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C. « Prodige »  de Vendôme
feat Lucky Blue Smith • crédit swan
❝The keynote of all true elegance.Wizards ; Inventé

☇ pseudo complet ; Calexte, le prénom qu’ont choisi ces parents si fier de leur progéniture. Il fallait arborer une marque de distinction, quelque chose qui tintait royalement, pour assumer ce sang bleu qui coule dans les veines des cousins du roi. Sa génitrice désirait un patronyme d’Amérique ; elle n’eut pas voix au chapitre. Les « de Vendôme », famille courtoise, un nom qui se veut signifier beaucoup en France. Ils furent touchés par la perte de leur ainé, ne reste que leur cadet ici représenté. Leurs racines poussent jusqu’aux grandes maisons de Poitiers. Vivien, patriarche, est cousin germain d’Henri X et Primarque du Conseil. L’ambition et la stature sont les deux valeurs de ce lignage prestigieux. Prodige est ton deuxième prénom, peu le connaisse en France mais il est devenu un camouflage. C’est cette appellation honteuse résultat d’une tromperie, d’un vaste canular à ta naissance, d’une perverse prédiction. Calexte est bien loin de sa terre natale et dans l’Angleterre du Magister, il est Prodige High-Wind, un simple sorcier avec un accent particulier qui fréquente les garde-robes les plus luxueuses du monde de l’Elite britannique. Il attend avec impatience la réouverture des liaisons avec la France pour rentrer chez lui. Son but sera de continuer à voyager - pour fuir ses obligations d’héritier par défaut.
☇ surnom ; Sa maisonnée le baptise Calix. C’est la coupe de vin, le calice sacré, le Saint Graal, reflet de l’affection de ses géniteurs malgré tous ses faux pas. L’origine de son prénom se comprend dans cet amour pour partie à sens unique. Seule sa mère lui arrache des mots tendres, éclat du complexe d’Œdipe qui n’est pas encore achevé. Cela fait longtemps qu’on ne l’a plus affublé de ce surnom. Il exprimait les douceurs de la maternité et les colères du patriarcat.  Anonyme en ces lieux, Prody’ est le sobriquet donné par toutes ces filles de riche naissance, qui se sont rapprochées pour bénéficier des services qu’il offre en tant que styliste. Qui plus est il est facile à prononcer pour les bouches anglaises. Celui-ci lui plait, il sonne plutôt bien et franchement ça claque davantage que le surnom familial.
☇ naissance ; Le 2eme jour de juillet. Le domaine dynastique était baigné de soleil ce jour là. Des Vélanes venues d’Amérique du Nord, famille révolue d’Amanda de Vendôme, jacassaient dans un large coin de pièce arboré de fauteuils et garnis de petits fours. Elles remplaçaient la voyante traditionnelle des naissances sorcières, ce qui crispait le père mais le rassurait paradoxalement. Leurs dons étaient plus reconnus que ceux des possibles charlatans sorciers se prétendant dotés du Troisiéme Œil. L’opportunité était à prendre. C’était sans compter leur détestation de voir une sœur captive. Alors, elles ne mentirent qu’à moitié en annonçant que l’enfant serait prodige, Prodige, son deuxième nom. Le père crut y voir un autre fils béni par les Muses, les Créatures y virent le facteur perturbateur qui libérerait peut-être leur frangine prisonnière. Année 1979. All hybrid comes with a price…
☇ ascendance; Il est arrivé Hybride sur sa terre natale, preuve faite par ses cheveux presque blancs et son regard intensément bleu, seules singularités héritées de sa mère. En tant que mâle, il n’a bénéficié d’aucun autre talent en sortant du ventre maternel, sauf peut-être d’être aussi tumultueux qu’une véritable Vélane. Calexte est susceptible et jaloux, deux traits fondamentaux de sa personnalité.  
☇ métier ; Si sa formation de diplomate est loin d’être achevée, à son plus grand bonheur, il profite de sa situation pour faire ce qui lui plait le plus. La Couture, haute ou prêt à porter, « Prodige High Wind» est le styliste de chez Tissard et Brodette, répondant aux commandes des plus influents et des plus riches. Son expertise commence à être reconnue après deux ans de loyaux services au sein de ce commerce. Son accent d’obédience américaine rend son attrait exotique, et sa jeunesse lui accorde le statut de petit génie du style.
☇ camp ; Neutre, il l’est de fait. Il s’est intégré à la société anglaise en y mettant beaucoup de mauvaise volonté. Néanmoins, il fait ce qu’il aime. Il ne soutient pas le gouvernement du Magister mais il ne soutient pas non plus les étrangers. Calexte s’en fout pas mal de la politique, cela ne l’intéresse pas. Le jeune homme est juste conscient qu’être un membre secondaire de la famille royale ne lui apportera que des ennuis si les autorités britanniques l’apprenaient. De toute façon, personne n’est encore venu pour l’extraire d’ici. Alors, il vit sa vie en attendant la réouverture des frontières. Il ne bougera pas sans la garantie du risque zéro.
☇ réputation ; On le dit américain exilé et resté coincé dans la boutique du Chemin de Traverse où il travaille. Etrangement, on ne pose pas beaucoup de questions à son sujet. L’Elite se le paie, louant ses services en dehors des heures de travail pour des cocktails, des mariages ou juste pour une nouvelle garde robe. C’est à croire que s’intéresser à lui est dénué de tout intérêt. Il est désagréable, capricieux et libéré.  « Comme tous les grands artistes »  vous diront les vieilles bourgeoises assorties de leurs nouvelles acquisitions. Depuis deux ans, « Prodige High-Wind » est devenu LE créateur en vogue de la bonne société. Sa jeunesse et ses beaux yeux en font oublier les points d’interrogation sur son vécu. De toute façon, qui s’éreinterait à les lever ? Même s’il est compté parmi les gens respectables, il restera un Prolétaire avant tout … jusqu’à ce qu’il reparte lorsque le vent tournera. Au fond, on aime le détester.
☇ état civil ; Prody’ fuit l’engagement et les responsabilités surtout dans le niveau relationnel. Il collectionne les conquêtes, sans distinction, avec une lasse indifférence. Si quelqu’un prenait la peine de lui demander ce qu’il préfère, il parlerait sans doute de la gent masculine car c’est en pourcentage le genre le plus pratiquer. Il est plus que célibataire. Il se dit omnisexuel.
Les filles préfèrent compter le jeune homme parmi leurs amis, cela évite de le voir disparaître au petit matin en ne donnant plus aucune nouvelle. Le petit prince se plait à libertiner, en priant pour qu’on lui épargne de tomber un jour amoureux. Cela ne ferait que compliquer les choses. Il n’est pas sûr de pouvoir jouer au mec fidèle et casé.

☇ rang social ; De l'autre côté de la Manche, il est de sang royal, membre en vue de la Cour de France. Ici, dans l'Angleterre du Magister, Calexte de Vendôme est un Prolétaire particulièrement bien loti du fait de son activité. De plus en plus célèbre, il veille cependant à rester dans l'ombre de ses créations pour ne pas attirer outre mesure l'attention.
☇ baguette ; C'est un bâton de pommier, de 24 centimètres 53. Son cœur est un unique cheveu de Vélane, matériel prélevé sur sa propre mère. Il n'y a qu'à voir son propriétaire pour comprendre tout de suite que cette baguette, plutôt souple, a un très mauvais caractère. En revanche, vous ne la verrez jamais jeter un sombre maléfice. Click and see.
☇ épouvantard ; La créature se déchire jusqu'à montrer son propre visage, abimé par la vieillesse, blessé par des cicatrices, et complétement ravagé. Il a peur de perdre sa jeunesse et sa beauté, signification ultime de sa condition de fils à maman et de petit génie de la couture. Il ne veut pas finir vieux et moche comme l'est son paternel.
☇ risèd ; Prodige s'y observe recouvert de cette robe de sorcier d'un bleu de nuage, sa fidèle baguette à la main, et la broche représentant la guêpe élancée des Couturiers du Roy.
☇ patronus ; Comme pour beaucoup de membre de la famille royale, suivant une tradition du sang bleu, la patronus de Calexte prend la forme d’une abeille discrète mais très lumineuse. En homme passionné malgré tout, le souvenir le plus heureux de sa vie est sa mère portant sa première création, travail encore sommaire mais qui rendait Amanda de Vendôme très fière. Au moins, voilà un sortilège qu’il réussit et qui se révèle utile dans ce quotidien nauséabonde.
☇ animaux ; Un jour, Gribouille, le gnome de jardin transformé en Siamois, s’est enfui du domaine de Vendôme. C’est ce qu’on croyait. Prodige pleura toutes les larmes de son corps en apprenant la triste nouvelle. En fait, retrouvant le chemin de son ancien terrier, ce félin plus idiot encore que quand il était gnome avait rejoint sa colonie souterraine et avait pris la tête de ces infâmes créatures. Pour endiguer le malheur et chasser les gnomes de plus en plus organisés, on acheta à l’enfant un Fléreur particulièrement longiligne, baptisé Camael. Au pelage d’un beige fauve, semblable à un lynx de petite taille, ses grands yeux verts ont tendance à scruter sans un bruit les nouveaux visages. Il s’installe souvent sur la chaise derrière le comptoir du magasin de vêtement..


☇ Avis sur la situation actuelle ; La propagande s’entassait sur sa table de salon une fois arrivée par hibou postal. La presse du système à laquelle il était abonné en faisait de même. Tout ça ne parlait pas de lui, et heureusement. Même si le volet politique l’ennuyait profondément, son instinct se rassurait de voir qu’aucun rapprochement n’avait été fait entre le Prodige styliste et le Calexte courtois. Durant la mission diplomatique, il avait été mis dans l’ombre pour son incompétence et sa flemme légendaire. Le mettre à jour restait un parcours du combattant. Le règne du Magister lui était hostile mais rien ne le touchait aux tripes. Des morts, des tortures et des emprisonnements, voilà le quotidien auquel on s’habituait si vite. Cette Terreur était enfouie dans chaque mouvement, dans chaque pensée des britanniques. Le métier de styliste permettait au jeune homme de ne pas céder à la panique et de se mettre des œillères le temps que tout cela se tasse. Les insurgés ne facilitaient pas une période prochaine de calme. Les tensions internes de ce pays empêchaient son retour en France. Il se jurait qu’à la première occasion au risque zéro il prendrait ses jambes à son cou pour s’en aller à Paris ou encore mieux aux Etats-Unis. Des petites vacances et des grasses matinées lui rappelleraient le bon vieux temps béni de la procrastination et de l’existence à la Cour de France ou dans les quartiers nocturnes de New York City. Le fanatisme et la richesse outrancière des Elites ne le choquaient que dans la mesure où certains d’entre eux avaient l’audace de ne pas être ses clients. Tant qu’on lui permettait de vivre sa passion, la frustration était moins rude. Il n’aurait pas supporté d’être asservi comme l’étaient les Rebuts. L'étape suivante aurait été la guillotine, enfin, version anglaise, l'éclair vert et on en parle plus. En revanche, les dégâts matériels le dépriment véritablement. Ce n’est pas bon pour les affaires. Taxes, reconstruction, Mangemorts qui rôdent, tout ça n’a pas encore touché son activité. Tant que les bourgeois ont besoin de vêtements. Il est curieux de voir leurs têtes le jour où, de France, il révélera que les petits anglaises et les sombres anglais ont été vêtus par un hybride de sang bleu. Ce sera à son tour de rigoler un peu.

☇ Infos complémentaires ;
Personne ne sait qu'il est français et noble. On le pense américain. Il a un fort accent américain lorsqu’il parle anglais. Ne lui parlez pas de magie noire, il ne mange pas de ce pain là. Ca le dégoute, purement et simplement.    Sa sexualité est totalement débridée, mangeant à tous les râteliers. Il a cependant une préférence pour la gent masculine, considérant les femmes britanniques comme trop peu raffinées.  Il est très doué en sortilèges ménagers, à tel point qu’il a cultivé un art du duel très particulier et peu efficace face aux sorciers vraiment doués. Personne n’est à l’abri d’aiguilles de tricot ou de brosses à récurer lorsqu’il se trouve dans les parages.  La danse est un des seuls modes d’expressions où il se livre en tout honnêteté ce qui fit de lui un cavalier prisé aux bals organisés à la Cour de France, avec l’assurance de le voir disparaître avec deux bonnes bouteilles à la moitié de la soirée  La mode moldue est son crédo, surtout celle importée par les Américains. Il disparaît du monde sorcier deux fois par an pour assister aux semaines de la mode de New-York et de Paris. Il est captivé par les Sans-magie et leur technologie. Depuis qu’il est bloqué en Angleterre, il a dit adieu à ses escapades et peine à trouver une prise pour son lecteur mp3. Calexte rêve de devenir Couturier du Roy, le styliste le plus en vue de la sorcellerie française, alors que son père aspire à faire de lui un diplomate respectable. Il a son permis de conduire moldu et a une voiture garée dans un parking de Soho. Capricieux, il s’est prostitué plusieurs fois - toujours auprès d’une compagnie estimable - pour obtenir de l’argent et acheter ce qu’on lui refusait. Spécialiste des fugues durant sa jeunesse, il a un don particulier pour décamper ou pour s’évader des situations délicates.  Il est le genre de personne à être friand de mal bouffe ou de repas copieux sans prendre un gramme, ce qui a toujours agacé ses proches - et les filles en particulier.  Il lève les yeux au ciel à la moindre occasion, accompagnant cette mimique d’un soupir d’exaspération prolongée. Sinon, les mauvais jours, un simple « BOLLOCKS » très articulé suffira à vous faire comprendre son désagrément, parfois agrémenté d’un doigt d’honneur. Son complexe d’Œdipe ne s’est jamais réglé et sa mère demeure son unique Déesse. Elle lui manque beaucoup. Il a une cicatrice sur la fesse depuis qu’il s’est fait mordre par un gnome de jardin à l’âge de six ans. C’est à cette occasion qu’il a découvert ses pouvoirs qui transformèrent la créature en un chat siamois plutôt attachant, nommé Gribouille.    C’est un vrai connard en général puisqu’il se prend pour un prince. Il est spécialiste des bagarres de sortie de bar, qu’il perd tout le temps mais avec noblesse . C’est en fait ce qu’il aime se répéter. Sa position fœtale de défense en a fait rire plus d’un.  Spécialiste des grasses matinées, un rien le fatigue, et surtout l’humour anglais. Ce qu’ils sont lourds ces roastbeefs ! Son humeur du matin est celle d’un gamin de 16 ans en pleine puberté avec dérèglement hormonal et crise d’adolescence. C’est insoutenable. Il possède un vieux projecteur dans son studio miteux avec lequel il se projette des films des réalisateurs moldus François Truffaut et Alfred Hitchcock. Psychose lui donne des cauchemars tandis que Jules et Jim le fait pleurer.  Calexte prend une bonne heure pour se préparer le matin. Il ne supporte pas qu’on le décoiffe ou qu’on lui touche le visage. En fait, il ne tolère par les contacts avec autrui hors pratiques sexuelles. C’est un romantique refoulé, mais alors très refoulé. Il suffirait d’un vaste rien pour lui faire faire un effort. Beaucoup estime que c’est peine perdue.  En véritable globe-trotter, il compense son manque de savoir-faire avec sa baguette par une grande connaissance des langues étrangères y compris le Gobelbabil et la langue Aquatique. Ca ne sert à rien en tant de guerre, mais ça lui permet de frimer à Gringotts.  Lorsqu’une de ses clientes essaye un vêtement qui ne va pas à sa morphologie, Calexte utilise la même objection – « Deary, it really smacks like heresy » (Chérie, ça pue vraiment l’hérésie.) - accompagnée d’un rictus cinglant. C’est un consommateur d’Orviétan.

❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL

Appelez-moi Ipomea.. J'ai 21 ans, je viens de Carcassonne, pour le moment et j'ai connu le forum via mon autre compte, Bellatrix Lestrange. Un dernier mot ?Je vous aime les poussins :vdm:



Dernière édition par C. Prodige de Vendôme le Sam 14 Nov 2015 - 16:17, édité 10 fois
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Souvenirs de France.
LOL, la sal*pe !


❝ L’Oubli détient le sens du secret. ❞Maurice Blanchot

Les lambeaux de lettres churent une à une sur une veste militaire en feu, dans la vieille cheminée en dessous des combles. Dans l’intimité de sa garçonnière, il avait rejeté dans les flammes un uniforme bien trop décoré, vestige du service civique d’un autre. Un vieux lecteur de trente-trois tours crépitait sur un guéridon bancal. Simon and Garfunkel répandait une triste musique - hérétique pour ce monde - dans un îlot indigent du Londres magique. Sous les poutres d’un ancien grenier, l’appartement ressemblait à un squat aménagé, aux faux airs d’entrepôt urbain. Des étoffes accompagnaient un mur de brique pour créer des espaces ouverts, plus ou moins entretenus. C’était plus que modeste. Néanmoins, de la fenêtre, on observait la rue commerçante des sorciers britanniques, calme en cette nuit semblable à ses sœurs, surplombée par la structure fantomatique de Gringotts, temple des gobelins. Prodige, car tel était son identité désormais, respirait la fumée du vêtement dévoré par les braises avec dégoût. Un parfum oxydé s’échappait difficilement du tissu et cela lui demandait de plus en plus d’efforts pour se concentrer. Les épaulettes assorties rappelaient les décorations de la Garde royale. Cela ne voulait rien dire en Angleterre. D’ailleurs, ça n’avait plus de signification pour lui. C’était une relique d’une autre vie. Il leva le menton, apercevant au travers d’yeux douloureux deux lettres à moitié déchirées. La fumée avait du mal à s’évader du grand grenier. Les larmes mélangeaient sa rage et son ressentiment. Son assassin de frère disparaissait de sa mémoire, souvenirs arrachés de force. Les odeurs, et le manteau, demeuraient les seules choses palpables et elles animaient son corps fragile de sanglots rageurs. Il ravala sa bile avant de tousser. Ses poings se resserraient sur ses cheveux en bataille. Cinq ans s’étaient écoulés depuis la disparition de Philippe. Il n’avait jamais oublié, désormais il fallait oublier. Ces secrets cessaient, dorénavant, il ne ferait que ce qu’il désire. Il deviendrait Couturier du Roy. Il ne voulait pas finir comme son ainé, obligé d’être quelqu’un jusqu’à en sacrifier son propre sang.

« C’était en août. Mon petit frère était venu avec nous, dans le plus grand secret évidemment. Cela aurait fait mauvais genre pour un fils de sang bleu, un héritier dynastique. On est cousins du Roy chez les Vendôme, un nom qui me dégoute de plus en plus. J’ignore encore aujourd’hui jusqu’à la présence de ma mère, elle n’a pas choisi cette vie, je ne l’ai pas choisie, on en reste là. C’est une abomination. En ce qui concerne mon géniteur, il a osé s’unir à une Créature. Ou en serait-on si tout le monde faisait le même genre d’alliance ? Notre société est trop ouverte, notre Roi sorcier est faible. Calexte n’est pas resté à notre réunion, mais il ne dira rien, il ne saura rien, et pour cause. Il m’admire bien trop et j’ai pu le soumettre au sortilège d’Amnésie. [Une partie est dégradée et illisible]. Il est comme moi, c’est un hybride. Néanmoins je ne comprends pas son attachement à la Vélane. Une fois que nous aurons organisé cette rébellion, que dis-je, cette révolte traditionnelle, nous serons assez fort pour exiler les nouvelles pratiques infâmes. Mon cadet n’est pas un amoureux de la France mais la France l’admire. Il est devenu une icône malgré lui, populaire par son franc parler et sa position trop secondaire pour lui demander une quelconque retenue. Cela me déchire le cœur et l’âme mais il s’agira de notre première cible. Je m’occuperai de créer des preuves inculpant les Sans-Magie. Tout ça se déroulera samedi en huit. Vivien deviendra fou de perdre le benjamin. Il l’adore tellement alors que j’ai été rageusement contraint de servir dans la Garde notre damné royauté. Calexte peut faire ce qu’il veut. Il doit être condamné aussi pour cela. Je hais mon père et le fruit de ses entrailles autant que j’abhorre nos procédés d’ouverture. Que Longues vivent les Traditions, que meure Henri ! » Copie de lettre interceptée par les Bouches-Cousues, envoyée par Philippe de Vendôme.

« Je viens d’apprendre la pire des nouvelles. Je t’envoie une copie de cette lettre. Calexte ne doit jamais savoir que j’ai demandé la mort de son frère. Ma chère, le malheur nous touche aujourd’hui mais vous devez le convaincre plus que jamais que Couturier du Roy n’est pas un métier qui lui sied. Emmenez le en Amérique cet été, parlez lui ! Une mission diplomatique est prévue pour bientôt en Angleterre ; il faut qu’il y participe. Nous devons découvrir ce que Philippe cachait d’autre, et les raisons pour lesquelles il s’est retourné contre nous. Cela ne pouvait pas être en raison des choix que nous avons fait pour son avenir. Son talent était grand et j’ai peur que nous ne soyons devant d’autres secrets. Surtout, ne révéler rien à Calexte ! Tenez vous en à la version officielle de l’accident militaire. Mon cousin réclame ma présence au Conseil. Nous ne reverrons à votre retour de Louisiane, j’espère que vous y trouverez du rep… [lettre déchirée à cet endroit] » Lettre de Vivien de Vendôme à son épouse.


❝ “Si tu veux être aimé, meurs ou voyage !”❞Proverbe persan.

La mort toucha le diplomate français, le soulevant de ses mains décharnées pour l’emmener vers les profondeurs des ombres. Calexte de Vendôme était le témoin privilégié mais éloigné de cette tragédie qui allait empêcher son retour vers sa terre natale, sa douce France. Sa seule porte de sortie avait été de transplaner à Londres. En rejoignant les Portoloins mis à la disposition des Représentants étrangers, il avait trainé les pieds, se plaignant de l’humidité qui créait des frisottis dans sa chevelure blanche. C’était franchement lamentable ce pays britannique, avec sa gastronomie à la menthe et à la viande bouillie, ses gens étranges avec leurs drôles de tatouages - vraiment moches au passage - et cette ambiance de cimetière qui le déprimait. Sans le vouloir, ce décor de marasme lui avait sauvé la vie. Il aurait fini torturé comme les autres, comme ceux qu’il accompagnait pour apprendre la diplomatie. Qui pouvait vraiment croire qu’il mènerait des négociations ? C’était plutôt le genre à provoquer une guerre. Il aurait très mal fini en révélant son sang bleu, ce qu’il ne fit pas de tout son séjour officiel, dans un rare éclat de génie. Calexte de Vendôme était fier d’être un jeune homme oisif qui ne levait pas les pieds en marchant. S’il avait montré de l’engouement à être trimballé chez les anglais, on aurait envoyé sa tête dans un carton par hibou postal. C’est donc accoudé à un bar qu’on pouvait le retrouver après avoir échappé à la faucheuse et ses sbires, avec ce regard blasé figé sur sa tête-à-claques. Il ne se rendait pas tout à fait compte de l’ampleur de ce qui venait de se passer, ce dont il avait été le spectateur planqué dans ces fougères. Il ne pensait qu’à boire un coup, enfin doté d’un peu de temps libre.
L’endroit était miteux, les gens le scrutaient avec des regards inquiets. Décidément, ils n’étaient pas farouches les anglais. Le nom de l’établissement était complétement naze. Le Chaudron Baveur. SUPER. Une taverne de vieux timbrés qui n’ont jamais vu un sweat à capuche de leur vie, ni un slim moulant turquoise d’ailleurs. Le haut avait appartenu à une ex conquête, un jeune américain rencontré pendant ses dernières vacances à Washington. Là-bas, c’était bien plus drôle qu’en Angleterre, ce pays de taulards et d’alcooliques, ou que sur l’hexagone où on l’obligeait à devenir quelqu’un. Ce n’était pas son trip de jouer à l’ainé. Son frère devait succéder au père, et lui resterait toute sa vie l’enfant terrible. Sauf qu’il avait décidé de crever durant son service de Garde, ce débile. Résultat des courses : un gamin à peine adulte en train de boire à la santé de sa nouvelle vie dans ce patelin de besogneux. Il eut un rire nerveux en pensant à la période des soldes. Il allait devoir adopter le style de la région, c’était sans doute le plus douloureux, ce qui lui demanderait le plus de sacrifices. On kiffait grave l’austère et le haillon dans le coin. Adieu le streetswear. GOSH !

« Parmi eux (les élèves de Beauxbatons - ndlr), on trouvait Calexte de Vendôme, cet hybride descendant du cousin royal, Primarque du Conseil. Sa nature hybride ne prodiguait aucun don aux mâles de la portée. Toutefois, il suffisait d’un seul regard pour deviner où il avait fait ses jeunes classes. Une grande tendance de notre époque consiste à placer nos éphèbes dans des institutions privées de la Loire, avant qu’ils n’entrent en notre école. Inculqué de savoir-vivre, certaines ont la réputation de former de drôles de vipères, de véritables artisans de la bigoterie. Le Conservatoire de Chenonceau trône sur les cimes du bon goût et de la courtisanerie. A onze ans, la France du Haut crée de véritables monstres courtois, délicieux et respectables. Le benjamin du Primarque Vivien, bien qu’encore rejeté par le Conseil à cause de son comportement, s’illustrait par ses manières de prince et son sourire tendancieux. Il s’entoura très vite de grimaciers, filles et garçons, aussi galants que mielleux. L’âge faisant son ouvrage, il grandit fort aimablement. Jouvenceaux et jouvencelles, toutes classes confondues, animés par l’instabilité hormonale, l’observait avec le regard intéressé des chaleurs printanières. Réputé peu regardant, je dû le convoquer plusieurs pour avoir essayer de détourner ses professeurs par le désir. Son charme était certain mais ses notes catastrophiques. Seule une matière lui plaisait, une option facultative alliant le raffinement et les sorts ménagers. Il m’avoua la dernière année avoir trouver sa voie. Il voulait être Couturier du Roy. La mort de son frère bafouait son rêve. Il avait une place d’ainée par défaut, d’héritier de rechange et je sus en l’observant se languir dans nos jardins qu’il resterait cet insoumis à moitié américain, perdu dans le libertinage, et dépourvu de grande destinée. On raconte qu’il fit son service militaire sans grande envie ni ambition. Aujourd’hui, après s’être exilé un an dans l’Upper East Side, il est revenu au sein de la Cour en tenue de rue, pratiquant l’escrime et écoutant de la musique moldue. Certains gloussent, d’autres l’envient, néanmoins il n’a guère changé. La presse nous en tire des portraits rebelles, glanant des interviews chocs, reflet d’une génération avide de modèles alternatifs. Je me souviens d’une photo montrant sa chasse d’Automne, des questions mettant en valeur sa passion pour les arts moldus ainsi qu’un portrait de symbole dissipé. Récemment, on le disait apprenti diplomate, mais j’annonce sa disparition prochaine et inévitable. Tel le cidre bouché, il ne résistera pas à la moindre escouade. Cet électron libre est sans doute le plus incroyable échec de notre Éducation. L’hybride est conforme à son essence : une abomination esthétique, un objet de curiosité ravageur. Fascinant mais trop affranchi à mon goût.» Mémoires de Madame Maxime, tome IV, Du Contemporain de l’Éducation.



Dernière édition par C. Prodige de Vendôme le Jeu 12 Nov 2015 - 14:21, édité 5 fois
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Merlin, Un Prodige !
made in bitch land


❝La jeunesse est un art.❞Oscar Wilde

Il n’y avait qu’à pousser la ravissante devanture de chez Tissard et Brodette pour le voir, élancé la baguette entre les dents, en train de planter des aiguilles avec une grande précision au travers d’un tissu ravissant et bleu. On reconnaissait une musculature de danseur classique, sublimée dans un pantalon moulant. Quelque chose d’étrange occupait cette silhouette aux épaules soutenues et à l’aspect guindé, presque raffiné et tout à fait noble. Le jeune homme se concentrait sur son oeuvre sans prendre en compte les clients, rares et riches, qui pénétraient dans un temple de l’élégance sorcière. La douceur et la lumière de son visage suffisaient à faire vendre. Il était beau, talentueux et il le savait. Derrière le comptoir, si l’on se donnait la peine d’y regarder, se trouvait un exemplaire d’une brique littéraire de langue française. Personne n’y faisait attention, et pourtant il s’agissait d’une imprudence qui aurait pu lui couter la vie. Une partie de son passé y était retranscrit. En ouvrant cet écrit à l’endroit du marque page en soie, on y lisait ceci :

« Longtemps je me rendis dans le domaine de Vendôme, au contrebas des falaises du village de Bourg-en-Fey, une charmante bourgade sorcière de l’est français. Vivien, le patriarche d’une grande dynastie hexagonale, était un vieil ami - que je fréquentais bien avant de prendre la direction de notre école. On reconnaissait dans l’arrangement de la bâtisse l’énergie de son épouse, Vélane émigrée d’Amérique du Nord, qui parlait un français bancal mais avec un charmant accent qui en faisait oublier les approximations. Il n’était jamais affaire de jalousie entre elle et moi, trop consciente que je ne représentais aucun danger. Vivien de Vendôme était loin d’être bel homme. Son nez était semblable aux betteraves cultivées dans les champs charbonneux du Nord, aussi rouge qu’une braise et aussi visqueux qu’une limace. Il n’était pas bossu, mais la courbe de son dos le tassait peu gracieusement. On le surnommait, dans l’entourage de son cousin, Vivien « Le Chaporouge », soulignant son crâne dégarni et ses oreilles fourbes. Son épouse était un trophée de chasse et c’était sans doute la seule créature féminine qui voulait de cet être rabougri. Les vertus de son cœur rattrapaient le mauvais tour de la nature. J’étais reçue chez eux comme l’on reçoit une lointaine parente, avec la générosité et la bienséance qui convenait. Il y avait là de ravissants enfants, deux garçons et une fille. J’appris bien plus tard que l’ainé des fils de Vendôme eut péri lors de son entraînement de Garde royal. La perte fut sans doute considérable pour ces parents aimants et bien trop au chevet de leur progéniture. Quoiqu’il en soit, je me rappelle des  fins cheveux blancs qui la composaient, traces de leur nature hybride, qui accompagnaient dans le vent les rires innocents. Le sang de la Vélane sauvait cette dynastie abîmée. Il faisait bon vivre dans la grande maison du bord de mer entourée de jardins géométriques tout à fait enchanteurs et bercé d’une odeur tendrement salée. J’affectionnais ce décor de printemps et ses fragrances de pommiers fleuris. Vivien de Vendôme, cousin du roi Henri X par sa mère, et Primarque de la Chambre du Conseil, avait façonné là une existence des plus propices à l’élévation spirituelle. Le plus capricieux de ses fils, le cadet, ne semblait pas s’en rendre compte. Accroché dans les jupes raffinées de sa génitrice, il me fixait toujours de cet air stupéfait et suffisant  avant de taper du pied rageusement lorsque je m’en approchais. Les caprices étaient son habitude et cela ne semblait inquiéter personne. Ici, les enfants seraient rois encore longtemps et Vivien ne leur répondait que par un sourire empli de bienveillance mais tout autant gorgé de l’inconscience des jeunes pères. […] Amanda de Vendôme m’invitait souvent à ses réceptions mondaines des DAWNS (Daughters of American Witches for a New Society). C’était un organisme venu de sa patrie, bien implanté sur le vieux continent grâce aux relations amicales entre la France et les Amériques. Leur combat soutenait toute forme d’initiative visant à améliorer les conditions de vie des êtres dotés d’un peu de jugeote, et ce en levant des fonds colossaux. Si elle était une épouse prisonnière, récompense d’une chasse fructueuse, il n’en demeurait pas moins qu’elle entretenait encore cette ferveur toute américaine de l’altruisme de bourgeoisie, sommet de l’hypocrisie mais qui a le mérite d’être présentable. Le jeune Calexte était lui aussi convié à ces réunions, seul mâle à jamais avoir assisté à ces séances de femmes du monde. Ce laisser-passer n’était que le reflet de la fascination que sa mère avait pour lui, et réciproquement. Si la raison en était complaisante, le contenu de ces assises se déployait en raconteries mondaines et autres dépêches de rumeurs en tout genre. L’Amérique donnait son avis superficiel et orgueilleux sur la Cour française. Amanda restait souvent assise, chuchotant des informations à son cadet en gloussant élégamment, me jetant des regards complices qui ne me déplaisaient pas lorsque le jeu des ragots m’entrainait dans son occupation futile. Le petit garçon empruntait aux dames des airs convenables et raffinés. Néanmoins, je ne donnais pas cher du futur de Calexte de Vendôme. Jamais poussin ne resta autant dans le nid de poule. Jamais poule n’aura autant couvé son poussin. » Mémoires de Madame Maxime, tome I, Des relations Courtoises.

❝Il y a des moi plus moi que d’autres.❞Paul Valery

Jour de repos, enfin, et dire que je n’en avais qu’un seul par semaine. Sérieusement, faire la grasse mat’ était devenu impossible. SCANDALE. Il fallait voir les valises que je me tapais sous les yeux. Bon, okay, j’avais pas à sortir une partie de la nuit voir les Rotten Apple jouer, mais il faillait avouer que c’est plutôt potable comme son. Bref, me voilà assis à la terrasse d’un bar sur le Chemin de Traverse avec mon carnet de dessin. Trouver des idées nouvelles ici c’était pas joyeux joyeux. Il n’y avait que du noir, du noir, du noir, et même pire, du cheap. La crise avec leur Magister, je pouvais la comprendre. Néanmoins, il fallait quand même leur expliquer à ces débiles britanniques que la mode c’était la priorité de toute une vie. En plus, il fallait profiter de se serrer la ceinture pour avoir une ligne convenable. Tout était affaire de mensuration. Il n’y avait qu’à voir les Mangemorts. Ces mecs fouettaient mamy ! Argent, logement, vêtements ! LA BASE. Il y avait aussi leurs familles, l’élite du tout Londres sorcier. Commande après commande, je commençais à la connaître cette Cour de bourgeois. Certes, ils étaient moins élégants que ma famille. Certes, ils avaient des failles en matière de savoir vivre. Certes, leur accent de patate chaude me saoulait grave. Toutefois, confessons que leurs Gallions me rajoutaient de l’huile de quinoa dans les épinards ! Déjà, grâce au chiffre que je lui faisais, Madame Tissard me demandait que dalle pour vivre dans le grenier au dessus de la boutique. Ah ben tiens, la Parkinson. La voilà qui défilait avec sa robe de couturier. « Quel créateur ? » me demanderez-vous… Naïves créatures. Pansy portait du High Wind et du High Wind, c’était du Prodige. Je m’étais fait un nom dans ce patelin paumé, capitale des roastbeefs. Je vous l’accorde, on pourrait rêver mieux comme ambassadrice qu’une rentière au nom de maladie dégénérative. Son avantage résidait dans le fait que je l’aimais bien cette meuf. En plus d’avoir un fessier de star, elle savait exactement ce qu’elle voulait et je n’avais pas intérêt à paresser quand je bossais sur son cas. Elle venait d’avoir deux gosses, c’est un comble quand on connaissait ses mensurations. La demoiselle n’avait pas une gueule de poule pondeuse et son corps semblait repousser les bourrelets. « Hi, deary ! You’re f*cking fa-bu-lous. I join you later for the dress, right ? See ya, sweetheart. » Un clin d’œil, une bise sonore et la voilà repartie. Je pouvais me rasseoir et boire mon café dans un immense mug qui avait tendance à siffler quand on le laisse tout seul sur la table. Encore une fantaisie dont on se passerait bien mais qui faisait le charme discret de cette région. Mes lunettes de soleil vissées sur mon nez, en plein automne, je savais me démarquer de la masse. Ils s’étaient habitués aux vestes en cuir et à mon extravagance américaine. Pour eux je venais d’un riche quartier sorcier des Hamptons, alors je pouvais me lâcher dans l’originalité. Ca me faisait du bien de jouer l’hystérique un peu efféminé. Fallait pas se mentir, je n’étais pas un symbole de virilité mais j’envoyais du bois ! « Regardez moi, je suis le plus beau du chaudron » comme disait Starla Bas-Son. Ô ça me manquait, Starla, une chanteuse sorcière de mon pays et ses chansons. Rendez-vous compte à quel point ma vie anglaise était une vie de privation !  En plus, niveau coincés du derche, on était bien loti. Pour trouver un mec un peu open, fallait se lever tôt ou alors il ne fallait pas être regardant. Limite ma libido était un renoncement. J’admets que j’avais peut-être un peu trop de critère. Il n’empêchait que le fils Malfoy était vraiment charmant. Dans un autre genre, j’aurais bien fais un tour dans le lit des frères Lestrange…. Aramis et Arsénius, vraiment, très bon choix de prénoms bien stimulant... Rien que de les prononcer me ferait bondir… On allait pas rêver plus longtemps. Déjà que mon café était presque froid. J’en laissais toujours un fond dans la tasse, histoire de signifier qu’il n’était pas tout à fait à mon goût, l’assurance d’en avoir un meilleur la prochaine fois. On ne fâchait pas les conseiller des Grâces, l’artisan de l’élégance de la jeunesse. Clairement, à m’observer dans le reflet de la devanture, et si ça ne tenait qu’à moi, je m’enverrais bien en l’air avec moi-même. Au moins, j’étais assuré de ne rien y trouver de médiocre. Je balançai une mornille au serveur et m’en allai. A moi le Londres moldu, c’était moins déprimant et il me faudrait du temps avant de le rejoindre…



Dernière édition par C. Prodige de Vendôme le Dim 15 Nov 2015 - 13:59, édité 3 fois
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WIZARD • always the first casuality
Nephtys Shafiq
Nephtys Shafiq
‹ disponibilité : dispo bitches
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‹ crédits : avatar : freesia / signature : whorecrux
‹ dialogues : #8FBC8B
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‹ liens utiles :
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‹ âge : vingt-six
‹ occupation : musicienne, batteuse des Rotten Apple avant que le groupe ne se disloque. Autrefois elle était également une des boules de cristal ambulantes du gouvernement. Aujourd'hui, elle tente encore de créer mais passe surtout son temps à jouer pour les patients de Ste Mangouste.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1987 et 1994.
‹ baguette : fait 21 cm, elle est en saule et contient de la poudre de griffe de sphinge.
‹ gallions (ʛ) : 5245
‹ réputation : Traîtresse, lâche, infâme catin du gouvernement de Voldemort. Parce qu'elle a aidé en toute connaissance de cause le Lord et ses sbires, par ses visions et par sa musique, et parce qu'elle est longtemps restée fiancée à un mangemort même lorsqu'elle était libre de se défaire de la promesse, Nephtys est regardée de travers la plupart du temps. Son sang pur n'aide en rien.
‹ particularité : voyante, affublée à sa naissance d'un don lui provoquant dans son sommeil des visions sporadiques et imprévisibles mais particulièrement violentes.
‹ faits : Orpheline de mère, il lui reste son père, Aswad Shafiq, devenu fou après l'attaque d'Herpo Creek.
‹ résidence : dans un appartement miteux sous les toits, quelque part dans un immeuble peu rutilant de l'allée des embrumes.
‹ patronus : un chacal, symbole de clairvoyance dans l’Égypte ancienne. Elle n'arrive que rarement à en conjurer une forme corporelle.
‹ épouvantard : Tantôt, elle craint que l'on abrège les souffrances d'Aswad et panique. Parfois, elle se dit que ça serait pour le mieux, moins égoïste. A ce moment là, sa véritable peur prend le dessus. Elle voit les gros titres, "Mangemort appréhendé et abattu" et l'avis de décès de Nott quelques lignes plus bas.
‹ risèd : Theodore en sécurité, avec ou sans elle. Des nuits calmes. Du silence. Ne plus rien sentir, à défaut de l'avoir lui.
http://www.smoking-ruins.com/t1752-night-fury-i-be-a-fool-of-the
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J'aime comment tu passes d'un extrême à l'autre, de Bellatrix à Calexte ( beaucoup de l et de x quand même yeah ) ça promet d'envoyer dent et puis ce choix d'avatar jule Rebienvenue à bord, tu connais la maison mais n'hésite pas en cas de souci.
Pansy attend ses créations sur mesure hehe
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Le FAMEUX petit français. perv
J'ai pas encore tout lu mais je m'aime bien ce petit français. mwaha Je pense que je viendrai t'embêter pour un lien. mwaha
Du coup re-bienvenue et bon courage pour la toute fin de cette fiche ! saute
poke
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Je connaissais pas du tout ton avatar, mais j'aime beaucoup What a Face
Ce perso promet en tout cas gaah Rebienvenue et bon courage pour la suite de ta fiche :)
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Merci à toutes les trois ! Ça fait plaisir d'être là avec un deuxième visage, moins légendaire que cette chère Tata Trixie.

Mon petit Prodige - derrière le beau Lucky Blue - sera ravi de vous fabriquer vos petites robes de bourgeoises. NIARK NIARK. Et Prody il veut absolument être ami avec la badass Pansy ! C'est non-négociable.   chou  
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ça c'est du blaze jule et je l'avais déjà dit sur la fiche d'un précédent lucky il me semble mais je vais le redire ici, lucky me fait des choses dans mon dedans yeah rebienvenue sur exci en tout cas iiih
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Ouhlala je vais devoir me méfier si mon pauvre petit te fait des choses en dedans lui aussi. (a) Il faut bien avouer que Lucky est quand même tout à fait charmant huhu. Merci pour ce message de re-bienvenue en tout cas !

EDIT : En plus on a le même code de signature ! **
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Matteo Grimaldi
Matteo Grimaldi
‹ inscription : 04/10/2015
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‹ liens utiles :
‹ âge : trente
‹ occupation : tisseur de mots, journaliste, coureur de monde. à la dérive.
‹ maison : Gryffondor
‹ scolarité : 1984 et 1991.
‹ baguette : était en bois d'érable, relativement flexible, mesurait 26,8 cm et contenait un coeur de phoenix.Désormais brisée, j'ai hérité d'une baguette récupérée sur le cadavre d'un mangemort: bois de noyer noir, 32 cm, coeur inconnu, et absolument pas faite pour moi.
‹ gallions (ʛ) : 4042
‹ réputation : j'ai l'air de regretter la fin de cette guerre, que ce qui secoue ce monde nouveau paraît me révolter bien plus que les atrocités commises par le précédent gouvernement, que je suis un piètre journaliste et écrivain qui tente de percer dans un milieu qui n'a jamais voulu de lui.
‹ particularité : en plein flou.
‹ faits : j'ai soutenu la rébellion, bien que je n'ai quitté ma vie que sur le tard pour aller les retrouver, au détour de la création de la Renaissance du Phoenix ; que beaucoup n'ont pas cru à mon implication, du fait de ma naissance surtout ; que j'ai une tendance fâcheuse à commencer des choses et à ne pas les terminer ; que ma plus grande ambition est d'enfin publier un livre ; que ma fiancée est en fuite et que je n'ai aucune idée de si je la reverrai morte ou vive, offerte aux bons soins des Détraqueurs ; que la nouvelle société me répugne presque autant que la précédente, voir plus ; que je ferai sûrement tout pour ma soeur.
‹ résidence : dans le loft de la Bran Tower ou Eirene et moi vivions avant que tout ne vole en éclat. J'ai réussi à garder l'appartement par je ne sais pas quel miracle, il sert aujourd'hui à ma soeur et à mon beau-frère, Elias, parfois. En vérité je n'y suis pas souvent, je fuis l'endroit.
‹ patronus : une méduse géante
‹ épouvantard : un grand feu, l'anéantissement total de ma famille, rester seul au milieu des cendres
‹ risèd : Eirene se tenant à mes côtés, aussi heureuse qu'elle l'était à nos débuts, lorsque nous étions encore pleins de promesses et de projets fabuleux avant que tout ne soit jeté aux flammes.
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Je. Tu. Lucky Blue ce bebey trop fab. tbe et ce petit français de la mort qui tue que tu nous fais miroiter yeah
Re-bienvenue chez toi perfection, tu envois doublement du pâté maintenant yeux
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