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"I'll make your life a living hell !"



Freya était tranquillement en train de déjeuner dans la cuisine quand son frère entra dans la pièce, les mains pleines de lettres. "Tiens !" dit-il en déposant la pile de lettres devant elle. "Toujours aussi célèbre sœurette" Ajouta t-il en lui ébouriffant les cheveux. "Très drôle !" Ne vous y méprenez pas, sa réponse est on ne peut plus ironique, elle n'a même pas besoin d'ouvrir les lettres pour savoir dans les grandes lignes ce qu'elles contiennent. Des menaces, des insultes, des menaces et encore des menaces. C'était monnaie courante depuis l'an dernier et elle le détestait encore plus pour ça. Lui? Le seul et l'unique Gregory Goyle. Il était en grande partie la cause des menaces qu'elle recevait quasi quotidiennement de la part des fans du jeune homme. Apparemment les fans en question ne l'apprécie pas elle, d'ailleurs elle a énormément de mal à savoir pourquoi et ensuite, toujours les mêmes fans n'ont pas eu l'air d'apprécier la pseudo relation qu'elle a faussement entretenu avec Goyle pendant presque deux mois. Deux mois de trop si elle devait vous donner son avis. Deux mois à devoir supporter Goyle, à devoir poser à côté de lui, sourire aux lèvres, à devoir inventer des histoires pathétiques pour les journaux, mais aussi deux mois à devoir faire face à la désapprobation des fans. Les menaces avaient commencé au moment où leur fausse relation était devenue publique et ça n'avait fait qu'empirer par la suite. Elle avait tenu deux mois. Deux mois avant la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Supporter Goyle était une chose, supporter ses fans en était une autre. Honnêtement, elle ne sait pas ce qui était le pire. Quoi que, les fans étaient et sont toujours tenaces. D'ailleurs ils n'ont pas hésité à l'agresser, en public, devant Goyle, devant la presse. Goyle n'avait absolument rien fait, la laissant se débrouiller toute seule avec ces cinglés et leur haine démesurée contre elle. Freya s'en était tirée avec une côte fêlée, pas grand-chose, mais déjà trop. Elle s'était empressée ensuite de dire à Goyle qu'il pouvait aller se faire f*utre. Ce qui avait sans doute dû le ravir.

En revanche, cela n'avait pas ravi son père lui  aurait voulu qu'elle continue à faire croire cette supercherie, car oui, sa fille associée à un sang pur, ça faisait toujours bien dans la société. Car oui n'allez pas croire que Freya avait eu l'idée de faire semblant de sortir avec Goyle de son propre gré. Elle le déteste et ça depuis Poudlard. Il n'y a pas d'explication à cela, juste une haine mutuelle. Ca arrive il y a forcément des gens avec qui ca ne colle pas, mais alors vraiment pas du tout. Pour Freya c'est Goyle. C'était papa Rathmore qui avait sauté l'occasion lorsqu'il avait eu vent de l'idée de la part du manager de Goyle. Freya en gentille petite fille avait accepté, de toute façon, elle n'avait pas eu le choix. Cependant, l'agression orchestrée par les fans avait été de trop. Elle n'avait pas signé pour ça et ne comptait pas continuer à s'attirer leur foudre. Arrêter était donc la seule et meilleure solution. De toute façon, cette histoire était tombée à l'eau d'elle-même lorsque Goyle avait décidé de la laisser se débrouiller toute seule, qui allait croire à une vraie relation après ça franchement? En arrêtant elle avait tout à gagner, déjà elle n'aurait plus à côtoyer et jouer au petit couple avec Goyle, ce qui qui n'était pas négligeable, mais en plus de cela, elle n'aurait plus à supporter ses fans. Du moins, c'est ce qu'elle pensait. Oui elle était débarrassée de Goyle, depuis un an, ils ne s'étaient croisés que quelques fois. Trop à son goût certes, mais peu tout de même. Par contre, pour ce qui était des fans, c'était une autre histoire, ils sont coriaces, très coriaces et même si la haine n'est pas aussi violente qu'elle a pu l'être lorsqu'ils pensaient qu'elle sortait avec leur chouchou, elle est toujours présente.

Des gens qui la bousculent dans la rue faisant croire à un accident, ça reste peu courant, mais ça arrive, de même pour les gens qui la regardent de travers. Ca à la limite, elle n'en a strictement rien à faire. Le plus embêtant, c'est les lettres de menaces constantes. Quoi qu'elle fasse, elle en reçoit. Il y a des moments où elle ne va pas en recevoir pendant une certaine période de temps et penser qu'elle en a enfin fini avec cette histoire, mais non, ça fini toujours par recommencer, à croire que les fans de Goyle n'ont rien de mieux à faire de leur vie que d'envoyer des lettres à une fille qui n'a absolument rien demandé à personne. Bizarrement, elle prend toujours le temps de lire les lettres. Assez étrange quand on y pense puisque c'est accorder du temps à ces idiots, mais elle ne peut pas s'en empêcher. Elle veut savoir ce qu'ils ont inventé de nouveau cette fois-ci et laissez-moi vous dire que des fois, c'est tellement créatif et insensé qu'elle fini par en rire. Aujourd'hui par contre, elle en est à la troisième lettre quand elle oublie toute envie de rire. La lettre en question est différentes de toutes celles qu'elle a pu recevoir avant. La nouveauté aujourd'hui, c'est que ce n'est pas elle qui est visée par la lettre de menace, mais son frère. Rien que de lire la lettre lui donne envie de vomir et s'en est trop. Ca fait bien trop longtemps qu'elle supporte ces histoires. A croire qu'elle ne se débarrassera jamais de Goyle ne serait-ce qu'indirectement.

En moins de deux elle s'est changée et a déjà quitté la maison. Qu'on s'en prenne à elle est une chose et ça ne l'affecte que peu voire pas, en revanche, qu'on s'en prenne à son frère ça elle ne peut pas le supporter et elle compte bien expliquer à Goyle qu'il a intérêt à faire quelque chose à ce sujet s'il ne veut pas qu'elle s'occupe de son cas. Il ne lui faut pas longtemps pour arriver devant chez lui et commencer à frapper violemment à la porte. "GOYLE !!!" Elle ne sait pas s'il est réveillé, ni même s'il est là, mais elle n'en a rien à faire, elle compte régler cette histoire maintenant et quand elle a une idée en tête, pas facile de la faire changer d'avis. D'ailleurs, voyant que personne ne vient lui ouvrir elle décide de taper encore plus fort contre la porte "Goyle, j'te jure que si tu viens pas ouvrir rapidement je défonce ta porte" Non franchement, il y aura t-il un jour où elle sera enfin débarrassée de Gregory Goyle et de tout ce que le côtoyer de près ou de loin implique?
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Boum. Il grogne, se retourne. Boum. Il ouvre un œil, le referme immédiatement. Trop tôt, bien trop tôt. Pas question de se lever maintenant. Goyle tente tant bien que mal de se rendormir, ignorant avec entêtement le bruit que fait sa porte – pas encore assez lucide pour réaliser qu’on est en train d’y cogner sauvagement. « GOYLE !!! » Là, par contre, il a très bien entendu son nom. Se redressant d’un bond, il s’extirpe de son lit rapidement. Pas spécialement pressé, pourtant, ni même concerné ; son but est simplement de dire à la voix de se la fermer. Bureau des réclamations en rénovation, veuillez revenir plus tard, merci au revoir. Il attrape un t-shirt, l’enfile rapidement tout en se dirigeant vers la source du problème. « Goyle, j'te jure que si tu viens pas ouvrir rapidement je défonce ta porte. » Elle n’en aura pas le temps : il saisit la poignée avant même que les mots aient eu le temps de lui parvenir, et ouvre la porte à la volée. Œil sombre, cheveux en bataille, et derrière lui, un bordel comme on en fait plus. Il n’aime pas les elfes de maison, pour la bonne et simple raison qu’il n’apprécie pas l’idée de devoir cohabiter avec quoique ce soit. À part Arès. « Rathmore. » lâche-t-il de la voix rauque de celui qui ne s’en est pas encore servi aujourd’hui. Il l’observe, de la tête aux pieds, comme s’il en était pas trop sûr, puis ferme le yeux. Pas prêt à ça dès le matin. Vraiment pas. Laissant la porte ouverte, il se détourne d’un pas lourd et se dirige vers la cuisine. Elle n’est jamais venue chez lui, d’après ses souvenirs. P’tête qu’il aurait dû l’accueillir autrement, mais il est foutrement trop tôt dans la journée pour être poli. Et elle ne semble pas être là pour une visite de courtoisie, de toute façon. Non pas qu’ils se soient un jour fréquenté par courtoisie. D’aussi loin qu’il s’en souvienne, il ne l’a jamais supportée. Petite bouche pincée à Hogwarts, poupée de glace sans émotion, et vraie chieuse quand ils avaient dû simuler leur prétendue relation. Nope, définitivement aucune raison de se montrer agréable. Levant la main pour se servir un verre d’eau, il change en dernière minute de trajectoire et s’empare d’une bièraubeurre qu’il ouvre et porte à ses lèvres en se retournant vers l’intruse. Si sa journée continue sur la lancée merdique qu’elle vient d’emprunter, il a vraiment besoin d’un remontant.

« Tu m’excuses, mais j’ai rien à te proposer. » Mensonge éhonté, qui ne le fait même pas frémir, lui qui se targue d’habitude de son honnêteté. Bah, il avait bien su mentir à la presse pendant un mois, n’est-ce pas ? Pas vraiment menti, ceci dit : il s’est contenté de se laisser prendre en photo avec l’autre à ses côtés, sans desserrer les dents. Ceux qui le connaissent avaient directement compris la supercherie, les autres étaient tombés dans le panneau. Puis sur Rathmore, n’ayant pas spécialement apprécié qu’elle leur vole leur mascotte préférée – à gerber. Il se souvient distinctivement de l’agression, du tumulte, de la presse aux aguets. Et de lui-même, droit comme un i, lançant un regard vaguement méprisant à l’assemblée. Puis des cris. Elle qui lui hurlait dessus, un peu plus tard, pas franchement ravie qu’il n’ait pas levé le petit doigt pour l’aider. Tout le monde a ensuite découvert la mascarade, et on lui a rendu sa liberté. Happy end, au détail près qu’elle se trouve à présent dans sa cuisine, l’air toujours aussi furieux. Et il a pas franchement envie de lui demander pourquoi – pas seulement pour éviter d’autres hurlements hystériques, aussi parce que ça l’intéresse pas. Goyle se remet en marche, lui jetant à peine un regard. Il se dirige cette fois-ci vers son salon, sans lui laisser le temps de placer un mot. Petit jeu stupide, l’obligeant à le suivre dans tout l’appartement ; puéril, mais vachement amusant. Il finit par s’affaler dans un de ses fauteuils, boisson en main, tentant de son mieux de l’ignorer. Il n’est pas du matin, ‘faut l’excuser. Puis, décidant en une fraction de secondes que ce n’était peut-être pas la meilleure stratégie pour la faire dégager au plus vite, il pose finalement les yeux sur elle. « Qu’est-c’que tu m’veux, Rathmore ? Comme tu peux l’voir, j’suis occupé. » Il écarte les bras, comme pour lui montrer l’ampleur des choses qu’il a à faire. Effectivement, on peut le voir comme ça : il pourrait très bien être en train de ranger son appartement, à l’heure qu’il est. Il le fera pas, qu’on s’entende, mais il pourrait. Sa présence l’empêche de vaquer à tout un tas d’occupations tout bonnement passionnantes. Un léger rictus se dessine sur ses lèvres, et il avale une autre gorgée de sa bièraubeurre. Fut un temps, il aurait grimacé au goût de l’alcool si tôt le matin – heureusement pour lui, ça fait un bail qu’il s’y est habitué. Il ne sait pas trop ce que ça veut dire sur ses habitudes matinales, mais préfère ne pas y penser. Ce qui est sûr, c'est qu'il ne tient pas à ce que sa présence à elle devienne une foutue habitude.
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Elle ne rigole absolument pas. D'ailleurs elle tambourine avec un peu plus de vigueur sur la porte se fichant bien de réveiller tout le monde autour. C'est bien connu elle se fiche pas mal de ce que peuvent ressentir les autres, alors les réveiller, ça ne lui fait ni chaud. Même si son but principal ici est de réveiller Goyle, ou de l'agacer assez pour qu'il vienne lui ouvrir la porte -avant qu'elle ne la défonce bien entendu-. Elle est furax, pas simplement énervée, furax est le mot approprié pour la situation et elle commence à s'impatienter ce qui n'arrange en rien les choses. elle s'apprêtait d'ailleurs à frapper une fois de plus à la porte, encore plus fort, mais elle n'avait pas eu le temps de le faire puisque Goyle venait d'ouvrir la porte et se tenait donc à présent devant elle. Elle le scrute de la tête aux pieds. Les cheveux dans tous les sens, les yeux à peine ouverts, il vient de se lever il n'y a aucun doute à cela et ça pour elle c'est une satisfaction. "Rathmore." voilà comment il l'accueille. Voix rauque, plus de doute quant au fait qu'il dormait il n'y a même pas cinq minutes. "C'est pas trop tôt!" lâche t-elle dans une éternelle froideur. Ce n'est certainement pas pour lui qu'elle fera des efforts. Elle en a déjà trop faits et elle ne peut même plus faire semblant de ne pas vouloir lui arracher les yeux, c'est physique et inexplicable. il faut se faire une raison. Il n'a pas l'air particulièrement ravi de la voir et ça se comprend, elle n'est pas particulièrement ravie de le voir non plus alors en soit, ils sont quittes si on peut dire ça comme ça. Oui parce que pour Freya, ils sont loin, très loin d'être quittes et elle ne compte pas partir d'ici sans une solution ou la certitude qu'il va faire quelque chose pour contenir ses harpies qui lui servent de fans. Ou du moins avec la certitude qu'il essaye de faire quelque chose, elle sait pertinemment qu'elle n'obtiendra pas des montagnes de sa part non plus, elle est réaliste, surtout quand elle débarque chez lui un matin alors qu'il n'est même pas réveillé. Elle n'en reste pas moins déterminée et quand elle a une idée en tête, elle n'est pas le genre de personne à lâcher l'affaire facilement.

Lorsqu'il laisse la porte ouverte et se retourne elle le suit. Il ne lui a pas donné la permission. Elle s'en moque. A voir son entrain elle sait qu'il a compris qu'elle n'allait pas partir tout de suite de toute façon. le contraire serait bien mal la connaitre. Quoi que ce n'est pas comme s'ils se connaissaient réellement, même maison, même années à Poudlard, ça ne fait pas tout et ce n'est pas comme s'ils avaient eu envie de se connaitre à un moment ou un autre. Elle le suit, ne sachant pas trop où il compte aller comme ça. elle n'avait jamais mis les pieds chez lui jusqu'à présent, pourtant ce n'était pas l'envie qui lui manquait, elle avait hésité plusieurs à débarquer à l'improviste pour l'étriper, mais c'était dit qu'il n'en valait pas la peine. Aujourd'hui par contre elle ne comptait pas laisser passer ça. Il finit par se diriger vers la cuisine, elle est sur ses traces, pas loin derrière, ayant tout le temps du monde de remarquer le bazar pas possible. C'est marrant, elle ne l'imaginait pas comme ça, quoi que, ça lui va bien au final. Elle aurait bien fait une remarque sur ça d'ailleurs, mais elle n'est pas du genre bavarde et ne compte pas se fatiguer pour lui, elle n'en pense pas moins cependant et se contente de lever les yeux au ciel lorsqu'il s'empare d'une bièreaubeurre. "Tu m'excuses, mais j'ai rien à te proposer." Typique. c'est ce qu'elle se dit quand elle l'entend dire ça. Il croit quoi ? Qu'elle est venue pour partager un verre avec lui ? "Ca tombe bien je veux rien de ta part" Enfin si elle veut quelque chose de sa part, mais elle n'en a rien à faire qu'il ne lui propose pas à boire.

Elle le suit de nouveau lorsqu'il sort de la cuisine, e dirigeant vers ce qui ressemble vraisemblablement à son salon. Elle le regarde se laisser tomber dans l'un des fauteuils dans la pièce. Posture toujours parfaite, droite comme un i, elle se tient devant lui lorsqu'il daigne finalement la regarder. "Qu'est-c'que tu m'veux, Rathmore ? Comme tu peux l'voir, j'suis occupé" Ce qu'elle lui veut? Bonne question. Il ne va d'ailleurs pas tarder à avoir la réponse puisqu'elle met la main dans son sac et en ressort un paquet de lettres plutôt conséquent qu'elle lui lâche grossièrement sur les genoux avant de recommencer le même procédé une deuxième fois. Elle aurait pu en amener bien plus car ce ne sont que les lettres d'hier et d'aujourd'hui, les autres ont été jetées ou brûlées depuis bien longtemps, elle ne s'amuse pas à garder ça, elle ne compte pas en faire une collection qu'elle exposerait fièrement dans toute la maison. "Ce que j'te veux ? Que tu t'occupes de tes sangsues qui te servent de fans". Elle est énervée, ça s'entend dans sa voix, ça se voit sur son visage d'habitude de marbre, sa patience ne va pas durer longtemps, elle a déjà trop duré. C'est à ce moment qu'elle décide d'aller s'assoir dans le fauteuil situé en face de Goyle. Elle croise les jambes, croise les bras. Elle ne bougera pas. "Je te préviens je partirai pas tant que t'auras pas fait quelque chose". Elle n'avait rien à faire de sa journée, elle avait donc tout son temps.
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Une pluie de lettres sur ses genoux. Elle en reçoit même plus que lui, apparemment. Un léger sourire, peut-être un tantinet moqueur, vient naître sur ses lèvres. Pensait pas que ça durait, après tout ce temps, mais il ne peut qu’admirer la persistance des fans, preux chevaliers un peu tordus – carrément tordus, ouais ; lui aussi, des lettres étranges, il en reçoit à la pelle. Peut-être un peu moins, quand même. « Ce que j'te veux ? Que tu t'occupes de tes sangsues qui te servent de fans. » Il lève les yeux vers elle, ayant perdu de son flegme. Sérieusement ? Elle a fait le chemin jusqu’à chez lui pour ça ? Par Salazar, que veut-elle qu’il fasse, exactement ? Il est pas tout puissant, Goyle (et même s’il l’était, il a bien mieux à faire que sauver la Rathmore de quelques innocentes insultes). La jeune femme va s’asseoir dans l’un de ses fauteuils, l’air déterminé, bras et jambes croisées. Ses épaules s’affaissent légèrement, elle partira pas – et elle ose traiter ses fans de sangsue ? Douce ironie. « Je te préviens je partirai pas tant que t'auras pas fait quelque chose. » Maintenant, il regrette tout à fait de l’avoir laissée entrer. Aurais dû insonoriser sa chambre et la laisser s’égosiller en vain. Ouvrir plus tard, pour voir l’hystérie au fond de ses yeux, juste pour le plaisir, p’tête bien. Derrière son calme olympien, c’est qu’elle peut être une foutue harpie. « Fais comme chez toi, surtout, t’gêne pas » grince-t-il, la fusillant du regard. Déjà en train de réfléchir à un moyen de la faire partir sans accéder à sa requête. Ce serait pas compliqué, finalement, il est pas certain qu’elle puisse se débattre bien longtemps. Goyle ricane, lève sa bièraubeurre comme pour trinquer. « Si j’décide qu’il est l’heure que tu t’casses, Rathmore, tu te casseras. » C’est la menace derrière le ton léger, folie latente, le sourire dans la violence. Elle le connait peut-être pas vraiment, mais assez pour le prendre sérieux – si c’est pas le cas, c’est qu’elle est tarée. Ce qui l’étonnerait pas tant que ça (qui vient frapper chez les gens si tôt le matin, par Merlin ?).

Goyle se saisit d’une des lettres qui repose encore sur ses genoux. Un peu de curiosité, l’air de rien, excitation malsaine au creux du ventre, sont-ils aussi agressifs qu’il l’imagine ? Ils l’ont attaquée, après tout, c’est pas comme s’ils avaient quelque chose à prouver. Des fans à sa hauteur, n’est-ce pas ? Sanguins et vicieux. Il en ouvre une tout en avalant une autre gorgée de sa bièraubeurre. Ses yeux parcourent rapidement les écrits, survolant pour s’en faire une idée générale sans s’encombrer d’une lecture trop encombrante. Et c’est un rire franc qui s’échappe de ses lèvres, alors qu’il étire ses jambes paresseusement. « On peut pas leur reprocher de manquer d’imagination, en tout cas » lance-t-il, amusé. Lui, ça lui a toujours fait un peu défaut, l’imagination. C’est malheureux, comme ça, certain d’avoir fait un bon bourreau, si ça avait été le cas. Mais sans l’imagination des mots, les actes s’en retrouvent moins percutants. Douloureux, bien sûr, toujours. N’empêche que ça manque de l’étincelle de la créativité. La foutue créativité, c’est pour ceux qui ont le temps de penser. Lui, il réagit à l’instinct. Pas le même registre, évidemment. Il s’empare d’un autre message, et le parcoure à nouveau, l’air guilleret. Ça lui fait plaisir, un peu, de la voir torturée comme ça, des mois plus tard. Ce serait mieux si elle souffrait en silence, bien sûr, mais on peut pas trop en demander d’un coup, ‘faut être raisonnable. Il finit par se lasser de ses lectures, et se passe une main dans les cheveux. « J’vois pas ce que tu veux que je fasse, exactement. » Sincère, pour le coup. Pas comme s’ils allaient l’écouter. Il a lui-même déjà glissé dans l’une ou l’autre interview que les courriers des fans, il s’en passait amplement – si les gens veulent l’encourager, qu’ils le fassent sur le terrain. Quand il est chez lui, il cesse d’être Gargoyle. Ils ont du mal à saisir la distinction, peut-être un peu limités. On a les fans qu’on mérite. « Ils en ont rien à battre de mon opinion sur l’sujet, poursuit-il tranquillement. Et si j’devais leur donner, t’façon, elle serait pas à ton avantage. » Comme s’il allait leur dire d’arrêter. Qu’ils la hantent donc, elle l’avait assez fait chier pour une vie entière.  

Il la jauge un instant, puis hausse les épaules. « T’as qu’à les ignorer, franch’ment, j’vois pas ce que ça peut t’foutre, exactement. Que des mots. » Une autre gorgée, tout en tripotant les enveloppes qui encombrent encore ses jambes. Il aurait préféré qu’elle débarque avec un œil au beurre noir. Aurait pu saluer ses fans, les féliciter, et bien rire de son air défait. Là, finalement, passée la satisfaction de lire les mots âpres, y’a pas grand-chose. « Si tu peux pas supporter quelques insultes… » Goyle finit pas sa phrase. Il saisit la pile de lettres, déposant sa boisson à terre, et se lève. Il vient lancer le courrier sur ses genoux, comme elle l’a fait quelques secondes auparavant, et se penche vers elle, mettant ses deux mains sur les accoudoirs. La surplombe, l’œil sombre. « Maintenant, j’ai décidé qu’il était temps que tu t’en ailles, Rathmore. » Il siffle, glacial à présent. « Je peux rien faire pour toi. Je veux rien faire pour toi. » Qu’elle tente donc de résister, ça serait drôle.
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Elle aurait peut-être dû être plus agréable plutôt que d'arriver comme ça, le menaçant à peine arrivée, lui faisant comprendre qu'elle ne comptait pas décoller avant d'avoir obtenu gain de cause. Elle aurait peut-être dû la jouer plus finement. Énerver Goyle n'était peut être pas la meilleure solution après tout, l'exaspération n'allait peut être pas lui donner envie de faire quoi que ce soit. Quoi que, après tout, si elle n'était pas venue en l'agressant il aurait sans doute trouvé ça louche. Elle n'a jamais été agréable ou ne serait-ce qu'aimable avec lui, alors si elle s'était pointée sourire aux lèvres en battant des cils ce matin, une bierreaubeurre à la main, ça aurait fait louche. Beaucoup trop louche pour être crédible. D'ailleurs elle n'aurait pas pu jouer un rôle comme ça bien longtemps. Elle n'est pas comédienne et passer de la pommade dans le dos de Goyle pour obtenir quelque chose? Très peu pour elle. Elle aurait tenu sans doute trois minutes avant que le naturel ne reprenne le dessus. "Fais comme chez toi, surtout, t'gêne pas " Aucun risque. Elle comptait bien ne pas se gêner, elle est bien élevée, ne vous méprenez pas, mais quand il s'agit de Goyle, il n'y a pas d'éducation qui tienne. C'était d'ailleurs pour cela qu'elle s'était permise de s'asseoir bien confortablement dans le fauteuil. Chez quelqu'un d'autre? Elle n'aurait jamais osé. "T'en fais pas pour moi Goyle" répond-elle. Sarcasme bien présent dans sa voix. Encore une fois, peut être pas la meilleure technique si elle veut obtenir quoi que ce soit de lui, mais elle se dit que si elle le pousse à bout, il finira bien par faire ce qu'elle lui demande, juste pour pouvoir se débarrasser d'elle. Paris très risqué, mais c'est tout ce qu'elle est prête à faire. "Si j'décide qu'il est l'heure que tu t'casses, Rathmore, tu te casseras." Elle laisse échapper un rire, exagéré, pure provocation ou pure folie, difficile de savoir. "Je demande à voir" dit elle, "je demande VRAIMENT à voir". Le rire était sans doute de la pure folie après réflexion, tout comme ce qu'elle venait de dire. Provocation encore et toujours. Il ne lui inspire rien de mieux de toute façon puis il y a quand même cette curiosité malsaine de voir si tout cela n'est pas que des mots. Oserait-il vraiment lui faire quelque chose?

Elle l'observe saisir une des lettres qu'elle a déposé tout sauf gentiment sur ses genoux. Il laisse échapper un rire franc, un rire qui vient du coeur. Apparemment il trouve ça drôle. Autant dire que la tâche ne va pas être facile s'il s'en amuse dès le début. Freya? Elle ne rigole pas du tout. Elle ne trouve absolument pas ça marrant, plutôt tout le contraire. "On peut pas leur reprocher de manquer d'imagination, en tout cas". Elle ne lui répond même pas, se contentant seulement de lui jeter un regard noir. Il croit quoi? Qu'elle est venue pour qu'il choisisse laquelle des lettres fait preuve du plus "d'imagination" comme il dit. Elle s'en moque bien que ce soit imaginatif ou pas. Elle le regarde lire d'autres lettres. Il a l'air content. dire que ça l'étonne serait un mensonge. Elle n'est absolument pas étonnée du tout de sa réaction. Après tout il la déteste, elle le sait. Normal que son malheur le fasse sourire. La compassion entre eux semble être un sentiment inexistant. Encore plus inexistant pour Freya. Elle a déjà du mal à compatir pour le malheur de personnes qu'elle apprécie, ou ne déteste pas. Alors, pour Goyle? Il pourrait être en train de mourir là juste sous ses yeux qu'elle ne bougerait pas d'un centimètre. Il se fiche bien de ce qu'il peut lui arriver, après tout il a le droit de penser pareil pour elle, ça semble plutôt équitable. "J'vois pas ce que tu veux que je fasse, exactement" Pas d'ironie dans la voix de Goyle, pas de sarcasme. Freya est surprise, il a l'air sincère? Elle s'attendait à tout sauf à ça et il lui faut d'ailleurs quelques secondes pour réagir. Elle était prête à une réaction d'ironie, de moquerie ou toute chose du genre, mais pas à ça. "C'est tes fans, pas les miens, trouves quelque chose" C'est sûr qu'avec ça on va loin, mais en même temps si elle avait une idée pour que cette histoire cesse, elle ne serait pas là chez lui à l'heure qu'il est et elle aurait réglé ça toute seule car oui, elle est parfaitement capable de se débrouiller seule en temps ordinaire. Là en revanche ça dépasse tout ce à quoi elle a déjà été confrontée. Si ce n'était que quelques personnes, avec un peu de temps et un peu de poison ce serait fini, mais là, elle ne peut pas empoisonner des centaines de personnes ... Trop risqué, pas assez discret. "Ils en ont rien à battre de mon opinion sur l'sujet. Et si j'devais leur donner, t'façon, elle serait pas à ton avantage." Son opinion? Elle n'en a absolument rien à faire. Ce qu'il pense elle s'en moque elle n'est pas ça pour ça, ni même pour qu'il dise à ses fans que ce n'est pas bien ou en l'occurrence, il serait plutôt du genre à dire que c'est bien, mais soit. Non elle, elle veut simplement qu'il mette un stop à ça. Est-ce que c'est vraiment trop en demander? Apparemment oui, mais elle ne compte pas lâcher l'affaire. "Je m'en fiche, c'pas ça que je te demande."

"T'as qu'à les ignorer, franch'ment, j'vois pas ce que ça peut t'foutre, exactement. Que des mots". Les ignorer? Que des mots? Il plaisante là? Comment est-elle censée ignorer des dizaines de lettres tous les jours? Elle n'a pas demandé ça. Elle n'a pas demandé la vie de célébrité, le courrier de fans très peu pour elle. Elle aime se faire discrète, elle n'a rien demandé de tout ça, elle a simplement fait ce qu'on lui a demandé, ou plutôt ordonné de faire. Elle n'a jamais eu son mot à dire là-dedans. Pourquoi doit elle en supporter les conséquences? Que des mots. Oui bien sûr. Elle est d'accord avec ça. Sauf qu'elle les prend très au sérieux ces mots. Après tout, ils n'ont pas hésité à l'agresser une fois. Pourquoi est-ce qu'ils ne recommenceraient pas? Pourquoi ils ne s'en prendraient pas à son frère cette fois? Elle estime aussi avoir ignoré ces lettres assez longtemps, trop longtemps et il y en a toujours autant, à croire qu'ils n'en auront jamais marre. "C'que ça peut me foutre? C'est que j'ai pas signé pour ça et que je compte pas supporter ça plus longtemps, point" "Si tu peux pas supporter quelques insultes…" Il ne fini pas sa phrase, mais se lève et vient lui déposer les lettres sur les genoux avec autant de douceur et d'amour qu'elle lorsqu'elle les a sorties de son sac il y a quelques minutes. "Ca va trop loin Goyle" Dit-elle l'énervement s'entendant dans sa voix alors qu'il se penche vers elle et pose ses mains sur les accoudoirs. "Maintenant, j'ai décidé qu'il était temps que tu t'en ailles, Rathmore. Je peux rien faire pour toi. Je veux rien faire pour toi" Il est en position de force, son ton est glacial, mais ce n'est pas ce qui va arrêter Freya, ça ne lui fait ni chaud ni froid, son expression est impassible, comme d'habitude. Elle ne lâche pas son regard. "Qu'est-ce que tu comptes faire Goyle? Tu crois que j'ai peur de toi?" Le ton de Freya est aussi glacial que celui de Goyle, elle le défie, peut être une erreur, peut être va t-elle le regretter, mais elle s'en moque, il n'est pas arrivé le jour où elle se fera marcher sur les pieds par Gregory Goyle.
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« C'que ça peut me foutre? C'est que j'ai pas signé pour ça et que je compte pas supporter ça plus longtemps, point » Parce qu’elle croyait vraiment qu’il avait signé pour ça ? Le Quidditch s’était imposé à lui un peu inadvertance, sans qu’il ne s’y attende. Saisir l’opportunité, jouer et utiliser la batte qui heurte le cognard comme un exutoire. Jamais cru qu’il finirait un jour sous les putain de projecteurs, ne l’a jamais voulu non plus. Il fait avec, profitant certes de certains avantages, mais devant accepter nombre de contraintes qui lui pourrissaient la vie – Rathmore se situe en haut de cette liste. Peut-être qu’elle ne bénéficiait pas des mêmes côtés plus positifs, mais ça ne change pas grand-chose à leur situation. Des lettres, il en reçoit tous les jours, et il ne les lit plus, tout simplement. Arès se charge soigneusement de les déchiqueter quand elles s’entassent, et Gwen vient les jeter, maugréant parfois qu’il manque de respect à ceux qui sont de son côté. Il ne joue pas pour ça. Il n’est Gargoyle que sur un terrain, en dehors, il est juste Goyle. Et il n’a pas signé pour qu’on vienne lui casser les couilles avec des futilités du genre. Il la fusille du regard, dirigeant tous ses griefs contre elle, profitant de sa présence pour se déverser de toutes ses colères, punching-ball à domicile. Elle a toujours la réponse à tout. Il a à peine le temps d’ouvrir la bouche, que déjà elle balance une réponse bien sentie, électrique et prête à démarrer au quart de tour. Ça l’emmerde, il n’est pas franchement doué pour suivre le rythme et quoiqu’il en soit, il ne s’en préoccupe pas vraiment. En est encore à se demander pourquoi il l’a laissée rentrer, exactement. Pas pour le plaisir de voir sa gueule, ça c’est certain. Sa voix lui évoque des ongles venant griffer un tableau, et il grimace de plus en plus en l’entendant (parce qu’il n’écoute pas vraiment) déblatérer sa hargne ridicule. Quelques lettres d’insulte, et on dirait qu’on a maudit sa famille sur trois putain de générations. Elle veut qu’il règle un problème dont il se fout complètement, et n’est pas même foutue de lui donner une once de solution. Si ça n’avait pas été elle, p’tête bien qu’il aurait admiré son culot et sa détermination à toute épreuve, sa façon d’insister alors que sa cause est morte et enterrée avant même d’avoir pu être défendue. Il pourrait définitivement être impressionné. Pour l’heure, Rathmore vient surtout rapidement à bout de sa patience, qui n’a de toute façon jamais particulièrement brillé par sa présence. Goyle finit par se lever, bien décidé à la faire déguerpir pour de bon, quand elle se plaint encore, lui signifiant que ça allait trop loin. Il roule des yeux, carrément irrité maintenant, se penchant vers elle et lui disant de se casser. Évidemment, elle n’en a rien à faire, de ses menaces à lui, pourquoi lui simplifierait-elle la vie ? « Qu'est-ce que tu comptes faire Goyle? Tu crois que j'ai peur de toi? » Sourire carnassier, face à la jeune femme qui le défie encore et toujours. Une fraction de secondes, et il a déjà disparu, remplacé par l’étincelle sombre dans le regard alors qu’il la saisit par le col pour la soulever. À quelques millimètres à peine de son visage, maintenant, ses propres traits déformés par la fureur, excédé alors qu’elle n’est là que depuis quelques minutes à peine. « T’as pas l’air, non. J’te donnerai bien ça : t’es une putain de harpie sans peur, félicitations. » La poigne qui se resserre autour du tissu alors qu'il crache les mots, et les picotements au bout des doigts, sensation bien ancrée de l’énervement jamais contrôlé. Il n’a pas pour principe de frapper les femmes ; pour elle, il ferait bien une exception. Voire deux. Juste pour qu’elle se casse. « Mais j’t’assure que tu veux pas savoir ce que je pourrais te faire. » Les intonations basses, menaçantes, alors qu’il ne la relâche toujours pas, à deux doigts de péter un câble pour de bon. Elle ne se rend peut-être pas compte qu’il est tout à fait capable de lui infliger la même chose que ce qu’elle a vécu quelques temps plus tôt. S’il était un peu plus lucide, sans doute imaginerait-il les gros titres du lendemain, conséquence suffisante pour le pousser à se calmer. Mais ce n’est pas le cas. Prêt à tout pour qu’elle parte, putain, qu’elle dégage. « T’as pas l’air de comprendre que j’en ai rien à foutre et que je ferai rien pour toi. » Il martèle, les mots venant remplacer les coups qu’il aimerait faire pleuvoir sur sa tête de précieuse petite poupée. « Tu débarques ici, tu réclames des trucs comme si ça t’était , et même si j’avais voulu t’aider, t’as aucune putain de solution, juste des plaintes. Et encore des putains de plainte. Je jure que si je t’entends encore gémir tes conneries… » Il s’interrompt, et la relâche brusquement, jetant un regard dépité aux lettres à présent éparpillées par terre. Foutu merdier. « Regarde c’que t’as fait, bordel. » Douces effluves de mauvaise foi.
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Avait-elle était trop loin ? Il y a des chances. Etait-ce une bonne idée de tenir tête à Goyle à ce point ? Probablement pas. Est-ce qu'elle le regrettait ? Absolument pas. Elle commençait à se douter qu'elle n'avait pas adopté la bonne tactique pour lui faire faire ce qu'elle voulait. Toute personne censée ce serait surement excusée, aurait repris ses affaires et serait repartie sans demander son reste, avec peut-être l'espoir de retenter le coup une nouvelle fois à un autre moment. Freya en revanche, n'était pas une personne censée, elle est bornée et n'accepte pas qu'on lui dise non. Alors au lieu de se lever et de partir sans dire un mot, elle reste là bien décidée à tenir tête à Goyle aussi longtemps qu'il le faudra, prenant un plaisir malsain à le voir s'énerver de plus en plus. Si la situation était inversée et que c'était Goyle qui avait déboulé chez elle dès le matin, lui demandant de faire quelques choses pour des lettres de menace dont elle n'avait que faire, elle aurait réagi comme lui. Pourtant, pour l'instant, elle ne se mettait pas à sa place, elle n'avait pas envie, elle n'était pas là pour compatir avec lui et s'excuser de l'avoir dérangé. Elle ne l'apprécie pas et se moque bien qu'il soit content ou non de sa présence. Si elle avait su qu'il serait si peu conciliant avec elle, elle aurait opté pour une autre méthode, quelques gouttes d'une potion quelconque qu'elle aurait pu glisser dans sa bièreaubeurre et il aurait fait ce qu'elle voulait.  En soit c'était une idée un peu idiote, elle n'était pas conciliante avec lui et ne le serait probablement jamais, alors pourquoi le serait il ? Autant dire que la colère et le ras-le-bol avait légèrement pris le dessus quant à la décision de Freya de débarquer chez lui ce matin et elle n'avait pas réfléchi une seule seconde qu'il y avait 100% de chances que l'accueil soit glacial. Enfin, ça ne l'aurait pas arrêtée de toute façon, même si elle avait réfléchi alors à quoi bon.

S'il ne veut pas l'aider, alors elle va le pousser à bout. Non ce n'est pas vraiment son idée, mais vue la tournure que les choses sont en train de prendre ça à l'air d'être ce qui va se passer. Elle sait maintenant qu'elle n'obtiendra rien de lui, seulement elle ne peut pas s'empêcher de lui tenir tête, de le provoquer. Sa façon à elle de lui montrer qu'elle n'est pas satisfaite de sa réponse, de son inaction. Elle n'a pas peur de lui, elle ne se prive pas de lui dire. Elle est impulsive, c'est un de ses défauts, elle n'est pas bien familière du dicton qui dit qu'il faut tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler. Elle ne la tourne pas une seule fois et dit tout ce qui lui passe par la tête, sans se soucier de savoir si ça va vexer la personne en face, ou si, comme maintenant ça va lui retomber dessus. Elle ne loupe pas le changement d'expression sur le visage de Goyle. Une expression qu'elle n'avait jamais vue auparavant, ou du moins elle n'en a aucun souvenir. Elle remarque son sourire qui n'a rien de chaleureux, cela ne dure que l'espace d'un instant, mais ça lui envoie un frisson dans le dos. Elle ne laisse rien paraître cependant, toujours de marbre. Le contrôle de ses émotions, c'est un de ses points forts et ce n'est pas demain la veille que Goyle saura que son regard noir et son sourire carnassier lui ont fait froid dans le dos. Elle ne s'attend pas à ce qu'il se dirige vers elle, la saisisse par le col et la soulève, le visage déformé par la colère à quelques millimètres du sien. " T'as pas l'air, non. J'te donnerai bien ça : t'es une putain de harpie sans peur, félicitations." Elle sent ses mains serrer son col plus fermement en même temps qu'il lui crache ces mots à la figure. "C'est pas ce que je te demande, mais merci" dit elle ironiquement, venant agripper les poignets de Goyle essayant de se dégager comme elle le pouvait, en vain. Il avait de la poigne et elle n'était pas connue pour être une force de la nature et n'a jamais aimé se battre à proprement parler, surement pour cette raison qu'elle a développé une passion pour les potions et les poisons. Ca lui permet de régler ses comptes sans avoir besoin d'user de la force ou de se salir les mains. "Mais j't'assure que tu veux pas savoir ce que je pourrais te faire." Il ne la relâche toujours pas et elle commence à s'agacer, pour qui il se prend? Voyant qu'elle n'arrivera pas à le faire lâcher en lui attrapant les poignets, elle vient lui attraper les mains et lui rentre ses ongles dans la peau. "Des mots et encore des mots" Dit-elle en levant les yeux au ciel. "Ce que je sais c'est que tu vas me lâcher GOYLE!" siffle t'elle.  Agrippant ses mains un peu plus fort puisque visiblement il n'a pas l'air décidé à la lâcher. Rien que le fait d'être si près de lui la rendrait malade. Il est entré dans son espace personnel, il est près, trop près et c'est plus que désagréable. Elle n'est pas fan des contacts humains alors quand ça vient de Gregory Goyle, c'est encore pire. "T'as pas l'air de comprendre que j'en ai rien à foutre et que je ferai rien pour toi. Tu débarques ici, tu réclames des trucs comme si ça t'était dû, et même si j'avais voulu t'aider, t'as aucune putain de solution, juste des plaintes. Et encore des putains de plainte. Je jure que si je t'entends encore gémir tes conneries…" Il n'a toujours pas lâché sa prise sur elle et elle n'a toujours pas retiré les ongles de ses mains. N'importe qui dans la position de Freya aurait sans doute baissé les yeux, essayant de se faire tout petit dans l'espoir de pouvoir repartir le plus vite possible, mais non, les mots encore une fois allèrent plus vite que la pensée "Oh, mais je comprend très bien, ce que toi tu comprends pas en revanche c'est que moi aussi j'en ai rien à foutre. Je te signale que cette histoire à la base c'était dans TON intérêt, pas dans le mien et qu'est-ce que j'ai gagné dans tout ça? Rien". Elle avait le regard noir, ce qui contrastait énormément avec sa peau blanche telle une poupée de porcelaine. Elle enfonça encore plus ses ongles, tels des griffes dans les mains du jeune homme, son patronus est une panthère, ce n'est pas pour rien. "Donc je pense que tu vas commencer par me lâcher, ensuite tu vas utiliser ton petit cerveau pour trouver une solution et là ENFIN, je partirai". Avait-elle compris que c'était Goyle qui était en position de force en ce moment et non elle ? Pas sûr. Elle n'était pas vraiment dans la meilleure position pour poser ses conditions et pourtant ... "Regarde c'que t'as fait, bordel" Dit il après l'avoir relâchée brusquement. Freya regarde le sol, couvert des lettres tombées par terre puis reporte son regard sur Goyle, un sourire narquois se dessinant sur ses lèvres. "Ohhh pauvre Goyle" Dit elle, en faisant des tonnes. "Tu vas devoir ranger ton taudis on dirait".
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