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sujet; KESHNA #2 + crossing the line
MessageSujet: KESHNA #2 + crossing the line   KESHNA #2 + crossing the line EmptyMer 5 Juil 2017 - 2:40

WIZARD • always the first casuality
Kenna Fitzgibbons
Kenna Fitzgibbons
‹ inscription : 16/10/2016
‹ messages : 378
‹ crédits : .CRANBERRY SIGNA BY EXCEPTION.
‹ dialogues : indianred
KESHNA #2 + crossing the line Tumblr_oalhr7xDEL1ukqutpo3_400

‹ âge : 26 ANS
‹ occupation : ACTRICE, LANCELOT CENTRAL (intern lysa montez)
‹ maison : POUFSOUFFLE
‹ scolarité : 1988 - 1995.
‹ baguette : VINGT-SIX CENTIMETRES, BOIS DE POIRIER, PLUME D'OISEAU-TONNERRE.
‹ gallions (ʛ) : 3366
‹ réputation : elle apparaîtra dans la prochaine saisons de lancelot central + elle a été l'une des victimes des brainwash pendant la guerre + elle est proche des scamander + elle assume tout, n'a peur de rien + elle est très affectueuse, pleine d'amour et de bonne humeur + elle adore faire des pranks.
‹ faits : elle a grandi dans une famille stable et aimante + était une vraie party girl quand elle était à poudlard, elle en a organisé plus d'une, d'ailleurs + à la sortie de poudlard, elle est devenue assistante puis gouvernante dans un hôtel sorcier + elle a ensuite été employée par newt et tina scamander pendant plusieurs années + pendant la guerre, la plupart de ses proches sont devenus des insurgés, elle a choisi de conserver sa place dans la société pour faire passer des informations et aider à des sabotages, faisant le lien entre la rébellion et la société civile + elle a été capturée par le gouvernement lors d'une mission, et afin de la sauver des sanctions réservées aux insurgés, les scamander ont accepté à contre-coeur le brainwash pour elle, en pensant que c'était le seul moyen de la sauver + elle a vécu un an persuadée que le lord avait la solution à leurs problèmes, et qu'il fallait se débarrasser des insurgés + après la guerre, elle a suivi le programme réservé aux victimes + elle a encore parfois du mal à démêler le vrai du faux, ses faux souvenirs des vrais, et elle commence tout juste à renouer avec ses anciens amis + elle fait encore de violents cauchemars et peut se réveiller complètement désorientée, elle en veut encore aux scamander + kenna a enchaîné les petits jobs, mais vient d'être castée pour la nouvelle saison de lancelot central.
++ kenna a toujours eu un problème d'alcool, plus ou moins violent selon les périodes, mais n'a jamais voulu l'assumer + elle recherche très, très souvent l'affection, et elle a un tableau de chasse à faire pâlir le plus fier des playboys. il n'est pas rare qu'elle ramène quelqu'un chez elle, même si ça s'est calmé ces derniers temps.
‹ résidence : DANS UN APPARTEMENT DU LONDRES SORCIER. ELLE VIT SEULE.
‹ patronus : un chimpanzé.
‹ épouvantard : la solitude.
‹ risèd : avoir quelqu'un qui l'aime vraiment. vraiment, vraiment.
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trishna ahmedwe both know that if you cross the line, nothing will ever be the same. we know nothing of the road we're taking, but, oh well, did we ever know anything when it comes to us?
Kala est beaucoup trop belle. Kenna a parfois l’impression qu’elle est une parfaite illusion de son esprit. Une déesse qu’elle aurait inventée, le chevalier dont elle rêvait quand elle était gamine. Elle est tellement parfaite, l’ancienne poufsouffle a vraiment du mal à croire qu’elle puisse être là, bel et bien là, devant ses yeux. Et pourtant, il ne lui suffit que de tendre la main pour passer ses doigts dans les cheveux bruns brillants de l’indienne, pour caresser son épaule, pour passer son index sur ses jolies lèvres. Ça lui donne envie de sourire et - étrangement - de pleurer en même temps. Kenna a beaucoup de monde dans sa vie - elle a surtout beaucoup de monde dans son lit. Mais Kala… Kala. Elle n’a rien à voir. Kenna a parfois l’impression qu’elle pourrait bannir tous les autres si ça voulait dire garder Kala pour toujours. Elle aimerait que leurs virées durent des mois, des années. Elle aimerait que ça ne s’arrête jamais. Jamais. Bien sûr, elle est consciente que ce n’est pas sain, de penser ça. Elle connaît la teneur de leur relation, elle sait où ça les mène. Inévitablement, elles finissent toujours par se séparer, par reprendre leurs routes, chacune de leur côté, sans avoir la moindre idée de quand elles vont se revoir pour la prochaine fois. Des mois, des années ? C’est aussi ce qui fait la beauté de ce qu’elles partagent. Ces retrouvailles heureuses, ces adieux un peu durs, toujours emplis de la passion qu’elles ont l’une pour l’autre. Kenna sait très bien que ça ne sera pas toujours comme ça, qu’elles ne vont nulle part.
Mais tant qu’elle peut rêver, elle le fait. Elle se redresse, passe délicatement par-dessus le corps endormi de son amante et se rallonge dans son dos, collée à elle, une main autour de sa taille. Elle s’accroche, elle s’accroche, pendant qu’elle peut. Kenna est prête à se rendormir, le visage niché entre les omoplates de Kala. Mais il y a quelque chose qui tape contre la fenêtre, qui devient de plus en plus désagréable. Elle fronce les sourcils, mais ne lâche pas l’indienne pour autant. Hors de question qu’elle lâche son doudou préféré pour un bruit répétitif. Elle garde les yeux fermés, en espérant qu’il cesse, mais il se fait de plus en plus insistant et Kenna est finalement obligée de revenir à la réalité.

Sauf que la réalité est loin d’être ce qu’elle voudrait qu’elle soit. Quand elle ouvre les yeux, il n’y a pas de Kala. Juste son lit king size dans son appartement du Londres sorcier, vide, et la lumière du matin qui perce à travers les vieux volets verts. Kenna met quelques longues secondes à comprendre que ce n’était qu’un songe, et elle se passe une main sur le visage, un peu mélancolique et honteuse aussi. Elle ne devrait pas rêver de Kala comme ça, ce n’est pas bien. Elle n’a pas vraiment le temps de s’arrêter sur la question, de toute manière, parce que le bruit répétitif, lui, n’était pas un élément du rêve. Quelqu’un est en train de frapper à la porte. Un coup d’oeil à l’heure apprend à Kenna qu’elle ne devrait plus être au lit depuis plusieurs heures déjà. Oh well. Ce n’est pas grave, elle a quitté son boulot de toute manière - elle a le droit de traîner au lit. Elle n’attend rien d’autre qu’un coup de fil, ces derniers jours. Certes, c’est un coup de fil qui pourrait légèrement changer sa vie (elle n’est pas sûre d’avoir réussi cette audition à laquelle on l’a poussée à aller), mais Kenna n’est pas pendue à son téléphone. Elle se lève, enfile un sweat très rapidement, en espérant que ça ne soit pas quelqu’un d’important, étant donné l’allure qu’elle doit avoir.
Elle se réveille d’un coup en voyant Kala sur le pas de sa porte.
« Kala ? » Il y a des tas de choses qui lui passent par la tête. D’abord, qu’est-ce que l’indienne fait là, alors qu’elles se sont séparées il y a une semaine seulement ? Depuis qu’elles se connaissent, ça n’est jamais arrivé. Ensuite, qu’est-ce que c’est que cet air étrange sur son visage ? Kala ne vient pas la chercher pour une nouvelle virée secrète, c’est évident. Est-ce qui lui est arrivé quelque chose ? Est-ce qu’elle avait juste besoin de lui dire un truc important ? Kenna sent son estomac se tordre un peu. Peut-être qu’elle est venue lui dire adieu pour de bon ? Elle ne sait même pas si elle doit la prendre dans ses bras où non (ça la démange, pourtant)... Elle finit par faire un pas en avant, passe sa tête par dessus l’épaule de Kala pour checker qu’il n’y a personne dans le couloir (elle n’a pas tellement envie d’avoir à répondre aux questions d’Amelia ou Seth), et pose une main en bas du dos de la belle brune pour la pousser dans son appartement. La porte se referme derrière elle. Parce qu’elle a déjà une main sur Kala, et que son rêve est toujours bien vif dans son esprit, Kenna ne peut résister à la tentation d’une étreinte. Elle dépose un baiser sur sa joue, ne sachant pas trop si elle a le droit de prétendre à ses lèvres maintenant. « What’s going on? » Kenna va droit au but parce qu’elle sent Kala tendue, et que ça ne sert à rien de faire comme si elle n’avait pas vu. Elle tourne la tête vers sa cuisine, puis ses yeux trouvent de nouveau l’indienne. « Do you need the best brunch in the universe ? Or a drink ? I can also provide overwhelming love. » dit-elle avec un sourire, même si au fond, elle a plus d’appréhension qu’autre chose.
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MessageSujet: Re: KESHNA #2 + crossing the line   KESHNA #2 + crossing the line EmptyMer 5 Juil 2017 - 23:27

OUTCAST • all hail the underdogs
Trishna Ahmed
Trishna Ahmed
‹ disponibilité : hit me up
‹ inscription : 13/12/2016
‹ messages : 308
‹ crédits : BLØOM CØMETE.
‹ dialogues : olive.
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‹ âge : trente ans
‹ occupation : à la tête d'un trafic de créatures magiques.
‹ maison : gryffondor
‹ scolarité : 1986 et 1993.
‹ baguette : taillée dans un bois de rose assez souple, elle contient un crin de licorne et mesure vingt-huit centimètres, rigide elle se prête bien aux sortilèges de défense et d'attaque, rapides à défaut d'être puissants.
‹ gallions (ʛ) : 3025
‹ réputation : on dit de moi que je suis prête à tout pour obtenir ce que je désire. Mon passé reste un mystère et on se méfie beaucoup de moi.
‹ particularité : une semi-louve assumée et une sorcière du feu qui s'ignore.
‹ faits : Suite à des ennuis avec la police moldue puis magique, je prétends m'appeler Kala Shaik, sang-mêlée venue tout droit d'Inde (avec l'accent qui va avec, mais que je perds facilement). J'ai moi-même mis l'ancien chef du trafic de créatures magiques derrière les barreaux en le dénonçant après qu'il m'ait mise sur le banc suite à l'attentat de Sainte-Mangouste où j'ai perdu une jambe.
‹ résidence : dans un luxueux appartement du Londres moldu (Knightsbridge).
‹ patronus : un tigre
‹ épouvantard : un homme sans visage, mon paternel, le vrai celui que j'ai jamais connu et qui me prive ainsi de la connaissance d'une partie de mes origines.
‹ risèd : mon géniteur.
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kenna fitzgibbonsLight one up, let me bum a smoke still calming down, dripping throat I got another man's blood on my clothes but an endless fog's the life I chose this ain't the right time for you to fall in love with me Baby I'm just being honest And I know my lies could not make you believe Running in circles that's why In my dark times I'll be going back to the street Promising everything I do not mean In my dark times, baby this is all I could be Don't think my mother could love me for me
Enjoy your last few days like I’ll enjoy watching everything you own turn to Ash.

Ash. Ash.
Agim.
Agim est sorti, il court les rues, elle ne sait où, il est sorti d’Azkaban elle ne sait comment, elle s’en fiche complètement à vrai dire, ça ne fait pas la moindre différence pour elle. Il est sorti et il s’est retrouvé chez elle. Elle n'a pas voulu courir aux conclusions, mais elle n’avait pas trop le choix; c’est évident que c’est Alec qui l’a fait rentrer, s’il ne l’a pas amené lui-même, jouant sur la confiance ridicule et visiblement indue que Trishna lui a offert en le laissant utiliser son appartement en son absence. Ça la dégoûte qu’il soit venu chez elle, ça la dégoûte qu’il ait dormi même une seule nuit ici, qu’il ait touché ses affaires, vu où elle habitait, ça la dégoûte de ne pas s’en être rendue compte tout de suite, ne repérant la note qu’après trois jours. Elle est dégoûtée, mais pas que. Quand elle trouve le mot sur une étagère de sa chambre ses doigts tremblent et pour la première fois depuis des années, elle a peur vraiment peur. Parce que pour la première fois, elle sait qu’elle est peut-être véritablement allée trop loin et que ça la rattrape enfin. Elle brûle le morceau de parchemin — avec le même zippo qui a commencé le feu qui a ravagé la maison d'Agim après son arrestation —, dès que ses doigts ont cessé de trembler, dès qu’elle retrouve ses esprits, sauf qu’elle les retrouve pas vraiment, ses doigts ne tremblent plus, mais elle sent une sensation désagréable et trop familière, mais refoulée depuis bien longtemps monter en elle, bouillir dans ses veines et menacer d’exploser: la panique. C’est chaud et glacé en même temps, c’est l’impression d’être prisonnière de son propre corps et le besoin de s’échapper de cet appartement qui est le sien et son maigre havre de paix depuis quelques mois. Quelle idée d’y amener Alec (elle va le tuer et sa blondasse avec). Quelle idée de croire qu’elle allait s’en sortir cette fois. Les moindres de ses choix, même les bons, elle les a toujours payé beaucoup trop cher, quelle idée de croire que pour une fois ce serait différent, que son plan allait fonctionner jusqu’au bout et que ça ne la rattraperait jamais. Agim est sorti et elle est finie. Il sait où elle habite.

Elle n’a pas laissé traîner grand chose dans son appartement après avoir refilé les clés à Alec pour deux semaines mais, quand même, puisqu’il connaissait sa réelle identité, elle n’a pas autant rangé qu’elle aurait pu, ni visiblement qu'elle aurait dû. Elle ne sait pas combien de temps Agim est resté, ce qu’il a vu, ce qu’il sait, mais il en sait trop c’est certain. Et Alec a du le renseigner aussi. Dieu qu’elle les hait tous. Dieu qu’elle hait le monde entier. Elle ne se souvient pas de la dernière fois qu’elle a été au bord des larmes, vraiment au bord des larmes avec l’envie de craquer de tout lâcher, elle ne se souvient pas non plus de la dernière fois qu’elle s’est laissée aller, parce qu’elle ne se souvient pas avoir jamais eu quelqu’un pour effacer les sillons salés pour elle. La dernière personne à l'avoir fait, ça devait être sa grand-mère, dans ce qui lui semble être une autre vie.

Elle ne devrait pas être là. Elle ne devrait pas toquer à la porte de Kenna. Mais elle n’a personne. Elle ne veut pas impliquer Anwar dans tout ça, il l’a déjà trop aidée par par le passé, il a trop à gérer dans sa propre vie et puis, elle n’aime pas l’idée qu’il connaisse l’ampleur de ses ennuis. Leurs rapports sont trop familiaux pour qu'il ne la juge pas au passage. Elle irait voir Hiram sur-le-champ s’il n’était pas hors de portée, dans un autre monde désormais, sûrement meilleur elle n’en doute pas et sûrement qu’il le mérite aussi et elle ne l’importunerait pas même si elle le pouvait, quand bien même ce coup-ci il lui sauverait vraiment la vie et peut-être qu’ils s’en sortiraient enfin quittes. Si elle doit le voir c'est plutôt pour lui dire de surveiller ses arrières et de se payer un garde du corps, parce que la célébrité le protège mais lui marque aussi une jolie cible dans le dos. Si Agim sait pour elle, il va s'en prendre à lui aussi, elle n'en doute pas une seconde. Elle n’a pas plus envie d’impliquer Kenna ceci dit et elle n’est pas tout à fait sûre de la raison de sa venue. Mais Kenna c’est la dernière personne à l’avoir fait sourire. Il fallait qu’elle vienne ne serait-ce que pour dire au revoir. Ce n’est pas qu’elle accepte la défaite, pas encore, mais elle a peur. Il a trop d’avance sur elle ce tour-ci et trop de rage pour qu’elle puisse l’arrêter et il a Alec aussi et c’est un coup plus dur à encaisser qu’elle ne l’aurait cru. Elle est à deux doigts de tourner les talons parce qu’elle ne sait même pas ce qu’elle va lui dire (qu’est-ce qu’elle va bien pouvoir lui dire ?). Elle devrait être en train de monter un plan pour se défendre, pour quitter le pays, pour changer d’identité, prendre du polynectar, se cacher, sauf que- Elle ne veut pas être seule, pour une fois.

« Kala ? » Kenna est là et c’est trop tard pour changer d’avis. Elle semble surprise de la voir, c’est normal, elles se sont quittées il y a bien trop peu de temps, tout just une semaine, et Kala n’est jamais revenue aussi vite. Elle a presque envie de secouer la tête, de lui dire, là tout de suite et comme ça sur le pas de la porte, que non, ce n’est pas Kala, que même en admettant qu’elle l’ait été un jour, aujourd’hui elle est Trish. Trish paumée, Trish qui doit encore tout reconstruire, mais qui cette fois se demande encore si elle en a la force et la capacité. Sauf qu’elle ne fait rien, elle la regarde juste et elle ne regrette pas d’être venue pas vraiment, elle regrette juste de pas s’être mieux préparée. Kenna la fait rentrer et referme la porte sur elle et Trishna se force à songer que quoiqu’il arrive elle ne va pas, elle ne peut pas rester là trop longtemps. Elle a tellement peur qu’Agim la fasse suivre (jusque ici, jusqu'à Kenna). Elle a pris toutes ses précautions, elle n’est plus nouvelle dans le milieu, mais quand même. Agim n’est pas un bleu non plus et il a la même rage qu’elle quand elle l’a envoyé en prison. Elle sait à quel point ça peut pousser à être méticuleux chez des gens comme eux. Elle oublie presque tout ça quand les bras de Kenna s’enroulent autour d’elle, quand elle pose un baiser sur sa joue, et elle bat des cils, croyant presque ravaler quelques larmes au passage. Mais ce n’est pas son genre, vraiment pas. « What’s going on? » Rien rien, elle devrait partir et la laisser tranquille. Elle a peur de tout raconter à Kenna et pas seulement parce qu’elle a peur de l’impliquer, la terreur la vraie, c'est que celle-ci lui en veuille de ses mensonges, lui en veuille de mener la vie qu’elle mène. Lui en veuille d’être qui elle est. Si c’est la dernière fois qu’elle la voit, elle ne veut pas que son regard sur elle change et repartir avec ce souvenir-là. « Do you need the best brunch in the universe ? Or a drink ? I can also provide overwhelming love. » Elle aurait besoin de tout ça et plus encore. Mais elle ne mérite rien de tout ça venant d’elle. Elle secoue la tête. « I…I think I came to » Say goodbye, c’est vraiment ce qu’elle devrait faire, parce qu’elle ne va pas tout raconter à Kenna, non elle va juste lui dire au revoir parce qu’elle est spéciale Kenna et qu’elle lui a redonné le sourire et lui a fait oublier tous ses ennuis, malheureusement pas au moment où il fallait alors que sans qu’elle ne le sache ils étaient en train de grossir à une vitesse folle. « I have nowhere else to go, I’m so sorry. » Elle serre le poing, empêche ses genoux de fléchir, elle a la jambe droite (ce qu’il en reste) un peu trop raide. « I think, I think I have to say goodbye, I think I’m not gonna- I’m not gonna last. » Elle passe une main sur sa tempe, commence presque à faire demi-tour pour sortir de l’appartement et puis, « I’m sorry I shouldn’t have come at all, really it’s just, you’re the first person I thought of, no, the only person I really wanted to see if I don’t-» Make it. C'est vrai que c'est la première personne à laquelle elle a pensé alors que ça ne fait aucun sens et que ce n'est pas raisonnable du tout. Il y en a d'autres que Trishna voudrait voir, mais ceux-là elle ne peut pas, ceux-là habitent encore à Bradford, ou à Bromley et ça fait des années qu'elle ne les a pas vu, qu'elle ne leur a pas parlé même dans le cas de sa mère. « I’m in deep shit. I've been in deep shit all my life in fact but this time I think I’ve really done it. » Elle hausse les épaules, comme si ça ne l'accablait pas, comme si le poids n'était pas aujourd'hui un peu trop lourd pour elle seule. Cette fois elle se détourne vraiment, parce qu'elle se rend compte que si elle reste un instant de plus elle est bien capable de déballer toute sa vie devant Kenna et elle n'a pas le droit, ce n'est pas comme ça entre elles.
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MessageSujet: Re: KESHNA #2 + crossing the line   KESHNA #2 + crossing the line EmptyDim 9 Juil 2017 - 1:48

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Kenna Fitzgibbons
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‹ âge : 26 ANS
‹ occupation : ACTRICE, LANCELOT CENTRAL (intern lysa montez)
‹ maison : POUFSOUFFLE
‹ scolarité : 1988 - 1995.
‹ baguette : VINGT-SIX CENTIMETRES, BOIS DE POIRIER, PLUME D'OISEAU-TONNERRE.
‹ gallions (ʛ) : 3366
‹ réputation : elle apparaîtra dans la prochaine saisons de lancelot central + elle a été l'une des victimes des brainwash pendant la guerre + elle est proche des scamander + elle assume tout, n'a peur de rien + elle est très affectueuse, pleine d'amour et de bonne humeur + elle adore faire des pranks.
‹ faits : elle a grandi dans une famille stable et aimante + était une vraie party girl quand elle était à poudlard, elle en a organisé plus d'une, d'ailleurs + à la sortie de poudlard, elle est devenue assistante puis gouvernante dans un hôtel sorcier + elle a ensuite été employée par newt et tina scamander pendant plusieurs années + pendant la guerre, la plupart de ses proches sont devenus des insurgés, elle a choisi de conserver sa place dans la société pour faire passer des informations et aider à des sabotages, faisant le lien entre la rébellion et la société civile + elle a été capturée par le gouvernement lors d'une mission, et afin de la sauver des sanctions réservées aux insurgés, les scamander ont accepté à contre-coeur le brainwash pour elle, en pensant que c'était le seul moyen de la sauver + elle a vécu un an persuadée que le lord avait la solution à leurs problèmes, et qu'il fallait se débarrasser des insurgés + après la guerre, elle a suivi le programme réservé aux victimes + elle a encore parfois du mal à démêler le vrai du faux, ses faux souvenirs des vrais, et elle commence tout juste à renouer avec ses anciens amis + elle fait encore de violents cauchemars et peut se réveiller complètement désorientée, elle en veut encore aux scamander + kenna a enchaîné les petits jobs, mais vient d'être castée pour la nouvelle saison de lancelot central.
++ kenna a toujours eu un problème d'alcool, plus ou moins violent selon les périodes, mais n'a jamais voulu l'assumer + elle recherche très, très souvent l'affection, et elle a un tableau de chasse à faire pâlir le plus fier des playboys. il n'est pas rare qu'elle ramène quelqu'un chez elle, même si ça s'est calmé ces derniers temps.
‹ résidence : DANS UN APPARTEMENT DU LONDRES SORCIER. ELLE VIT SEULE.
‹ patronus : un chimpanzé.
‹ épouvantard : la solitude.
‹ risèd : avoir quelqu'un qui l'aime vraiment. vraiment, vraiment.
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trishna ahmedwe both know that if you cross the line, nothing will ever be the same. we know nothing of the road we're taking, but, oh well, did we ever know anything when it comes to us?
Bien sûr que quelque chose ne va pas. Kenna ne trouve pas d’autre explication aux traits tendus de son visage et à sa présence ici. Mais en même temps... ce n’est pas vraiment le genre de Kala de se réfugier chez elle en cas de problème. Honnêtement, Kenna n’a aucune idée de quels pourraient être ses problèmes. Elles se connaissent sans se connaître. Elle a capté des failles - nombreuses - chez son amante. Mais elle n’a jamais questionné, n’a jamais demandé à comprendre. Elle a eu envie (des centaines, des milliers de fois), mais est restée fidèle à leur accord tacite. Kenna a toujours eu peur que Kala lui glisse entre les doigts comme du sable fin si elle commençait à poser des questions, et c’était bien la dernière chose qu’elle voulait.

« I…I think I came to » Kenna sent bien la douche froide se profiler. Il lui suffit de voir la manière dont Kala se tient, et d’entendre le ton qu’elle emploie. Sa proposition de brunch et d’amour à foison semble bien désuète, tout à coup. Elle sait bien qu’elle devrait rester calme, qu’elle ne devrait pas avoir besoin de se préparer à ce qui va arriver, mais ses muscles se crispent un peu, prêts pour le choc. Son coeur s’est coincé quelque part dans sa gorge. C’est débile, mais elle se sent soudain terrifiée. « I have nowhere else to go, I’m so sorry. » -- « It’s okay. » répond naturellement Kenna, toujours aussi tendue. Kala doit avoir essayé tous ses amis, sa famille peut-être, avant de débarquer chez elle. Le fait qu’elle se pointe ne devrait donc pas être un big deal. Les autres n’étaient juste pas disponibles, absents. La raison de sa venue n’a sûrement rien à voir avec leur relation. Kenna devrait se détendre un peu - mais elle n’y arrive pas. Si Kala est là, c’est que c’est grave. Si Kenna est la seule à avoir ouvert la porte, c’est grave. « I think, I think I have to say goodbye, I think I’m not gonna- I’m not gonna last. » La voilà, la douche froide. Le visage de Kenna tout entier s’affaisse, un froid polaire s’empare du sang dans ses veines. Say goodbye. Not gonna last. Kenna n’est pas sûre de comprendre. Ou de vouloir comprendre.

Kala se détourne un peu, comme si elle allait partir.. Kenna a l’impression de ne pas pouvoir respirer. Si tout était simple entre elles, il lui suffirait de bombarder Kala de questions, et de trouver de solution. Mais rien n’est simple, et les mots de la brune l’ont clouée au sol plus violemment que prévu. « I’m sorry I shouldn’t have come at all, really it’s just, you’re the first person I thought of, no, the only person I really wanted to see if I don’t- » Trop de choses chamboulent Kenna dans cette phrase, elle a du mal à penser clairement. Elle attend la chute, en espérant que les mots de Kala ne seront pas ceux auxquels elle pense. Mais la phrase reste en suspens, ne laissant aucun doute à Kenna. Elle sent. C’est beaucoup plus grave que ce qu’elle pensait. Beaucoup plus grave. « I’m in deep shit. I've been in deep shit all my life in fact but this time I think I’ve really done it. » C’est de loin ce que Kala lui a dit de plus personnel et honnête sur sa vie. Toujours chamboulée par la minute un peu folle qui vient de s’écouler, Kenna n’arrive pas à ouvrir la bouche. Elle assimile encore toutes les informations, difficilement.

C’est quand Kala bouge vraiment pour rejoindre la porte qu’elle se réveille. Elle ne se demande même pas si c’est la bonne chose à faire : elle passe devant elle, et se poste colle contre la porte, véritable rempart humain. « Don’t. » Ne pars pas. Ne me sers pas d’adieu. Ne me laisse pas avec toutes ces questions. Ne m’abandonne pas. Il y a plein de choses dans ce don’t, des sens que Kala serait même incapable de saisir. Kenna ne sait pas grand-chose, elle ne comprend pas grand-chose, mais il y a une chose qui est claire comme de l’eau de roche : elle ne laissera pas Kala partir. Doucement, elle tend le bras vers le poignet de Kala et l’attire à elle, quand bien même cela va complètement à l’encontre de ce que l’indienne lui a dit quelques secondes plus tôt. Kala se laisse faire - par faiblesse, par fatigue, par désespoir peut-être. Kenna accroche sa main droite dans ses cheveux et poste son visage à quelques centimètres de celui de celle qui hante ses rêves. « What do you need ? Money ? A place to stay ? » Son regard est déterminé, à mille lieues de l’expression qu’elle avait sur le visage juste avant d’empêcher Kala de passer la porte. « Tell me. I’m resourceful, more than you can imagine. » Le destin n’a pas mené Kala chez elle pour rien - Kenna en est certaine. Elle ne croit pas au hasard.

Elle ne pose pas de questions sur ce qui se passe réellement. Comme d’habitude. Bien sûr, Kenna meurt d’envie de savoir. Mais plus encore, elle veut débarrasser Kala de ce désespoir qu’elle sent en elle. Plus que tout, elle veut aider et la sortir de la merde dans laquelle elle est visiblement enfoncée jusqu’au cou. « There must be something. » ajoute-t-elle, sans ciller. « All problems have solutions. That’s how the world works. » C’est le motto qui l’a tenue debout depuis la fin de la guerre. En le balançant à Kala, elle a l’impression de se mettre à nu d’une nouvelle manière, elle se sent un peu insecure et forte à la fois. Elle lâche les cheveux de Kala et attrape sa main pour l’entraîner avec elle dans la cuisine. Elle sort un verre, le remplit d’eau. Elle sort aussi une bouteille - celle à laquelle elle a promis de ne pas toucher. Depuis qu’elles sont rentrées de leur séjour, elle n’a pas craqué, même quand elle est sortie avec quelques-uns de ses anciens collègues. Kala a toujours cet effet sur elle, encore plus que Shin, sa famille, ou ses autres amis proches. Kenna a toujours l’impression de pouvoir déplacer des montagnes quand elle revient de leurs voyages, et de pouvoir enfin vaincre ses démons. C’est quelque chose qu’elle ne lui a jamais dit - parce que ça aurait voulu dire se confier sur ses problèmes, sa vie en dehors de leur bulle.

Elle fait tout d’une main, comme si lâcher une seconde son amante était prendre le risque qu’elle s’évapore. « Drink this. » dit-elle, un peu autoritaire, en lui tendant le verre d’eau (sans lâcher sa main, bien sûr). « And calm down. » Elle force Kala à s’asseoir sur l’une des chaises et s’agenouille devant elle, lâchant finalement sa main pour poser les siennes sur ses cuisses. « Tell me. I’ll do anything. » dit-elle, reprenant là où elles s’en sont arrêtées devant la porte.
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MessageSujet: Re: KESHNA #2 + crossing the line   KESHNA #2 + crossing the line EmptyDim 9 Juil 2017 - 3:11

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‹ scolarité : 1986 et 1993.
‹ baguette : taillée dans un bois de rose assez souple, elle contient un crin de licorne et mesure vingt-huit centimètres, rigide elle se prête bien aux sortilèges de défense et d'attaque, rapides à défaut d'être puissants.
‹ gallions (ʛ) : 3025
‹ réputation : on dit de moi que je suis prête à tout pour obtenir ce que je désire. Mon passé reste un mystère et on se méfie beaucoup de moi.
‹ particularité : une semi-louve assumée et une sorcière du feu qui s'ignore.
‹ faits : Suite à des ennuis avec la police moldue puis magique, je prétends m'appeler Kala Shaik, sang-mêlée venue tout droit d'Inde (avec l'accent qui va avec, mais que je perds facilement). J'ai moi-même mis l'ancien chef du trafic de créatures magiques derrière les barreaux en le dénonçant après qu'il m'ait mise sur le banc suite à l'attentat de Sainte-Mangouste où j'ai perdu une jambe.
‹ résidence : dans un luxueux appartement du Londres moldu (Knightsbridge).
‹ patronus : un tigre
‹ épouvantard : un homme sans visage, mon paternel, le vrai celui que j'ai jamais connu et qui me prive ainsi de la connaissance d'une partie de mes origines.
‹ risèd : mon géniteur.
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Kenna est rapide, ou peut-être que Trishna est trop surprise pour réagir plus vite, ou peut-être qu’elle a envie de la laisser passer devant elle, de la laisser lui bloquer le passage en se plaçant devant la porter, de la laisser la retenir. « Don’t. » Un petit mot qui semble vouloir en dire beaucoup; elle ne comprend pas tout, mais elle sait qu’il n’est pas anodin, elle sait aussi qu’elle serait cruelle de passer outre, elle sait aussi qu’elle n’en a pas véritablement envie. Elle est faible aujourd’hui, elle a besoin de Kenna, sinon elle ne serait pas venue, simplement elle n’a pas encore tout à fait déterminé ce pour quoi elle a a besoin d’elle exactement. Et puis celle-ci attrape son poignet et l’attire à elle et Trishna se laisse totalement faire, prise de court, mais aussi presque soulagée d’avoir quelqu’un pour la prendre dans ses bras pour essayer de la consoler. Peut-être que si elle pleurait Kenna pourrait sécher ses larmes. Avec la main que celle-ci a glissé dans ses cheveux, elle pourrait presque y croire. « What do you need ? Money ? A place to stay ? » Elle secoue la tête. Si elle ne sait pas exactement pourquoi elle est venue, elle sait que ce n’est pas pour ça, pour se servir de Kenna lui arracher quelque service que ce soit, profitant de sa gentillesse. Ça ne lui serait même jamais passé par l’esprit, parce qu’en réalité, elle ne la connait pas vraiment, elle sait comment elle prend son thé, et comment elle danse et à quoi elle ressemble endormie et elle connaît l’odeur de sa peau, mais elle ne sait pas un truc même aussi bête que son métier.  « Tell me. I’m resourceful, more than you can imagine. » Elle en sourirait presque, parce qu’elle ne la connait pas vraiment, mais étonnement, elle n’en doute pas une seule seconde. Sauf qu’elle n’a pas le droit de lui demander quoi que ce soit. « There must be something. All problems have solutions. That’s how the world works. » C’en est presque mignon. Trishna aussi a pensé ça, pendant longtemps même, peut-être presque jusqu’à maintenant. Elle pensait qu’il y avait toujours un moyen de s’en sortir et peut-être que c’est encore vrai, mais que ça ne fonctionne pas éternellement non plus. Peut-être qu’elle a épuisé son quota de sauvetages de dernière minute. Elle s’est dépêtrée de bien des choses, mais souvent en en aggravant d’autres. Et peut-être qu’elle exagère, peut-être que c’est aussi la conversation avec Elijah, la trahison d’Alec, la violation de son domicile, de son seul endroit safe par Agim, qui font qu’elle a presque envie d’abandonner, qui lui donnent en tous cas l’impression que tout, vraiment tout la rattrape enfin et que c’est peut-être un peu trop, même pour elle. C’est presque sans s’en rendre compte qu’elle se laisse entraîner dans la cuisine par la main de Kenna dans la sienne. Un verre d’eau est versé, une bouteille d’alcool est sortie et Trishna le voit à peine, elle serre simplement un peu les doigts de Kenna dans les siens; ce n’est pas nouveau, mais ça lui donnerait presque cette impression, parce que ça semble vouloir dire quelque chose de nouveau en tous cas.  « Drink this. » Elle attrape le verre d’eau docilement. « And calm down. » Elle aimerait bien pouvoir, mais elle n’y arrive pas, elle repense à la note et elle repense au soir où elle a brûlé la maison d’Agim et où elle a cru que c’était vraiment fini qu’elle avait vraiment réussi et elle repense aussi à ce qui l’a poussé à le faire, cette soirée à Sainte-Mangouste et ce réveil chez lui justement. D’autres auraient été reconnaissants, elle, elle n’a plus jamais été la même. Elle se laisse assoir toutefois, elle n’a tellement plus l’habitude de voir quelqu’un s’occuper d’elle aussi gratuitement qu’elle ne sait pas quoi dire ni quoi faire quand Kenna s’agenouille devant elle et pose ses mains sur ses cuisses, réconfortante . « Tell me. I’ll do anything. » C’est là qu’elle devrait l’arrêter, lui dire qu’elle doit partir, la remercier quand même, lui dire au revoir. C’est là que le don’t lui revient à l’esprit. C’est là aussi qu’elle se dit que, si elle part et ne revient jamais, Kenna n’aura jamais su qui elle était. Elle avale le verre d'eau d'une traite.

« I’m not a good person. » prévient-elle. C'est probablement la chose la plus vraie qu’elle ait jamais dit. Non qu’elle en soit fière et non qu’elle ait vraiment prétendu l’être. Mais ça veut dire qu'elle ne mérite pas Kenna, vraiment pas, surtout comme ça, aussi ouverte, aussi prête à l’aider, aussi gentille. « I’m not even the person I’ve pretended to be. » Encore qu’avec Kenna il n’y ait pas eu beaucoup de mensonges, parce qu’elles n’ont jamais trop parlé d’elles et que finalement avec elle Kala se confondait facilement avec Trishna et la pakistanaise n’avait plus de l’indienne que le prénom. « I put someone bad, really bad, in prison. But I didn’t do it because he was bad, I only did it because… because I hated him for completely selfish reasons and also so I could take his place. It's…my job? It’s not legal. My name? I’m… not Kala. I’m not…I’m a muggle-born and I did some stupid things in the muggle world when I was a teen after Hogwarts, trying to make some money fast, move out from my place but- I ended up having muggle police on my trail. They wanted me for something I didn’t even do — an asshole framed me. But they almost got me and I did some magic trying to escape them and that's how I got the woos looking for me. They were going to catch me when got scratched by a wolf. I managed to escape and I left the country, people thought I was dead…not that many of them cared. When I tried to come back here, well, you know who was in power and I had to pretend to be someone else: Kala Shaik. » Son sourire est crispé, ironique, « I’m not even Indian, my mother is from Pakistan, well her parents are. » Et son père un pur inconnu dont elle ignore jusqu'à la couleur de la peau. « I was born here though. »  Elle n'a jamais eu l'accent qu'elle a essayé de donner à Kala, imitant une grand-mère qu'elle a perdu de vue il y a bien trop longtemps et jouant sur le manque de culture flagrant de beaucoup de son entourage londonien. « I thought… you know I had put that one bad guy in prison and I was boss now and things were kind of okay again out here but- Someone found out who I was, threatened me. And one of my employee…he knows too now and I trusted him…but that bad guy is out of Azkaban and I think they’re working together against me and… and…I only know one thing: he’s angry very angry. He’s gonna kill me. » Ou essayer. Et le vrai problème de Trishna, c’est qu’elle n’est pas sûre de pouvoir en faire autant, de pouvoir vraiment le tuer. Elle n’est pas une personne bien, vraiment pas, elle aurait bien aimé y prétendre mais ça fait longtemps que c’est bien trop tard. Elle n’est pas une personne bien, mais un assassinat de sang froid, c’est peut-être encore au-dessus d’elle. Ou peut-être que c'est juste la proximité du visage de Kenna qui lui fait penser ça. « I don’t…I don’t want you to do anything I just… » La voix s'étrangle dans sa gorge. Elle a peur, pour une fois dans sa vie elle l’admettrait presque. Elle a peur, elle est terrifiée et au fond elle l’a toujours été, depuis les éclats de son beau-père, jusqu’à cette nuit où elle a été griffée, jusqu’au quotidien dans l’illégalité la plus totale. Elle a toujours peur et elle ne le ressent presque plus, elle s’est habituée, comme on s’habitue à un bruit de fond. Mais cette fois-ci c’est trop fort, trop pressant pour être ignoré. Et il n’y a rien que Kenna puisse faire pour elle, rien qu’elle accepterait de la laisser faire en tous cas, mais lui parler, ça lui ferait presque un peu de bien. Elle a tellement peur de se mettre à pleurer, elle en aurait tellement honte, qu'elle enfouit son visage dans ses mains pour échapper au regard de Kenna et appuyer fermement sur ses paupières pour empêcher les éventuelles larmes de s'écouler.
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MessageSujet: Re: KESHNA #2 + crossing the line   KESHNA #2 + crossing the line EmptyDim 9 Juil 2017 - 17:01

WIZARD • always the first casuality
Kenna Fitzgibbons
Kenna Fitzgibbons
‹ inscription : 16/10/2016
‹ messages : 378
‹ crédits : .CRANBERRY SIGNA BY EXCEPTION.
‹ dialogues : indianred
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‹ âge : 26 ANS
‹ occupation : ACTRICE, LANCELOT CENTRAL (intern lysa montez)
‹ maison : POUFSOUFFLE
‹ scolarité : 1988 - 1995.
‹ baguette : VINGT-SIX CENTIMETRES, BOIS DE POIRIER, PLUME D'OISEAU-TONNERRE.
‹ gallions (ʛ) : 3366
‹ réputation : elle apparaîtra dans la prochaine saisons de lancelot central + elle a été l'une des victimes des brainwash pendant la guerre + elle est proche des scamander + elle assume tout, n'a peur de rien + elle est très affectueuse, pleine d'amour et de bonne humeur + elle adore faire des pranks.
‹ faits : elle a grandi dans une famille stable et aimante + était une vraie party girl quand elle était à poudlard, elle en a organisé plus d'une, d'ailleurs + à la sortie de poudlard, elle est devenue assistante puis gouvernante dans un hôtel sorcier + elle a ensuite été employée par newt et tina scamander pendant plusieurs années + pendant la guerre, la plupart de ses proches sont devenus des insurgés, elle a choisi de conserver sa place dans la société pour faire passer des informations et aider à des sabotages, faisant le lien entre la rébellion et la société civile + elle a été capturée par le gouvernement lors d'une mission, et afin de la sauver des sanctions réservées aux insurgés, les scamander ont accepté à contre-coeur le brainwash pour elle, en pensant que c'était le seul moyen de la sauver + elle a vécu un an persuadée que le lord avait la solution à leurs problèmes, et qu'il fallait se débarrasser des insurgés + après la guerre, elle a suivi le programme réservé aux victimes + elle a encore parfois du mal à démêler le vrai du faux, ses faux souvenirs des vrais, et elle commence tout juste à renouer avec ses anciens amis + elle fait encore de violents cauchemars et peut se réveiller complètement désorientée, elle en veut encore aux scamander + kenna a enchaîné les petits jobs, mais vient d'être castée pour la nouvelle saison de lancelot central.
++ kenna a toujours eu un problème d'alcool, plus ou moins violent selon les périodes, mais n'a jamais voulu l'assumer + elle recherche très, très souvent l'affection, et elle a un tableau de chasse à faire pâlir le plus fier des playboys. il n'est pas rare qu'elle ramène quelqu'un chez elle, même si ça s'est calmé ces derniers temps.
‹ résidence : DANS UN APPARTEMENT DU LONDRES SORCIER. ELLE VIT SEULE.
‹ patronus : un chimpanzé.
‹ épouvantard : la solitude.
‹ risèd : avoir quelqu'un qui l'aime vraiment. vraiment, vraiment.
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trishna ahmedwe both know that if you cross the line, nothing will ever be the same. we know nothing of the road we're taking, but, oh well, did we ever know anything when it comes to us?
C’est débile de dire ça, parce qu’elle n’a aucune idée de ce qui se passe. Qui est-elle pour penser qu’elle a la solution au problème de Kala ? Si l’indienne est là, c’est bien que c’est grave, et Kenna n’est pas un génie, elle n’a pas assez de pouvoir pour faire plier les puissants. Elle n’est qu’une petite sorcière, brisée par la guerre, incapable de prendre soin d’elle-même. Comment peut-elle penser qu’elle a quelque chose à offrir à la brune ? C’est justement parce qu’elle était persuadée de n’avoir rien à offrir que cette relation lui plaisait tant. Kala n’attendait rien d’elle, n’avait pas à découvrir son insignifiance, et surtout, elle était la seule personne qui ne se sentait pas obligée de la sauver de ses démons. Kenna adore ses proches, vraiment. Elle sait à quel point elle compte pour eux et tout ce qu’ils font dans l’espoir de l’aider à aller mieux. Ce n’est pas qu’elle n’est pas reconnaissante, juste qu’elle est épuisée par leur comportement. Ils la traitent comme un bateau à la dérive, sans cesse effrayés de faire ou dire quelque chose qu’il ne fallait pas, et ils semblent tous investis d’une mission divine pour la ramener à bon port. Elle déteste ça. Kala, puisqu’elle ne sait rien de son passé, ne l’a jamais prise en pitié. Et c’était bien, de se sentir de nouveau vivante, de nouveau elle-même, même si ça ne durait que quelques jours ou quelques semaines à chaque fois… Kenna a comme l’impression que c’est bientôt fini, cependant.  

Elle n’a pas grand-chose à offrir. Mais pour Kala, elle a quand même l’impression qu’elle peut déplacer des montagnes, c’est un sentiment nouveau et flippant. « I’m not a good person. » commence la belle brune, et Kenna resserre un peu plus sa prise sur ses genoux, comme pour lui signifier qu’elle est prête à tout entendre, et l’encourager à continuer. I’m not a good person, ça ne lui fait même pas peur, à Kenna. Est-ce que quelqu’un est profondément bon dans ce monde ? Bien sûr que non. Tout le monde a fait ou dit des choses qu’il ne fallait pas - même les meilleurs. Il y a beaucoup de choses qu’elle ignore chez Kala, mais s’il y a bien une chose qu’elle sait, c’est qu’elle n’est pas foncièrement mauvaise. Ce qu’elles ont partagé était réel, et si Kala avait vraiment été une mauvaise personne, jamais elles n’auraient pu passer autant de temps ensemble. « I’m not even the person I’ve pretended to be. » Kenna hausse les sourcils. Elle a définitivement piqué sa curiosité. « I put someone bad, really bad, in prison. But I didn’t do it because he was bad, I only did it because… because I hated him for completely selfish reasons and also so I could take his place. It's…my job? It’s not legal. » Kenna veut rester sérieuse, mais un petit sourire en coin vient alléger l’air sombre sur son visage. Kala est une rebelle, so what?. Elle aussi, elle a eu plein de petits boulots illégaux, avant de trouver son poste fixe chez les Scamander. Et ce mec… S’il n’était pas quelqu’un de bien, quel est le problème ? Qu’elle l’ait mis en prison pour le bien commun ou des raisons égoïste, il est mieux en prison, non ?

« I’m… not Kala.  » Oh. Oh. Les choses viennent de prendre une nouvelle dimension, tout à coup. Comment ça, elle n’est pas Kala ? Est-ce qu’elle a usurpé une identité ? Pourquoi ? Est-ce ça veut dire que depuis le début, Kenna l’appelle par un nom qui n’est pas vraiment le sien ? « I’m not…I’m a muggle-born and I did some stupid things in the muggle world when I was a teen after Hogwarts, trying to make some money fast, move out from my place but- I ended up having muggle police on my trail. » Nouveau haussement de sourcils. La police moldue. Très bien. Elle commence à comprendre pourquoi elle lui a dit qu’elle était in deep shit. Kenna sait qu’elle devrait ressentir un semblant de déception, peut-être même être un peu effrayée par la personne en face d’elle, qui visiblement a fait des chose très répréhensibles. Mais le fait qu’elle se soit forcée à ne pas imaginer la vraie vie de Kala rend ces confessions plus faciles à assimiler. Bien sûr, ce n’est pas ce que Kenna aurait espéré : elle aurait préféré que Kala soit le genre de fille à avoir une vie de rêve, et que la raison pour laquelle elle s’enfuyait avec elle soit quelque chose comme j’avais besoin de retrouver une vie plus simple, avec moins d’argent et de serviteurs. Elle aurait préféré que Kala soit une princesse cherchant à échapper à son titre et aux protocoles. Mais la vie est rarement aussi clémente. Ce que Kala (elle ne sait même plus sous quel nom elle est censée penser à elle) lui dit la surprend sans vraiment la choquer. « They wanted me for something I didn’t even do — an asshole framed me. But they almost got me and I did some magic trying to escape them and that's how I got the woos looking for me. They were going to catch me when got scratched by a wolf. » Kenna ne l’interrompt pas, d’abord parce qu’elle sent que Kala a déjà du mal à parler et qu’elle refuse de l’arrêter dans son élan - au cas où elle changerait d’avis et se fermerait comme une huitre ; ensuite parce qu’elle a besoin elle aussi de laisser toutes les informations monter jusqu’à son cerveau et être assimilées. C’est plutôt lourd, ce qu’elle est en train d’apprendre, et elle se doute que c’est un très gros résumé. Kala ne parle pas de ses émotions lors de ses différents événements, mais Kenna n’a pas de mal à imaginer l’état dans lequel elle était à chaque fois. Ça lui tord les entrailles de se dire qu’elle a autant pu vivre dans la peur, la douleur, et l’impression que personne ne se souciait d’elle.

« I managed to escape and I left the country, people thought I was dead…not that many of them cared. When I tried to come back here, well, you know who was in power and I had to pretend to be someone else: Kala Shaik. » Prétendre être quelqu’un qu’elle n’était pas pour sauver sa peau, se réintégrer et retrouver un semblant de vie. Kenna sait très bien ce que c’est, elle ne le sait que trop. Kala ne peut pas le savoir bien sûr. « I’m not even Indian, my mother is from Pakistan, well her parents are. » Ce ne sont que des détails. « I was born here though. » Kenna avait compris, à sa mention de Poudlard. Seuls les enfants nés sur le sol britanniques peuvent prétendre à une place là-bas. Bien sûr, il y a les étudiants étrangers, mais à ce stade de la conversation, l’ancienne gouvernante est assez au fait des choses pour se douter qu’elle n’est pas venue avec une délégation d’un autre pays. Ce qui la surprend, finalement, c’est qu’elles ont sûrement été à Poudlard au même moment sans se remarquer - et ça c’est plutôt extraordinaire. Elle a du mal à croire qu’elle ait pu passer à côté d’elle tout ce temps.

« I thought… you know I had put that one bad guy in prison and I was boss now and things were kind of okay again out here but- Someone found out who I was, threatened me. And one of my employee…he knows too now and I trusted him…but that bad guy is out of Azkaban and I think they’re working together against me and… and…I only know one thing: he’s angry very angry. He’s gonna kill me. » Le déroulé des événements est étrangement clair dans la tête de Kenna - elle se demande bien comment elle a réussi à assimiler toutes ces informations aussi facilement. Elle baisse les yeux sur ses mains, qui sont un fermement accrochées aux cuisses de la jolie brune.

Si elle était une fille raisonnable, et si leur relation n’était pas plus profonde qu’elle devrait l’être, il lui suffirait de dire à Kala qu’elle ne peut pas l’aider, qu’elle n’a pas les moyens, et qu’elle ne peut pas s’impliquer dans quelque chose d’aussi grave, parce que sa vie est déjà un putain de mess. Sauf que Kenna est faible et qu’elle tient beaucoup trop à Kala, quel que soit son véritable nom, son véritable métier, quels que soient les crimes qu’elle ait commis. Elle est impliquée depuis le moment où Kala est entrée dans sa vie, sans vraiment le savoir. Maintenant, c’est trop tard, et elle ne peut pas faire marche arrière. « I don’t…I don’t want you to do anything I just… » Kala plonge son visage dans ses mains mais très vite, Kenna attrape ses doigts et libère son joli visage. Elle embrasse les phalanges de sa main droite du bout des lèvres et prend une inspiration. « Thank you. » commence-t-elle. « For telling me. » Nouvelle inspiration. Elle se lève doucement, va remplir un deuxième verre d’eau et le pose juste à côté de Kala avant de prendre place sur la chaise d’en face. « Can I ask you a question ? » Elle sait que c’est tout aussi personnel que ce qu’elle vient d’entendre, et elle baisse donc un peu les yeux, de peur de trouver un frein direct dans les yeux de Kala. « I guess the fact you’re here answers already a bit, but I want to make sure I’m not wrong. » Elle pince les lèvres et finit par demander, prenant son courage à deux mains : « When we… When we are together… » Et elle ne veut pas dire seulement pendant leurs voyages. Elle veut dire tous ces matins où elles se réveillent ensemble, toutes ces fois où elles brunchent jusqu’à pas d’heure en regardant des films, lovées l’une contre l’autre. Elle veut dire toutes ces nuits pendant lesquelles leurs corps se cherchent et se trouvent « It’s real, right ? » C’est beaucoup demander. Elle n’en parlent jamais vraiment. Mais Kenna a besoin de savoir. Elle finit par lever les yeux vers Kala, faisant preuve d’encore plus de courage. « Because it is for me. And as long as you still are the person you are when you’re with me… I really don’t care what you’ve done or where you come from. I guess you know that already but… Just thought I needed to make it clear. » Elle hausse les épaules. Elle a l’impression d’être complètement cheesy et débile, mais tant pis. Il n’y a plus de barrières et la vérité est de mise. Kenna se doit d’être aussi honnête que Kala vient de l’être.

« I guess we don’t have much time to find a good plan. » dit-elle ensuite, aussi déterminée qu’un peu plus tôt, quand elle lui a demandé de lui parler de ce qui n’allait pas. « I have a few ideas. » Elle attrape son POW dans sa poche. Il n’y a aucune raison que l’homme que Kala a aux trousses fasse le lien entre elles, et elle est plutôt confiante sur le fait qu’elle peut faire quelque chose. Elle parcourt la liste de ses contacts, cherchant l’inspiration. Elle pourrait demander l’aide des Scamander. Ils ont une sacré dette envers elle… Mais il ne vaut mieux pas. Tant qu’elle peut éviter d’impliquer des personnes dont la vie est relativement stable… Elle ne fera appel à eux que si elle doit faire fuir Kala à dos de sombral. Doucement, elle repose une main sur le genou de la brune, tout en continuant à faire défiler les noms sur son POW. Names. Kenna relève les yeux vers la brune. « Oh, and… Can I have your real name or… do you want to remain Kala ? » Elle ne lui en voudrait pas tant que ça. Elle s’est tellement habituée à l’appeler ainsi, de toute manière…
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