► Avis sur la situation actuelle : Avant que la situation ne s'envenime, Duncan avait une certaine tendance à éprouver de la pitié pour les mangemorts et ceux qui justement prônaient à tort et à travers les idées qu'ils propagent. Sa bonté avait tendance à croire que parmi ses êtres se trouvaient des gens tout simplement perdus ou bien trop influençables. Cependant, depuis que le monde sorcier a revêtu un nouveau visage, Duncan a, lui aussi, changé sa vision des choses d'autant plus que son petit frère, Ewan, se retrouve embarqué dans l'histoire. Détestant tout être s'apparentant à ses bourreaux, il n'exclut pas de tuer si cela devient nécessaire pour sauver l'un des siens ou sa propre peau dusse-t-il en éprouver des remords et de vifs regrets jusqu'à la fin de ses jours ! Fier et insoumis malgré son statut de rebut ce qui lui a valu de cruelles punitions le marquant à vie, la vente des sorciers tels que lui tout comme la traque des insurgés ont le don d'attiser sa colère. Quoiqu'il arrive, foi de Duncan, il ne courbera pas l'échine volontairement devant eux !

► Infos en vrac : De manière générale, Duncan est assez doué dans ce qui touche à sa défense. Autrefois avec une baguette, désormais à la seule force de ses poings et de sa carrure imposante, le jeune homme a eu tôt fait de se souvenir des leçons apprises avec son père.  • Le jeune homme détourne le regard dès qu'il ment ce qu'il tente de vaincre. • Honnête et fier. • A tendance à forcer tête bercée. • Duncan a des cheveux mi-longs bouclés et roux ainsi que les tâches de rousseur qui vont de pair. Etrange quand on sait que son père était d'un blond comme les blés et sa mère aussi brune que la terre. Ses yeux bleus et limpides sont, sans doute, l'élément qui attirent généralement le regard de potentiel acheteur. Le tout avant qu'ils ne fassent face au caractère qu'est le sien. L'un de ses premiers "maîtres" qui non content d'avoir attoucher à sa personne en l'immobilisant, lui a brûlé le dos avec un sortilège ressemblant fortement à un feudeymon et l'a mordu en plusieurs endroits. Ca, plus les sortilèges contondants des différents endroits où il est passé, ont eu tôt fini de rendre son dos, ses épaules ainsi que sa cuisse droite monstrueux. Sa grande taille - Duncan fait presque 2 mètre de haut - ainsi que sa forte carrure ont tôt fait de diriger le regard des autres vers un autre aspect de son extérieur.

• pseudo & âge ; Trop de pseudos xD Sinon ... 26 ans • comment as-tu trouvé le forum ? En cherchant un forum capable d'accueillir mes trois petits hommes arrangés sur Pub RPG Design • ton avis, tes suggestions ; Pour l'instant, j'aime ce que j'ai vu de l'endroit et j'espère, cette fois, m'y plaire et poser mes valises pour de bon.  • connexion ; Connexion au moins 1 soir/2 minimum  ne serait-ce que pour me tenir informée des avancées de RP notamment. Sinon minimum un RP/semaine :) • quelque chose à ajouter ? J'ai des cookies et trois persos timbrés, psychopathes qui me martyrisent, vous m'adoptez diiiites ?

Un paysage vallonné et verdoyant à perte de vue et un vieux domaine ancestral entouré de chevaux situé aux portes des Highland, voilà en quoi a toujours tenu le paradis sur terre pour Duncan MacTavish et les siens.
James MacTavish et Aislinn Fraser se sont rencontrés de manière tout à fait inopinée lors d’une réunion mondaine moldue en plein Highland. Descendants de deux vieux clans écossais, les jeunes gens étaient justement réunis pour un événement visant à prôner leur histoire. Les anciennes armoiries des MacTavish – un sanglier – ainsi que leur devise – Non Oblitus – tout comme celle des Fraser – All hope is my God – furent le point de départ de beaucoup d’interprétations et d’une longue discussion entre James et Aislinn. Etrangement et bien que ce ne fut pas le premier événement de ce type, ils ne s’étaient jamais aperçu.  Aislinn était d’un tempérament emporté et fonceur mais souffrait d’un manque de confiance en elle dès qu’elle se retrouvait devant une foule de personnes. James, à contrario, était bien plus posé tel l’eau tranquille. Sa présence en imposait pour lui et il suffisait d’un regard pour que son interlocuteur connaisse le bien ou le mal que le jeune homme pensait de lui.
Suite à cette première rencontre, la jeune femme séjourna plusieurs fois dans le domaine familial des MacTavish. C’était une imposante demeure perdue au milieu de prairies où paissaient tranquillement un certain nombre de chevaux robustes. Elle qui avait vécu dans l’ombre d’une mère étouffante et violente qui la confinait en permanence dans leur petite bicoque minable qu’elle ne possédait encore que par le plus grand des miracles vu les dépenses inconsidérées de sa génitrice, revivait.
Les MacTavish étaient une famille soudée. Certains les auraient considérés sans aucun doute comme rustres, analphabètes et acculturés dû fait de leur passion pour leur domaine et leur peu d’intérêt pour le luxe, la mode,… C’était des personnes proches de la nature qui perpétuaient certaines traditions comme le port du costume traditionnel écossais les jours de fêtes, l’apprentissage lié aux travaux de ferme ou bien la discipline imposée dès leur plus jeune âge aux enfants. Loin d’être analphabètes, James tout comme son frère Angus avaient certains attraits envers les arts, la littérature ou l’apprentissage des langues mortes. A dire vrai, leur réputation n’était due qu’à un manque de compréhension et une certaine démarcation par rapport au commun de leur contemporain.
Eprise du jeune homme tout comme ce mode de vie si différent de ce qu’elle avait vécu, Aislinn finit par devenir Madame MacTavish.

De nombreuses années s'écoulèrent durant lesquels le couple vécut paisiblement loin du moindre souci. En 1975, Angus, le frère aîné de James disparut subitement sans laisser la moindre trace. Ce ne fut qu’un an plus tard que l’on découvrit des ossements permettant à sa famille d’en faire définitivement le deuil et d’abandonner de par ce fait, tout espoir de le revoir un jour vivant.
C’est en souvenir de ce beau-frère et frère tant aimé que les futurs parents choisir de prénommer, lors de sa naissance en 1977, l’un des deux jumeaux, Angus. Le second fut baptisé Duncan en l’honneur du père aux cheveux couleur de feu de James. Cependant, le malheur frappa à nouveau la petite famille puisque le nourrisson, jumeau de Duncan, décéda peu de temps après des suites d’une malformation cardiaque. C’est donc sous la surveillance et l’anxiété de ses deux parents que Duncan grandi. Si sa mère était d’avis de le surprotéger, son père, par contre, comptait bien le renforcer au maximum. C’est ainsi que le jeune garçon apprit à se défendre tout en s’occupant parallèlement des travaux de la ferme du domaine. Son père était sévère mais juste. Chacune des punitions subies était méritée et lui-même se rendait compte de sa propre bêtise.
La proximité des animaux devint d’ailleurs vite un sanctuaire pour lui et c’est généralement auprès d’eux que sa famille le retrouvait ou que bien plus tard, ses professeurs le retrouveraient à Poudlard. Une sorte de don le liait aux chevaux en particulier. Il n’était jamais à l’abri d’un coup, certes. Après tout, tout un chacun a son caractère. Cependant, il semblait les comprendre bien mieux que quiconque au sein de la propriété même du haut de son tout jeune âge.  Duncan vivait heureux et insouciant jusqu’à ce que non content d’apprendre qu’il serait prochainement « grand  frère »,  sa nature profonde ne se dévoile au grand jour sous la forme d’une ridicule et banale lettre apportée par une personne à l’aspect extérieur pour le moins excentrique qui lui valut une dizaine de tours de la propriété en courant lorsque la remarque fut interceptée par l’ouïe fine de son père.

Un sorcier… !  Duncan était un sorcier et une certaine école, une certaine Poudlard, lui ouvrait ses portes pour le former et lui apprendre à gérer son don. Bien que curieux et vif, le garçon était loin d’être aussi enchanté ou emballé à l’idée de s’y rendre. Le domaine familial, ses odeurs, ses habitants et ses habitudes lui plaisaient et il ne voulait sous aucun prétexte partir loin de là pour vivre dans un château avec de parfaits étrangers.
Sa première année fut sans doute la pire. Ignorant tout du monde auquel on prétendait qu’il appartenait, le jeune garçon ne parvint pas à intégrer toutes les notions qu’il lui fallait apprendre et rattraper les onze précédentes années qui venaient de filer. Il était d’autant plus difficile de le faire alors qu’il passait le plus clair de son temps à crapahuter à travers la bâtisse et à rechercher les ennuis en parfait Gryffondor.
Gryffondor, le simple nom et le blason même qu’il portait sur son uniforme lui était resté étranger et étrange durant une bonne partie de sa première année. Un lion ? Mais le blason des MacTavish était un sanglier, pas un lion !  Ô combien il aurait préféré regagner le domaine où son jeune frère, Ewan, l’attendait.
De nature loyale, honnête et sociable, Duncan finit toutefois par se faire un grand nombre d’amis ainsi qu’un ami très proche mais également un très grand nombre d’ennemis. Ce fut son redoublement qui lui fit rencontrer Brian, son plus proche ami qui parvint à l’intégrer définitivement dans le monde sorcier en lui expliquant et en le secondant  quoiqu’il arrive même dans ses pires idées casse-cou et complètement abracadabrantes. Très vite, il s’avéra que le jeune écossais était moins inadapté à ce monde qu’il ne l’aurait cru. Sa préférence allait pour les cours de défense contre les forces du mal et les sortilèges. Attentif mais peu patient, il aurait pu avoir de meilleurs résultats que de simples satisfaisants s’il s’était appliqué à se montrer plus concentré. La métamorphose lui échappait, par contre, complètement.  Il ne comprenait pas l’intérêt de transformer ou de se transformer en autre chose que ce qui n’était déjà.  Brian était tout son contraire en ce qui concernait ses préférences d’enseignements. Leurs contemporains s’amusaient d’ailleurs toujours de les voir ensemble vu leur aspect et carrure extérieures si différentes l’une de l’autre. Là où Duncan était bien bâti, grand et massif ; son meilleur ami était lui maigrelet et petit.
Alors qu’il était en troisième année, de nombreuses rumeurs rapidement avérées agitèrent sa maison : le célèbre Harry Potter était des leurs ! Après l’avoir croisé plusieurs fois, le jeune homme n’éprouva que beaucoup de pitié et de compassion à l’égard de son camarade de maison. Il était jeune, célèbre et … orphelin.  Lui-même ne se sentait pas de vivre sans les êtres qui lui étaient cher.
Pourtant, Duncan dût faire face bien trop tôt à son goût aux décès de ses deux parents dans un accident de voiture, le laissant tuteur de son jeune frère. Sa formation de sorcier d’élite venait de commencer et il se retrouvait presque seul au monde s’il n’avait pu compter sur le soutien de son cadet et de son meilleur ami.
La disparition soudaine d’Aislinn et de James le prit complètement au dépourvu mais ce n’était rien face à ce qui l’attendait lorsque simultanément tombèrent la nouvelle de l’admission d’Ewan à Poudlard et celle d’un nouveau régime de terreur au sein du monde sorcier suite à la victoire de Voldemort.

Être sorcier et d’ascendance moldue n’étaient pas le meilleur scénario à présenter face au Magister Voldemort. Voulant protéger coûte que coûte son cadet, Duncan rassembla en hâte quelques affaires avant de le confier à son meilleur ami. Resté en arrière soi-disant pour terminer de protéger leur domaine, le jeune homme servit en fait d’appât et de distraction suffisante pour permettre aux deux seuls êtres chers qu’il avait encore de s’enfuir loin des Raffleurs.
Dominé par ses ennemis et sans baguette, l’ancien Gryffondor avait été emmené dans un lieu infect à la propreté douteuse où il fut jeter dans une pièce exigüe en compagnie d’autres personnes de son statut sanguin.
Était-ce des jours ou des semaines qui s’écoulèrent jusqu’à  qu’on vienne l’en tirer ?

- Hey, toi, le chien écossais ! Viens !, l’apostropha un homme d’une cinquantaine d’années à l’aspect trop soigné pour inspirer confiance.

Relevant la vulgarité de son interlocuteur tout en s’approchant de la sortie, ce dernier lui avait brièvement lancé un doloris avant de lui ordonner la direction à suivre.
C’est pousser par deux grosses brutes plus imposantes que lui que Duncan avait fait son apparition pour la première fois sur l’estrade où il serait vendu comme du bétail.
Un an et demi, c’était le temps qu’il avait passé auprès de l’homme bedonnant et gras qui devait lui tenir lieu de maître. Plus d’une année entière durant laquelle il avait dû subir les sévices physiques de ce dernier entre attouchements et violences physiques. Ni ses tentatives de fuite brisées ni sa fierté ou son insolence brutalement punies n’avaient pu le briser.  
A force de s’empiffrer l’affreux personnage avait fini par mourir lors d’une petite réunion de famille sans qu’il ne daigne faire le moindre geste pour l’aider. S’emparant de la baguette de celui-ci, Duncan n’était pas parvenu à faire plus d’une centaine de mètres avant d’être repris. A l’époque, il venait de subir sa brûlure à la cuisse droite qui l’empêchait de courir voir même de marcher aussi vite qu’il l’aurait souhaité ou l’aurait pu.
Par la suite, le jeune homme avait enchainé les propriétaires. La plupart le revendait face à son indiscipline et à son esprit fier et borné. Sa réputation eut tôt fait de le suivre tout comme les cicatrices laissés par le premier homme à l’avoir acheté comme une bête. Par pudeur, Il a d’ailleurs fini par les dissimuler, reprisant inlassablement la chemise qu’il use jusqu’à la corde, dernier vestige de sa vie d’avant…