► Avis sur la situation actuelle : La plupart des membres de sa famille nucléaire ont beau être marqués, à dire vrai, Nessa n'a franchement pas d'avis sur le sujet. Si elle se positionne officiellement en faveur du Lord ce n'est que parce que c'est ce qui permet à ce jour le plus de liberté. Elle n'est pas venue en Angleterre pour jouer les politiciennes, elle laisse ce genre de jeu à d'autres car elle-même n'y voit pas d'intérêt. D'où d'ailleurs le fait que de son côté elle n'ai pas rejoint les rangs de Voldemort. Au fond, elle n'a rien contre les sang-mêlés et autres impurs, elle en a même fréquenté plusieurs au Danemark. Certes sa famille est pure et compte bien le rester, mais elle n'a pas été éduquée dans la haine des autres. La vente des rebuts et la traque des insurgés ne sont pas des choses qu'elle peut cautionner, mais ce ne sont pas des choses auxquelles elle songe beaucoup. Elle se préoccupe beaucoup plus facilement de ce qu'elle va pouvoir porter le lendemain que des conditions de vie d'autrui. Peut-être son manque d'intérêt vient-il du fait qu'elle n'a jusque-là pas été touchée par les hostilités et qu'elle ne se sent donc que trop peu concernée, pas assez surtout pour développer un avis plus précis sur la question.

► Infos en vrac : son chien-loup quitte rarement son flanc, véritable gardien de la jeune femme qui pourtant flotte sur le courant de la vie, insensible et inconsciente des dangers qui l’entourent. • elle a tendance à tirer sur ses boucles quand elle est nerveuse, en arrivant parfois jusqu’à s’arracher quelque mèches. • joueuse. • taquine. • spontanée • sociable • fêtarde • sûre d’elle • effrontée • rancunière • vicieuse • peste • immature • tricheuse • vaniteuse • manipulatrice • moqueuse • capricieuse • fière • souriante • attachante • très bon vivante • elle a une hétérochromie des iris, sa prunelle gauche bien que d'un vert aussi trouble que la droite est teintée d’une petite tâche brune. Un détail qui fait son charme. • on la dit trop provocante et trop libérée. C’est en effet une jeune femme qui fait peu cas des mœurs assez étriquées des Anglais et qui prend même un malin plaisir à les choquer avec des actes qui sont pour elle tout à fait normal. • elle a étudié à Durmstrang et son arrivée dans un pays inconnu aurait pu être compliquée pour une jeune femme aussi sociable qu’elle, elle se débrouille pourtant très bien • Elle possède un accent assez prononcé et aime en rajouter quand elle voit ses interlocuteurs tiquer. • Un peu peste, mais qui arrive toujours à faire oublier les choses d’un sourire flamboyant, on s’est vite attachée à elle, oubliant qu’elle était nouvelle sur le territoire et faisant rapidement d’elle une invitée incontournable pour tout évènement qui se veut “in”. • c'est quelqu’un qui s’ennuie très rapidement, il faut constamment la tenir occupée si on ne veut pas la voir faire des bêtises tant elle est toujours à la recherche d’adrénaline et de nouveauté. • Son sang est très sucré, marque de son bon vivant sûrement, il fait par conséquent d’elle une cible de choix pour les moustiques et autres créatures avides d'hémoglobine. Le pire est qu’elle semble allergique aux moustiques, enflant plus que de raison à la moindre piqûre. • Elle se croit bien meilleure actrice qu’elle ne l’est vraiment. • plusieurs petites cicatrices parsèment sa peau diaphane et lui donnent vie. Certaines sont issues de brûlures, alors que la gamine qu’elle est toujours aime à trop s’approcher du feu, d’autres sont des relents de folles soirées dont elle se souvient à peine.

• pseudo & âge ; greensleeves & vingt ans. • comment as-tu trouvé le forum ? je le connais depuis un long moment, je m'étais d'ailleurs finalement inscrite il y a quelques mois sans avoir le temps de finir ma fiche (et sans être partie proprement je suis désolée   ), mais me voilà donc prête à vous rejoindre pour de bon   • ton avis, tes suggestions ; réponse. • connexion ; tous les jours à priori, mais plutôt en soirée puisque je travaille pendant un mois et demi.  • quelque chose à ajouter ?     .

Tu attrapes la petite fleur, la dernière sur le petit arbuste, tu la lèves devant tes yeux brillants, un petit sourire déformant tes lèvres charnues. « T’es beeelle » ris-tu délicieusement. Et sans cesser ton rire cristallin tu la réduis en miette de tes petits doigts menus, pétales comme tige rien n’échappe à ton sadisme. Et sans le moindre remords tu laisses le tout tomber par terre. Tu restes assise un instant, regardant ton œuvre, tous ces cadavres de pâquerettes parsemant l’herbe du jardin. Mais très vite il te faut mettre la main sur autre chose et tu te lèves sans prêter la moindre attention à ta robe tachée de boue que ton père devra laver et cours à l’autre bout du jardin, le côté adjacent à celui de vos voisins que tu connais pas. Tu t’agenouilles dans les buissons à la recherche d’un spécimen intéressant et mets la main sur une petite grenouille. Prisonnière dans tes petites paumes collantes, elle se trémousse, mais tu ne la laisses pas s’échapper, entrouvrant tes mains au niveau de ton visage pour l’observer avec attention. Tu la presses un peu trop et elle te bave dessus. Avec un petit cris tu ouvres tes mains malgré toi et elle s’échappe d’un bond. Tu t’essuies sur le haut de ta robe et pars à sa poursuite, furieuse contre toi-même et contre la bestiole. Tu la repères près de la clôture, prête à s’échapper, tes pupilles se rétractent et tu pousses un petit cri de rage, qui devient hurlement à la lune quand la grenouille implose littéralement sous tes yeux. Ton cri se transforme en rire. Tu ignores pourquoi ou comment, mais tu sais, tu sens que c’est toi qui en est responsable. Tu arrêtes ta course et ne vas même pas inspecter les restes de la petite bête, trottinant plutôt vers les buissons à la recherche d’une de ses sœurs. Tu veux retenter l’expérience.

« C'est pas bien. » fait-une voix à ta droite. Tu tournes la tête brusquement, repérant à travers les buissons une gamine de ton âge. « T'es qui toi ? » lances-tu agacée qu'une parfaite inconnue te donne des leçons. « Solvej, la fille du voisin. » Tu hausses les épaules, fronçant néanmoins le nez devant ses boucles cuivrées et ses tâches de rousseurs. « Solvej-la-fille-du-voisin, personne ne vous a invité ici toi et tes commentaires alors retourne de ton côté de la barrière. » Elle paraît complètement insensible à ton ton sec et croise les bras contre sa poitrine. « C'est pas bien ce que t'as fait. » affirme-t-elle osant te toiser comme si elle valait mieux que toi. « Excuse-moi je me souviens pas t'avoir demandé ton avis. La grenouille est à moi puisqu'elle est dans mon jardin. J'en fais ce que je veux, si t'es pas contente suffit de pas regarder. » Et puis c'était un accident après tout, tu n'avais vraiment voulu la faire exploser. « Je parle pas de ça. Tu as fait de la magie, c'est mal. Tu…tu es une sorcière ! » Tu éclates de rire devant l'accusation, la moquerie se transformant pourtant rapidement en ravissement. Si tu comprends désormais pourquoi votre famille s'est toujours abstenue de tout contact avec ces voisins-là, tu pourrais embrasser Solvej ici et là. Celle qui te semble n'être rien d'autre qu'une moldue a reconnu mieux que toi que tu venais de faire montre de tes pouvoirs magiques. Heureusement qu'aucun membre de ta nombreuse fratrie n'était là pour voir le ridicule de la situation et se payer ta tête au passage. Ta joie agace cependant ton interlocutrice. « C'est pas drôle, au Moyen-Âge on te brûlerait. » Tu arrêtes de rire et plisses les yeux, tes iris vertes semblant devenir noires. « Ouais et au Moyen-Âge on te brûlerait toi aussi parce que t'es rousse. » Ca n'était pas une rouquine dépourvue de magie qui allait t'apprendre l'Histoire. Tu t'avances vers elle menaçante bien qu'elle te dépasse d'une tête. « Je te laisse dix secondes pour dégager de notre propriété avant que je ne déchaine ma sorcellerie sur toi. Un, deux… » Pour montrer ton sérieux tu lèves tes mains et joues avec, faisant mine de préparer ton sort. Après un instant d'hésitation Solvej déguerpit sans demander son reste. 

Tu te réveilles dans un autre lit que le tiens, mais tu t'en rends à peine compte tant ton mal de tête t'accapare. Tu as l'impression qu'un pivert s'est installé dans ton crâne et prend ton cerveau pour une branche d'arbre. Tu gémis faiblement et soudain tu es trempée jusqu'aux os. Cette fois tu hurles à en réveiller toute la tour. « AKSEL. » Malgré ton t-shirt ruisselant tu rabats la couverture sur toi. T'as pas la force de te lever et de lui botter les fesses et pourtant ça n'est pas l'envie qui te manque. « Ah non. » fait-il visiblement pas prêt à te laisser te rendormir si facilement. Tu le sens te traîner vers la salle de bain et tu fais un maigre effort pour te débattre. « Tu crois pas que j'ai déjà eu ma douche pour la journée ? » fais-tu pas amusée pour un sou. Tu n'as qu'une envie: dormir jusqu'à ce que ta gueule-de-bois t'aie quitté, ce qui étant donné la taille de celle-ci devrait prendre une bonne semaine. Il te balance presque dans la cabine de douche et ose « T'arrêtes de faire l'enfant ou faut que je vienne te savonner aussi ? » Outrée par sa façon de te parler tu tires la langue et lui présentes ton majeur avant de claquer la porte derrière toi. T'aurais pu la laisser ouverte, tu t'en fiches complètement qu'il te voit nue, comme tu t'en fiches de dormir en culotte à côté de lui même si pour le coup tu n'as pas franchement eu de choix. C'est par principe que t'as fermé la porte, juste pour la lui claquer au nez. Tu regrettes néanmoins aussitôt le bruit, mais tu gardes le courage que tu as réussi à rassembler et enlèves ton t-shirt et ta culotte que tu balances par dessus la porte avant d'actionner l'eau. Tu ignores combien de temps tu as passé sous l'eau brulante appuyée contre un des murs de la douche les yeux fermés te rendormant presque. « Bon Lili c’est pas que tu mets quatre heures, mais un peu, j’aimerais bien de l’eau chaude moi aussi. » Tu jures bruyamment pour qu’il t’entende malgré la porte qui vous sépare et écourtes ta douche. « Elle est tout à toi. » « Pas trop tôt. » Tu resserres la serviette que tu lui as volée autour de ton corps retournant vers le lit pour te rhabiller. Étrangement surtout après qu’il t’ai limite sortie de force, il ne fonce pas dans la salle de bain. « Tu sais qui m’as parlé de toi récemment ? » Tu hausses les épaules enfilant tes sous-vêtements en lui tournant le dos. « Claus. » Tu n’as pas besoin de te retourner pour savoir qu’il sourit de toutes ses dents. Ton némésis de l’enfance à qui tu n’as pas parlé depuis plusieurs années ne t’as donc pas oublié. Vos années d'écart vous on poussé à ne pas trop vous parler à Durmstrang, mais visiblement il aura su te remarquer. Finissant de boucler ta robe, oublie toujours un ou deux bouton histoire d’exposer tes jolis sous-vêtements, tu fais face à ton ami, une expression neutre sur le visage. Si Aksel pensait te surprendre ou t’intéresser il se trompe. Il semble d’ailleurs un peu déçu de ton manque de ton réaction. « Il a juste dit que les vacances semblaient t’avoir fait du bien… » « S’il pense que je suis plus capable de le réduire en bouillie il se trompe. » fais-tu automatiquement. Il ne t’a rien fait récemment, mais tu veux bien lui rafraichir la mémoire gratuitement. En réalité tu n'as jamais vraiment réduit personne en bouillit, du moins certainement pas avec tes poings même si ton comportement de teigne pourrait faire croire le contraire. « Je crois pas que c’est ce qu’il avait en tête en disant ça… » Il hausse les sourcils de façon suggestive et esquisse un mouvement vers ton corps. Tu secoues la tête en riant. Tu as plus raison qu’il ne le croit. Tu sais très bien que depuis que la puberté a enfin daigné te toucher, l'on t'observe différemment. Ayant toujours été vu comme charmante, tu es devenue pour certains désirable. Petit à petit tu apprends à te servir de ça, comme tu te sers de tous tes autres atouts. Tu feins l'innocence, c'est ta façon de procéder, mais ta mini-robe qui révèle entre autres les quelques hématomes qui colorent tes jambes ne trompe personne. « Tu lui diras qu’il se trompe, que j’ai pas changé et qu’il peut toujours courir pour que j’aille à la fête de l’été ou une autre niaiserie du genre avec lui. » Il secoue la tête devant ton attitude. « Tu sais il a changé… je dis ça pour toi hein faut que tu t’amuses un peu. » « Qui a dit que je m’amusais pas ? » Ca serait bien mal te connaître en effet. Tu t’approches d’un pas félin du jeune homme et déposes un baiser sur le coin de ses lèvres. Votre amitié est complètement platonique malgré les apparences, mais tu aimes jouer avec le feu. Tu as toujours aimé ça et ta main gauche aux nombreuses cicatrices s’en souvient bien. « Bon j’y vais moi. À plus. » Tu attrapes ton sac au pied du lit avant de quitter la pièce.


« Hvedrung… » Tu retiens ton souffle alors que l'enseignant s'approche de ta table et te lance presque le parchemin au visage. « C'est très bien. Voyez ce que vous pouvez faire si vous y mettez un peu du vôtre ? » Il n'attend évidemment pas de réponse et passe déjà à un autre élève. Tu soulèves la copie la note écrite à l'encre rouge forçant un sourire à étirer tes lèvres. Être la dernière d'une grande fratrie n'est pas toujours facile, surtout lorsqu'il s'agit d'étudier dans la même école avec des professeurs qui avaient vu des générations de Hvedrung passer. On a jamais voulu faire de toi la plus douée dans le domaine académique, mais tu as néanmoins toujours ressenti le poids de quelques attentes et malgré tes tendances à la distraction facile, tu essayes d'y répondre du mieux que tu peux. Aujourd'hui, en sortilèges et enchantement, c'est un succès. À tes yeux les cours sont certes importants, mais d'autres chose le sont plus. Le Quidditch notamment, sport pour lequel tu as quelques prédispositions. Rangeant la source de ta fierté dans ton sac, sans grand ménagement toutefois, tu hausses machinalement les épaules.  « Je ne pense pas avoir dit de ranger ses affaires ? » lance soudain le professeur et tu relèves les yeux pour réaliser qu'il s'adressait à toi. Faisant un effort considérable pour réprimer un soupir tu ressors bêtement ta plume et un morceau de parchemin de ton sac avant de hausser les sourcils à l'attention de l'enseignant. La cloche va sonner dans deux minutes, tu trouves ça ridicule de vous retenir alors que le cours est clairement terminé et qu'il a presque fini de rendre les devoirs. Mais soit tu comprends qu'il ne veuille pas qu'on lui gâche ce plaisir sadique qu'il prend à crier sur les élèves ayant misérablement échoué. « Avec le sourire c'est mieux mademoiselle Hvedrung. » fait-il apparemment amusé. Tu lui lances un parfait sourire forcé et il se retourna vers un autre élève pour lui rendre sa copie. Levant les yeux au ciel, tu fais une jolie grimace dans le dos du professeur, entrainant les rires de ceux de ses camarades qui t'ont vu. Oups.

Tu fais glisser la jupe le long de tes gambettes indifférente aux hommes présents dans la pièce te dandinant plutôt jusqu’à ton lit sur lequel une partie de ton dressing a été vidé. Tu attrapes une robe et la tient devant toi à l’intention de ton public. « Ca fait pas trop prude ? » Un hochement de tête de l’un, un sourire en coin de l’autre et la robe tombe au sol. « Je les connais pas moi, je sais pas ce qu’ils veulent. » Et tu t’en fiches surtout. Peu importe ce que la famille d’anglais au nom qui t’échappe aime, tu feras toujours ce qui te chante. « Celle-ci ? » tu montres à tes frères une robe au décolleté plongeant. Tu sais bien que cette séance d’essayage ne va pas pouvoir durer indéfiniment, tu les sens déjà qui s’ennuient après tout c’est bien toi qui les a forcé à venir. T’y peux rien, t’aimes avoir des spectateurs pour absolument tout ce que tu fais et puis ils se montrent plutôt de bon conseil. Tu t'assoies tu ton lit à moitié vêtue seulement et ta chienne vient poser son museau sur tes genoux. Sygin, comme la déesse nordique épouse du fameux Loki. machinalement ta main vient caresser ses longs poils blancs. Tu t'étais pas plainte quand on vous a annoncé le départ en Angleterre, au contraire tu étais plutôt excitée pour cette nouvelle aventure. Comme le reste de ta famille qu'ils l'admettent ou non tu n'as pour seul et unique but que de t'amuser le plus possible. Tu es plus que prête à mettre le grappin sur quelques beaux britanniques c'était à eux que tu avais pensé en décidant d'adopter ton second prénom en nom d'usage. Tu imaginais Nessa susurré dans le creux de ton oreille avec un accent anglais beaucoup plus aisément que Likke. Toujours célibataire tu es plutôt heureuse que le choix d'un futur époux soit de par ce déménagement ainsi étendu aux sang-purs de ce nouveau pays. La perle rare, qui saura te tenir en haleine plus que quelques heures s'y trouvera peut-être. Tu es plus que prête également à chambouler leur vie sociale que tu trouves un peu trop bien organisée. À peine arrivée tu as en effet pu remarquer que leurs mœurs étaient bien plus étriquées que celles que tu as toujours connu et après quelques secondes de désarroi, tu as décidé que tu t'en moquais complètement. Mieux, les choquer étant ainsi extrêmement facile, tu vois cette fermeture d'esprit comme une véritable source d'amusement. Et puis si leur femmes sont fades et prudes, au moins tu pourras sortir du lot presque sans effort aucun.