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sujet; [- 16 !] there is a shadow hanging over me. (vyk)

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Les sensations étaient exquises. En plus de n'avoir pas profité du toucher d'un homme depuis longtemps, Ysolde sentait que les caresses de Vyk étaient bien plus intenses que n'importe quelles autres. Il l'électrisait et il suffisait à l'ancienne serdaigle de poser les yeux sur le jeune homme pour comprendre qu'il était exactement dans le même état d'excitation qu'elle. Elle planait alors même qu'ils n'en étaient encore qu'au politiquement correct. Malgré tout, elle avait pris l'initiative de descendre en dessous de la ceinture de son gryffondor, laissant alors sa bouche et sa langue prendre le contrôle. Et la blondinette aux charmes innocents prenait un véritable plaisir à titiller et jouer avec Vyk. Chaque soupir, chaque petit soubresaut de plaisir arrachait un sourire satisfait à Yaxley. Elle voulait le torturer, l'amener au bord de l'extase et pouvoir le regarder y accéder ensuite.

Néanmoins, d'un geste doux, Vyk faisait comprendre à Ysolde qu'il la voulait ailleurs que la tête enfouie entre ses cuisses musclées. Presque à contre cœur, la blonde avait alors glissé jusqu'au torse du dragonnier rythmé par une respiration saccadée. Le souffle court, Vyk n'en restait pas moins maître de ses moyens puisqu'en un mouvement, il avait repris le contrôle, se positionnant au dessus d'Ysolde. Cette dernière, désormais sur le dos, le visage tout près de celui de son amant, sentait toujours la chaleur dans ses joues qu'elle eu soudainement envie de frotter contre la barbe naissante de Vyk. Elle n'en eut pas l'occasion car déjà le jeune homme s'attelait à débarrasser l'ancienne médicomage de son bas, laissant alors son corps nu et frêle à la merci de ses mains entreprenantes. Une fois les sous-vêtements d'Ysolde éjectés, Hawkstone n'avait pas perdu de temps pour rapprocher son visage de la jeune femme, lui déposant de temps à autre un baiser sur le visage. Puis, alors qu'il continuait à faire pleuvoir des baisers sur les joues, les lèvres ou bien même le cou d'Ysolde, celle-ci sentit avec une pointe de surprise la main chaude et douce de Vyk venir se poser sur son entrejambe humide.

« Regarde-moi. » l'ordre était doux mais toutefois sans appel, alors Ysolde ancra son regard vert dans celui de Vyk, visiblement brillant d'excitation. C'est à cet instant que les doigts du jeune homme accélèrent leur danse, arrachant soupirs et petits cris de plaisir à l'ancienne esclave. Oui ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas été touchée de la sorte mais ce n'était pas uniquement ça : les doigts de Vyk savaient parfaitement où aller, à quelle vitesse stimuler. L'espace d'un instant, Ysolde eut l'impression qu'il connaissait son corps par cœur, qu'il avait appris ses failles et ses points les plus sensibles. Qu'il lui avait toujours fait l'amour de cette façon. Il jouait avec elle comme elle l'avait fait quelques instants plus tôt et voir le regard satisfait de Vyk fit sourire Ysolde. Elle se sentait incroyablement bien, légère, délaissée de tout poids. Le reste de l'univers ne comptait plus. Elle poussa alors un gémissement plus intense, signe qu'elle allait atteindre l'extase sous peu, s'agrippant fermement aux épaules de Vyk tandis que son corps se cambrait automatiquement sous l'effet du plaisir. Une lueur de lucidité la traversa et elle eut ainsi assez de contrôle pour stopper les gestes du jeune homme. Essoufflée, elle tint un instant la main de Vyk avant de planter son regard dans le sien et de lui murmurer : « Viens en moi. Maintenant. » ça pouvait sonner comme un ordre mais le ton était loin d'être autoritaire, la voix d'Ysolde était teintée de supplication. Elle avait besoin, à ce moment précis, de le sentir en elle. La main de Vyk se retira doucement tandis que le contact visuel entre les deux amants restait maintenu. Ysolde hocha la tête plusieurs fois, comme pour encourager l'ancien gryffondor, lui signifier que c'était exactement ce qu'elle voulait, si tant est qu'il pouvait encore en douter. Et en un mouvement, il avait exaucé son souhait, la pénétrant avec une infinie douceur, arrachant ainsi un nouveau cri de plaisir de la part de la jeune femme.

Presque automatiquement, ils s'étaient regardés comme pour vérifier que tout allait bien. La blondinette afficha un sourire ravi avant d'enrouler ses jambes fines autour du bassin de Vyk, l'encourageant à aller et venir en elle. D'abord plutôt délicat, le rythme accéléra ensuite naturellement, poussant Ysolde à enfoncer ses ongles dans le dos de son sauveur. Elle le sentit s'enfoncer plus profondément en elle, lui arrachant alors des soupirs de satisfaction.
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La connexion de leurs regards fut une première union. La main de Vyk, coquine et aventureuse, toujours enfouie entre les cuisses d’Ysolde, s’appliquait à lui procurer le plus de plaisir possible. Petites caresses légères, pressions un peu plus fortes, intrusions… Comme toujours, il tentait d’alterner entre douceur et fougue. Le visage à hauteur de celui de la jeune femme, il étudiait chacune de ses réactions. Il se délectait de la voir fermer les yeux malgré elle, se mordre la lèvre avec envie, gémir contre ses baisers. Ysolde perdait littéralement pied, de la même façon que Vyk avait failli se laisser emporté dans le tourbillon de plaisir, généré par la gâterie de la Serdaigle. Cette dernière se cambra même sous les yeux gris pétillants, le poussant à la désirer toujours plus.  Une fois de plus, à l’instar d’Hawkstone, la belle fut traversée par un élan de raison, amenant son amant à stopper ses gestes. Le dragonnier déposa sa main à la surface du matelas, puis, sous la requête d’Ysolde, il se positionna entre ses cuisses, de manière à la pénétrer de façon la plus douce possible.

Si au départ, Vyk s’était senti timide et limité par une certaine réserve, désormais, il se sentait en parfait osmose avec Ysolde. Rien ne pouvait lui paraître plus vrai que cette fusion de leurs corps, vibrants de désir, stimulés par le plaisir. Ses solides épaules se relâchèrent même, comme libéré du poids qu’il portait ces derniers mois. C’était une toute autre forme de pression qui lui bandait à présent les muscles, qui le maintenait tendu. L’ancien Gryffondor se sentait définitivement à l’aise avec le corps de sa partenaire. Si bien que, bientôt, la cadence de ses coups de reins s’amplifia. Parfois rapides, parfois plus lents mais débordant d’intensité, les vas et viens de Vyk le portèrent peu à peu jusqu’aux portes de la jouissance. Il lui semblait que chacun de ses sens étaient sollicités. Le goût était stimulé par les baisers langoureux qu’il échangeait avec Ysolde. Son odorat appréciait son doux parfum, qui l’enivrait plus à chaque seconde. Avec l’ouïe, Vyk prenait plaisir à écouter chacun des soupirs, des gémissements, des cris de plaisir de la belle Yaxley. Au toucher, il lui flattait sans cesse ses courbes les plus tentatrices. Et enfin, par la vue, il ne pouvait détacher son regard de son magnifique visage : assaillie et submergée par le plaisir, Ysolde était plus belle que jamais.

Le point de non-retour fut atteint, bien que Vyk eût tenté de retarder cet instant. Il y était parvenu à deux reprises, mais la troisième fut de trop. C’était paradoxal : il se languissait de sentir son corps se relâcher de toute cette tension sexuelle, mais dans le même temps, il ne voulait pas mettre fin à ces ébats avec Ysolde. C’était la chose la plus bonne à laquelle il goûtait, après un certain nombre de mois, voire d’années. Avec délice, il re-goûtait aux joies du plaisir charnel, accompagné d’Ysolde. La crispation caractéristique se fit enfin sentir, et le sorcier se tendit brusquement. Les yeux mi-clos, il luttait pour maintenir le contact visuel avec Yaxley, alors qu’il se laissait aller dans cette éjaculation libératrice. Râles et gémissements rauques témoignaient du plaisir pur et intense qu’il ressentait sur ce moment précis. Vyk savoura pleinement la sensation de son corps se détendant, ses muscles se relâchant, et, enfoui dans cette torpeur, il se laissa tomber sur le côté, quelque peu essoufflé.

« Ysolde… » parvint-il à articuler entre deux souffles. Qu’est-ce qu’il allait bien pouvoir lui dire à présent ? Il lui semblait lui avoir communiqué tout son amour via cet échange passionné, mais Vyk avait l’étrange impression qu’il se devait de lui dire au moins quelque chose. Ne serait-ce qu’une parole ou deux. Les yeux verts, avides de curiosité, se posèrent sur lui et d’un coup, Hawkstone sentit le stress monter. Alors, au lieu de galérer avec les mots, il choisit de se rapprocher d’elle, d’entourer son corps frêle et nu d’une douce étreinte, et de déposer quelques baisers au creux de son cou. Il n’y a pas à dire, Vyk se débrouillait bien mieux par les gestes, plutôt que par les mots. Avec délicatesse, il attrapa le poignet fin d'Ysolde pour porter sa main à hauteur de son visage. Il observa intensément la zone où s'était trouvée son tatouage de rebut auparavant. Ce n'était plus qu'un mauvais souvenir, même si cette brûlure noircissant le dos de sa main perdurerait, jusqu'à ce qu'ils trouvent le maléfice-antidote. En attendant, nullement repoussé par l'aspect de sa peau abîmée, Vyk y déposa un baiser du bout des lèvres.
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