2 résultats trouvés pour tumemanques

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Tag tumemanques sur EXCIDIUM DgxnSujet: simon/lavande (→ 30/04)
Luna Lovegood

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Rechercher dans: HRP & beuglantes staffiennes   Tag tumemanques sur EXCIDIUM Nonew12Sujet: simon/lavande (→ 30/04)    Tag tumemanques sur EXCIDIUM EmptyMer 20 Avr 2016 - 19:25
MON CDC DU JOUR, VOIR QUE T'AVAIS DROPPE LE SIMELE èé #tropheureuse #choquée #jveuxpleurer #tumemanques

:jambon: :jambon: :jambon: :jambon:
Tag tumemanques sur EXCIDIUM DgxnSujet: to make you feel my love (simanna #4)
Anna Grimaldi

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Rechercher dans: Trésors rpgiques   Tag tumemanques sur EXCIDIUM Nonew12Sujet: to make you feel my love (simanna #4)    Tag tumemanques sur EXCIDIUM EmptyMer 20 Avr 2016 - 0:40
() « Vire ce truc. » Elle leva les yeux au ciel. Depuis qu’elle avait ramené ce petit chiot chez eux, Simon était de mauvaise humeur à chaque fois que Leo était un peu trop proche de lui ou de ses bibelots. Anna mettait un point d’honneur à éduquer le petit animal afin qu’il ne fasse pas ses besoins partout et qu’il respecte l’environnement et les gens qui l’entourent. Jusqu’à présent, il n’y avait jamais eu de grosses catastrophes, et lorsque cela arrivait, elle trouvait toujours un moyen pour rattraper la bêtise … Mais rien n’y faisait. Simon ne l’aimait pas. Il y avait comme une rivalité entre eux. Aussi bizarre que cela puisse paraître, elle sentait qu’il y avait de la jalousie dans l’air. Comment un homme pouvait être jaloux d’une jolie petite boule de poil ? Leo se blottit contre elle et sa main caressa avec tendresse son doux pelage grisé. Ce chien avait quelque chose de rassurant. Lorsqu’elle avait décidé de le garder, après cette escapade avec Simon, elle avait été euphorique. Par cette adoption, elle espérait sans doute combler le vide béant qu’avait laissé Chiara après son départ. Les premières semaines, le bienfait de cette cure de tendresse l’avait rendue plus heureuse, plus passionnée. Elle avait aimé s’occuper de quelqu’un, se sentir importante et utile. Elle passait le plus clair de son temps à le caresser, à le dorloter. Il était la compagnie qu’elle n’avait pas lorsque Simon était parti, il était la bouée de sauvetage qu’elle avait réussi à attraper alors qu’elle se noyait dans une marée de doute et d’incertitude. Cet animal était vrai, cet animal était vivant.

Tout comme cet enfant … Comment oublier le jour où elle avait appris la nouvelle ? Comment omettre ce sentiment oppressant qui avait emballé son cœur et l’avait fait paniquer ? Comment ignorer la présence de cet être en devenir qui grandissait en son sein ? La joie que lui avait apportée Leo s’était éteinte dans un mélange de colère et de culpabilité. Adopter un animal, s’occuper de lui, le nourrir, le caresser, l’aider était une chose … Faire naître un enfant dans cet environnement malsain et empreint de violence en était une autre. Pourtant, elle n’avait pu se résoudre à avorter. Enlever la vie à un être innocent l’aurait élevée au statut de meurtrière, comme ces rafleurs qui avaient tué Thomas, comme ces Mangemorts qui avaient emporté Teresa loin d’elle, comme cet insurgé qui n’avait eu aucun remord à laisser mourir Anita … Elle n’était pas comme eux … Elle ne voulait pas l’être après ce que le destin lui avait déjà enlevé. Elle s’était résolue à garder cet enfant. Elle n’avait demandé d’avis à personne. Elle ne réclamait rien. Non. Elle était décidée ; aurait même pu ne jamais le dire à personne … Pourtant, son altruisme – ou était-ce son égoïsme ? – l’avait amenée à la conclusion qu’exclure Simon de cette grossesse ne serait pas une bonne idée. Il avait le droit de savoir. Il était concerné lui aussi. Trop de mensonges existaient encore entre eux, elle ne pouvait ajouter celui-ci à la longue liste …

Mais les mots n’étaient pas venus … Pas les bons. Je suis désolée. Pourquoi avait-elle dit ça ? Pourquoi se sentait-elle à chaque fois obligée de s’excuser de tout, même lorsqu’elle ne l’était pas, même lorsqu’elle n’en était pas responsable ? « Tu t’excuses pour tout putain. » La gifle la frappa de plein fouet, mais elle l’avait méritée. Sa tête se baissa sous le poids de la culpabilité. Quelle lâche ! Elle capitulait avant même d’avoir essayé. Elle savait que cette discussion se terminerait mal, mais pas qu’elle tournerait au règlement de compte aussi rapidement. Frappée par la fureur de Simon, Leo fuit vers la cuisine et Anna resta ainsi, seule, le corps entier parcouru de tremblement. Un mélange d’angoisse et de fureur se concentra en elle et une barrière émotionnelle menaçait déjà de céder. « C’est tout ce que tu sais dire ou quoi ? J’ai bien compris que c’est pas Merlin qui l’a sorti de son chaudron ce chiard. » C’est surtout pas Merlin qui lui avait appris à bien parler. Il marqua définitivement le gouffre qui s’était ouvert à leurs pieds et la laissa seule sur le canapé pour lui faire face. Elle serrait les dents, prête à répandre son venin. S’en était trop, elle avait laissé passer beaucoup trop de choses, aveuglée par un amour insaisissable mais à présent qu’elle l’avait attrapé et qu’elle s’y était brûlé les mains, la réalité et la raison reprenaient ses droits. Elle ne pouvait pas rester ainsi, sans réagir comme la bonne petite fille de famille qu’elle avait toujours été, elle ne pouvait pas se laisser maltraitée par celui qui était censé l’aimer le plus. Le sang battait dans ses tempes et essayait de contenir sa furie. Les larmes s’étaient taries au contact du feu qui se déployait en elle. Les mots continuèrent à résonner, frappant son crâne de milles et une douleurs. « Tu vas pleurer en plus ? … Tu veux qu’on joue au papa et à la maman ? … Mauvaise pioche, Anna. » Les paroles tourbillonnaient dans sa tête, et les flammes se nourrissaient de cette souffrance. Son cœur s’était brisé. Sa mâchoire était crispée, ses ongles s’enfonçaient dans ses paumes, contenant toute sa rancœur et ses douleurs passées. Plus pour longtemps.

Le silence qui s’était installé devenait lourd et elle ne laisserait pas sa chance passer. « Tu n’as aucun droit de me parler ainsi. » A travers ses dents, la phrase était dure, emplie d’aigreur et de colère. « Qui t’a autorisé à me parler ainsi ? » La voix s’était élevée d’elle-même. « Et toi, qu’est-ce que tu cherches à me faire faire ? Tu veux vraiment que je te mente, qu’on fasse comme si rien ne s’était passé ? Tu es pitoyable ! » Elle agitait la tête de droite à gauche et pointait son index avec fureur vers lui. « Tu sais quoi ? Je ne suis pas désolée. Absolument pas désolée. Est-ce que ça te satisfait plus ? Certains tueraient pour avoir ça. » Elle posa une main rassurante sur son ventre et prit une profonde inspiration. Calme-toi Anna, il ne mérite pas que tu mettes cet enfant en danger. Impossible. Elle se leva et lui cracha toute sa hargne à la figure. « En fait, je suis bien désolée pour quelque chose. Je suis désolée pour toi. Pour ton antipathie, pour ton incapacité à comprendre ! » Elle voulait lui faire mal tout autant qu’il le lui faisait. « Putain mais tu––tu me fais quoi là ? T’essayes de me faire quoi ? » La voix qui s’élève, les cris, la colère. Elle ne le retiendrait pas, elle n’essaierait pas de le calmer alors qu’elle n’arrivait même pas à s’apaiser elle-même. « Tu le sais—tu sais que je veux pas de ça dans ma vie, tu le sais bordel, alors t’espères quoi sincèrement ? » Elle pinça les lèvres, cet air désespéré figé sur la figure. Un semblant de calme s’était insinué en elle. « Pourquoi crois-tu obstinément que j’avais quelque chose derrière la tête en te l’annonçant ? Pourquoi faut-il une raison pour t’annoncer une chose dans laquelle tu es impliqué ? Est-ce que ça te donnerait une raison de mettre toute la faute sur moi ? Est-ce que c’est pour te donner une raison de me faire mal ? De me frapper ? » La peur n’était plus qu’une idée superficielle survolant son esprit. « Je n’attends plus rien de toi. Je n’espère plus rien. Continue à être le gamin que tu as toujours été ! Continue à te détruire ! Continue à croire que tout ce que tu fais n’a aucun impact sur rien, ni personne. J’en n’ai plus rien à faire. » Elle le reniait avant qu’il ne puisse le faire. Être la première à exprimer cette rupture lui donnait l’impression d’avoir un contrôle sur cette situation alors qu’elle n’en avait aucun. Elle pouvait défaillir à tout moment mais l’adrénaline qui battait encore dans ses vaisseaux la maintenait debout. « Ça c’est ma fille ! Ça c’est aussi ta fille ! Et si tu penses que tu arriveras à me l’enlever … Par Merlin, je ne te laisserai pas la toucher, TU NE LA TOUCHERAS PAS, TU M’ENTENDS ? » Pas après Andrea, pas après Chiara … Plus personne ne pourrait lui enlever ses enfants, plus aucune raison ne sera suffisante pour qu’elle le permette. S’il le fallait elle se battrait, s’il le fallait elle mourrait. Mais rien ni personne n’aurait suffisamment de droit pour l’empêcher d’aimer son enfant. Elle se retourna, fit quelques pas elle aussi, à l’opposé de Simon, tentant d’étouffer sa souffrance. Il lui faisait tant de mal et pourtant elle l’aimait toujours. Il était comme une drogue et elle en était désespérément dépendante. Elle plaqua ses mains contre son visage et sentit un liquide humide couler le long de ses joues. Elle pleurait. Faible. Elle tut ses sanglots et essuya ses larmes avant de se retourner vers Simon. Elle tenta de verrouiller son regard dans le sien, de lui montrer à quel point elle avait été blessé, mais rien ne serait jamais assez suffisant que des mots. « Si ça peut te rassurer, tu ne me devras rien. Tu ne lui devras rien. Je me débrouillerai très bien sans toi ! » Elle porta une main pleine de tendresse vers son abdomen pour faire passer le mensonge. Elle ne se débrouillerait jamais bien sans lui. Elle était accro à lui, soumise à lui. Son existence serait morne et morose sans lui. « Si ça peut t’aider, tu peux te dire que je t’ai trompé. Tu peux te dire qu’elle n’est pas de toi. Mens-toi autant que tu veux. Je ne serais plus là pour délier le vrai du faux, pour te dire que tu mens. Je suis la seule avec toi à connaître les bonnes réponses. » Elle porta le bout de ses doigts à ses lèvres en agitant la tête. « J’ai été trop bête pour croire que ça pourrait marcher. T’aimer me fait encore plus mal que te détester. On n’aurait jamais dû essayer … »

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