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sujet; (1er janvier 2002 - Cowen) beat the devil's tattoo

HUNTED • running man
Owen Avery
Owen Avery
‹ inscription : 21/07/2015
‹ messages : 1765
‹ crédits : whorecrux <3.
‹ dialogues : #006666 (owen) #A0A0A0 (selma)
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‹ âge : 43
‹ occupation : dans l'ombre du Magister.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1971 et 1978
‹ baguette : est en bois d'acacia rigide, possède un cœur en ventricule de dragon et mesure vingt-neuf centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 5518
‹ réputation : la magie noire a rongé mon âme, dilué toute conscience, accru ma folie.
‹ particularité : fou.
‹ faits : ma soeur jumelle vit dans mon esprit dérangé, secret dont seuls quelques chanceux ont connaissance, que je suis aussi dérangé que peut l'être un sbire de Voldemort, que je n'hésite jamais à user de violences quand bien même elles ne seraient pas nécessaires, car la souffrance et les hurlements me font vibrer comme aucune autre drogue au monde. Mais qu'elles me sont infligées souvent par la main du Magister elle-même, car dieu sait combien de fois je l'ai déçu au cours de mes années de bons et loyaux (haha) services.
‹ résidence : Herpo Creek, dans la maison de mes parents, vide et délabrée; ruines.
‹ patronus : irréalisable, autrefois une hyène bien qu'elle ne soit apparue qu'une seule et unique fois sous forme reconnaissable.
‹ épouvantard : le baiser du détraqueur.
‹ risèd : la fin de cette insurrection qui amène autant de satisfaction que de souffrance.
http://www.smoking-ruins.com/t2376-it-s-just-the-night-in-my-vei
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beat the devil's tattoo

Your soul is able, Death is all you cradle
Sleepin' on the nails There's nowhere left to fall
You have admired Every man desires
Everyone is king When there's no one left to pawn


   
   
   
31 décembre - 1er janvier 2002 – Émeutes, agressions, baisse de pouvoir d'achat et révolte populaire. Le climat ambiant était tout sauf engageant et ce premier jour de l'an. Pourtant, Avery se sentait tout sauf concerné par les événements. L'oppression du peuple et les malheurs qui le frappait, l'aura miséreuse qui s'abattait sur les sorciers anglais, il regardait tout cela d'un œil moqueur et désabusé. Il appartenait à cette nouvelle élite qui ne pâtissait pas de ces changements. Il profitait, comme les autres, de la richesse qui continuait d'augmenter en même temps que les fortunes des plus pauvres s'amoindrissaient à vue d'oeil. Les taxes qui leur étaient imposées, il les acceptait avec joie, conscient qu'au bout du compte, son pécule personnel n'en serait nullement affecté. Et cela sans éprouver une once de pitié ou de considération pour les moins bien lotis. Le malheur des autres n'avait jamais réussi à l'atteindre – ses propres problèmes parvenaient toujours à occuper ses pensées la plupart du temps. La fuite de Nathan Fulby, sa mort à la chasse d'Halloween. Si l'entreprise s'était révélée fort amusante au début, il ressentait aujourd'hui une déception agacée qui s'expliquait par le manque de distraction offerte ces derniers mois par son rebut. Ce gamin inutile avait été peu cher payé, mais il n'avait pas valu plus que les dix gallions offerts lors de la vente aux enchères : pas assez réactif à son goût, pas assez résistant aux mauvais traitements infligés non plus. Il avait attendu mieux de la part d'un rebelle, d'un vulgaire né-moldu qui avait semblé posséder, au premier abord, une révolte intérieure qui lui avait promis de belles sanctions et une lutte alléchante. Que neni. Il avait sombré aux premières punitions, devenant cette loque sans réaction qui lui avait tant tapé sur le système. La deuxième source d'ennui ce soir là n'était autre que la soirée du Nouvel An organisée pour toute l'élite sorcière, sous le regard torve des oppressés. Les réceptions de ce genre pouvaient se révéler parfois amusantes mais la plupart du temps, il s'y ennuyait à mourir, et la populace précieuse qui s'y trouvait le désespérait au point de partir plus tôt que prévu.

Les premiers invités avaient tous revêtu leurs plus belles tenues en vue de la soirée. Lui-même avait fait un effort vestimentaire mais sa plus belle parure n'était rien de moins que la jeune française à son bras. Coralie. Elle arborait un sourire mièvre, le même qu'elle affichait en temps normal. Avery ne savait pas ce qui l'avait séduit la première fois chez cette catin privilégiée : sans doute rien, ou alors l'avait-il très vite oublié. Elle possédait un certain charme, il ne pouvait le nier. Si l'on aimait les poupées candides et les gloussements stupides, en tout cas. Elle était si loin de ce qui l'attirait, si loin. Avery jeta un regard torve à sa jeune compagne, la gratifia d'un rictus dédaigneux lorsque ses yeux glissèrent sur les poils du manteau en fourrure, vulgaire et surfait. « Quel mauvais goût par Salazar, qui t'a appris à t'habiller... C'est une soirée de l'élite bon sang. » lança-t-il, en sachant pertinemment que Coco ne comprenait pas un mot d'anglais. Ce qui avait un certain avantage par moment, il devait le reconnaître. Il amorça la marche vers la salle, lassé d'avance.

Avery avait bien des torts à son actif, bien des déviances que beaucoup considéraient de haut. Peu lui importait. Il n'était pas venu ici avec elle pour éviter d'être seul – la solitude était loin de le déranger. Il l'avait empruntée pour la nuit pour diverses raisons et la plus perverse d'entre elle n'était autre que la perspective de croiser Adele Bones et de se soumettre à son regard en compagnie d'une vulgaire catin. Voilà qui l'amusait déjà en revanche, à l'inverse des tentatives d'approche qu'il allait inévitablement devoir subir de la part de ses semblables. Le bras de Coralie passa sous le sien et la donzelle eut la mauvaise idée de resserrer ses doigts à l'emplacement précis où se trouvait la marque. Ces derniers temps elle demeurait douloureuse sans qu'il n'y voit une raison particulière. Le geste l'amena à retirer vivement son bras, et il repoussa la blonde avec un sifflement agacé. « Pas ce bras, combien de fois je te l'ai dit. » Quelle plaie.
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Coco ne comprend rien à ce qu'il se passe. Elle sait que ce n'est pas un moment très sympathique dans l'histoire de l'Angleterre, mais on ne va pas dire qu'elle s'en préoccupe beaucoup. Mais bon, dans son monde, tout ça, on s'en fiche un peu. Si elle n'est pas une grande princesse ou une riche sang pur, elle vit dans le monde du luxe et celui-ci se porte très bien dernièrement. Alors elle enchaîne les soirées, les belles robes, les hauts talons, les jolis gâteaux et le champagne. Bien sûr, elle ne comprend rien à ce qu'il se passe, et fait tout pour ne pas comprendre, et cela entache beaucoup ses soirées mais rien qu'un peu d'auto-persuasion ne peut soigner.
La vérité, c'est qu'elle ne peut pas s'empêcher d'apprendre la langue. Cela fait deux ans qu'elle est là, et même si on lui répète qu'elle doit rester bête, et niaise, et parler français, français, français, elle n'arrive pas à empêcher certains mots de s'inscrire en elle. Elle arrive encore à ne rien comprendre à la grammaire et les conjugaisons, mais le vocabulaire, lui, s'explicite parfois tout seul sans qu'elle ne le demande. Et cela lui fait peur. Parce qu'elle ne veut pas comprendre, pas seulement pour garder son travail, mais parce qu'elle n'a aucune envie de comprendre les discussions qu'ont parfois ces grands hommes effrayants. Elle ne veut pas savoir ce qui se décide parfois sous ses yeux et ce à quoi elle ne peut rien faire.

Elle ne veut surtout rien comprendre lorsque son client du soir est Monsieur Avery. Quand elle l'apprend elle se crispe juste un instant, juste une simple seconde où le sourire se fige avant qu'elle ne reçoive les directives précises, ce qu'elle va porter, ce qu'elle va amener, comment elle va devoir se comporter. Elle connait M. Avery. Le plus souvent, il n'est pas si difficile, il l'ignore, ne la regarde pas, parade un peu avec elle, à son avis pour choquer un peu, puis l'emmène à un hôtel où il fait son affaire et elle peut ensuite rentrer à l'agence. C'est juste qu'il y a parfois des moments où cela ne se passe pas exactement comme prévu, et Coco a toujours peur que ce soit un de ces soirs-là.

Alors quand elle arrive, drapée dans sa fourrure, une robe bleu nuit en dessous et qu'elle voit à son regard, à sa posture, que c'est une de ces soirées où elle ne pourra pas juste attendre que cela se passe, elle sent un petit frisson dans le dos. Pas une sueur froide. Elle ne peut pas se permettre les sueurs froides dans ce métier, pas avec la robe qu'elle porte, pas avec le parfum qu'elle utilise, pas quand il risque de lécher certaines parties de son anatomie et que le moindre désagrément pourrait lui revenir bien cher.
Elle ne comprend pas sa phrase, ou en tout cas pas entièrement. Elle comprends "Salazar", "s'habiller", et "soirée de l'élite". Surtout, elle comprends le dédain, le mépris, et elle entend l'insulte sans la comprendre. Elle répond par un petite rire imbécile, un sourire et un « Thank you Sir » avec son accent français que la plupart des gens trouvent adorable, mais que d'autres trouvent disgracieux et insupportable. Elle sait quelle est l'opinion de M. Avery de ce point de vue, et elle aurait bien aimé adopter l'accent anglais juste pour lui plaire davantage, mais c'est son métier, c'est son rôle, et si on commence à raconter qu'elle peut moduler son accent, pire qu'elle comprend l'anglais, sa réputation est fichue. S'ils savent qu'elle peut imiter n'importe quel accent d'Europe, même sans rien comprendre à ses propres paroles... Elle n'ose pas y songer.

Elle le suit ensuite en silence, déposant la fameuse fourrure alors qu'ils entrent à l'intérieur. Elle sourit, merveilleuse, lumineuse, ses yeux bleus admirant la fête, son visage respirant la fraicheur, son allure gracieuse et augmentée de talons impressionnants. Elle aurait presque pu sembler de l'élite si on oublie son décolleté plongeant, la hauteur de ses chaussures et l'échancrure sur le côté de sa robe et surtout, surtout, comment elle se positionne à côté de lui, petit animal si sage, si doux, si tendre, qui fait vraiment de son mieux pour satisfaire le monstre à ses côtés.
Sa nervosité lui fait faire une erreur, tout comme le fait qu'il s'est lui-même mis du mauvais côté, mais il lui est impossible de le lui reprocher. En passant son bras dans le sien, sa main un peu tendue a appuyé sur le tatouage, l'ignoble tatouage, si laid, si inquiétant qu'ils avaient tous, ces hommes étranges. Et qu'elle ne comprend pas pourquoi ils le gardent, s'il leur fait si mal. Elle s'excuse aussitôt dans un : « Je suis désolée ! » adorable, qu'elle rattrapa par un : « Sorry sir » rougissant. Elle se rattrape d'un sourire, et prétextant d'éviter quelqu'un dans la foule, elle passe de l'autre côté pour lui attraper l'autre bras, cette fois-ci la main légère.
Ensuite, elle s'applique à rester absolument silencieuse en dehors des moments où on lui parle. A sourire quand on la regarde, à rire dès qu'elle sentait une intonation de blague et surtout, surtout, à prendre comme un compliment toutes ces insultes qu'elle n'est pas censée comprendre. Il faut juste reconnaître le reproche de l'insulte, le reproche on s'excuse, l'insulte on ne comprends pas. Ainsi, le client peut satisfaire son besoin d'agressivité en toute quiétude.
Pas comme si la peur de vexer Coco devait empêcher Owen Avery de s'endormir le soir.
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(1er janvier 2002 - Cowen) beat the devil's tattoo

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