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sujet; J'avais pas besoin de ton aide tu sais vieux machin ? (Henry) |
| Ça s’est passé il y a de ça quelques semaines maintenant…je crois que je me souviendrais toujours de ma première rencontre avec lui, avec Henry, enfin toujours c’est peut-être un peu exagéré, mais voilà (de ce que je me souviens) comment ça s’est passé. Je crois que ce jour-là il neigeait et j’étais sur le point de rentrer dans un camp d’Insurgés, retranché au fin fond d’une forêt dans la campagne anglaise. Les détails sont toujours autant flous, mais ça devait être à cause du froid, ce soir-là j’étais incapable de réfléchir ou d’agir correctement.
Les pas dans la neige indiquaient ma présence, j’essayais malgré tout de faire attention où je mettais les pieds, il fallait que je fasse attention aux ombres derrières moi, alors qu’il s’agissait seulement des arbres m’entourant, dans cette forêt où j’avais pu trouver des alliés pour ces quelques jours. Je ne savais même pas dans quelle région je me trouvais, juste que j’étais toujours en Angleterre, malgré mes nombreuses tentatives de quitter ce pays. J’y étais trop attachée pour en partir, trop préoccupée à retrouver l’assassin de mes parents malgré le grand danger que ça pouvait représenter pour moi. Ça faisait des années que je préparais mes répliques, que je m’entraînais à utiliser des sortilèges dangereux même pour moi, des années que je le cherchais, mais en vain. Plus je marchais, plus mes pas me guidaient je ne savais où, mais au loin j’apercevais des lumières, signalant un village probablement, un village par lequel je devais obligatoirement passer pour retrouver les autres Insurgés… C’était risqué, surtout en cette période de l’année où les mangemorts vagabondaient dans chacun des petits villages à la recherche de potentiels fuyards ou rebuts. Ou même de personnes née moldues , du moment qu’ils mettaient la main sur leur victimes préférées. Jusqu’ici j’avais toujours réussi à m’en sortir, par chance, par ruse, jusqu’ici j’étais toujours en sécurité, je m’en sortais toujours… et peut-être que ce soir-là, ma chance avait décidé de m’abandonner. C’est en entrant dans ce village que je restais sur mes gardes, capuche de mon manteau noir rabattue sur ma tête, tentant de me faire passer pour ces foutus mangemorts… Mais ce soir-là un groupe était dans le village par lequel je devais passer, et ce soir-là ils n’étaient pas aussi dupes que ceux que j’avais réussi à duper jusqu’ici. Je passais par la place principale du village, je n’aurais peut-être pas dû, peut-être que j’aurais dû attendre que les mangemorts quittent le village, mais en vain… J’avais beau attendre, ils erraient toujours sur la place, dans les différentes ruelles. Du coup c’est nerveuse que je me décidais à passer devant eux, faisant comme si de rien n’était, comme si j’étais l’une d’entre eux. L’un d’entre eux m’interpella, une voix glaciale. « Eh vous ! Arrêtez-vous, nous recherchons une jeune femme brune qui aurait assassiné deux mangemorts il y a quelques semaines. » Zut… c’était de moi dont il parlait, je tremblais, je ne savais pas quoi leur répondre et décidais bêtement de me mettre à courir, me mettant à dos bien évidemment tout le groupe de mangemorts. Un « endoloris » fut lancé en ma direction et je m’écroulais sous la douleur, pas assez rapide pour éviter le sortilège… Un cri strident venant de ma part déchira le silence qu’il y avait dans ce village visiblement désert ou bien les villageois n’étaient pas assez courageux pour m’aider… Un second « endoloris » fut lancé sur moi alors que je me tordais déjà de douleur, écroulée par terre, hurlant de douleur…
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j'avais pas besoin de ton aide tu sais, vieux machin
Les missions s'enchaînent, alors que commencent à apparaître l'hiver, le froid et la neige. Caché dans l'une des maisons, tu tentes de réchauffer tes doigts autant que tu peux. Avec tous ces mangemorts rôdant dans les environs, tu ne peux pas prendre le risque de partir maintenant. La nuit va bientôt tomber, et tu attends ce moment pour t'attaquer aux patrouilles qui fouinent le village à la recherche de victimes à attaquer. Le village est connu pour abriter des nés-moldus et des insurgés, et tu t'étonnes de ne pas avoir encore vu un mangemort entrer dans cette maison, la baguette à la main, prêt à tuer quiconque se présente devant lui. Les sécurités posées sont pourtant minimales, la faute à un mauvais timing. Frigorifié, tu ne prêts pas d'attention aux voix qui s'élèvent dans la rue. Sûrement un nouveau rappel à l'ordre des mangemorts, qui interdisent à quiconque de sortir sous peine d'être taxé de traître et capturé. Avant de finir rebut, dans le meilleur des cas. « C'est bientôt l'heure. » Tu te redresses aussitôt, suivi des membres de ton groupe. La tentative est sûrement périlleuse. Vous êtes en infériorité numérique, et tu te doutes que les mangemorts sauront en profiter. Qu'eux n'hésiteront pas à lancer des sortilèges de mort si vous avez le malheur d'être découverts. Qu'eux ne chercheront pas à faire de prisonniers. Pourtant l'occasion est trop belle. Car parmi ces rafleurs se trouvent certains plus haut placés que d'autres. Certains qui pourraient avoir des informations intéressantes à partager, de gré ou de force.
Les préparations démarrent. D'un geste assuré, tu te recouvres d'une tenue noire, afin de ne pas être trop visible une fois dehors. Afin de ressembler aux mangemorts avant de les attaquer par surprise. Il ne reste plus que quelques minutes, une heure maximum, avant le début des attaques. Et tu sais pertinemment qu'une fois dehors, vous serez seuls. Que personne dans ce village n'osera montrer son visage à la fenêtre, ni même participer aux combats. La peur est présente, trop présente. Et tu les comprends. Il est difficile de se battre, surtout quand on a une famille. Et tu acceptes de te battre seul. De mourir pour la libération du pays.
Un cri t'arrache à tes pensées. Un cri strident, empreint de douleur. Quelqu'un a eu le malheur de sortir. Et visiblement, les mangemorts s'en donnent à cœur joie. Les préparations ne sont pas terminées. D'un pas rapide, tu te diriges vers l'une des fenêtres, pour analyser la scène qui se déroule juste en bas. Une femme, visiblement, est à terre. Hurlant à la mort tandis que les mangemorts tendent leur baguette vers elle. Le doloris, à n'en pas douter. « On fait quoi ? » Ton second se tient à tes côtés. Le choix est difficile. Attaquer maintenant, au risque de se retrouver avec tous les mangemorts du coin ? Ou attendre, au risque de la voir mourir ou être capturée. Tant pis pour la sécurité ton choix est fait. Tu te diriges vers la porte, hésitant quelques secondes avant de l'ouvrir. Et lorsque tes pieds foulent le sol enneigé, les mangemorts n'ont pas le temps de se tourner vers toi qu'une étincelle verte jaillit de ta baguette tendue. Le premier, celui qui lançait apparemment le sort, s'écroule. Suivi d'un deuxième. Et le combat commence, alors que les sorts fusent. « Incendio ! » La flamme jaillit de baguette, se jetant sur l'un des mangemorts.
Quelques minutes, dix tout au plus, se sont écoulées. Mais tu as l'impression que le combat a duré une éternité. Tu ne sais pas si d'autres mangemorts sont présents, si d'autres vont venir dans les prochaines minutes. D'un signe de tête, tu indiques tes ordres à tes hommes ; ils doivent surveiller les alentours, et prévenir de toute intrusion dans le secteur. « Va voir si elle va bien. » Ton second s'exécute aussitôt, tandis que tu te diriges vers un mangemort survivant. Brûlé sur une bonne partie du corps, incapable d'éteindre l'incendio à temps. Tu t'agenouilles auprès de lui, posant délicatement ta main sur son visage pour lui retirer le masque. « Tu es bien jeune. Trop, pour infliger un doloris... » Tes doigts se resserrent autour de ta baguette. « Tu sais ce que ça fait ? De le subir ? Endoloris ! » Un nouveau cri déchire la nuit. Suivi d'un second, plus aigu cette fois. Le sort ne dure qu'une minute. Assez pour le tordre de douleur. Assez pour briser ses défenses et le convaincre de répondre à tes futures questions. « On embarque celui-là. »
Tu t'éloignes alors de lui. Le laissant aux soins de tes hommes. Et ta concentration se dirige aussitôt vers la jeune femme. Ses traits se dessinent de plus en plus nettement, alors que tu te rapproches d'elle. « On ne vous a jamais dit qu'il ne fallait pas sortir aussi tard ? »
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