nell ; ses parents sont des étrangers de sang-pur conservateurs et froids, Nell a reçu une éducation stricte et teintée de snobisme – des traits qui ressortent malgré elle dans son attitude encore aujourd’hui. Ce n’est pas qu’elle se croit supérieure aux autres, non, chez Nell, c’est plus intense et mesquin : dans sa famille, on n’accepte ni les ratés ni les perdants, c’est marche ou crève. Comme un instinct de survie qui la pousse à écraser l’autre quand elle se sent menacée dans sa discipline parce que c’est ce même instinct qui l’a aidée à survivre toutes ces années à l’abus verbal de sa mère. Atteinte d’insensibilité congénitale à la douleur, grâce à la situation aisée de ses parents, Nell a reçu le meilleur suivi médicomagique possible, ayant même eu une gouvernante diplômée en médicomagie durant toute son enfance. Sa maladie, pourtant, sa mère en a fait une arme pour que la petite repousse ses limites le plus loin possibles ; justement, c’est dans le milieu du patinage artistique que Nell gravite depuis qu’elle est en âge de se tenir sur les patins. Sa mère étant une célèbre patineuse, Nell a constamment dû faire ses preuves et lui rendre des comptes, sacrifier les joies de l’enfance et sa santé physique pour être un robot raflant les premières places. Cette obsession d’être la meilleure a fait de Nell une spécialiste en coups de pute, allant jusqu’à bousiller les pieds d’une concurrente pour l’empêcher de faire sa performance ; c’est, encore une fois, instinctif, elle a beaucoup de mal à se défaire de la manipulation que ses parents (surtout sa mère) ont exercé sur elle. Même aujourd’hui alors que sa mère est décédée et que, techniquement elle n’est plus sous son joug, c’est toujours ancré en elle. Mais Nell reste pourtant une fille adorable et douce, qui fait des cupcakes en guise de carte d’invitation pour ses fêtes d’anniversaires, qui est toujours présente pour ses amis quand ils ont besoin ; tout comme elle est une fille mesquine qui passe d’un mode à un autre assez rapidement quand ses insécurités reprennent le dessus et qu’elle se retrouve menacée – quand ça arrive, Nell ne recule pas, a l’impression qu’elle peut tout régler toute seule et l’inévitable finit par se produire.

moses ; Moe, c’est… une bestiole dont personne ne comprend la place qu’il a dans le squad. Il vient d’une bonne famille arménienne produisant du firewhisky en Angleterre et vendu dans le monde entier, ce qui a permis à Moe de vivre dans le luxe toute sa vie, ne manquant jamais de rien. Folâtre et amusant de nature, il est celui sur qui on compte pour détendre l’atmosphère. Extraverti et populaire, Moe est également connu au Sawl Centre pour faire les meilleures fêtes (qui dégénèrent toujours) sans jamais alerter les agents de la BPM pour tapage nocturne ; c’est la magie de Moe. Surtout qu’il organise les fêtes dans le manoir familial, comme ses parents sont absents la plupart du temps, en déplacement à l’étranger. Mais justement, Moe est malin et manipulateur s’il le faut, il dégage une légèreté qui fait que personne ne se doute de ses intentions cachées et il est capable de mener la conversation et les situations là où il veut, sans même qu’on le suspecte. Surtout pas ses parents. Eux, ils pensent que leur fils est adorable et juste attentionné, d’après eux, c’est un geste d’amour quand Moe leur offre des voyages à l’étranger en amoureux alors qu’en réalité, il veut juste la maison pour lui tout seul afin d’organiser une fête. À la maison, ils parlent l’arménien oriental, il est très attaché à sa culture arménienne et ne loupe jamais une occasion pour en parler (quand les british se mettent à parler de bbq, Movsès se facepalm parce que ça n’sera jamais mieux que le bbq arménien). Il a été élu président de l’association des étudiants par hasard, plus à cause d’un pari perdu qu’il s’est présenté que par réelle volonté ; il n’empêche que les gens ont voté pour lui (Nao suppose que les gens ont voté juste pour être invités à ses fêtes) et il… accomplit son job plus ou moins bien. Avec une certaine extravagance, quelques blagues et sa manière particulière de capter les foules. Moe a la tchatche facile et c’est sans doute ce qui le rend si accessible et populaire parmi les étudiants. Récemment, en ouvrant la porte de sa maison, il a eu la surprise d’y trouver un bébé et un mot annonçant simplement que c’est le sien. Sa première réaction a été de claquer la porte sur le bébé. Juste après, sa mère a débarqué et ouvert la porte en déclenchant l’apocalypse : traité d’irresponsable fauteur de troubles qui couche avec tout ce qui bouge, ses parents l’envoyé pour faire des analyses. Il s’avère que le bébé est bien le sien et quand son copain du moment l’a appris, il a largué Moe dans la foulée. Lui, il est un peu dans les eaux troubles, du jour au lendemain il se retrouve papa alors qu’il est lui-même un gamin et on l’oblige même à s’occuper de son môme – c’est tellement humiliant de se balader avec une poussette dans le campus de l’école, de devoir annuler les fêtes programmées pour les prochains mois juste parce qu’il a un gosse maintenant.

heri ; Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam 1 Sarracenum, quid in hac quasi mundana scaena admirandum maxime spectaretur, nihil spectari homine admirabilius respondisse. Cui sententiae illud Mercurii adstipulatur: Magnum, o Asclepi, miraculum est homo 2. Horum dictorum rationem cogitanti mihi non satis illa faciebant, quae multa de humanae naturae praestantia afferuntur a multis: esse hominem creaturarum internuntium, superis familiarem, regem inferiorum; sensuum perspicacia.

jazz ; Famille nombreuse mais la seule fille entourée (et élevée) par plusieurs garçons, Jasmyn a fini par prendre leurs tics qui persistent même aujourd’hui, caractère forgé dans la dureté et l’amour vache, au grand dam des parents Golshiri qui avaient l’impression d’avoir une troupe de garçons turbulents à leur charge. Ses parents justement étaient des fabricants de tapis-volants mais en 1991 à cause de la loi interdisant les tapis-volants en Angleterre, ils ont dû rendre les clés de leur boutique et déménager dans un plus petit appartement ; situation bancale qui poussa son frère-aîné dans la rébellion et plus tard il a rejoint le camp de Potter. Son frère est tombé durant la bataille de Poudlard en 1998 mais Jasmyn n’a pas eu le temps de faire son deuil parce que ses parents ont pris toutes leurs économies pour quitter immédiatement le pays : demande d’asile demandée aux USA, ses frères et elle ont dû s’acclimater à un tout nouvel environnement mais sans avoir le stress de la guerre. Jasmyn n’a pas été ravie de quitter ses amis, sa vie entière, du jour au lendemain sans même pouvoir dire au revoir à ses copains ; Herizen notamment avec qui elle était comme cul et chemise à Poudlard. Réfugiés sorciers parmi les premiers, les Golshiri ont obtenu une situation plus stable aux USA, ayant même la possibilité d’implanter leur business de tapis-volants sur le sol américain (ou du moins, dans l’air – haha). C’est aux USA que Jasmyn est devenue Jazz, jeune disc jockey sorcière alliant magie et table de mixage pour créer les meilleurs beat drops. Si elle a pu se reconstruire là-bas, c’est pourtant en Angleterre qu’elle est retournée en 2003 quand la guerre a pris fin – et elle y est retournée seule, ayant même perdu la citoyenneté britannique mais c’est en Angleterre qu’elle s’est toujours sentie complète. Etudiante transférée au Sawl C, le hasard a voulu qu’elle croise Herizen (ou du moins, que Herizen la croise plutôt) dans une discothèque sorcière où elle faisait la DJ, il ne leur a pas fallu longtemps pour renouer et retrouver leur complicité d’avant. Au point que ça soit impossible d’en voir une sans l’autre – leur duo est presque risible, l’une est trop grande et amère, l’autre trop petite et enjouée mais elles sont autant partenaires dans la musique qu’elles sont partners in crime. Sa place dans la flower squad s’est faite naturellement et surtout par le biais de Herizen mais pas que puisqu’elle y a retrouvé d’anciennes connaissances (Nell, Nao et Movsès, entre autres) et rencontré de nouvelles têtes. Pour le restant de la vie estudiantine, Jazz est la gamine tout le temps blasée, qui parle couramment le sarcasme, tire la gueule sans raison, ponctue ses phrases par des « ha, ha » sans que la situation se prête à l’humeur, qui semble avoir un générateur de punchlines dans le cerveau. Elle en a pour tout et tout le monde et n’a aucune retenue pour charrier les gens (autant ses proches que les inconnus, she doesn’t give a fuck) et non seulement elle manie les mots pour toucher là où il faut, Jazz est aussi capable d’utiliser ses poings – impulsivité qui l’a souvent mise dans la merde (en général, c’est Herizen qui agit sur son impulsivité pour éviter que Jazz se retrouve derrière les barreaux à cause d’un fâcheux malentendu). DJ ça paye pas des masses, c’est pour ça qu’elle bosse aussi chez le fleuriste en parallèle de ses études : c’est la fleuriste un peu touriste au boulot, qui feuillette ses bandes-dessinées et ses magazines sur le quidditch, qui se montre irrespectueuse envers les clients trop péteux en leur montrant un doigt d’honneur (true story : elle l’a vraiment fait) et qui s’en tire sans avertissement parce que sa patronne l’affectionne beaucoup. Elle l’affectionne tellement que Jazz est autorisée à glander au boulot tout en étant payée ; c’est le boulot de rêve, selon elle, to be honest.