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sujet; La ferme Votre Honneur [Pocahontas] [1992]

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Pocahontas

Angelina Aimée Johnson & Zacharias Amédée Smith
février 1992 + Avec l'ambiance qu'il y avait à l'école ces derniers temps, Zacharias ne savait pas s'il était si mécontent de pouvoir rater quelques jours. L'année dernière, et même encore au début de cette année ça l'aurait vraiment gavé de devoir quitter le château pour ce genre d'histoire judiciaire ridicule mais maintenant… il était presque heureux de se retrouver loin de l'atmosphère lourde qui appesantissait les couloirs. Entre les victimes du mystérieux héritiers et les ragots qui couraient sur tout et n'importe quoi c'était vraiment difficile de se concentrer sur les cours. En parlant de cours… mais que faisait le Ministère ? Il était bien conscient que le directeur avait apparemment le droit de nommer qu'il voulait à chacune des chaires de l'école mais… tout de même… le Ministère devrait avoir son mot à dire. Est-ce que Dumbledore était bourré lorsqu'il avait décidé d'engager Guilderoy tocard Lockhart ? Alors, lorsque la tante de Zacharias avait appris qu'il passerait l'année à écouter les conseils et histoires de ce charmant sorcier elle s'était pâmée, à l'ancienne. Ce qui n'est jamais bon signe. La tante de Zach, même si ses goûts vestimentaires étaient très sûrs, avait des goûts très discutables en ce qui concernaient les célébrités qu'elle appréciait. Et une fois n'est pas coutume, Zacharias s'est aperçu bien vite que même si Poudlard pouvait être une bonne école, c'était tout de même un bon nid à tocard. Guilderoy Lockhart… Entre ça et le prof de l'année dernière qui avait été assassiné par Potter, il était bien. Il allait finir son cursus sans jamais avoir appris le moindre sort de défense.

Quand on savait qu’un monstre traînassait tranquillement dans les couloirs du château et pétrifiait les nés moldus, un professeur compétent aurait toutefois fait du bien. Enfin…
Peut être le temps que toute cette affaire entre ses deux parents se terminent, peut être que les professeurs auront trouvé une solution au problème.
Pour le moment, il était assis sur un banc, à l’extérieur de la salle d’audience du tribunal de Liverpool. Bien sapé pour l’occasion. Enfin… aussi bien sapé qu’il peut l’être, c'est-à-dire une chemise grise que sa mère avait boutonnée jusqu'au col et qu’il avait déboutonné jusqu’au troisième bouton au moment où elle avait tourné le regard, un jean pas trop élimé et des basket à demi neuve. Ses cheveux partaient en vrille, mais ça ne changeait guère de d’habitude. Joan était restée avec sa tante, à la maison, mais lui était venu… au cas où le juge voudrait l’entendre. De ce que ses parents lui ont dit. Même s’il ne voit absolument pas en quoi sa présence était requise pour une histoire de pension. Mais s’il devait gueuler lui-même au juge que non son père ne payait pas une miette de ce qu’il avait promis, il se sentait capable de le faire.
En parlant de tocard… son père ouais c'en était un beau.
Après il avait pas fait la connerie de se pointer aujourd'hui au bras de sa nouvelle maîtresse (ce n'était plus la norvégienne, ni la suisse… c'était une méditerranéenne… de ce que Zacharias avait compris) et avait tenté d'être poli avec son ex femme. Mais Julie avait été aussi froide qu'une plaque de marbre sortie du congélateur et Zacharias avait dû prendre sur lui pour ne pas gueuler toute sorte d'insultes lorsque son père lui passa affectueusement la main dans les cheveux. « Comment ça va petit gars ? » « Pas trop mal, les gens crèvent à l'école et tu nous donne pas d'argent. Sale tocard. » Aydan avait immédiatement retiré sa main avec un sourire douloureux. « A l'école tu dis… » « Fais pas genre tu t'y intéresses, pauvre c- » « ZachARI- » Mais avant qu'Aydan ait pu terminer Zacharias avait filé pour s'enfermer dans les toilettes. Et il n'en était sorti qu'après s'être assuré que ses parents étaient entrés dans la salle d'audience. Il s'était posé sur un banc, pour attendre que sa mère sorte, où que quelqu'un vienne le chercher pour parler…
Il attendait.

Il commençait à avoir faim.
Il entend des cris, puis des coups donnés sur une machine. Il se relève pour avancer dans la direction du bruit pour découvrir une silhouette en train de s’énerver consciencieusement sur un distributeur de bonbons et de chocolat. Des coups de poings, des coups de pieds : visiblement cette nana (c’était une adolescente, vu la taille) (de loin c’était tout ce qu’il pouvait déterminer) tenait à avoir son twix. Elle n’avait pas la bonne technique. Zacharias s’approche d’elle et c’est alors qu’il n’est plus qu’à quelques pas d’elle qu’il la reconnait.
« Johnson ? » il s'arrête un instant, surpris de la croiser là alors qu'elle devrait… être à l'école ? ou dans tous les cas loin de Liverpool. Qu'est-ce qu'elle pouvait bien faire ici ? Mais quand elle se tourne vers lui, pas d'erreur possible. Zacharias avait une bonne mémoire des visages et Angelina Johnson était une très bonne poursuiveuse de l'équipe de Quidditch des Gryffondor. Sa rivale directe en quelque sorte. Plus âgée que lui, ses techniques sur un balai était supérieures aux siennes. Éviemment qu'il ne se trompait pas. « Tu fais quoi ici ? » il demande, naïvement « … Et pourquoi tu… martyrises cette pauvre machine ? C'est pas comme ça que tu l'auras ton twix. » Il se rapproche et la pousse un peu pour prendre sa place devant le distributeur. Il donne plusieurs coups précis avant de s'agenouiller et de glisser sa main dans le tiroir. D'une torsion il le fait remonter. « Attends deux secondes… » De sa main libre il donne un deuxième coup et finit par choper deux barres chocolatés. Il en tend une à Johnson : « Mamzelle est servie. » Il a comme un sourire, un peu blasé « Pourquoi t'es là ? T'as tué quelqu'un ? On a découvert que c'était toi l'héritière de Serpentard ? »
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Angelina Aimée Johnson & Zacharias Amédée Smith
février 1992 + La mère d'Angelina n'aurait pas pu choisir un pire moment pour faire sa petite crise. La jeune adolescente était fatiguée, déjà, en temps normal, de ses tentatives de récupérer sa garde. Sans aucune circonstance atténuante, elle était déjà exaspérée de la voir tenter à tout prix de prouver l'irresponsabilité de son père et son incapacité à l'élever. Elle se souvenait encore, confusément, de l'époque où sa mère était symbole d'héroïsme et de force à ses yeux... à présent elle n'était qu'une mauvaise perdante acharnée. Elle détestait les mauvais perdants, en partie parce que c'était un de ses vices. Ainsi donc, Emeline Johnson n'était plus vraiment la personne préférée de sa fille en temps normal.
Alors imaginez lorsqu'elle l'obligeait à sécher les cours à l'approche du match Gryffondor / Poufsouffle ? La situation à Poudlard était critique, les enfants se faisaient paralyser, tout le monde se demandait qui serait le prochain et la jeune Johnson collait aux basques d'Alicia plus que jamais. Sa meilleure amie n'avait pas le droit d'être paralysée, elle avait trop besoin d'elle. De manière générale, les liens de l'équipe de Quidditch s'étaient amplement resserrés. Cela avait sûrement d'abord à voir avec l'inquiétude générale qui forçait tout le monde à compter sur les autres... et aussi sur le régime quasi-militaire que leur imposait Wood. Ce démon avait décidé de les faire s'entraîner tous les soirs avant le match fatidique. L'équipe était apparemment redoutable cette année, et ils ne pouvaient se permettre aucune relâche. Bien entendu, cela plaisait plus à certains que d'autres. Les jumeaux, bien entendu, se plaignaient avec humour. Angelina, elle, comme d'habitude, accueillait avec enthousiasme tout régime intensif d'entraînement. Il n'y avait que l'équipe et le sport pour la faire se détendre complètement.
Tout allait donc relativement bien dans l'étrange monde d'Angelina Johnson avant qu'elle apprenne que sa mère avait demandé le déplacement du rendez-vous au tribunal. Déjà qu'ils devaient aller dans sa ville pour traiter la plainte, mais en plus elle avait voulu que l'audience n'ai pas lieu durant les vacances d'hiver, contrairement à ce qui était prévu. Cette sale bourgeoise avait sûrement prévu d'aller aux sports d'hiver. Et aux études d'Angelina, on y avait pensé ? Elle avait, vainement, essayé de convaincre son père d'y aller sans elle, mais sa présence était visiblement obligatoire... Elle allait devoir s'absenter une soirée entière alors que le match était imminent.
Angelina se souvenait de l'époque où elle menaçait sa mère de mort sans honte durant les rares week-end où elle la gardait et elle se demandait si elle pouvait encore se le permettre, à quinze ans, ou si elle risquait d'aller rejoindre les mangemorts à Azkaban.

Et bien entendu, tout s'était déroulé exactement comme d'habitude. Angelina avait passé dix minutes à expliquer que non elle n'avait jamais voulu, et ne voulait toujours pas avoir de contact avec sa mère. Elle voulait juste la rayer de sa vie, mais celle-ci s'y accrochait comme Malfoy pouvait s'accrocher à son père. Et il n'y avait rien de plus ridicule que Malfoy s'accrochant à son père.
Son discours balancé, Angelina claqua donc la porte en déterminant que sa mission était terminée et qu'elle allait attendre son père à l'extérieur. Elle espérait qu'ainsi ils se presseraient, puisqu'elle soupçonnait de plus en plus sa mère de ne faire tout cela que pour la voir. Quelle égoïste ! Dire que les autres devaient déjà être en train de se rassembler pour s'entraîner et qu'elle, elle été bloquée dans ce tribunal merdique moldu où ils n'avait même pas de véritable sucreries. Angelina avait faim, elle voulait du sucré, du gras, du bon gros chocolat pour lui occuper la mâchoire et potentiellement dérider son visage contracté de colère et de frustration. Mais bien entendu, la machine refusa de lui envoyer son Twix. Maudite créature moldue ! Incapable de faire son travail ! Elle hésita à sortir sa baguette, le couloir étant désert, mais elle était hors de Poudlard et elle risquait d'avoir des ennuis avec la justice... sorcière cette fois. Elle se contenta donc d'abord de rappuyer sur les boutons, sans succès. Puis elle secoua le truc, espérant faire glisser le twix. Face à un autre échec, Angelina revint à ses instincts primaires et commença à envoyer des coups de pieds dedans à base de : « Sale chienne ! Ouvre-la et file-moi mon Twix ! Egoïste ! Putain de moldue de merde ! » Elle allait commencer à insulter sa façon de la regarder lorsqu'elle entendit un « Johnson ? » qui l'arrêta net, pied à mi-chemin vers l'objet de sa colère, lançant un regard encore assez énervé à la personne qui l'avait dérangé.

C'était... Smith ? Josiah Smith ? Quelque chose comme ça. Elle ne retenait que les noms de famille des joueurs de Quidditch. C'était un poursuiveur de Poufsouffle, Wood la faisait analyser ses techniques de passe depuis une semaine maintenant, et elle en avait marre d'entendre ses c'est pas avec des passes comme ça que tu arrêteras Smith. Ce qui l'horripilait beaucoup, étant donné que c'était la première année de Smith, alors qu'elle était déjà dans sa troisième année en tant que poursuiveuse. Elle était, évidement, plus forte que lui. Mais Wood pouvait se montrer particulièrement blessant quand il voulait. En dehors de cela, elle n'avait rien contre le mioche. Il disait souvent de la merde, mais ça la faisait souvent rire avec les jumeaux.
Mais elle n'était pas là pour faire un bilan sur le mec, la question était surtout... qu'est-ce qu'il foutait ici ? « Tu fais quoi ici ? » Oui, bon, certes, la question se posait pour elle aussi. Elle répondit d'un soupir et d'un mouvement négatif de la tête, déjà fatiguée à l'idée de lui expliquer, lorsqu'il interrompit sa lancée : « … Et pourquoi tu… martyrises cette pauvre machine ? C'est pas comme ça que tu l'auras ton twix.  » Elle fronça les sourcils, soudain méfiante devant son ton un peu trop familier à son goût. Ils avaient pas élevés les gnomes ensemble. « Est-ce que j't'en pose des... » Encore une fois, ils l'interrompit d'un mouvement vers le distributeur qui la fit reculer, méfiante mais curieuse. Elle remarqua vite qu'il avait l'air de s'y connaître et, respectueuse de son expertise, elle ravala sa remarque. Elle avait vraiment envie de bouffer, et si pour cela elle devait accepter l'aide de l'ennemi, alors qu'il en soit ainsi. « Attends deux secondes... » Elle attendait effectivement, les bras croisés, attentive à ce qu'il faisait, comme s'il allait l'embobiner à un moment donné. Mais finalement elle vit les barres chocolatées lui atterrir dans les mains, puis bientôt l'une d'elle trouva sa place dans sa propre main.

« Mam'zelle est servie » Cela lui arracha un sourire, en commençant à ouvrir la sucrerie avec enthousiasme. « Merci, on crève de faim dans ces putains de salles. » ajouta-t-elle en montrant d'un geste la tête l'endroit dont elle sortait, lieu de toute son exaspération. Sur ces paroles, elle eu d'abord l'intention de déguerpir, assez peu curieuse du Smith, et pas exactement désireuse de rester avec quelqu'un. Le poufsouffle avait, visiblement, une autre idée en tête : « Pourquoi t'es là ? T'as tué quelqu'un ? On a découvert que c'était toi l'héritière de Serpentard ?  » Elle eu, cette fois, non pas un sourire reconnaissant mais plutôt quelque chose de mauvais et d'amer. Elle lança un regard Smith, jugeant rapidement si elle allait se laisser faire... et finalement oui, elle décida d'en faire son allié, pour la durée de l'attente terrible qui devait sûrement les attendre tous les deux. « Presque, » lâcha-t-elle, dans un soupir.
Cependant, s'ils comptaient vraiment commencer à se raconter leurs merveilleuses histoires, elle allait pas le faire debout devant la machine du malheur. Elle commença donc à se diriger vers les escaliers, avant de s'y asseoir, commençant à croquer dans le twix avec contentement. Merlin que ça faisait du bien. Smith l'avait suivie. Soit il était très curieux de son histoire, soit il se faisait vraiment mortellement chier. Sûrement un mélange des deux. « Disons que je vais bientôt finir par buter quelqu'un si ma mère n'arrête pas d'essayer de récupérer ma garde tous les quatre matins. » C'était dit simplement, avec assez de hargne pour comprendre à quel point elle le pensait. Puis elle reporta son attention sur lui, sourcils légèrement froncés, se laissant un peu prêter au jeu : « Et toi Smith ? Atteinte à la pudeur ou tu as escroqué tous les distributeurs du monde moldu ? » Il était né-moldu, Smith ? Elle s'en était jamais préoccupé jusque là, elle oubliait même souvent, pour Alicia. P'tete qu'il avait vraiment les pétoches, avec cette histoire de chambre des secrets ?


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Angelina Aimée Johnson & Zacharias Amédée Smith
février 1992 + Très franchement, ça ne l’aurait pas tant que ça étonné d’apprendre que Johnson avait fini par péter un cable et par commettre une sorte de massacre. Ils étaient loin d’être dans la même promotion — elle avait quoi ? deux ans ? trois ans de plus que lui ? mais il avait eu l’occasion de la voir l’année dernière et cette année en action sur le terrain de Quidditch et si elle n’était pas batteuse c’était uniquement parce que jamais les professeurs n’auraient accepté de lui mettre consciemment dans les mains un tel objet contendant. Zacharias avait peut être une vision exagérée de ce qu’on pouvait éventuellement appeler la fougue Johnson mais il avait l’habitude de vivre avec des femmes, disons de caractère, et il savait les reconnaitre de loin. Si elle était prête à mettre en pièce un distributeur de friandise à quinze ans, qui sait ce qu’elle serait capable de faire exploser à vingt-cinq ? D’ailleurs le ton pour le moins agressif qu’elle lui servit lorsqu’il se permit de critiquer sa technique lui confirma ce qu’il pensait. Mais elle le laissa opérer et s’autorisa même un remerciement lorsqu’il lui mit son twix entre les mains : «On crève de faim dans ces putains de salles. » « On y crève surtout d’ennui et de froid mais… je suppose que ouais. » Il déchire l’emballage de sa barre chocolatée alors qu’elle lui sert une sorte de rictus « Presque. » « Hon, tu as presque tué quelqu’un, tu t’es faite chopée avant d’avoir pu terminer le travail ? » Johnson, visiblement encore plus blasé que lui ne l’était (l’adolescence, apparemment, n’aidait pas) (sa tante lui disait souvent qu’elle avait hâte qu’il atteigne cet état de grâce où il serait tellement ronchon qu’il se tairait peut être) (elle pouvait toujours espérer) s’avance vers les marches sur lesquelles elle s’installe plus ou moins confortablement. Comme elle se s’étale pas sur toute la longueur, il y voit une invitation et vient se vautrer juste à coté d’elle. Lui, pour le coup, n’avait pas trop de scrupule et fait glisser ses jambes sur le coté, bloquant complètement le passage.

Encore heureux qu’il y avait deux barres dans un emballage, Zacharias avait déjà terminé la première (vu le prix, c’était heureux !) (même s’il ne payait pas) (et puis quoi encore ?) (salauds de capitalistes, comme disait sa mère), Johnson grignotait le sien. « Disons que je vais bientôt finir par buter quelqu’un » Étrangement, il ne se serait pas permis de mettre sa parole en doute « si ma mère n’arrête pas d’essayer de récupérer ma garde tous les quatre matins. » Ah… raison parentale elle aussi donc. Il aurait du s’en douter. La plupart des gosses étaient ici pour cette ça. À attendre dans les couloirs lambrissés d’un vieux tribunal d’avant-guerre que leurs parents aient terminés de s’entre-déchirés devant des tiers payés pour juger. Il pourrait éventuellement se diriger dans cette branche, Zacharias avait un don pour le jugement, et être payé pour ça… ça le bottait bien. Sauf qu’il pourrait difficilement travailler toute sa vie dans un endroit où le parquet était autant ciré : sérieusement même ses baskets couinaient là-dessus et la toute première fois il avait bien cru qu’il allait tomber. On pouvait se pencher et admirer son reflet dans le bois. « Ah merde, ça doit être bien chiant. » Il ne voulait même pas imaginer le calvaire que ça serait si son père essayait de récupérer la garde. Enfin… jamais Aydan ne songerait à faire une chose pareille, il devait être trop heureux d’être éloigné de ses insupportables rejetons.

C’était quand même une drôle de coïncidence, qu’ils se retrouvent là, le même jour, à la même heure, au même endroit. Elle était de Liverpool Johnson ? Pas comme s’il on se posait ce genre de question à l’école mais il avait une certaine tendance à repérer l’accent de chez lui, qu’elle n’avait clairement pas. « Et toi Smith ? » « Oula… » « Atteinte à la pudeur ou tu as escroqué tous les distributeurs du monde moldu ? » Il rit, il a ce rire là, encore celui d’un gosse presque. Toujours souriant il casse sa deuxième barre de twix en deux avant d’enfourner la première moitié dans sa bouche. Il hausse les épaules et mâche un instant avant de répondre « Ça aurait pu, mais ils ne m’auront jamais, je suis trop fort pour eux. » Il pointe du doigt la machine « Celles là sont super facile à gruger en plus. Pas comme les nouvelles qu’ils ont installés dans le centre commercial. Tu peux aussi lui faire cracher de la monnaie. » Même s’il avait une baguette maintenant il avait gardé ses habitudes de gamin élevé à la moldue. « Suffit de mâcher le bouton à droite. T’as mis de l’argent dedans Johnson ? » Lui n’avait jamais raquer la moindre pièce pour ce genre de mangeur de fric. Pour être honnête il raquait rarement. Quand il avait de l’argent de poche, il le gardait précieusement avec lui s’il pouvait trouver un autre moyen pour obtenir ce qu’il voulait. « Enfin… C’est à cause de mes parents aussi qu’j’suis là. » Il termine la deuxième moitié de son twix. « Mon père a arrêté de payer la pension alimentaire. Ma mère est furax et apparemment » il fait une grimace « y aurait peut être besoin que je dise des trucs. Enfin, j’vois pas trop pourquoi mais tu sais… la justice moldue hein. » Visiblement elle connaissait elle aussi… C’était peut être pour ça aussi qu’elle lui semblait souvent énervée. Il savait que ça jouait beaucoup.

Il s’étale un peu plus sur les marches, elle commençait à arriver sa poussée de croissance et le jean qu’il portait était un peu trop petit. Il tend les jambes au maximum et se renverse vers l’arrière, hésitant à retourner à la machine pour choper une canette de soda. « Enfin c’est pas si mal peut être d’avoir une bonne raison de s’éloigner de l’école. » Il faisait évidemment référence à la série d’agression. Pas qu’il avait peur, les victimes étaient clairement désignées et il ne faisait pas parti du happy few mais devoir supporter chaque jour les hypothèses d’Ernie risquait de le faire crever avant l’heure. Surtout depuis que Justin avait été retrouvé pétrifié. Ça avait clairement refroidi les Poufsouffle de son année.
Une dame, bien habillée (du genre tailleur serré, collant pas filé et collier en perle) s’était avancé vers eux et s’arrêta au bas des marches, comme si elle attendait qu’ils daignent se décaler. Sauf que Zacharias n’avait pas vraiment l’intention de se bouger pour une nana aussi bien sapée. Si elle pouvait se payer un collier en perle et des chaussures chanel elle pouvait bien cracher un s’il vous plait non ? Mais que nenni, alors qu’elle remarquait qu’ils ne bougeait pas d’un iota, elle fit un petit geste vaguement rabaissant de la main : « Hum hum ? Pouvez-vous vous pousser ? » Smith ouvre de grands yeux et rétorque, avec un large sourire moqueur et en singeant presqu’à la perfection la voix outré de la bourge « Hum hum ? Et vous pourriez-vous dégager ? » Il imite son geste de la main avant de reprendre : « Z’avez qu’à faire le tour hein, z’avez pas l’air pressé. » C’était facile de faire peur aux dames de cinquante ans bien habillées, parce qu’elles avaient souvent peur des jeunes qui ne respectaient pas automatiquement leurs cheveux grisonnants. Elle le fusille du regard mais ne réplique pas, Zacharias répond à son regard par un doigt d’honneur et il se tourne vers Johnson : « Ouéééé, j’espère que c’est pas ta mère hein. » Quoique, vu ce qu’elle lui avait dit, c’était pas comme si Johnson irait pleurer sur sa mamounette.
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Angelina Aimée Johnson & Zacharias Amédée Smith
février 1992 + Angelina haussa un sourcil amusé en voyant Smith s'étaler de tout son long à côté d'elle dans les escaliers. Ce gamin n'avait vraiment honte de rien, cela la faisait rire. Elle le connaissait pas vraiment le Smith, par Merlin elle se souvenait même pas de son prénom, mais il se montrait déjà comme étant un digne cammarade d'ennui. Il fallait juste qu'il ne se vexe pas trop qu'elle l'explose au prochain match, et elle en ferait presque un pote. Déjà, rien que le fait qu'il lâche un « Ah merde, ça doit être bien chiant, » à son histoire, le place dans la bonne équipe. Katie l'énervait, souvent, à essayer de défendre sa mère. Mais non, elle avait tort, elle était l'ennemi, elle méritait... peut-être pas la mort, mais au moins le mépris et l'insulte de ses amis, ou de ses cammarades de galère.

Elle grignotait en l'écoutant raconter, à son tour, son histoire... ou plutôt ses exploits de grand criminel du distributeur. Elle ne savait pas exactement comment réagir, tant ce genre de trucs de moldus pouvaient être bien loin de ses préoccupations... Elle n'avait qu'un souvenir flou du monde moldu de sa mère, et avait vécu le reste de son enfance à vivre au cœur du bouillonnement du Chemin de Traverse. Elle avait toujours vécu avec la bande des gamins des commerçants, et ils trouvaient toujours moyen de se rendre des services les uns aux autres. Angelina, par exemple, se débrouillait pour poster sans frais toutes les lettres dans ses amis quand elle allait voir son père. C'était ainsi qu'elle avait récupéré des robes pour Poudlard, pas mal de livres, des meubles et, bien sûr, Ratcliff le hibou. Elle faisait une fière Weasley, même fille unique, avec tous les trucs qu'elle avait récupéré et recyclé et amélioré de ses petites mains. D'un côté, elle comprenait Smith et ses économies, de l'autre les distributeurs moldus... Elle haussa les épaules, blasée. « Elle m'a filé une livre pour prendre ce que je voulais durant l'attente, j'vais certainement pas aller l'échanger plus tard... » Le type au change du Chemin de Traverse était vraiment un enculé, surtout depuis qu'elle avait refait le portrait à son fils qui avait cru juger bon de taquiner Turner. On ne taquinait pas Turner, surtout quand Johnson n'était pas loin.
Finalement, il en arrive aux faits. « Enfin… C’est à cause de mes parents aussi qu’j’suis là.  » Elle haussa un sourcil interrogateur, s'il lui disait que sa mère était une folle dingue, elle allait finir par croire qu'il l'avait juste suivie pour lui faire une blague... « Mon père a arrêté de payer la pension alimentaire. Ma mère est furax et apparemment y aurait peut être besoin que je dise des trucs.  » Elle eu une grimace et un grognement appréciatif. « Enfin, j’vois pas trop pourquoi mais tu sais… la justice moldue hein.  » Elle acquiesca en finissant son premier Twix, en soupirant. « Ma mère n'arrête pas d'exiger mon témoignage pour me voir... ça devient franchement navrant, crois-moi. Elle croit que je vais juste lui faire des câlins et lui baiser les joues alors que cette pute a arrêté de payer la maison... sûrement pour financer ses putains de sports d'hiver à la noix. » Elle aurait sûrement continué à grommeler dans sa barbe, mais elle réussit à se faire taire elle-même en croquant dans son Twix. Il n'y en avait bientôt plus, et qu'est-ce qu'elle avait la dalle...

« Enfin c’est pas si mal peut être d’avoir une bonne raison de s’éloigner de l’école.  » Elle s'étouffa presque dans sa bouchée, lançant un regard effaré à Zach. Elle détestait être loin de Poudlard alors qu'il y avait autant de choses à faire... mais Alicia disait toujours qu'elle était bizarre. Puis elle se souvint de la Chambre des Secrets. « Oh... oui... ouais, y a cette saloperie. » Qu'est-ce qu'elle aimerait lui faire fermer sa gueule à ce grand coincé du cul de raciste de mes deux. Elle avait bien assez de soucis comme ça, en tant qu'adolescente, pour en plus se rajouter des tueurs d'enfants... « Mais bon, on a bientôt un match, et avec les Serpentards qui se mettent à sucer les richous, la lutte est rude... Dire qu'ils ont viré un mec pour Malfoy quoi. Tu l'as vu sur un balai ?! » Elle s'étouffait dans son indignation, horrifiée que Flint se soit laissé faire. Certes, il était con, mais elle avait jusque là espéré qu'il ai un peu de jugement en terme de Quidditch... Elle allait continuer quand une espèce de réplique plus vieille de sa mère vienne les déranger. Non mais c'était fou comment les riches, peu importe moldus ou sorciers, étaient tous tellement désagréables. La façon qu'elle eu de parler à Smith lui fit ouvrir de grands yeux, et elle allait  la faire s'envoyer se faire foutre lorsque le poufsouffle ouvrit sa grande gueule. « Hum hum ? Et vous pourriez-vous dégager ? Z’avez qu’à faire le tour hein, z’avez pas l’air pressé.  » Par Merlin, la tronche de la vieille.... Parfait, c'était parfait. Elle se mordit les lèvres pour ne pas rire, mais ne pu retenir de lancer un immense sourire au regard indigné que lui lança la connasse, qui semblait croire que elle allait la laisser passer. Elle ne pu s'empêcher, cependant, d'éclater d'hilarité lorsqu'il lui envoya un doigt d'honneur. Il lui rappelait les jumeaux. Toujours souriante, elle lui jeta un regard moqueur après son « Ouéééé, j’espère que c’est pas ta mère hein.  » et eu même un petit rire, presque offusqué. « Ma mère est carrément plus jeune et plus belle que ce thon, et elle aurait incendié ton fessier si tu avais osé lui parler comme ça. Non, non, c'est con à dire mais je ressemble bien plus à ma mère qu'à mon père, quand tu la verras, tu le sauras. » C'était sûrement pour cela qu'elles se battaient toujours autant, et qu'aucune ne gagnait véritablement, et que son père finissait toujours par jouer les intermédiaires.

Elle écrasa dans son poing le papier d'emballage du Twix. Elle avait faim, mais peut-être pas faim de bouffe juste... d'action, de challenge, de quelque chose pour expulser sa colère... « Dis moi Smith, t'aurais pas d'autres astuces du genre dans ta manche ? » Elle lui offrit un large sourire, d'un crocodile affamé. « Qu'on puisse s'occuper comme il se doit pendant qu'ils s'étripent là-dedans ? Juste de quoi nous dédommager le temps perdu. »


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Angelina Aimée Johnson & Zacharias Amédée Smith
février 1992 + L’entendre cracher sur l’équipe de Serpentard le fit rire : il ne s’était pas douté que Johnson était ce genre de personne. C’était drôle à dire, mais à Poudlard, les gens râlaient sur beaucoup de choses, mais pas sur les privilèges financiers. Tous les élèves de l’école vivaient dans une sorte de belle utopie comme quoi tous les étudiants étaient logés à la même enseigne. On le regardait de travers, et ce depuis sa première année, lorsque lui se permettait de faire remarquer au professeur Snape que ce n’était pas si étonnant que la potion de Malfoy (ou autres aristos du même style… pas comme si on en manquait) soit de meilleure qualité puisque lui avait pu couper ses racines de carottes tibétaines avec un couteau en argent, comme c’était recommandé alors que certaines autres personnes n’avait pas vraiment les moyens d’investir dans un couteau à la lame d’argent qui se ferait très certainement piqué à un moment ou un autre de l’année. Pareil pour les baguettes… lui n’avait pas à se plaindre, sa mère avait mis exprès de l’argent de coté pour l’achat d’une baguette qui lui conviendrait mais il savait que certains élèves avaient hérité de leur baguette d’un frère ou même délire… Pourquoi est-ce qu’on s’étonnait en métamorphose que Weasley soit un incapable ? La baguette n’était pas appropriée au bonhomme voilà tout. De ce qu’on disait, il y avait une bourse mise en place pour aider les élèves un peu dans la galère à se procurer des fournitures… Zacharias aimerait bien en voir la couleur un de ces jours. Non parce que si l’école manquait d’argent à donner à ses étudiants, lui savait très bien comment en trouver. Vendre cinquante pourcent des tableaux (ce qui n’endommagerait pas plus que ça le paysage, les murs en étaient littéralement envahis) quelques statues et surtout faire contribuer les familles les plus riches (me faites pas croire que Malfoy, Nott, Lestrange & co s’en rendraient foncièrement compte si on leur prenait un petit cinq pourcent de leur richesse) et ce serait un petit peu plus équitable !
Ça l’agaçait, et ça l’agaçait encore plus lorsque ça touchait au Quidditch. Flint avait faire sortir son attrapeur, qui n’était pourtant pas un incapable, pour le remplacer par Malfoy. « Malfoy quoi. Tu l’as vu sur un balai ?! » « On va dire que j’me suis plus intéressé au balai, justement, qu’au joueur. C’est une belle bête. » Il se demandait comment les choses se passaient… Est-ce que Monseigneur Lucius s’était pointé devant Flint pour lui dire : engage mon fils et je vous file à tous les balais les plus chers du moment ou bien avait-il eu affaire à Snape ? La dernière solution était certainement la bonne mais imaginer une grande ponte comme Malfoy père parler avec un imbécile comme Flint junior le faisait rire les jours de pluie. « J’pense que même si vos balais sont moins performants, vous savez mieux vous en servir. » il rajoute, avec honnêteté « Dans notre équipe on est plus sur les nerfs à l’idée de vous rencontrer. Wood est un putain de gardien. » Ce qui était le principal souci d’un Poursuiveur, elle devait bien le comprendre comme elle occupait aussi ce poste. « Dis toi qu’avec des Nimbus 2001 acheté par Père » il avait pris soin d’imiter la voix traînante de Malfoy, il était très bon pour les caricatures « Ils iront plus vite et on aura ptet la chance d’en voir un se planter littéralement dans le sol, comme lors du championnat d’il y a trois ans. Chais pas si tu te souviens de l’attrapeur qui était rentré jusqu’à la moitié du corps dans le stade. J’attends que ça arrive à Draco et que ça lui ruine ses beaux cheveux gominés. » Selon Zacharias, être bien coiffé, c’étai suspect. Y en avait un, de sa promo et de sa maison qui était toujours super bien coiffé aussi. Suspect, suspect.

Le rabrouage de vieille fit sourire Johnson, et lui-même avait un air pasablement satisfait alors qu’elle rebroussait chemin sur ses talons clinquants, énervée mais bien forcée de devoir faire un détour. Zacharias connaissait le tribunal, c’était pas foutu comme Poudlard, mais presque et il y avait toujours dix chemins possible pour mener au même endroit. Pas comme si elle risquait de se perdre et de faire irruption aux assises non plus. « Ma mère est carrément plus jeune et plus belle que ce thon » « Ouais toutes les mamans sont belles, je sais, je connais… » il fait d’un ton moqueur « et elle t’aurait incendié ton fessier si tu avais osé lui parler comme ça. » Zacharias éclate de rire « J’aurais bien aimé voir ça tiens ! » « Non, non, c’est con à dire mais je ressemble bien plus à ma mère qu’à mon père, quand tu la verras, tu le sauras. » « J’aurais presque hâte de rencontrer cette dame, si elle arrive à me clouer le bec, ma mère deviendrait sa nouvelle meilleure amie. » Il étire ses bras devant lui et rajoute avec un rictus « Mais je doute que ça soit possible. » En toute modestie, jamais personne n’avait réussi à faire taire Zacharias lorsqu’il avait envie de parler, de gueuler, de criser. Son père, sa mère, sa tante, ses maîtresses, ses camarades, les profs à Poudlard… il avait même envoyé bouler le Choipeaux. Il ne savait pas ce qu’il lui faudrait mais c’était certainement plus que des gros yeux et un aller et retour dans la gueule.
« Dis moi Smith, t’aurais pas d’autres astuces du genre dans ta manche ? » Il la regarde et imite son sourire « Du style ? » « Qu’on puisse s’occuper comme il se doit pendant qu’ils s’étripent là-dedans ? Juste de quoi nous dédommager le temps perdu. » « Là, on cause sérieusement. » il dit en faisant craquer ses phalanges « … figure toi que je suis passé expert dans le domaine passer le temps de façon productive » il redresse un peu tout son corps complètement avachi sur les marches « ici, productif veut dire… emmerder le plus possible le monde. » précise-t-il, grand seigneur. « J’connais bien le tribunal. » Pour y avoir passé des journées entières. Il connaissait bien toutes les institutions de la ville en général et les insitutions le connaissaient bien en retour. « Si t’es rapide, on peut aller absolument partout. Sauf à l’étage où y a la dame qui s’occupe des gosses en foyer. Elle m’a grillé quand j’avais neuf ans et je crois qu’elle me ferait vraiment la misère si elle me revoyait traîner dans le coin. » Il se lève et avance machinalement vers le distributeur pour mâcher le bouton de la monnaie jusqu’à ce que le tintement des centimes qui tombent le fasse arrêter. Il compte dans sa main ce qu’il vient de gagner avec un air content en se ravançant vers Angelina « Je sais où est le local pour les ouvriers… où ils gardent de la peinture. Tu sais forcer une serrure ? C’est pas une trois points. Elle est facile. » Il trie les pièces et les range dans sa poche « J’ai pas envie que t’aies des emmerdes avec tes parents si on se fait prendre hein. Moi les miens sont un peu blasés… » Aydan ne réagissait plus maintenant, et Julie était juste heureuse qu’il n’ait pas été jusqu’à insulter un magistrat en exercice. « Faut juste jouer le jeune déboussolé, ça marche très bien, et la faute retombe sur les parents. En tout cas ça marchait quand j’avais dix ans. À douze c’est ptet encore différent… » Il hausse les épaules, Zacharias sait très bien qu’on ne pouvait rien lui faire.
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Angelina Aimée Johnson & Zacharias Amédée Smith
février 1992 + Elle sentit bien qu'elle avait proposé à la bonne personne. Le visage de Zacharias s'illumina presque immédiatement de malice à sa proposition. « Là, on cause sérieusement. » Elle se dit, distraitement, qu'elle avait peut-être été aller chercher un trop gros poisson pour elle... avant de chasser cette pensée bien loin. Elle était amie avec les jumeaux, oui ou merde ? « … figure toi que je suis passé expert dans le domaine passer le temps de façon productive » Elle eu un rire en feignant un air impressionné. Elle savait surtout qu'il était spécialiste pour se faire détester de tout personnel essayant de le gérer. Elle détesterait l'avoir dans son équipe, très certainement. « ici, productif veut dire… emmerder le plus possible le monde. » Elle leva les yeux au ciel, presque vexée qu'il prenne la peine de lui expliquer. « Non sans blague, je pensais que tu allais me proposer une vente de cookie pour financer la kermesse. » s'exclama-t-elle, tout en se levant, lançant d'une main adroite le paquet vide de twix dans la poubelle adjacente. Bien entendu, elle visa juste et lança un regard fier et plein de défi à son camarade de galère.

« J'connais bien le tribunal. » Urgh, combien de fois son père avait-il arrêté de payer ? C'était sa première fois dans le coin, et elle en avait déjà marre... Elle était moins surprise maintenant qu'il se soit empressé de venir lui parler. Elle avait du représenter un divertissement indéniable après l'ennui de ces longs couloirs vides. « Si t'es rapide, on peut aller absolument partout. » Elle eu un rire amusé. « Pour qui tu me prends, Smith ? » Il faudrait peut-être qu'elle se souvienne de son prénom un de ces jours... « Sauf à l’étage où y a la dame qui s’occupe des gosses en foyer. Elle m’a grillé quand j’avais neuf ans et je crois qu’elle me ferait vraiment la misère si elle me revoyait traîner dans le coin. » Elle lui jeta un regard mi-blasé mi-amusé, prenant peu à peu conscience d'à quel point il connaissait vraiment bien le coin. « Je sais où est le local pour les ouvriers… où ils gardent de la peinture. Tu sais forcer une serrure ? C’est pas une trois points. Elle est facile. » Elle fronça les sourcils, voulant commencer à dire qu'elle avait une baguette, elle n'avait pas besoin de ces âneries... Mais ils étaient hors de Poudlard, il y avait la Trace, et cela lui arrache une grimace. « Ouais nan, au delà d'Alohomora ou d'un coup de pied dans la porte, je ne suis pas vraiment formée pour forcer les serrures. » C'était Turner ou le gosse du gardien de Gringott qui savait faire ce genre de chose dans l'équipe. Elle, elle était plutôt en train de faire le guet.

« J’ai pas envie que t’aies des emmerdes avec tes parents si on se fait prendre hein. Moi les miens sont un peu blasés… » Oh mais, serait-il gentil en plus d'être drôle et inventif ? Elle leva une main dédaigneuse, grimaçant un : « On a qu'à ne pas se faire prendre... » Elle ne craignait pas vraiment de se faire emmerder, en vérité, juste de devoir subir le regard déçu de son père... « Faut juste jouer le jeune déboussolé, ça marche très bien, et la faute retombe sur les parents. En tout cas ça marchait quand j’avais dix ans. À douze c’est ptet encore différent… » Putain, il avait vraiment l'habitude de ce genre de choses celui-là.... Elle eu un grognement en réponse, haussant des épaules blasées. « Je suis une touriste, tu voulais te la péter en me montrant le coin, et au pire je commence à chialer sur ma mère qui me frappe et on improvisera à partir de là. » Elle n'aimait pas trop prévoir ce genre de choses, elle voulait juste bouger. « Ou alors, on se fait juste pas prendre. » Aussi simple que cela.

« Bon, c'est par où ? » Elle était presque sur ressorts à présent, tant elle en avait marre de papoter dans le vide. Elle lui emboita le pas avec empressement quand il commença à la guider en haut des escaliers sur lesquels ils s'étaient installés. « T'as l'air à l'aise avec les trucs de moldus, tes parents le sont ? » C'était une façon peut-être pas très subtile de demander, mais elle voulait vraiment savoir si elle risquait de perdre ce potentiel ami à cause d'un maudit serpent... « Perso c'est ma mère qui l'est, et c'est elle qui habite ici, c'est pour ça qu'on a du venir. » Elle soupira, comme toute anglaise devant aller jusqu'à Liverpool. « Elle s'est cassée à mes sept ans, donc j'ai jamais vraiment retenu de trucs, au delà de comment utiliser un téléphone et regarder des films. » Elle avait cependant toujours préféré les hiboux et la radio magique de son père.
Angelina n'aimait pas trop parler d'elle, en temps normal, mais c'était bizarre comment se retrouver ensemble dans ce tribunal lui donnait l'impression qu'ils avaient tous les deux fait irruption dans l'intimité de l'un et de l'autre. Quelque chose lui disait que, sans avoir à pleurer pour elle ou partir dans les débats psychologiques, Smith savait et comprenait. Ils étaient dans la même merde et ils savaient tous les deux ce dont ils avaient besoin pour se sentir moins cons. Et cela commençait par crocheter la serrure qui se trouvait sous son nez. Elle s'éclaircit la gorge, fixant la poignée comme si elle était devenue un Souaffle, avant de se retrousser les manches. « Ok, guide-moi. Je vais lui faire un sort. » Cela ne pouvait pas être plus dur que comprendre les plans foireux de Wood non ?


Dernière édition par Angelina Johnson le Ven 9 Déc 2016 - 13:35, édité 1 fois
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Angelina Aimée Johnson & Zacharias Amédée Smith
février 1992 + « On a qu’à pas se faire prendre… » Zacharias a comme une moue, il envisageait toujours le plan à mettre en place dans le cas où il se fait pincer. Parce qu’il y avait tout de même des risques de se faire choper, mieux valait être honnête, pas comme si un tribunal n’était pas rempli de gens suspicieux prêt à faire régner une simili-justice. Et parce que ce n’était pas encore très compliqué pour des gamins comme eux, même si Johnson était quand même adolescente, de se faire excuser. Il lui fait part de sa technique, à l’épreuve des balles et elle lui propose sa propre stratégie : « Je suis une touriste, tu voulais te la péter en me montrant le coin, et au pire je commence à chialer sur ma mère qui me frappe et on improvisera à partir de là. » « Me la péter… » il répète en souriant « ça n’étonnera personne ici. Et la mère qui cogne, ça marche à tous les coups. C’est vraiment magique. » Même si lui avait fait le coup en utilisant son père comme cobaye. Et il s’étonnait après qu’Aydan se soit cassé. Il n’avait pas eu tant de choix, face à ses deux tornades de gosses. « Ou alors, on se fait juste pas prendre. » Zacharias hausse les épaules, il avait du mal à envisager ça. Évidemment qu’il faisait ça pour le plaisir de faire quelque chose d’interdit, c’était ce frisson qui rendait l’affaire agréable, mais tout au fond il savait qu’il faisait ça pour qu’on le remarque. C’était ce qu’on n’avait pas cessé de lui répéter dans son enfance, qu’il ne voulait que se faire remarquer, que ce soit par des bonnes choses ou des mauvaises choses ; il s’en moquait. Il aimait bien se faire choper. Certes, on lui gueulait dessus mais au moins on le remarquait. « On va tenter. » il finit par dire avant qu’ils ne s’avancent vers la future scène du crime.

« T'as l'air à l'aise avec les trucs de moldus, tes parents le sont ? » La question le fait rire, c’était quelque chose qui était facile à croire quand on le voyait dans ce contexte là mais il était très loin d’être né-moldu. Pourtant il n’a pas le temps de la reprendre qu’elle embraye sur son propre cas, ce qui l’arrangeait puisque la question se posait pour elle — pas beaucoup de gosses de sorciers traînaient dans un tribunal, Zacharias faisait juste parti d’une famille très intégrée. « Perso c'est ma mère qui l'est, et c'est elle qui habite ici, c'est pour ça qu'on a du venir. » Il note son soupir et roule des yeux « Roooh, Liverpool ce n’est pas non plus le bout du monde ! C’est assez sympathique comme ville ! » C’était une sorte de chauvinisme étrange qui attachait Zach à sa ville d’enfance alors qu’objectivement il savait qu’elle ne valait pas grand-chose. À chaque fois que Liverpool passait aux information c’était pour parler du niveau de pauvreté général de la ville, des Beatles ou bien rarement (le 24 mars la plupart du temps, ou le 14 avril) du Titanic. Mais Zacharias était prêt à faire la promotion de son bercail envers et contre tout. « Elle s'est cassée à mes sept ans, donc j'ai jamais vraiment retenu de trucs, au delà de comment utiliser un téléphone et regarder des films. » Zacharias pince un instant les lèvres, sans avoir un regard désolé pour autant mais et pousse un soupir compatissant. « La conne. » Il lâche, sans se demander si cette remarque pourrait heurter ou non Johnson. Il connaissait le principe, vivait un peu la même chose et rien ne lui faisait jamais plus plaisir que d’entendre les gens insulter son paternel. « Le mien s’est barré à mes six ans. Il en avait marre de notre gueule. » il a un immense sourire, comme si, dans un sens, il comprenait le choix de son père. « Mais c’est un sorcier. Ma mère aussi, une sorcière. J’ai juste été élevé à la moldue. » Il rit, ses compagnons de chambrée auraient de suite su ce qu’il allait dire, mais Johnson ne le connaissait pas aussi bien : « Les Smith descendent d’Helga Poufsouffle à la base. Mais ça fait loooongtemps qu’ils ont préféré se mélanger aux moldus plutôt que d’avoir à souffrir les affres de la congénitalité. » Il passe sa main devant son visage en faisant une grimace ridicule « Comme tu peux le remarquer, dans mon cas, ça a été complètement inutile. Je suis moins beau que les abrutis consanguin de l’école. » Il se taperait un beau gosse pour compenser…

Ils étaient arrivés devant la porte et il la regarde rouler ses manches au dessus de ses coudes. « Ok, guide-moi. Je vais lui faire un sort. » « Haha, tu vas voir, c’est facile. Attends… » Il fronce les sourcils et fouille dans la poche droite de son jean, puis la gauche. Il marmonne entre ses dents : « Et putain fais chier, je savais bien que ce jean éta- ah non ! » Il sort de sa poche arrière une épingle à cheveux avant de la fourrer dans les mains de Johnson. « Alors, regarde… » Il lui prend sa main et lui fait enfoncer l’épingle dans la serrure. « Tu gardes bien l’épingle plaqué contre le haut de la serrure. » Il la lâche pour plonger encore sa main dans sa poche arrière pour sortir cette fois un trombone un peu tordu « mmh ça ira… » il continue, toujours d’un ton bas « Tu le prends avec ton autre main et tu le fait glisser de haut en bas, jusqu’à ce que tu sentes que le bordel bouge. » Il la place correctement et la laisse se débrouiller tout en surveillant le couloir, heureusement pas des masses emprunté. Il tape l’épaule de sa camarade lorsqu’un groupe de personne se font apercevoir à une intersection pour qu’elle se redresse, l’air de rien, le temps qu’il passe. Puis finalement, il entend le déclic qu’il reconnaitrait entre mille. « Eh beh bravo hein, t’apprends vite. » il fait en lui donnant un léger coup dans l’épaule, un des signes d’affection qu’il lui arrivait de montrer. Il ouvre la porte et s’incline ironiquement : « Les femmes d’abord, à ce qui paraît. » Puis entre après elle, en fermant la porte dans son dos. « Et voilà ce dont je parlais. De la peinture très chiante à laver. » Il montre tout un amas de gros pots entassé dans un coin, entouré de bâches « J’crois qu’ils vont repeindre une des salles de repos. Mais ça pourrait être sympa que nous on repeigne… un des couloirs. Ou même la façade. » Il a récupéré son trombone et son épingle et est en train de mâchouiller le trombone d’un air détaché.
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Angelina Aimée Johnson & Zacharias Amédée Smith
février 1992 + Bon, il n'était pas né-moldu. C'était bizarre, mais Angelina se sentit soulagée de l'entendre. Ce n'était pas comme s'ils étaient vraiment amis. Elle n'était pas vraiment du genre à s'attacher facilement aux gens, et il lui fallait beaucoup pour considérer quelqu'un comme proche. Alors un mec dont elle ne se souvenait même plus du prénom ? Elle aurait du s'en foutre. Enfin pas exactement s'en foutre, parce qu'elle ne souhaite à personne de se faire paralyser à douze ans, mais ne pas hocher la tête avec un air entendu et un petit sourire en entendant ses origines sorcières. Qui pouvait-elle, si elle s'identifiait peut-être un peu trop à ce garçon ? Elle l'écoutait, et elle avait l'impression de s'entendre, de voir ses propres réactions, à quelques détails près, sur le visage d'un autre. C'était une sensation étrange pour cette fille unique qui n'avait jamais cherché à vraiment se comparer aux autres. Avec lui, c'était comme si la ressemblance était absolument évidente.
Elle pu donc rire de son histoire, comprenant un peu mieux les circonstances de sa vie. Elle comprenait peut-être plus qu'elle ne devrait, et en entendait sûrement plus que d'habitude. Elle n'était pas vraiment attentive aux autres, Angelina, et elle n'était pas connue pour bien comprendre les circonstances des autres (le nombre de fois où Katie lui expliquait que tout le monde ne voyait pas le monde comme elle...). Pourtant, lui, elle comprend. Elle hoche la tête, rigole avec lui, soupire avec lui, et fait la grimace lorsqu'il parle des consanguins. Maudits sangs purs. Maudits Serpentards. Maudits Nimbus 2001.

Face à la porte en question, elle regarda Smith se remonter les manches avec un petit air amusé. Elle aimait bien quand on se mettait dans l'ambiance. Elle remonta aussi les siennes, attentive, voire avide d'informations. Angelina aimait apprendre, surtout des choses utiles (heureusement pour elle et sa scolarité, elle trouvait la majorité de ses cours utiles) (elle n'avait, par exemple, pas tenu deux mois en divination). « Haha, tu vas voir, c'est facile. Attends... » Elle sent l'adrénaline monter, suit ses gestes du regard quand il.... il.... « Et putain fais chier, je savais bien que ce jean éta- ah non ! » Wow, bravo pour avoir brisé l'ambiance stylée Smith. Il avait tenu même pas cinq secondes avant de réduire à néant la maigre impression de se retrouver dans un épisode de Mission Impossible.
La sensation de quitter un film et de revenir au monde réel s'amplifia en voyant l'épingle à cheveux qu'il tenait dans sa main. Il aurait du le dire avant, elle en avait plein, des épingles à cheveux... (Accessoire obligatoire lorsqu'on a une immense tignasse rebelle et la haine des cheveux devant les yeux.) Il lui passa et elle la fit rouler doucement entre ses doigts, dubitative. « Alors, regarde... » Il se saisit alors de sa main pour la guider vers la serrure. S'ils n'avaient pas été Johnson et Smith, il y aurait pu avoir une gêne à ce contact. Il n'y en eu pas. Était-ce parce qu'ils étaient tous deux joueurs de Quidditch et habitués à percuter de plein fouet des inconnus ? Était-ce à cause de l'écart d'âge ? La capacité d'Angelina à oublier de considérer les garçons comme des membres du sexe opposé ? Ou parce que, se considérant de la même espèce, il n'y avait pas de gêne à avoir ? « Tu gardes bien l'épingle plaqué contre le haut de la serrure. » Elle obéit, continuant de rester attentive à tout ce qu'il faisant, bien déterminée à répéter l'expérience plus tard, cela pouvait toujours être utile. « Mmh, ça ira. » Accouche, Smith. « Tu le prends avec ton autre main et tu le fais glisser de haut en bas, jusqu'à ce que tu sentes que le bordel bouge.  » Ok, merci, c'est bon. Il lui lâcha enfin la grappe et la laissa tenter tout seule. Aussitôt elle agite les deux petits objets, essayant de triturer à moitié au hasard, à moitié en sachant ce qu'elle faisait. Elle avait toujours été débrouillarde, et avait toujours adoré démonter et remonter des trucs divers et variés. Pour ce qui était des serrures, cependant, elle avait toujours laissé Nazir ou Turner s'en occuper. A côté d'elle, Smith s'occupait de faire le guet. Tout comme elle le fera plus tard avec Cormac, elle le laissa faire, oubliant son entourage pour se concentrer uniquement sur ce qu'elle faisait, déterminée à réussir en un temps afin de lui prouver que- clic.
Elle avait réussi ! « Eh beh bravo hein, t'apprends vite ! » Il lui donna un léger coup dans l'épaule, auquel elle répondit avec un large sourire goguenard. « Tu peux pas test Smith, j'ai la délinquance dans les gênes. » Cela paraissait absurde, venu d'Angelina Johnson, gryffondor de son état, toujours droite dans ses bottes et bonne élève. Elle en aurait oublié de lui expliquer que, dans sa jeunesse, elle avait été la terreur du Chemin de Traverse avec tout son gang, à passer à tabac certains sangs purs, ou de faire un trafic d'oeufs de hiboux.
Elle se redressa, faisant craquer ses poignets en s'amusant du manège de son camarade. « Les femmes d'abord, à ce qui paraît. » Elle leva les yeux au ciel, prête à lui répliquer qu'elle allait certainement le laisser passer du coup, mais la curiosité la poussa à l'intérieur de la pièce, allumant l'éclairage. « Et voilà ce dont je parlais. De la peinture très chiante à laver. » Elle ricana, légèrement excitée à l'idée de se servir directement dans leur réserve. Cela fait longtemps qu'elle n'avait pas fait une vraie bêtise. Turner était moins drôle maintenant qu'elle avait presque fini Poudlard, et elle-même essayait de moins en moins de causer de problèmes à son père. Sa mère, par contre...
« J’crois qu’ils vont repeindre une des salles de repos. Mais ça pourrait être sympa que nous on repeigne… un des couloirs. Ou même la façade. » Elle hocha la tête, pensive. Pensive, elle se gratta le menton de sa main gauche, avisant des divers coloris et.... « La salle d'audience à coté de la mienne est vide je crois. On pourrait s'occuper du mur là-bas non ? Un petit La ferme Votre Honneur en rouge vif ? » Juste une petite hésitation, puis un sourire qui s'agrandit. « Avec un ou deux signes anarchistes et coco ? » Elle lui lança une œillade amusée, déjà persuadée que la référence trouvera écho chez le jeune homme. Avant même d'attendre son approbation officielle, elle se mit à fouiller les placards, dénichant assez vite de quoi peindre, avant de les lancer à la figure de Smith (poursuiveur ou pas, hm?). Bien entendu, c'était à elle, la plus grande (et la plus musclée), de saisir deux gros seaux de peinture. « Rouge et noir ? Ca te va, ou tu veux mettre des petits cœurs roses ? »
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Angelina Aimée Johnson & Zacharias Amédée Smith
février 1993 + Elle est plutôt marrante, Johnson. Après Zacharias n’est pas spécialement un specimen difficile à amuser, mais il se fend d’un large sourire lorsqu’elle répond à ses félicitations : « Tu peux pas test Smith, j'ai la délinquance dans les gênes. » Il lui donne un léger coup de paume dans l’épaule, étouffant son éclat de rire par souci de discrétion « Haha, je vois le genre. » Il passe sa main devant son visage avec un air entendu. Dans son quartier à Liverpool, y avait souvent des copains plus âgés et plus noirs qui avaient des soucis avec les flics. Sa maman lui disait que si lui avait moins d’embrouille c’était parce qu’il était blanc et que les gens pensaient que ceux qui n’étaient pas blancs apportaient fatalement plus d’ennuis. C’était con parce que Zach avait un palmarès plus long que certains de ses voisins pourtant majeurs, mais les moldus étaient parfois des imbéciles. « Moi aussi à c’qui parait. Tout est dans les cheveux. » Les voisins aimaient bien ses boucles, surtant quand ça faisait trois mois que sa mère les avait pas coupé. Devait y avoir une part de sa magie qui les faisait se dresser en hauteur. Pas d’autres explications. Angelina aussi elle avit une belle tignasse, mais c’était une fille, donc fatalement moins impressionnant. Les filles elles avaient les cheveux longs, et après elles se plaignaient quand on tirait dessus, comme Joan. Bref.
Cheveux longs peut-être mais elle est moins casse couille que sa frangine, sans doute parce qu’elle était plus vieille et donc un peu moins conne. Elle a l’air contente de débarquer dans un endroit interdit, toujours ce même frisson, Zach la comprend. Si on n’a plus le droit à ça, alors la vie est beaucoup moins drôle. « La salle d'audience à coté de la mienne est vide je crois. On pourrait s'occuper du mur là-bas non ? Un petit La ferme Votre Honneur en rouge vif ? » « Tu me plais vraiment beaucoup tu sais Johnson ? » il répond toujours avec son sourire qui lui donnait un air soit ahuri soit innocent soit complètement suspect. C’était au choix, ou un savant mélange des trois. « Avec un ou deux signes anarchistes et coco ? » « En vrai… Je vais finir par me demander si t’es pas ma sœur caché… t’es sûre que ton père est bien ton père ? » il prend un air pensif surjoué au possible « Est-ce que mon père est bien mon père… Si ça se trouve ton père et ma mère… » Il colle ses deux indexs l’un contre l’autre dans un geste universellement connu puis finit par hausser les épaules avec un éclat de rire « On a p’tet juste été élevé pareil aussi. Allez, si tu fais la faucille et je fais le marteau. Ça risque de pas ressembler à grand-chose parce que je suis une tanche mais bon… » Nouveau très large sourire « C’est l’intention qui compte. » Elle avait déjà fouillé un peu partout pour lui lancer le matos qu’il rattrape un peu in extremis, avec un pas de recul « T’y vas pas mollo toi. » Mais comment elle prend la peinture, il va pas chouiner. « Rouge et noir ? Ca te va, ou tu veux mettre des petits cœurs roses ? » « J’t’avoue que j’ai un faible pour les paillettes mais pas spécialement le rose… alors à moins que tu trouves un tube glitter je pense qu’on est bon. » Il rouvre la porte et jette un coup d’œil dans le couloir. « Tiiiiin… tin tin tin. Tin tin tin tin, tintin, tin tin tin, tintin, tin tin tin, tintin tin tin tiiiiiiiin tiiiiiiiin tiiiiiiin tintin… » il fredonne doucement, il aimait bien s’imaginer en agent secret, c’était un de ses grands délires. Zacharias Phelps, force des missions impossible, si si on y croyait. Mais bon, assez testé ses cordes vocales, il attend qu’un quidam passe au loin pour faire signe à Johnson qu’on pouvait s’avancer. « Eeet la voie est libre miss. Ça va ? Pas trop lourd pour tes petits bras de délinquante ? » Il lui fait un clin d’œil. « Et si on nous voit tu lâches tout mais sur ceux qui vont nous courir après, c’est encore plus drôle. » Puis avec de nouveau un geste machinal pour lui dire d’avancer, il se glisse dans le couloir mais ne se donne pas la peine de raser les murs pour aller jusqu’à la salle d’audience qu’Angelina a proposé de visiter : son grand père lui avait dit : conduis toi suspicieusement et on te traitera en suspect, ais l’air innocent et ça passera. Alors Zacharias qui prend un air innocent c’était tout un tableau, mais ça passait. Comme c’est lui qui n’est pas chargé, il ouvre la porte très rapidement et vérifie bien que la salle est vide avant de laisser Johnson entrer. « On est prêt pour entrer à la CIA ! » il déclare, tout heureux. « Ils sont pas trop au taquet aujourd’hui… » Puis il tend un des gros pinceau à Angelina. « Tu te fonds bien dans l’ombre en vrai. » Il lui sourit et passe sa main dans ses cheveux. Pas à la manière des gens classes, lui il le fait plutôt comme un chien qui s’ébroue. Pas classe. Mais Smithien. Il tire le verrou de la porte en plonge son pinceau dans un des pots et commence à écrire Mort au vache. Il a jamais été très bon en orthographe, à l’école ses maîtresses étaient trop occupées à lui crier dessus pour vraiment se soucier de son niveau et finalement il s’était fait renvoyer, alors autant pour les accords. Chourave lui disait qu’il faudrait faire un peu plus attention parce que ça lui jouerait des tours s’il voulait un jour travailler au Ministère. De un, Zacharias au Ministère, c’est assez drôle, de deux, il utilisait des plumes à correction orthographique. Mais les pinceaux moldus ne rajoutais pas les s eux. Il regarde Angelina un moment : « Je t’imaginais quand même moins cool que ça. T’as l’air plus coincé à Poudlard en fait. » Ben c’était vrai quoi, c’était sans doute le coté gryffondor droit dans ses bottes qui faisait ça.
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