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Tag 9 sur EXCIDIUM - Page 2 DgxnSujet: CALLIE + as long as you’re still burning bright
Jiàn Chang

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Rechercher dans: Fiches poussiéreuses   Tag 9 sur EXCIDIUM - Page 2 Nonew12Sujet: CALLIE + as long as you’re still burning bright    Tag 9 sur EXCIDIUM - Page 2 EmptyMer 21 Sep 2016 - 22:30
Calixe Sade DavisWith the lights out it's less dangerous
here we are now, entertain us
❝ We're running in circles again ❞Wizards ; Inventé

☇ pseudo complet & surnom(s) ; Calixe, dérivé du prénom Calixte, lui-même issu du grec kallistos ; tissu de velours et d'orgueil inspiré par la voyante consultée à sa naissance. On la surnomme Callie. Son deuxième prénom signe ses origines maternelles : Sade dont la prononciation à l'anglaise est parfaitement erronée. On lit Chahadé pour « dignité ». Davis, enfin, ponctue le tout d'une note élégante, tasses de thé en équilibre sur deux doigts gantés, petit doigt relevé.
☇ naissance ; au petites lueurs du 1er mai 1986, née coiffée une nuit de Beltane dans le Londres sorcier. Si elle peut se targuer d'en tirer quelque chance, c'est seulement d'avoir hérité des pouvoirs de parents qui, dans le cas contraire, l'auraient sans nul doute fait disparaitre en toute discrétion. D'origines anglaises de par baba Magnus et nigériennes (Yoruba) de par Mama Kahade, elle est le fruit tardif d'un remariage. Du moins est-ce la version officielle, enjolivée, celle qui entache le moins possible la belle réputation de son patronyme.
☇ ascendance; purifiée. Des décennies, des siècles d'efforts et d'alliances et d'acharnement pour gagner le privilège de s'élever au rang de la sacro-sainte et très cloisonnée élite du monde sorcier. Des lustres dédiés à la rectification d'une erreur ancestrale, car la branche dont elle est issue est celle d'Elphias l'Exhérédé et de sa née-moldue d'épouse.
☇ études & occupations ; septembre trace les premières cursives de l'épilogue de sa scolarité. Sa septième année se découpe entre les cours et l'Apprentissage Orienté en médicomagie, entre le CEPAS et St Mungo's, entre plumes et encre et gémissements douloureux exigeant des ébauches de diagnostics. Par ailleurs, elle espère également compter un jour ou l'autre au nombre des femmes de pouvoir de l'UBLMTWL.
☇ camp ; Par les temps actuels on se garde bien de se clamer autre que pro-gouvernement, lorsque l'on tient à son confort. Calixe n'est pas de ceux qui s'insurgent et remettent en doute et engendrent le chaos. Elle navigue à vue dans un monde obscur dont elle ne comprend pas tout à fait la politique, cherchant à apaiser les maux là où d'autres semblent ne jamais se lasser de causer toujours plus de ravages et de deuils.
☇ réputation ; Elle est charmante, prête à faire son entrée dans le monde une fois sa scolarité achevée. Bonne à marier selon certain, encore une enfant selon les autres. Elle aime être à la pointe de la mode, fait tout pour être relativement irréprochable, aspire comme l'ensemble de sa famille à être classée pure plutôt que purifiée. Et ses débuts à Mungo's semblent prometteur. Mais elle a encore tout à prouver, à son âge.
☇ état civil ; casée & amoureuse. Elle ne fait pas partie des rejetons maqués dès la naissance ou l'adolescence, dont les contrats sont paraphés par leurs parents. Alors il y a eu l'angoisse d'annoncer à baba que non, elle ne tenait pas à envisager sir Morag et ses deux enfants, si bon parti soit-il et si charmante soit supposément la marmaille. Voilà deux ans qu'Ambroise Moriarty et elle forment un item, bien qu'elle ait eu le plus grand mal à arracher l'accord de Magnus. Une voix chantante issue de souvenirs troubles, dont les tonalités ressemblent terriblement à celles de Tracey, lui assure que rien ne vaut un mariage d'amour ; et si sa cousine tient aujourd'hui un tout autre discours, Callie s'y accroche avec toute la force de sa volonté.
☇ rang social ; Rachetée dans l'attente fébrile d'une réédition du Registre des 28 Sacrées.
☇ baguette ; c'est le Saule qui l'a choisie, tempérant confortablement les insécurités qu'elle cache derrière un caractère pétillant. 26,5 cm d'un bois fort apprécié renfermant en son cœur un ventricule de dragon, elle pousse les sorts curatifs de Callie au paroxysme de leur potentiel, se repait de son goût pour l'apprentissage dans ce domaine. C'est une baguette fine, faite tant pour les sorts délicats que pour les plus puissants, et sa flexibilité dénote un degré considérable d'adaptabilité et d'ouverture au changement.
☇ épouvantard ; Décevoir son père. Enfant, elle a su par son grand frère qu'il y a eu une enfant entre Delilah et lui, une cadette. Qu'on l'a fait disparaître parce que ses pouvoirs magiques ne se manifestaient pas, que Daddy est capable du pire pour protéger son nom. Alors toujours, Callie s'applique à filer droit, craignant que l'amour inconditionnel de son père ne masque en réalité une cruauté impitoyable.
☇ risèd ; avoir eu le temps de connaitre sa mère, devenir une guérisseuse renommée que l'on se remémore à travers les siècles, que Tracey redevienne comme avant, qu'Ambroise soit moins réfractaire à l'idée du mariage et oh- que la guerre cesse, accessoirement. Le désir le plus cher de Callie change en un claquement de doigts, à son âge toutes les émotions semblent intenses et la moindre préoccupation peut devenir une inquiétude capitale.
☇ patronus ; most irrelevant.
☇ particularités ; aucune.
☇ animaux ; depuis 4 ans, un félin au poil ras, espèce magique restant de petite taille quel que soit son âge. Se rajoute à son apparence de chaton une tendance à changer de couleur au gré de ses humeurs.
☇ Avis sur la situation actuelle :
Callie est une enfant de la guerre. D'aussi loin qu'elle se souvienne, il n'y a que la précarité sous les dorures, les ombres menaçantes derrière les rideaux de velours et les sourires cruels cachés sous les tapisseries victoriennes. D'aussi loin qu'elle se souvienne le monde extérieur est une menace, empiète sur son royaume et l'idéal de liberté est corrompu par les risques, les drames, le sang, les couvre-feu, les éclairs rouges et verts, les menaces d'enlèvements, les prises d'otages, la surveillance sans cesse accrue. Callie est bercée par les explosifs qui font trembler les murs et voler la porcelaine en éclats. Mais elle appartient à cette caste qui balaie d'un sort les pertes comme un rien et qui se débarrasse des services incomplets pour en racheter de flambant neufs, menton levé et mine peinte de déni, comme si le thé éclaboussant les robes n'étaient pas le fait d'un immeuble écroulé mais une simple question de maladresse. Ce n'est que depuis peu qu'elle affronte les membres déchiquetés et les carcasses affamées et qu'elle voit la réalité dure et cruelle et implacable qui décime le monde magique, puisque le rempart qu'était Poudlard est tombé. Lorsqu'on lui parle d'exécutions de sous-hommes, elle plaque la main sur sa bouche pour retenir un cri horrifié, quelques secondes, puis ravale l'amertume, rationalise, s'efforce de trouver une explication à l'inexplicable, d'excuser l'inexcusable. Et finalement, elle n'est qu'une adolescente qui chancelle un instant puis, le suivant, se laisse distraire, riant et vivant et goûtant aux plaisirs qui se raréfient. Ces soirs-là, elle dort sur ses deux oreilles en pensant aux mille et une choses qu'elle fera et achètera demain. Mais lorsqu'elle enfile sa blouse pour recoudre des chairs éclatées et ouvrir des thorax transpercés, elle n'a plus le loisir de prétendre. Et la rage l'étreint car les corps sont les mêmes et les hémorragies toutes aussi carmines, que le sang soit prétendu bleu ou souillé, mais que la guerre dessine des gouffres entre les camps et qu'elle n'a pas le droit d'aider tout le monde. Ce sont les mêmes merveilles de complexité animées par la même magie et pourtant, elle se doit de considérer ce corps-ci comme valable, précieux, indispensable ; celui-là comme corrompu, vicié, condamnable. Elle se doit de sélectionner les urgences non à la gravité des plaies mais selon le poids du nom et parfois elle craint de s'écrouler sous cette responsabilité qui lui incombe, lorsqu'elle privilégie une cheville brisée et laisse derrière elle un enfant en haillons, au front ouvert et aux entrailles à moitié à l'air. Et ces soirs-là, elle se recroqueville sur elle-même en chuchotant au creux de la nuit la même litanie : stop wars, i'm scared. Mais elle trouve le sommeil sous la main rassurante de son père et de ses murmures rassurant, de sa baguette agile, il chasse ses peurs et ses inquiétudes. Au réveil, elle est encore cette adolescente qui voit la vie à travers un filtre déformant ; même si les fumées agressives et l'écroulement de St Mungo's tendant à faire resurgir des cauchemars oubliés. Callie, elle a évolue parmi des employés du département de la Justice Magique et est donc fortement plongée dans les sujets de politicomagie. Le problème est sans doute qu'elle se laisse trop influencer.

☇ Infos complémentaires ;
Cyneric Davis
Mage noir tué en 1946.
Bras droit de Grindelwald & père absent.
Seona Davis (née Lithgow)
(Neutre) SP Ecossaise. Stricte, traditionaliste et respectable. Opposée à toute prise de parti.

Branche 2
Magnus Davis
(Collabo D-E) Directeur de la Brigade de Police Magique ; siège au Magenmagot.
Kahede Davis (née Ajéro)
seconde épouse, morte le 31 octobre 1997 (incendie volontaire).

Delilah Davis
fille aînée issue d'un premier mariage ; Juge de la Cour de Justice.

Clélia Davis
fille cadette issue d'un premier mariage ; supposée cracmole et abandonnée en 1981. Vit en tant que Susan Dillinger.

Demetri Davis
fils issu d'un premier mariage ; tireur d'élite.

Calixe Davis
Benjamine officiellement issue du second mariage ; officieusement, fille de Delilah.


#1. éléments : L'eau et l'air sont ses éléments. Outre une certaine affinité avec les sortilèges qui les  caractérise, c'est aussi là qu'elle cherche du réconfort quand elle se sent submergée : en s'immergeant entièrement dans une baignoire jusqu'à ce que ses poumons menacent d'imploser, en sautant du haut du Viaduc Enchanté pour se retrouver en suspension entre ciel et Styx, en touchant le fond d'une piscine pour se sentir remonter et se souvenir que quel que soit le niveau auquel on chute on refait toujours surface... A contrario, elle est plus à l'aise au contact de la pierre et des dalles poncées que pieds-nus dans l'herbe ; la nature et le grand air ne sont pas ce qu'elle préfère, bien qu'elle apprécie la botanique. Quant au feu, elle l'exècre depuis peu. Depuis que dans les rêves-souvenirs qui jaillissent sans crier gare, le visage de Mama se perd dans les flammes dansantes, accompagné d'une odeur fétide de chair brûlée.

#2. Remodelage & éveil : Calixe n'en était pas consciente, mais ses réminiscences étaient constamment réajustées par son père. Chaque soir, il faisait le tri des pensées sombres dont elle lui avait fait part et les substituait par d'autres, moins terrifiantes, ou les supprimait tout bonnement (à défaut d'être Legilimens, il entretient avec elle une véritable complicité). Les flashs ont commencé après la catastrophe de Mungo's le 22 mai 2003. Elle ne le clame pas à voix haute, ne porte aucune accusation ; persuadée que baba agissait pour son bien. A vrai dire, si une curiosité malsaine la pousse parfois à fouiller ces reflux mémoriels, la plupart du temps elle déplore de ne pouvoir les enterrer pour de bon, dans le néant dont ils surgissent.

#3. Orpheline de mère : Kahade est morte l'année des 11 ans de Callie. Un accident domestique, un feu ayant ravagé tout une aile de la résidence. La fillette qu'elle était y a assisté, puis a occulté l'évènement des années durant. Elle aimait cette femme. S'est amusée à apprendre quelques mots de son dialecte, bien que son père lui ait toujours formellement interdit de les employer autrement qu'en privé. Mais il y a toujours eu quelque chose de dérangeant, comme une barrière entre elles. Les rumeurs datant de sa naissance laissent entendre que la seconde épouse de son père est tombée enceinte un ou deux mois seulement après qu'il l'ait épousée, et Calixe a toujours su qu'il n'était pas question d'amour entre eux, que Magnus restait fidèle d'esprit à sa première femme, même si longtemps que celle-ci ait succombé à la Dragoncelle. Alors elle n'a jamais vraiment su pourquoi il a fait le choix de se remarier, d'être père à nouveau, 16 ans après la naissance de Lilah et 5 ans après celle de Dem. Elle n'a jamais vraiment su, non plus, pourquoi l'affection de Kahade ressemblait plus à celle d'une nourrice ou d'une gouvernante qu'à l'amour d'une mère : tissé de devoirs, d'apprentissages, de contacts très tôt limités par les convenances. Elle s'occupait des leçons et des goûters là où les autres enfants dépendaient de serviteurs, prétendait devant les amis de baba qu'il s'agissait d'un choix de vie alors qu'en vérité, elle recevait une contrepartie financière. D'épouse elle n'avait que le titre, mais ni la couche, ni l'attitude en privé ; de toute façon, Magnus dédaignait la magie sans baguette qu'elle pratiquait et Callie n'avait pas le droit d'essayer de l'apprendre (alors elle le faisait en secret). Mais cette femme était superbe, fascinante et attachante, et Calixe n'a étrangement jamais eu l'idée de se poser des questions sur l'étrange fonctionnement de ses parents. Avant le 22 mai, du moins.

#4. Vocation : Elle a établi vers ses 11 ans environs qu'elle opterait, plus tard, pour la médicomagie, et se spécialiserait pour devenir guérisseuse. C'est Susan Dillinger qui lui a instigué cette passion, lorsqu'elle l'a soignée cette année-là ; marquante du fait de son attitude rassurante, de son don et de son incroyable talent à même de dissiper tous les maux. Callie rêvait de devenir son apprentie, plus tard, et a été absolument dépitée d'apprendre que son modèle, celle qu'elle aurait voulu avoir pour mentor, est désormais activement recherchée pour trahison. Son père est juste un peu dépité qu'elle ne suive pas les traces de la famille à la JM, mais il s'accommode à son choix puisqu'elle opte tout de même pour un métier respectable.

#5. Mondaine : Toute son enfance, elle a été préparée pour ça. Cours de piano, de maintient, équitation, apprentissage des règles de bienséance, de l'art de la conversation... Aujourd'hui Callie est majeure et ses nuits sont aussi longues que ses jours. Plus ou moins considérée comme une adulte, elle est tenue de représenter sa famille puisque son père dédie toute l'énergie qu'il lui reste à son métier, mais se retrouve également de plus en plus souvent à devoir accompagner son petit-ami à toutes sortes de réceptions auxquelles le convie le curieux mentor de celui-ci, celui que l'élite surnomme Mr. Gatsby. Elle est donc couchée aux aurores car présente à tous les lieux, repas et soirées où il est jugé impératif d'être vu ; levée aux petites heures du jour pour prendre soin d'un Magnus qui s'affaiblit malgré son acharnement à le nier (un elfe, un médicomage familial et une infirmière libérale se chargent déjà du principal, mais elle tient à faire sa part) ; puis elle file en Magicobus jusqu'au CEPAS pour ses cours du matin, plus tard à St Mungo's par voie de cheminée pour l'après-midi dédié à l'AO, rentre au CEPAS en fin de journée, étudie durant ses heures de creux et dans le Magicobus en rentrant chez elle ; réattaque jour après jour le même cycle sans fin. Autant dire qu'elle mise sur des potions pour estomper les rougeurs oculaires imputables à la fatigue, même si à son âge les contre-coups des excès ne se ressentent pas encore énormément. Par ailleurs, elle ne se démène que pour les matières essentielles au métier qu'elle envisage et se contente, pour le reste, de se maintenir comme elle le peut à un niveau acceptable pour ne pas décevoir son père.

#6. Parcours entaché : Calixe a accepté de voler des potions de soins pour Ambroise et n'a pas tardé à se faire prendre la main dans le sac par Hestia Carrow, qui lui a imposé un accord : son silence, en échange de services de taille. Elle use de ce petit oiseau riche en contacts et en invitations, en fait sa passeuse. Callie s'embourbe dans une affaire qui la dépasse, faisant bien malgré elle le lien entre les clients friqués de la Carrow et un trafic underground dont elle est loin de connaître la portée et les dangers.

#7. Remontants : Il y a un délice ou une boisson pour toutes les occasions. Elle plonge le nez dans une tasse de thé noir pour commencer la journée. Des boîtes rondes métalliques sont rangées dans le tiroir de son casier au CEPAS et de son vestiaire à Mungo's, gavées de sablés visionnaires diététiques à l'intérieur desquels sont cachés de petites prédictions sur un ruban de parchemin ; elle grignote ces gâteries françaises signées d'Anjou aux heures des repas sur lesquels elle fait trop souvent l'impasse. Une ou plusieurs bouteilles de RedErumpent au couvercle piquée d'une paille, lui permettent de durer les heures qui suivent — boisson sorcière énergisante hautement consommée par les jeunes anglais. Et durant les pauses de ses services à l'hôpital, elle se poste à une fenêtre ou devant l'entrée sorcière réservée au personnel, un fume-cigarette élégant coincé au creux de l'index et du majeur. Au bout, clope de la marque SpicedFantasy : écrin de papier roulé autour d'un mélange d'herbes revitalisantes et stimulantes, dont la fumée odorante (plutôt que nauséabonde comme celle des cigarettes moldues qui circulent sur le marché noir) tapisse l'air d'arômes tantôt apaisants, tantôt exaltants, selon le parfum choisi. En cela, elle imite sa sœur aînée Delilah, même si elle ne l'avouerait sous aucun prétexte ; il est bien plus agréable de songer que Tracey est la seule à avoir motivé cette mauvaise habitude. Et puis c'est un doigt de Fire-Ambrosia qui se greffe à ses phalanges durant les heures d'étude ou les soirées interminables, pour la stimuler ; le cocktail détonnant de Pur-Feu et d'Ambroisie (nectar précieux hérité des Dieux, selon les mythes, et associé à une notion d'immortalité) est l'arme idéale pour dissiper la fatigue de celle qui dort trop peu. Durant les soirées où elle accompagne Ambroise, elle s'arme d'une coupe de Bacchus Crocs-Poncés, rouge de Chio dotant le buveur de longues canines hypnotiques qui, toutefois, ne sont pas excessivement acérées ; ou de Soma aux épices, boisson euphorisante composée d’hydromel non alcoolisé, de lait et de malt mélangés à diverses plantes aromatiques. On ne la voit jamais siroter de champagne, elle en déteste le goût.

#8. Trendy : Fashionista dans l'âme, elle aime expérimenter différentes coiffures, se tenir à l'affut des dernières tendances, agrémenter son dressing toujours plus chargé par ses achats incessants (elle est prise de fièvre acheteuse lorsqu'elle angoisse) et son MSN de nouveaux clichés (on raconte que le gouvernement use du réseau pour collecter les données des utilisateurs mais Calixe fait la sourde oreille, elle est accro). Elle collectionne aussi les bijoux ensorcelés : anneaux qui changent de couleur suivant l'humeur, pattes de blaireau en or qui s'agitent sur le lobe (sans l'abîmer) lorsqu'elle s'agace, et ainsi de suite. Le tout est rangé dans une boîte ensorcelée offerte par sa grande sœur à ses 11 ans (l'un des rares anniversaires auxquels Delilah ait assisté en personne, au lieu de simplement envoyer son cadeau par hibou postal) ; aussi pratique qu'elle est belle et ouvragée. Coffret enchanté, de petite taille au premier abord, mais fait en réalité de multiples compartiments emboîtés magiquement. Elle y a séparé ses bijoux du quotidien et ses trésors plus élaborés.

#9. Fangirl & Stalker : Calixe est une fan dévouée. Groupes de musique, auteurs populaires ou trop peu reconnus, sportifs en vogue et jeunes recrues prometteuses... Elle aime suivre leurs statistiques, lire de temps à autres leurs dernières frasques, collectionner des objets gratifiés d'autographes, etc. Parlez-lui des Bizarr' Sisters et elle aura des étoiles dans les yeux ; de l'écrivaine Margiritis Stiefvawyck, et elle ne tarira pas de compliments sur ses sagas ; du scribouillard de romans paralittéraires Janus des Gares (histoires traitant d'espionnage, brigades de police magique ou amours) et elle vous adoptera d'office. Et puis Calixe, elle gazouille comme un oiseau bienheureux devant les quidditchplayers bien bâtis ; elle a littéralement pleuré lorsque Gargoyle a été suspendu, même si ce rustre (si canon soit-il devenu avec le temps) ne lui a jamais accordé d'autographes. Calixe fait aussi partie des Stalkers des It-Girls et autres sang-purs renommés. Grande fan d'Astoria Greengrass devant Merlin, fervente lectrice des chroniques, conseils et critiques de Nyssandra Ollivander, elle est quasiment incollable concernant leurs shootings, les tenues qu'elles ont portées à telle ou telle occasion, leurs biographies, ce qu'elles ont dit ou fait. Et elle ne tient plus en place depuis l'annonce d'un album de Night Fury — après la débâcle de Rotten Apple, elle n'osait rien espérer. Calixe quote et commente régulièrement les scrolls de ces jeunes femmes ; elle se plait à tester et commenter de nouveaux produits et vêtements de créateurs connus ou en herbe, inconnus ou amis, lorsqu'elle en a l'occasion, espérant atteindre un nombre de stalkers suffisant pour attirer l'attention de marques renommées. Très influencée par les groupes de wrock de son époque, de BS à RA, elle oscille entre apparence irréprochable et excentricités, incluant griffes de sorcière et faux piercings, au grand damne de sa grand-mère conventionnelle et pincée.

#10. Daddy's little girl : C'est à présent qu'elle endosse pratiquement un rôle de maîtresse de maison, par défaut, que Callie s'aperçoit de ses lacunes en la matière. Encadrer les trois Elfes de Maison est moins aisé qu'elle le pensait : ils sont réticents à l'idée de lui obéir et elle peine à établir la liste exacte et détaillée des tâches qu'ils doivent exécuter, l'ordre des priorités, les dépenses quotidiennes, les nouvelles listes de courses incluant à présent les éléments du régime alimentaire auquel est soumis son père ; l'organisation des repas, également, puisque les elfes préparent mais n'établissent pas les menus, et ceci sans compter la gestion des dépenses hebdomadaires suivant le budget établi par son père. Calixe a fini par s'acheter l'ouvrage Practical Household Magic de Zamira Gulch et s'est abonnée à la revue Gastronomic Guide for Desperate Housewitches, entre autres, mettant parfois elle-même la main à la patte pour mieux maîtriser son sujet et cesser de distribuer des ordres éparpillés, inappropriés. Ambroise se retrouve assez régulièrement à devoir goûter ses expériences culinaires et si certaines sont prometteuses, la plupart sont simplement infectes selon lui. Mais il côtoie d'assez près les Anjou et est donc sans doute plus difficile que la moyenne, non ? Delilah est supposée venir prêter main forte quand son travail le lui permettra, puisque Demetri refuse catégoriquement de se mêler de ces questions, et Callie n'est pas encore certaine de comment elle encaisse l'idée de vivre avec cette aînée à la fois admirée et... étrangère.

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Tag 9 sur EXCIDIUM - Page 2 DgxnSujet: CALLIE + Lay my head down upon the reeds and sing to me of better tragedies than these
Jiàn Chang

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Rechercher dans: aux oubliettes   Tag 9 sur EXCIDIUM - Page 2 Nonew12Sujet: CALLIE + Lay my head down upon the reeds and sing to me of better tragedies than these    Tag 9 sur EXCIDIUM - Page 2 EmptyLun 5 Sep 2016 - 6:36
Calixe Haneul DavisWith the lights out it's less dangerous
here we are now, entertain us
❝ We're running in circles again ❞Wizards ; Inventé

☇ pseudo complet & surnom(s) ; Calixe, dérivé du prénom Calixte, lui-même issu du grec kallistos ; tissu de velours et d'orgueil inspiré par la voyante consultée à sa naissance. On la surnomme Callie. Son deuxième prénom signe ses origines maternelles : Haneul dont la prononciation à l'anglaise lui fait grincer des dents. Alors elle opte pour sa traduction, « Sky », lorsqu'on la questionne à ce sujet. Davis, enfin, ponctue le tout d'une note élégante, tasses de thé en équilibre sur deux doigts gantés, petit doigt relevé.
☇ naissance ; au petites lueurs du 1er mai 1986, née coiffée une nuit de Beltane dans le Londres sorcier. Si elle peut se targuer d'en tirer quelque chance, c'est seulement d'avoir hérité des pouvoirs de parents qui, dans le cas contraire, l'auraient sans nul doute fait disparaitre en toute discrétion. D'origines anglaises de par daddy Magnus et sud-coréennes de par Jisu omma, elle est le fruit tardif d'un remariage. Du moins est-ce la version officielle, enjolivée, celle qui entache le moins possible la belle réputation de son patronyme.
☇ ascendance; purifiée. Des décennies, des siècles d'efforts et d'alliances et d'acharnement pour gagner le privilège de s'élever au rang de la sacro-sainte et très cloisonnée élite du monde sorcier. Des lustres dédiés à la rectification d'une erreur ancestrale, car la branche dont elle est issue est celle d'Elphias l'Exhérédé et de sa née-moldue d'épouse.
☇ études & occupations ; septembre trace les premières cursives de l'épilogue de sa scolarité. Sa septième année se découpe entre les cours et l'Apprentissage Orienté en médicomagie, entre le CEPAS et St Mungo's, entre plumes et encre et gémissements douloureux exigeant des ébauches de diagnostics. Par ailleurs, elle espère également compter un jour ou l'autre au nombre des femmes de pouvoir de l'UBLMTWL.
☇ camp ; Par les temps actuels on se garde bien de se clamer autre que pro-gouvernement, lorsque l'on tient à son confort. Calixe n'est pas de ceux qui s'insurgent et remettent en doute et engendrent le chaos. Elle navigue à vue dans un monde obscur dont elle ne comprend pas tout à fait la politique, cherchant à apaiser les maux là où d'autres semblent ne jamais se lasser de causer toujours plus de ravages et de deuils.
☇ réputation ; Elle est charmante, prête à faire son entrée dans le monde une fois sa scolarité achevée. Bonne à marier selon certain, encore une enfant selon les autres. Elle aime être à la pointe de la mode, fait tout pour être relativement irréprochable, aspire comme l'ensemble de sa famille à être classée pure plutôt que purifiée. Et ses débuts à Mungo's semblent prometteur. Mais elle a encore tout à prouver, à son âge.
☇ état civil ; casée & amoureuse. Elle ne fait pas partie des rejetons maqués dès la naissance ou l'adolescence, dont les contrats sont paraphés par leurs parents. Alors il y a eu l'angoisse d'annoncer à baba que non, elle ne tenait pas à envisager sir Morag et ses deux enfants, si bon parti soit-il et si charmante soit supposément la marmaille. Voilà deux ans qu'Ambroise Moriarty et elle forment un item, bien qu'elle ait eu le plus grand mal à arracher l'accord de Magnus. Une voix chantante issue de souvenirs troubles, dont les tonalités ressemblent terriblement à celles de Tracey, lui assure que rien ne vaut un mariage d'amour ; et si sa cousine tient aujourd'hui un tout autre discours, Callie s'y accroche avec toute la force de sa volonté.
☇ rang social ; Rachetée dans l'attente fébrile d'une réédition du Registre des 28 Sacrées.
☇ baguette ; c'est le Saule qui l'a choisie, tempérant confortablement les insécurités qu'elle cache derrière un caractère pétillant. 26,5 cm d'un bois fort apprécié renfermant en son cœur un ventricule de dragon, elle pousse les sorts curatifs de Callie au paroxysme de leur potentiel, se repait de son goût pour l'apprentissage dans ce domaine. C'est une baguette fine, faite tant pour les sorts délicats que pour les plus puissants, et sa flexibilité dénote un degré considérable d'adaptabilité et d'ouverture au changement.
☇ épouvantard ; Décevoir son père. Enfant, elle a su par son grand frère qu'il y a eu une enfant entre Delilah et lui, une cadette. Qu'on l'a fait disparaître parce que ses pouvoirs magiques ne se manifestaient pas, que Daddy est capable du pire pour protéger son nom. Alors toujours, Callie s'applique à filer droit, craignant que l'amour inconditionnel de son père ne masque en réalité une cruauté impitoyable.
☇ risèd ; avoir sa mère à ses côtés, devenir une guérisseuse renommée que l'on se remémore à travers les siècles, que Tracey redevienne comme avant, qu'Ambroise soit moins réfractaire à l'idée du mariage et oh- que la guerre cesse, accessoirement. Le désir le plus cher de Callie change en un claquement de doigts, à son âge toutes les émotions semblent intenses et la moindre préoccupation peut devenir une inquiétude capitale.
☇ patronus ; most irrelevant.
☇ particularités ; maîtrise de l'air, héritage qu'elle croit tenir de sa défunte mère mais qui lui vient, en réalité, d'un père inconnu.
☇ animaux ; depuis 4 ans, Chaussette, un félin au poil ras, espèce magique restant de petite taille quel que soit son âge. Se rajoute à son apparence de chaton une tendance à changer de couleur au gré de ses humeurs.
☇ Avis sur la situation actuelle :
Callie est une enfant de la guerre. D'aussi loin qu'elle se souvienne, il n'y a que la précarité sous les dorures, les ombres menaçantes derrière les rideaux de velours et les sourires cruels cachés sous les tapisseries victoriennes. D'aussi loin qu'elle se souvienne le monde extérieur est une menace, empiète sur son royaume et l'idéal de liberté est corrompu par les risques, les drames, le sang, les couvre-feu, les éclairs rouges et verts, les menaces d'enlèvements, les prises d'otages, la surveillance sans cesse accrue. Callie est bercée par les explosifs qui font trembler les murs et voler la porcelaine en éclats. Mais elle appartient à cette caste qui balaie d'un sort les pertes comme un rien et qui se débarrasse des services incomplets pour en racheter de flambant neufs, menton levé et mine peinte de déni, comme si le thé éclaboussant les robes n'étaient pas le fait d'un immeuble écroulé mais une simple question de maladresse. Ce n'est que depuis peu qu'elle affronte les membres déchiquetés et les carcasses affamées et qu'elle voit la réalité dure et cruelle et implacable qui décime le monde magique, puisque le rempart qu'était Poudlard est tombé. Lorsqu'on lui parle d'exécutions de sous-hommes, elle plaque la main sur sa bouche pour retenir un cri horrifié, quelques secondes, puis ravale l'amertume, rationalise, s'efforce de trouver une explication à l'inexplicable, d'excuser l'inexcusable. Et finalement, elle n'est qu'une adolescente qui chancelle un instant puis, le suivant, se laisse distraire, riant et vivant et goûtant aux plaisirs qui se raréfient. Ces soirs-là, elle dort sur ses deux oreilles en pensant aux mille et une choses qu'elle fera et achètera demain. Mais lorsqu'elle enfile sa blouse pour recoudre des chairs éclatées et ouvrir des thorax transpercés, elle n'a plus le loisir de prétendre. Et la rage l'étreint car les corps sont les mêmes et les hémorragies toutes aussi carmines, que le sang soit prétendu bleu ou souillé, mais que la guerre dessine des gouffres entre les camps et qu'elle n'a pas le droit d'aider tout le monde. Ce sont les mêmes merveilles de complexité animées par la même magie et pourtant, elle se doit de considérer ce corps-ci comme valable, précieux, indispensable ; celui-là comme corrompu, vicié, condamnable. Elle se doit de sélectionner les urgences non à la gravité des plaies mais selon le poids du nom et parfois elle craint de s'écrouler sous cette responsabilité qui lui incombe, lorsqu'elle privilégie une cheville brisée et laisse derrière elle un enfant en haillons, au front ouvert et aux entrailles à moitié à l'air. Et ces soirs-là, elle se recroqueville sur elle-même en chuchotant au creux de la nuit la même litanie : stop wars, i'm scared. Mais elle trouve le sommeil sous la main rassurante de son père et de ses murmures rassurant, de sa baguette agile, il chasse ses peurs et ses inquiétudes. Au réveil, elle est encore cette adolescente qui voit la vie à travers un filtre déformant ; même si les fumées agressives et l'écroulement de St Mungo's tendant à faire resurgir des cauchemars oubliés. Callie, elle a évolue parmi des employés du département de la Justice Magique et est donc fortement plongée dans les sujets de politicomagie. Le problème est sans doute qu'elle se laisse trop influencer.

☇ Infos complémentaires ;
Cyneric Davis
Mage noir tué en 1946.
Bras droit de Grindelwald & père absent.
Seona Davis (née Lithgow)
(Neutre) SP Ecossaise. Stricte, traditionaliste et respectable. Opposée à toute prise de parti.

Branche 2
Magnus Davis
(Collabo D-E) Directeur de la Brigade de Police Magique ; siège au Magenmagot.
Jisu Davis (née Kwon)
seconde épouse, morte le 31 octobre 1997 (incendie volontaire).

Delilah Davis
fille aînée issue d'un premier mariage ; Juge de la Cour de Justice.

Clélia Davis
fille cadette issue d'un premier mariage ; supposée cracmole et abandonnée en 1981. Vit en tant que Susan Dillinger.

Demetri Davis
fils issu d'un premier mariage ; tireur d'élite.

Calixe Davis
Benjamine officiellement issue du second mariage ; officieusement, fille de Delilah.


#1. éléments : L'eau et l'air sont ses éléments. Outre une certaine affinité avec les sortilèges qui les  caractérisent, c'est aussi là qu'elle cherche du réconfort quand elle se sent submergée : en s'immergeant entièrement dans une baignoire jusqu'à ce que ses poumons menacent d'imploser, en sautant du haut du Viaduc Enchanté pour se retrouver en suspension entre ciel et Styx, en touchant le fond d'une piscine pour se sentir remonter et se souvenir que quel que soit le niveau auquel on chute on refait toujours surface... A contrario, elle est plus à l'aise au contact de la pierre et des dalles poncées que pieds-nus dans l'herbe ; la nature et le grand air ne sont pas ce qu'elle préfère, bien qu'elle apprécie la botanique. Quant au feu, elle l'exècre depuis peu. Depuis que dans les rêves-souvenirs qui jaillissent sans crier gare, le visage d'omma se perd dans les flammes dansantes, accompagné d'une odeur fétide de chair brûlée.

#2. Remodelage & éveil : Calixe n'en était pas consciente, mais ses réminiscences étaient constamment réajustées par son père. Chaque soir, il faisait le tri des pensées sombres dont elle lui avait fait part et les substituait par d'autres, moins terrifiantes, ou les supprimait tout bonnement (à défaut d'être Legilimens, il entretient avec elle une véritable complicité). Les flashs ont commencé après la catastrophe de Mungo's le 22 mai 2003. Elle ne le clame pas à voix haute, ne porte aucune accusation ; persuadée que baba agissait pour son bien. A vrai dire, si une curiosité malsaine la pousse parfois à fouiller ces reflux mémoriels, la plupart du temps elle déplore de ne pouvoir les enterrer pour de bon, dans le néant dont ils surgissent.

#3. Orpheline de mère : Jisu est morte l'année des 11 ans de Callie. Un accident domestique, un feu ayant ravagé tout une aile de la résidence. La fillette qu'elle était y a assisté, puis a occulté l'évènement des années durant. Elle aimait cette femme. S'est amusée à apprendre quelques mots de son dialecte, bien que son père lui ait toujours formellement interdit de les employer autrement qu'en privé. Mais il y a toujours eu quelque chose de dérangeant, comme une barrière entre elles. Les rumeurs datant de sa naissance laissent entendre que la seconde épouse de son père est tombée enceinte un ou deux mois seulement après qu'il l'ait épousée, et Calixe a toujours su qu'il n'était pas question d'amour entre eux, que Magnus restait fidèle d'esprit à sa première femme, même si longtemps que celle-ci ait succombé à la Dragoncelle. Alors elle n'a jamais vraiment su pourquoi il a fait le choix de se remarier, d'être père à nouveau, 16 ans après la naissance de Lilah et 5 ans après celle de Dem. Elle n'a jamais vraiment su, non plus, pourquoi l'affection de Jisu ressemblait plus à celle d'une nourrice ou d'une gouvernante qu'à l'amour d'une mère : tissé de devoirs, d'apprentissages, de contacts très tôt limités par les convenances. Elle s'occupait des leçons et des goûters là où les autres enfants dépendaient de serviteurs, prétendait devant les amis de baba qu'il s'agissait d'un choix de vie alors qu'en vérité, elle recevait une contrepartie financière. D'épouse elle n'avait que le titre, mais ni la couche, ni l'attitude en privé ; de toute façon, Magnus dédaignait la magie sans baguette qu'elle pratiquait et Callie n'avait pas le droit d'essayer de l'apprendre (alors elle le faisait en secret). Mais cette femme était superbe, fascinante et attachante, et Calixe n'a étrangement jamais eu l'idée de se poser des questions sur l'étrange fonctionnement de ses parents. Avant le 22 mai, du moins.

#4. Vocation : Elle a établi vers ses 11 ans environs qu'elle opterait, plus tard, pour la médicomagie, et se spécialiserait pour devenir guérisseuse. C'est Susan Dillinger qui lui a instigué cette passion, lorsqu'elle l'a soignée cette année-là ; marquante du fait de son attitude rassurante, de son don et de son incroyable talent à même de dissiper tous les maux. Callie rêvait de devenir son apprentie, plus tard, et a été absolument dépitée d'apprendre que son modèle, celle qu'elle aurait voulu avoir pour mentor, est désormais activement recherchée pour trahison. Son père est juste un peu dépité qu'elle ne suive pas les traces de la famille à la JM, mais il s'accommode à son choix puisqu'elle opte tout de même pour un métier respectable.

#5. Mondaine : Toute son enfance, elle a été préparée pour ça. Cours de piano, de maintient, équitation, apprentissage des règles de bienséance, de l'art de la conversation... Aujourd'hui Callie est majeure et ses nuits sont aussi longues que ses jours. Plus ou moins considérée comme une adulte, elle est tenue de représenter sa famille puisque son père dédie toute l'énergie qu'il lui reste à son métier, mais se retrouve également de plus en plus souvent à devoir accompagner son petit-ami à toutes sortes de réceptions auxquelles le convie le curieux mentor de celui-ci, celui que l'élite surnomme Mr. Gatsby. Elle est donc couchée aux aurores car présente à tous les lieux, repas et soirées où il est jugé impératif d'être vu ; levée aux petites heures du jour pour prendre soin d'un Magnus qui s'affaiblit malgré son acharnement à le nier (un elfe, un médicomage familial et une infirmière libérale se chargent déjà du principal, mais elle tient à faire sa part) ; puis elle file en Magicobus jusqu'au CEPAS pour ses cours du matin, plus tard à St Mungo's par voie de cheminée pour l'après-midi dédié à l'AO, rentre au CEPAS en fin de journée, étudie durant ses heures de creux et dans le Magicobus en rentrant chez elle ; réattaque jour après jour le même cycle sans fin. Autant dire qu'elle mise sur des potions pour estomper les rougeurs oculaires imputables à la fatigue, même si à son âge les contre-coups des excès ne se ressentent pas encore énormément. Par ailleurs, elle ne se démène que pour les matières essentielles au métier qu'elle envisage et se contente, pour le reste, de se maintenir comme elle le peut à un niveau acceptable pour ne pas décevoir son père.

#6. Parcours entaché : Calixe a accepté de voler des potions de soins pour Ambroise et n'a pas tardé à se faire prendre la main dans le sac par Hestia Carrow, qui lui a imposé un accord : son silence, en échange de services de taille. Elle use de ce petit oiseau riche en contacts et en invitations, en fait sa passeuse. Callie s'embourbe dans une affaire qui la dépasse, faisant bien malgré elle le lien entre les clients friqués de la Carrow et un trafic underground dont elle est loin de connaître la portée et les dangers.

#7. Remontants : Il y a un délice ou une boisson pour toutes les occasions. Elle plonge le nez dans une tasse de thé noir pour commencer la journée. Des boîtes rondes métalliques sont rangées dans le tiroir de son casier au CEPAS et de son vestiaire à Mungo's, gavées de sablés visionnaires diététiques à l'intérieur desquels sont cachés de petites prédictions sur un ruban de parchemin ; elle grignote ces gâteries françaises signées d'Anjou aux heures des repas sur lesquels elle fait trop souvent l'impasse. Une ou plusieurs bouteilles de RedErumpent au couvercle piquée d'une paille, lui permettent de durer les heures qui suivent — boisson sorcière énergisante hautement consommée par les jeunes anglais. Et durant les pauses de ses services à l'hôpital, elle se poste à une fenêtre ou devant l'entrée sorcière réservée au personnel, un fume-cigarette élégant coincé au creux de l'index et du majeur. Au bout, clope de la marque SpicedFantasy : écrin de papier roulé autour d'un mélange d'herbes revitalisantes et stimulantes, dont la fumée odorante (plutôt que nauséabonde comme celle des cigarettes moldues qui circulent sur le marché noir) tapisse l'air d'arômes tantôt apaisants, tantôt exaltants, selon le parfum choisi. En cela, elle imite sa sœur aînée Delilah, même si elle ne l'avouerait sous aucun prétexte ; il est bien plus agréable de songer que Tracey est la seule à avoir motivé cette mauvaise habitude. Et puis c'est un doigt de Fire-Ambrosia qui se greffe à ses phalanges durant les heures d'étude ou les soirées interminables, pour la stimuler ; le cocktail détonnant de Pur-Feu et d'Ambroisie (nectar précieux hérité des Dieux, selon les mythes, et associé à une notion d'immortalité) est l'arme idéale pour dissiper la fatigue de celle qui dort trop peu. Durant les soirées où elle accompagne Ambroise, elle s'arme d'une coupe de Bacchus Crocs-Poncés, rouge de Chio dotant le buveur de longues canines hypnotiques qui, toutefois, ne sont pas excessivement acérées ; ou de Soma aux épices, boisson euphorisante composée d’hydromel non alcoolisé, de lait et de malt mélangés à diverses plantes aromatiques. On ne la voit jamais siroter de champagne, elle en déteste le goût.

#8. Trendy : Fashionista dans l'âme, elle aime expérimenter différentes coiffures, se tenir à l'affut des dernières tendances, agrémenter son dressing toujours plus chargé par ses achats incessants (elle est prise de fièvre acheteuse lorsqu'elle angoisse) et son MSN de nouveaux clichés (on raconte que le gouvernement use du réseau pour collecter les données des utilisateurs mais Calixe fait la sourde oreille, elle est accro). Elle collectionne aussi les bijoux ensorcelés : anneaux qui changent de couleur suivant l'humeur, pattes de blaireau en or qui s'agitent sur le lobe (sans l'abîmer) lorsqu'elle s'agace, et ainsi de suite. Le tout est rangé dans une boîte ensorcelée offerte par sa grande sœur à ses 11 ans (l'un des rares anniversaires auxquels Delilah ait assisté en personne, au lieu de simplement envoyer son cadeau par hibou postal) ; aussi pratique qu'elle est belle et ouvragée. Coffret enchanté, de petite taille au premier abord, mais fait en réalité de multiples compartiments emboîtés magiquement. Elle y a séparé ses bijoux du quotidien et ses trésors plus élaborés.

#9. Fangirl & Stalker : Calixe est une fan dévouée. Groupes de musique, auteurs populaires ou trop peu reconnus, sportifs en vogue et jeunes recrues prometteuses... Elle aime suivre leurs statistiques, lire de temps à autres leurs dernières frasques, collectionner des objets gratifiés d'autographes, etc. Parlez-lui des Bizarr' Sisters et elle aura des étoiles dans les yeux ; de l'écrivaine Margiritis Stiefvawyck, et elle ne tarira pas de compliments sur ses sagas ; du scribouillard de romans paralittéraires Janus des Gares (histoires traitant d'espionnage, brigades de police magique ou amours) et elle vous adoptera d'office. Et puis Calixe, elle gazouille comme un oiseau bienheureux devant les quidditchplayers bien bâtis ; elle a littéralement pleuré lorsque Gargoyle a été suspendu, même si ce rustre (si canon soit-il devenu avec le temps) ne lui a jamais accordé d'autographes. Calixe fait aussi partie des Stalkers des It-Girls et autres sang-purs renommés. Grande fan d'Astoria Greengrass devant Merlin, fervente lectrice des chroniques, conseils et critiques de Nyssandra Ollivander, elle est quasiment incollable concernant leurs shootings, les tenues qu'elles ont portées à telle ou telle occasion, leurs biographies, ce qu'elles ont dit ou fait. Et elle ne tient plus en place depuis l'annonce d'un album de Night Fury — après la débâcle de Rotten Apple, elle n'osait rien espérer. Calixe quote et commente régulièrement les scrolls de ces jeunes femmes ; elle se plait à tester et commenter de nouveaux produits et vêtements de créateurs connus ou en herbe, inconnus ou amis, lorsqu'elle en a l'occasion, espérant atteindre un nombre de stalkers suffisant pour attirer l'attention de marques renommées. Très influencée par les groupes de wrock de son époque, de BS à RA, elle oscille entre apparence irréprochable et excentricités, incluant griffes de sorcière et faux piercings, au grand damne de sa grand-mère conventionnelle et pincée.

#10. Daddy's little girl : C'est à présent qu'elle endosse pratiquement un rôle de maîtresse de maison, par défaut, que Callie s'aperçoit de ses lacunes en la matière. Encadrer les trois Elfes de Maison est moins aisé qu'elle le pensait : ils sont réticents à l'idée de lui obéir et elle peine à établir la liste exacte et détaillée des tâches qu'ils doivent exécuter, l'ordre des priorités, les dépenses quotidiennes, les nouvelles listes de courses incluant à présent les éléments du régime alimentaire auquel est soumis son père ; l'organisation des repas, également, puisque les elfes préparent mais n'établissent pas les menus, et ceci sans compter la gestion des dépenses hebdomadaires suivant le budget établi par son père. Calixe a fini par s'acheter l'ouvrage Practical Household Magic de Zamira Gulch et s'est abonnée à la revue Gastronomic Guide for Desperate Housewitches, entre autres, mettant parfois elle-même la main à la patte pour mieux maîtriser son sujet et cesser de distribuer des ordres éparpillés, inappropriés. Ambroise se retrouve assez régulièrement à devoir goûter ses expériences culinaires et si certaines sont prometteuses, la plupart sont simplement infectes selon lui. Mais il côtoie d'assez près les Anjou et est donc sans doute plus difficile que la moyenne, non ? Delilah est supposée venir prêter main forte quand son travail le lui permettra, puisque Demetri refuse catégoriquement de se mêler de ces questions, et Callie n'est pas encore certaine de comment elle encaisse l'idée de vivre avec cette aînée à la fois admirée et... étrangère.

❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL

Appelez-moi Lydie (Heresy). J'ai 24 ans, je viens de France. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 7 jours sur 7. Un dernier mot ?  gangnam

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Tag 9 sur EXCIDIUM - Page 2 DgxnSujet: DRACO + is evil something you are or is it something you do ?
Draco Malfoy

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Rechercher dans: Récupération   Tag 9 sur EXCIDIUM - Page 2 Nonew12Sujet: DRACO + is evil something you are or is it something you do ?    Tag 9 sur EXCIDIUM - Page 2 EmptyMar 21 Juin 2016 - 0:03
My touch is lethal power
Child of the great empire


Listing des rp en cours & terminés (0/5)
• 00.02.98 ; (fb) run boy run! they’re dying to stop you, w/ spencer l. lysander
• 10.09.01 ; the moment to fight, w/ daphne greengrass
• 16.09.01 ; this obsession (...) owning body mind and soul, w/ lilja carpenter
• 30.09.01 ; don't fret precious, i'm here, w/ beatrix p. melville
• 01-19.10.01, mission #1 ; let's get Him some (power), w/ theodore nott
• 21.10.01 ; (event 1) faiseurs de carnage 1, w/ commun
• 21.10.01 ; (event 1) faiseurs de carnage 2, w/ commun
• 21-22.10.01 ; eyes like a car crash, w/ pansy parkinson
• 24.10.01; just a little bit is all I'm asking for, w/ susanna melville
• 25.10.01 + FB 97; say something, w/ astoria greengrass
• 31.10.01, intrigue #1; chasse à l’homme, rp commun
• 05.11.01 ; the weight of us, w/ nephtys shafiq
• 13.12.01 ; dark paradise, lucrezia rowle
• 02.01.01 ; where the wild things are, w/ blaise zabini
• 04.01.02 ; where the wild things are, w/ daphne greengrass
• 06.01.02; do or die, w/ lucrezia rowle
• 07.01.02 ; i shot for the sky, os
• 07.01.02 ; dance with the monster, w/ hestia carrow
• 12.01.02, mission #2 ; hunting you down tonight, w/ theodore nott
• 13.01.02 ; all we do is hide away, w/ susanna melville
• 02.01.02 ; (discussion via miroirs), w/ luna lovegood
• 21.01.02, event #2 ; it's a revolution i suppose, commun
• 21.01.02, event #2 ; vox populi, commun
• 22.01.02 ; before the darkness takes our souls, w/ pansy parkinson
14.02.02 (st-val 02, annulé) ; this is my body and soul here, w/ daphne greengrass
• 28.04.02 ; hold onto me, w/ pansy parkinson
• 01.05.02 ; echo of souls, w/ hermione granger
• 01.05.02 ; i'll send a storm to capture your heart and bring you home, commun
• 07.05.02 ; heart in a cage, w/ blaise zabini
• 10.05.02 ; the sound of violence, w/ beatrix melville
• 19.05.02 ; turn down for what, w/ simon rosier
• 20.05.02 ; when brotherhood comes first, w/ theodore nott
• 20.05.02 ; children of the great empire, w/ eris, daphne, aramis, cersei, theo, nephtys
• 29.05.02 ; am I just a shadow you drew, w/ astoria greengrass
• 20.06.02 ; shattered, w/ lucrezia rowle
• 27.06.02 ; invisible threads are her strongest ties, w/ luna lovegood
• 05.07.02, event #4 ; end of an era, commun
• 05.07.02 ; in a world with no sunlight, w/ guenièvre, aramis, sergueï
• 05.07.02 ; turn around, watch me die, w/ harry potter
• 20.07.02 ; ephemerian, w/ nyssandra ollivander
• 08.07.02 ; je n'ai pas besoin d'ennemis : j'ai ma famille, w/ guenièvre lestrange
• 10.08.02 ; like a cold day in august, w/ luna, pansy
• 20.08.02 ; hard to handle, w/ bonnie rowle
• xx.xx.02, mission #3; douvres, frontière naturelle... rien à déclarer, w/ felix, rabastan, guenièvre
• 05.09.02 ; who could really fix us ?, w/ astoria greengrass
• 08.09.02 ; so gone not looking back, w/ susanna melville
• 12.09.02, event #5 ; there's only power (...), commun
• 15.09.02 ; when there is no enemy within, the enemies outside cannot hurt you, w/ lucius malfoy
• FB 2001 ; dark angel sucked all the best, w/ ginny weasley
• 10.10.02 ; crashing down
xx.10.02 (annulé) ; down the rabbit hole we go, theodore nott
• 25.10.02 ; we were scared as fuck and out of touch, still testing our luck, w/ astoria greengrass
• 26.10.02 ; happiness is a state of mind, w/ aramis lestrange
• 28.10.02 ; how did we come to this ?, w/ gregory goyle
• 27.11.02; each person's magic is unic, w/ bellatrix black
03.12.02 (annulé) ; everything fades or falls away, w/ daphne greengrass
• 22.12.02 ; bleeding out for you, os (mort de Sue)
• 28.12.02 ; something always brings me back to you, fiançailles aranyss
• 01.01.03 ; turned into a monster, w/ hermione granger
• 16.01.03 ; family portrait, w/ astoria & scorpius
• 17.01.03 ; chacun ses sources, chacun ses alliés, chacun sa force, w/ severus snape
• 14.02.03, animation st-val ; you drive me crazy, w/ matteo grimaldi
• 05.03.03 ; god's away on business, w/ augustus rookwood
• 05.03.03 ; half heard voices from the ghosts, from the graves, w/ guenièvre lestrange
• 15.03.03 ; le prix de la vie, w/ darja valkov
• 25.03.03, event #7 ; kill them all, commun
• 15.04.03 ; stressed out, w/ hestia carrow
• 22.04.03 ; the girl's a time bomb, w/ flora carrow
• 27.04.03 ; where worlds collide and days are dark, w/ severus snape
• 11.05.03 ; let us put our griefs to rest in our own hearts, w/ theodore nott
• 22.05.03, event #9 ; wrong place, wrong time, w/ simon rosier (& commun)
• 25.05.03 ; the world comes crashing down, os (fuite forcée)
• 26.05.03-xx.07.03 ; darkest times
• 05.06.03 ; blood thicker than water, w/ andromeda tonks
• date ; titre du rp
• date ; titre du rp
Listing des rp prévus• prénom nom ; prénom nom
• prénom nom ; prénom nom
• prénom nom ; prénom nom

Tag 9 sur EXCIDIUM - Page 2 DgxnSujet: DRACO + hold on
Draco Malfoy

Réponses: 7
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Rechercher dans: Récupération   Tag 9 sur EXCIDIUM - Page 2 Nonew12Sujet: DRACO + hold on    Tag 9 sur EXCIDIUM - Page 2 EmptyMar 7 Juin 2016 - 11:44
année 2003
I'm fine. Except I'm not.
► Année 2003
date
évènement ; lien.


1er janvier
L'année s'est achevée avec un goût de cendres, marquée par l'absence persistante de Pansy. Au Nouvel An, n'y tenant plus, Draco exige des informations à Granger, puis insiste pour qu'elle aide son amie de toujours à recouvrer sa liberté. Elle accepte, mais impose une contrepartie : un Retourneur de Temps. Ils élaborent l'ébauche d'un plan et, ruminant de son côté la trahison de Susanna, Draco, indécemment soûl, se met en tête de se venger. En utilisant Granger pour faire souffrir Weasley.


16 janvier
Prenant conscience de l'intensité croissante de sa dépendance à l'alcool, Draco prend la résolution de se sevrer. Mais il se lance seul, certain de n'avoir besoin d'aucune aide ; au risque de replonger.

Fort des exercices et efforts imposés par la Psychomage Anguish, le blond fait de son mieux pour partager des moments de qualité avec son ex et son fils. Ils se rendent en famille aux Marchés de Noël montés en plein cœur du Londres sorcier, et la sortie se déroule... étonnamment bien.


17 janvier
Malfoy va de mieux en mieux. La sortie de la veille cristallise sa résolution de faire son possible pour être à la hauteur de ceux qui comptent sur lui. Il envisage sérieusement une proposition d'Eris Burke : une potion apte à gommer tous les sentiments positifs, toutes les émotions liées à une personne. De quoi conserver ses souvenirs tout en cessant de souffrir de la perte de Susanna. Il s'oblige à arrêter de consommer l'Elixir d'Euphorie comme de l'eau. De toute façon, Snape refuse de lui en fournir plus.

Le réveil est brutal : de nouveau maître de lui-même (bien qu'extrêmement mis à mal par le manque d'alcool), Draco s'aperçoit qu'il n'a pas préparé les doses de Polynectar à fournir à Lovegood pour le mois suivant. N'ayant aucune chance de finir un nouveau chaudron à temps pour renflouer le stock de la jeune femme, il s'en remet à Snape, avec l'autorisation de Granger. Il avoue donc au Maître des Potions que Luna est encore en vie. Ce dernier lui fournit une potion de son invention, qui permet de conserver une fausse apparence à plus long terme, et même de faire vieillir cette apparence avec le temps.


14 février
Intoxiqué à l'Amortencia à cause d'une blague de mauvais goût, Draco se croit éperdument amoureux de Matteo Grimaldi, le temps d'une soirée dont le souvenir le fera longtemps mourir de honte.


05 mars
Retour dans les locaux du Département des Mystères. Enfin. Les retrouvailles avec son supérieur, par contre, sont tendues : l'homme masque à peine sa volonté de réduire Draco au statut de cobaye pour étudier le sort expérimental qui l'a frappé quelques mois plus tôt, fragilisant son ossature. Ne souhaitant pas lui avouer qu'il a combattu le mal par l'apprentissage de l'animagie, Draco prétend que le sort s'est atténué de lui-même.


31 mars
Reprise des expérimentations en laboratoire avec Darja Valkov. Draco et elle récupèrent une potion expérimentale élaborée par leurs soins et stabilisée et préparée par une équipe de Sainte-Mangouste, avant de procéder au brainstorming et aux expériences sur cobayes humains qu'exigent les étapes suivantes.


20 mars
9 mois après avoir promis de l'aider, Draco parvient à permettre à Gwen de pénétrer discrètement le bureau du Directeur de Poudlard pour discuter avec le tableau de feu Dumbledore, toujours sans savoir ce qu'elle cherche à apprendre. Il se retrouve embourbé dans une conversation surréelle dont les implications le sidèrent : Guenièvre est une usurpatrice. Non pas une Lestrange, mais une Black. La découverte est brutale : il doit encaisser la découverte de la mort de la cousine qu'il a connue enfant, accepter une cousine issue d'un membre renié de sa famille, dealer avec le fait d'apprendre cette information avec Aramis sans pouvoir la lui confier. Mais surtout, il est un peu plus ébranlé dans ses certitudes : si le sang est si capital, pourquoi n'a-t-il pas senti que la jeune femme qu'il a côtoyée toute sa vie était une impure, qu'elle était différente de lui, toutes ces années ?


25 mars
(event #6) Une espionne apprend aux mangemorts que les campements insurgés sont vulnérables. Les troupes organisent donc une attaque le soir même, avec l'ordre de faire des prisonniers.

Ainsi occupés, ils ne se rassemblent pas à temps lorsque des messages empressés en provenance d'Ecosse révèlent que Poudlard est attaqué. Le gouvernement perd l'école aux mains des insurgés. Le Maître est furieux, les Crucio pleuvent.

Les mangemorts ont l'ordre d'établir un siège autour de Poudlard, mais les insurgés sont insaisissables. Le gros des troupes se retire, mais des surveillances sont régulièrement organisées autour de l'ancienne école et Draco participe aux tours de garde.


15 avril
Alors qu'il a pris l'habitude de quitter l'appartement à l'aurore pour se réfugier sous sa forme animagus et apaiser son corps en miettes, Draco est contacté à son retour chez lui par une Hestia tout juste sortie d'une nuit de garde. Elle lui annonce que Flora a subi le brainwashing et n'est plus fiable. Et, lassée de la passivité et du déni dans lesquels il se réfugie tandis que le gouvernement malmène leur famille de toutes part, elle le bouscule, tente de le pousser à prendre des mesures. Il refuse de s'y résigner : il y a simplement trop (trop de monde) à perdre.


22 avril
Un après-midi en compagnie de Flora confirme à Draco que sa cousine a été réformée.


27 avril
La nouvelle tombe comme un couperet : Narcissa sera exécutée. Face à la menace imminente, Draco met enfin en branle le plan élaboré pour la faire fuir en toute discrétion, avec la complicité de Severus. Elle est déclarée officiellement morte et il se retrouve confronté à un terrible dilemme : le système pour lequel il lutte la condamne à vivre cachée ou à mourir.

Il cache sa mère au cottage où Granger et lui ont l'habitude de se retrouver : elle en est la gardienne du secret, mais il lui demande l'adresse par le biais du miroir à double-sens, parlant d'une urgence sans préciser l'usage qu'il prévoit. Elle est étonnamment préoccupée et vague, fuyante ; s'empresse de rompre la communication. Loufoca s'avère tout aussi difficile à à joindre.

Ne pouvant compter sur personne d'autre, Draco s'efforce de se rendre au cottage aussi souvent que possible, pour prodiguer à une Narcissa en piteux état les soins indiqués par Snape. Il crée plusieurs Portoloin de secours à destination du refuge, qu'il cache soigneusement à l'appartement, avec des affaires préparées à l'avance au cas où le subterfuge serait découvert et l'obligerait à fuir à son tour.

Il prend quelques précautions : discute avec Pansy d'une potentielle fuite afin qu'elle sache comment réagir si la situation venait à se présenter, et se prépare - elle refuse l'éventualité qu'il parte sans elle. Glisse à Nyssandra au détour d'une conversation qu'en cas de situation délicate, elle pourra faire confiance à Severus.


11 mai
L'appel de l'alcool est plus irrésistible qu'il ne s'y attendait et plus d'une fois, Draco replonge. Notamment lorsqu'il revoit Gregory : soirées arrosées, à tous les coups, et qui s'achèvent sur des bagarres. En rentrant en piteux état, il se retrouve confronté à Nott, dans leur ancien appartement. Entre la frustration due à l'impossibilité de lui parler de la moitié de ce qui le tracasse et aux sentiments négatifs qui pulse en lui depuis que Greg a encore ramené le fantôme de Vincent sur le tapis, l'échange s'envenime.


22-26 mai
(event #9) Le 22. Une attaque des insurgés fait s'effondrer la nouvelle aile de Sainte-Mangouste, en pleine inauguration. Les dommages collatéraux sont considérables : quantité de blessés, des morts même. Draco se retrouve prisonnier des décombres 4 jours durant, avec son cousin Simon Rosier. Durant une phase de délire, Draco évoque Narcissa sans vraiment dire qu'elle est en vie, mais laisse entrapercevoir à quel point toute cette situation lui pèse. Simon lui parle d'une résidence familiale extrêmement protégée, seulement accessible au sang des Rosier. Et lui offre de s'y réfugier si un jour les choses tournent mal.

Le 26. Enfin trouvés par une équipe de secours, le duo est évacué, en piteux état, et transporté à Sainte-Mangouste. Là, Draco bénéficie des soins à base de pouvoirs de Vélane pour être remis d'aplomb, mais conserve des séquelles temporaires. Alors qu'il vient de subir une nouvelle batterie d'examens pour cause d'hématome sous-dural, des mangemorts font irruption dans sa chambre d'hôpital. Parmi eux, les Carrow... et nul autre que son père, l'accusant de trahison. S'ensuivent d'interminables minutes de torture, par la baguette de Lucius, qui lui déchire toute une joue, mettant la mâchoire partiellement à nue. Mais dans son agonie, Draco s'aperçoit qu'il lui a glissé un portoloin ; il est transporté juste avant que les autres n'aient le temps de l'amener au QG pour le livrer au Maître.

Le portoloin le transporte à son appartement, où Snape le réceptionne, le gave de potions de soins, antidouleur et de Force, et lui anesthésie le visage. Il l'incite à fuir, sans explications. Draco emmène avec lui un Scorpius terrorisé, qui le rejette du fait de la blessure qui le défigure ; mais également Pansy et les jumelles, comme convenu.

Les potions cessent de faire effet alors qu'ils arrivent au cottage. S'y trouvent Cissy, Granger et Loufoca. A bout de forces, Draco s'effondre sous le poids de la douleur, de l'épuisement, des pertes de sang.

Il se réveille une fois, le soir. S'arrache au lit et se traine à l'extérieur pour s'assurer des protections sur la demeure et aux alentours. Il est préoccupé mais ne parvient pas à mettre le doigt sur ce qui le tracasse. Pansy et Scorpius ne le lâchent pas d'une semelle, tentant de le convaincre de s'arrêter - et en effet, cet ultime effort l'achève.


27-29 mai
27&28. Pénible convalescence. Il est incapable de se lever et d'appréhender ce qui se passe autour de lui. Les autres se succèdent à son chevet et aux soins pour surveiller sa fièvre, ses délires, et lui faire avaler les potions avec lesquelles il est arrivé. Les réserves finissent par s'épuiser.

Le 29. Grâce à l'unique portoloin en direction de la planque qu'il a confié à Snape, ce dernier lui envoie (sans venir) un stock de potions de soins ; ainsi qu'une lettre expliquant la situation. Draco découvre qu'il a été le maître de la Baguette de Sureau et que le Maître veut le tuer pour en prendre le contrôle. Ce que les autres ne savent pas, c'est que Potter l'a désarmé entre temps, héritant donc des droits sur la Baguette légendaire. Draco est furieux de perdre une énième fois face à Potter, terrassé d'avoir possédé sans le savoir la plus puissante baguette qui soit et de l'avoir perdue dans la foulée. Malgré l'insistance de Severus, il refuse d'annoncer à sa Nemesis ces informations capitales.

Draco a une épiphanie : il se jette au bas du lit pour s'obliger à tenir debout, comprenant que l'idée qui le tracassait tout ce temps est Nephtys. Voyante abusée par le gouvernement, sans doute utilisée pour le traquer (en réalité, c'est Aramis qui écope de ce terrible rôle). Il apprend par Granger qu'il a énoncé cette probabilité dans son demi-sommeil, le premier soir ; que Pansy a décodé le message et qu'elles ont pris des mesures, changeant constamment le décor du cottage et l'apparence de l'extérieur à coups de sortilèges d'illusion pour que les possibles visions laissent à penser que Malfoy change constamment de planque. Conscient malgré tout de mettre tout le monde en danger, il décide de ne pas rester ; de bouger autant que possible pour ne pas être vu en compagnie des autres, et pour se faire apercevoir à différents endroits de façon à brouiller les pistes.


30 mai
Après avoir vérifié la Résidence secrète des Rosier dont Simon lui a confié l'existence, Draco y déplace sa famille, pour plus de confort (le cottage en ruine est invivable). Il décide de n'y revenir que tous les trois jours : une fois le 3 juin ; et la visite suivante est fixée entre le 5 et le 6 juin, à minuit... ordre de Scorpius. Embourbé dans ses traces, Draco ne s'aperçoit même pas qu'il s'agit de sa date d'anniversaire (à quelques heures près), pas plus qu'il ne remarque les préparatifs minimalistes (faute de moyens) entamés par ses proches.

Luna, qui n'est plus obligée de masquer son identité, hésite à retourner à Poudlard et à se confronter aux réactions des autres. Elle décide d'accompagner Draco dans son errance, et il ne refuse pas.


2 juin
Ils se séparent quelques heures et Draco en profite pour récupérer Scorpius. Il a un objectif en tête : saisir cette occasion de retrouver sa tante Andromeda, de la pousser au nom de Winchester à se réfugier avec les insurgés, et de la convaincre de laisser une nouvelle chance à Narcissa.


5-30 juin
Le 5, 'état de Luna l'inquiète. Il l'oblige à rentrer à Poudlard et reste seul. Au bout de quelques heures la solitude lui pèse déjà terriblement et la privation le terrasse : des jours sans manger et en buvant à peine le poussent à prendre des risques. Il se retrouve à affronter son ancienne partenaire et amante, Cho Chang, qui a subi un brainwashing en plus de lui en vouloir affreusement pour sa trahison. Draco apprend alors que les journaux l'accusent d'avoir pris part à l'attentat de Sainte-Mangouste du 22 mai.

L'échange est interrompu quand les Rafleurs les trouvent et prennent Draco en chasse. Mais ils ne tardent pas à tomber dans une embuscade de Belliqueux.

Draco est torturé, interrogé, trimballé de planques en planques le temps qu'ils discutent du meilleur usage à faire des nouveaux prisonniers.


1-4 juillet
• 2 juillet : Dans un article de la Gazette, le Magister déclare que le résultat de l'enquête était erroné et que l'accusation de trahison à l'encontre de Draco est levée. Simple leurre destiné à pousser l'ennemi en cavale à rentrer pour être exécuté (il n'est pas supposé être au courant de l'affaire de la Baguette de Sureau. Le Magister exige qu'il soit rapatrié vivant, peu désireux de voir un individu lambda devenir maître du Bâton de la Mort à sa place, mais les Belliqueux accueillent très mal la nouvelle de ce sceau protecteur. S'en suivent des discussion houleuse : l'utiliser en guise de monnaie d'échange ou l'achever et larguer devant le ministère la tête de l'enfant chéri en guise d'avertissement ? L'un d'eux — Edouard Douglas — intervient pour interrompre leurs projets de l'exécuter et d'envoyer sa tête au Ministère en guise d'affront. Les tortures s'amenuisent, les dissensions et tensions se multiplient.

4 juillet : A moitié assommé par des semaines de privation et de mauvais traitement, sa plaie au visage infectée, Draco est arraché à la planque par Edouard et 'Kid' T. O'Faoláin et, n'étant pas en étant de transplaner, est embarqué dans un road trip à la moldue, dont il garde un souvenir détestable. Ils s'arrêtent à Poudlard.


mi juillet
Brièvement soigné, Draco est ensuite mis en captivité pour être interrogé. Ses geôliers et les insurgés qui découvrent progressivement sa présence en profitent pour le rosser à l'insu des leader. C'est encore grâce à Edouard qu'il reste relativement intact et reçoit bel et bien les soins requis pour stabiliser son état. Il refuse de coopérer et refuse que Granger révèle leur lien à quiconque.

L'insurrection divisée laisse officiellement place à la Résistance du Phénix et Draco est conduit devant le Conseil afin de décider de son devenir. Convaincu par Pansy, au cours d'une discussion houleuse, d'y mettre du sien pour survivre, il se déclare prêt à collaborer (en échange de la protection de sa mère, de son fils, de Pansy et des jumelles) et accepte finalement que Granger et Luna dévoilent leur entente/contrat et les circonstance de la survie de cette dernière. Face au Conseil mitigé, Draco demande à parler seul à seul à Potter pour lui révéler la vérité concernant la Baguette de Sureau, et gagne ainsi le dernier soutien qu'il lui manquait pour que la majorité des votes soient en sa "faveur".


août
Depuis le 15 août, Mafoy est soumis à des tests sous forme de missions qu'il exécute sous la surveillance de Potter ; participe à l'élaboration de stratégies et vend des informations. Il reste exclu des réunions et des votes du fait des potentiels voyants qui sont encore probablement à ses trousses. Une chambre lui est attribuée et il a un accès très restreint à quelques autres pièces, en plus de l'autorisation de voir Scorpius et ses proches.  

24 août : (lien) Entrainé par Potter loin du lieu désigné pour l'une de leurs missions, Draco assiste à un échange dont il ne connait pas la cause, mais qui coûte à l'Elu des années de vie. Sur le chemin du retour, ils sont attaqués par des Détraqueurs que le patronus de Harry occupe suffisamment longtemps pour permettre à Malfoy de se mettre à l'abri. Mais découvre ensuite, avec horreur, que Potter a subi leur baiser et a perdu son âme.

uc


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informations © pottermore & heresy ; image © tumblr

Tag 9 sur EXCIDIUM - Page 2 DgxnSujet: EX Suppr
Oblivion

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Rechercher dans: HRP & beuglantes staffiennes   Tag 9 sur EXCIDIUM - Page 2 Nonew12Sujet: EX Suppr    Tag 9 sur EXCIDIUM - Page 2 EmptySam 4 Juin 2016 - 15:28
suppressions des membres
rest in peace
Inventés sans liens ou sans rp actif
• Acante Avery (EVA GEEN)
• Adonis Fawley (MATHIAS LAURIDSEN)
• Alianóra Zaïtseva (GRACE HARTZEL)
• Athénaïs Rowle (SARAH BOLGER)
• Cameron Shaw (JESSE EISENBERG)
• Eden Carrow (SHILOH FERNANDEZ)
• Haydn Hooch (JON KORTAJARENA)
• Irina Travers Ahearn (MICHELLE PFEIFFER)
• Ophelia Carrow (NINA DOBREV)
• Thomas Brisbane (GARRETT HEDLUND)
• Willow Burwick (NICOLA PELTZ)

Remis en jeu
• Angelina Johnson (MEAGHAN RATH)
• Justin Finch-Fletchley (RJ KING)
• Percy Wealey (RICHARD MADEN) (pv)
• Prendahl Barbary (ASH STYMEST) (pv)
• Theodore Nott (DYLAN O'BRIEN) (pv) (rejoué)

Morts ou disparus
• Basel Travers Ahearn (TOBY CAVANAGH) décédé suite à de lourdes blessures durant les attentats de Ste Mangouste de l'event #9
• Crystal Travers Ahearn (ELIZA TAYLOR COTTER) décédée lors des attentats de Ste Mangouste de l'event #9
• Dorian Selwyn Keegan (HUGH DANCY) a fui le Royaume-Uni avec sa fille, aidé par Hestia Carrow
• Leto Caldwell (MARGARET QUALLEY) décédée durant l'evet #7, lors de sa mission dans la forêt
• Lilith Moriarty (ALICE KELSON) hospitalisée suite à l'event #9

Tag 9 sur EXCIDIUM - Page 2 DgxnSujet: MINI-EVENT 9 ⊹ wrong place, wrong time
Draco Malfoy

Réponses: 26
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Rechercher dans: Events #8 & 9   Tag 9 sur EXCIDIUM - Page 2 Nonew12Sujet: MINI-EVENT 9 ⊹ wrong place, wrong time    Tag 9 sur EXCIDIUM - Page 2 EmptyVen 27 Mai 2016 - 21:28
Wrong place, wrong time,

I've been in the right world but it seems wrong wrong wrong
02 JUIN 2003 & EVENT #9 & SIACO


« C'mon mate, I just bought tons of muggle vodka... » (...) Il a replongé après la prétendue mort de sa mère, Draco. Et après avoir découvert que sa prétendue cousine était une usurpatrice. Et aussi- damn, il y a tant de raison qu'il a cessé de les compter. Lorsque les souvenirs se font trop infects, polluant son esprit irrémédiablement, il n'y a que la compagnie de Simon et ses délires arrosés pour noyer les démons dont la vie les a tous deux affublés. « By the way my ex is pregnant, but that’s okay i’m fine, except I'm not, anyway what’s up ? » Bouteilles qui s'enchaînent, se déchaînent et s'empilent. Verres délaissés, loques humaines, goulots portés directement aux lèvres-

JOUR 1 — Et c’est ce qui les a menés à cette situation grotesque ; oppressés, pressés au cœur d’un attroupement étouffant, assignés à la sécurité tandis que le Magister et ses génies maléfiques exécutent leur dernier show, mais les tempes martelées par une gueule de bois infernale.

« Malfoy Junior. Quel... plaisir de te croiser ici, vraiment. » La voix lui hérisse l'échine et Draco se retourne lentement, les traits détendus avec soin, inexpressifs. Wyatt Greengrass le sonde de son regard pernicieux, semblant comme toujours détenir la désagréable faculté de percer sa carapace. Draco l'imagine deviner les cernes que masquent pourtant brièvement la tonne de Glamours dont il a fait usage, il l'imagine déceler le rouge de ses globes derrière l'illusion de blanc qu'offrent les sorts. Il l'imagine et, comme de fait, le rictus du père Greengrass s'étend, mauvais, moqueur. « Et où se trouve donc mon petit-fils ? » a-t-il le culot de demander, mais au bout de presque cinq ans à subir subir ses outrages Draco est apte à lui retourner un sourire policé. « En sécurité. Les rassemblements tels que celui-ci sont souvent l'occasion de mouvements de foules, un enfant n'y a pas sa place. » Il jette un coup d’œil par-dessus son épaule, s'assure de la position de Simon ; il serait pénible de le perdre juste avant que ne sonne l'heure de la ronde qu'on leur a imposée, pour s'assurer qu'aucun indésirable ne rode dans le bâtiment. Hortense affiche un air affecté, battant des cils et détournant rapidement le regard, incapable de soutenir bien longtemps son attention. Garce, qu'il pense sans le dire, agacé cette fois de s'apercevoir que cette attitude venant d'elle n'a pas cessé de le toucher, même après toutes ces années. « Je me dois de vous fausser compagnie — le devoir m'appelle. » D'un mouvement de tête il fait mine de s'éclipser, attend que le couple infernal l'ait dépassé, suivi de leur fille aînée, avant de freiner Astoria, qui évolue dans leur sillage. Un homme les bouscule et machinalement, il pose un main sur sa taille, à la fois pour la stabiliser et l'attirer de façon à lui souffler à l'oreille à travers le bruit ambiant : « Tu n'aurais pas dû venir. » Son ton est désagréable, insatisfait, sa mâchoire crispée et son front plissé, son regard accusateur. Il est inquiet. Et elle surprise, prise de cours, avant de se braquer, son attention allant sans cesse à son père. « Ça ne te concerne pas. Lâche-moi. » Il se contente d'arquer un sourcil dubitatif, mais s'exécute, s'assure à son tour que Wyatt soit encore concentré sur un nouvel interlocuteur avant d'ajouter : « On s'attend à essuyer une attaque. Reste calme, mais... fais attention à toi. » Et Merlin sait qu'il en a assez de toujours compter au nombre des sorciers malchanceux, chargés de surveiller les alentours et les insurgés infernaux qui pourrissent l'existence de la communauté. « Je suis une grande fille », qu'elle réplique, posée, mais lui intimant de ne pas s'ingérer. Le rire bref par lequel il réplique en dit long sur ce qu'il pense de sa capacité à se défendre ; mais elle est prévenue. Son message transmis, il se détache d'elle et se mêle à la foule, trainant son mal de tête lancinant comme éternel compagnon.

à cet instant précis, ils devraient être captivés par leur devoir. Des bribes du discours de Bonham leur parviennent de temps à autres, lorsqu’il martèle quelques mots plus que d’autres, mais Draco n’y prête pas grande attention. Il a saisi l’idée – sacrifice de vélanes. Pas de quoi nourrir toute une diatribe, selon lui, mais le directeur de l’hôpital a de la ressource, à moins que ce soit le fait d’être enfin sous les feux des projecteurs qui l’inspire. Sacrifice de vélanes, ça lui parle méchamment, au blond. Il a vu quelques sorciers de l’assistance grincer des dents, d’autres écarquiller les yeux d’étonnement, d’autres encore se frotter les mains. Disons qu’il se situerait parmi ceux-là – un sourire sombre lui étire les commissures sans atteindre ses yeux, tandis qu’il pense à Beatrix Melville, pauvre demi-vélane sacrifiée sur l’autel de la guérison de sa jambe quelques mois plus tôt, après une malencontreuse rencontre avec une épée maudite. La blessure avait déchiré son épiderme et rugit de sombres relents magiques au moment de mordre la chair, disparaissant au même rythme de la jambe de Draco et ne laissant derrière elle qu’une trace un peu plus pâle, comme si elle n’était pas passée à deux doigts de le condamner à finir amputé. Définitivement, il n’est donc pas contre l’exploitation de créatures au profit des sorciers, moins encore quand l’efficacité se révèle si drastique.

Mais il n’a pas spécialement la tête à y penser. Ou à penser tout court. Il ne sait plus vraiment quand Simon et lui ont cessé de prétendre qu’ils ne se traînent pas lamentablement – sans doute précisément à l’instant où ils ont quitté le hall pour inspecter les couloirs. Là, personne pour les épier. Ils ont tout de même parcouru quelques dizaines de couloirs, s’éloignant sans déplaisir du bruit, mais n’ayant pas que peu l’énergie de jouer leur jeu de braves mangemorts. C’est plus calme ici – ils sont à une porte des laboratoires d’expérimentation. Mais d’une manière ou d’une autre, Rosier a fini la tête au-dessus de l’un des bacs réservés aux futurs patients, à dégueuler l’excédent des consommations de la veille, tandis que Draco s’est avachi sur une chaise pour l’attendre, concentré à faire tourner sa baguette entre ses doigts. Le mouvement a quelque chose de fascinant (non ?) mais de légèrement bouleversant et il finit par arrêter pour appuyer l’arrière de son crâne contre le mur. Oh il déteste le travail mal fait. « Move it wanker », qu’il annone mollement, d’une voix pâteusee ; mi-exaspéré mi-moqueur – mais sans oser parler trop fort, tant le moindre son lui martèle douloureusement la tête. Les rôles ont été inversés ce matin, avant qu’ils ne ramènent leurs carcasses à l’inauguration, et Rosier s’est joyeusement fendu la poire en regrettant de ne pouvoir immortaliser son mal être sur une photo. Un doigt d’honneur lui répond, mais le brun émerge enfin, visage creusé et cernes de deux pieds de long, et Draco grimace. « J’espère ne pas tirer la même tronche de déterré… » Il se redresse péniblement, irrésistiblement attiré par la porte du fond, l'Atelier ; curieux de découvrir ce qu'il masque - les médi-expérimages sont-ils mieux lotis que les LDP ? Rivalité qui le titille bêtement, il plisse les yeux en poussant le panneau de bois. Derrière, du matériel flambant neuf exposé sur des tables vernies, surfaces ensorcelées pour résister aux chocs et brûlures, sorts échoués et autres accidents inévitables ; des chaudrons autotouilleurs à l'intérieur desquels fument des préparation portés à ébullition, des flacons soigneusement bouchés et étiquetés- « Didyouherethat ? » « Gnh ? » Ils s’immobilisent tous les deux, baguette au poing, tournés vers le plafond, mais l’étage du dessus semble calme. « ‘Here’ what ? » « Dunno, I thought- » Mais il n’achève jamais sa phrase. Car à cet instant la structure du bâtiment s’ébranle sans raison apparente et- et s’effondre sur elle-même, engloutissant goulument les pauvres ères figés dans ses entrailles.

« Getoffme- » Ça pèse en travers de ses jambes et il s’agace, s’étire, étend les bras pour pousser sur cette masse envahissante, accablante qui le scie en deux. Des sensations déplaisantes vrillent ses membres dont la sensibilité s’éveille, au fur et à mesure qu’il reprend conscience de son corps, de sa position, des derniers évènements. Groggy, les paupières lourdes et la gorge sèche, il s’arque en arrière, extrayant sa joue du sol poussiéreux, maculé de flaques de potions – tout autour de lui, un amas de débris, de décoctions expulsées de leurs contenants, saturant l’air de leurs effluves toxiques qui se mêlent et s’entremêlent et qui le prennent à la gorge. Une odeur écœurante plane dans l’air, quelque chose- quelque chose comme de la viande animale cramée ? Draco serre les dents, compte silencieusement, s’oblige à garder son calme en compartimentant chaque élément constituant cette situation désastreuse. Ses lèvres exsudent malgré lui un râle douloureux cependant, lorsqu’il plante la main dans des débris de verre et de cristal qui lui ouvrent la paume – fioles explosées dont les restes tapissent désormais le sol et son corps, font déborder des filets chaud et poisseux le long des entailles creusées dans sa tempe sa joue et son arcade sourcilière. C’est passé près, trop près de l’œil et il déglutit difficilement en s’en rendant compte. Mais il ne sait pas ce qui est pire entre ça et l’agonie qui coure le long de sa jambe gauche, mordant impitoyablement l’épiderme. « Rosier ? » Son timbre est rauque et bas, ses cordes vocales agressées par la poussière et les fumées ingérées ; il tente de les expier dans une toux sèche qui ne fait que l’irriter un peu plus, s’efforce de se redresser mais est arrêté par une main. Et cette odeur de-de chair brûlée positivement encore qui se dissocie distinctement des relents des expérimentations échouées au sol, et qui lui retournent l’estomac... « I wouldn’t, if I were in your shoes… » Il sursaute et se retourne à moitié, gesticulant pour regarder par-dessus son épaule en dépit de ce qui le cloue au sol – une poutre, visiblement. « ‘you okay ? » L’extrémité qui le bloque prend appui tant sur lui que sur un amoncellement de débris, mais la colonne de bois se prolonge en direction de l’endroit d’où Simon le fixe d’un œil explosé, flou, fou – et repose en un équilibre précaire à quelques centimètres à peine de sa tête. « Seriously Malfoy, you can’t move that leg, I mean, look at it- no, you know what ? Don’t look, it’s pretty disgusting. » « What are you on about ? » « Trust me- » « Well, I don’t. » Il est sur la défensive et alarmé et s’oblige à regarder par-delà la barre horizontale, lève tout de même les yeux au ciel pour donner le change. « I’m not a bloody child, I can handle-oh. Oh- » « See, I told you- » « Oh fuck- » « No need to panic- » Il voudrait lâcher une remarque sarcastique mais n’y parvient pas, pris d’un vertige alors qu’une fascination malsaine l’empêche de détourner le regard du cafouillis de tissu et de chair brûlés exhalant un fumet nauséabond. La bile afflue à ses lèvres, acide lorsqu’il la ravale en déglutissant par réflexe. Il finit par s’arracher à ce spectacle immonde, non sans remarquer que l’une des mains de Simon (celle qui n’est pas crispée autour de sa baguette) se trouve dans un état similaire, brûlée en longueur, de l'auriculaire à la moitié de l'avant-bras. « How can you be so placid, are you mad ? » « I’m, ah, high, guess that helps ? » Draco se tourne une nouvelle fois pour se retrouver confronté à ses prunelles – extrêmement dilatées, en effet – mais ne tient pas longtemps avant de devoir fermer les yeux et se concentrer pour respirer par la bouche plutôt que par le nez, incapable de supporter cette puanteur après l’avoir vue. « It can’t be this bad, the pain’s not eating me alive so- », qu’il tente de relativiser, alors même qu'elle le dévore bel et bien de l'intérieur, mais « Numbing spells. » Simon insiste sur le pluriel en fermant les paupières, semblant à bout. « O-ok. Ok. » Et il n’y a pas grand-chose de plus à ajouter, vraiment. Il ne peut s’empêcher de se demander ce qui s’est précisément passé, mais les déductions sont plutôt évidentes : potions qui se rencontrent et s’enflamment, corps amorphes au mauvais endroit, au mauvais moment – ou pas ? Après tout, si le feu avait pris ailleurs, il aurait gagné en puissance et en intensité pour finir par les roussir vivants. Rosier lui a sans doute sauvé la peau en maîtrisant les flammes naissantes et les dégâts sont… moindres, comparé à ce qu’ils auraient pu être. Un rire nerveux secoue la cage thoracique de Draco (il tousse encore) et Simon expose de nouveau son globe injecté de sang pour le fixer, dubitatif. « Quand on y pense, ça tombe bien, on pourra » – tousse – « tester les soins à base d’extraits de vélanes », casual. Simon ricane brièvement, exténué.

[…]

« Wha- ? » Draco est à moitié inconscient, à moitié délirant ; son esprit dérive loin de son corps, son nez coincé dans le creux de son bras pour filtrer un tant soit peu les vapeurs toxiques. Ils se sont essayés aux Têtenbulle, mais ils ne cessent de perdre connaissance et les effets des sorts de se dissiper, et l’air pollué le plonge dans un semi-cauchemar éreintant. « -py biiiirthdaaay toooo mee, hap- » Malfoy cligne des yeux, se raccroche à une brève lucidité. « It’s in four days, shut it already », grogne-t-il en interrompant son cousin. « You’re just jealous 'cause someone lit fireworks for me » Il y a de bref éclairs de magie qui crépitent autour d’eux, indeed, électrisant leurs tignasses et approchant parfois dangereusement avant de s’éteindre, et de se manifester plus loin (Draco songe que Simon est idiot et que ce ne sont pas des feux d’artifices, mais un essaim de Billiwigs fluorescents, et il se tasse sur lui-même pour passer inaperçu). L’un d’eux lui brûle le bout des doigts – ça dure un quart de seconde, juste assez long pour être désagréable et entailler la peau. Il étire son bras en arrière d’un mouvement brusque pour y échapper. « Ow, it stung me ! », geint Draco, raclant du verre en laissant son membre retomber au sol derrière lui. « Too many dugbogs in my bed, I can’t stay here- » Il doit aller retrouver Scorpius, et où sont ses cousins, ses cousines, ses proches ? Ça le tue de ne pas savoir, il faut- Il tente de se lever, dérape en échouant à trouver une prise stable ; l’arrière de sa tête heurte un pan de mur écroulé et il retombe raide au sol, assommé.

[…]

« Gimmeyourwand », exige-t-il d’une voix pâteuse en tendant la main, agitant les doigts impatiemment. « Gnh ? M’kay, if you insist… » Et une main se glisse dans la sienne. Draco fronce les sourcils et siffle d’agacement en rompant le contact. « Wand not hand ! » Simon baragouine quelque chose comme quoi il aurait pu le dire plus tôt, mais lui passe l’objet, un brin réticent. C’est la troisième fois qu’ils tentent d’envoyer des signaux de détresse ; mais comme précédemment, leurs efforts restent vains.

JOUR 3 — Ça jaillit comme ça, sans crier gare. Out of the blue. « The hell is paternity ? » « Why would you want to know ? » « Because I’m about to- don’t make me say it ok ? » « ??? » Le silence de Draco est éloquent et Simon essaye de sembler exaspéré, mais l’effet est quelque peu annihilé par ses yeux encore larmoyants des crises de panique de la veille. Pendant un instant ils font juste ça – échanger regards appuyés-mouillés-style-chien-battu pour l’un et perplexes-paumés-abrutis pour l’autre, avant que la référence tacite ne fasse tilt. By the way my ex is pregnant, pregnant, pregnant. « I actually forgot about that… I can’t believe it’s true- how is it even possible ? » Simon gronde d’impatience, torturé par le temps que met Draco à assimiler. « When a grown up woman has sex with a fine, handsome guy », commence-t-il en s’exprimant lentement, comme s’il s’adressait à un attardé. Le blond l’interrompt avec un claquement de langue agacé. « That's not what i meant. I wasn’t ready ok ? That’s weird. You, a father ? You’re such a boy in a man’s body. » « You’re one to talk. » « … fair point. » Le silence s’installe un moment, tandis que Draco ressasse l’idée, le temps de se faire au concept, même si son esprit ne cesse de décrocher. « J’arrête pas d’y penser… c’est con, il est peut-être déjà mort pour c’que j’en sais. » Ça sonne blasé, mais sa tension est palpable et Malfoy comprend sa préoccupation. Ils en sont au même point : torturés par l’éventualité que leurs proches puissent être morts ici.

Draco pense à Scorpius et à ses premiers pas en tant que père… Il pense à ses innombrables erreurs, à commencer par son refus de l’assumer au départ. Il pense à son fils au creux de son bras, s’essayant à sa première bouchée de purée, grimaçant au goût à la fois inhabituel, curieux, intéressant. Allongé sur le ventre, âgé de quelques mois, sur le tapis du salon privé à Malfoy Manor, à s’égosiller en battant furieusement des bras et des pieds tandis que Sue et lui qu’il l’enjoignait à pousser sur ses mains et ses pieds pour se hisser à quatre pattes. Il pense à ses premières bêtises et aux colères froides de Lucius qui jugeait les réprimandes trop molles, les punitions trop laxistes, trop vite levées. Il pense au visage poupon qui faisait fondre son cœur qui se voulait pourtant de glace, à l’attachement qui s’est consolidé malgré lui au fil des années. A Briar-Rose, avec qui il a fait de son mieux pour commettre moins d’impairs. « C'est pénible, les gosses », entame-t-il en toute honnêteté. « Crevant. Ça geint, ça bave, ça régurgite, ça réclame de l'attention, ça attrape toutes sortes de maladies sorcières. Ça cause de l’inquiétude en pagaille, du choix des parrains aux questions d’avenir... Et il n’y a pas de retour en arrière. Tu ne peux pas juste le rendre une fois lancé, c’est une responsabilité pour laquelle tu signes à vie. Mais si tu l’acceptes, si tu passes par-dessus tes appréhensions, si tu leur laisse une chance... la paternité peut-être la plus belle des expériences. Être présent dès le début est nettement moins déstabilisant que d’arriver, bouche en cœur, quelques années plus tard. » Euphémisme, et il parle d’expérience, sur la base des difficultés rencontrées par Astoria et lui vis-à-vis d’un Scorpius déstabilisé et marqué par des années d’absence. « Ta vie peut changer, certes – mais en mieux. Parce que les sentiments que nos parents ont toujours jugés indignes – les gosses les offrent sans retenue, sans concessions. C'est effrayant, parfois, d’avoir la responsabilité d'une jeune vie. Mais être le centre du monde de quelqu'un, le voir évoluer, l'aider à le faire – c’est indescriptible. » Il se racle la gorge, tente de changer quelque peu sa position pour apaiser ses respirations laborieuses, bien qu’il ne puisse aller bien loin ; son front est en feu, brûlant d’une fièvre qui ne cesse de s’intensifier depuis le premier jour, et il commence à douter de pouvoir un jour s’extirper de ce tombeau de ruines. Il doute- et ça le mine, lorsqu’il pense aux actes manqués et à tous les mots qu’il n’a pas su dire, à Scorpius qui souffrira d’un nouvel abandon sans comprendre combien Draco aurait souhaité pouvoir se battre pour le retrouver. « Et bien sûr les erreurs sont inévitables. Mais on apprend à pardonner, à se pardonner, à se dépasser, jusqu’à donner le meilleur de soi-même. Et mine de rien, une fois qu'on s'y essaye, on ne peut simplement plus s'en passer. » Sa voix s’éteint et il appuie son front contre le sol, léthargique et nauséeux. « Y’a rien de plus réconfortant que d'avoir quelqu'un pour qui se battre, quelqu'un à retrouver. Un point d'ancrage, même lorsqu’autour le monde déraille. Je devrais dire- dire que seuls comptent le devoir, les bons mariages, les héritiers aptes à perpétuer la ligne. Mais je n'échangerais mon bâtard de fils contre aucun autre, alors... » Il hausse maladroitement les épaules. Englobant dans ce mouvement les galères et les médisances, l'acharnement des médias et la fureur des parents ; les enroulant en un tas de déchets jetés nonchalamment par-dessus son épaule. Quantité négligeable.

DELIVRANCE (JOUR 4) — D’après son compte, on est encore mardi lorsque des sorts fusent autour d’eux et que des voix résonnent, appels inespérés. « Rosier... Rosier ! » Il étire le bras au possible, ébouriffe à tâtons les mèches brunes entremêlées, secoue, pressant pour le tirer des limbes. Simon est dans un état horrible, les yeux injectés de sang, l’air hagard, les lèvres desséchées en dépit des sorts dont ils ont usés pour se désaltérer. Il tremble encore sous l’effet du manque et Draco sait pertinemment qu’il se trouve dans un état similaire, misérable, défait, méconnaissable, vivant. « Wand- … hurry up- » Il peine à parler, à respirer, à penser, mais il est vivant. Mais il ne parle pas assez fort pour se faire entendre dans ce fatras et sa baguette, attirée grâce à un Accio le premier jour, dysfonctionne. Son cousin, hagard, fait rouler la sienne vers lui du bout des doigts, sous ses incitations murmurées à répétition, et Draco s’en saisit presque hystériquement. « P-periculum », formule-t-il aussitôt, deux fois, trois fois, quatre fois. Le sortilège de détresse fuse enfin, projetant des étincelles rouges qui attirent l’attention des secours, et le soulagement qu’il enfle en lui est indicible. « Il y a quelqu’un ici ! » Ça brasse, ça lévite, montagne de décombres manipulés avec soin ; une pluie de pierres échappe pourtant au contrôle des sorciers et s’écroule, se déverse en une pluie douloureuse dont Draco se protège de son mieux en érigeant un bras en lambeaux devant son visage – ses yeux surtout. « Hey- cousin… » On leur beugle de tenir bon, de ne pas paniquer, qu’ils seront bientôt tirés d’affaire, et le blond se raccroche à ces voix indistinctes, angoissé malgré lui par le mutisme persistant de Simon. « C’mon mate, don’t give up on m-me », force-t-il, presque inaudible, au moment où des mains les saisissent, manipulant avec prudence leurs corps malmenés, en vrac. « You're going to be a- a father… a good o-one… » Ses ongles ras raclent l’épiderme moite, gris de poussière, cherchant un sursaut d’énergie le long du bras inerte. Mais bientôt les brancards flottants sont éloignés l’un de l’autre, et il a tout juste la présence d'esprit de sortir le dangereux miroir qu'il a en poche - lien direct entre des ennemies et lui - pour le briser. Un toucher inconnu le palpe, des sorts de diagnostic l’assaillent de toutes parts, tandis qu’en fond sonore Bonham jubile, scande une promesse d’une voix forte : « Pas d’inquiétude, nous avons le traitement qu’il vous faut. »
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