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sujet; Elicia + better get me my medicine |
WIZARD • always the first casuality Jelena Kuodzevikiute  ‹ disponibilité : dispo (2/3)
‹ inscription : 18/12/2016
‹ messages : 201
‹ crédits : metaphor.
‹ dialogues : #339999
‹ âge : 23 yo (08.01.81)
‹ occupation : patineuse artistique et étudiante à sawl centre.
‹ maison : slytherin — “ you need a little bit of insanity to do great things ”.
‹ scolarité : Koldovstoretz (92/93) & Poudlard (1993 à 1999).
‹ baguette : "bois" de rose : épines et élégance-douceur, deux facettes indissociables. elle mesure 28,8 cm, si grande pour une naine que c'en est risible, mais nell aime pouvoir dire aux machos la mienne est plus longue en une référence tout sauf innocente évidemment. elle contient un crin de licorne.
‹ gallions (ʛ) : 2883
‹ réputation : jelena est une naine et un poids plume, mais un petit mètre cinquante-cinq d'ambition, de volonté féroce de toucher les étoiles, quitte à écarter ses adversaires par le biais de coups de pute. elle dégage quelque chose de snob, pour diverses raisons : colonne constamment droite et pas de danseuse assorti (déformation professionnelle oblige), la façon dont son nez se plisse de dégoût lorsqu'elle désapprouve quelque chose (et le commentaire qui vient avec : ew, sale.), ses remarques peu sympa, et puis les personnes qu'elle fréquente (de jeunes pro comme elle ou, au quotidien, ceux qu'on appelle flower squad, entre autres. quand elle s'emporte elle parle fort, vite et avec les mains, en un clin d’œil involontaire à ses origines ; et quand elle est bout de passion, rien ne l'arrête : sa tendance est à l'excès plutôt qu'à la mesure. on sait aussi d'elle qu'elle est une athlète talentueuse. cela dit, on ne la reconnait pas dans la rue comme on acclame les joueurs de quidditch : certains sports se suivent en permanence, d'autres à l'occasion puis s'oublient. celui de nell est à la fois aussi exigeant que la première catégorie et invisible que la seconde, ses médailles étant fêtées sur le coup puis vouées à prendre la poussière (les jours suivants, tout le monde sait que l'angleterre a eu l'or, l'argent ou le bronze, mais on ne sait plus trop le nom imprononçable de l'athlète l'ayant décroché).
‹ particularité : aucune capacité magique hors norme, mais une insensibilité à la douleur. ça peut sonner comme une chance, un super pouvoir presque, mais ne pas être capable de percevoir ses propres limites peut être un terrible handicap.
‹ faits : 23 yo • italienne et lituanienne • sang-pure • 4ème année à Sawl Centre: spécialisation en sport (patinage artistique) + option danse au RU depuis ses 12 ans. • souffre d'orthorexie • sa mère, Azucena Del Vecchio (épouse Kuodzevikiute), était une patineuse de renommée internationale. Nell avait 13 ans quand elle est morte. • son père et sa belle-mère travaillaient au dpt de la coop magique internationale, Emilia siégeant à la CIMS et Mykolas étant ambassadeur de la Lituanie en Angleterre. tous deux ont été emprisonnés après la guerre, laissant le nom en disgrâce. • Nell a deux frères et une soeur, tous plus jeunes, majeurs mais pas indépendants. elle est responsable d'eux désormais. • elle a toujours tout sacrifié pour son sport, n'a donc pas fait tout ce que s'autorisent les jeunes en grandissant. aujourd'hui on lui reproche d'être certes remarquable sur la glace, mais trop technique, trop rigide, plutôt que sensuelle comme le voudrait le public. elle est supposée apprendre à s'amuser et tester ce qui hier lui était interdit, pour donner plus de vie et de dimension à ses prestations. • elle est pleine de vie et d'audace mais aussi de manières, de dégoûts, de jugements. • elle a une passion pour les voitures, son principal sponsor est dans le domaine et elle a peut ainsi étrenner une SpyderPosh dont elle est folle. • mi cute mi bitch: c'est la meuf qui fait des invitations sous forme de cupcakes personnalisés et qui laisse des messages adorables à ses proches, mais aussi celle qui, face à la pression ou à l'impression de risquer sa place et son avenir, recourt aux coups bas pour écarter les rivaux.
‹ patronus : un poisson des glaces. elle le déteste. y voit une injure, presque : créature faire pour survivre dans les eaux glaciales, pourvue d'un sang transparent ne contenant pas d'hémoglobine, mais des molécules spéciales qui s’attachent aux cristaux de glace lorsqu’ils se forment. comme si elle n'était pas humaine, au fond, mais juste la machine qu'on lui reproche d'être, juste un corps programmé d'avance. cela dit, l'image est adaptée : comme eux nell a appris à survivre privée de chaleur et elle s'est construit une carapace pour tout endurer. la glace est son domaine, le seul espace où elle est en contrôle.
‹ épouvantard : sa mère cinglant qu'elle est une incapable, insuffisante, ratée — personnification de l'échec.
‹ risèd : elle veut l'or, nell, rien d'autre. elle ne voit que ça, les médailles qui brillent et éloignent l'obscurité, la reconnaissance, elle veut s'entendre dire qu'elle est forte et excellente, qu'elle a réussi, surpassé sa mère et tous les autres. elle voudrait qu'on lui assure qu'elle a de la valeur, pour une fois. mais lorsque l'objectif est atteint, ce n'est jamais assez pour elle. elle en a toujours un nouveau, elle n'est jamais rassasiée. alors son désir n'évolue pas, parce qu'il ne sera jamais pleinement satisfait. peut-être parce qu'il n'est pas ce que son cœur désire de mieux — peut-être parce que quoi qu'elle en pense il ne suffira jamais à la combler réellement.
  | Elicia + better get me my medicine
 22JAN 04. Le bois vole en éclats, projetant des copeaux à travers toutes la pièce et arrachant des cris paniqués aux occupants. Claws what the actual fuck ! siffle son partenaire à son oreille, la retenant juste alors qu'elle s'apprête à se faufiler à l'intérieur. On n'entre pas chez les gens comme des brutes, t'es plus une putain de Belliqueuse alors essaye de prétendre que t'es civilisée ? Les (ex) audacieux et leurs plaintes permanentes. Elle lève les yeux au ciel, se moque en toquant contre les lambeaux de porte flottant encore sur leurs gonds et lance par dessus son épaule un regard appuyé. Content ? Elle écope en retour d'une mimique agacée, mais soit. Q-qui êtes-vous et q-qu'est-ce que vous nous voulez ?? Je vous interdis de- sortez de chez moi, de quel droit- ! Lassée, Alicia écarte la jeune femme du chambranle d'une main ferme sur l'épaule et la contourne après lui avoir planté un mandat de perquisition dans les mains. Auror Spinnet. Vous êtes soupçonnée de cacher un mangemort, nous avons l'autorisation de fouiller votre logement. Je ne sais pas de qui vous tenez vos informations mais c'est totalement faux ! J-je vais porter plainte pour abus de pouvoir, vous n'aviez pas à faire irruption chez moi- Hell, pas l'temps pour ces conneries. Sans lui prêter la moindre attention, Alicia s'enfonce à l'intérieur, laissant son partenaire dealer avec la mère en crise et la marmaille en larme. Ses sens sont aux aguets, son corps tendu comme un arc et sa baguette dressée, prête à cingler un sort au moindre mouvement. Elle passe d'une pièce à l'autre, oubliant toute prudence et enchaînant les hominum revelio pour détecter toute potentielle présence humaine — jusqu'ici, rien. La jeune apprentie (ok, elle a juste un peu menti dans sa présentation, so what ?) se détourne en jurant entre ses dents, mais juste alors qu'elle ânonne un Ok ok c'est bon, je reviens, exaspéré en direction de son harceleur de binôme, une ombre surgit derrière elle et abat sur elle un objet non identifié. Réflexes de poursuiveuse et d'insu aidant, elle s'écarte juste à temps pour éviter de se faire assommer. Mais l'arme improvisée se referme sur l'avant-bras qu'elle a dressé en rempart et lui arrache une exclamation, non de douleur mais de surprise. C'est une... théière ? Visiblement ensorcelée : des crocs de métal rompent l'épiderme et très vite, des tâches de sang maculent sa robe pourpre. Le gosse (un chiard, really ! Mais en guerre, les soldats n'ont pas d'âge) qui l'a attaquée hurle quelque chose ( Cours, COURS) — Merlin's balls, c'est une foutue diversion ! Elle bouscule l'effronté, sans intérêt pour le bruit sourd que fait l'arrière de sa tête en heurtant le mur, et se jette à la poursuite de l'homme qui vient de jaillir d'elle ne sait quelle cachette en direction de la fenêtre.
Markham se pince l'arête du nez en lâchant un soupire exaspéré. Sérieusement, Spinnet ? Elle devrait sans doute être plus paniquée que ça à l'idée de se retrouver pour la énième fois derrière le bureau du directeur de la JM, mais si Alicia est si raide dans son siège, c'est qu'elle est outrée plutôt que repentante. Je suis aussi consternée que vous Chef ! La mission a été un succès- Cette femme a fait appel à la BPM contre vous ! Nous avons capturé le mangemort, enfin j'ai, parce que sans vouloir me mettre en avant j'ai fait tout le boulot- Un gamin de 11 ans est à l'hôpital par votre faute- Le terroriste miniature vous voulez dire ?? 11 ans Spinnet, 11 ! Et complètement barge si vous voulez mon avis, ne vous laissez pas prendre par son âge, ce machin a essayé de m'amputer d'un bras- La théière était ensorcelée, certes, mais ne croyez pas que vous aurez droit à des louanges après avoir manqué de causer une commotion à un mineur- Puh-lease, ce petit merdeux était à deux doigts de permettre à un criminel de guerre d'échapper à la justice, je n'ai fait que mon devoir et si mes méthodes déplaisent tant- Dehors. Pardon ?? DEHORS. Dégagez de ma vue avant que je ne vous radie de la formation comme l'ensemble de la Brigade de Police Magique le demande ! ça a le mérite de lui faire fermer son clapet. C'est l'occasion de s'en tirer sans trop d'encombres et Alicia a vraiment l'intention- Et que je ne vous recroise pas ici de tout le reste de la journée. Allez camper à St Mungo's pour effectuer votre examen de santé de la semaine, je sais pertinemment que vous avez encore essayé d'y échapper et ma patience a des limites. Il claque la porte du bureau sitôt qu'elle en a franchi le seuil, mettant un point final à la conversation. Well, ça s'est plutôt bien passé.
Numéro A302, comptoir 7. Numéro A302, énonce la voix amplifiée par un Sonorus pour résonner à travers les gémissements plaintifs des malades ou blessés attendant leur tour. Occupée à se ronger l'ongle du pouce droit jusqu'au sang en fixant droit devant elle d'un œil furieux (un gosse, encore un, se trouve dans son champ de vision et fond en larmes en affirmant qu'elle essaye de le tuer à distance — franchement ?? Gros parano), Alicia sent enfler le mécontentement. Numéro A302 ? Damn, A302 ? Vous êtes bouchés ou quoi, c'est si dur de lire un putain de numéro sur un ticket et de le reconnaître quand on- elle explose en bondissant de son siège, brandissant le sien en guise d'exemple, avant de s'interrompre en avisant les chiffres. Ah. C'est le sien. Elle fait volte-face, rejoint le comptoir 7 en quelques pas, défiant silencieusement la secrétaire qui la fixe avec scepticisme de faire le moindre commentaire. Plusieurs minutes de perdues plus tard, on lui indique le 4ème étage et elle se retrouve pressée par une civière dans un recoin de l'ascenseur, avant de retrouver l'inconfort des sièges en plastique de l'hôpital, vouée à camper pour elle ne sait combien d'heures de plus dans une énième salle d'attente. |
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HERO • we saved the world Elias Rosier | elicia + better get me my medicine Call the doc, I must be sick better get me my medicine now it's 5 o'clock on the phone again I think I might need another prescription
« La semaine dernière, j’ai tricoté un pull, il était pratiquement terminé mais quelqu’un me l’a volé, Abby. Quelqu’un a volé mon pull ! C'est un désastre ! » « Sacrebleu, qui oserait commettre un tel crime ? » « Je l’ignore, pour être franc. Le pull reposait sagement dans mon bureau, quand je suis revenu après la pause déjeuner, il avait disparu. Plouf. Plus aucune trace. » « J’espère que ce n’est pas le retour du fantôme voleur de pulls, comme on en a eu en 78. Que Merlin nous en préserve. » Le soupir d’Elias accompagne celui d’Abby à l’unisson pendant qu’ils crochètent, fil de laine sur fil de laine, les cliquetis des aiguilles en fond sonore. Elias est en pause ce matin-là et profite pour passer un peu de temps avec la jolie Abby – une octogénaire aux cheveux gris avec des mèches roses. Sa petite-fille qui lui fait sa coiffure tous les matins, d’après ce qu’elle lui a conté lors de lors première rencontre ; c’est Abby qui a lancé Elias dans le tricot. « Dis donc, tu commences à être bon. » Son sourire taquin, Elias le lui renvoie en ajoutant même un clin d’œil qui la fait glousser. Elle a perdu son mari durant la première guerre des sorciers et a été placée à Ste-Mangouste dès lors par son fils à cause de sa santé fragile. Abby lui a cependant révélé que c’est le chagrin qui l’a fragilisée car elle se laissait dépérir, incapable de se trouver une place dans ce monde à la mort de son âme-sœur. C’est le tricot qui l’a sauvée, en partie, le tricot et quelques autres activités comme la flûte et la littérature qui lui permettent de décrocher son cerveau pour quelques heures. « L’élève dépasse le maître, chère Abby. » En quelques mois, maintenant, Abby est devenue une constance dans la vie d’Elias, il la rencontre plusieurs fois par semaine dans les couloirs de l’hôpital pour tricoter et partager quelques billevesées. « J’espère bien. Oh, j’y pense, sais-tu que David et Eugenia ont rompu ? » Elle aime le tricot, la flûte et la littérature mais surtout, les ragots sur les autres octogénaires de l’hôpital. « Nooon, c’est vrai ? Quand ? Je suis sûr que David va se mettre à te courtiser maintenant, fais attention à ce goujat, Abby. » Pas qu’il soit vraiment intéressé lui-même mais ça fait passer le temps quand ils tricotent, sous les regards des infirmiers et autres membres du personnel qui passent devant eux – chacun son occupation, comme le dit souvent Abby.
Il est pourtant obligé de la quitter aux alentours de quatorze heures, pour reprendre le travail avec quelques rdv spécifiques. En général, son service ne s’occupe pas directement des patients, ils sont surtout envoyés chez eux lorsqu’il y a des cas rares ; il arrive, cependant, qu’Elias reçoive des patients quand d’autres confrères jugent nécessaire d’avoir un expérimage pour cette même spécialité : les anomalies inexplicables. Son premier patient se nomme Jonas Jenkins et sa caractéristique la plus importante est qu’il est toujours en retard. Ou qu’il ne se pointe pas du tout à ses consultations – c’est tout pareil, pour Elias. Il se frotte les tempes en se faisant de nouveau la remarque qu’il ne lui donnera plus de rdv (c’est quand même la troisième fois que Jenkins le lâche). Les heures défilent, comme les quelques dossiers sur son bureau, ainsi que les patients ou leurs guérisseurs ; s’il avait déjà reçu en avance les dossiers, c’est plus éreintant de les revoir de nouveau en consultations, détectant de nouvelles informations. Bref, c’est fatiguant d’avoir les patients sous ses yeux. C’est plus facile de les traiter de loin depuis la guerre. Dix-huit heures et il regarde la liste de rdv : Alicia Spinnet. S’il a déjà entendu son nom ou même croisé Alicia sur le champ de bataille, il est plutôt sceptique quant à la recommandation de son psychomage. Au vu son dossier, elle souffre surtout de troubles de comportement mais il ne mettra pas l’avis de son confrère en doute. Il se lève et contourne le bureau, traversant la salle de conférence dont son équipe se sert pour du brainstorming et ouvre la porte. « Alicia Spinnet ? » Une tête brune sort du lot parmi les patients assis par rangée dans la salle d’attente. Spinnet acquiesce et le rejoint, il referme la porte après qu’elle soit entrée à son tour. Elias la fait passer jusqu’à son bureau : « mets-toi à l’aise. » Il se dirige ensuite vers la petite cuisine aménagée, fait sortir les petits gâteaux qu’il place sur un plateau. « Tu es plutôt café ou thé ? » Demande-t-il en jetant un coup d’œil par-dessus son épaule. « Ou soda ? Je n’ai que des marques moldues. » Il ne sort pas toujours les gâteaux et les boissons lors des rdv mais quelque chose lui dit que débuter dans une atmosphère froide et sur fond médicomagique ne lui donnera pas beaucoup de résultats avec une patiente décrite comme étant une brute.
Dernière édition par Elias Rosier le Dim 29 Jan 2017 - 17:42, édité 1 fois |
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WIZARD • always the first casuality Jelena Kuodzevikiute ‹ disponibilité : dispo (2/3)
‹ inscription : 18/12/2016
‹ messages : 201
‹ crédits : metaphor.
‹ dialogues : #339999
‹ âge : 23 yo (08.01.81)
‹ occupation : patineuse artistique et étudiante à sawl centre.
‹ maison : slytherin — “ you need a little bit of insanity to do great things ”.
‹ scolarité : Koldovstoretz (92/93) & Poudlard (1993 à 1999).
‹ baguette : "bois" de rose : épines et élégance-douceur, deux facettes indissociables. elle mesure 28,8 cm, si grande pour une naine que c'en est risible, mais nell aime pouvoir dire aux machos la mienne est plus longue en une référence tout sauf innocente évidemment. elle contient un crin de licorne.
‹ gallions (ʛ) : 2883
‹ réputation : jelena est une naine et un poids plume, mais un petit mètre cinquante-cinq d'ambition, de volonté féroce de toucher les étoiles, quitte à écarter ses adversaires par le biais de coups de pute. elle dégage quelque chose de snob, pour diverses raisons : colonne constamment droite et pas de danseuse assorti (déformation professionnelle oblige), la façon dont son nez se plisse de dégoût lorsqu'elle désapprouve quelque chose (et le commentaire qui vient avec : ew, sale.), ses remarques peu sympa, et puis les personnes qu'elle fréquente (de jeunes pro comme elle ou, au quotidien, ceux qu'on appelle flower squad, entre autres. quand elle s'emporte elle parle fort, vite et avec les mains, en un clin d’œil involontaire à ses origines ; et quand elle est bout de passion, rien ne l'arrête : sa tendance est à l'excès plutôt qu'à la mesure. on sait aussi d'elle qu'elle est une athlète talentueuse. cela dit, on ne la reconnait pas dans la rue comme on acclame les joueurs de quidditch : certains sports se suivent en permanence, d'autres à l'occasion puis s'oublient. celui de nell est à la fois aussi exigeant que la première catégorie et invisible que la seconde, ses médailles étant fêtées sur le coup puis vouées à prendre la poussière (les jours suivants, tout le monde sait que l'angleterre a eu l'or, l'argent ou le bronze, mais on ne sait plus trop le nom imprononçable de l'athlète l'ayant décroché).
‹ particularité : aucune capacité magique hors norme, mais une insensibilité à la douleur. ça peut sonner comme une chance, un super pouvoir presque, mais ne pas être capable de percevoir ses propres limites peut être un terrible handicap.
‹ faits : 23 yo • italienne et lituanienne • sang-pure • 4ème année à Sawl Centre: spécialisation en sport (patinage artistique) + option danse au RU depuis ses 12 ans. • souffre d'orthorexie • sa mère, Azucena Del Vecchio (épouse Kuodzevikiute), était une patineuse de renommée internationale. Nell avait 13 ans quand elle est morte. • son père et sa belle-mère travaillaient au dpt de la coop magique internationale, Emilia siégeant à la CIMS et Mykolas étant ambassadeur de la Lituanie en Angleterre. tous deux ont été emprisonnés après la guerre, laissant le nom en disgrâce. • Nell a deux frères et une soeur, tous plus jeunes, majeurs mais pas indépendants. elle est responsable d'eux désormais. • elle a toujours tout sacrifié pour son sport, n'a donc pas fait tout ce que s'autorisent les jeunes en grandissant. aujourd'hui on lui reproche d'être certes remarquable sur la glace, mais trop technique, trop rigide, plutôt que sensuelle comme le voudrait le public. elle est supposée apprendre à s'amuser et tester ce qui hier lui était interdit, pour donner plus de vie et de dimension à ses prestations. • elle est pleine de vie et d'audace mais aussi de manières, de dégoûts, de jugements. • elle a une passion pour les voitures, son principal sponsor est dans le domaine et elle a peut ainsi étrenner une SpyderPosh dont elle est folle. • mi cute mi bitch: c'est la meuf qui fait des invitations sous forme de cupcakes personnalisés et qui laisse des messages adorables à ses proches, mais aussi celle qui, face à la pression ou à l'impression de risquer sa place et son avenir, recourt aux coups bas pour écarter les rivaux.
‹ patronus : un poisson des glaces. elle le déteste. y voit une injure, presque : créature faire pour survivre dans les eaux glaciales, pourvue d'un sang transparent ne contenant pas d'hémoglobine, mais des molécules spéciales qui s’attachent aux cristaux de glace lorsqu’ils se forment. comme si elle n'était pas humaine, au fond, mais juste la machine qu'on lui reproche d'être, juste un corps programmé d'avance. cela dit, l'image est adaptée : comme eux nell a appris à survivre privée de chaleur et elle s'est construit une carapace pour tout endurer. la glace est son domaine, le seul espace où elle est en contrôle.
‹ épouvantard : sa mère cinglant qu'elle est une incapable, insuffisante, ratée — personnification de l'échec.
‹ risèd : elle veut l'or, nell, rien d'autre. elle ne voit que ça, les médailles qui brillent et éloignent l'obscurité, la reconnaissance, elle veut s'entendre dire qu'elle est forte et excellente, qu'elle a réussi, surpassé sa mère et tous les autres. elle voudrait qu'on lui assure qu'elle a de la valeur, pour une fois. mais lorsque l'objectif est atteint, ce n'est jamais assez pour elle. elle en a toujours un nouveau, elle n'est jamais rassasiée. alors son désir n'évolue pas, parce qu'il ne sera jamais pleinement satisfait. peut-être parce qu'il n'est pas ce que son cœur désire de mieux — peut-être parce que quoi qu'elle en pense il ne suffira jamais à la combler réellement.
| Elicia + better get me my medicine
L'attente est comme toujours un calvaire — Alicia n'a pas une once de patience et chaque seconde qui s'égraine trop lentement à son goût est rythmée par le battement de son talon au sol. Son regard est rivé sur les aiguilles de l'horloge suspendue au mur comme si la seule force de sa volonté pouvait suffire à les activer. Shingleton l'a référée à un expérimage sous prétexte que l'action de son traitement actuel n'est pas suffisant pour enrayer l'ensemble des conséquences de la maladie sur son corps : il y a une part psychologique, une part magique et une autre mécanique, intrinsèquement liés et complexes à soigner dans la mesure où elle s'amplifient l'une l'autre ; en somme, son corps et sa magie se détériorent au même rythme que son esprit et apaiser son cerveau malmené est certes capital, mais insuffisant, ne l'épargnant donc pas de devoir soigner les symptômes simultanément. Si le psychomage est sûr de son diagnostique, elle peut comprendre son besoin de le faire valider par un confrère rôdé en termes d'affections rares ou complexe ; son trouble est visiblement peu reconnu, majoritairement nié au sein des univers où on le retrouve souvent — la boxe principalement. Et quelque part, évidemment qu'Alicia voudrait une réponse efficace, un apaisement. Mais quand elle regarde ses phalanges qui tremblent légèrement à l'approche d'une énième crise, elle affronte en face l'évidence : elle n'est plus elle-même. Ne le sera peut-être jamais plus. Et claquer le temps qu'il lui reste dans un hôpital ne la botte pas du tout. Elle préfère largement l'employer à courser les vermines qui l'ont mise dans cet état, pour les entraîner six pieds sous terre en même temps qu'elle-même. Tout ça pour dire que l'attente la gonfle. Royalement. Elle jure presque de soulagement lorsque son nom retentit enfin, acquiesce d'un mouvement de tête sec et suit Elias Rosier jusqu'à son bureau. Mets-toi à l’aise. » Spinnet pose une fesse sur le siège, rigide, la mine dure. Tu es plutôt café ou thé ? Ou soda ? Je n’ai que des marques moldues. Oh non, il ne pense pas y être pour la soirée non ? J'suis plutôt "droit au but", mais je prendrais bien un coca si vous en avez. Pas que la boule de nerfs qu'elle est actuellement ait encore besoin d'un excitant, mais ce ne sera pas de trop si elle espère abattre un peu de travail une fois de retour chez elle (il se pourrait qu'elle ait piqué quelques copies de dossiers en partant, mais ce que le boss ne sait pas ne peut pas lui faire de mal). Ecoutez, j'ai eu droit au topo. Trouble méconnu, pas de traitement établi, on y va à tâtons, ok. Donc allez-y franco : vous pensez me cuisiner à quelle sauce ? Gavage à base d'anti-douleurs, d'anti-dépresseurs et de somnifères ou vous comptez me drainer de mon sang et enchaîner les prélèvements en tous genres pour faire une montagne d'examens ? Honnêtement je m'en fous, j'ai juste une condition : j'arrête pas le boulot donc je dois être capable de repartir en un morceau. |
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Ça l’arrange que Spinnet soit aussi directe parce qu’il ne sera pas non plus obligé de la prendre avec des pincettes – pas que ça soit son point fort, Elias étant connu pour sa franchise et son manque de tact mais au moins il va pouvoir se délester de son ton professionnel. « J'suis plutôt "droit au but", mais je prendrais bien un coca si vous en avez. » Sa réponse le fait légèrement sourire et il saisit une canette de coca qu’il dépose sur le petit plateau accompagné de quelques biscuits. Il dépose le tout sur son bureau, face à Alicia et à son tour se saisit d’une autre chaise pour s’asseoir à côté de sa patiente et non derrière son bureau. « Ecoutez, j'ai eu droit au topo. Trouble méconnu, pas de traitement établi, on y va à tâtons, ok. Donc allez-y franco : vous pensez me cuisiner à quelle sauce ? Gavage à base d'anti-douleurs, d'anti-dépresseurs et de somnifères ou vous comptez me drainer de mon sang et enchaîner les prélèvements en tous genres pour faire une montagne d'examens ? Honnêtement je m'en fous, j'ai juste une condition : j'arrête pas le boulot donc je dois être capable de repartir en un morceau. » Les bras croisés, Elias l’observe en même temps qu’elle lui balance son opinion au visage ; s’il l’écoute avec attention, c’est principalement pour repérer tous les petits détails sur sa façon de parler, de se tenir. « Merci de partager ton avis mais c’est pas ça qui te fera sortir d’ici plus tôt. Je te fais pas boire et manger pour mon plaisir, ça fait partie de mon diagnostic. » Il pousse le plateau de nouveau vers Alicia, pour qu’elle se saisisse au moins de la cannette.
« Tu veux ma franchise ? J’vais pas te gaver de médocs – en fait, je vais surtout te demander de cesser de prendre les somnifères et les antidépresseurs. Je ne vais pas non plus te faire passer de nouveaux examens puisque tu en as déjà subi un paquet. » Il va falloir qu’il potasse plusieurs grimoires médicomagiques pour s’arrêter sur un diagnostic ou même trouver le traitement adéquat mais il ne souhaite pas l’ouvrir en deux pour déceler ses troubles ; c’est un cas véritablement complexe puisque les symptômes sont beaucoup trop divers et variés. « Je vais être franc, y’a bien un truc qui cloche avec toi. Mais j’pense pas que ça soit irréversible. Le seul problème, c’est que je manque d’infos pour le moment afin d’établir un diagnostic correct et trouver le traitement adéquat. En attendant de mettre le doigt dessus, je peux traiter les troubles physiques. D’où le soda et les biscuits. » En prenant une paire de gants sur son bureau, il les enfile et touche les mâchoires d’Alicia. « Tu souffres de bruxisme. C’est quand tu grinces des dents dans la journée mais surtout pendant ton sommeil. C’est principalement causé par le stress et je pense que c’est une façon que tu as adoptée pour ne pas craquer. Ouvre la bouche – ouais, tu as entendu le craquement de tes mâchoires ? » Elle hoche la tête et il reprend : « ta langue est également mal placée, elle pousse fort sur tes dents de devant et provoque des problèmes. Ça cause, entre autres, des problèmes respiratoires, des maux de tête et des troubles du sommeil, d’où ma requête de te faire arrêter de prendre les somnifères. » Il enlève ses mains de son visage et se repasse en tête la liste de médicomages qui pourraient lui convenir pour sa rééducation maxillo-faciale, en attendant qu’il puisse trouver le véritable diagnostic de sa maladie.
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WIZARD • always the first casuality Jelena Kuodzevikiute ‹ disponibilité : dispo (2/3)
‹ inscription : 18/12/2016
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‹ crédits : metaphor.
‹ dialogues : #339999
‹ âge : 23 yo (08.01.81)
‹ occupation : patineuse artistique et étudiante à sawl centre.
‹ maison : slytherin — “ you need a little bit of insanity to do great things ”.
‹ scolarité : Koldovstoretz (92/93) & Poudlard (1993 à 1999).
‹ baguette : "bois" de rose : épines et élégance-douceur, deux facettes indissociables. elle mesure 28,8 cm, si grande pour une naine que c'en est risible, mais nell aime pouvoir dire aux machos la mienne est plus longue en une référence tout sauf innocente évidemment. elle contient un crin de licorne.
‹ gallions (ʛ) : 2883
‹ réputation : jelena est une naine et un poids plume, mais un petit mètre cinquante-cinq d'ambition, de volonté féroce de toucher les étoiles, quitte à écarter ses adversaires par le biais de coups de pute. elle dégage quelque chose de snob, pour diverses raisons : colonne constamment droite et pas de danseuse assorti (déformation professionnelle oblige), la façon dont son nez se plisse de dégoût lorsqu'elle désapprouve quelque chose (et le commentaire qui vient avec : ew, sale.), ses remarques peu sympa, et puis les personnes qu'elle fréquente (de jeunes pro comme elle ou, au quotidien, ceux qu'on appelle flower squad, entre autres. quand elle s'emporte elle parle fort, vite et avec les mains, en un clin d’œil involontaire à ses origines ; et quand elle est bout de passion, rien ne l'arrête : sa tendance est à l'excès plutôt qu'à la mesure. on sait aussi d'elle qu'elle est une athlète talentueuse. cela dit, on ne la reconnait pas dans la rue comme on acclame les joueurs de quidditch : certains sports se suivent en permanence, d'autres à l'occasion puis s'oublient. celui de nell est à la fois aussi exigeant que la première catégorie et invisible que la seconde, ses médailles étant fêtées sur le coup puis vouées à prendre la poussière (les jours suivants, tout le monde sait que l'angleterre a eu l'or, l'argent ou le bronze, mais on ne sait plus trop le nom imprononçable de l'athlète l'ayant décroché).
‹ particularité : aucune capacité magique hors norme, mais une insensibilité à la douleur. ça peut sonner comme une chance, un super pouvoir presque, mais ne pas être capable de percevoir ses propres limites peut être un terrible handicap.
‹ faits : 23 yo • italienne et lituanienne • sang-pure • 4ème année à Sawl Centre: spécialisation en sport (patinage artistique) + option danse au RU depuis ses 12 ans. • souffre d'orthorexie • sa mère, Azucena Del Vecchio (épouse Kuodzevikiute), était une patineuse de renommée internationale. Nell avait 13 ans quand elle est morte. • son père et sa belle-mère travaillaient au dpt de la coop magique internationale, Emilia siégeant à la CIMS et Mykolas étant ambassadeur de la Lituanie en Angleterre. tous deux ont été emprisonnés après la guerre, laissant le nom en disgrâce. • Nell a deux frères et une soeur, tous plus jeunes, majeurs mais pas indépendants. elle est responsable d'eux désormais. • elle a toujours tout sacrifié pour son sport, n'a donc pas fait tout ce que s'autorisent les jeunes en grandissant. aujourd'hui on lui reproche d'être certes remarquable sur la glace, mais trop technique, trop rigide, plutôt que sensuelle comme le voudrait le public. elle est supposée apprendre à s'amuser et tester ce qui hier lui était interdit, pour donner plus de vie et de dimension à ses prestations. • elle est pleine de vie et d'audace mais aussi de manières, de dégoûts, de jugements. • elle a une passion pour les voitures, son principal sponsor est dans le domaine et elle a peut ainsi étrenner une SpyderPosh dont elle est folle. • mi cute mi bitch: c'est la meuf qui fait des invitations sous forme de cupcakes personnalisés et qui laisse des messages adorables à ses proches, mais aussi celle qui, face à la pression ou à l'impression de risquer sa place et son avenir, recourt aux coups bas pour écarter les rivaux.
‹ patronus : un poisson des glaces. elle le déteste. y voit une injure, presque : créature faire pour survivre dans les eaux glaciales, pourvue d'un sang transparent ne contenant pas d'hémoglobine, mais des molécules spéciales qui s’attachent aux cristaux de glace lorsqu’ils se forment. comme si elle n'était pas humaine, au fond, mais juste la machine qu'on lui reproche d'être, juste un corps programmé d'avance. cela dit, l'image est adaptée : comme eux nell a appris à survivre privée de chaleur et elle s'est construit une carapace pour tout endurer. la glace est son domaine, le seul espace où elle est en contrôle.
‹ épouvantard : sa mère cinglant qu'elle est une incapable, insuffisante, ratée — personnification de l'échec.
‹ risèd : elle veut l'or, nell, rien d'autre. elle ne voit que ça, les médailles qui brillent et éloignent l'obscurité, la reconnaissance, elle veut s'entendre dire qu'elle est forte et excellente, qu'elle a réussi, surpassé sa mère et tous les autres. elle voudrait qu'on lui assure qu'elle a de la valeur, pour une fois. mais lorsque l'objectif est atteint, ce n'est jamais assez pour elle. elle en a toujours un nouveau, elle n'est jamais rassasiée. alors son désir n'évolue pas, parce qu'il ne sera jamais pleinement satisfait. peut-être parce qu'il n'est pas ce que son cœur désire de mieux — peut-être parce que quoi qu'elle en pense il ne suffira jamais à la combler réellement.
| Elicia + better get me my medicine
Merci de partager ton avis mais c’est pas ça qui te fera sortir d’ici plus tôt. Je te fais pas boire et manger pour mon plaisir, ça fait partie de mon diagnostic. Elle hausse un sourcil, mimique vaguement intriguée mais totalement dénuée de sarcasme. Clairement, elle se passerait des visites rapprochées qui lui sont imposées, condition sine qua none pour le suivi de sa formation en dépit de son instabilité physique et mentale. Mais si elle a conscience d'une chose, c'est bien du fait que se priver de suivi n'est pas une vie — c'est pire encore que survivre : c'est être en cage dans son propre corps, mue par un esprit aliéné dont les réflexions et réactions la terrifient. Alors oui, elle a bel et bien l'intention de coopérer ; mais la prise en charge semble méchamment chronophage et ça, elle a plus de mal à s'y faire. Rosier lui met le plateau sous le nez et elle ne bronche pas immédiatement, attendant de savoir précisément ce qu'il attend d'elle. Il est étonnamment familier, mais Spinnet a trop perdu l'habitude de voir l'éthique respectée pour s'en offusquer — il n'est pas question d'espace vital quand on vit entassé avec des prisonniers de guerre dans des camps d'entrainement, ou avec des belliqueux dans un campement minimaliste et temporaire. Je vais être franc, y’a bien un truc qui cloche avec toi. Mais j’pense pas que ça soit irréversible. Le seul problème, c’est que je manque d’infos pour le moment afin d’établir un diagnostic correct et trouver le traitement adéquat. En attendant de mettre le doigt dessus, je peux traiter les troubles physiques. D’où le soda et les biscuits. Froncement de sourcils. C'est sensé révéler quelque chose ? Shingleton ne blaguait probablement pas quand il lui a sorti que Rosier avait des méthodes bien à lui. Pas qu'ça m'dérange de bouffer, mais- (en fait si) c'est assez atypique, elle formule à la place, peu encline à avouer la répulsion que lui inspire la nourriture en ce moment. Il y a une raison à son addiction à la cigarette — coupe-faim et anti-stress, double combo — et elle ingurgite rarement autre chose que du café, mais la limite à sa coopération s'arrête là : elle n'a aucun trouble alimentaire et ne veut pas aborder le sujet, fin de l'histoire. L'expérimage s'arme de gants avant de lui manipuler la mâchoire et il lui faut une seconde pour plier, stopper le mécanisme inconscient qui la pousse à les crisper presque... constamment. Tu souffres de bruxisme. C’est quand tu grinces des dents dans la journée mais surtout pendant ton sommeil. C’est principalement causé par le stress et je pense que c’est une façon que tu as adoptée pour ne pas craquer. Ouvre la bouche – ouais, tu as entendu le craquement de tes mâchoires ? ça la surprend qu'il ait même remarqué — qu'il le juge important d'une manière ou d'une autre. Elle acquiesce, bien qu'elle n'y ait elle-même pas vraiment prêté attention jusque-là. Bien sûr qu'elle serre les dents tout le temps. Pour encaisser le stress, la douleur, pour se retenir de cogner tout ce qui bouge, pour- pour supporter chaque foutue journée, tout simplement. C'est c'que préconise le dicton non ? Serrer les dents et se relever, continuer d'avancer. Il enchaîne sur une analyse de sa langue, dont la conclusion la laisse réticente. C'est vraiment nécessaire, de tout stopper ? S'il ne l'avait pas fait remarquer à l'instant, probablement qu'elle n'aurait même pas prêté attention au fait que sa mâchoire se crispe, là, maintenant, tout de suite. Elle la relaxe, la bouge un peu, ruminant la recommandation. J'sais pas si vous vous rendez vraiment compte de comment je suis sans tout ça. Mâchoire tenue en bride peut-être, mais ses doigts eux sont crispés sur le tissu couvrant ses genoux. Sans tous les produits qui me calment et qui forcent mon corps à assimiler un semblant de repos je suis- barge ? Dangereuse ? Paumée ? Putain d'euphémisme. J'pense pas pouvoir arrêter. Si vous ne prescrivez rien pour compenser je- j'peux pas faire ça. Boire du coca ok, avaler des biscuits — elle peut s'y obliger. Mais ça ? ça la fait flipper, clairement. Elle se déteste, quand les crises surviennent, incontrôlées, brutales, ponctuées de pulsions violentes. Elle se hait, elle se terrifie et elle serait la première à se foutre à l'asile s'il lui fallait prendre une décision rationnelle dans ce genre de situation. Mais il y a tellement à faire. Tellement de meurtriers à traquer et à décimer avant de baisser les bras et de succomber à sa propre folie. Alicia détourne les yeux, tout sauf prête à laisser filtrer les émotions qui l'assaillent. D'un geste rendu un peu brusque par la panique qui menace d'enfler en elle à l'idée qu'il puisse tenter de la forcer, elle attrape la canette de coca et l'ouvre pour en ingurgiter une gorgée, se concentre sur la sensation des bulles piquantes et rafraichissantes pour se calmer. Comment c'est sensé marcher ? Je me goinfre et vous me regardez faire ? |
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HERO • we saved the world Elias Rosier | elicia + better get me my medicine Call the doc, I must be sick better get me my medicine now it's 5 o'clock on the phone again I think I might need another prescription
Elle est drôlement coopérative pour une patiente décrite comme ayant des crises de colère assez intenses ; soit le dossier qu’il a reçu est plein d’exagérations sur son comportement, soit elle se retient devant lui. Et vu son comportement, les expressions crispées de son visage, en passant par les mains qu’elle se torture sur ses genoux, c’est Spinnet qui se freine de toutes ses forces. Le seul problème c’est qu’elle aggrave ses troubles physiques, c’est un véritable cercle vicieux dont elle est plongée. Et Elias, non seulement il voit du challenge mais aussi une véritable envie de la voir guérir, pour qu’elle ne soit plus effrayée par ce dont elle est capable. « Pas qu'ça m'dérange de bouffer, mais- c'est assez atypique », il se retient de rire, tout en glissant ses doigts derrière les oreilles, sous son menton ; il sent un peu tout sous ses doigts, sa façon de contracter ses mâchoires, son irritabilité, son envie de serrer les dents coûte que coûte. Lui-même est passé par ce stade, surtout lorsqu’il était fugitif et avait le stress qui lui gangrenait le cerveau. Sauf que la différence entre eux, c’est qu’Elias a le background médicomagique et Alicia celui d’une guerrière ; les troubles dont elle souffre se sont encore plus aggravés.
« C'est vraiment nécessaire, de tout stopper ? » Ça le surprend qu’elle soit aussi dépendante de ses traitements même si Elias est certain qu’ils ne sont pas adaptés et qu’ils empirent encore plus son état. Mais là encore, il peut comprendre, elle sort tout juste de la guerre, on la traite de brute et elle a probablement peur de redevenir ce qu’elle était avant. Alicia, c’est une véritable bombe à retardement. Et ce constat le fait intérieurement douter de ses propres capacités : est-ce qu’il arrivera à l’aider ou est-ce qu’elle va rejoindre sa morgue personnelle de personnes qu’il n’a pas pu aider ? Mais c’est aussi quelque chose qui le motive encore plus, le fait de savoir qu’elle va craquer bientôt, qu’elle fera de nouveau une crise ; il a envie de se presser, de bosser même la nuit pour prévenir d’une nouvelle crise. « J'sais pas si vous vous rendez vraiment compte de comment je suis sans tout ça. » Et la voilà qui torture ses doigts, probablement pour se retenir de serrer les dents. « Sans tous les produits qui me calment et qui forcent mon corps à assimiler un semblant de repos je suis- J'pense pas pouvoir arrêter. Si vous ne prescrivez rien pour compenser je- j'peux pas faire ça. » Il acquiesce, toujours les bras croisés sur son torse, l’œil attentif à tous ses faits et gestes. « Si tu ne te sens pas à l’aise pour les arrêter, je ne vais pas t’obliger à le faire, Alicia. » Première fois qu’il l’appelle par son prénom mais c’est surtout parce qu’ils vont se voir souvent, autant briser la glace maintenant plutôt que la voir venir en consultation toute crispée. « En fait, je pense plutôt te proposer des substituts naturels. Si tu es d’accord, bien sûr. » Il prend un ton plus calme et parle lentement pour tenter de diminuer la panique qui gronde en elle – les signes physiques lui sautent aux yeux. Elle semble se calmer après avoir attrapé la cannette, probablement parce que c’est une façon de s’occuper les mains et l’esprit. « Comment c'est sensé marcher ? Je me goinfre et vous me regardez faire ? » « Yep. Fais comme si j’étais pas là. » Suspicieuse, elle prend une seconde puis une troisième gorgée mais c’est assez pour Elias. « Trouble de déglutition. Et je n’ai même pas besoin de te faire manger pour cocher aussi la case de problèmes de mastication. C’est bénin et il n’y a pas non plus de potions à prendre, il faut juste faire une rééducation maxillo-faciale, okay ? » Il se relève et passe de l’autre côté de son bureau pour chercher dans ses parchemins la liste des médicomages spécialisés en rééducation. « Je vais te diriger vers un confrère médicomage qui se chargera de la rééducation. Il te fera faire des exercices assez simples qui t’aideront notamment à mieux articuler, etc. Tu en auras d’autres à faire chez toi, tous les jours. Il te donnera également des techniques de relaxation qui t’aideront à te calmer ; tu retrouveras même un sommeil stable dans quelques mois. » Il sort un parchemin sous les nombreux dossiers éparpillés sur le bureau et écrit rapidement une lettre à l’attention du Médicomage Jung qu’il tend ensuite à Alicia. « Prends au sérieux ce qu’il te fera faire, okay ? N’aie pas l’impression que je te dirige vers quelqu’un d’autre pour me débarrasser de toi. Il faut qu’on règle les troubles un par un pour avoir de meilleurs résultats. Okay ? » La dernière chose qu’il voudrait, c’est qu’elle tourne le dos à la médicomagie et se retrouve contrainte de gérer ses crises toute seule.
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WIZARD • always the first casuality Jelena Kuodzevikiute ‹ disponibilité : dispo (2/3)
‹ inscription : 18/12/2016
‹ messages : 201
‹ crédits : metaphor.
‹ dialogues : #339999
‹ âge : 23 yo (08.01.81)
‹ occupation : patineuse artistique et étudiante à sawl centre.
‹ maison : slytherin — “ you need a little bit of insanity to do great things ”.
‹ scolarité : Koldovstoretz (92/93) & Poudlard (1993 à 1999).
‹ baguette : "bois" de rose : épines et élégance-douceur, deux facettes indissociables. elle mesure 28,8 cm, si grande pour une naine que c'en est risible, mais nell aime pouvoir dire aux machos la mienne est plus longue en une référence tout sauf innocente évidemment. elle contient un crin de licorne.
‹ gallions (ʛ) : 2883
‹ réputation : jelena est une naine et un poids plume, mais un petit mètre cinquante-cinq d'ambition, de volonté féroce de toucher les étoiles, quitte à écarter ses adversaires par le biais de coups de pute. elle dégage quelque chose de snob, pour diverses raisons : colonne constamment droite et pas de danseuse assorti (déformation professionnelle oblige), la façon dont son nez se plisse de dégoût lorsqu'elle désapprouve quelque chose (et le commentaire qui vient avec : ew, sale.), ses remarques peu sympa, et puis les personnes qu'elle fréquente (de jeunes pro comme elle ou, au quotidien, ceux qu'on appelle flower squad, entre autres. quand elle s'emporte elle parle fort, vite et avec les mains, en un clin d’œil involontaire à ses origines ; et quand elle est bout de passion, rien ne l'arrête : sa tendance est à l'excès plutôt qu'à la mesure. on sait aussi d'elle qu'elle est une athlète talentueuse. cela dit, on ne la reconnait pas dans la rue comme on acclame les joueurs de quidditch : certains sports se suivent en permanence, d'autres à l'occasion puis s'oublient. celui de nell est à la fois aussi exigeant que la première catégorie et invisible que la seconde, ses médailles étant fêtées sur le coup puis vouées à prendre la poussière (les jours suivants, tout le monde sait que l'angleterre a eu l'or, l'argent ou le bronze, mais on ne sait plus trop le nom imprononçable de l'athlète l'ayant décroché).
‹ particularité : aucune capacité magique hors norme, mais une insensibilité à la douleur. ça peut sonner comme une chance, un super pouvoir presque, mais ne pas être capable de percevoir ses propres limites peut être un terrible handicap.
‹ faits : 23 yo • italienne et lituanienne • sang-pure • 4ème année à Sawl Centre: spécialisation en sport (patinage artistique) + option danse au RU depuis ses 12 ans. • souffre d'orthorexie • sa mère, Azucena Del Vecchio (épouse Kuodzevikiute), était une patineuse de renommée internationale. Nell avait 13 ans quand elle est morte. • son père et sa belle-mère travaillaient au dpt de la coop magique internationale, Emilia siégeant à la CIMS et Mykolas étant ambassadeur de la Lituanie en Angleterre. tous deux ont été emprisonnés après la guerre, laissant le nom en disgrâce. • Nell a deux frères et une soeur, tous plus jeunes, majeurs mais pas indépendants. elle est responsable d'eux désormais. • elle a toujours tout sacrifié pour son sport, n'a donc pas fait tout ce que s'autorisent les jeunes en grandissant. aujourd'hui on lui reproche d'être certes remarquable sur la glace, mais trop technique, trop rigide, plutôt que sensuelle comme le voudrait le public. elle est supposée apprendre à s'amuser et tester ce qui hier lui était interdit, pour donner plus de vie et de dimension à ses prestations. • elle est pleine de vie et d'audace mais aussi de manières, de dégoûts, de jugements. • elle a une passion pour les voitures, son principal sponsor est dans le domaine et elle a peut ainsi étrenner une SpyderPosh dont elle est folle. • mi cute mi bitch: c'est la meuf qui fait des invitations sous forme de cupcakes personnalisés et qui laisse des messages adorables à ses proches, mais aussi celle qui, face à la pression ou à l'impression de risquer sa place et son avenir, recourt aux coups bas pour écarter les rivaux.
‹ patronus : un poisson des glaces. elle le déteste. y voit une injure, presque : créature faire pour survivre dans les eaux glaciales, pourvue d'un sang transparent ne contenant pas d'hémoglobine, mais des molécules spéciales qui s’attachent aux cristaux de glace lorsqu’ils se forment. comme si elle n'était pas humaine, au fond, mais juste la machine qu'on lui reproche d'être, juste un corps programmé d'avance. cela dit, l'image est adaptée : comme eux nell a appris à survivre privée de chaleur et elle s'est construit une carapace pour tout endurer. la glace est son domaine, le seul espace où elle est en contrôle.
‹ épouvantard : sa mère cinglant qu'elle est une incapable, insuffisante, ratée — personnification de l'échec.
‹ risèd : elle veut l'or, nell, rien d'autre. elle ne voit que ça, les médailles qui brillent et éloignent l'obscurité, la reconnaissance, elle veut s'entendre dire qu'elle est forte et excellente, qu'elle a réussi, surpassé sa mère et tous les autres. elle voudrait qu'on lui assure qu'elle a de la valeur, pour une fois. mais lorsque l'objectif est atteint, ce n'est jamais assez pour elle. elle en a toujours un nouveau, elle n'est jamais rassasiée. alors son désir n'évolue pas, parce qu'il ne sera jamais pleinement satisfait. peut-être parce qu'il n'est pas ce que son cœur désire de mieux — peut-être parce que quoi qu'elle en pense il ne suffira jamais à la combler réellement.
| Elicia + better get me my medicine
Si tu ne te sens pas à l’aise pour les arrêter, je ne vais pas t’obliger à le faire, Alicia. Elle s'oblige à étouffer la méfiance irrationnelle, parce qu'une part de son esprit lui souffle qu'il pourrait tout à fait ne pas être honnête — la part qui dépend littéralement de son traitement actuel, si imparfait soit-il, craignant le chaos qui suivrait assurément si on l'en privait. Mais ça n'a pas de sens n'est-ce pas ? Bien sûr qu'il doit prendre son avis en compte... non ? Rationaliser est toujours plus simple lorsque ses humeurs sont bridées comme maintenant et le ton concilient, patient, contribue à apaiser le tumulte naissant dû à l'inquiétude. En fait, je pense plutôt te proposer des substituts naturels. Si tu es d’accord, bien sûr. Elle reste silencieuse un instant, encore butée. Le fait est qu'Alicia s'attendait à un traitement plus lourd, certainement pas à ce qu'il le enlève les substances qui la maintiennent à flot. J'y penserai, elle concède finalement, non convaincue mais au moins encline à y réfléchir. Et probablement à demander l'opinion de Shingleton sur la question. Si vous avez des noms de produits en tête, je préférerais vérifier des avis de patients avant de me décider. Elle croise les bras, toujours sur la défensive, mais l'agitation finit par l'emporter et elle se rabat sur la boisson, sous l’œil attentif du spécialiste. Elle ne s'est jamais appliquée à boire — jusqu'à aujourd'hui du moins. Son regard est suspicieux par-dessus la canette, parce qu'il l'observe comme une souris de laboratoire ; elle devrait y être habituée, mais l'attention trop prononcée lui met toujours les nerfs à rude épreuve. Parce qu'avec la guerre, elle a été exactement ça : un objet d'expérimentation dédié à l'intérêt cruel de mangemorts, collabo et autres membres d'une élite dépourvue de pitié. Fais comme si j’étais pas là, dit-il, mais c'est plus aisé à dire qu'à faire. Autant pour son application cela dit, puisqu'il conclut : Trouble de déglutition. Quelque chose d'immature en elle voudrait répliquer qu'elle avale très bien, merci bien, mais outre le rictus qui lui froisse les lèvres, elle ne pipe mot. Et je n’ai même pas besoin de te faire manger pour cocher aussi la case de problèmes de mastication. ça a au moins le mérite de la soulager, parce que pour le coup elle s'en passera volontiers. C’est bénin et il n’y a pas non plus de potions à prendre, il faut juste faire une rééducation maxillo-faciale, okay ? Elle hausse les épaules, nonchalante. Rééducation de la face ? Merlin seule sait à quoi il peut bien faire référence, est-ce qu'on va lui apprendre à bâiller ? Si ce n'est que ça. Comme s'il lisait dans ses pensées, après l'avoir informée du déroulement de la suite, Rosier enchaine : Prends au sérieux ce qu’il te fera faire, okay ? N’aie pas l’impression que je te dirige vers quelqu’un d’autre pour me débarrasser de toi. Il faut qu’on règle les troubles un par un pour avoir de meilleurs résultats. Okay ? M'kay. C'est marrant qu'il s'en fasse pour de tels détails. Ces sensations-là — elle les a connues les deux ou trois premières fois que sa sorcière à la défense l'a traînée chez des psy et guérisseurs qui ont eu tôt fait de baisser les bras. Elle les a aussi connues lorsque ladite sorcière a choisi pour angle la folie pour étoffer sa défense, contre son gré, et l'a trainée dans la boue devant l'ensemble de la communauté pour garantir sa liberté. Comme le reste, Alicia a élagué ce genre d'émotions. J'crois pas aux promesses concernant le sommeil cela dit, just saying, elle fait remarquer, les yeux rivés sur le papier qu'il vient de lui fournir, le temps de déchiffrer ce qu'il y a noté. Son ton est posé, mais c'est une vérité qu'aucune affirmation ne pourrait changer. Bien dormir est devenu une sacrée utopie et elle n'espère même plus profiter d'une nuit un tant soit peu agréable ; plus depuis une éternité. Fermer les paupières l'entraîne systématiquement dans un passé aussi douloureux que sanglant. Mais si le reste est un succès, ce sera déjà un pas de fait. Je dois prendre un nouveau rendez-vous une fois la rééducation achevée ou les consultations doivent être régulières ? Son pouce s'agite, tapant à une cadence vive sur son genou l'espace de quelques secondes tandis qu'elle réfléchit. Et les séances de psy — elles sont maintenues, si ? Elle préférerait vraiment que oui. Parce qu'il n'y a personne d'autre face à qui elle ait vraiment réussi à parler de... de ce qui se passe dans sa tête lorsqu'elle pète les plombs. Peut-être qu'elle s'appuie trop sur lui — peut-être qu'au même titre que son traitement, il est une sorte de béquille ; mais elle n'est pas encore prête à s'en passer. Alicia n'est même pas capable de reprendre contact avec ceux qui ont un jour été ses amis sans le feu vert de Shingleton. Katie, notamment. N'empêche, elle a été naïve de seulement penser au temps requis par la prise en charge de son cas. ça va aussi faire sacrément cher sur la durée, le système de santé des sorciers est juste complètement merdique, quelqu'un devrait se dévouer pour leur faire un topo sur tout ce qui est sécu et assurance maladie. |
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HERO • we saved the world Elias Rosier | elicia + better get me my medicine Call the doc, I must be sick better get me my medicine now it's 5 o'clock on the phone again I think I might need another prescription
« J'crois pas aux promesses concernant le sommeil cela dit, just saying », il roule des yeux, pas surpris par une telle réponse. Tant qu’elle veuille faire un effort sur sa rééducation, c’est tout ce qu’il lui demande et puis elle sera surprise de se rendre compte que non seulement son sommeil s’améliorera grandement mais que tous ses autres petits problèmes se règleront aussi. Il a déjà eu un patient atteint de paralysie faciale et la rééducation vers laquelle l’avait dirigé Elias avait grandement aidé sur son élocution ; Alicia souffre de stress intense et se met la pression pour si peu que son mécanisme facial s’en est retrouvé détérioré. Mais c’est pas étonnant qu’elle se montre sceptique – beaucoup de sorciers dévisagent Elias pour les méthodes peu conventionnelles qu’il propose. Rien de dégradant – ça sort juste de l’ordinaire. « Je dois prendre un nouveau rendez-vous une fois la rééducation achevée ou les consultations doivent être régulières ? » « Reviens me voir dans deux semaines, après avoir fait tes premières séances de rééducation. Et ensuite, si tout se passe bien, on se reverra une fois par mois. » « Et les séances de psy — elles sont maintenues, si ? » « Yep, c’est même fortement recommandé. Bien sûr, tu peux discuter de tout ce que tu veux avec le médicomage Jung et moi-même si le cœur t’en dit mais autant garder les séances de psy, surtout si tu es à l’aise avec lui ? » Il sort un nouveau parchemin vierge, sur lequel il griffonne plusieurs ingrédients qu’elle pourra prendre avec des tisanes. Il attrape également quelques brochures sur la phytothérapie et lui remet le tout dans les mains. « La liste de produits que je te recommande. C’est moins fort que ceux que tu prends actuellement mais – well, c’est toi qui vois. Nous avons terminé pour aujourd’hui, n’hésite pas à prendre un autre rendez-vous en sortant. » Il la raccompagne dans le couloir et indique à la sorcière d’accueil de fixer un rendez-vous pour dans deux semaines et retourne dans son bureau, pour se noyer dans ses vieux grimoires.
Les deux semaines écoulées, il retrouve Alicia dans la salle d’attente. Avec un coup de tête, il lui dit de venir et la guide de nouveau sur son siège qu’elle avait occupé lors de leur première consultation. Pas de boisson cette fois-ci, après tout elle en a déjà sa dose avec le médicomage qui la teste sur sa déglutition. « Alors, la rééduc ? Ça se passe bien ? » Il n’a pas eu le temps de se rendre au bureau de Jung mais il a tout de même reçu l’avancée des deux premières séances d’Alicia : respiration buccale, serrage dentaire et bruxisme centré, trouble des praxies, langue basse en position de repos avec pulsation linguale, trouble de la phonation des palatales, des dentales et sifflantes, déglutition et mastication dysfonctionnelles, trouble postural tête et cou. Jung a également précisé que le sommeil est toujours problématique puisqu’Alicia a un comportement nocturne perturbé : endormissement difficile, cauchemars, apnée du sommeil. Et qui perturbe la vie quotidienne : somnolence, défaut de concentration, irritabilité, céphalées. « Il t’a donné combien d’exercices à faire quotidiennement ? »
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