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sujet; [MISSION] rolfayk — L'ESPRIT DU MAL EST MARQUÉ SUR TA FACE.

HERO • we saved the world
Rolf Scamander
Rolf Scamander
‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 27/09/2015
‹ messages : 876
‹ crédits : flightless bird, les gifs à tumblr et à maggie stiefvater pour la signature.
‹ dialogues : seagreen.
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‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.


‹ âge : il a l'air d'avoir environ trente-cinq ans mais en a en réalité vingt-huit.
‹ occupation : employé à mi-temps dans un élevage indépendant de licheurs.
‹ maison : serpentard.
‹ scolarité : 1987 et 1994.
‹ baguette : est rigide, sculptée d'une salamandre à sa base, longue de trente-quatre centimètres, est faite de bois de sureau et contient un crin de Kelpie.
‹ gallions (ʛ) : 4152
‹ réputation : je suis quelqu'un qu'il est difficile d'approcher.
‹ particularité : empathe. J'entends et ressens les émotions d'autrui.
‹ faits : je suis empathe et après avoir abusé de l'usage d'un Retourneur de Temps, mon corps est toujours désynchronisé et je parais avoir six ans de plus par rapport à l'âge que j'ai réellement. J'ai fait cavalier seul pendant des mois jusqu'à finalement rejoindre Poudlard mi-juillet 2003, où j'ai rejoint la Renaissance du Phénix. Mon surnom parmi les Insurgés était Oz.

Je vis avec Luna depuis la fin de la Guerre, et avec notre fille née à la fin de la Bataille, Lesath — jusqu'à ce qu'elle ait contracté le syndrome de Rosier et soit en convalescence à Saint-Mangouste.
‹ résidence : dans la maison Lovegood.
‹ patronus : un loup
‹ épouvantard : moi-même, fou à lier, écumant, incapable de sauver la silhouette indistincte d'une femme qui se tord de douleur devant moi.
‹ risèd : rien de particulier. j'ai tout ce que j'ai jamais désiré.
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(Edit Staff. Ne pas effacer.)

L'esprit du mal est marqué sur ta faceMission : Rolf Scamander & Vayk Esterházy
» Sujet de mission
Les nuits de Pleine Lune ne sont déjà pas la joie (surtout quand les Mangemorts vous disent d'aller trouver le Fenrir de la horde Eihwaz pour essayer de le rallier à la Cause), mais lorsque la Tue-Loup déraille et que Vayk se retrouve endolorie et faible au possible (et sans baguette) dans Daeva, autant dire que ça devient franchement la galère. C'est là que débarque Rolf, clairement égaré dans ce coin de forêt, de bon matin, car traqué par les Rafleurs. Lui possède encore sa baguette ... mais on ne peut guère dire que ça lui soit encore utile, vu que la magie semble totalement détraquée dans cette partie de Daeva. Ce qui lui serait utile, en revanche, ce serait de savoir comment sortir de là, une information possédée par Vayk (dont les souvenirs de la nuit précédente sont encore clairs). Vayk qui a bien reconnu le visage du fugitif ... et le rapporterait bien en trophée aux Mangemorts puisqu'elle n'est pas parvenue à trouver la meute Eihwaz. Comment négocier l'affaire exactement ? D'autant que les Rafleurs pourraient ne pas être loin ...

» Rappel des règles
Privilégiez l'action avec des RP qui ne doivent pas dépasser les 300 mots. De plus, la mission, une fois terminée, doit être signalée ici.

Approuvé par le Ministère de la Magie





vayk esterházy
All stories are about wolves. All worth repeating, that is. Anything else is sentimental driven.


Il court. Il court il court il court. Ça lui fait penser à une mélodie de son enfance dont il ne se souvient plus des paroles; une chanson que lui chantait Porpentina les soirs où elle se sentait généreuse, s'asseyant au bord du lit, lui tenant la main, sa voix faible et un peu fausse s'élevant dans le silence de The Ark, la maison de son enfance, le théâtre de ses tourments. Il se souvient de la brûlure de chocolat chaud trop chaud sur sa langue, il se souvient de la perpétuelle odeur de brûlé émanant de la cuisine, il se souvient de la simplicité de la vie là-bas, les longs dimanches après-midi passés à lire, passés à aider Newt à quelque sordide affaire; les longues soirées à se cacher sous la couette de peur que les monstres et les cauchemars reviennent le tourmenter la nuit. Mais les monstres n'existent pas, Rolf, lui disait toujours sa grand-mère en quittant la chambre, emportant toute la lumière avec elle.

Les monstres n'avaient pas de tentacule ni de croc. Les montres avaient des baguettes et des expressions hargneuses, des rires gras qui le tourmentaient plus sûrement encore que les souvenirs de son enfance. Ils se précipitaient sur ses talons, avides, avares, les sortilèges pleuvant autour de lui et faisant exploser ce qui se trouvait sur ses pas; une souche à sa droite, un taillis à sa gauche. Rolf ne savait pas très bien s'ils s'amusaient avec la nourriture en faisant exprès de le rater de près, ou bien s'ils étaient vraiment des bras cassés. Ils étaient trois, ou quatre peut-être. La chasse avait commencé... quand exactement? Rolf avait l'impression que ça faisait des jours et des jours qu'il courrait sans trop savoir où aller, sans trop savoir où il était. Il se contentait d'aligner des pas, d'aligner des foulées, d'envoyer un sortilège par-dessus son épaule de temps en temps; et ça suffisait pour les garder à bonne distance.

Une nouvelle fois, il sauta par-dessus un arbre abattu par une antique tempête, et lança juste après un autre sortilège par-dessus son épaule. Il n'y avait pas de Traceur parmi eux, ça, il en était convaincu. En scannant patiemment les émotions, il n'avait trouvé aucun sentiment de victoire, aucune sensation de confiance; c'était une adrénaline sauvage, un désir d'en découdre terrible, une envie de faire ses preuves dévorantes. Ils pensaient que le nombre suffirait; très bien. Ils tomberaient de haut. Rolf se sentait étonamment calme, tandis qu'il regardait son sortilège faire effet: une brume épaisse comme de la poix, noir charbon, le cachait progressivement de la vue des Râfleurs dont les silhouettes, au loin, se rapprochaient (Il ne se souvenait pas d'avoir fait le sortilège si fort, si puissant; il sentait la magie, drainée, faire des creux dans ses os, dans sa vision, un mal de tête venant taquiner l'arrière de son crâne). Rolf se retourna pour recommencer à courir. L'air autour de lui lui sembla changer, devenir plus... lourd. Le silence était terrible dans cette partie de la forêt. Il était pesant et horriblement... oserait-il dire tourmentant? Rolf sentait sa baguette vibrer désagréablement dans sa main, pour une raison qu'il ignorait.

Tous ses sens étaient à l'affût. Plus particulièrement, son don d'empathie était à l'affût du Bruit (comme il aimait l'appeler) de ses poursuivants; ténue, certes, mais toujours présente, leur frustration grinçante lui donnait envie de hurler de rage. Bien. C'est là qu'il entendit la souffrance. La souffrance était la plus simple à éviter: la souffrance existait chez tout le monde, sous des formes différentes. Mais Rolf y était habitué et savait mieux la compartimentaliser que d'autres émotions comme le désir ou la terreur (qui, eux, s'infiltraient sous sa peau et le laissaient frissonnant et nerveux durant des heures). Sa baguette toujours bien en main, machinalement, il s'approcha de la source de la souffrance (c'était une douleur lancinante, terrible, qui venait du plus profond des muscles et rendait faible, faible, faible; mais simple à repousser; mais alertante. Il ne voulait pas quelqu'un tombe aux mains des Râfleurs par sa faute; culpabilité était le nom de son malaise à lui).

Il fut un peu surpris de trouver Vayk Esterházy. Un peu, pas beaucoup. Hier soir, quand il était encore tranquille et loin de ces soucis, il avait vu la lune grimper dans le ciel, ronde, blanche, éclatante. Et maintenant... il n'était pas sans savoir la condition de sa cousine par alliance. Et sans éprouver une sorte de... dégoût distant, hérité de son grand-père, à son égard. Mais il n'en montra rien, parfaitement composé, en s'approchant d'elle. L'adrénaline retomba et son coeur se remit à battre à cent à l'heure dans sa poitrine, sur ses tempes, dans ses oreilles; il était en nage, tremblant, terriblement affolé; ses yeux roulaient dans ses orbites comme mûs de volontés propres, et s'arrêtèrent finalement sur le corps griffé, à moitié dénudé de sa cousine, qu'avec circonspection. “ Sale coprolithe, je peux savoir ce que tu fais ici? ” demanda-t-il, presque gentiment, presque affectueux. C'était une vieille blague entre eux, qui datait de quand il était encore gamin et elle un peu moins sérieuse, qui avait commencé un Noël particulièrement chaleureux où un de leur cousins avait offert à Newt le Disque-monde d'un auteur moldu apparemment célèbre. Mot injurieux préféré de créatures fantastiques de tel livre, Rolf avait pris l'habitude de l'utiliser à tort et à travers à l'adresse des membres les plus proches de lui en âge de sa famille étendue. Et Vayk en faisait partie.

Tu devrais te lever et te mettre à courir, ” dit-il sans réfléchir, oubliant momentanément dans quelles circonstances il se trouvait et dans quelles circonstances elle avait bien pu atterrir ici. Il avait l'impression que ça fait une éternité qu'ils ne s'étaient pas vus. “ J'ai des amis qui arrivent. ” Il essayait de garder sa morgue habituelle. Mais sa baguette vibrait toujours dans sa main, sauvage, et ses yeux affolés qui roulaient comme ds fous dans leurs orbites parlaient d'eux-mêmes de sa nervosité anxieuse.


Dernière édition par Rolf Scamander le Mer 28 Oct 2015 - 2:10, édité 1 fois
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❝ Hello ❞ Octobre 2002

 Il y a la lumière qui lui transperce les pupilles même derrière ses paupières étroitement serrées. Il y a la douleur qui monte à l’assaut de ses muscles, vrille son crâne et ravage ses sens. Il y a les sons qui se fracassent contre ses tympans, percutent l’esprit embrumés pour l’extirper de force d’une torpeur dans laquelle elle aimerait s’enfoncer. Boum. Puis son cœur qui reprend un tempo régulier, succédant à l’arythmie affolée de la transformation inversée. Le retour est la transition qu’elle redoute le plus. Effacement des instincts enfouis pour retrouver l’apparence tant chérie, les souvenirs qui l’assaillent, cascade impitoyable abattue sur sa conscience pour lui rappeler qu’elle a erré toute la nuit, que la louve a réclamé et qu’elle s’est battue. Qu’elle a cherché sans trouver. Boum Son cœur qui trouve un chemin douloureux dans sa cage. Elle n’est pas morte, pas encore, mais le chaos a régné sur sa nuit. Les souvenirs encore vifs impriment la défaite cuisante le long de sa peau trop sensible, le goût amer de l’échec sur sa langue. Boum. Perdue dans les abysses de la géhenne, la louve traine sa pitoyable silhouette dans la fange, le nez dans la boue, les larmes de rage et de douleur traçant leurs sillons honteux le long des joues maculées. Lamentable, la Hongroise à la fierté débordante dont la peau nue s’enfonce dans la boue. Pathétique, la Sang-Pure rampant dans la fange comme la plus basse des infamies. Boum Ses doigts qui s’enfoncent dans le sol meuble pour ne pas s’arracher le visage, ne pas déchirer la carne pourrie par la honte et la défaite. Vayk crache sa rage chargée de bile, le magyar qui fend les lèvres aussi sûrement que la sauvagerie enflamme ses iris. Elle se trouve stupide. Si stupide. Tester une potion lorsque le Magister lui confiait une mission… Quel genre d’imbécile heureux faisait ça ? L’ambition, sûrement, le besoin de bien faire, de repousser les limites toujours plus loin pour danser sur le cadavre de la louve, sans doute. Scientifiquement parlant, elle ne tenait là qu’un demi-échec. Le contrôle sur la louve avait été exemplaire si ce n’est inégalé, la douleur n’était peut-être qu’une question d’habitude. La faiblesse qui en découle en revanche, relève d’un épineux problème qu’elle se doit de régler. Boum. Les flashes de la traque des Eihwaz qui s’imposent à elle. Elle connaît leurs odeurs, elle connaît leurs habitudes, pour les avoir fréquenté un certain temps. Elle sait aussi que plus loin elle se trouve d’une horde, mieux elle se porte. Pourtant, le Magister énonce, elle exécute. Boum. La déception de voir l’astre sélène quitter son zénith alors qu’aucun résultat ne s’est profilé, colère de savoir qu’elle va devoir affronter les conséquences de son échec. Colère contre elle. Colère contre l’Univers auquel elle crache des insultes mêlées d’écume.

La Hongroise pousse un gémissement plaintif alors qu’elle se laisse tomber près d’un arbre, bras entourant étroitement sa silhouette, derniers remparts pour empêcher ce qu’il lui reste de dignité de s’échapper par tous les pores de sa peau. Boum. Une odeur qui s’impose parmi toutes les autres, un parfum familier sorti du fond des âges, fantôme dans la machine brisée. Elle sent la peur et la sueur, les senteurs âcres qui la forcent à relever le regard. « Sale coprolithe, je peux savoir ce que tu fais ici ? » Je sais pas, je fais un tennis, ça me paraissait un bon endroit. Parce qu’évidemment, de toutes les personnes errant dans cette forêt –comme Eshmé, par exemple –, il fallait qu’elle tombe sur Rolf Scamander et son humour. Elle lui adresse un sourire grinçant, en souvenir du bon vieux temps. Quand elle était encore pure et qu’ils étaient tous deux mieux considérés par leur propre famille. Quand il n’était pas encore un traitre déclaré et que le clan avait encore une quelconque importance à ses yeux.
Boum Mauvaises, les idées s’infiltrent avec l’assurance du poison des traitres. L’opportuniste entrevoit la possibilité de tirer d’autres ficelles, d’attirer son cousin dans les liens familiaux  - Newt, au hasard – pour regagner un semblant de place tant convoité. De l’autre côté, pourtant, la louve souffle le vent de l’échec, les odeurs des Eiwhaz poursuivis toute la nuit durant.
« Tu devrais te lever et te mettre à courir, j'ai des amis qui arrivent. » D’un geste de la main, elle écarte les idées autant que la suggestion de Rolf, agacée, frustrée. Si c’était si facile… Un juron hongrois siffle entre ses dents serrées par la douleur et elle plante un regard trouble dans les billes folles de son cousin. « Ne crois-tu pas que si j’avais pu, je l’aurais fait depuis longtemps ? » Elle croasse enfin, à bout de souffle, aussi suave qu’arrogante malgré sa position. S’il conserve sa morgue même au plus profond de Daeva, Vayk protège sa fierté suffisante comme un trésor et n’hésite pas à en faire étalage. Elle pose les limites, rappelle qu’ils ont perdu des liens malgré ce qu’elle peut assurer. Avec la fuite de Rolf, elle a vu s’éloigner les espoirs de renouer avec son grand-père, les opportunités de reconstruction. Si elle n’a pas abandonné complètement l’idée, la Hongroise est bien forcée de constater que les circonstances rendent ses plans plus difficiles de réalisation. « Je suppose que tes amis ne te veulent pas forcément du bien ? Qu’est-ce que tu fais là ? Je pense avoir plus… d’éléments logiques pour appuyer ma présence ici que toi. » Elle questionne pour faire diversion sur son propre état alors qu’elle essaie désespérément de plier les membres harassés à sa volonté. Ses jambes se dérobent sous son propre poids, ses doigts saisissent tout juste la première branche pour se hisser maladroitement. Elle n’a aucune envie qu’il reste là, à l’observer, à juger. Elle l’enverrait paître s’il n’était pas le meilleur ticket de sortie qu’elle puisse trouver. Et pourtant, sa conscience renâcle à l’idée de demander de l’aide, la louve indépendante rue entre les chaînes serrées. Ne pas demander, ne pas supplier.
Maladroitement et par habitude, elle lisse les plis de ce qui avait pu être une robe hors de prix avant de finir déchirée juste avant le zénith de la lune, dans la précipitation causée par une douleur trop présente. Cette même précipitation qui a entrainé l’abandon de sa baguette, quelque part à l’entrée de la forêt. Boum Elle est démunie, ses jambes ont retrouvé un semblant d’équilibre précaires mais ses mains s’agitent de spasmes incontrôlables. Les prunelles de Vayk reviennent pourtant sur Rolf, descendent le long de sa baguette, remontent sur sa face aux traits tirés pour en capter le regard. Questions, suppliques mêlées d’un jugement certain, d’un plan sournois qui lentement fait tourner les rouages de l’esprit encore assailli par les souvenirs de la louve. « Pour ce qui est de courir… Tu peux le faire si tu veux mais ne compte pas sur moi.» La Hongroise vacille sur les jambes endolories, sa main droite s’agrippe à la première prise venue tandis que son bras libre enserre les fragments de tissus qui lui servent de vêtement. Elle force un peu le trait pour qu’il réalise, qu’il cesse de la regarder avec la même lueur que Newt. Boum. Elle a besoin d’aide.


Dernière édition par Vayk Esterházy le Ven 30 Oct 2015 - 2:46, édité 1 fois
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‹ âge : il a l'air d'avoir environ trente-cinq ans mais en a en réalité vingt-huit.
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‹ baguette : est rigide, sculptée d'une salamandre à sa base, longue de trente-quatre centimètres, est faite de bois de sureau et contient un crin de Kelpie.
‹ gallions (ʛ) : 4152
‹ réputation : je suis quelqu'un qu'il est difficile d'approcher.
‹ particularité : empathe. J'entends et ressens les émotions d'autrui.
‹ faits : je suis empathe et après avoir abusé de l'usage d'un Retourneur de Temps, mon corps est toujours désynchronisé et je parais avoir six ans de plus par rapport à l'âge que j'ai réellement. J'ai fait cavalier seul pendant des mois jusqu'à finalement rejoindre Poudlard mi-juillet 2003, où j'ai rejoint la Renaissance du Phénix. Mon surnom parmi les Insurgés était Oz.

Je vis avec Luna depuis la fin de la Guerre, et avec notre fille née à la fin de la Bataille, Lesath — jusqu'à ce qu'elle ait contracté le syndrome de Rosier et soit en convalescence à Saint-Mangouste.
‹ résidence : dans la maison Lovegood.
‹ patronus : un loup
‹ épouvantard : moi-même, fou à lier, écumant, incapable de sauver la silhouette indistincte d'une femme qui se tord de douleur devant moi.
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Il y a quelque chose comme de l'agacement et quelque chose... quelque chose de plus profond, sur lequel Rolf ne parvient pas à mettre le doigt. Il ne saurait même pas l'expliquer; et cette simple impression le perturbe plus que tout car avec le temps, Rolf a appris à connaître les gens. Leurs facettes, leurs émotions, leurs sensations; il peut lire certaines personnes comme des livres ouverts, littéralement. Ses grands-parents n'ont aucun secret pour lui; il lui suffit de s'approcher d'eux pour comprendre ce qui mijote, sous les sourires et les expressions heureuses. Et même s'il peut se targuer de connaître Vayk — il n'irait pas jusqu'à dire qu'il la connait bien, mais suffisament pour savoir qu'elle a l'air anormalement pâle en ce joli matin —, il ne peut pas vraiment comprendre ce qui se passe, sous la couche de douleur. Ou peut-être est-ce la douleur, toujours présente, toujours lancinante, qui est rentrée dans sa tête; il doit délirer, oui, c'est cela.

« Ne crois-tu pas que si j’avais pu, je l’aurais fait depuis longtemps ? » lâche-t-elle, mâchoires serrées et son regard a quelque chose de vitreux, sa voix quelque chose de sourd qu'il n'apprécie pas. Fidèle à lui-même, Rolf aurait dû hausser les épaules, hausser les sourcils, hausser la carapace indifférente pour montrer son inquiétude faussement distante; mais en cet instant précis, il ne pense qu'au fait que les Rafleurs sont sur ses talons depuis des heures, qu'il est fatigué, mortifié, terrifié et qu'enfin, il devrait courir plutôt que de bavasser, autant la laisser à son sort. (À l'idée de se faire surprendre, il tourne vivement la tête sur le côté pour observer d'où il vient; des arbres et des arbres; rien à l'horizon. On dirait un limier à la recherche d'une piste.) Rolf reste donc silencieux, après s'être assuré qu'ils soient seuls (aucun Bruit, si ce n'est celui de Vayk et la frustration lointaine de ses poursuivants); vrillant de nouveau ses yeux écarquillés dans les siens. Malgré la situation (la leur; mais surtout la sienne: elle est presque dénudée, sa peau griffée, marbrée de bleus, des cernes violets sous ses yeux, quelque chose d'animal qui s'échappe d'elle et Rolf se sent mal à l'aise), sa cousine semble composée et arrogante comme toujours.

Et pourtant elle semble si faible et si fragile, en cet instant précis, malgré les apparences. Quand est-elle devenue si fine? L'a-t-elle toujours été? « Je suppose que tes amis ne te veulent pas forcément du bien ? Qu’est-ce que tu fais là ? Je pense avoir plus… d’éléments logiques pour appuyer ma présence ici que toi. » Elle sait, réalise-t-il (évidemment qu'elle sait tout le monde sait; lui-même a lu la lettre dans la presse; lui-même a senti la honte l'horreur l'impression d'être pourri à l'intérieur en lisant les mots déshérité et traître). “ On est quand même à une sacrée trotte de Londres, dit-il simplement, mettant en doute sa dernière assertion. Quant à moi... tu me connais. L'ornithologie a toujours été ma passion. Et il faut sortir pour voir de l'oiseau, au cas où tu ne le saurais pas, ” dit-il simplement, sa voix ferme et égale. En parlant d'ornithologie, il n'a pas vu Erlkönig depuis la veille. Ses yeux se lèvent vers la cîme des arbres, machinalement, rien qu'une fraction de seconde, fouillant le ciel à la recherche de son fidèle compagnon — rien. Avec un soupir, ses yeux retombent sur Vayk.

Elle est vraiment dans un bien piteux état. Sa nature curieuse l'invite à lui poser des questions sur le pourquoi du comment, comment elle se sent — quoiqu'il a bien une idée là-dessus —, ce qu'elle a ressenti durant la nuit; mais sa condition de Scamander l'en empêche et teinte même sa curiosité d'un dégoût malsain.

Elle gagne en confiance, remarque-t-il, l'appréhension reculant un peu. La douleur est toujours présente — languissante, interminable — mais il y a autre chose... Aussi vite qu'il s'approche de son Bruit pour en analyser la composition, ses émotions explosent et s'envolent, des fragments de sensations laissées à mourir dans le néant. Rolf fronce les sourcils, vaguement frustré et surpris. Quelque chose ne va pas ici. Où est-il exactement? « Pour ce qui est de courir… Tu peux le faire si tu veux mais ne compte pas sur moi. » Pendant un instant, il l'envisage. Lui revient en mémoire une dispute avec son grand-père quand il était encore jeune et que lui était déjà vieux; ils parlaient de sa répartition à Poudlard; et tu penses que prévaut l'ambition à la loyauté? au dur travail? et encore aujourd'hui, ces mots le font frissonner et mal au coeur. “ Je ne vais pas te laisser ici, ” laisse-t-il tomber, sa voix tranchante comme un couteau, en la regardant toutefois vaciller et tituber avec quelque chose comme de l'hésitation. Répugnerait-il à la toucher? Rolf sent ses cheveux se dresser sur sa nuque.

D'un coup de baguette magique, il s'apprête à réparer son excuse de robe, son excuse de vêtement; mais il est interrompu par un cri de victoire, et des branches frénétiquement écrasées sous des bruits de pas tonitruants. Il pourrait sortir sa cape d'invisbilité et les en draper; pour peu qu'ils se serrent, ils tiendraient dessous, mais un sortilège plus tard, ils seraient découverts. Courir est la seule option. Et elle n'a pas l'air en état. “ Ok, ” dit-il simplement, en s'approchant d'elle avec quelque chose comme un frisson. Rolf ne lui laisse pas le temps de réagir: l'instant suivant, il a placé son bras sous son bras et la soulève sans grande difficulté, la tenant en travers de son épaule alors qu'il se met à courir — enfin, marcher rapidement, il ne faut pas abuser non plus — dans une direction aléatoire; n'importe quoi mais loin d'eux, d'eux, du bruit, du Bruit triomphant qui parvient de quelques mètres plus loin, Merlin, Merlin ils semblent si proches que Rolf a presque l'impression de sentir leurs souffles sur sa nuque. “ Dis moi quand ils sont là. ” Et puis de courir plus vite, malgré le poids comme mort en travers de son épaule, sur son dos; malgré le sac trop lourd dans son dos; malgré la fatigue qui fout des trous dans ses os.

Il les entend avant elle, leur Bruit comme un orchestre désaccordé quelque part à l'arrière de son crâne. “ Reducto! ” hurle-t-il en pointant sa baguette par-dessus son épaule libre. Oh, rien de grave; de quoi faire tomber un arbre, ou peut-être deux, pour entraver le chemin des Rafleurs et leur mener la vie dure. Juste de quoi les empêcher de les poursuivre, juste de quoi gagner du temps, rien qu'une poignée de secondes, quelques minutes si possible, je vous en prie? Mais la magie n'en fait qu'à sa tête; la magie est capricieuse entière terrible cru cruelle; la magie explose derrière eux, le sortilège semblant appuyer sur le bouton qui commande la détonation et l'instant suivant, ils font un formidable vol plané en avant et font la douloureuse rencontre avec le sol couvert de feuilles en aiguilles. Pendant un instant, le monde de Rolf est noir et néant, sa baguette gisant à côté de lui dans un tableau tragique; la douleur devient sienne.
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❝ Hello ❞ Octobre 2002

Le temps s’est arrêté, quelques secondes, quelques minutes, Vayk ne sait plus mais son regard a perdu le fil, ses muscles ont cessé brièvement de souffrir, de reprendre forme. Douloureux statu quo que d’être coincé entre deux stades physiques, ni totalement humaine ni perdue sous la pelisse de la louve. En compagnie du voleur de temps qu’est son cousin par alliance, elle songe que ce n’est pas une surprise, qu’il a toujours un peu de sable de Retourneur trainant dans ses veines. L’urgence qu’il semble ressentir est loin de ses considérations, de son corps fatigué et elle suit placidement son regard alerte d’un bout à l’autre de la forêt à la recherche de ses poursuivants. Elle les aurait sentis s’ils avaient été suffisamment proches, peut-être n’aurait-elle pas pris la peine de le signaler à Scamander mais au moins elle aurait su. Ses doigts trouvent le contact de sa propre peau, s’agrippent aux membres douloureux comme pour s’assurer qu’ils ont bien retrouvé leur état naturel, bouée de sauvetage dans un océan désespéré. Elle frissonne sous les griffures et les bleus mais relève la tête avec une fierté souveraine. La reine en haillons n’accepte pas d’être détrônée en public, encore moins face à Rolf. Il faut qu’elle sorte de Daeva, pourtant, la crasse semble lui coller à la peau, s’ajoutant aux réminiscences maudites de la nuit agitée. « On est quand même à une sacrée trotte de Londres. » Il répond à la question qu’elle lui avait retourné pour ne pas s’embarrasser d’une réponse, elle lui retourne une grimace suintante de condescendance. —— Excellente observation, Sherlock —— « Quant à moi... tu me connais. L'ornithologie a toujours été ma passion. Et il faut sortir pour voir de l'oiseau, au cas où tu ne le saurais pas » Elle s’offusque à peine les mots lâchés, la phrase se fraye un chemin brûlant jusqu’au creux de ses reins, venant éveiller la louve tout juste assoupie. La remarque mal venue trouve le point sensible, celui qui n’accepte pas d’être jugé, la bête insoumise qui cabre au bout des liens d’argent. Bien sûr qu’elle sait. L’ornithologie n’a aucun intérêt à ses yeux mais elle sait. Tout comme elle a parfaitement conscience que toute étude de créature passe par une étude approfondie sur le terrain. Ce n’est pas à elle que l’on apprendra l’étude des créatures magiques. « Tu sembles avoir oublié le métier que j’exerce, Randolf. » De justesse, elle s’est retenue de lui renvoyer l’affectueux coprolithe, jugé trop hors de propos, trop doux. Le prénom complet a claqué à la place, mauvais et sifflant, écorché par le poids du ressentiment. Un râle agacé lui envahit la gorge mais s’arrête à la barrière de ses lèvres, de ses dents serrées lorsqu’elle le voit lever les yeux vers le ciel. Dirigée par la peur d’être attaquée par un animal venu du ciel, elle se baisse un peu, monte les mains pour se protéger d’une menace invisible, une micro-seconde d’angoisse pure. L’animal de son cousin provoque une terreur blanche chez elle, comme la plupart du reste du règne animal magique et un léger soupir de soulagement secoue ses frêles épaules en constatant son absence.
Elle a la fierté sur les lèvres, l’arrogance dans la posture. Elle le défie de l’abandonner, de se mettre à courir et de la laisser là, avec ses tripes en vrac, la douleur pour compagne constante. Un instant, elle a même peur qu’il obtempère. Elle ne connaît plus Rolf si bien que ça – pour peu qu’elle l’ait réellement connu un jour –, les liens lointains se sont effacés et, s’il fait toujours partie du clan au sens étendu du terme, elle ne peut nier qu’il est de plus en plus difficile de lui trouver une place – à moins que ce ne soit elle qui n’ait plus la sienne –. « Je ne vais pas te laisser ici. » Bien. La crainte d’être abandonnée s’efface au profit d’une colère sourde lorsqu’elle sent l’hésitation traverser la peau de son cousin. Mauvais poison, odeur rance, fruit de son imagination, sans doute, que la louve saisit au vol pour en faire un prétexte parfaitement viable.
Elle secoue la tête et ouvre vaguement la bouche pour lui dire de reposer sa baguette sur-le-champ, Daeva étant tout sauf un lieu pour pratiquer librement la magie. Des cris s’élèvent, elle sursaute, étouffe un hurlement de terreur. La fin.. Elle craint les chasseurs de loups, craint tous les autres et blâme ses sens pour se détecter que ce qui les arrangent par intermittence. Défi interne lancé à la louve pour qu’elle cesse de se jouer de sa contrepartie humaine comme elle a osé le faire toute la nuit durant. Le hurlement terrifié meurt entre ses poumons alors que Rolf la jette sur son épaule avec la grâce d’un sac de farine. En d’autres circonstances, elle aurait protesté, renâclé, appelé sa mère. En d’autres circonstances, elle aurait simplement insulté la totalité de son arbre généalogique (ou juste la moitié pour épargner leur partie commune).  « SIET ! » Cours qu’elle lui hurle aux oreilles comme s’il avait besoin d’une impulsion pour le faire, sous la panique, la langue maternelle a repris ses quartiers entre ses lèvres, son hongrois s’impose avant toute autre langue, les mots s’emmêlent, s’entrechoquent en même temps que ses os sous la course de Rolf. « Dis moi quand ils sont là. » Elle hait plus que tout ne pas maitriser les évènements, spectatrice involontaire d’une déroute annoncée. Vayk voudrait guider le fugitif à travers le dédale verdoyant, la louve lui renvoie les images de sa course nocturne. —— A gauche, Rolf, à gauche ! Elle n’a pas le temps de hurler qu’il lance déjà un Reducto tonitruant, explosif. — Evidemment, en faisant exploser la moitié de la forêt, il avait toutes les chances de se débarrasser de ses poursuivants. Le souffle de la détonation les projette au sol et la douleur reprend ses droits dans chaque parcelle de son être, éclairs implacables lui déchirant le crâne.
L’univers se met à tanguer dangereusement alors qu’elle saute sur ses pieds, forcée par la bête et son instinct de survie à ne pas céder à l’inconscience pourtant salvatrice. Elle entend les cris confus et la course précipitée sur le sol meuble, galop des cerbères en chasse, imagine leurs respirations écumantes. Le prédateur qu’elle est malgré elle pousse un grondement sourd. Sans vouloir l’admettre, elle a jeté son dévolu sur Rolf, elle a fait de lui sa proie et la louve n’accepte aucun partage. Elle sait surtout que quoi que puissent-être les poursuivants – des rafleurs, suppose-t-elle – ils finiront par s’attribuer les mérites de sa prise, lui retirer les derniers espoirs de renouer avec Newt et ses maudites listes de créatures. La simple idée de voir sa seule et unique occasion de lui faire entendre raison s’envoler parce que personne n’aura pris au sérieux l’échevelée en guenille lui hérisse l’échine d’une frustration certaine. La Hongroise attire à elle le corps immobile de son cousin, attrapant sa baguette au passage et déploie le peu de force qu’il lui revient pour trouver place derrière un talus. Elle laisse volontairement place à la louve acculée, le regard ambré habité par la défiance animale scrute les ombres mouvantes, les silhouettes persuadées qu’ils sont loin devant après leur coup d’éclat, d’autres certains qu’ils ne peuvent pas être loin. Le groupe se divise pour mieux les chercher et Vayk pousse un soupir de soulagement, ses doigts si étroitement serrés sur la baguette de Rolf qu’ils en ont pâli.
Elle reporte son attention sur son cousin, les iris fauves encore teintés d’une folie furieuse et ses doigts s’enroulent autour de son col. « J’aurais pu te livrer, maintenant. Immédiatement. » Elle gronde avec toute la persuasion dont elle est capable, faisant fi de la logique qui aurait pu faire d’elle une prisonnière aussi, une suspecte à n’en pas douter. Derrière la morgue pointe l’appréhension alors qu’elle pointe la baguette récupérée sur son propriétaire. « On doit partir d’ici, Rolf. Ils vont revenir.» La peur transperce les mots, suinte à travers ses pores. Elle ne veut pas être vue dans cet état. L’humiliation cuisante d’être tombée sur son cousin après une nuit aussi chaotique s’infiltre déjà suffisamment sous sa peau pour qu’elle n’ait pas envie d’en rajouter. Rafleurs, Insurgés, ils sont tous au même rang, pour une fois. « Dépêche-toi ! Fais-nous sortir d’ici, je… je peux t’indiquer le chemin.» La dernière proposition s’exhale sobrement, presque honteuse, contrastant de près avec l’ordre péremptoire prononcé juste avant. Qu'ils sortent pour qu'elle puisse trouver ce qu'elle veut faire de lui après. Vite.
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Rolf Scamander
Rolf Scamander
‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 27/09/2015
‹ messages : 876
‹ crédits : flightless bird, les gifs à tumblr et à maggie stiefvater pour la signature.
‹ dialogues : seagreen.
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‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.


‹ âge : il a l'air d'avoir environ trente-cinq ans mais en a en réalité vingt-huit.
‹ occupation : employé à mi-temps dans un élevage indépendant de licheurs.
‹ maison : serpentard.
‹ scolarité : 1987 et 1994.
‹ baguette : est rigide, sculptée d'une salamandre à sa base, longue de trente-quatre centimètres, est faite de bois de sureau et contient un crin de Kelpie.
‹ gallions (ʛ) : 4152
‹ réputation : je suis quelqu'un qu'il est difficile d'approcher.
‹ particularité : empathe. J'entends et ressens les émotions d'autrui.
‹ faits : je suis empathe et après avoir abusé de l'usage d'un Retourneur de Temps, mon corps est toujours désynchronisé et je parais avoir six ans de plus par rapport à l'âge que j'ai réellement. J'ai fait cavalier seul pendant des mois jusqu'à finalement rejoindre Poudlard mi-juillet 2003, où j'ai rejoint la Renaissance du Phénix. Mon surnom parmi les Insurgés était Oz.

Je vis avec Luna depuis la fin de la Guerre, et avec notre fille née à la fin de la Bataille, Lesath — jusqu'à ce qu'elle ait contracté le syndrome de Rosier et soit en convalescence à Saint-Mangouste.
‹ résidence : dans la maison Lovegood.
‹ patronus : un loup
‹ épouvantard : moi-même, fou à lier, écumant, incapable de sauver la silhouette indistincte d'une femme qui se tord de douleur devant moi.
‹ risèd : rien de particulier. j'ai tout ce que j'ai jamais désiré.
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vayk esterházy
All stories are about wolves. All worth repeating, that is. Anything else is sentimental driven.


« Tu sembles avoir oublié le métier que j’exerce, Randolf. » Comment ose-t-elle? Il déteste son prénom; il rime avec parents et parents rime avec tristesse; et puis, fait-on un prénom plus... ennuyeux que Randolf? Vayk le sait — il ne s'est jamais présenté autrement, de toutes façons — mais surtout, Vayk ne sait pas comment prendre une blague et ça l'agace un peu. Ce n'est pas nouveau, après tout; mais tout de même. Il se trouve personnellement plutôt drôle. Il n'ose pas répliquer, néanmoins — le faire aurait été une ouverture pour qu'elle lui réponde à son tour, et qu'elle continue de poser des questions indésirables — se contentant de la regarder avec un air vaguement consterné et répprobateur. Et puis c'est un capharnaüm d'émotions; douleur colère peur quelque chose comme de l'appréhension une fierté incroyable un orgueil mal placé; il se demande pourquoi il s'ouvre au Bruit de Vayk, qu'il connait si bien. Il est toujours teinté d'or. Un or fou, un or noir, un or orgueilleux; même si leurs rencontres ont été rares, il ose imaginer qu'il la connait bien, suffisamment bien pour savoir que ces émotions là se battent toujours en duel en son sein. Et puis le soulagement d'intervenir, effaçant tout comme une vague effaçant des dessins sur le sable d'une plage; relayé par la colère, Rolf devine quand même qu'elle plus rassurée qu'angoissée à l'idée qu'il l'abandonne derrière lui. Aurait-il pu vraiment le faire? Il aime penser que non; mais il aime aussi penser qu'il ne se ment pas à lui-même; alors il ne sait pas trop ce que ça veut dire à propos de lui.

Elle ne se débat pas, pourtant, quand il la monte sur son épaule et se met, maladroitement, à courir; il n'y a que son hurlement indistinct dans ses oreilles et ses coudes qui, en tressautant, rebondissent contre ses omoplates désagréablement. Et puis tout arrive trop vite: il sent le désespoir et la frustration de Vayk quand il jette par-dessus son épaule un sortilège tonitruant, normalement pensé pour être presque inoffensif; et puis il arrête de courir, vole; et puis l'inconscience, qui le berce comme une mère ou une vieille amante. Dans tous les cas, il s'abandonne dans ses bras pour un repos bien mérité. NO REST FOR THE WICKED. Le néant dure une seconde et l'instant suivant, ses yeux papillonnent et tout semble avoir changé autour de lui: Vayk le tire, puissante et déterminée, par le bras vers... il ne sait trop où. Il rape sur le sol couvert d'aiguilles, son sac manque de se détacher à de nombreuses reprises et sa baguette...

Sa baguette!

« J’aurais pu te livrer, maintenant. Immédiatement. » Elle est si proche maintenant; en se penchant, il pourrait lui mordre le nez. Elle est si proche et ses doigts sont froids sur le cou de Rolf, alors qu'elle s'accroche au col de son t-shirt; et son autre main... détient sa baguette. Qu'elle pointe sur lui. Elle le tient en joug, avec sa propre baguette, faite de nervosité et d'assurance et de quelque chose de collant et de puant comme... de la peur? Pas de lui, non; mais il ne sait pas de quoi. « On doit partir d’ici, Rolf. Ils vont revenir. » Il n'arrive pas à concilier l'idée que sa cousine est en train de le menacer avec son propre artefact. Il n'y arrive pas. « Dépêche-toi ! Fais-nous sortir d’ici, je… je peux t’indiquer le chemin. Comment? ” crache-t-il, plus amer qu'il ne pensait l'être. Il se redresse un peu, s'appuie contre le mur de terre derrière lequel elle les a cachés. “ Vayk, rends-moi ma baguette. Rends-moi ma baguette! ” Il sait qu'il ne devrait pas s'énerver pour si peu, et encore moins alors qu'ils sont possiblement en danger de mort... mais c'est plus fort que lui. Une telle situation ne lui est jamais arrivée auparavant. C'est... il serait tenté de dire que c'est impossible et pourtant, ils sont bien là. Ils sont bien là et Rolf refuse de bouger, ses yeux d'apparence calmes profondément plantés dans le tourbillon bestial des prunelles de sa cousine venue d'ailleurs. “ Comment oses-tu? ” murmure-t-il furieusement, et il ressemble beaucoup à Newt en cet instant: contrarié aux sourcils froncés et à la lippe tordue. “ Comment- - ” Mais il s'interrompt soudainement, parce que le Bruit d'un Rafleur l'effleure.

Il attire machinalement sa cousine contre lui, ses doigts se refermant autour du poignet qui tient la baguette. Pour un peu plus, il pourrait la frapper et se battre et récupérer sa baguette et fuir; mais les Rafleurs sont trop, et celui-ci est trop proche; Vayk les a tirés derrière un talus, qui ressemble vaguement à la souche renversée d'un arbre, et ce Rafleur passe juste derrière eux, discret mais pas assez pour ne pas entendre le bruit de ses pas sur le sol spongieux. D'un regard, Rolf indique à Vayk de l'immobiliser de l'ensorceler de le tuer de faire quelque chose. Mais — trop tard. “ Hominum Revelio!

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❝ Hello ❞ Octobre 2002

Elle ne voit pas d’issue, de porte dérobée. Il n’y a que lui et son odeur immonde de sueur, de crasse, de terre. Les plans qu’elle a pour son cousin s’emmêlent et se perdent, s’écrasent contre les barrières dressées, les obstacles que place la situation inextricable. «  Comment ?» qu’il crache à la proposition qu’elle lui fait, comme un serpent orgueilleux. La Hongroise ouvre et referme la bouche, ne laissant échapper qu’un chuintement exaspéré entre ses dents serrées. Ne fait-il donc aucun effort de réflexion ? « Je peux, cela ne te suffit pas ? » Elle énonce, laconique, à travers une question purement rhétorique. Qu’il ne prenne pas la peine de répondre, il n’a pas d’autre choix. Tout comme elle, en somme. Son corps est trop faible pour qu’elle fasse tout elle-même. Elle s’expose aux rafleurs, aux insurgés, aux autres qu’elle ne souhaite de toute façon pas croiser. Et aux bêtes rampant dans les fourrées. Frisson d’effroi. Le mouvement de Rolf la ramène au moment présent. Il s’est redressé légèrement et Vayk peut constater à quel point il est déjà physiquement marqué.   « Vayk, rends-moi ma baguette. Rends-moi ma baguette. » Elle éclate d’un rire sans joie, sardonique et moqueur qui grince sous les accents sauvages de la Louve. Il a l’air d’un gamin auquel on aurait piqué sa carte de chocogrenouille favorite et elle ne peut que se délecter de son air furibond.
Elle aussi, elle a supplié pour qu’on lui rende ce qu’elle demandait. L’estime de Newt, l’aide de son cousin. Rien qu’elle n’ait obtenu selon ses désirs. Parce que certains étaient trop fiers pour oser demander le pardon. Trop stupides. La farouche toise le capricieux avec un dédain manifeste, accentuant la menace d’une légère impulsion. Qu’il sente la frustration d’être si proche et si loin à la fois… « Comment oses-tu ? » Elle lui sourit, carnassière et sauvage, jusqu’à ce que le visage de l’autre se déforme dans une expression rappelant celle de son grand-père, les traits froissés par la haine de l’autre. La louve hoquette et raffermit sa prise sous l’inflexion d’une haine latente, remontée de ses entrailles pour son grand-oncle dont elle souhaite autant la reconnaissance que la mort éventuelle. Curieux mélange qui trouve place dans le chaos ambré de ses iris. « Comment- -» Il s’interrompt et elle lève le nez, louve traquée que l’on interrompt en plein jeu, plein rituel chasseur. Les doigts de Rolf entourent son poignet et c’est à elle d’étouffer un hoquet indigné, un couinement largement contrasté avec la bête qui roule entre ses muscles depuis le début de la matinée.  « Lâche-moi, Rolf. » Elle gronde tout bas, prête à lui sauter à la gorge, toujours consciente qu’elle est celle qui a l’arme et persuadée qu’il n’agit que dans le but de la récupérer. A son tour, elle plisse les yeux lorsque l’odeur du rafleur assassine ses sens par volutes. Il sent la sueur et l’appréhension, la suffisance du chasseur qui ne s’appuie que sur le nombre. Il est si proche et les doigts de Vayk sont si serrés sur la baguette de son cousin que les deux forces s’annulent. Elle ne fait rien. Elle ne dit rien. « Hominum Revelio !» Trop tard. Le sort s’envole et de développe sous la puissance de Daeva. Un instant, Vayk se prend à compter sur sa nature hybride, à penser que le sang de la louve trompera l’incantation et que le rafleur ne verra là qu’un demi-humain. Ou que Rolf. Qu’elle puisse s’enfuir, laisser son cousin aux mains des serviteurs du Lord pour au moins sauver sa peau. Elle ne supporterait pas être considérée comme traitre, risque qu’elle prend en restant plantée là.
L’idée de coopérer l’effleure même à nouveau, les choses seraient bien plus simples si elle pouvait le tirer jusqu’aux rafleurs sans qu’il ne la soupçonne.
Mais non. Non. Non. La Hongroise nourrit d’autres ambitions pour le Scamander, plus personnels et plus grands. Il est monnaie d’échange, cadeau de remplacement contre cette meute qu’elle n’a pas réussi à contacter. Il est son seul contact pour Newt, celui qui s’en rapproche tout en s’en éloignant le plus. Elle l’a trouvé en premier et il est sien, tout entier. La louve ne ploie pas l’échine fasse à des chasseurs de pacotilles, des pantins qui ne savent que courir en bande en hurlant, l’écume aux lèvres. « Trouvé ! » Ricane le médiocre soudainement apparu derrière le talus, les yeux avides fixes sur la baguette tenue par la louve. « On prend du bon temps à ce que je vois… » Il darde un regard pervers sur la silhouette écorchée entre les bras puissants de Scamander et Vayk réprime une grimace de dégoût, autant pour son expression que pour l’idée qu’il semble faire germer. La main du rafleur monte vers le ciel, déterminée à battre le rappel de ses camarades dispersés aux alentours. Il a trouvé la proie et savoure par avance la victoire.

Non. Non. Non.

La folie se nourrit de sa peur immense, de la fureur de la louve de voir un autre s’approprier les exploits qu’elle compte clamer. Elle hurle à l’injustice dans les entrailles de son hôte et la Hongroise exhale un grondement animal, meurtrissure cruelle contre son humanité, elle abandonne la carcasse faible quelques instants pour endosser la pelisse du monstre qui rôde. « Scamander est à moi. » Qu’elle crache entre ses dents serrées pour s’empêcher d’enrager, menace voilée de celle qui a marqué son territoire et s’insurge de le voir traversé par un minable cloporte.
Son bras vengeur tire l’homme à terre, derrière le talus, avant qu’il n’ait pu lancer le premier sort, saisissant la baguette au passage d’une rapidité fluide et animale qu’elle déteste tant. Les ongles s’enfoncent sous la peau, labourent le visage et la gorge qu’elle lui arracherait bien sans vergogne. Les insultes lui emplissent la bouche autant que l’écume et le fiel. Les langues s’emmêlent pour de faire qu’hybridité honteuse. « Scamander est à moi ! » elle répète, mantra implacable dont elle se persuade toujours plus à travers la haine et la peur.
Puis l’adrénaline s’envole aussi vite qu’elle est arrivée. Le rafleur assène enfin son premier coup, le visage en sang. La douleur paralyse Vayk, trop habituée à la souffrance interne, jamais à celle venue du ciel. Elle couine et l’autre enrage. Echappée de ses doigts, la baguette du rafleur gît à quelques centimètres de la main de son propriétaire. Elle enserre sa gorge pour l’empêcher de s’en emparer. Désespoir entre ses os douloureux. Plus aucune force au bout des muscles.
Rolf, Rolf. du bout des lèvres étranglées.
Les suppliques remplacent les promesses de mort.

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‹ âge : il a l'air d'avoir environ trente-cinq ans mais en a en réalité vingt-huit.
‹ occupation : employé à mi-temps dans un élevage indépendant de licheurs.
‹ maison : serpentard.
‹ scolarité : 1987 et 1994.
‹ baguette : est rigide, sculptée d'une salamandre à sa base, longue de trente-quatre centimètres, est faite de bois de sureau et contient un crin de Kelpie.
‹ gallions (ʛ) : 4152
‹ réputation : je suis quelqu'un qu'il est difficile d'approcher.
‹ particularité : empathe. J'entends et ressens les émotions d'autrui.
‹ faits : je suis empathe et après avoir abusé de l'usage d'un Retourneur de Temps, mon corps est toujours désynchronisé et je parais avoir six ans de plus par rapport à l'âge que j'ai réellement. J'ai fait cavalier seul pendant des mois jusqu'à finalement rejoindre Poudlard mi-juillet 2003, où j'ai rejoint la Renaissance du Phénix. Mon surnom parmi les Insurgés était Oz.

Je vis avec Luna depuis la fin de la Guerre, et avec notre fille née à la fin de la Bataille, Lesath — jusqu'à ce qu'elle ait contracté le syndrome de Rosier et soit en convalescence à Saint-Mangouste.
‹ résidence : dans la maison Lovegood.
‹ patronus : un loup
‹ épouvantard : moi-même, fou à lier, écumant, incapable de sauver la silhouette indistincte d'une femme qui se tord de douleur devant moi.
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C'est bon: ils vont mourir.
Rolf accueille ce constat avec une sorte de sérénité étrange et pendant un instant, il ne peut pas s'empêcher de se demander s'il n'est pas fiévreux, inconscient ou d'ores et déjà mort. Son coeur qui battait si fort dans sa poitrine, il ne l'entend plus, il ne le sent plus. Il n'y a que le souffle chaud de Vayk dans son cou, sa présence immonde et puis le sortilège. Daeva est un bien étrange endroit et, alors qu'il est sensé n'agir que dans l'esprit aiguisé du lanceur, le sort de révélation lui donne l'impression de le traverser ce qui est aussi agréable que ça en a l'air. Il sent le sortilège timide de l'homme venir s'incruster en lui, chercher sa magie et la révéler dans l'esprit du Rafleur. Sans même le voir, Rolf entend sa satisfaction et son orgueil reboosté, quelque part derrière eux; l'instant suivant, il est fermement planté devant eux, sourire sardonique sur la lippe, avec un triomphe étouffant brûlant au fond des yeux. « Trouvé ! » ironise-t-il, avec toujours ce sourire immonde collé à la bouche et lentement, rien qu'un peu, Rolf relâche sa prise sur le frêle corps de sa cousine. À quoi bon se battre? Il ne lui fait pas confiance pour les garder en sécurité. Dans cet état, il la devine incapable de tout, prête à tout; elle lui est inutile, pas la peine de la protéger de sortilèges qu'il serait bien en peine de dévier ou de prendre à sa place.

(L'amertume et le goût terrible de la trahison lui serrent la gorge.)

« On prend du bon temps à ce que je vois… » Un reniflement dégoûté de la part du Scamander, alors que ses bras finissent complètement par se détacher de la carcasse de sa cousine, laissant retomber ses rêves de la désarmer et ses rêves de la préserver. Traîtresse.
Mais... Rolf sait par avance qu'elle va changer la donne. Pas si incompétente. Il lit dans son Bruit la rage. Daeva, là encore, y joue beaucoup: il a l'impression que ses perceptions sont particulièrement récises, sans forcément être envahissantes. Sans réfléchir, Rolf se projette vers le Bruit de Vayk, espérant y déceler une faille qu'il pourra exploiter pour lui siffler sa baguette et la mettre hors d'état de nuire avec le Rafleur; mais trop tard. Elle agit déjà, trop vite pour que ce soit humain (elle n'est pas humaine, souviens t'en), fondant sur un Rafleur pris au dépourvu qui pousse un petit gémissement craintif.
C'est un monstre de griffes et de colère, alors qu'elle le fait tomber parterre, presque écumante de rage. Parmi le hongrois mal mâché et l'anglais erratique, Rolf entend le mantra, la supplique, le requiem de son propre destin: « Scamander est à moi. Scamander est à moi. »

Il se souvenait pas que sa cousine était aussi tarée mais ça ne le surprend qu'à moitié.
Ils roulent sur le sol, alors que Rolf les regarde, trop pris par surprise pour penser à courir ou à se glisser dans le combat. C'est sale et c'est violent, avec des coups qui volent, des crachats méprisants et des insultes marmonnées à mi-voix: Rolf ne savait pas qu'elle avait cette bestialité en elle. Enfin si, il le savait. Mais il ne savait pas que c'était... ainsi. À fleur de peau. Si près de la surface humaine.
Et puis, il voit la baguette sur le sol et le regard désespéré de Vayk.
Il sait qu'il devrait courir. Se détourner et courir, croiser les doigts, espérer que tout ira mieux sans elle, sans elle dans le tableau. Ce serait si simple. Il arrive, difficilement, à se convaincre qu'il ne peut pas la laisser là parce qu'elle a sa baguette et que parviendra-t-il à faire sans sa baguette? Non, il doit récupérer sa baguette, se dit-il. Et si il doit sauver Vayk, qui mérite bien son sort aux mains des Rafleurs... soit.

Le monde reprend sa vitesse infernale autour de lui et il se jette à terre pour attraper la baguette en premier, ses doigts gourds ayant du mal à s'en emparer. Ce n'est pas un bois qu'il connait, ou un instrument avec lequel il est familier, mais pourtant elle doit convenir. Elle le doit. “ Relashio, ” s'écrie-t-il, et la vague d'étincelles blanches se glisse entre les deux corps pour les séparer, le Rafleur qui a repris l'avantage envoyé volé quelques mètres plus loin et atterrissant sur la souche d'un arbre dans un bruit d'outre-tombe.
Il ne vérifie même si l'homme va se relever. Il saute sur ses pieds et pointe sa baguette sur le sale visage de Vayk, après lui avoir tâté les côtes du bout du pied. Elle a toujours sa baguette fermement serrée dans la main, et Rolf ne perd pas une seconde pour la désarmer d'un Expelliarmus maladroit. Une fois sa baguette dans l'autre main, il la regarde sans mot dire, étendue à ses pieds, projetant sa perception tout autour de lui pour s'assurer qu'aucun Rafleur au Bruit dérangeant ne viendra les interrompre. “ Donne-moi une bonne raison de ne pas te casser les deux jambes et de t'abandonner aux loups, ” dit-il, la voix rauque et sourde, avec une rage nerveuse dans ses muscles crispés et son expression haineuse.

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❝ Hello ❞ Octobre 2002

Les armes rendues depuis longtemps. D’abord au monstre entre les reins puis à l’homme jeté sur elle. Elle a perdu. Dans tous les sens du terme, la défaite éclate, virulente, douloureuse et la bête acculée fait ce qu’elle peut pour la surmonter. Entre les doigts du rafleur serrés sur sa gorge, elle suffoque, s’étrangle avec sa propre haine, purement humaine. Mentalement, elle cherche, appelle un peu trop fort les instincts de la Louve qui s’est retirée un peu trop vite. Le besoin de la sentir brûler, là, sous la peau et dans les veines pour être de nouveau complète.
Le Relashio explose entre les lèvres de Rolf, qu’elle avait oublié au profit d’une proie devenue bourreau. Elle ne l’a même pas vu s’emparer de la baguette du rafleur, entre flash de colère et passage de néant, le carmin couvrant l’essentiel de sa vision après l’ultime supplique. De nouveau, les poumons se vident du peu d’air qu’il leur restait sous la force de l’impact et la lutte pour la conscience s’engage. Ne pas fermer les yeux, ne pas lâcher la baguette qui lui sert d’assurance vie. Pas tant qu’elle ne serait pas sortie de cette maudite forêt. Elle l’entend, le pas victorieux du cousin honni, disgracieux, sans honneur. Les dents qu’elle serre à s’en faire exploser l’émail, colère nouvelle pour ce pied qui s’enfonce doucement dans ses côtés, presque méprisant. Ses ambres remontent le long de sa silhouette et ses phalanges enserrent la baguette qui n’est pas la sienne, de peur qu’il n’en fasse la demande. Elle n’a plus que ça, puisque la bête a tout abandonné. Il ne lui reste que lui et sa fichue baguette pour l’aider à sortir de Daeva. La réciproque est probablement vraie.
Il ne s’embarrasse même pas d’une phrase, d’un geste. Juste l’éclair rougi de l’Expelliarmus qui lui fouette la main, faisant valser le dernier espoir. Un couinement de louveteau indigné lui échappe. Elle se jetterait bien sur lui si elle en avait encore la force, s’il ne la menaçait pas déjà de sa baguette. La rage de Rolf fait écho à la sienne. Qu’elle le hait, d’être un Scamander, d’une branche du clan qu’elle révère de toute son âme. Qu’elle le hait d’être traitre. S’il n’avait pas abandonné tout le monde, ils n’en seraient pas là. « Donne-moi une bonne raison de ne pas te casser les deux jambes et de t'abandonner aux loups » La menace lui arrache un sourire acide, lèvres fendues d’où s’écoulent autant de fiel que de sang. Il aurait fait un mangemort parfait, qu’elle se dit, se persuade un peu, pour oublier qu’il est du camp opposé au sien. De son nom à sa constitution, Rolf Scamander a toujours été fait pour la suprématie. Et là, à cet instant précis, Vayk est pratiquement sûre qu’il n’hésiterait pas une seule seconde à joindre le geste à la parole. Elle lui envie ses capacités, son ascendance et son apparence redoutable. Elle voudrait échanger leurs places, qu’il soit à ses pieds, sale et misérable et qu’elle garde son port altier. L’instinct de conservation surpasse la colère jalouse qui se mue en peur abyssale. Elle n’a pas de bonne raison à lui donner exceptée celles déjà exposées et elles lui paraissent si dérisoires qu’elle le voit déjà mettre ses menaces à exécution, quoi qu’elle puisse dire.
Elle lève les mains, paumes ouvertes et bras tendus. L’échine ploie comme sa fierté alors qu’elle se redresse maladroitement. Ses iris n’osent même pas croiser ceux du fugitif, de peur qu’il l’interprète comme une provocation. Elles se pressent tant, pourtant, les remarques acides sur le bout de sa langue. On dirait que ton mentor a quand même bien travaillé. « Je… » Je comprends que Newt soit déçu. « Ne me laisse pas. S’il te plaît. » La supplique qui lui échappe, avant toute justification. Elle a le cerveau qui travaille, trop, les calculs savants pour trouver une échappatoire n’aboutissent qu’à des issues insatisfaisantes, un marasme rougeâtre auquel elle s’efforce d’échapper. Si tu le tues… que siffle la Louve depuis les tréfonds, presque amusée par le dilemme de son hôte. Si elle le tue, elle perd la clé pour atteindre Newt. Elle perd l’espoir un peu fou de le voir réviser ses listes, son avis sur les hybrides. « Je peux te faire sortir de cette forêt, Rolf. » Lâche-t-elle enfin à contrecoeur, les yeux fixés sur ses pieds à lui qu’elle remonte lentement pour se planter dans ses ambres. « Tu sais que j’ai visité Daeva plus souvent que je ne le voudrais. » Toujours pas de mot sur le monstre qui rode, qui s’immisce depuis le début. Elle se contente d’hausser une épaule un peu douloureuse, d’essuyer la terre qui lui macule la peau. Le dos qui se redresse, fière Hongroise qui refuse d’être traitée comme la dernière des trainées. « Je ne t’ai rien fait quand j’en avais l’occasion. J’aurais pu. » Elle conclut en espérant atténuer sa colère, endormir un peu la méfiance alors que l’espoir de le livrer est toujours là, grattant sous la surface.

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