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sujet; SIMYA #2 + in fantasia
MessageSujet: SIMYA #2 + in fantasia   SIMYA #2 + in fantasia EmptyLun 30 Jan 2017 - 23:11

OUTCAST • all hail the underdogs
Anastasiya Kovaliova
Anastasiya Kovaliova
‹ inscription : 09/03/2016
‹ messages : 321
‹ crédits : ultraviolences, ms.palmer (signature) et royksopp (texte).
‹ dialogues : #745489
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‹ âge : 28 ans
‹ occupation : la nouvelle propriétaire du Centuries (en théorie), et à la tête d'un réseau illégal d'Orviétan. Je gère également un prétendu réseau de proxénétisme.
‹ baguette : est en bois d'orme, contient un coeur de crin de sombral. Relativement souple, elle mesure 31 cm.
‹ gallions (ʛ) : 3450
‹ réputation : je suis un ornement décoratif que les hommes se plaisent à arborer lors des soirées mondaines, et la catin préférée de Maksim Dolohov.
‹ particularité : humaine et vélane, une moitié de chaque.
‹ faits : je suis le vrai visage de Loki, ce fantôme aux mille visages (Peu se doutent que ce trafiquant est en fait une femme, aveuglés par leur machisme et leur arrogance inouie) et que j'ai conquis le marché en trahissant Maksim Dolohov, qui s'est retrouvé forcé de me laisser faire main basse sur son réseau depuis qu'il est devenu un criminel de guerre.
‹ résidence : dans les quartiers riches du Londres moldu. En ce moment, je vis dans l'appartement secondaire d'un fils à papa du nom de Marc Strain, au sein d'un immeuble hautement sécurisé (par des moyens moldus).
‹ patronus : une grive de Sibérie
‹ épouvantard : le visage de mon possesseur, déformé par la rage, ses doigts serrant un peu trop fort mon bras.
‹ risèd : certainement ceux et celles qui auraient pu être ma descendance.
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in fantasia
In Fantasia the mirrors lie to us they plant a seed. One by one we build an empire where devils roam and breed. Fading sunsets... to forget them is the mark of death, as we break in through the window of mind and greed.
Darkened bridges sink away into the brackishness swirling sin into a rainbow of atrophy, when the winters help the golden autumns take it's leave, opens passages for vampires to suck and feed.
In Fantasia the spirits hide from us they cannot bleed, innocence is not a virtue in times of need.

(2003, november 15th – 4.pm) Le sorcier fit tomber le monocle, interloqué par sa présence. Comment avait-elle fait pour arriver là ? Anastasiya n'avait certes jamais mis les pieds dans un Ministère de la Magie, mais elle savait se débrouiller pour demander son chemin et obtenir les renseignements qu'elle voulait. « Pardon ?Je souhaite voir Simon Rosier. » répéta-t-elle avec patience. Le responsable des lieux referma le Daily Prophet étalé sur ses genoux et fixa sur elle un regard ahuri, qui n'était pas pour flatter son allure. « S'il vous plaît. » ajouta-t-elle de justesse. Le sorcier se mit à rire de bon cœur, franchement amusé, à présent. Nastya esquissa un léger sourire en attendant qu'il ait fini, et songea que celui-là ne céderait pas avec de simples exigences, même formulées avec la plus grande politesse du monde. Les charmes se déployèrent d'emblée, discrètement, alors que l'autre reprenait son souffle et se levait de son siège, les mains fermement ancrées sur des hanches cagneuses. « Désolé m'dame mais c'est pas possible. Vous êtes quoi, journaliste ? Vous avez pas l'droit de les interroger vous savez -- » et à mesure qu'il parlait, il balayait sans honte son regard gourmand sur elle, appréciant la vue tandis qu'il cherchait un indice sur son identité. Une part d'elle lui sautait aux yeux, ses ascendances criantes difficiles à cacher n'étant pas pour lui déplaire. Elle le devinait car, mêlé à l'autorité qu'il s'efforçait d'avoir, elle percevait cette fascination qu'elle éveillait par sa simple présence chez la gent masculine. « C'est une simple visite de courtoisie, j'aiSeuls les sorciers de la défense ont le droit de les voir. Pas de visite, c'est comme ça. » Comment disait-il déjà ? I don't give a damn fuck. Combien de fois avait-elle entendu Simon jurer de cette manière, et elle en aurait certainement fait de même si elle n'avait pas été si nécessaire de se faire de cet homme un allié.
Il fallut peu de temps avant que le sorcier ne cède, charmé et l'esprit troublé par la beauté exigeante qui ne demandait, après tout, qu'une toute petite faveur sans conséquence.

Elle patienta dans une salle vide, pourvue uniquement de deux chaises réparties autour d'une table sans fioriture, jusqu'à ce que la porte s'ouvre de nouveau et que le gardien ne pousse violemment Simon dans la pièce. Il parut sur le point de trébucher, et elle fut incapable d'esquisser un mouvement dans sa direction tant l'apparence décharnée qu'il arborait l'interloqua. Il paraissait véritablement plus maigre qu'en temps normal, et ce n'était pas uniquement de la faute de sa tenue grise et terne. Ses joues étaient creuses, et des cernes sombres s'étalaient sous son regard hâve. Un froid sibérien s'insinua en elle. « Une simple discussion, pas d'entreprise stupide. Je vous surveille. » Le sorcier referma la porte derrière lui après avoir rendu le bois transparent comme du verre d'un léger coup de baguette, s'assurant une visibilité sans défaut sur le prisonnier et sa visite. Une fois seule avec Simon, elle retrouva l'utilité de sa voix « Oh my- – Simon. » et se projeta contre lui, le cœur baigné de regret.

Anastasiya songea avec amertume qu'il était toujours trop tard lorsque l'on en venait à regretter des paroles, des actes acrimonieux qui, maintenant, paraissaient vains et stupides. La révolte qui l'avait habitée lorsqu'il lui avait tourné le dos et lui avait refusé sa caution  n'était plus.
Elle avait accueilli la nouvelle de sa désertion, en septembre, comme une gifle ; et le parchemin de Rosier lui signifiant qu'elle était désormais la nouvelle propriétaire du Centuries, comme une déchirure. C'était ce qui avait assit la certitude que Simon ne reviendrait jamais de sa quête quelle qu'elle fut. Dès lors, elle n'avait cessé d’œuvrer pour que toute preuve de leurs activités illégales disparaissent de l'établissement, pour se protéger elle mais aussi Simon, dans l'hypothèse où – et elle avait espéré que ce ne soit jamais le cas – il serait rattrapé par les autorités. Finalement, elle avait du se faire à l'idée que Rosier n'avait pas besoin d'aide pour se foutre dans des situations impossibles, jusqu'au bout ; il s'était rendu, livré tout seul à leurs serres avides de justice et de vengeance, et elle l'avait maudit, maudit maudit maudit d'avoir fait une telle chose. Que n'avait-il pas cherché à sauver sa peau au lieu de se conduire comme un bon prince ! Elle le maudissait encore aujourd'hui, mais elle se haïssait plus encore d'être incapable de faire quoi que ce soit pour le sauver. Ses bras se resserrèrent autour de son cou. « Tu sais sûrement que le Centuries est mis en examen, on m'a gentiment signalé qu'il resterait fermé autant de temps que nécessaire, lui dit-elle précipitamment à l'oreille. Elle baissa la voix – J'ai vidé ton bureau, fait disparaître tout ce que je pouvais, ils ne trouveront rien contre toi là-bas, j'en suis certaine. » En tout cas, pour ce qui touchait au trafic d'Orviétan. Quant au reste... cela ne relevait plus de ses compétences. « Je n'ai pas osé t'envoyer de message pour te remercier. Tu sais ce que ça signifie pour moi. » souffla-t-elle, avant de s'écarter, lui laissant la place de respirer, les paumes posées sur ses joues glacées, piquantes d'une barbe de plusieurs jours que personne ne s'était soucié de raser. Anastasiya vrilla ses yeux dans les siens – « Pourquoi est-ce que tu ne m'as pas demandé mon aide ? J'aurais pu... » asséna-t-elle, avant de pincer les lèvres. Qu'aurait-elle pu, exactement ? N'importe quoi, elle aurait fait n'importe quoi pour lui et il le savait, alors pour quelle obscure raison n'avait-il pas au moins essayé d'échapper à tout ça en cherchant secours auprès d'elle ? Était-ce à cause de cette dispute stupide qui les avait éloigné un certain temps ? Avait-il été en colère au point de lui tourner le dos dans un moment de détresse aussi flagrant ? Parce que tout ce qu'il lui aurait demandé de faire n'aurait été qu'une juste contrepartie de son soutien lorsqu'elle en avait eu tant besoin. Et bien au delà de ça, Simon n'était plus seulement quelqu'un en qui elle avait une dette – certes énorme – mais la seule personne qu'elle s'estimait incapable de perdre définitivement, encore moins de cette façon. Elle lui en voulait cruellement d'avoir laissé passer sa chance et de la laisser morfondue d'inquiétude aux heures les plus froides de ses nuits blanches. « Il aurait juste fallu demander. Tu n'aurais pas eu à subir tout ça. » Alors, pourquoi ?
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MessageSujet: Re: SIMYA #2 + in fantasia   SIMYA #2 + in fantasia EmptyLun 20 Mar 2017 - 17:34

PRISONERS • bloodstains on the carpet
Simon Rosier
Simon Rosier
‹ disponibilité : dispo (1/6)
‹ inscription : 07/09/2014
‹ messages : 1145
‹ crédits : tplrs (avatar), tumblr (gifs).
‹ dialogues : #669999.
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‹ liens utiles :
‹ âge : trente-huit ans (24/05/66).
‹ occupation : criminel, propriétaire déchu du Centuries.
‹ maison : Serpentard.
‹ scolarité : 1977 et 1984.
‹ baguette : brisée.
‹ gallions (ʛ) : 5144
‹ réputation : il n'est plus rien, l'héritier réprouvé d'une famille presque extincte, indigne de toute confiance et bon à moisir dans les geôles d'Azkaban.
‹ faits : toujours considéré comme une ordure remplaçable, dans le clan désuni de Voldemort, Rosier est désormais perçu comme un lâche ayant déserté avant la bataille finale. Un monstre qui a abusé de la confiance d'une sorcière honnête (Anna), et un père indigne par-dessus le marché. Nombreux sont ceux qui auraient aimé maintenir la peine de mort jusqu'à ce qu'il y passe.
‹ résidence : Azkaban.
‹ patronus : un vague filet argenté, sans forme ni consistance.
‹ épouvantard : un précipice.
‹ risèd : une plage, avec Anna et Charlotte.
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in fantasia
Wipe those tears off And make your heart proud, Soon I'll come around, Lost and never found, Waiting for my words, Seen but never heard, Buried underground, But I'll keep coming

« You fucking bitch.Ravie de te revoir aussi, cousin. Cornelia Rosier était radieuse, dans son tailleur prune. Sa veste sur le bras, une chemise parfaitement repassée déboutonnée comme il le faut pour charmer son audience, elle lui adressa un sourire éclatant, pire, victorieux. — Me dis pas que t’as pris mon dossier.Bien sûr que non, arsehole. Autant condamner Rosier & Associates à la ruine si on s’affilie à de telles affaires.J’avais oublié à quelle vitesse tu pouvais changer de bord…That’s rich, coming from you. Crois-moi, les commis n’attendent que leurs honoraires. Vos cas sont tellement désespérés que c’est une perte de temps pour tout le monde.Alors qu’est-ce que tu fous là ? » Il était agressif, et en broyait ses phalanges d’impatience. Sa cousine ne manqua pas de contempler ses jointures désormais blanchâtres, un sourire en coin. Elle croisa ses gambettes sous la table, posa un coude sur le dossier de sa chaise, se mit à l’aise, comme si elle comptait s’installer ici pour un certain moment. « Blood is thicker than water, as they say. (La salope.) Je viens te préparer un peu. J’ai réussi à refiler ton dossier à une collègue qui me devait une faveur, elle est plutôt pas mal dans le genre. Habituée à défendre des histoires indéfendables, si tu vois ce que je veux dire. Elle ne gagnera certainement pas vu ton cas, mais tu échapperas au baiser.T’as l’air déçu, il grinça. — Fais pas ta victime, Simon. T’as rien à gérer depuis ta cellule, alors qu’Elias et moi prenons le blâme dès qu’on met un pied dehors. » Son cœur manqua un battement. Il se figea, cessa de se triturer les mains, pour planter un regard vide dans celui de Cornelia. « Elias ? » Sa voix éraillée n’était plus habituée à prononcer le prénom de son frère, et quand les syllabes parvinrent à franchir la barrière de ses lèvres, son palpitant redoubla sa cadence. « Oui, Elias. » Elle comprenait — elle comprenait son abasourdissement, mais il sait qu’elle cherche à l’enfoncer en transformant la survie de son aîné en évidence. « Il est vivant ? » Question stupide, il avait simplement besoin de l’entendre le lui confirmer de vive voix. Sa cousine grimaça, brisa le contact visuel pour se concentrer sur ses ongles noirs et brillants, et il jurerait qu’elle aurait davantage trépigné de lui annoncer la disparition d’Elias que lui avouer qu’en effet, il s’en était sorti. Et c’était le cas. « Il est vivant. Complètement à coté de ses pompes, évidemment, mais vivant. Il a été décoré. Cela dit, elle reprit, en posant ses coudes sur la table, ce n’est pas Elias qui va assurer ta défense. Crois bien qu’il a déjà été contacté par le procureur. De toute façon, on n’aurait rien tiré de lui. Il ne veut même pas te voir, ou entendre parler de toi, d’ailleurs.Ça s’comprend.Ils vont être durs. J’ai déjà conseillé à Rebecca, ta sorcière à la défense, précisa-t-elle, de se concentrer sur tes antécédents médicomagiques.The fuck are you talking about?Well, c’est son idée. Elle pense qu’elle pourrait essayer de plaider l’irresponsabilité–Je suis pas fou.Evan l’était. Ma mère. Ton père. On a un historique intéressant à exploiter.Je terminerais dans l’aile psychiatrique de St Mungo jusqu’à la fin de mes jours.L’asile ou la prison, Simon ?You’re a fucking cunt.You’re a fucking murderer. Tu sais ce qu’ils ont sur toi? Tu sais ce qu’ils vont utiliser contre toi ? Ils ont Matteo Grimaldi de leur coté. Et cette gourde d’Anna ne fera qu’empirer les choses si on l’appelle à la barre–Don’t you fucking dare–Tu n’as aucun témoin. Tu as juste Anna mais tout ce qu’ils verront, c’est une imbécile avec un syndrome de Stockholm. (Ses poings le démangeait.) Enfin, tu verras la suite avec Rebecca. Sois gentil, elle le fait pro bono. » Elle marque une pause, zieute la montre magique accompagnant le lourd bracelet argentée que le Ministère ne semblait pas avoir réquisitionné avec le reste des bibelots appartenant aux familles pures, puis échappa un ricanement mauvais. « Tu aurais dû réfléchir à ce dans quoi tu t’embarquais, cousin. Regarde-toi. » Il tressaillit. « Je préfère ne pas te demander ce que tu as fait avec le Centuries, mais crois bien que je ne paierai pas pour ce gouffre financier. » Et sur ces paroles, elle prit congé, non sans échanger un traditionnel « fuck you » en guise d’au revoir, car ce ne serait jamais leur seule manière de communiquer.

Il ne redoutait pas la rencontre avec sa sorcière à la défense ; il était même prêt à assumer les conséquences de ses actes et d’aller croupir en prison si c’était ce que la société désirait. Il n’avait plus rien dans les tripes. Ni la frustration du perdant ni la hargne des Rosier. Il n’y avait qu’un vide, un trou noir où s’engouffraient ses velléités de protestation, et l’attente qui s’allongeait de jour en jour, sans pour autant lui peser. Les gardiens n’appréciaient pas perdre leur temps avec quelqu’un qui acceptait aussi docilement son sort, aussi le laissait-on dans un coin, à ruminer le passé, après que les quelques tentatives de provocation se soient soldées par des échecs cuisants. Au contraire, plus on le cherchait, moins on le trouvait, et sa conscience se retranchait ailleurs, dans les coins les plus abîmés de son esprit sans doute — là où tarissait enfin sa verve. Il était… déconnecté. Une aliénation confortable, du reste. Cependant, la visite de Cornelia lui avait laissé un goût saumâtre dans la bouche, et la tentation de renverser table et chaise pour étrangler sa cousine l’avait rendu nerveux, agité. Il sursauta quand on agrippa son bras afin de le reconduire dans sa cellule, et ses billes d’ordinaire mortes lancèrent des éclairs en direction du maton qui l’avait poussé à l’intérieur de sa cage, au plus grand bonheur de celui-ci, « eh bah Rosier, on se réveille ? » Le prisonnier ravala ses insultes et posa sagement ses fesses sur le bord de sa couchette en attendant qu’on ferme la porte, immobile, comme un sale mioche prétendant obéir — et quel rôle de composition était-ce, pour celui qui, il y a encore quelques semaines, pensait avoir le monde à ses pieds. Machinalement, il gratta son avant-bras, où la Marque virait au grisâtre. Elle l’avait brûlé des jours durant pendant sa fuite, à tel point qu’il n’en dormait plus — et si le manque d’orviétan était déjà une chose, la douleur cuisante de cette encre maudite en était une autre. C’était de la magie noire se distillant dans son sang. Et aujourd’hui, tandis que ses doigts en effleuraient les contours, il se demandait si ça avait vraiment valu le coup. Il avait réclamé un livre au début de sa détention, mais on lui avait répondu de lister les noms de ses victimes à la place. Du coup, pour tromper ennui et insanité, il s’allongeait sur la couchette de fortune et comptait les fissures lézardant le plafond de sa geôle. Ou alors il se concentrait sur les éclats de voix parvenant du couloir.
« Rosier ! » La voix criarde d’un gardien le tira de sa torpeur et, la tête calée sur son bras, il remua à peine. « Parloirs.C’est qui ?Bouge-toi au lieu de poser des questions. » Il jurait sur le chapeau de Merlin que si Cornelia avait eu l’audace de revenir, son meurtre s’ajouterait au reste des chefs d’accusation pesant contre lui. Il suivit le type bon gré mal gré, hypnotisé par sa baguette. Depuis qu’on lui avait brisé la sienne, il se sentait amputé. Dépossédé d’une part de lui-même ; de sa magie, qui bouillonnait en lui, mécontente d’être ainsi jugulée par son emprisonnement. Le maton le poussa sans ménagement à l’intérieur de la salle, « Une simple discussion, pas d'entreprise stupide. Je vous surveille.Sure you fucking are, » marmonna-t-il. Rosier releva la tête, s’attendant à découvrir le visage de sa sorcière à la défense, mais l’agacement céda aussitôt à la surprise, puis au soulagement, quand il reconnut les traits d’une Nastya tétanisée. Toute la tension amassée au creux de ses épaules se dissipa immédiatement, et jamais il ne fut aussi heureux de la revoir. Elle était vivante — elle s’en était sortie, et elle était là. « Oh my- – Simon. » Le vélane s’élança vers lui, et il n’eut même pas l’idée de la repousser, de peur d’être trop faible pour affronter son charme surnaturel — a contrario, il la serra d’autant plus fort contre lui, terriblement rassuré par cette présence amie en ces lieux inhospitaliers. « Tu sais sûrement que le Centuries est mis en examen, on m'a gentiment signalé qu'il resterait fermé autant de temps que nécessaire. J’ai vidé ton bureau, fait disparaître tout ce que je pouvais, ils ne trouveront rien contre toi là-bas, j'en suis certaine. » Il esquissa un léger sourire, un remerciement indicible. « Je n'ai pas osé t'envoyer de message pour te remercier. Tu sais ce que ça signifie pour moi. » Elle était la seule personne en qui il avait encore confiance, pour ces tâches-là ; et peut-être l’aurait-il pardonnée si elle avait préféré sauver sa peau. Il lui était si infiniment reconnaissant que les mots se dérobaient, et quand elle s’écarta afin de poser ses paumes fraîches contre ses joues, il échappa un soupir las, puis haussa les épaules. Secoua la tête. « Pourquoi est-ce que tu ne m'as pas demandé mon aide ? J'aurais pu...Tu n’aurais rien pu faire de plus, Nastya. » À son tour d’enrouler ses doigts autour de son poignet gracile. « Il aurait juste fallu demander. Tu n'aurais pas eu à subir tout ça. — J’ai choisi de me rendre. Ça paraît… c’est stupide quand j’y repense, mais c’était la chose à faire. » Il avait adopté un ton presque solennel, comme s’il y avait de la noblesse dans sa reddition, alors que c’était égoïste. Il devinait la colère de sa vis-à-vis, son incompréhension aussi. « Qu’est-ce qu’on aurait fait ? Qu’est-ce que tu aurais voulu faire ? » Fuir, sans doute. Laisser l’Angleterre derrière eux, et s’établir ailleurs — il avait déjà essayé ça, une fois, et preuve en était que malgré ses efforts, Londres le rattraperait toujours. « Et pourquoi… pourquoi t’es pas partie ? Qu’est-ce que tu fais maintenant ? » Une myriade de questions lui brûlait désormais les lèvres. « Qu’est-ce que tu comptes faire ? Je pensais… je pensais que tu ne resterais pas ici. » L’était-ce ? Il ignorait où se trouvaient Dolohov et Doherty, mais il suffisait que ces deux-là disparaissent du tableau pour que Nastya trouve un semblant de paix.
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