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sujet; TRAYSAN // different kinds of wounds

Susan Dillinger.
Susan Dillinger.
‹ disponibilité : fiche first.
‹ inscription : 27/08/2016
‹ messages : 390
‹ crédits : century sex.
‹ dialogues : indianred
TRAYSAN // different kinds of wounds Tumblr_n9wdrsfRYP1qg60ado5_250

‹ âge : dix-neuf ans
‹ occupation : livreuse pour le dirico express + étudiante à la WADA en arts visuels, elle fait également partie d'un club de théâtre.
‹ maison : gryffondor.
‹ scolarité : 1996 - 2002
‹ gallions (ʛ) : 3298
‹ réputation :
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different kinds of wounds

Des prisonniers. Elle ne peut pas dire que ça lui plait, Susan, d’avoir des prisonniers dans les murs de Poudlard. Elle qui défend une approche pacifique de ces combats qu’ils mènent depuis plusieurs années maintenant, il lui est toujours difficile de voir des personnes écrouées au sein de l’école. Ce n’est pas tant l’enfermement qui la dérange. Elle sait très bien que certains de leurs prisonniers sont mieux ici que dehors, qu’il faut bien contenir les comportements les plus monstrueux. Elle est aussi consciente qu’il faut avoir des monnaies d’échange, même quand on choisit la voix du pacifisme. Vraiment, ce n’est pas le fait que les cachots soient occupés qui la dérange. C’est plutôt le comportement d’un certain nombre de ses pairs avec les prisonniers. Il y a des gardes, postés devant les portes à chaque minute de la journée et de la nuit, et Susan ne peut pas dire qu’elle les connait tous bien. Mais elle sait très bien de quoi certains sont capables, surtout quand des vengeances personnelles entrent en compte. Ce n’est pas un hasard si le Conseil a décidé de taire un les noms d’un certain nombre de personnes capturées par la résistance, et a fait promettre à certains insurgés de ne pas divulguer des informations au reste des habitants du château. Certaines situations sont complexes, sensibles. Ils ne peuvent pas prendre le risque que des bagarres éclatent, ou qu’une situation tourne mal, tout court. Pourtant, au fil des jours, Susan se met à soupçonner plusieurs gardes. Elle vient ausculter prisonniers tous les trois ou quatre jours, plus souvent quand il y a urgence, et elle a bien remarqué des bleus qui n’étaient pas là avant, chez certains. Des entailles qui ne devraient pas être là. On a beau lui assurer que les écroués se font ça entre eux, ou eux-mêmes, Susan est sceptique. Elle a du mal à y croire.
Ils sont peu nombreux à partager sa vision des choses à Poudlard. La plupart des pacifistes ont quitté le pays lors des passes qu’elle a organisées, ils sont une poignée seulement à avoir rejoint les audacieux, puis ensuite la Renaissance du Phénix. Ce n’est pas facile tous les jours, quand tout le monde vous prend pour un utopiste, quand tout le monde considère que de toute manière, vous avez tort sur toute la ligne. Mais Susan fait partie du Conseil, désormais, et on a beau dire ce qu’on veut derrière son dos, c’est elle qui donne les ordres, c’est elle qui a le dernier mot. Elle aimerait, parfois, avoir plus de personnes avec elle, plus de personnes qui soutiennent son point de vue et sont prêts à le prendre en compte. Elle sait que ses proches amis la comprennent, et que les membres du conseil aussi, même s’ils ont parfois du mal à accepter ses propositions comme viables. Elle ne leur en veut pas. Ils sont tous si aveuglés par la colère, et ont grandi dans une violence terrible pour la moitié d’entre eux. Elle ne peut pas leur en tenir rigueur. Mais un peu de soutien ne lui ferait pas de mal, vraiment.
La matinée est bien entamée quand Susan descend les escaliers pour se rendre aux cachots, une boîte pleine de produits dans les mains. Elle salue les gardes d’un signe de tête, et passe devant un certain nombre de cellules vides, avant de commencer sa ronde. La plupart des prisonniers vont bien. Elle veille à ce qu’ils soient nourris suffisamment, et n’hésite pas à pousser une gueulante quand elle se rend compte que les choses ne sont pas faites correctement par les surveillants.
Ils ont accueilli une nouvelle prisonnière, hier soir. Susan ne l’a pas encore vue, et elle sait très bien que la première rencontre n’est jamais la plus simple. Certains prisonniers refusent de la laisser approcher, même après quelques semaines ou mois. Elle ne sait jamais à quoi s’attendre, quand quelqu’un de nouveau est amené. Elle souffle un bon coup avant d’entrer dans la cellule, un garde sur ses talons en cas de problème. Ce qu’elle trouve au fond, sur le lit de fortune, n’est pas vraiment à quoi elle s’attendait. Une silhouette frêle, des cheveux bruns. Susan fronce les sourcils, et avance doucement dans la faible lumière. La prisonnière relève un peu la tête, et la soigneuse hausse les sourcils. Elle connaît se visage. Elles se sont déjà rencontrées, toutes les deux. « Bonjour. » fait-elle pour commencer, d’une voix douce. « Je viens te soigner. Je ne te ferai aucun mal. » Elle fait un pas en avant, même si le garde derrière elle grogne un peu. « Je suis Susan. Tu es une Davis, c’est bien ça ? Je reconnais ton visage. » Elle fait un pas de plus en avant. « Comment tu te sens ? »


Dernière édition par Susan Dillinger le Dim 12 Mar 2017 - 16:15, édité 1 fois
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(traysan) different kinds of wounds
❝ It has been said, 'time heals all wounds.' I do not agree. The wounds remain. In time, the mind, protecting its sanity, covers them with scar tissue and the pain lessens. But it is never gone. ❞


C'EST INTRIGANT, UN PEU, COMME UNE DOULEUR BRÛLANTE PEUT DEVENIR UN FROID GLACIAL. Tracey n'y connait pas grand chose en médicomagie mais elle sait que ce n'est pas bon signe que sa jambe soit froide et insensible en-dessous du genou. Il avait raison, pense-t-elle en se souvenant des protestations du dénommé Doc et elle est vaguement écœurée à l'idée qu'un rebelle ait eu raison sur un point, aussi mineur soit-il. Pas besoin d'être un génie pour arriver à cette conclusion, tch. Même les deux autres, en empêchant l'autre de la soigner, savaient que c'était ce qui arriverait à sa jambe blessée, avec les chairs parasitées de magie, maladroitement refermées par un sort tremblant. Pas besoin d'être un génie, vraiment, pour comprendre que les os fracturés s'étaient mal ressoudés et que les soins d'un vrai médicomage n'auraient pas été de trop.

Même elle était arrivée à la conclusion toute seule.

Ca ne veut pas dire qu'elle va accepter l'aide d'un terroriste, qu'elle allait contracter une dette magique contre son gré. Plutôt crever en loyale partisane du Lord. C'est pour ça qu'en voyant Susan arriver, elle se recroqueville plus au fond comme un animal méfiant. “ Bonjour. Je viens te soigner. Je ne te ferai aucun mal. ” Pour ça aussi que Tracey lâche un ricanement moqueur, indifférente à l'air menaçant du garde. “ Je suis Susan. Tu es une Davis, c’est bien ça ? Je reconnais ton visage. ” Tracey aussi la reconnait, cette femme - alors elle acquiesce, menton relevé avec fierté. Oui, elle se rappelle parfaitement du sourire, des mots gentils de cette femme qui a aidé Calixe à aller mieux qui lui volait Quinn aux côtés de l'autre traître durant le bal des Aurors. Tracey a un souvenir brûlant de la jalousie qui lui a tordu le coeur pendant toute la soirée. Ou peut-être que c'est cette vieille jalousie qui revient à l'idée que cette femme vit au même endroit que Quinn ? L'idée qu'il se soit rapproché d'elle à nouveau la dégoûte. Soudainement, elle a l'impression d'être à nouveau cette gamine celle qui perd Quinn en faveur de Susan Dillinger une Sang-de-Bourbe.  “ Comment tu te sens ? ” “ Ce ne sont pas tes affaires. ” Siffle-t-elle d'une voix qu'elle aurait voulu moins rauque et plus assurée. “ Dégage. Je n'ai pas besoin de ton aide. ” La couverture rapiécée est tirée sur elle, couvrant au mieux la jambe, les bleus et les blessures laissées par Douglas et elle se colle plus fort contre le mur. Plutôt crever que de se faire aider par une terroriste qui s'oppose au Lord. “ Je n'en veux pas d'ailleurs. ” Et se cachant derrière deux bras croisés sur sa poitrine, elle ajoute avec agressivité : “ Ton petit manège, ça ne prend pas, anarchiste. ” Comme si elle était assez stupide pour tomber dans le panneau. (ils veulent te piéger, ils veulent te faire trahir le Lord) Comme si elle allait se faire avoir une fois de plus. “ Ce n'est pas parce que tu soignes quelques petits bleus que je vais accepter de vous aider, ou de trahir ma famille et le Magister.

De toute façon, le Lord ne va pas tarder.
Papa ne va pas tarder.
Et après ils vont tous crever parce que c'est ce qu'ils méritent, c'est ce que souhaite le Magister.
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Susan Dillinger.
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different kinds of wounds

« Ce ne sont pas tes affaires. » Bon. La jeune Davis a donné le ton : ça ne va pas être simple. Susan commence toujours par l’approche douce, presque maternelle, parce que ça a marché avec un certain nombre de détenus. Étrangement. Si on le lui avait dit, elle ne l’aurait pas vraiment cru. Mais tout le monde est si brisé et habitué à la violence dans cette guerre que quelques mots posés et une présence chaleureuse ont parfois raison de toutes les réticences. « Dégage. Je n'ai pas besoin de ton aide. » Bien sûr, qu’elle n’a pas besoin de son aide. Ils disent tous qu’ils n’ont pas besoin de son aide. Jusqu’à ce qu’ils perdent totalement l’usage d’un membre, jusqu’à ce que la douleur soit si pénible qu’elle leur donne envie de mourir. « Je n'en veux pas d'ailleurs. » Susan soupire, pas vraiment surprise, pas énervée pour une mornille. Elle a tellement l’habitude de ces comportements que ça ne lui fait ni chaud ni froid, du moins pour l’instant.
Ça la peine quand même, ce corps fin recroquevillé et souffrant. C’est peut-être la faiblesse de Susan : elle veut trop voir du bon en les gens. Elle a appris à ses dépends que pourtant, il ne fallait pas se laisser avoir par un physique chétif : les plus forts ne sont pas toujours ceux qu’on croit. « Ton petit manège, ça ne prend pas, anarchiste. » Ça ne devrait pas, mais ça la fait sourire, Susan. La jeune Davis a craché le mot comme une insulte, et étrangement, au sein de la résistance, il y en a qui crachent la même injure dans son dos. Finalement, venant d’une ennemie claire et net, la médicomage n’est pas surprise. Anarchiste. Le mot l’amuse, oui.
« Ce n'est pas parce que tu soignes quelques petits bleus que je vais accepter de vous aider, ou de trahir ma famille et le Magister. » Susan hausse les sourcils, et penche légèrement la tête sur le côté. « Parce que quelqu’un t’a demandé de le faire ? » La brune tourne la tête vers le garde. « Watson ? » Le garde fait non de la tête. Susan se tourne de nouveau vers la Davis et hausse les épaules. « Personne ne t’a demandé de te trahir. » Du moins pour l’instant. Et Susan n’a pas envie de faire partie de ceux qui feront des choses horribles pour obtenir des informations. Elle s’y refuse depuis que cette guerre a commencé. « Écoute ma jolie. » commence la médicomage. « T’as pas envie d’avoir affaire à moi, et si je le pouvais, je préfèrerais ne pas avoir affaire à toi non plus. » Et c’est la vérité. Si elle pouvait éviter ces suiveurs du Lord et les Mangemorts, elle ne s’en priverait pas. Mais c’est comme ça, elle doit l’accepter, et Davis devra aussi accepter la situation, qu’elle le veuille ou non. « Le truc, c’est que si tu ne me laisses pas t’approcher, tu vas perdre ta jambe pour de bon. » Même si une couverture couvre la blessure, Susan a eu des informations concernant l’état de santé de la nouvelle prisonnière grâce aux gardes. « Je suppose que c’est pas quelque chose que tu veux. » ajoute-t-elle, en avançant de quelques pas malgré le fait que le garde derrière elle ne semble pas particulièrement ravi. « Je suis pas là pour te soutirer des infos, ou je ne sais quoi. Je suis médicomage, et que tu le veuilles ou non, tu vas avoir besoin de cette jambe si tu veux continuer cette guerre, ou sortir d’ici. » déclare-t-elle. Elle hausse les épaules, de nouveau. « T’as pas vraiment le choix, ma cocotte. » ajoute-t-elle, en soupirant légèrement.
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