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sujet; (DEBUT AOUT 2003) WOOD² x Reach out, touch faith

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Wood²Things on your chest you need to confess. I'll deliver, You know I'm a forgiver. Well, reach out, touch faith
Augustus n'avait, jusque là, jamais cherché à préciser à Tiago qu'il avait un petit frère. Il était déjà complexe, pour lui, de considérer Tiago comme son fils, alors il n'était pas exactement disposé à lui parler d'Alix Blackwood. Il n'aimait pas parler d'Alix car Alix était un échec. Augustus n'aimait pas ressasser ses échecs, il trouvait toujours ce genre de comportement extrêmement nocif et atrocement redondant. Oui, il lui était arrivé, en de rares occasions, de faire des erreurs. Il aimait en tirer les leçons qu'il fallait et, tout simplement, ne pas les réitérer.
Alix Blackwood avait pourtant si bien commencé. Il avait été élevé sans savoir qu'il était fils d'adultère, et sa mère vivait dans la telle culpabilité de cet acte qu'elle n'avait jamais empêché Augustus de lui rendre visite. Il avait aimé être le « Tonton Augustus » de cet enfant. Il n'avait jamais oublié ses anniversaires, l'avait de nombreuses fois emmené dans des lieux adaptés à son émerveillement, cherchant toujours l'homme accessible, chaleureux et atrocement riche qu'il voulait être à ses yeux. Il voulait, une fois que l'enfant découvrirait la vérité, être assez adoré et idolâtré pour être finalement choisi. Il serait alors devenu le père définitif de ce presque sang pur, et aurait pu l'élever au delà des maigres préoccupations d'une mère bien trop puérile.

Il a cependant fallu qu'Azkaban fasse des siennes et que, à son retour, Alix ai trouvé le moyen de massacrer ses parents et de disparaître.

Augustus ne voulait pas d'un fils hors-la-loi, dérangé du cerveau et, visiblement, pas assez compétent pour dissimuler ses traces. Tiago, lui, au moins, ne se serait jamais fait prendre. Il appréciait le professionnalisme du tueur à gage. Alix, quant à lui, avait tué sa famille avec énormément de mauvais goût, lorsqu'on y réfléchissait.
Il n'avait, pour tout avouer, jamais véritablement cherché à le retrouver. Il aurait certainement pu se rapprocher de Lestrange et trouver un prétexte anodin pour lancer une équipe à sa recherche, mais il avait clairement autre chose à faire que d'aller déterrer ses échecs passés. Et pour faire en quoi, hm ? Lui dire qu'au final, il en a raté un, de parents ? Il serait regrettable que l'enfant se montre violent et se mette à vouloir terminer le travail sur sa personne. Augustus n'aimait pas être violent envers les membres de sa famille.

Malgré toutes ces bonnes résolutions, cependant, lorsque Cromwell rapporta au Ministère qu'un certain Alix Blackwood faisait partie de la meute, Augustus ne put s'empêcher de tendre un peu plus l'oreille, de se procurer le dossier et de commencer, lentement, précautionneusement, à se demander s'il ne serait pas judicieux de lui faire une petite visite... En tant qu'oncle, bien entendu... Juste pour voir... Pour vérifier... Il commençait à se douter que, si Alix était loup-garou, à présent, le décès de ses parents avait du être un peu plus complexe que ce que les rumeurs peignaient. Il passa ainsi une partie du mois de juillet, à périodiquement fixer le petit dossier de son fils, à se demander si cela valait véritablement la peine de se déplacer. Augustus n'avait jamais apprécier les loup-garous. Il les trouvait tous, sans exception, effroyablement vulgaires, débraillés et dépourvu de dignité et, surtout, ils semblaient ignorer les règles les plus simples de la bienséance et de la politesse. S'il leur rendait visite, il était presque absolument sûr qu'il ne trouverait nulle tasse de thé au coin d'une table. Il avait toujours détesté travailler avec ces créatures.
Cependant, comme toujours attiré par toutes les choses qui pouvaient provoquer le moindre impact émotionnel sur lui, il se décida enfin, début août, à profiter d'une mission diplomatique avec la meute des Thurisaz pour faire le chemin jusqu'à leur repère.

Augustus n'était pas exactement un homme de l'extérieur. Il n'aimait pas spécifiquement se salir, par fainéantise, mais pouvait s'y résoudre. Il avait, contrairement à certaines idées reçues, une certaine connaissance du monde hors de la vie. Il avait, notamment, l'habitude de marcher durant de longues heures le long des falaises anglaises, et pouvait être ainsi considéré comme un fervent randonneur. C'était, semblait-il, son seul passe-temps, en dehors de son travail. Ainsi, il sortit assez naturellement de quoi supporter la marche sans y risquer un costume hors de prix, et transplana à l'orée de la forêt. De là, il se permit quelques heures de marche tranquille dans la forêt avant de finalement poser le pied sur le territoire Thurisaz. Il ne marchait pas depuis dix minutes qu'une ombre terrible fit brusquement irruption devant lui, le regard alerte, la baguette déjà prête. « Que fais-tu ici ? Tu n'es pas le bienvenu. » Il reconnu sans peine James Rowle, le loup-garou que Blair avait beaucoup trop lobotomisé. Une triste affaire, qu'il espérait ne jamais voir remonter jusqu'à lui. Il lui offrit un sourire poli tout en présentant son avant-bras, faisant faire un mouvement de recul à la bête, visiblement assez bien dressée pour craindre et respecter les loup-garous. « Je suis Augustus Rookwood, un envoyé du Magister. Je souhaiterais pouvoir m'entretenir avec Alix Blackwood, si vous pourriez le contacter ? » Un drôle de grognement échappa du loup-garou, il ne semblait pas habituel de laisser les intrus croiser et rencontrer des membres de la meute aussi facilement. Il était sûrement juste au delà de ce qu'il avait le droit de faire. La parole du Lord, cependant, dû suffire à le faire céder, puisqu'il finit par marmonner, avant de transplaner : « Bougez pas. » Augustus apprécia le vouvoiement. Le lavage de cerveau avait ses avantages, malgré son aspect toujours aussi vulgaire à ses yeux de puriste. Mais on ne pouvait pas tous se permettre de laver un cerveau de manière aussi minutieuse qu'il avait pu le faire avec Bacchus Murdock...

Il s'installa donc sur un tronc d'arbre non loin, et admira un instant le paysage, inspirant l'air frais. Il n'y avait qu'à l'extérieur et seul qu'il arrivait à prendre, ainsi, le temps de ne rien faire. Il n'était patient qu'en ces circonstances, ou presque. Lorsqu'il vit enfin Alix apparaître, il passa d'abord quelque chose à chercher, et à trouver, ce qui lui prouvait physiquement qu'il était son fils. Puis il lui sourit, tranquillement, comme s'il ne s'était rien passé depuis la dernière fois.
« Bonjour Alix. Tu te souviens de moi ? »
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Daiki Moriyama
Daiki Moriyama
‹ inscription : 19/09/2016
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‹ âge : 26 ans
‹ occupation : Journaliste/reporter à travers le monde
‹ maison : gryffondor
‹ scolarité : 1989 à 1996
‹ baguette : Sa baguette mesure 27cm et est en bois de lierre. Elle se compose d'un poil de womatou.
‹ gallions (ʛ) : 3115
‹ particularité : Maître du feu.
‹ épouvantard : Sa sœur morte dans ses bras lors d'un attentat ainsi que Shin ne le reconnaissant pas.
‹ risèd : Sa famille à nouveau réunie.
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Alix se releva en sursaut de sur sa couche - vieille pièce de tissus que Morgana avait consenti à lui donner car “même les chiens ont droit à un panier”. Il avait encore rêvé de cette nuit, rêvé de ce moment où il était arrivé en retard. Il avait presque encore l’odeur de ses parents morts en tête, leur visage sans vie… Il ramena ses jambes contre son torse et les enserra dans ses bras. Il poussa un profond soupir tandis qu’il essayait de se réchauffer un tant soit peu. Il ne savait plus s’il avait froid à cause de la température ou à cause de son rêve. Il tourna la tête vers la fenêtre et observa l’extérieur. Le village était déjà en action et Morgana n’était pas venu le réveiller. Étonnant de sa part… Mais il n’allait pas s’en plaindre. Ces derniers jours n’avaient pas vraiment été reposant. Sa créatrice avait pris un malin plaisir à le torturer de manière différente chaque jour, comme s’il n’était qu’une vulgaire rat de laboratoire - et c’est sûrement ainsi qu’elle le voyait. Son côté ressortait encore davantage dans ses moments-là. Il voyait ses yeux sadiques se poser sur lui et il savait qu’il allait passer un sale quart d’heur. Elle était un chat et, lui, une vulgaire souris avec laquelle elle pouvait jouer.
Il effaça une larme traîtresse qui coulait sur sa joue alors que son alter-ego grognait. Celui-ci n’aimait pas montrer leurs faiblesses mais, étrangement, il était docile face à Morgana - en tout cas, la grande majorité du temps - comme s’il reconnaissait son autorité. Ça avait toujours fait rire ironiquement Alix quand il pensait à son comportement face à d’autres personnes qu’elles soient plus forte que lui ou non, d’ailleurs.

La porte claqua contre le mur et Alix sursauta tandis que son loup sortait les griffes et que ses yeux se mirent à briller. Le grognement monta dans sa gorge alors qu’il reconnut James Rowle. Son loup ne l’avait jamais apprécié. Il n’avait jamais su pourquoi. Enfin… Ce n’était pas comme si il l’avait un jour compris. Cette partie de lui était un total mystère pour lui. « Lève-toi. Quelqu’un veut te voir. » Le jeune homme prit plusieurs grandes inspirations afin de se calmer et acquiesça avant de suivre son vis-à-vis. Ils firent quelques pas avant que James n’attrape son bras sans prévenir afin de les faire transplaner. Une fois les pieds au sol, le brun s’éloigna d’un mouvement vif. « Putain, mais qu’est-ce... » James ne l’écouta pas et disparut aussi vite tout en faisant un geste de la tête vers les arbres plus loin. Le jeune homme regarda autour de lui, interdit, avant de reconnaître la forêt bordant le territoire des Thurisaz. Soudain, son attention fut capté par une odeur familière. Il leva la tête, alerte. Il fit quelques pas et l’aperçut. Augustus Rookwood. Il se figea et l’observa, assis sur un tronc d’arbre. Il n’avait pas changé malgré les années. Il dégageait toujours cette classe naturelle et ce calme qui l’avait toujours impressionné, étant petit. Un sourire naquit sur les lèvres de son vis-à-vis auquel Alix ne répondit pas - pas qu’il n’en avait pas envie, il n’était juste pas sûr de savoir comment réagir. Après tout, Augustus avait dû entendre parler des rumeurs. Il devait savoir que tout le monde pensait qu’il avait tué ses parents. L’idée que l’ami de sa mère puisse croire pareilles choses lui serra la gorge. Il se souvenait encore de lui et surtout de sa manière qu’il avait de prendre soin de lui et de lui apporter des cadeaux. Il avait toujours été proche de cet homme mais, aujourd’hui, il avait l’impression que c’était un étranger.

Son loup reconnaissait son odeur familière et resta silencieux, bien que sur ses gardes. Une pensée dérangeante commença cependant à bourdonner au fond de son esprit. Comment avait-il pu le retrouver ? Comment avait-il su et, surtout, pourquoi James l’avait amené à lui aussi sagement ? Il n’était pas stupide. Il savait que les Thurisaz n’étaient les esclaves de personne - du moins, l’étaient-ils - et pourtant, Augustus avait facilement réussi à venir sur leur territoire et n’avoir aucune blessure. Il l’observa et attendit, silencieux, que son “oncle” (?) prenne la parole. « Bonjour Alix. Tu te souviens de moi ? » Il acquiesça silencieusement et ouvrit la bouche avant de la refermer. Il tourna son attention sur les alentours et chercha la preuve qu’ils étaient bien seuls. Aucune odeur étrangère… Aucune autre que la forêt, l’odeur des arbres, de la mousse… Il a toujours adoré ces odeurs même quand il n’était encore qu’un simple sorcier. Ça a toujours eu sur lui des espèces de vertues… apaisantes. Il prit une grande inspiration afin de se calmer et tourna son attention vers son vis-à-vis alors  que ses mains commençaient à triturer ses bagues - maudit tic nerveux. « Oncle Augustus… Bien sûr que je me souviens de toi. » En entendant une branche craquer, il se tourna vers le bruit. Il huma l’air. Lapin. Il plongea son regard dans celui du Rookwood. Il hésita pendant quelques instants avant de finir par se jeter à l'eau. Autant être franc, non ? Ils n'allaient pas tourner autour du pot pendant 107 ans. « Que fais-tu là ? Comment m'as-tu retrouvé ? Et, plus important, comment peux-tu être encore vivant alors que tu es entré sur le territoire des Thurisaz ? » Il préférait jouer cartes sur table. Cela faisait bien trop longtemps qu'il n'avait pas vu Augustus et, au stade où il en était, il ne savait plus sur qui il pouvait compter. Qui lui disait que son oncle n'était pas devenu un ennemi avec le temps ? Après tout ce qu'il avait vécu, il n'arrivait plus trop à faire la différence et le fait que son loup soit méfiant de nature ne l'aidait pas vraiment à garder son calme.

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