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The most important thing in communication is hearing what isn't being said. The art of reading between the lines is a life long quest of the wise.
10 AVRIL 2003 ; #DAPHTORIA 1
AVRIL  
Et les mains de ta mère qui se posent sur tes épaules gainées d'une soie qui glisse, caresse la peau devenue trop pâle. L'esquisse d'un sourire et tu te sens flancher, à travers ce miroir qui reflète vos deux silhouettes, trop minces, deux opales jumelles qui se croisent et Hortense qui prononce des mots qui te froissent « Nous t'attendrons ton père et moi pour en discuter plus amplement, ce soir. » Tu grimaces et tu ne veux mettre aucun mot sur ce qui réclame une discussion plus poussée. Te voilà condamnée, comme si la sentence qu’est devenue ta vie n'est pas assez douloureuse. Un fardeau de plus que ton âme meurtrie supportera encore. Tu dissimules, sourire factice et engouement passager transparaissent dans ta voix « Avec plaisir, mère. » Ses mains qui se font plus insistantes sur tes épaules alors que son timbre se fait plus sévère « Tu le sais … Tu sais que c'est pour ton bien, il en a toujours été ainsi. » Le mystère suinte dans chacune de ses paroles et tu ne dis rien, pourtant. Il n'y a rien à dire. Tu t'abaisses encore devant des parents qui t'aiment mais ce malaise, toujours. « J’accepterais dans tous les cas. » Hortense qui semble ravie relâche son emprise et l'étau qui entoure ta gorge semble se desserrer quelques peu. Un baiser sur ta joue glacée et elle se détourne, s'en allant, laissant traîner l'odeur d'un parfum trop familier. Tu te remets à trembler. Ces derniers temps c'est ton esprit qui te fait le plus vibrer, vibrer de peur, de méfiance. Tu ne sais pas vraiment ce que tu représentes. Un danger ? Peut-être. Cessant de réfléchir, tu saisis la brosse à cheveux et te perds dans un acte machinal. Tu te rappelles des murmures qui courent derrière toi ,des regards méfiants, de cette discussion trop lourde avec Draco et tu cesses tous tes gestes quand tu te souviens de votre dispute, de l'acte qui l'a suivie. De cette peine horrible. Puis tu te souviens que tout va bien ,tout va toujours très bien car tu seras bientôt une femme heureuse, comblée, épanouie dans une union parfaite.

Tes cheveux blonds, tu les caresses avant de te lever, te préparant à aller à sa rencontre. Elle, qui semble ne t'avoir rien pardonné mqlgré ses sourires, la seule dont le regard suspicieux te blesse encore. Il te heurte le cœur à chaque fois que tu le croises et tu te demandes bien pourquoi. Pourquoi cette méfiance  ? N'as-tu pas été, toi aussi, victime d'un enlèvement de la part des Insurgés ? Ces sorciers qui se croient toujours plus forts que la force qui domine le pays. Tous ces sorciers qui t'ont fait passer pour la traître à son sang que tu n'as jamais été, un mensonge encore, tu en es sûre. Ces êtres fielleux qui t'ont tant gâchée la vie, qui font qu'à présent ta propre sœur te déteste. Mais tu y comptes bien, mettre fin à tout ça. Il est temps, comme le prémisse d'un nouveau chapitre où vos mains devraient se relier à nouveau, comme il en a toujours été malgré vos différences. Ta beauté, la sienne, si différente, vos caractères qui divergent et que les autres ont si souvent critiqués à Poudlard et tu l'as, parfois, détestée pour ce qu'elle représentait. La grâce, la sagesse et une liberté que tu ne t'es jamais autorisée.

Les talons brisent dans un staccato tonitruant le silence qui règne dans le couloir. Les portes s'ouvrent, et rien que des pièces vides jusqu'à ce que tu la trouves, l'évidence. La chambre d'Astoria te semble être un endroit interdit mais tu y entres malgré tout. Tu l'observes un instant, et tu noues tes mains entre elles, nerveuse. Ton visage qui laisse transparaître ton angoisse mais un sourire s'esquisse « Tori, je suis contente de te trouver là ! » Tes pas glissent, tu joues celle qui est assurée, qui n'a peur de rien, la courageuse Daphne. Sans même demander, tu t'installes sur le rebord de la fenêtre qui donne sur un parc ensoleillé. Tu sais que tes parents ne sont plus là, partit pour des affaires qui ne te concernent pas. Et vos regards s'accrochent quand tu tournes enfin la tête. La blondeur rencontre le brun chocolat, le bleu se lie au vert émeraude et la voix où résonne ton anxiété s'exprime enfin « J'ai besoin de te parler, vraiment. Mais … Voudrais-tu du thé avant ça ? » demandas-tu soudainement, appelant l'un de vos Elfes de maisons qui s'empressent d'apparaître, un bref échange et l'Elfe repart. Presque gênée, tu esquisses un sourire, timide « Ça ne te dérange pas que nous parlions, n'est-ce pas ? » Tu l'espères sincèrement mais tu restes à ta place, contre cette fenêtre alors qu'entre tes doigts tu tournes et retournes l'une de tes bagues, tu repenses à la proposition de tes parents et tu décides de lâcher la nouvelle, car elle aussi doit savoir « Ils ont décidés de me marier. » Elle sait de qui tu parles, pas besoin de plus en dire, pas besoin d'extrapoler. Elle comprend et alors qu'un malaise s'étend en toi, l'elfe paraît de nouveau déposant le service à thé sur une table. Et sans le remercier, tu t'avances pour vous servir. Le geste est calme mais la cuillère tinte contre la tasse lorsque tu te mets à touiller, tu attends la sentence, les cris peut-être. Tu patientes comme tu l'as toujours fait.

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WIZARD • always the first casuality
Astoria Greengrass
Astoria Greengrass
‹ inscription : 29/10/2015
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‹ âge : vingt-trois (03/07)
‹ occupation : volontaire à Saint-Mangouste (TIG) et créatrice de mode, co-fondatrice de la marque OXOX, premier et populaire prêt-à-porter sorcier.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1992 à avril 98.
‹ baguette : est neuve et capricieuse. Elle mesure vingt-trois centimètres virgule six, est faite de bois d'érable et continent un crin de licorne.
‹ gallions (ʛ) : 3789
‹ réputation : je suis une petite bitch écervelée qui ne mérite pas la miséricorde avec laquelle on la traite.
‹ particularité : soigneuse, capable de guérir (presque) tous les maux.
‹ faits : j'ai été enlevée par ma propre soeur et utilisée comme otage par les insurgés pendant quatre ans Je suis aussi la mère du petit Scorpius Malfoy. J'ai été en procès parce que j'ai été Adhérente pendant la Guerre, mais j'ai été innocentée ou du moins, condamnée à plusieurs mois de TIG notamment à Saint-Mangouste.
‹ résidence : dans un petit appartement du Chemin de Traverse avec ma mère et ma soeur, loué par les soins de ma tante.
‹ patronus : impossible pour moi à invoquer
‹ épouvantard : Frank Hudson, un ancien leader Belliqueux désormais mort, tenant la main de Daphne et m'observant d'un air cruel.
‹ risèd : Scorpius, heureux et épanoui.
http://www.smoking-ruins.com/t3232-ag-in-my-head-everything-is-a
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daphne greengrass
Of two sisters one is always the watcher, one the dancer.


Astoria adorait Greengrass Manor. C'était un bel endroit, un petit manoir se trouvant sur la bordure extérieure d'Herpo Creek dont la modestie extérieure n'avait d'égale que la grandeur intérieure. Tout y était imposant, de la décoration à l'agencement encombré des meubles; rien n'était trop beau pour les Greengrass, qui abusaient d'une fortune s'amoindrissant avec le temps au grand désespoir du chef de famille. Les affaires allaient mal: avec le procès du début de l'an et l'ombre de la culpabilité traînant encore sur eux, le magasin de fleurs de madame Greengrass allait mal et la nervosité grandissante de monsieur l'avait mis en congé pendant quelques temps au moins. Est-ce que cela importait réellement à Astoria? Non. Vraiment pas. À vrai dire, ces derniers mois, les mots d'ordre avaient été distance (voire froideur) et indifférence. Cela allait faire un an qu'elle était retournée de son excursion forcée chez les Insurgés. Douze longs mois qu'elle faisait des cauchemars, douze longs mois qu'elle avait quitté une liberté toute relative et une cage pesante pour une cage aux barreaux dorés. Oh, évidemment, Astoria savait qu'elle n'était à pas à plaindre: elle était très contente d'avoir échappé à cette situation détestable et était reconnaissante envers tout un tas de gens pour avoir permis son retour en société. Mais il existait un manque manifeste.
Sa vie avec les Insurgés avait été rythmée de problèmes, de disputes, de tortures mais aussi de soins, de discussions, de rires timides parfois. Elle ne regrettait pas ces gens, ces rebelles, ces monstres, non, pas le moins du monde. Elle regrettait simplement que sa vie ait perdu le piquant de l'aventure. Elle n'en avait parlé à personne — pas même à Boris, son sauveur, meilleur ami et confident —, bien évidemment. Mais des fois, elle se languissait d'une existence servant à quelque chose. Peut-être qu'Aramis Lestrange, l'odieux personnage qui lui avait servi de garde du corps dans le passé, avait raison: elle était insignifiante et le serait à jamais, parce que c'était ainsi que les filles comme Astoria naissaient, vivaient, mourraient. Insignifiantes de bout en bout.
Astoria adorait Greengrass Manor mais elle n'avait qu'un désir: s'en échapper. Cela faisait quatre mois qu'elle était dans un conflit permanent avec Père, quatre mois qu'elle négociait à chaque repas, quatre mois qu'il lui lançait des regards peu amènes dès qu'elle lui parlait de déménager en centre-ville, dès qu'elle envisageait la possibilité d'une colocation. Aucun argument n'était mauvais: elle serait plus proche de son travail, de la société, des gens de son âge (évidemment, elle ne lui disait jamais qu'elle souhaitait aussi être plus proche de Scorpius; rien que pour cela, Wyatt l'aurait enchaînée à sa chambre jusqu'au restant de ses jours ou, plus vraisemblablement, son mariage). À chaque fois, en laissant tomber ses couverts à grand fracas de part et d'autre de son assiette, Wyatt la fusillait du regard et lui disait: il y a Daphne, ici. Qui a besoin d'amis quand on a une soeur?
À chaque fois, Astoria abandonnait pour mieux reprendre le débat au repas suivant. Mère était déjà venue la voir pour lui demander pourquoi elle insistait tant; les regards d'abord surpris de Daphne se muaient en quelque chose de purement et simplement désapprobateur; et Wyatt était tant agacé que maintenant, dès qu'elle ouvrait la bouche à table après lui avoir poliment demandé la parole, il se crispait en l'attente du sempiternel argument que ce serait plus pratique si je vivais à Londres.

Astoria adorait Greengrass Manor, mais surtout quand la demeure était vide. Aujourd'hui, point d'Hortense à hanter les lieux en s'occupant du nombre plutôt impressionnant de plantes que la famille collectionnait; aujourd'hui, point de Wyatt en pleine réflexion dans son bureau; pas un bruit. Ils étaient au travail ou à quelque rendez-vous mondain; peu importait à Astoria, qui travaillait sérieusement dans sa chambre. Pliée en deux sur son bureau, elle faisait aller et venir une aiguille à travers du tissu, dans un rythme fréquent et précis se calant sur les battements de son coeur, observant la broderie de la robe sur laquelle elle était en train de travailler lentement prendre forme. À côté d'elle, une armée d'aiguilles ensorcelées s'occupait des brocarts d'une veste; derrière elle, une chemise se teignait d'elle-même dans un baquet fumant. Aux murs étaient épinglés divers croquis et photographies magiques d'essayage; des aiguilles bagarreuses escrimaient dans les boîtes posées sur la table de la jeune femme qui, échevelée et concentrée pour une fois, n'avait d'yeux que pour son travail actuel.
Les chiffons, comme disait Père, l'avait toujours passionnée. Il y avait toute une géométrie et tout un côté mathématique qui lui plaisait aussi, et calmait son esprit. Ça l'empêchait de penser à quoique ce soit d'autre. Il y avait juste l'aiguille qui passait dessus, dessous, dessus, dessous dans un rythme entraînant, les accords d'un compositeur de musique classique vieillot passant en fond dans l'antre de paix de la plus jeune des Greengrass.

Elle est tant investie dans son travail qu'elle n'entend pas Daphne rentrer dans la chambre, et sursaute comme un beau diable quand son aînée dit: « Tori, je suis contente de te trouver là ! » d'un ton presque guilleret. Stupéfaite, Astoria se redresse, les lunettes grossissantes renvoyant à Daphne une paire d'yeux verts ronds comme des soucoupes. D'un mouvement de baguette, Astoria coupe la musique et repousse la robe sur laquelle elle est en train de travailler; elle retire rapidement les lunettes grossissantes et se rend compte qu'elle s'est piquée le doigt dans son sursaut. Une goutte unique de sang perle au bout de l'index, descend langoureusement le long de la phalange. “ Daphne, j'étais en train de travailler... ” dit-elle d'un ton un peu indécis, fronçant les sourcils en se redressant pour regarder sa soeur qui, sans gêne, pénètre dans la chambre et vient s'installer sur le rebord de la fenêtre de sa cadette.
La remarque d'Astoria n'est que molle, et un petit sourire tendre vient mordre ses lèvres alors qu'elle observe la silhouette en contrejour de sa soeur, sa grande, magnifique soeur. Elle sent bien qu'il y a quelque chose alors elle n'insiste pas, range sommairement ses affaires sur le bureau en attendant que sa soeur lui reparle, s'affairant avec un empressement proche de la nervosité. Elle sent du mouvement vers la fenêtre et tourne le visage pour lui faire face. Astoria lui adresse un sourire encourageant. « J'ai besoin de te parler, vraiment. Mais … Voudrais-tu du thé avant ça ? Avec plaisir, ” répond simplement la soeur, lui laissant le soin d'appeler un elfe et finissant de ranger son plan de travail. Puis finalement, elle se relève et se passe une main dans les cheveux, les détachant pour mieux les rattacher dans un chignon plus strict et un peu plus ordonné que sa pauvre excuse de coiffure qu'elle arrange rapidement à chaque fois avant de travailler. « Ça ne te dérange pas que nous parlions, n'est-ce pas ? » demande-t-elle timidement et rien que pour ça, Astoria se sent encore plus gênée. “ Non, bien sûr. Voyons, Daphne, tout de même, ” elle lui adresse un petit sourire maladroit.  Elles étaient si jeunes, si aimantes, si parfaites: des petites soeurs avec leurs chamailleries et leurs problèmes mais jamais sans gêne, parce que solidaires en tout. Et maintenant elles sont comme deux poupées cassées, plus sur la même longueur d'onde, séparées parce que l'une d'elles s'est enfoncée sur un chemin trop lointain, trop sombre.

Astoria repousse ces pensées.
Mère lui a toujours dit que les mauvaises pensées se lisent sur le visage. Elle n'a pas le droit d'y penser, sinon ça se verra.

« Ils ont décidé de me marier. »
Stupeur, tout d'abord. Puis consternement. Puis indignation; mais déjà, un crac résonne et un elfe réapparait avec le service à thé qu'il pose sur une table. Soudainement rigide, Astoria se relève de la chaise de son bureau pour s'approcher, à pas précautionneux — comme pour approcher d'un animal dangereux ou apeuré —, de sa soeur qui fait mine de se concentrer sur le thé qu'elle sert avec une nervosité mal déguisée. Sans un mot, Astoria prend place sur l'un des fauteuils qui entourent la table basse sur lequel l'elfe a déposé le service. Elle a une chambre spacieuse, bien éclairée, haute de plafond et subtilement décorée; elle a fait installer ce petit coin boudoir quand elle était toute jeune, à peine sept ans, afin de pouvoir prendre le thé avec ses multiples poupées — sur le modèle des salons qui peuplent le manoir Greengrass, là où les autres familles de sang pur parlent de rooms; une arrogance française transparaît encore dans les manières d'Hortense quand elle se complait dans son éducation presque aristocratique. Machinalement, Astoria repense à ces séances de thé avec ses poupées (et parfois Daphne, quand elle voulait bien se mêler à ses jeux) et, bien malgré elle, un sourire tendre flotte dans ses yeux et sur sa bouche.
Mais quand Daphne a fini de verser le thé (une cuillère de lait, deux de sucre pour Astoria) et lui tend sa tasse, Astoria s'en empare presque jalousement en repliant ses jambes sous elle, machinalement. “ Te marier... ” laisse-t-elle tomber. Te marier. Elle essaie vaguement d'imaginer Daphne — sa Daphne, pas ce fantôme qu'elle a sous les yeux — accueillir la nouvelle. Elle serait déjà en vadrouille à l'autre bout du pays à l'heure qu'il est: Wyatt n'aurait même pas fini sa phrase qu'elle aurait disparu.
Oui, voilà l'impression qu'a Astoria. Ce qu'elle a sous les yeux est un fantôme. Une image lointaine de ce que sa soeur a un jour été. Elle barricade ses pensées derrière des yeux distants, perdus vers le plafond, alors qu'elle souffle distraitement sur son thé brûlant. “ Mais à qui? Pourquoi maintenant? ” Froncement de sourcils. Elle baisse à nouveau les yeux sur sa soeur, presque inquisitrice. Daphne semble sereine, pas remontée, juste- nerveuse? Oui, c'est ça: juste nerveuse, comme toute jouvencelle promise enfin à un hymen arrangé. Pas de colère, pas de rage, pas de passion, pas de refus: juste de l'acceptation, et une légère angoisse. “ Qu'en penses-tu? ” demande Astoria, presque méfiante, sa langue sifflant les mots avec une sorte de perfidie amère. Plus le temps passe et plus elle sort et plus elle se permet de participer à sa vie active à Londres, plus elle se sent éloignée de Daphne, trop calme, trop sereine, trop plein de sourires et d'acceptation. Astoria aimerait maintenant vivre sa vie à cent pour cent, même si son père l'en empêche; elle a l'impression que Daphne en a déjà eu l'occasion et est maintenant vidée d'énergie, défaite de ses batteries. Elle semble éteinte, sa soeur. Une étoile éteinte trop tôt. “ Tu ne vas quand même pas- tu ne vas quand même pas les laisser faire, ” murmure Astoria dans un souffle indigné, ostensiblement hostile à leurs parents pour la première fois, laissant aussi pour la première fois de sa vie la place d'avocat du diable à sa soeur.
Oh, how the tables have turned.

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