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Tag 9 sur EXCIDIUM DgxnSujet: HOPPY EASTER ► team kinder
Lexie Grosvenor

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Rechercher dans: HRP & beuglantes staffiennes   Tag 9 sur EXCIDIUM Nonew12Sujet: HOPPY EASTER ► team kinder    Tag 9 sur EXCIDIUM EmptyDim 16 Avr 2017 - 19:07
J'AI TOUUUUUUT :fool: :fool: :fool: :fool:


CODES SECRETS
#1 : Patacitrouille
#2 : Veaudelune les trois balais
#3 : les trois balais 4, privet drive
#4 : 4, privet drive
#5 : mimi geignarde
#6 : magicobus
#7 : retourner de temps
#8 : plume à papote
#9 : saule cogneur
#10 : chocogrenouille

? graouh
Tag 9 sur EXCIDIUM DgxnSujet: HOPPY EASTER ► team kinder
Lexie Grosvenor

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Rechercher dans: HRP & beuglantes staffiennes   Tag 9 sur EXCIDIUM Nonew12Sujet: HOPPY EASTER ► team kinder    Tag 9 sur EXCIDIUM EmptyDim 16 Avr 2017 - 18:42
je suis si paumée gaah gaah

j'ai trouvé que 5 œufs + le dernier, donc j'ai du me planter quelque part sbaf

voilà ce que j'ai bouuh

CODES SECRETS
#1 : Patacitrouille
#2 : Veaudelune
#3 : les trois balais
#4 : 4, privet drive
#5 : chocogrenouille
#6 :
#7 :
#8 :
#9 :
#10 :
Tag 9 sur EXCIDIUM DgxnSujet: HOPPY EASTER ► team kinder
Harvey "Hawk" Wakefield

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Rechercher dans: HRP & beuglantes staffiennes   Tag 9 sur EXCIDIUM Nonew12Sujet: HOPPY EASTER ► team kinder    Tag 9 sur EXCIDIUM EmptyDim 16 Avr 2017 - 16:04
NOM DE LA TEAM : Surprise Witches !
CODES SECRETS
#1 :
#2 :
#3 :
#4 :
#5 :
#6 :
#7 :
#8 :
#9 :
#10 :


Là il y a marqué qu'il reste un dernier oeuf à trouver mais j'ai 0 idée, alors je me demande si "you are fake news" c'est pas juste pour nous faire tourner en rond xD
Tag 9 sur EXCIDIUM DgxnSujet: I'm not an owl ► petites lettres de RP
Invité

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Rechercher dans: Cracbadaboum   Tag 9 sur EXCIDIUM Nonew12Sujet: I'm not an owl ► petites lettres de RP    Tag 9 sur EXCIDIUM EmptyMer 15 Mar 2017 - 22:42
Le Romes.
Le Bastus {#}9{/#}
Le VISHA.

Je.
Non mais.
Vous voulez tous mes tuer.
Fluff, angst, keels, tout, en même temps, en une même journée. Je ne détaillerai pas mais.
URGH.
URRRRRRRRRRRGH.
Tag 9 sur EXCIDIUM DgxnSujet: STEVEN + human soul on fire
Even Li

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Rechercher dans: Récupération   Tag 9 sur EXCIDIUM Nonew12Sujet: STEVEN + human soul on fire    Tag 9 sur EXCIDIUM EmptyLun 6 Fév 2017 - 19:44
(St)even Jiélùn Lifeat. jeon jk • credit : tumblr
❝ We're running in circles again ❞Groupe : wizard

☇ pseudo complet & surnom(s) ; Steven est son prénom d'usage, constamment troqué contre le diminutif Even (le e- prononcé i-, à l'anglaise). Le choix d'un prénom étranger est fréquent, dans sa taïwan natale, par souci de faciliter la communication. Son deuxième prénom porte, pour compenser, les consonances de son pays d'origine : Jiélùn. Plus significatif que le premier, il équivaut à la conclusion, l'achèvement, choix adapté à sa position de benjamin et de fils unique parmi une flopée de filles. Il porte Li, le patronyme maternel. Son père est ce qu'on appelle chez eux un "gendre adopté" : il a accepté de porter le nom de sa femme, d'honorer ses ancêtres et de léguer cet héritage à leurs enfants.
☇ naissance ; 1985, majorité passée de bientôt deux ans. Originaire du territoire ensorcelé de la forêt Taipingshan (Yilan County), invisible aux moldus et occupé par une communauté Pangcah de maîtres de la terre, elle a vu le jour à l'hôpital de la capitale sorcière Taipei (Taïwan). C'était un 25 décembre et pour sûr, Even ne manque pas de râler chaque année, bonnet rouge au pompon blanc enfoncé sur le front, arguant que Noël le prive de l'exclusivité méritée. Alors pour compenser, il s'attribue les jours qui suivent, jusqu'au 1er janvier, buvant à l'excès et fêtant à en perdre la raison.
☇ ascendance; mêlé, l'idéal de pureté ne comptant pas au nombre des critères d'élitisme de son peuple.
☇ occupation ; il est encore étudiant : diplômé de Mahoutokoro, il a été accepté à la WADA (Wizarding Academy of Dramatic Arts), où il se consacre à l'apprentissage des Arts visuels. Il n'est pas rare de lui trouver un appareil photo, des multiplettes ou un pinceau au bout des doigts.
☇ camp ; neutre, très neutre. Il n'a eu d'autre choix que de faire son service obligatoire, ce qui lui a valu de perdre six mois sur sa formation (soit deux sessions). Mais le fait d'être encore scolarisé et d'être originaire de Taïwan — reconnu par les administrations sorcières comme appartenant officiellement à la République populaire de Chine en dépit des réclamations d'indépendance — s'est avéré bénéfique : la Chine ayant maintenu les échanges et ententes avec le RU, Even n'a pas été forcé à s'investir plus intensément dans la guerre ravageant l'Angleterre. A présent que le conflit est enfin achevé, il se revendique clairement moderniste.
☇ réputation ; cf. info complémentaire #7. réputation;
Even est de ces jeunes qu'aucun adulte ayant une vie stable et un boulot respectable ne prend au sérieux. De ces énergumènes aux fringues déchirées et aux piercings jugés rebutants, évoluant au sein de bandes qui dérangent l'ordre social, qu'on qualifie de punks et que l'on considère comme d'éternels adolescents attardés. On le fixe avec un agacement mêlé de dédain losqu'il déambule dans les rues avec sa planche coincée sous un avant-bras peinturluré, on le blâme lorsque les roues sales souillent les coussins d'un café, on l'accuse de risquer de cogner les passants lorsqu'il slalome à vive allure parmi la foule, on s'exclame qu'il est complètement inconscient quand il perd le controle en plein trick et que son board file entre les pattes des pauvres badauds (ou fait un vole-plané dans une vitrine) après l'avoir envoyé heurter une calèche de plein fouet. On dévisage ses membres couturés de cicatrices, d'égratignures ou pire, et ses genoux ouverts, en le traitant de casse-cou infréquentable. Il s'en fiche, ces gens là ne comprennent pas la passion, refusent de voir que c'est un mode de vie, un vecteur de culture, un regard sur la ville et l'architecture. C'est une chose qu'on lui reproche aussi, d'ailleurs : de sembler se foutre de tout. Héritier de culture fun et d'une contre-culture urbaine devenue street culture, adepte de pratique sauvage, obnubilé par l'esthétique underground, revendicateur d'un idéal libertaire. Lorsqu'une girlfriend exigeant plus d'attention ou un rabat-joie critique le prend de haut, il soupire lourdement et réplique avec une patience feinte : you don’t understand, mom. It’s not a phase. This is who I am.  

☇ état civil ; single : Stay Intoxicated Nightly, Get Laid Everyday. 18 ans ou l'insouciance acharnée, la soif d'expériences, la quête de sensations sans souci d'engagement.
☇ rang social ; il a compté au nombre des rachetés durant la guerre ; il est désormais simplement considéré comme un civil et très franchement, ça lui convient largement.
☇ baguette ; cerisier, 27cm, écailles de kappa.
☇ épouvantard ; ses proches privés de mémoire. Depuis qu'on leur a rendu un Shin tout sauf lui-même, Even s'aperçoit qu'être totalement oublié par quelqu'un qu'on aime est presque aussi terrible que le perdre à jamais.
☇ risèd ; quelque chose ayant trait à son paternel, probablement, mais Even préférerait crever plutôt que l'avouer.
☇ patronus ; un kappa, encore une fois. Son animal totem, décidément : très protecteur de son territoire.
☇ particularités ; maître du feu, héritage asiatique.
☇ animaux ; Kowalski, un caméléon sorcier devenu un peu particulier après être tombé dans une potion. .
☇ caractéristiques ; adepte de piercings, il en a aux oreilles, un à la langue et est tenté de s'en faire un à la lèvre et un à l'arcade.

☇ Infos complémentaires ;Il a commencé la danse très jeune, à la demande de son père. Clairement, ça ne lui a pas plu et il s'est prêté à l'exercice de mauvais gré. Il a longtemps dansé sans âme, avant d'apprendre à 13 ans à s'exprimer par le biais de l'Art. Le skate s'est ajouté à l'équation aux environs de ses 9 ans, après qu'il ait observé des plus grands manier habilement la planche en rentrant   de cours un jour. Il pratiquait seul au début, mais c'est vite devenu une obsession et, alors qu'il s'entrainait sur de bêtes planches de bois ensorcelées pour léviter, durant les pauses qu'il partageait avec Rhee Min Ki, le fait de réussir à tenir sur ce support instable ou de sauter en le faisant tournant tourner avant de réussir à se réceptionner est devenu un défi entre eux deux. Depuis lors ils ont bien évolué. Le dessin lui est venu avec le skate, lorsque Minki lui a soufflé l'idée d'élborer des designs pour leurs fausses planches. C'est lui qui lui a montré les bases, d'ailleurs. Et ensuite, Even s'est intéressé à la photo. Après avoir acquis de vrais skateboards pour pratiquer non plus durant quelques minutes grapillées à l'arrâche, mais pendant des heures, ils ont eu besoin de décortiquer leurs mouvements et ceux des autres pour améliorer leur technique. Immortaliser les tricks sur une photo s'est imposé comme la méthode idéale pour cela, et Even s'y est attelé. Mais très vite le seul fait de prendre un cliché au hasard n'a plus semblé suffisant. Il voulait retransposer les mouvements sous des angles particuliers, les mettre en scène au coeur d'un décor, jusqu'à ce que les essais tournent en véritables shootings. il est sorti avec un mec pour la première fois lorsqu'il était encore au Japon, étudiant à Mahoutokoro. Sale histoire, le mec l'avait sous son emprise et l'a accusé de l'avoir "détourné du droit chemin" lorsqu'ils se sont fait chopper. les relations entre hommes n'étaient pas franchement bien vues là-bas. Puisque le skate n'avait pas sa place au Royaume-Uni, Shape the Future s'est intéressé à l'objet pour offrir à la jeunesse une version sorcière : le hoverboard, version privée de roues du skateboard de base, ensorcelée pour flotter en sustentation au-dessus du sol. Les garçons s'en sont contentés tant qu'a duré la guerre, mais pour Even, rien ne remplace les sensations offertes par une planche moldue qui rape et claque et vibre au contact du sol et de sa variété de surfaces. Even n'aime pas particulièrement se retrouver sous les feux des projecteurs. S'il a l'esprit de compétition et est aussi talentueux qu'acharné, il n'en reste pas moins nettement plus à l'aise de l'autre côté de l'objectif : à capturer les prestations d'un autre ou la beauté d'un visage, d'un corps, d'un objet, d'un paysage. Il est un peu awkward au premier abord, lorsque confronté à un étranger. Crispé et relativement fermé. Mais une fois la glace brisée, les limites de l'autre testée, il se lâche et redevient lui-même : insolent sur les bords parce qu'aimant taquiner ses aînés, cocky lorsqu'il prend ses aises et savoure ses victoires, mais surtout dork à ses heures, à envoyer des photos de grimaces à tout va. Even a trop d'envies pour se faire tatouer sans risquer d'en être entièrement couvert à la fin — mais le bodypainting est l'une de ses passions et lorsqu'il ne colore pas ses propres bras, le dos de Mickey est sa toile préférée. Il est en colocation avec Mickey dans un vaste appart de Sawl Yard, mais rentre chez ses parents environ un week-end sur deux. Lazy ass lorsqu'il est question de ménage et de nettoyage, Even est toujours prompt à rappeler à sa mère qu'il est désormais un homme mais compte toujours sur elle pour lui fournir un stock de caleçons propres ou changer ses draps de temps à autres. Raison pour laquelle elle fait irruption à l'appart pour récupérer leur linge sale à Mickey et lui et s'assurer qu'ils aient quelques aliments sains dans leur kitchenette ("ça vous arrive d'avaler des légumes ?" "Des léquoi ?" "La pomme de terre ça compte ?" "Je n'en vois nulle part" "Regarde parmi les surgelés, silly !" "... non les garçons, les frites ne comptent pas."). En général elle se résout plutôt à leur emmener des barquettes de plats faits maison, parce qu'ils laissent tout gâter, infoutus de cuisiner quoi que ce soit de décent et préférant largement squatter des fast-food moldus ou manger chinois en chillant sur leurs Pow. Ironie des choses, lorsqu'il rentre chez eux Even écope toujours de la corvée courses et ça implique tous les arrêts ou achats gênants que sa mère et ses quatre soeurs peuvent imaginer. Oui le pq et les ingrédients de potion puants sont pour sa pomme, à tous les coups. Even est un grand consommateur de boissons énergisantes, il revit à présent que la fin de la guerre lui permet d'en acheter chez les moldus. Au moins a-t-il découvert un véritable trésor à l'époque où la communauté sœur était proscrite : les décoctions de Murtagh Scamander sont absolument dingues. Il en boit tellement en période d'examens qu'une fois les épreuves achevées, il dort pendant deux jours d'affilé au moins. Il a probablement les trois quarts des torts imputables à la jeunesse insouciante : mange tantôt énormément et n'importe quoi, tantôt rien du tout ; fête trop, boit trop, jure trop, consomme occasionnellement de la drogue, procrastine, se couche au petit matin et sèche les cours dont l'horaire entre en conflit avec son horloge interne. Sa consommation de psychotropes se limite aux fêtes — l'une de ses sœurs a failli mourir d'une overdose et il fait très attention à la fois à ne pas dépasser les limites et à ne pas mentionner les drogues sorcières en sa présence. Ses sœurs et lui s'envoient souvent sur les roses, mais il respecte beaucoup ses aînées (même quand elles pourrissent ses rancards) et est très (trop) protecteur envers ses cadettes (enfin l'occasion de pourrir les rancards de quelqu'un d'autre). Le réveiller est un sacré calvaire. Quand il dort il ne bouge pas, ne fait pas de bruit, semble à peine respirer. Il a carrément l'air mort, en fait, et il n'entend tellement rien qu'il est difficile de lui arracher une réaction (à moins de lui attaquer les tétons en fait — mais chut). Il a une collection de t-shirts blancs ("wtf ils sont pas blancs, c'est albâtre, argile, céruse, (...)"), mais croire qu'il ne fait pas attention à son apparence serait une erreur fatale. Even est absolument, physiquement, incapable d'être à l'heure, à la fois parce qu'il se bouge trop tard et parce qu'il prend un temps fou à se préparer. Pire qu'une nana, et bon sang, en cas de voyage il ne sait pas se limiter à une valise. Il en faut une pour son lot monstre de chaussures et au moins deux ou trois pour le reste. Il a du mal à se concentrer sur les activités purement théoriques, raison pour laquelle il peine tant sur les révisions et galère à maintenir ses notes dans les matières n'impliquant ni créativité ni mouvements ou, tout simplement, lorsqu'il n'est pas suffisamment passionné pour s'imprégner du sujet. Résultat, il finit souvent tête en bas sur son canapé, à contempler le plafond en posant des questions existentielles loufoques. Pas pour rien que Mickey Rhee est son bff. A contrario, son acharnement lorsqu'il aime ce qu'il fait est assez fou. Il jobbe en dehors des cours ; c'est quasiment une tradition dans sa famille. A l'heure actuelle, il intervient en tant qu'animateur au CEPAS, où il initie les plus jeunes à l'art. Il a eu une passe de flou total, durant laquelle il n'avait aucune idée de ce qu'il comptait faire de son avenir ; son stage d'AO l'a aidé à retrouver sa volonté de partager sa passion avec autrui. C'est ce qui a inspiré son choix d'emploi. Avec Minki, il cherche d'ailleurs un endroit où prévoir un atelier les samedi — il paraît qu'un café ouvrira bientôt et ils songent à tenter leur chance là-bas : après tout, ce sera un moyen d'attirer de la clientèle (les parents) alors c'est potentiellement rentable. Vindicatif, Even s'échauffe et s'emporte assez vite, trop parfois. Le fait qu'il soit buté n'aide clairement pas : il peut nourrir griefs et rancune pendant un moment. Quand il se lance dans une guérilla d'ailleurs, il se montre petty, d'une mauvaise foi confondante et ne lésine pas sur les coups-bas. Le fait qu'il se soit procuré le numéro de Pow du fils Chang et ait noté à l'arrière de sièges de magicobus "call nao chang 4 a BJ" en témoigne.

#1. Maîtres de la Terre / Maître du feu ; La communauté de sorciers Pangcah (aborigènes taïwanais) dont sont issus les Li vit depuis toujours sur le territoire ensorcelé de la forêt Taipingshan, connue et appréciée de moldus n'ayant aucune idée de la magie qui en entretiennent la beauté. Le mode de vie au sein de ce microcosme est relativement archaïque. Parmi eux, pas de place pour le modernisme caractérisant les grandes villes. Une part importante de leur économie repose sur la chasse et leur culture implique bien des danses et arts (poterie, sculpture...) tous très liés à la nature : ils travaillent en accord avec elle. Les femmes sont gardiennes des traditions séculaires, organisant les rites et orchestrant les activités du groupe. Les hommes y ont une place certaine, un rôle précis, mais se plient au règles de la matriarchie en place. La famille d'Even s'est toutefois arrachée à ce cadre pour embrasser pleinement le modernisme, tout en restant attachée aux valeurs ancestrales. Mère Pangcah, père japonais, tous deux appartenant à la tribu de la terre et la plupart de leurs enfants ayant hérité de la même affinité, ils font une fois par an le trajet jusqu'à la grotte Phraya Nakhon (en Thaïlande) et se rendent plusieurs fois au cours de ces douze mois à Snowdonia (RU) pour entretenir le flux magique entre ces sources d'énergie et les réceptacles que sont leurs propres corps. Avec la guerre cependant, seule la source secondaire a été visité de façon régulière, pour un cérémonial impliquant chants, danses, jeûne et quête de visions.

Even, lui, a manifesté une affinité différente de celle du reste de ses proches : il est né maître du feu. Du fait de leur rôle à Taipingshan, les femmes pangcah choisissent leurs époux avec soin : la maîtrise de la terre doit demeurer leur élément dominant. Selon les vieilles croyances, des éléments complémentaires (feu et eau) sont acceptables, puisqu'ils renouvellent et renforcent le patrimoine génétique. L'air est, lui, est inacceptable : étant le strict opposé de la Terre, il menacerait l'équilibre de la magie. L'autre critère pris en compte par quelques familles conservatrice, mais non scientifiquement prouvé, est la théorie des éléments ataviques. Un enfant né d'une union terre (issu d'une longue lignée) + feu a, par exemple, presque toutes les chances de naître terre à son tour, et de ne voir le feu se manifester qu'à l'occasion, chez un descendant. Ainsi, bien que l'idéal reste de choisir un partenaire maîtrisant la Terre, les maîtres du feu comptent parmi les choix de prédilection des Pangcah. C'est d'un tel ancêtre qu'Even a hérité sa particularité. A l'occasion des rituels, il délaisse donc sa famille pour se joindre à des maîtres du feu à destination de l'l'île de Barren ou d'Arthur's Seat.

#2. Portrait de famille ; installés en Angleterre en 1991 pour le travail ainsi que l'entrée de l'une de leurs filles à Poudlard, Li Daxia et son époux, Kyohei, prospèrent en cette période de reconstruction du monde sorcier anglais, comme bien des ressortissants étrangers installés pour affaires. Opportunité que le gouvernement accepte, bon gré mal gré : ce sont autant d'entreprises permettant de relancer l'économie, d'offrir du travail en plein cœur de la crise, de moderniser le Royaume-Uni. Le portrait des Li n'est toutefois idéal que sous sa forme de clichés animés : l'intérieur est moins glorieux, les enfants étant aussi soudés et proches de leur mère (quoique Even ait avec elle une relation conflictuelle) que le couple parental s'avère désuni.

Culture oblige, des termes spécifiques sont employés pour désigner chaque membre de la famille. La tâche s'avère d'autant plus compliqué avec des parents d'origines différentes et tenant tous deux à leurs traditions, mais l'habitude est si ancrée qu'Even est moins familier avec leurs véritables prénoms qu'avec leurs dénominations. Du côté paternel, ils utilisent les titres et suffixes japonais, habitude que les années passées à Mahoutokoro ont consolidée. Even se refuse à employer otōsan vis-à-vis de son père, mais ne fait pas l'impasse sur le reste : Yuu Matsuoka, son grand-père, est ojīsan ; Yuri, sa grand-mère, obāsan ; son oncle Hiroto, ojisan ; sa grand-tante Mei aurait été ōobasan si elle était en vie et sa fille, Ren, Akiyama est techniquement une cousine, mais il la considère plutôt comme une tante, obasan, puisqu'elle a été adoptée par les Matsuoka ; raison pour laquelle il appelle la fille de Ren, Akane, cousine, soit itoko.

Pour ce qui est du reste de la famille et du côté maternel, c'est encore une autre histoire. Sa mère, Daxia, est ma ou mama au quotidien et, quand il se sent d'humeur affectueuse ou tente de la soudoyer, ama ; l'aînée de ses sœurs, Fei, da jie ; sa grande sœur, Su, jiejie ; sa petite sœur, Lily, meimei ; et la dernière de la famille, Dylan, xiao mei.

Quant à lui, ses aînées l'appellent dìdi, pour petit frère, et les plus jeunes gege, pour grand-frère. Mais avec les années passées à l'étranger, ils s'habituent de plus en plus à employer les prénoms plutôt que les titres.

Néanmoins, Even utilise toutes sortes de termes de respect, qu'ils soient japonais, coréens, chinois ou autres, s'adaptant aux origines de la personne qui lui fait face. Habitude prise à Mahoutokoro, où se mêlaient énormément d'origines.

#3. Lien conflictuel ; Even est le fils du directeur de la WADA. Bien qu'il y étudie lui-même, leur lien de parenté n'est pas vraiment connu, l'homme se présentant sous son nom de naissance dans le cadre du travail et le fils portant quant à lui le patronyme de sa mère. Even limite autant que possible les contacts avec ce géniteur qui a plus, envers lui, l'attitude d'un manager, désireux de le voir exploiter ses talents et évoluer sous les feux des projecteurs. C'est un "Matsuoka sensei" aigre mais froidement poli qui franchit les lèvres du jeune Li lorsqu'ils sont confrontés l'un à l'autre entre les murs de la WADA, tandis qu'il opte pour un formel "Matsuoka-san" (équivalant de monsieur) en privé. Il déteste être convoqué à son bureau ou pire, avoir à lui demander quoi que ce soit. Quand on le questionne au hasard sur son père, à demander comment il est, s'ils s'entendent, Even se contente d'un haussement d'épaules, mimant le détachement et s'enfonçant dans son déni. Le fait est que ce n'est pas un père — pas à ses yeux : et il s'est habilement convaincu qu'ils sont parfaitement indifférents l'un à l'autre, parce que ce qu'on refuse ne peut pas nous manquer, n'est-ce pas ?

La vérité, c'est qu'Even n'a pas assez de finesse pour cerner le fond du problème. Il en faudrait, pour comprendre combien la femme de Kyohei l'a asphyxié des années durant — il a tout cédé, jusqu'à ne plus savoir qui il était. Tant, qu'il a littéralement dû s'amputer du business familial et des tâches qu'il partageait avec sa femme pour s'offrir un nouveau départ : lui cédant tout cet espace et partant s'accomplir ailleurs. La WADA est sa source d'oxygène : son succès personnel et à défaut d'avoir une autorité au sein de sa famille, un réel droit à la parole, Kyohei a tout donné à son travail. Pendant tout ce temps, il n'a que trop bien perçu l'hostilité de son fils à son égard et s'est appliqué à lui donner de l'espace, espérant l'apaiser et le voir revenir vers lui quand il s'en sentirait prêt. Sans s'apercevoir que plus il s'éloignait, plus la sensation d'abandon se faisait cuisante, oppressante. Que plus il autorisait le gouffre à se creuser, plus Even lui reprochait silencieusement de ne pas se battre pour lui, de n'en avoir rien à faire. Even a tort, lorsqu'il se convainc que la volonté de ses parents de le voir percer dans la musique, qu'il s'agisse de danse ou de chant, est une basique quête d'un peu plus de notoriété. Kyohei voit dans le penchant de son fils pour l'Art leur unique point commun, pont potentiel grâce auquel établir le lien qui n'a jamais existé entre eux. C'est sa façon d'être encore présent dans la vie d'Even en dépit des tensions qui ont toujours régné entre eux et sans doute qu'égoïstement, une part de lui voudrait participer par ses conseils et contacts au succès professionnel de son fils. Comprenant ce besoin, Daxia tente de son mieux de pousser Even dans cette direction afin que père et fils se trouvent enfin. Le problème, c'est qu'elle n'aide pas : la pression qu'elle exerce le braque et plus elle insiste, moins il veut céder.

#4. Fratrie ; fils unique, père absent, Even a toujours été en infériorité numérique parmi les femmes de la maison, qui s'en sont tout à fait amusées. Il a eu droit à son lot de requêtes mortifiantes ; refaire les stocks de potions pour douleurs menstruelles de ses sœurs en faisait partie. Et bien sûr, elles avaient toujours raison. Position complexe que la sienne : à la fois tête de turc et petit trésor de la famille, agacé au quotidien mais beaucoup trop chouchouté. Son éducation ne l'a vraiment pas rendu délicat (il ajouterait que ses brutes de sœurs en sont la cause), mais elle l'a par contre rendu assez immature. On voit à son côté capricieux et possessif qu'il n'a jamais vraiment été privé de rien, à sa volonté de profiter des plaisirs plutôt que d'assumer des devoirs qu'il n'a pas tout à fait le sens des réalités de la vraie vie. Mais il y a eu de quoi compenser : devenir grand frère l'a rendu plus responsable. Voir sa mère si ambitieuse, si implacable et acharnée, si respectée, lui a valu d'estimer le dur labeur. Elle a d'ailleurs déteint sur lui, mais en le rendant compétitif au point d'en devenir mauvais perdant. Du haut de ses 18 ans, Even oscille entre l'homme et l'enfant, tantôt sérieux, tantôt irrécupérable. Tantôt mauvais modèle, tantôt fils ou frère attentionné. Majeur et désireux de voler de ses propres ailes, mais gardant inconsciemment un pied dans l'enfance, avec ses pyjamas de gosse et sa manie de toujours compter sur sa mère pour les besognes moins drôles — même alors qu'il ne vit pratiquement plus chez elle. Il est attachant d'une étrange façon. D'une façon frustrante, irritante, à vrai dire, parce qu'emmerdeur, avec son tempérament trop enflammé et on goût pour la contradiction, mais attachant, avec son sourire de gosse et ses dents de lapin.

#5. Initiation ; accepté à Mahoutoukoro l'année de ses 7 ans, il a fait sa rentrée en avril, comme le veut la coutume, tandis que fleurissaient les cerisiers. Sa famille restée à Taïwan, Even logeait dans une pension extérieure à l'école et les trajets jusqu'à l'école ou pour en revenir se faisaient, comme pour tous les plus jeunes, à dos de pétrels-tempête géants. C'est là que les ennuis ont commencé, qu'Even a subi ses premiers passages à tabac. Dynamique freinée par le premier ami qui se soit imposé à lui : Min Ki Rhee (Mika ou Mickey pour les intimes). Dès que le plus âgé est entré à l'internat de l'école magique, les coups ont repris, en pire, sans qu'Even n'ose rien lui avouer. A 11 ans il a à son tour intégré l'internat, mais même alors, les violences scolaires et incitations au suicide ont perduré. S'il n'était plus seul cette fois, c'est uniquement parce que ses détracteurs aimaient lui soutirer de l'argent — ou le trainer avec eux pour le ridiculiser. Oh comme il s'est senti faible, minable, moins que rien, incapable de se confier à quiconque, en venant à se blâmer pour tout. Mika s'est aperçu de la situation et s'est à nouveau fait un devoir de lui coller aux basques ou, quand il ne pouvait pas le faire lui même, de le faire trainer avec un autre de ses amis. Forçant Even à sociabiliser et surtout, à ne jamais rester seul. Prenant parfois les coups à sa place aussi, et pas qu'une fois. C'est d'ailleurs l'un des potes de Mika qui lui a confié avoir subi la même chose, qui lui a permis de s'arracher à tout ça — et Even le voulait d'autant plus qu'il ne supportait pas de voir sourire Mika à travers un patchwork d'ecchymoses et de cocards matchant les siens. Ce gosse l'a aidé à comprendre qu'il ne pouvait pas laisser ses bourreaux dicter ses pensées, tant lorsqu'ils étaient présents que lorsqu'il était hanté par leurs mots, leurs voix. Qu'il avait le droit de se défendre, de dénoncer. Que ça ne faisait pas de lui quelqu'un de mauvais. Les mauvais traitements ont duré de ses 7 à ses 13 ans environ et à vrai dire, bien qu'il s'en soit tiré, il lutte encore contre les séquelles qu'il en a gardées.

#6. Métamorphose ; Fasciné par l'assurance des plus forts, des plus populaires, de ces garçons capables de s'imposer, Even a connu son premier crush masculin à ses 15 ans. Ce n'était pas juste physique, pas comme les hormones le torturant face aux courbes généreuses des filles, c'était une bonne part d'idéalisation, de haine de lui-même. Ce type était juste tout ce que lui n'était pas... Even l'admirait pour ça. Il s'est passé quelque chose entre eux et ça ne s'est pas très bien terminé. L'ironie est que bien qu'ayant un certain dédain pour les fuckboys, Even... en est devenu un, par mimétisme. Il a fini par se construire une nouvelle carapace pour se prouver à lui-même qu'il valait mieux qu'avant, qu'il était différent, qu'il ne serait plus jamais faible, façade masquant un déséquilibre, une carence. Au fond, le manque de confiance et d'estime de soi perdure, poison latent. Et s'il a appris à se servir de ses poings ou de sa baguette, le garçon au fond de lui continue d'avoir peur. Peur de recroiser celui qui lui a brisé le cœur pour la première fois, peut d'être à nouveau rabaissé, ridiculisé, peur de ne pas être à la hauteur. Alors pour se défaire de cette compagne qui le talonne plus fidèlement que son ombre et l'étrangle, il se fixe des défis, parfois judicieux, parfois incroyablement stupides. Chaque jour est un nouveau défi.

#7. Party boy ; Mickey et lui semblent tellement cool le jour, avec leurs vestes en cuir, pantalons déchirés âr des heures à skater, piercings assumés et sur les bras, des arabesques colorés peintes à même leur corps. Tellement intenables dans leurs nuits de débauche, à écumer les clubs, à embrasser des inconnus comme s'il n'y avait pas de lendemain, pour se retrouver à naviguer à travers leur journée de cours avec une gueule de bois monumentale le lendemain, accumulant les retards.
Et tellement crétins ces soirs où ils enfilent leurs pyjamas surmontés d'oreilles ou de queues de lapins et se roulent sous une couette partagée, leurs membres tellement entremêlés qu'on ne saurait dire où commence l'un et où finit l'autre. Ce qu'on voit d'Even au SAWL Center, cependant, c'est cet invétéré fêtard qui navigue entre deux paires de lèvres sur le rythme d'une musique déjantée, qui consomme de l'alcool ou fume des substances douteuses dans l'une des baignoires de l'étage, qui s'emporte au point d'en venir aux poings lorsqu'on le cherche un peu trop. Alors forcément, comme toutes rumeurs étudiantes, celles courant à son sujet sont assez vite devenues wild. On dit qu'il aurait couché avec une prof pour valider l'un de ses cours, que sa tolérance à l'alcool est sans limite et qu'il boit comme un trou littéralement tous les soirs. Qu'un jour il a atteint sa limite, toutefois, et qu'il était si bourré qu'il a demandé à un policier de le sucer. Exagérations, bien sûr, mais le voir débarquer en retard en cours avec des cernes de dix mètres de long n'arrange pas vraiment sa réputation ; il est ce garçon électrique et irresponsable en soirée, qu'on devrait éviter mais qui charme par ses gestes, et qu'on pense opposé à la seule idée de se caser. A vrai dire, après deux ruptures, Even a juste préféré arrêter de se fourrer tête baissée dans des histoires trop compliquées. Il s'est promis de ne plus se consacrer à quelqu'un qui n'en valait pas la peine — de réfléchir beaucoup plus sérieusement et de s'assurer que ses raisons soient bonnes, avant de s'engager émotionnellement. ça lui convient tout à fait, de juste s'amuser. Et puis il est bien plus aisé de sociabiliser quand on est intoxiqué.

#8. Centre London-II « Wizarding Academy of Dramatic Arts » ; Even a horreur qu'on le dise, mais ceux qui connaissent assez sa famille ne manquent pas de le remarquer : il a hérité du penchant de son père pour l'Art sous toutes ses formes. Dessin, peinture, danse, chant, mais surtout, photographie, au grand damne de ses parents. Il a commencé petit, mais s'y est mis vraiment sérieusement lorsqu'il avait 13 ans : exutoire recommandé par la psychomage scolaire. S'il a été tenté de se consacrer exclusivement à sa passion pour la photo, il s'est vite aperçu qu'il se sentirait incomplet s'il n'avait l'occasion de dessiner, de peindre, de créer de ses mains. S'ajoutait également la contrainte de trouver un compromis avec ses parents, qui le voulaient de l'autre côté de la lentille ; il suit donc un double cursus Arts visuels / Arts de la scène (options danse et musique/chant).

#9. Kowalski ; c'est son caméléon de compagnie, confié par Mika évidemment. D'une espèce sorcière apte à littéralement disparaître lorsque mécontent ou menacé et de changer de couleur selon ses humeurs, Kowalski est devenu un peu particulier après avoir chuté dans le chaudron de Pimentine préparé par Daxia à l'approche de l'épidémie de grippe il y a deux ans. Depuis, de la fumée lui sort par les narines et la bouche lorsqu'il est en colère et il devient rouge de la tête à la queue — ce qui lui a valu d'être rebaptisé Kowalski Express. Très possessif (tel maître tel caméléon, vous diraient les mauvaises langues), il dort dans le lit d'Even, le boude lorsqu'il découche (souvent, donc) ou accorde trop d'attention à quelqu'un d'autre que les personnes ou créatures avec lesquelles il n'est pas habitué à le partager. Even a des discussions très sérieuses avec lui parfois, mais loin des regards il le surnomme Kow, gazouille comme s'il avait à faire à un bébé et fond lorsqu'il le voit devenir rose de bonheur.

#10. Magie mixte ; comme le reste de sa famille paternelle (Matsuoka), Even est fasciné par le monde moldu et, plus particulièrement, par ce qui peut être créé en fusionnant la créativité des deux communautés. S'il n'avait eu un tel penchant pour l'Art et n'était si rebuté par l'arithmancie avancée et les langues mortes, sans doute aurait-il opté pour l'ingémagie. En tout cas, il profite pleinement des productions de SF, constamment à l'affut des nouvelles créations, qu'elles soient basiques ou très complexes, d'autant plus maintenant qu'elles peuvent être légalement importées au RU. On ne le voit jamais sans un Pow greffé à une main et, à l'autre, son skate. Difficile de comptabiliser le temps qu'il peut passer à "skater" des rampes, des canalisations, des lits de cours d’eau bétonnés et asséchés, et à enchaîner les figures ou cascades dans les pentes, escaliers ou tout autre type de plateforme existant. Les pistes aménagées à l'étranger lui manquent depuis qu'il se trouve en Angleterre et il s'évade maintenant dès que possible pour squatter les bowls moldus, mais il tire surtout son parti de tout ce qu'offre la rue en terme de perspectives.
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Tag 9 sur EXCIDIUM DgxnSujet: STEVEN + Ready to grow young again
Even Li

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Rechercher dans: validés   Tag 9 sur EXCIDIUM Nonew12Sujet: STEVEN + Ready to grow young again    Tag 9 sur EXCIDIUM EmptyDim 29 Jan 2017 - 23:43
(St)even Jiélùn Liwild and free
❝ We're running in circles again ❞wizard ; insp "Original Forty"

☇ pseudo complet & surnom(s) ; Steven est son prénom d'usage, constamment troqué contre le diminutif Even (le e- prononcé i-, à l'anglaise). Le choix d'un prénom étranger est fréquent, dans sa taïwan natale, par souci de faciliter la communication. Son deuxième prénom porte, pour compenser, les consonances de son pays d'origine : Jiélùn. Plus significatif que le premier, il équivaut à la conclusion, l'achèvement, choix adapté à sa position de benjamin et de fils unique parmi une flopée de filles. Il porte Li, le patronyme maternel. Son père est ce qu'on appelle chez eux un "gendre adopté" : il a accepté de porter le nom de sa femme, d'honorer ses ancêtres et de léguer cet héritage à leurs enfants.
☇ naissance ; 1985, majorité passée de bientôt deux ans. Originaire du territoire ensorcelé de la forêt Taipingshan (Yilan County), invisible aux moldus et occupé par une communauté Pangcah de maîtres de la terre, elle a vu le jour à l'hôpital de la capitale sorcière Taipei (Taïwan). C'était un 25 décembre et pour sûr, Even ne manque pas de râler chaque année, bonnet rouge au pompon blanc enfoncé sur le front, arguant que Noël le prive de l'exclusivité méritée. Alors pour compenser, il s'attribue les jours qui suivent, jusqu'au 1er janvier, buvant à l'excès et fêtant à en perdre la raison.
☇ ascendance; mêlé, l'idéal de pureté ne comptant pas au nombre des critères d'élitisme de son peuple.
☇ occupation ; il est encore étudiant : diplômé de Mahoutokoro, il a été accepté à la WADA (Wizarding Academy of Dramatic Arts), où il se consacre à l'apprentissage des Arts visuels. Il n'est pas rare de lui trouver un appareil photo, des multiplettes ou un pinceau au bout des doigts.
☇ camp ; neutre, très neutre. Il n'a eu d'autre choix que de faire son service obligatoire, ce qui lui a valu de perdre six mois sur sa formation (soit deux sessions). Mais le fait d'être encore scolarisé et d'être originaire de Taïwan — reconnu par les administrations sorcières comme appartenant officiellement à la République populaire de Chine en dépit des réclamations d'indépendance — s'est avéré bénéfique : la Chine ayant maintenu les échanges et ententes avec le RU, Even n'a pas été forcé à s'investir plus intensément dans la guerre ravageant l'Angleterre. A présent que le conflit est enfin achevé, il se revendique clairement moderniste.
☇ réputation ; cf. info complémentaire #7. réputation;
Even est de ces jeunes qu'aucun adulte ayant une vie stable et un boulot respectable ne prend au sérieux. De ces énergumènes aux fringues déchirées et aux piercings jugés rebutants, évoluant au sein de bandes qui dérangent l'ordre social, qu'on qualifie de punks et que l'on considère comme d'éternels adolescents attardés. On le fixe avec un agacement mêlé de dédain losqu'il déambule dans les rues avec sa planche coincée sous un avant-bras peinturluré, on le blâme lorsque les roues sales souillent les coussins d'un café, on l'accuse de risquer de cogner les passants lorsqu'il slalome à vive allure parmi la foule, on s'exclame qu'il est complètement inconscient quand il perd le controle en plein trick et que son board file entre les pattes des pauvres badauds (ou fait un vole-plané dans une vitrine) après l'avoir envoyé heurter une calèche de plein fouet. On dévisage ses membres couturés de cicatrices, d'égratignures ou pire, et ses genoux ouverts, en le traitant de casse-cou infréquentable. Il s'en fiche, ces gens là ne comprennent pas la passion, refusent de voir que c'est un mode de vie, un vecteur de culture, un regard sur la ville et l'architecture. C'est une chose qu'on lui reproche aussi, d'ailleurs : de sembler se foutre de tout. Héritier de culture fun et d'une contre-culture urbaine devenue street culture, adepte de pratique sauvage, obnubilé par l'esthétique underground, revendicateur d'un idéal libertaire. Lorsqu'une girlfriend exigeant plus d'attention ou un rabat-joie critique le prend de haut, il soupire lourdement et réplique avec une patience feinte : you don’t understand, mom. It’s not a phase. This is who I am.  

☇ état civil ; single : Stay Intoxicated Nightly, Get Laid Everyday. 18 ans ou l'insouciance acharnée, la soif d'expériences, la quête de sensations sans souci d'engagement.
☇ rang social ; il a compté au nombre des rachetés durant la guerre ; il est désormais simplement considéré comme un civil et très franchement, ça lui convient largement.
☇ baguette ; cerisier, 27cm, écailles de kappa.
☇ épouvantard ; ses proches privés de mémoire. Depuis qu'on leur a rendu un Shin tout sauf lui-même, Even s'aperçoit qu'être totalement oublié par quelqu'un qu'on aime est presque aussi terrible que le perdre à jamais.
☇ risèd ; quelque chose ayant trait à son paternel, probablement, mais Even préférerait crever plutôt que l'avouer.
☇ patronus ; un kappa, encore une fois. Son animal totem, décidément : très protecteur de son territoire.
☇ particularités ; maître du feu, héritage asiatique.
☇ animaux ; Kowalski, un caméléon sorcier devenu un peu particulier après être tombé dans une potion. .
☇ caractéristiques ; adepte de piercings, il en a aux oreilles, un à la langue et est tenté de s'en faire un à la lèvre et un à l'arcade.
☇ Avis sur la situation actuelle :
Il était temps que cette guerre prenne fin — le monde sorcier était si rétrograde et fermé que c'en était suffoquant. Quant à la politique magique, Even ne s'en soucie que lorsqu'il y a des raisons de s'en plaindre. Son côté bitchy se repait de scandales et son mantra reste fuck the system ; parce qu'il refuse de se conformer à un modèle qui s'applique à bousiller le commun des sorciers et à étouffer toute créativité débordant un peu du cadre. Les hommes se corrompent lorsqu'on leur offre le pouvoir, c'est un fait.

☇ Infos complémentaires ;Il a commencé la danse très jeune, à la demande de son père. Clairement, ça ne lui a pas plu et il s'est prêté à l'exercice de mauvais gré. Il a longtemps dansé sans âme, avant d'apprendre à 13 ans à s'exprimer par le biais de l'Art. Le skate s'est ajouté à l'équation aux environs de ses 9 ans, après qu'il ait observé des plus grands manier habilement la planche en rentrant de cours un jour et que Rhee Min Ki lui ait proposé d'essayer. C'est vite devenu une obsession et, alors qu'il s'entrainait sur de bêtes planches de bois ensorcelées pour léviter, durant les pauses qu'il partageait avec Mickey, le fait de réussir à tenir sur ce support instable ou de sauter en le faisant tournant tourner avant de réussir à se réceptionner est devenu un défi entre eux deux. Depuis lors ils ont bien évolué. Le dessin lui est venu avec le skate, lorsque Minki lui a soufflé l'idée d'élborer des designs pour leurs fausses planches. C'est lui qui lui a montré les bases, d'ailleurs. Et ensuite, Even s'est intéressé à la photo. Après avoir acquis de vrais skateboards pour pratiquer non plus durant quelques minutes grapillées à l'arrâche, mais pendant des heures, ils ont eu besoin de décortiquer leurs mouvements et ceux des autres pour améliorer leur technique. Immortaliser les tricks sur une photo s'est imposé comme la méthode idéale pour cela, et Even s'y est attelé. Mais très vite le seul fait de prendre un cliché au hasard n'a plus semblé suffisant. Il voulait retransposer les mouvements sous des angles particuliers, les mettre en scène au coeur d'un décor, jusqu'à ce que les essais tournent en véritables shootings. il est sorti avec un mec pour la première fois lorsqu'il était encore au Japon, étudiant à Mahoutokoro. Sale histoire, le mec l'avait sous son emprise et l'a accusé de l'avoir "détourné du droit chemin" lorsqu'ils se sont fait chopper. les relations entre hommes n'étaient pas franchement bien vues là-bas. Puisque le skate n'avait pas sa place au Royaume-Uni, Shape the Future s'est intéressé à l'objet pour offrir à la jeunesse une version sorcière : le hoverboard, version privée de roues du skateboard de base, ensorcelée pour flotter en sustentation au-dessus du sol. Les garçons s'en sont contentés tant qu'a duré la guerre, mais pour Even, rien ne remplace les sensations offertes par une planche moldue qui rape et claque et vibre au contact du sol et de sa variété de surfaces. Even n'aime pas particulièrement se retrouver sous les feux des projecteurs. S'il a l'esprit de compétition et est aussi talentueux qu'acharné, il n'en reste pas moins nettement plus à l'aise de l'autre côté de l'objectif : à capturer les prestations d'un autre ou la beauté d'un visage, d'un corps, d'un objet, d'un paysage. Il est un peu awkward au premier abord, lorsque confronté à un étranger. Crispé et relativement fermé. Mais une fois la glace brisée, les limites de l'autre testée, il se lâche et redevient lui-même : insolent sur les bords parce qu'aimant taquiner ses aînés, cocky lorsqu'il prend ses aises et savoure ses victoires, mais surtout dork à ses heures, à envoyer des photos de grimaces à tout va. Even a trop d'envies pour se faire tatouer sans risquer d'en être entièrement couvert à la fin — mais le bodypainting est l'une de ses passions et lorsqu'il ne colore pas ses propres bras, le dos de Mickey est sa toile préférée. Il est en colocation avec Mickey dans un vaste appart de Sawl Yard, mais rentre chez ses parents environ un week-end sur deux. Lazy ass lorsqu'il est question de ménage et de nettoyage, Even est toujours prompt à rappeler à sa mère qu'il est désormais un homme mais compte toujours sur elle pour lui fournir un stock de caleçons propres ou changer ses draps de temps à autres. Raison pour laquelle elle fait irruption à l'appart pour récupérer leur linge sale à Mickey et lui et s'assurer qu'ils aient quelques aliments sains dans leur kitchenette ("ça vous arrive d'avaler des légumes ?" "Des léquoi ?" "La pomme de terre ça compte ?" "Je n'en vois nulle part" "Regarde parmi les surgelés, silly !" "... non les garçons, les frites ne comptent pas."). En général elle se résout plutôt à leur emmener des barquettes de plats faits maison, parce qu'ils laissent tout gâter, infoutus de cuisiner quoi que ce soit de décent et préférant largement squatter des fast-food moldus ou manger chinois en chillant sur leurs Pow. Ironie des choses, lorsqu'il rentre chez eux Even écope toujours de la corvée courses et ça implique tous les arrêts ou achats gênants que sa mère et ses quatre soeurs peuvent imaginer. Oui le pq et les ingrédients de potion puants sont pour sa pomme, à tous les coups. Even est un grand consommateur de boissons énergisantes, il revit à présent que la fin de la guerre lui permet d'en acheter chez les moldus. Au moins a-t-il découvert un véritable trésor à l'époque où la communauté sœur était proscrite : les décoctions de Murtagh Scamander sont absolument dingues. Il en boit tellement en période d'examens qu'une fois les épreuves achevées, il dort pendant deux jours d'affilé au moins. Il a probablement les trois quarts des torts imputables à la jeunesse insouciante : mange tantôt énormément et n'importe quoi, tantôt rien du tout ; fête trop, boit trop, jure trop, consomme occasionnellement de la drogue, procrastine, se couche au petit matin et sèche les cours dont l'horaire entre en conflit avec son horloge interne. Sa consommation de psychotropes se limite aux fêtes — l'une de ses sœurs a failli mourir d'une overdose et il fait très attention à la fois à ne pas dépasser les limites et à ne pas mentionner les drogues sorcières en sa présence. Ses sœurs et lui s'envoient souvent sur les roses, mais il respecte beaucoup ses aînées (même quand elles pourrissent ses rancards) et est très (trop) protecteur envers ses cadettes (enfin l'occasion de pourrir les rancards de quelqu'un d'autre). Le réveiller est un sacré calvaire. Quand il dort il ne bouge pas, ne fait pas de bruit, semble à peine respirer. Il a carrément l'air mort, en fait, et il n'entend tellement rien qu'il est difficile de lui arracher une réaction (à moins de lui attaquer les tétons en fait — mais chut). Il a une collection de t-shirts blancs ("wtf ils sont pas blancs, c'est albâtre, argile, céruse, (...)"), mais croire qu'il ne fait pas attention à son apparence serait une erreur fatale. Even est absolument, physiquement, incapable d'être à l'heure, à la fois parce qu'il se bouge trop tard et parce qu'il prend un temps fou à se préparer. Pire qu'une nana, et bon sang, en cas de voyage il ne sait pas se limiter à une valise. Il en faut une pour son lot monstre de chaussures et au moins deux ou trois pour le reste. Il a du mal à se concentrer sur les activités purement théoriques, raison pour laquelle il peine tant sur les révisions et galère à maintenir ses notes dans les matières n'impliquant ni créativité ni mouvements ou, tout simplement, lorsqu'il n'est pas suffisamment passionné pour s'imprégner du sujet. Résultat, il finit souvent tête en bas sur son canapé, à contempler le plafond en posant des questions existentielles loufoques. Pas pour rien que Mickey Rhee est son bff. A contrario, son acharnement lorsqu'il aime ce qu'il fait est assez fou. Il jobbe en dehors des cours ; c'est quasiment une tradition dans sa famille. A l'heure actuelle, il intervient en tant qu'animateur au CEPAS, où il initie les plus jeunes à l'art. Il a eu une passe de flou total, durant laquelle il n'avait aucune idée de ce qu'il comptait faire de son avenir ; son stage d'AO l'a aidé à retrouver sa volonté de partager sa passion avec autrui. C'est ce qui a inspiré son choix d'emploi. Avec Minki, il cherche d'ailleurs un endroit où prévoir un atelier les samedi — il paraît qu'un café ouvrira bientôt et ils songent à tenter leur chance là-bas : après tout, ce sera un moyen d'attirer de la clientèle (les parents) alors c'est potentiellement rentable. Vindicatif, Even s'échauffe et s'emporte assez vite, trop parfois. Le fait qu'il soit buté n'aide clairement pas : il peut nourrir griefs et rancune pendant un moment. Quand il se lance dans une guérilla d'ailleurs, il se montre petty, d'une mauvaise foi confondante et ne lésine pas sur les coups-bas. Le fait qu'il se soit procuré le numéro de Pow du fils Chang et ait noté à l'arrière de sièges de magicobus "call nao chang 4 a BJ" en témoigne.

#1. Maîtres de la Terre / Maître du feu ; La communauté de sorciers Pangcah (aborigènes taïwanais) dont sont issus les Li vit depuis toujours sur le territoire ensorcelé de la forêt Taipingshan, connue et appréciée de moldus n'ayant aucune idée de la magie qui en entretiennent la beauté. Le mode de vie au sein de ce microcosme est relativement archaïque. Parmi eux, pas de place pour le modernisme caractérisant les grandes villes. Une part importante de leur économie repose sur la chasse et leur culture implique bien des danses et arts (poterie, sculpture...) tous très liés à la nature : ils travaillent en accord avec elle. Les femmes sont gardiennes des traditions séculaires, organisant les rites et orchestrant les activités du groupe. Les hommes y ont une place certaine, un rôle précis, mais se plient au règles de la matriarchie en place. La famille d'Even s'est toutefois arrachée à ce cadre pour embrasser pleinement le modernisme, tout en restant attachée aux valeurs ancestrales. Mère Pangcah, père japonais, tous deux appartenant à la tribu de la terre et la plupart de leurs enfants ayant hérité de la même affinité, ils font une fois par an le trajet jusqu'à la grotte Phraya Nakhon (en Thaïlande) et se rendent plusieurs fois au cours de ces douze mois à Snowdonia (RU) pour entretenir le flux magique entre ces sources d'énergie et les réceptacles que sont leurs propres corps. Avec la guerre cependant, seule la source secondaire a été visité de façon régulière, pour un cérémonial impliquant chants, danses, jeûne et quête de visions.

Even, lui, a manifesté une affinité différente de celle du reste de ses proches : il est né maître du feu. Du fait de leur rôle à Taipingshan, les femmes pangcah choisissent leurs époux avec soin : la maîtrise de la terre doit demeurer leur élément dominant. Selon les vieilles croyances, des éléments complémentaires (feu et eau) sont acceptables, puisqu'ils renouvellent et renforcent le patrimoine génétique. L'air est, lui, est inacceptable : étant le strict opposé de la Terre, il menacerait l'équilibre de la magie. L'autre critère pris en compte par quelques familles conservatrice, mais non scientifiquement prouvé, est la théorie des éléments ataviques. Un enfant né d'une union terre (issu d'une longue lignée) + feu a, par exemple, presque toutes les chances de naître terre à son tour, et de ne voir le feu se manifester qu'à l'occasion, chez un descendant. Ainsi, bien que l'idéal reste de choisir un partenaire maîtrisant la Terre, les maîtres du feu comptent parmi les choix de prédilection des Pangcah. C'est d'un tel ancêtre qu'Even a hérité sa particularité. A l'occasion des rituels, il délaisse donc sa famille pour se joindre à des maîtres du feu à destination de l'l'île de Barren ou d'Arthur's Seat.

#2. Portrait de famille ; installés en Angleterre en 1991 pour le travail ainsi que l'entrée de l'une de leurs filles à Poudlard, Li Daxia et son époux, Kyohei, prospèrent en cette période de reconstruction du monde sorcier anglais, comme bien des ressortissants étrangers installés pour affaires. Opportunité que le gouvernement accepte, bon gré mal gré : ce sont autant d'entreprises permettant de relancer l'économie, d'offrir du travail en plein cœur de la crise, de moderniser le Royaume-Uni. Le portrait des Li n'est toutefois idéal que sous sa forme de clichés animés : l'intérieur est moins glorieux, les enfants étant aussi soudés et proches de leur mère (quoique Even ait avec elle une relation conflictuelle) que le couple parental s'avère désuni.

Culture oblige, des termes spécifiques sont employés pour désigner chaque membre de la famille. La tâche s'avère d'autant plus compliqué avec des parents d'origines différentes et tenant tous deux à leurs traditions, mais l'habitude est si ancrée qu'Even est moins familier avec leurs véritables prénoms qu'avec leurs dénominations. Du côté paternel, ils utilisent les titres et suffixes japonais, habitude que les années passées à Mahoutokoro ont consolidée. Even se refuse à employer otōsan vis-à-vis de son père, mais ne fait pas l'impasse sur le reste : Yuu Matsuoka, son grand-père, est ojīsan ; Yuri, sa grand-mère, obāsan ; son oncle Hiroki, ojisan ; sa grand-tante Mei aurait été ōobasan si elle était en vie et sa fille, Ren, Akiyama est techniquement une cousine, mais il la considère plutôt comme une tante, obasan, puisqu'elle a été adoptée par les Matsuoka ; raison pour laquelle il appelle la fille de Ren, Akane, cousine, soit itoko.

Pour ce qui est du reste de la famille et du côté maternel, c'est encore une autre histoire. Sa mère, Daxia, est ma ou mama au quotidien et, quand il se sent d'humeur affectueuse ou tente de la soudoyer, ama ; l'aînée de ses sœurs, Fei, da jie ; sa grande sœur, Su, jiejie ; sa petite sœur, Lily, meimei ; et la dernière de la famille, Dylan, xiao mei.

Quant à lui, ses aînées l'appellent dìdi, pour petit frère, et les plus jeunes gege, pour grand-frère. Mais avec les années passées à l'étranger, ils s'habituent de plus en plus à employer les prénoms plutôt que les titres.

Néanmoins, Even utilise toutes sortes de termes de respect, qu'ils soient japonais, coréens, chinois ou autres, s'adaptant aux origines de la personne qui lui fait face. Habitude prise à Mahoutokoro, où se mêlaient énormément d'origines.

#3. Lien conflictuel ; Even est le fils du directeur de la WADA. Bien qu'il y étudie lui-même, leur lien de parenté n'est pas vraiment connu, l'homme se présentant sous son nom de naissance dans le cadre du travail et le fils portant quant à lui le patronyme de sa mère. Even limite autant que possible les contacts avec ce géniteur qui a plus, envers lui, l'attitude d'un manager, désireux de le voir exploiter ses talents et évoluer sous les feux des projecteurs. C'est un "Matsuoka sensei" aigre mais froidement poli qui franchit les lèvres du jeune Li lorsqu'ils sont confrontés l'un à l'autre entre les murs de la WADA, tandis qu'il opte pour un formel "Matsuoka-san" (équivalant de monsieur) en privé. Il déteste être convoqué à son bureau ou pire, avoir à lui demander quoi que ce soit. Quand on le questionne au hasard sur son père, à demander comment il est, s'ils s'entendent, Even se contente d'un haussement d'épaules, mimant le détachement et s'enfonçant dans son déni. Le fait est que ce n'est pas un père — pas à ses yeux : et il s'est habilement convaincu qu'ils sont parfaitement indifférents l'un à l'autre, parce que ce qu'on refuse ne peut pas nous manquer, n'est-ce pas ?

La vérité, c'est qu'Even n'a pas assez de finesse pour cerner le fond du problème. Il en faudrait, pour comprendre combien la femme de Kyohei l'a asphyxié des années durant — il a tout cédé, jusqu'à ne plus savoir qui il était. Tant, qu'il a littéralement dû s'amputer du business familial et des tâches qu'il partageait avec sa femme pour s'offrir un nouveau départ : lui cédant tout cet espace et partant s'accomplir ailleurs. La WADA est sa source d'oxygène : son succès personnel et à défaut d'avoir une autorité au sein de sa famille, un réel droit à la parole, Kyohei a tout donné à son travail. Pendant tout ce temps, il n'a que trop bien perçu l'hostilité de son fils à son égard et s'est appliqué à lui donner de l'espace, espérant l'apaiser et le voir revenir vers lui quand il s'en sentirait prêt. Sans s'apercevoir que plus il s'éloignait, plus la sensation d'abandon se faisait cuisante, oppressante. Que plus il autorisait le gouffre à se creuser, plus Even lui reprochait silencieusement de ne pas se battre pour lui, de n'en avoir rien à faire. Even a tort, lorsqu'il se convainc que la volonté de ses parents de le voir percer dans la musique, qu'il s'agisse de danse ou de chant, est une basique quête d'un peu plus de notoriété. Kyohei voit dans le penchant de son fils pour l'Art leur unique point commun, pont potentiel grâce auquel établir le lien qui n'a jamais existé entre eux. C'est sa façon d'être encore présent dans la vie d'Even en dépit des tensions qui ont toujours régné entre eux et sans doute qu'égoïstement, une part de lui voudrait participer par ses conseils et contacts au succès professionnel de son fils. Comprenant ce besoin, Daxia tente de son mieux de pousser Even dans cette direction afin que père et fils se trouvent enfin. Le problème, c'est qu'elle n'aide pas : la pression qu'elle exerce le braque et plus elle insiste, moins il veut céder.

#4. Fratrie ; fils unique, père absent, Even a toujours été en infériorité numérique parmi les femmes de la maison, qui s'en sont tout à fait amusées. Il a eu droit à son lot de requêtes mortifiantes ; refaire les stocks de potions pour douleurs menstruelles de ses sœurs en faisait partie. Et bien sûr, elles avaient toujours raison. Position complexe que la sienne : à la fois tête de turc et petit trésor de la famille, agacé au quotidien mais beaucoup trop chouchouté. Son éducation ne l'a vraiment pas rendu délicat (il ajouterait que ses brutes de sœurs en sont la cause), mais elle l'a par contre rendu assez immature. On voit à son côté capricieux et possessif qu'il n'a jamais vraiment été privé de rien, à sa volonté de profiter des plaisirs plutôt que d'assumer des devoirs qu'il n'a pas tout à fait le sens des réalités de la vraie vie. Mais il y a eu de quoi compenser : devenir grand frère l'a rendu plus responsable. Voir sa mère si ambitieuse, si implacable et acharnée, si respectée, lui a valu d'estimer le dur labeur. Elle a d'ailleurs déteint sur lui, mais en le rendant compétitif au point d'en devenir mauvais perdant. Du haut de ses 18 ans, Even oscille entre l'homme et l'enfant, tantôt sérieux, tantôt irrécupérable. Tantôt mauvais modèle, tantôt fils ou frère attentionné. Majeur et désireux de voler de ses propres ailes, mais gardant inconsciemment un pied dans l'enfance, avec ses pyjamas de gosse et sa manie de toujours compter sur sa mère pour les besognes moins drôles — même alors qu'il ne vit pratiquement plus chez elle. Il est attachant d'une étrange façon. D'une façon frustrante, irritante, à vrai dire, parce qu'emmerdeur, avec son tempérament trop enflammé et on goût pour la contradiction, mais attachant, avec son sourire de gosse et ses dents de lapin.

#5. Initiation ; accepté à Mahoutoukoro l'année de ses 7 ans, il a fait sa rentrée en avril, comme le veut la coutume, tandis que fleurissaient les cerisiers. Sa famille restée à Taïwan, Even logeait dans une pension extérieure à l'école et les trajets jusqu'à l'école ou pour en revenir se faisaient, comme pour tous les plus jeunes, à dos de pétrels-tempête géants. C'est là que les ennuis ont commencé, qu'Even a subi ses premiers passages à tabac. Dynamique freinée par le premier ami qui se soit imposé à lui : Min Ki Rhee (Mika ou Mickey pour les intimes). Dès que le plus âgé est entré à l'internat de l'école magique, les coups ont repris, en pire, sans qu'Even n'ose rien lui avouer. A 11 ans il a à son tour intégré l'internat, mais même alors, les violences scolaires et incitations au suicide ont perduré. S'il n'était plus seul cette fois, c'est uniquement parce que ses détracteurs aimaient lui soutirer de l'argent — ou le trainer avec eux pour le ridiculiser. Oh comme il s'est senti faible, minable, moins que rien, incapable de se confier à quiconque, en venant à se blâmer pour tout. Mika s'est aperçu de la situation et s'est à nouveau fait un devoir de lui coller aux basques ou, quand il ne pouvait pas le faire lui même, de le faire trainer avec un autre de ses amis. Forçant Even à sociabiliser et surtout, à ne jamais rester seul. Prenant parfois les coups à sa place aussi, et pas qu'une fois. C'est d'ailleurs l'un des potes de Mika qui lui a confié avoir subi la même chose, qui lui a permis de s'arracher à tout ça — et Even le voulait d'autant plus qu'il ne supportait pas de voir sourire Mika à travers un patchwork d'ecchymoses et de cocards matchant les siens. Ce gosse l'a aidé à comprendre qu'il ne pouvait pas laisser ses bourreaux dicter ses pensées, tant lorsqu'ils étaient présents que lorsqu'il était hanté par leurs mots, leurs voix. Qu'il avait le droit de se défendre, de dénoncer. Que ça ne faisait pas de lui quelqu'un de mauvais. Les mauvais traitements ont duré de ses 7 à ses 13 ans environ et à vrai dire, bien qu'il s'en soit tiré, il lutte encore contre les séquelles qu'il en a gardées.

#6. Métamorphose ; Fasciné par l'assurance des plus forts, des plus populaires, de ces garçons capables de s'imposer, Even a connu son premier crush masculin à ses 15 ans. Ce n'était pas juste physique, pas comme les hormones le torturant face aux courbes généreuses des filles, c'était une bonne part d'idéalisation, de haine de lui-même. Ce type était juste tout ce que lui n'était pas... Even l'admirait pour ça. Il s'est passé quelque chose entre eux et ça ne s'est pas très bien terminé. L'ironie est que bien qu'ayant un certain dédain pour les fuckboys, Even... en est devenu un, par mimétisme. Il a fini par se construire une nouvelle carapace pour se prouver à lui-même qu'il valait mieux qu'avant, qu'il était différent, qu'il ne serait plus jamais faible, façade masquant un déséquilibre, une carence. Au fond, le manque de confiance et d'estime de soi perdure, poison latent. Et s'il a appris à se servir de ses poings ou de sa baguette, le garçon au fond de lui continue d'avoir peur. Peur de recroiser celui qui lui a brisé le cœur pour la première fois, peut d'être à nouveau rabaissé, ridiculisé, peur de ne pas être à la hauteur. Alors pour se défaire de cette compagne qui le talonne plus fidèlement que son ombre et l'étrangle, il se fixe des défis, parfois judicieux, parfois incroyablement stupides. Chaque jour est un nouveau défi.

#7. Party boy ; Mickey et lui semblent tellement cool le jour, avec leurs vestes en cuir, pantalons déchirés âr des heures à skater, piercings assumés et sur les bras, des arabesques colorés peintes à même leur corps. Tellement intenables dans leurs nuits de débauche, à écumer les clubs, à embrasser des inconnus comme s'il n'y avait pas de lendemain, pour se retrouver à naviguer à travers leur journée de cours avec une gueule de bois monumentale le lendemain, accumulant les retards.
Et tellement crétins ces soirs où ils enfilent leurs pyjamas surmontés d'oreilles ou de queues de lapins et se roulent sous une couette partagée, leurs membres tellement entremêlés qu'on ne saurait dire où commence l'un et où finit l'autre. Ce qu'on voit d'Even au SAWL Center, cependant, c'est cet invétéré fêtard qui navigue entre deux paires de lèvres sur le rythme d'une musique déjantée, qui consomme de l'alcool ou fume des substances douteuses dans l'une des baignoires de l'étage, qui s'emporte au point d'en venir aux poings lorsqu'on le cherche un peu trop. Alors forcément, comme toutes rumeurs étudiantes, celles courant à son sujet sont assez vite devenues wild. On dit qu'il aurait couché avec une prof pour valider l'un de ses cours, que sa tolérance à l'alcool est sans limite et qu'il boit comme un trou littéralement tous les soirs. Qu'un jour il a dépassé les bordes, toutefois, et qu'il était si bourré qu'il a demandé à un policier de le sucer. Exagérations, bien sûr, mais le voir débarquer en retard en cours avec des cernes de dix mètres de long n'arrange pas vraiment sa réputation ; il est ce garçon électrique et irresponsable en soirée, qu'on devrait éviter mais qui charme par ses gestes, et qu'on pense opposé à la seule idée de se caser. A vrai dire, après deux ruptures, Even a juste préféré arrêter de se fourrer tête baissée dans des histoires trop compliquées. Il s'est promis de ne plus se consacrer à quelqu'un qui n'en valait pas la peine — de réfléchir beaucoup plus sérieusement et de s'assurer que ses raisons soient bonnes, avant de s'engager émotionnellement. ça lui convient tout à fait, de juste s'amuser. Et puis il est bien plus aisé de sociabiliser quand on est intoxiqué.

#8. Centre London-II « Wizarding Academy of Dramatic Arts » ; Even a horreur qu'on le dise, mais ceux qui connaissent assez sa famille ne manquent pas de le remarquer : il a hérité du penchant de son père pour l'Art sous toutes ses formes. Dessin, peinture, danse, chant, mais surtout, photographie, au grand damne de ses parents. Il a commencé petit, mais s'y est mis vraiment sérieusement lorsqu'il avait 13 ans : exutoire recommandé par la psychomage scolaire. S'il a été tenté de se consacrer exclusivement à sa passion pour la photo, il s'est vite aperçu qu'il se sentirait incomplet s'il n'avait l'occasion de dessiner, de peindre, de créer de ses mains. S'ajoutait également la contrainte de trouver un compromis avec ses parents, qui le voulaient de l'autre côté de la lentille ; il suit donc un double cursus Arts visuels / Arts de la scène (options danse et musique/chant).

#9. Kowalski ; c'est son caméléon de compagnie, confié par Mika évidemment. D'une espèce sorcière apte à littéralement disparaître lorsque mécontent ou menacé et de changer de couleur selon ses humeurs, Kowalski est devenu un peu particulier après avoir chuté dans le chaudron de Pimentine préparé par Daxia à l'approche de l'épidémie de grippe il y a deux ans. Depuis, de la fumée lui sort par les narines et la bouche lorsqu'il est en colère et il devient rouge de la tête à la queue — ce qui lui a valu d'être rebaptisé Kowalski Express. Très possessif (tel maître tel caméléon, vous diraient les mauvaises langues), il dort dans le lit d'Even, le boude lorsqu'il découche (souvent, donc) ou accorde trop d'attention à quelqu'un d'autre que les personnes ou créatures avec lesquelles il n'est pas habitué à le partager. Even a des discussions très sérieuses avec lui parfois, mais loin des regards il le surnomme Kow, gazouille comme s'il avait à faire à un bébé et fond lorsqu'il le voit devenir rose de bonheur.

#10. Magie mixte ; comme le reste de sa famille paternelle (Matsuoka), Even est fasciné par le monde moldu et, plus particulièrement, par ce qui peut être créé en fusionnant la créativité des deux communautés. S'il n'avait eu un tel penchant pour l'Art et n'était si rebuté par l'arithmancie avancée et les langues mortes, sans doute aurait-il opté pour l'ingémagie. En tout cas, il profite pleinement des productions de SF, constamment à l'affut des nouvelles créations, qu'elles soient basiques ou très complexes, d'autant plus maintenant qu'elles peuvent être légalement importées au RU. On ne le voit jamais sans un Pow greffé à une main et, à l'autre, son skate. Difficile de comptabiliser le temps qu'il peut passer à "skater" des rampes, des canalisations, des lits de cours d’eau bétonnés et asséchés, et à enchaîner les figures ou cascades dans les pentes, escaliers ou tout autre type de plateforme existant. Les pistes aménagées à l'étranger lui manquent depuis qu'il se trouve en Angleterre et il s'évade maintenant dès que possible pour squatter les bowls moldus, mais il tire surtout son parti de tout ce qu'offre la rue en terme de perspectives.

❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL

Appelez-moi lydie/heresy. J'ai 24 ans, je viens de france. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 4165664 jours sur 7.

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Tag 9 sur EXCIDIUM DgxnSujet: HEATH + the fault in our stars
Heath Ravka

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Rechercher dans: en reconstruction   Tag 9 sur EXCIDIUM Nonew12Sujet: HEATH + the fault in our stars    Tag 9 sur EXCIDIUM EmptyJeu 1 Déc 2016 - 2:52
Heath Côme RavkaHe says please send all your moonbeam levels to me, I'm lookin' for a better place to die. Maybe he's lookin' for a different world, for a brand new high. Maybe he would like a nice condo overlookin' the rings of Saturn, maybe he wants affection instead of a plastic life, maybe he doesn't know what he wants at all.
❝ We're running in circles again ❞wizard ; inventé

☇ pseudo complet & surnom(s) ; Heath, consonances anglophones certes, mais s'inspirant d'une culture issue de l'Extrême-Orient. Au sein du khal qui a vu naître son père, la communion avec la nature s'invite dans chaque aspect du quotidien, jusqu'au choix du prénom déterminant l'identité d'un enfant. Suit Côme, dont les français commençaient tout juste à l'époque à tomber amoureux et au charme duquel sa mère n'a pas résisté ; et Ravka, enfin, confirmation de la panoplie d'origines qui l'ont forgé.
☇ naissance ; à Londres un 21 mars, au printemps 1978.
☇ ascendance; pur sang-mêlé, riche de sa diversité. Heath est mi-français mi-russe et typé asiatique, porte le gentilé anglais par droit du sol, se sent sorcier au plus profond de l'âme sans pour autant manquer de respecter et de chérir sa part moldue.
☇ métier ; Heath fait partie des Maîtres de ce que les sorciers appellent Dixième Art. Chef cuisiner de guilde épris de gastronomie à la française et fasciné par ses défis, ses saveurs délicates tout en finesse, équilibrant à la perfection créativité et technique, émotions et précision. Couronné d'une première étoile au début de la vingtaine seulement, il en porte le tatouage sur le pouce gauche et le col de sa veste de cuisine noire a été, en conséquence, orné d'un ruban doré. Il fait face cinq ans plus tard au défi de reprendre les rennes d'un restaurant doublement étoilé et d'en perpétuer — d'en améliorer — les critères d'excellence. Succès qui lui a valu une seconde étoile, un second ruban. En Angleterre depuis mars 2003, il risque toutefois de perdre ces récompenses s'il ne parvient à maintenir la barre. Il a été embauché à L'Elysea qui, comme chaque restaurant de la chaîne Cosmos, propose les plats d'un pays sélectionné avec soin : la gastronomie française en l'occurrence. Amoché par la guerre, le restaurant risque la fermeture. Nouveau pari risqué, accepté moins par envie de prendre encore des risques que par nécessité : en s'engageant pour sauver l'établissement Heath s'est assuré un emploi, les places de chef étant peu nombreuses et chères dans le Londres sorciers ; et il a fait parler de lui dans les journaux, occasion (espérait-il) de faire savoir à son frère qu'il était rentré.
☇ camp ; révolté passif en toutes occasions. Il est profondément idéaliste ; des révoltes tempêtent dans sa tête en permanence et les injustices ne trouvent jamais grâce à son regard brûlant de critiques, de jugements. Sa langue enflammerait les cœurs des révolutionnaires et pourtant, jamais sa baguette ne se dresserait aux côtés des leurs : Heath, tout en promesses et en rêves, mais si rarement en actions.
☇ réputation ; bien que de plus en plus réputé dans son milieu il reste un parfait anonyme aux yeux des non-initiés. Tantôt chef de guilde respecté tantôt sorcier anonyme, Heath est revenu de France durant la guerre
☇ état civil ; éternel célibataire, il a eu des aventures à l'adolescence sans jamais réussir à se sentir comblé. Actuellement, il n'arrive pas ne serait-ce qu'à s'intéresser à quelqu'un suffisamment pour tenter quoi que ce soit.
☇ rang social ; racheté, aux dernières nouvelles, mais la bataille qui fait rage promet de bouleverser la situation.
☇ baguette ; 29,7 cm de bois de charme pour un cœur de licorne.
☇ épouvantard ; banal et douloureux à la fois — Heath craint de perdre Aspen. Avant d'apprendre ce qui se tramait en Angleterre, il se voyait lui-même, étranglé par la solitude dans laquelle il s'enferre. Mais depuis qu'il a pris conscience de la situation de son frère, il craint de le retrouver dans une mare de sang, son regard éteint braqué sur lui en une accusation muette. Il le voit gamin, dans ce cauchemar, parce qu'en frère indigne qu'il est, Heath ne connait pas vraiment ses traits de jeune adulte.
☇ risèd ; Aspen, ses deux boules de poils et lui, une sorte de famille recomposée.
☇ patronus ; un cerf.
☇ particularités ; aucune.
☇ animaux ; deux petits golden retriever qu'il a trouvés installés dans une de ses commodes ouvertes en rentrant chez lui au petit matin. Il n'a pas eu le cœur de les chasser et les a donc gardés ; le mâle, au poil blanc, a pris le nom Gansey II en souvenir du chien qu'avaient les Ravka autrefois. Il a appelé la femelle Gold, parce qu'il n'a aucune originalité et qu'elle a le poil brun/doré. Heath a un doute quant à l'identité de la personne qui les a laissés entrer... ce ne serait pas la première intrusion d'Aspen chez lui en son absence.
☇ Avis sur la situation actuelle : La situation l'horrifie, c'est un fait. Mais il est passif, beaucoup trop impliqué dans sa passion pour se mêler à la politique. Il a suivi à travers les journaux la nouvelle de la destruction d'Herpo Creek ; dans son entourage on ne parle pas trop fort de la situation, mais certains marmonnent qu'avant que les insurgés n'attaquent ce village, le gouvernement a donné l'exemple en rasant Godric's Hollow. Il n'y a ni bons ni méchants dans cette guerre trop longue ; tous ont les mains tachées de sang : ceux qui s'engagent et qui sèment la mort, ceux qui se défilent et laissent le carnage se prolonger. Heath penche plus pour l'idéal de la rébellion et espère que les plus sains d'esprits d'entre eux emporteront la bataille de Pré-au-Lard ; mais il a une rancœur personnelle contre le groupuscule terroriste que forment les belliqueux.

☇ Infos complémentaires ; #1. origines ; c'est un sujet qui intrigue. Heath a essuyé plus d'une fois le quolibet "chintok" et sa connotation péjorative — pas blessante du fait des origines qu'on lui suppose, mais à cause de son aspect réducteur. On s'arrête d'abord à l'apparence, mais ensuite son accent intrigue. C'est subtile : les r qui roulent et se déroulent sur le bout de la langue sur une tonalité grave, et les voyelles un peu ouvertes. Habitudes adoptées à force d'écouter son père, Nikolai, et de se familiariser avec ses langues d'origine, le nivkhe et le russe, vers lesquelles il basculait sans cesse à mi-phrase. Heath porte l'empreinte de cette influence tant sur son anglais que sur son français. Polyglotte, cette dernière langue a longtemps été celle qu'il maîtrisait le moins bien. Sans doute parce que Vivienne, sa mère, ne l'employait quasiment que pour pester à l'encontre de criminels (ou de collègues) qui lui donnaient du fil à retordre. A présent, c'est ce vers quoi il revient instinctivement, après avoir vécu plus d'une décennie dans l'Hexagone.

#2. Éclats éparpillés ; Année 1989. Vivienne malade, Nikolaï tué par sa passion même : les dragons. Juste ainsi tout s'est effondré. Heath s'est vite senti dépassé par son rôle d'aîné, mais il a essayé. Il n'avait pas d'autre choix que de tenter. Il ne fallait pas que le ministère découvre qu'à la maison, tout n'allait pas très bien ; il ne fallait pas que maman se retrouve à l'hôpital et Aspen et lui, arrachés à leur foyer. Il fallait donner le change, alors quand les idées de Vivienne ont commencé à s'embrouiller, Heath a pris le flambeau en endossant certaines de ses tâches. Cuisine, rangement, un peu de lessive. Y aller plus en profondeur était lassant, pesant, alors il s'est contenté de ça, s'enferrant particulièrement derrière les fourneaux, qui le passionnaient, et négligeant le reste. Une façon pour lui de fuir la pression, sans doute. La culpabilité l'a longtemps talonné, mais c'était plus fort que lui : incapable de faire mieux, de faire tout ce qu'il aurait peut-être dû, désireux de vivre lui aussi, il a ressenti un soulagement teinté de tristesse quand la mascarade a finalement été découverte et que sa famille, déjà physiquement, psychologiquement et émotionnellement disloquée, a été officiellement dissoute, quelques mois plus tard au cours de cette même année. Aspen et lui sont dès lors passés de foyers en foyers, incapables d'espérer l'adoption puisqu'ils sortaient des critères favoris des couples en quête d'enfants : au nombre de deux, déjà ; et l'un adolescent, l'autre âgé de plus de cinq ans. L'année de ses 16 ans, Heath a convaincu son frère d'essayer de se laisser placer sans lui, arguant qu'il approchait de la majorité et pourrait de toute façon lui rendre visite aussi souvent que possible. Que ce serait comme s'ils n'étaient même pas séparés. Quelques mois plus tard, le plaidoyer variait : il annonçait son départ en France, désireux de se spécialiser en art culinaire ; certifiait que tout irait bien et qu'ils resteraient assurément en contact. Il est parti en laissant derrière lui un cadet de bientôt neuf ans et s'il ne l'a jamais oublié, la promesse de le contacter a abord été scrupuleusement tenue... dans un premier temps seulement, avant que les lettres ne finissent par s'espacer. Plus tard, il n'y a simplement plus eu de courrier du tout. C'est un fait : Heath n'est pas doué pour entretenir les relations à distance, si capitales soient-elles.

#3. Idéaliste ; son prénom est un trait d'union entre le métissage cultivé en terre étrangère et l'héritage paternel, une tradition de famille que Heath regrette parfois, foncièrement convaincu du poids du nom sur l'individu. Peut-être parce que la lande évoquée par ces cinq lettres s'accompagne du goût pour les vastes horizons et les voyages, facette indéniable de son propre caractère : de sa quête incessante d'un ailleurs meilleur, de son incapacité à trouver l'épanouissement là où il est, cette éternelle insatisfaction qui l'a mené vers d'autres contrées, loin de son frère, lui faisant oublier l'essentiel, les véritables priorités. C'est remarquable et terrible à la fois, comme cette syllabe unique lui colle à la peau : Heath est de ceux qui espèrent le bonheur et le cherchent sans discontinuer, ici, là-bas, toujours plus loin, mais sans le générer. Beau-parleur aux utopies tatouées sur les lèvres, il vend du rêve quand il s'exprime, sait si bien parler de sa vision de ce que devrait être le monde ; quand il s'emballe, passionné et profondément vivant, on voudrait le croire, le suivre jusqu'au bout de la terre. Mais une de ses ex lui a dit un jour qu'il a l'âme d'un politicomage. Démagogue résolument installé sur son séant, infoutu de batailler pour donner vie à ses espoirs.

#4. Défaitiste ; Heath a deux visages et ne sait être transparent que face aux rares personnes auxquelles il confierait son âme même. Monstre d'insécurités sous une assurance feinte, chaos intérieur scrupuleusement masqué par la carapace qu'il ne laisserait s'effondrer pour rien au monde. Il a quelque chose d'impressionnant, dit-on. Sa façon de marcher en conquérant ; belle maison, belle carrière, doigts en or, parfait au cheveux près. Sourire charmeur, compétitif, battant — mais en façade seulement. C'est à sa difficulté à accepter tant les compliments que les critiques qu'on le perçoit. Heath affiche ce qu'il a de meilleur pour étouffer sa laideur ; ses succès pour cacher aux yeux du monde les ratés qui le rendent vulnérable ; car il oscille entre orgueil dévorant et manque cruel d'estime de soi. Il y a de la lâcheté dans ses mouvements : il ne sait pas prendre de risques inconsidérés et, tétanisé par la seule perspective d'un échec, préfère baisser les bras ou mieux — ne pas les lever. Déclarer forfait. Nature défaitiste vite enrobée de couches d'autodérision et de plaisanteries savoureuses, pour détourner l'attention. Faire rire en prétendant se moquer de lui-même est, ironiquement, son réflexe de survie — parce qu'il peine à encaisser l'humiliation et la critique si elles ne sont pas strictement contrôlées par lui. N'est-il pas plus aisé de se dire que c'était couru d'avance ou de prétendre qu'il n'a pas donné le meilleur de lui-même, que d'accepter de perdre après avoir fait de son mieux ? Car si son mieux n'est pas suffisant, n'est-ce pas sa valeur même qui est remise en doute ? C'est la raison pour laquelle même les plus beaux compliments ne sauraient le convaincre de se mettre en mouvement lorsqu'il est persuadé de ne pas pouvoir atteindre un objectif ; il sourit placidement sans assimiler les encouragement, ou se braque et s'énerve, mais demeure dans tous les cas terriblement borné.

#5. Perfectionniste ; et parfois il part gagnant. Il y a ces instants précieux où il se sait à son avantage et refuse, dès lors, de céder la moindre parcelle de terrain. Dans ces moments, rien ne l'arrête : sa quête de l'excellence ne connait plus de limites. Il n'a de cesse d'améliorer encore et encore, de transformer, d'expérimenter, mû par la certitude de voir ses efforts salués par un résultat remarquable. Quitte à se montrer déloyal. Heath est slytherin jusque dans la facette dévastatrice de son ambition démesurée, dans les extrêmes qu'il pourrait atteindre pour remporter ses batailles.

#6. Vocation ; quand on le qualifie de prodige et qu'on vante son aptitude à réussir tout ce qu'il entreprend, ses commissures s'étirent en un petit sourire en coin, signature — celui que l'on dit cocky et qu'il porte si bien sur les photographies. Assuré, empreint d'arrogance : c'est ainsi qu'on le lit. Le véritable sens du rictus est pourtant « si seulement ». Car il n'ose imaginer l'état de perdition psychologique dans lequel il se noierait s'il n'avait trouvé sa voie à un jeune âge, lui qui se lasse de tout et de tous et qui ne s'estime suffisamment bon en rien. La cuisine l'a sauvé. Il n'en doute pas un instant, ne s'imagine pas une autre carrière. Courageux, impétueux même derrières ses ustensiles et ses fourneaux ; créatif, inspiré, généreux. Il y met ses joies et ses peines, y exprime le talent dont la nature l'a doté, y affine les acquis accumulés à la sueur de son front ; il y excelle, s'y sent entier, et c'est un trésor indicible.

#7. Un esprit sain dans un corps sain ; passion rime avec pression et dans le domaine de prédilection de Heath, l'idée se vérifie assurément. Son rôle de chef est plus physique et éreintant qu'on ne le pense alors, lorsqu'il pose la toque, c'est sur un terrain qu'il se réfugie, se défoule, déverse le trop plein et les ondes négatives qui l'accompagnent. Heath prend soin de son corps pour être constamment capable d'en tirer le meilleur, pour conserver un moral de battant, et sa carrure s'en ressent.

#8. Sorcier anglais ; droit du sol, titre de naissance, duo de mots qu'il a comptés pour acquis pendant longtemps avant d'en être brutalement privé. Lorsque la guerre a éclaté, Heath a reçu une enveloppe expédiée par le ministère anglais. C'était en novembre 98 et à l'intérieur, une lettre rapportait le décret selon lequel quitter le territoire sans autorisation ou passer plus de deux ans à l'étranger sans séjour d'au moins 6 mois en terre anglaise sont des trahisons passibles de bannissement et de perte de la nationalité. Résident en France depuis 92, il aurait dû prendre des dispositions immédiates pour rentrer au plus tôt, passer une demi-année là-bas puis tenter de repartir... mais l'enveloppe et son contenu ont accidentellement fini leur course sous un meuble du salon. Deux mois plus tard, annonce d'une rupture : la perte de son statut de sorcier anglais oblige, il était désormais persona non grata sur le territoire, pour cause de dérogation aux exigences du régime en place. Élan de panique. Heath s'est enfin précipité pour tout faire : paperasse interminable et lettres par dizaines ont rythmé son quotidien pendant les mois qui ont suivi, mais il était trop tard. Il lui a fallu lutter et insistant jusqu'en 2003 : près de cinq ans de recours par voie légale, de demandes de réexamination de son cas et d'assurance de son soutien total au gouvernement lui ont permis de récupérer son statut. Il a pu franchir les barrières (véritables barreaux de prison) magiques cloisonnant le RU en mars 2003 et ce, principalement grâce à la Loi Martiale qui s'apprêtait à être éditée, appelant autant de baguettes que possible à offrir leur soutien aux forces de l'ordre. Heath a exécuté son service obligatoire à l'arrivée avec un faux zèle, en refoulant le dégoût que lui inspiraient les traques. Aujourd'hui, de retour en cuisines grâce à une dérogation obtenue du fait d'une blessure à la jambe, il satisfait le ministère en passant aux tables de ses hauts fonctionnaires pour leur serrer la main sous les flashs des appareils photo. Tout cela n'a qu'un véritable but : il veut retrouver Aspen qui, portant le nom Dunstan par adoption, s'est vu affublé à tort du statut de né-moldu. Les démarches sont en cours pour le reconnaître comme son frère, lui rendre le patronyme des Ravka et la sécurité du sang-mêlé qui coule véritablement dans ses veines ; mais son frère est majeur, terré il-ne-sait-où, et lui en veut terriblement pour son abandon d'il y a onze ans. Sa signature est requise pour valider les documents et, sans sa coopération, Heath est face à une impasse.

#9. Dixième Art ; anobli par les français et les italiens il y a des siècles, il se décline depuis sous toutes ses formes à travers les communautés sorcières du monde entier. Nombre de ceux qui s'y spécialisent, quelles que soient leurs origines, ont pour objectif de devenir Maîtres de la Guilde des Arts Culinaires. On compte huit Arts qui forment un cercle complet : amuse-bouches, entrées, féculents & produits céréaliers, légumes & protéines végétales, viandes, poissons & crustacés, desserts, boissons. Il faut toutes les acquérir au premier échelon, pour se voir discerner un col au(x) ruban(s) d'or symbolisant le cercle maîtrisé. Le premier ruban s'accompagne d'une étoile tatouée à l'extrémité du pouce maniant le couteau, le second d'une étoile à l'index et ainsi de suite. Les restaurants peuvent acquérir jusqu'à trois étoiles — mais les excellents chefs possédant plusieurs établissements peuvent donc collectionner plus d'étoiles. Mais les étoiles peuvent se perdre comme elles peuvent se gagner (on dit alors que le tatouage meurt, devenant bavure d'encre disgracieuse et marquant son porteur à vie). Ceux qui, quel que soit leur grade au sein de la Guilde, se distinguent en enrichissant le Dixième Art, peuvent prétendre à l'Ordre de Merlin de Troisième classe : médaille d'or sur ruban blanc remis pour féliciter la "Contribution à la somme de nos connaissances ou de notre culture". Le Maître le plus étoilé à l'heure actuel est, dit-on, tatoué à chaque phalange supérieure (des distales aux proximales) et porte au col le numéro 28 pour symboliser les cercles franchis.
Heath est fasciné (au point de frôler l'obsession) par cet Art riche, modulable et sans cesse en mouvement offrant une marge de progression infinie et ne tolérant pas la régression. Pour lui qui s'accoutume, par la force des choses, à perdre tôt ou tard son intérêt pour tout, la flamme encore impérissable qu'a fait naître la cuisine est un véritable cadeau et même si elle venait à s'étioler, l'orgueil l'obligerait à continuer de se maintenir au lieu de tout abandonner. Pour l'heure, il exploite en tout cas cet intérêt au mieux de ses capacités, perfectionniste acharné cherchant sans cesse à sophistiquer sa maîtrise. Les défis constants caractérisés par la course aux étoiles nourrissent son ambition, préservant son ardeur.

#10. Agueusie ; Sa condamnation, tombée tel un couperet en juin 2003. Victime de l'attaque de Ste Mungo's, Heath en est ressorti miraculeusement intact... en apparence. Il est rentré chez lui tout à fait soulagé, avant de se rendre compte d'un curieux détail. Sa tisane manquait de saveur. Trop peu infusé peut-être ? Le jus de chaussette a fini dans l'évier, mais la seconde tasse s'est avérée aussi fade, quels que soient ses ajouts, modérés puis en surdoses. Il a vidé ses placards, a tout goûté, tout tenté, rien n'y a fait : ce n'était pas la boisson le problème. ça venait de lui. S'il a espéré que cette curieuse perte du plus important de ses sens s'avère passagère, le souhait n'a pas été exhaussé. Au contraire, voilà des mois que cette inquiétude lui pèse et qu'il s'efforce de couvrir un secret à même de détruire sa carrière s'il vient à être mis à jour — sa crédibilité, tout ce qu'il a construit. Il ne sait s'il est question d'un traumatisme curable ou d'un réel handicap physique, dû à un choc peut-être, ou aux fumées toxiques inhalées après l'explosion ; dans l'incapacité de demander un diagnostic à quiconque, il ne crée plus depuis des mois, limitant ses recettes à ce qu'il maîtrise au mieux, incapable de s'assurer des résultats. On murmure que la qualité commence à s'en ressentir, à mesure que les mois s'écoulent et que l'angoisse s'intensifie, rendant ses gestes moins assurés, moins précis, gommant progressivement les automatismes durement acquis.

❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL

Appelez-moi HERESY., Lydie. J'ai 24 ans, je viens de France. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 7777878717 jours sur 7. Un dernier mot ? mot iiih.

Approuvé par le Ministère de la Magie
Tag 9 sur EXCIDIUM DgxnSujet: INDIE + through the valley of the shadow of death
Indiana Alderton

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Rechercher dans: validés   Tag 9 sur EXCIDIUM Nonew12Sujet: INDIE + through the valley of the shadow of death    Tag 9 sur EXCIDIUM EmptyVen 11 Nov 2016 - 1:18
Indiana Berlioz AldertonHeavy steps on hardwood floors, into my room through broken doors, try to leave this day behind me but peace will never find me
❝ We're running in circles again ❞hunted ; inventé (famille issue des films)

☇ pseudo complet & surnom(s) ; Indiana, du nom d'un personnage emblématique de la culture moldue, aventurier nourrissant l'imaginaire de la communauté sœur. C'est de son sang-mêlé de père qu'elle tient ce prénom aux consonances mixtes, bien qu'il ait plus d'une fois clamé que sa source d'inspiration pour un tel choix n'était autre que son épouse — vélane avide de liberté qu'il avait su enchaîner à lui, mais sans jamais acquérir un gramme d'affection de sa part. Généralement, on se contente d'Indie, mais dans la rue on la surnomme Mist. Son deuxième prénom, Berlioz, est dépourvu de sens particulier et n'a pas non plus été hérité d'un quelconque ancêtre : ce n'était pas trop la coutume au sein de sa famille. C'est sûrement pour ça qu'ils ont été partiellement décimés, les Alderton ; parce qu'ils n'étaient pas de ceux dont la vie est couturée de traditions. Parce qu'ils n'étaient pas ce qu'on qualifiait d'Elite avant que l'Angleterre ne soit réduite à feu et à sang.
☇ naissance ; le 29 février 1987, année bissextile à Londres, d'un père british et d'une vélane norvégienne. 16 ans d'instabilité, d'apprentissage sur le tas, à l'arrache. 16 ans et pas un gramme d'avenir à l'horizon, rien que désillusion pour un déchet de société en devenir.
☇ ascendance; impure, mêlée, pire : hybride. Une véritable hérésie en temps de guerre mais par chance, Indie, elle était terrée au-delà des frontières durant le gros des conflits.
☇ métier ; pickpocket, pilleuse, jobbeuse — elle vit de débrouillardise, Indie, de larcins et de boulots au noir. Doigts agiles et spontanéité constituent les éléments clé de son curriculum vitae. C'est le genre d'aptitudes qui font la survie, dans le microcosme féroce qu'est la rue. Révoltée contre rien, contre tout, jeunesse égarée gueulant contre la corruption et les abus, à corps et à cris sur un décor de casse, semant inévitablement destruction et chaos à chaque rassemblement.
☇ camp ; neutre, elle n'a pas la capacité de soutenir une quelconque resistence et ne correspond pas aux critères de valeur de la société sorcière actuelle.
☇ réputation ; ombre anonyme sans éducation, orpheline sans toit, elle n'a pas de réputation pour les gens bien car à leurs yeux, elle n'existe pas. Tout juste une gamine sans visage, une incompétente pesant sur les épaules de la communauté sorcière épuisée par la guerre. C'est une honte, vraiment, ce manque de savoir vivre, cet emploi hasardeux et intuitif de la Magie — car dépourvu d'une formation cadrée. Ces perpétuels conflits de gangs ternissant le décor londonien. Indie n'existe vraiment, individuellement, que dans l'underworld de Londres, mais en tant que Mist, recrue d'un gang répondant au nom de Shadow Moses. La poupée en guenilles aux traits envoûtants dont le vert aqueux des yeux cache une tempête, un ouragan : les indomptables tourments d'un petit ange déchu. On murmure que Mist, fort des talents hérités de sa mère, peut faire lever sur les rues un brouillard subtile ou épais comme de la poix et qu'alors, la vermine du gang allège les passants de leurs bourses de gallions. Mist, elle bouffe un bras quand on lui tend une main, pille les bonnes âmes qui lui offrent nourriture et logis pour la nuit. Elle est ingrate, car les promesses à ses yeux ne valent rien ; elle est enfant sauvage, poings vifs, frêle carrure accoutumée à encaisser les coups, à force d'hivers sur les trottoirs et de bagarres dans les ténèbres des ruelles sinueuses.
☇ état civil ; célibataire. Indie, elle sait pas trop ce que ça implique d'être en couple ; elle se souvient que son père était un vrai papa, lui, mais n'a pas connait la gêne qui fait râler les autres enfants lorsque leurs vieux se bécotent sous leurs yeux. Parce que même lorsque tout allait bien, son modèle de couple était un duo disloqué, mal accordé.
☇ rang social ; hors la loi, sale gosse vivant en marge de la communauté.
☇ baguette ; bois de Tremble, baguette de révolutionnaire longue de 24,7cm. Aussi capricieuse que flexible, elle recèle un cheveux de vélane arraché à nulle autre que la grand-mère maternelle d'Indiana. C'est une création signée Jimmy Kiddell, fabriquant de seconde main aux prix raisonnables et vieil ami du père Alderton, pour qui il l'a créée. Puisque son père ne l'utilisait quasi pas, cracmol qu'il était, Indie la lui a chapardée.
☇ épouvantard ; un univers de néant tout autour d'elle, obscurité épaisse représentant non la nuit, qui est son domaine, mais la solitude absolue.
☇ risèd ; elle et sa jumelle, sans tiers indésirable, sans adultes peu fiables incrustés dans leur paysage. Elle voudrait sa sœur, un toit, de la nourriture et retrouver leur frère aîné, Darren, enfin.
☇ patronus ; elle n'a vraiment pas le niveau pour en créer.
☇ particularités ; demi-vélane. Vestiges d'un héritage de charmes dilués à l'arrivée de ses 16 ans, puisqu'elle n'a pas accompli les rites qui auraient su faire d'elle une vélane accomplie. En résulte une affinité avec l'eau. C'est ce qui lui a valu d'être surnommée Mist — brume pour les esprits vulnérables que son regard translucide trouble, brume pour l'amas de fines gouttelettes ou de cristaux de glace microscopiques dont elle sature l'air. L'attraction par contre est moins bien contrôlé. Elle a plutôt eu tendance à la brider, pendant longtemps, ayant vécu dans des milieux assez hostiles où il était préférable de passer inaperçue ; écœurée par l'attention des hommes, dans le regard desquels elle se voyait objet, fantasme. Ecoeurée par le sexe en lui-même, dont elle n'avait vu que le visage le plus sale ; prostituées dégradées à même les murs poisseux des ruelles, dénigrées, injuriées, abusées ; propositions crasses. A présent elle s'aperçoit qu'elle peut en faire de son charme, hésite, s'y essaye, déterminée toutefois à garder des barrières. Mais elle n'a pas vraiment de guide et faute parfois au moment de gérer l'intensité ; trop, trop peu, question de dosage et d'expérience, de compréhension d'elle-même et de sa cible, il lui faudra encore de la pratique pour en venir à bout.
☇ animaux ; aucun, et c'est là un sujet très sensible. Indiana estime que les animaux, au même titre que les créatures et les Êtres, n'ont pas à être domptés, domestiqués, avilis. Que les aimer implique de leur laisser leur pleine liberté. Que les respecter nécessite de renoncer à un titre de possessivité. Car ils ont leur volonté propre et n'ont pas à être réduits à l'état de réceptacles vivants des besoins passionnels et autres caprices de sorciers en mal d'affection — ou assoiffés d'autorité.
☇ Avis sur la situation actuelle :Sans avoir une idée précise et détaillée de la situation politique et des décrets du gouvernement, Indie en connait intimement les abus, dont elle fait partie des premières victimes. Prolétaire et pauvre à l'origine, ciblée par la commission d'enregistrement des nés-moldus du fait de faux témoignages, elle a vu sa famille décimée dès la chute du ministère en 1997. Depuis, son lot quotidien est l'illégalité. Si elle n'est pas activement recherchée, élément de bien peu de valeur sur le grand échiquier du monde sorcier, elle n'en évite pas moins les autorités avec application, vivant de larcins au sein d'une jeunesse désabusée, d'un gang formé d'orphelins rendus cruels par ce système les ayant littéralement abandonnés. Indie, elle ne pense rien si ce n'est que ce monde-là n'est juste que pour les bien lotis. Elle ne croit rien si ce n'est que pour tous les autres, il est pourri jusqu'à la trame. Chaque jour est une bataille et les conflits armés, les idéaux ont perdu leur sens à ses yeux ; elle lutte juste pour sauver sa peau.

☇ Infos complémentaires ;#1. Éducation ; Indie est issue de l'une de ces familles prolétaires désargentées qui voyaient les études au pire comme une futilité, au mieux comme un luxe seulement offert aux plus exceptionnels des rejetons d'une portée. Le temps, c'est des gallions, rabrouait William, son père, d'une voix fatiguée, désabusée. Il était un peu rustre, un peu grognon, et ses taloches faisaient tourner la tête à 180°, mais il se décarcassait pour les nourrir, ses gosses, l'ossature voutée par l'usure, la veste toujours à l'envers, employé au plus méprisé des départements du ministère : la maintenance magique. C'était pourtant un ancien Ethnomage, un aventurier, respecté en son temps. Curieux de tous les peuples, moldus comme sorciers et Êtres de tous horizons. Auteur entre autres d'un livre requis pour le cours d'Etude des moldus et d'un ouvrage en trois volets sur les vélanes, mage nomade toujours à la conquête de quelque terre sauvage, à se pencher sur les mœurs et coutumes de peuplades méconnues. C'est en Scandinavie qu'il a rencontré la Vélane de sa vie ; il lui a volé un vêtement, suivant la mythe, lui dérobant ainsi sa liberté. S'il était conquis, la réciproque n'était pas vraie. Il l'a ramenée en Angleterre avec lui et elle lui a donné trois enfants, aimante à leur égard mais toujours froide vis-à-vis de celui qu'elle voyait comme son geôlier. Il est revenu un jour de l'un de ses voyages — son dernier — gravement malade. A failli perdre la vie du fait d'une malédiction, s'en est tiré avec toutefois une magie amoindrie, presque inexistante. Fait révélé par la presse magique : privé de sa crédibilité, William a peu à peu sombrer. Son ultime livre a fait un véritable flop, les médisants affirmant ses récits erronés : comment considérer les récits rocambolesques d'un Squib, sinon comme un ramassis de mensonges. Le pire était qu'ils avaient raison et ainsi, William a raccroché la baguette, cherchant du travail où il pouvait en trouver — des jobs minables au sein du monde sorcier, l'entourage des moldus lui étant interdit du fait de ses restes de magie instables et difficiles à contrôler. A son retour au domicile familial, sa compagne n'éprouvant que plus de mépris encore pour lui, il lui a rendu sa liberté, ne parvenant que de justesse de l'empêcher de lui arracher leurs filles. Plus tard, il avait échoué au ministère, en tant qu'homme à tout faire.

Indie l'appelait le vieux (ou l'vieux squib), tantôt affectueusement, tantôt avec un rien de mépris dans le ton et de rancœur au creux de la gorge. Mais elle le déchaussait le soir quand il s'endormait tout vêtu dans son fauteuil favori aux ressors défoncés, massait ses doigts enflés d'avoir récuré et fait briller à la main les moindres recoins de l'antre des politicomages et juristes.
Poudlard avait beau ne rien exiger en termes de frais de scolarité, William prévoyait de n'y envoyer que son aîné. Pas parce que Ren était un garçon ; simplement parce qu'il avait un potentiel extraordinaire et constituait un espoir : celui d'un poste haut placé qui se répercuterait sur toute la famille. D'une ascension fulgurante, jusqu'au rang de ministre de la Magie pourquoi pas ? A côté Indie ne semblait guère exceptionnelle. Elle avait des difficultés à lire, intervertissait des lettres ; trouble léger qui, pour un père n'ayant guère le temps de corriger le problème, a suffi à la classer trop bête pour apprendre. Elle devait donc avoir droit à un apprentissage maison, la cadette, et plus physique qu'intellectuel ou magique ; il en serait d'ailleurs de même pour sa jumelle, period.

#2. Mom ; Freyja. Indie le formulait précautionneusement, ton teinté de respect et étoiles plein les yeux. C'était une femme splendide, sa mère, mais au caractère terrible. Elle avait un parfum d'ailleurs et créait de ses mains des trésors d'artisanat qui venaient décorer le cou, les poignets, les oreilles et les cheveux de se filles. Et dans sa besace, tant d'histoires, de récits palpitants et envoûtants qu'Indie ne rêvait que de la suivre à travers d'autres contrées. Mais elle est partie seule, Mom, en jurant de les récupérer un jour, sa jumelle et elle. Elles ne l'ont plus jamais revue.

#3. Fratrie ; ils étaient trois : Darren, Indiana et Heaven. L'aîné donc, Darren, le fils prodige, talentueux, cultivé. Grand frère adorable qui compensait en dehors des périodes de cours les nombreuses absences de leur père abusé par le système. Après qu'il se soit fait coincer injustement par le gouvernement en 97, les filles ont été forcées de fuir sans savoir ce qu'il était advenu de lui. On raconte que ceux ayant été emprisonnés à l'époque ont passé quelques années à Azkaban avant d'être faits rebuts. Et que lesdits rebuts ont, plus tard, été exécutés. Indie refuse d'associer ces faits et de tirer la conclusion qui s'impose. Certains s'en sont tirés. Elle veut croire que Ren fait partie de ceux-là.
La benjamine, Heaven ou Nevaeh, comme elle se fait appeler depuis que leur monde a été complètement bouleversé. Fausses jumelles, Neva et Indie se sont toujours simplement considérées comme deux sœurs du même âge ; non comme une entité. Fusionnelles certes, mais non affectivement ou physiquement dépendantes, car très distinctes l'une de l'autre : l'une blonde, l'autre brune, chacune dotée d'un caractère propre, de préférences similaires ou divergents, d'aptitude personnelles. Différentes jusque dans l'héritage, l'une maîtrisant l'eau, l'autre la lecture de l'avenir sous ses formes les plus variées. Nevaeh n'en est pas moins le point d'ancrage d'Indie, ultime élément d'une famille décimée par la guerre. Aucune annonce dans le journal, aucun témoin, pas une piste exploitable. Depuis sa disparition, la cadette de la famille n'a de cesse de chercher à comprendre ce qui a pu advenir d'elle. Quelque part, Indiana espère qu'arpenter les rues lui permettra tôt ou tard de dénicher quelques informations.

#4. Demi-Vélane ; les souvenirs de sa mère se sont peu à peu effacés avec le temps, mais Indie garde certains d'entre eux gravés dans la chair et jusqu'à l'âme, de par son héritage. Spectre des rires d'antan, bulles d'eau suspendues dans les airs telles des perles au bout de fils invisibles ; certains s'amusent à trouver des formes aux nuages, Freyja apprenait à ses filles à sculpter l'insaisissable élément aqueux pour l'une, et à scruter l'avenir pour l'autre. Encore aujourd'hui, se retrouver immergée lui donne la sensation d'être protégée et compense pour l'absence de cette mère qui l'a abandonnée. Si l'appel de sa nature vélane s'est manifestée au cours de son adolescence, il a été bridé, Indie n'ayant pas une mère désireuse de la ramener à ses côtés dont craindre le pouvoir d'attraction. Elle était en exil alors, à travers l'Europe et les pays de l'est, et les quelques crises de somnambulisme dont sa soeur et elle ont été victimes ont été stoppées par le sorcier avec lequel elles se déplaçaient. Elles se réveillaient ligotées à leur lit, avec une étrange sensation d'épuisement ; rien de plus. Ses 16 ans étant révolus, elle a définitivement perdu la possibilité de devenir une vélane à part entière mais n'est que plus ou moins consciente de la mort discrète de cette part de son identité.

#5. Shadow Moses ; gang brutal, assemblement de vermines né de la guerre et ayant grandi avec elle, microcosme de jeunes survivants s'étant liés pour déjouer la mort — ou se jouer d'elle. A leur tête trône Mood, impitoyable leader. Un Grand, du haut de ses 23 ans. Ses bras armés ensuite, numéros deux et trois, chacun chargé d'une troupe de voleurs : le Path pour l'un, les Breaches pour l'autre. Juste sous eux, les Hitters : chargés de récupérer et de centraliser le butin pour le remettre aux deux responsables. Le Path sillonne les rues, allées pavées, marchés et ponts. Ses membres sont une armée qui déferle dans le Tout-Londres dès le point du jour, ribambelle de mômes, ado et jeunes adultes aux mains vives. Les plus expérimentés sont Pickpockets, détroussant les passants et les marchands — poches, bourses, étals. Les plus jeunes et les moins doués pour piller discrètement, mais comédiens dans l'âme, sont Troublemakers, réquisitionnés pour faire diversion et favoriser les vols des autres. Larmes de crocodile, mère soit-disant perdue, malaise feint, mises en garde erronées pointant des innocents tandis que les vrais voleurs se tirent en sens inverse : leurs méthodes sont variées. Les Breaches sont bien moins nombreux, plus sélectifs et vivent après le coucher du soleil. Acrobates se faufilant des tuiles des toits aux conduits des cheminées, déverrouillant les fenêtres, crochetant les serrures, glissant entre les barreaux, cassant à l'aide de petits artefacts puissants les sorts de protections posés sur les trésors. Fantômes nocturnes dérobant tout à la faveur de la lune : gallions, bijoux et contenu des garde-manger. Aucun contact avec des sorciers à moins de se faire surprendre ; et alors, comme dans la rue, tous les moyens sont bons pour faire taire la victime, quitte à la supprimer si nécessaire.

#6. Illettrée ; quand William a tenté de lui apprendre à déchiffrer ses premières lettres, Indie, bien futée, s'est avérée plus lente que prévue à assimiler les notions inculquées. Entre les inversions de lettres, de syllabe, de certains mots, les omissions, adjonctions, substitutions, le début lent hésitant, saccadé, syllabique, la difficulté à saisir le découpage des mots ou à tenir compte de la ponctuation, il a vite abdiqué, trop débordé pour dépenser des trésors de pédagogie et d'imagination. En a résulté une profonde blessure : quelque part, Indie est persuadée d'être stupide, attardée, et autres joyeusetés du même acabit. Les chiffres n'ont pas de mystères pour elle, mais l'alphabet lui joue de curieux tours, s'inverse, la rend chèvre. Elle a tenté d'apprendre seule et, ne parvenant à aucun résultat probant, a fini par se convaincre de n'être pas assez intelligente pour lire et écrire. Vulnérabilité qui, paradoxalement, l'a rendue forte en la poussant à dépasser ses propres limites : elle met un point d'honneur à prouver qu'elle est capable de se débrouiller seule, de s'en sortir. De fait, elle use de toutes sortes d'astuces pour masquer cette lacune, ce handicap. Lorsqu'elles étaient ensemble, Nevaeh se chargeait de cette tâche pour elles deux, bien que son éducation lacunaire n'ait pas rendu sa maîtrise de l'exercice fluide et naturel. Adolescentes en fuite, elles se sont appairées à un sorcier migrant, Dawson, qui se faisait passer pour son père. Échange de bon procédé : il remplissait les dossiers, les demandes, contrôlait les faux papiers, et son prétendu statut de père lui conférait plus de chance de voir ses demandes d'asile, de logement et d'aide couronnées de succès. A l'heure actuelle, le sujet n'est plus spécialement d'actualité et Indie continue de garder son lourd secret soigneusement enterré, comme une honte, une enclume. Au sein du gang parmi lequel elle évolue, personne n'a encore rien remarqué à ce sujet et elle est à peu près certaine de ne pas être la seule à souffrir de son analphabétisme, mais elle n'en serait pas moins humilié si le fait était révélé au grand jour. Au final, elle a toujours simplement manqué d'un guide assez patiente et créatif pour l'aider à surmonter son trouble — ou à comprendre qu'elle pouvait réussir, même en faisant des erreurs.

#7. Acouphènes ; c'était en 97 — après que son père ait disparu, puis son frère, il y a eu la descente des forces de l'ordre à leur domicile, armés et porteurs d'une convocation injustifiée à la commission d'enregistrement des nés-moldus. Basse vengeance d'une Ombrage nourrissant une haine sans limite à l'encontre de son propre père et l'étendant à tous ceux l'ayant côtoyé... tous ceux conscients, de fait, des mensonges qu'elle distillait en se prétendant sang-pur. Le soir où les BPM ont envahi la demeure presque abandonnée des Alderton, il y a fuite, les explosifs, le choc. C'est physique, c'est psychologique, c'est émotionnel : l'impact s'est fait chronique, traumatisme acoustique. Alors depuis, les contrecoups se manifestent n'importe quand, sans crier gare. Bourdonnements subtiles, grésillements persistants ou sifflements assourdissants. Survenant brutalement ou progressivement. Dans une seul oreille ou les deux. Tantôt tout à fait supportables, si bien qu'elle cille à peine, ne remarque quasi pas ces sons parasites ; tantôt juste gênants, chassant le sommeil, annihilant les efforts de concentration, accroissant l'anxiété et ses manifestations physiques — doigts qui frappent la table à intervalles réguliers, jambe battant nerveusement la cadence, palpitant qui s'emballe sans raison apparente. Et tantôt assourdissants à se rouler par terre. Elle a appris à s'y faire, à avancer même avec l'impression de sentir son crâne se fendre en deux, mais il arrive encore qu'elle en perde le nord, clouée sur place par la pression et les vertiges qui en résultent, et c'est incroyablement peu pratique quand on passe les trois quarts de ses journées à échapper aux autorités.

#8. Enfant du monde ; elle a passé des années clés de sa vie à errer d'un pays à l'autre, Indie. De fait, elle a l'oreille pour les langues, capte des mots, apprend relativement aisément à condition de s'y mettre sérieusement. Elle n'a toutefois eu de réelle utilité que pour l'anglais (sa langue natale) et un ukrainien (langue d'adoption) truffé de mots russes du fait de la région où elle a évolué. Elle en parsème un peu ses phrases encore aujourd'hui, mais de moins en moins puisqu'il n'y a personne pour la comprendre. C'est lorsqu'elle est vulnérable que cela ressort : aux premières minutes du réveil par exemple, si elle est un peu déboussolée. Quand certaines émotions la submergent également, colère, tristesse. Tout ce qui est à même de déborder et qui s'avère trop fort pour les mots communs, au point de lui inspirer le réflexe de bifurquer entre deux langues. D'autres fois encore, c'est tout simplement un moyen de combler des vides : quand un mot lui échappe en anglais, question de fatigue ou simple oubli temporaire, l'équivalent ukrainien se glisse dans sa phrase sans qu'elle s'en aperçoive.

#9. Cercle protecteur ; après le départ de sa mère, Indie est passé par une phase d'incertitude. Peur du noir inavouée, peur de la solitude, déprime les jours de pluie trop semblables à celui ayant marqué la séparation, dévalorisation d'elle-même, amalgame d'émotions négatives dans lesquelles elle s'embourbait honteusement, en manque de l'affection maternelle trop tôt perdue. Elle se serait attendue à ce que Heaven s'en aperçoive et tente de la réconforter. A ce que Darren comprenne et la charrie gentiment pour la secouer. Mais non. C'est son père qui l'a remarqué. C'est lui qui l'a réconfortée. Par de petites attentions au quotidien, des remarques, des marques d'affection maladroite comme il n'en avait pas habituellement. Et puis un soir, au moment de partir pour prendre son service, il a tracé autour d'elle un cercle en lui disant que tant qu'elle restait à l'intérieur, rien ne l'atteindrait. Que les dangers passeraient autour sans la voir : qu'elle leur était invisible, intouchable, protégée. Indiana, qui voulait tant être forte et imperturbable, a gardé cette habitude en secret. Un bâton de craie traine toujours dans sa besace et, quand elle se trouve dans un lieu peu rassurant, squattant par exemple un lieu désaffecté pour la nuit, elle trace un cercle au sol, se recroqueville à l'intérieur et dort là, à même le sol. Elle s'y sent plus à l'aise, plus à l'abri que sur un matelas confortable, car peu importent les courbatures au réveil quand, au coucher, il lui semble entendre la voie de son père lui assurer qu'elle est protégée.

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Appelez-moi Lydie. J'ai 24 ans, je viens de France et j'ai connu le forum via jule . Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 1939683277859193 jours sur 7. Pour les scénarii uniquement : j'ai l'aval du créateur concernant ma fiche [] oui / [] non. Un dernier mot ? mot.

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Tag 9 sur EXCIDIUM DgxnSujet: ARDAL + on the wings of the night
Kaori Saito

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Rechercher dans: Fiches poussiéreuses   Tag 9 sur EXCIDIUM Nonew12Sujet: ARDAL + on the wings of the night    Tag 9 sur EXCIDIUM EmptyMer 26 Oct 2016 - 20:06
Ardghal « Ardal » Geraint Ollivanderfeat. matthew daddario • credit : tumblr
❝ We're running in circles again ❞Groupe : wizard

☇ pseudo complet & surnom(s) ; Ardghal, tracé irlandais réceptacle des élucubrations de la voyante consultée à la naissance et de l'amour inconditionnel d'une mère ayant lutté pour mettre au monde des fils : valeur, grand honneur, traduit-on ici. Assez parlant pour être porteur d'une mission, assez flou pour ne pas imposer un destin excessivement pesant. Mais si les origines héritées de la grand-mère paternelle ont été mises en valeur pour amadouer cette chère Eithne, le jeune sorcier en est trop fier pour supporter que ces quelques syllabes soient quotidiennement écorchées à l'écrit comme à l'oral. Raison pour laquelle il se présente communément par la forme anglicisée Ardal. Suit Geraint, du nom d'un aïeul baguettiste ayant œuvré au Moyen-Âge. Il est issu d'une famille de traditions et voilà des siècles que les représentants mâles écopent de prénoms dont l’étymologie renvoie au germanique Ger-, littéralement traduit par lance mais faisant référence aux baguettes. Le tout s'achève sur le patronyme Ollivander, connu pour se spécialiser dans leur Art de père en fils depuis 382 avant J.-C. Certains, par élan d'affection, s'essayent au surnom Dal à l'occasion, et le concerné esquisse en retour un rictus mi-amusé mi-sceptique : son prénom d'usage est déjà, en soit, un diminutif qu'il est bien difficile de raccourcir plus encore.
☇ naissance ; 1er août 1981 à St Mungo's. Ardal, moitié de l'entité unique qu'il forme de corps comme d'âme avec son jumeau Lorcàn. Aîné des deux, souvent perçu comme le dominant — mais si tel a été le cas pendant longtemps, la dynamique a été brutalement bouleversée quand les allégeances de Lorcàn ont changé, rompant l'équilibre du duo.
☇ ascendance; indéniablement pur. Précieux concentré d'héritage magique et de gènes portés sur l'excellence. Les Ollivander ne partagent définitivement pas l'idéal politique inspiré par Slytherin. Leur statut de sang est préservé pour une toute autre raison : profondément amoureux de la culture magique et soucieux de transmettre leurs secrets ancestraux, c'est généralement parmi les dames au sang bleu et à l'historique sorcier riche qu'ils trouvent un alter ego, une partenaire enrichissante.
☇ métier ; Artisan baguettiste, concepteur des réceptacles magiques indispensables à la grande majorité des sorciers. C'est là le prime honneur d'Ardal, la tâche qu'il s'échine à accomplir au mieux de ses capacités — offrir à tout un chacun le catalyseur idéal grâce auquel exprimer sa magie sous sa forme la plus fidèle (il n'a pas vocation d'améliorer la magie d'autrui cependant ; le concepteur de la baguette ne fait pas la qualité des sorciers qu'il fournit). Apprentissage sans fin, entamé depuis... toujours : il a grandi dans le commerce familial et a manifesté un talent précoce, faisant montre d'une détermination tenace et d'un certain fanatisme pour les détails, la précision, la technique. Il n'y a pas de place pour le hasard ou l'improvisation : tout est calculé, mesuré, pesé, la moindre illumination est cent fois expérimentée avant d'être mise en œuvre. Car rien n'est plus dangereux selon lui que l'à peu près.
☇ camp ; neutre. La famille l'a toujours été, jouissant ainsi en temps de paix comme de guerre d'un large spectre de clients issus de tous les horizons. Mais cette guerre ci, contrairement aux autres, a impliqué des choix. Tendre une main a des insurgés aurait condamné les Ollivander à se faire prendre un bras tant il y avait de manque à combler chez les rebelles ; or trahir ne serait ce qu'un peu le gouvernement leur aurait tout coûté. Ardal ne pense rien de l'idéal fanatique prôné par le gouvernement en place, rien non plus de l'égalité dont rêvent les opposants, il veut simplement qu'on le laisse travailler en paix. Il voit moins les horreurs de la guerre que ce qu'elle peut ôter aux siens : Eudoxie a tant de fois frôlé la mort à cause des dissidents et le Magister lui a volé Lorcàn et les rues débordent du sang versé, nul n'est plus innocent. Il ne larmoie pas lorsque les uns exécutent, lorsque les autres se vengent en décimant. Il déplore seulement la ruine de sa belle Angleterre.
☇ réputation ; cultivé, talentueux, respectable — les trois attributs qu'on lui associe. Ardal a des valeurs profondément ancrées, entre autres loyauté vis-à-vis des siens, souci des traditions sorcières et on le sait profondément amoureux de belle Magie, dont il est avide de déceler les mystères. Baguettiste prometteur s'échinant à perpétuer des siècles d'artisanat, il porte un nom ancré dans l'historique de la communauté sorcière anglaise. Il reste néanmoins un jeune sorcier un peu ennuyeux au premier abord, un peu froid, un peu distant, manquant de spontanéité. Irréprochable dans les faits, mais génie fade aux yeux de quiconque ne souhaitant pas passer des heures à parler théories sorcières. On vante son ambition, mais on déplore qu'il ne l'associe au charme de son jumeau Lorcàn (tandis qu'on reproche le contraire au cadet, quelle ironie).
☇ état civil ; célibataire. Sa profession étant une obsession. Les Ollivander sont de ceux qui tracent leur route en solitaire sans se retourner, jusqu'à croiser l'âme-sœur au cours d'une quête des composants parfaits. Ardal a besoin de cohérence et une potentielle relation doit, à ses yeux, être basée sur des centres d'intérêt communs ; il ne lierait jamais sa vie à celle d'une femme pouvant à terme lui reprocher le temps qu'il consacre à sa passion.
☇ rang social ; Elite sorcière, disait-on avant que l'ultime bataille ne vienne bouleverser une nouvelle fois l'ordre établi.
☇ baguette ; bois de charme (compagnon des visionnaires et sorciers habités par leur passion) serti d'un ventricule de dragon. D'une loyauté totale, elle est imprégnée du code d'honneur de son propriétaire et ne déroge pas de ses principes ; c'est une baguette particulièrement raffinée et sensible, création de son père qu'il traite avec le plus grand égard.
☇ épouvantard ; une vie sans Lorcàn, sans moitié, sans double. Une vie d'individu à part entière, né solitaire. Voilà des mois que son cauchemar constitue sa réalité.
☇ risèd ; retrouver Lorcàn. Ardal est redondant, obsessionnel, et c'est à l'heure actuelle la plus cruciale de ses priorités.
☇ patronus ; un aigle, efficace et convenu, comme lui.
☇ particularités ; maître des runes.
☇ animaux ; aucun.
☇ Infos complémentaires ; #1. Entité Gémellaire ; la gémellité fascine et influence et comme bien des enfants dans ce cas, les garçons ont d'abord vu leur entourage nourrir cet aspect fusionnel. Si l'un des nouveaux-nés avait faim, on nourrissait les deux ; s’il fallait en changer un, on changeait l'autre simultanément. A leur naissance l'attention a gravité autour d'eux, à la fois du fait des ajustements nécessaires et à cause de l'arrivée tant attendue d'héritiers. Et pendant longtemps, tenues et possessions identiques, à peine différenciées par quelques variantes de couleurs. Réflexes anodins, même nécessaires au départ, mais qui se sont ancrées dans les habitudes des années durant, n'aidant pas les jumeaux à se dissocier l'un de l'autre. Pour eux, tout se déclinait en nous, en nos — ils étaient avant tout un binôme, deux moitiés, ont mis longtemps à percevoir qu'ils étaient tout à la fois des individus distincts capables d'évoluer séparément. Encore en pleine fusion jusqu'à leur onze ans, ils ont été confrontés pour la première fois à une potentielle autonomie en entrant à Poudlard, mais pas la dernière : car dès lors tout a changé, les parents entamant de traiter Ardal comme l'aîné masculin, l'hériter, avec la formation et les responsabilités lui incombant.

#2. Chapeauflou ; Fait amusant que tous ne perçoivent pas et auquel lui-même s'est trompé pendant des années : Ardal est le jumeau dominé. Alors qu'au quotidien il semble endosser le leadership, sa dépendance à son frère s'est manifestée de façon subtile à certains moments clés de sa vie. Par exemple, encore totalement incapable d’envisager sa vie sans son cadet à leur entrée en 1ère année, Ardal a supplié le Choixpeau de le placer dans les rangs des Serdaigles, certain que Lorcàn s'y retrouverait réparti par la suite. L'autre option l'ayant coincé des dizaines et des dizaines de minutes durant sur le tabouret était Serpentard : question de traditionalisme, d'ambition à toute épreuve, de loyauté empreinte de ruse et de concessions aptes à piétiner l'éthique. Mais de Serdaigle Ardal porte bien les couleurs ; il a le goût de l'apprentissage poussé à son paroxysme, soif de Savoir et de découvertes et de calculs et d'essais en tous genres. Par ailleurs, il est aussi jaloux de ses secrets et découvertes, plus savant égoïste que vert et argent solidaire férocement attaché à sa Maison et à ses pairs.

#3. Duelliste ; c'est presque mathématique, mais aussi génétique. Comme son grand-père et son père avant lui, Ardal a le flair pour identifier les sorts utilisés, mais aussi pour déterminer les contenus des baguettes, envisager le bois et l'assemblage correspondant à un sorcier, percevoir ainsi les aptitudes et failles de telle ou telle baguette.

#4. Polyvalence intellectuelle ; il est curieux de tout. Obnubilé par l'équilibre il éprouve le besoin de trouver des patterns, de tout normaliser, d'élaborer des règles ou si elles ne fonctionnent pas à tous les coups, de dénicher des méthodes pour compenser les failles. La bête noire d'Ardal est l'inconnue ; il lui faut la cerner, la comprendre pour savoir comment l'appréhender. Il est foncièrement incapable de la laisser intacte et insondable et mystérieuse. Ardal, c'est le jeune homme qui noircit des pages et des pages de théories et de mesures et de formules rigoureuses et liste les exceptions et leurs particularités. Il est alors capable de déterminer l'élément manquant à une expérience et la quantité nécessaire pour tel ou tel autre effet — mais alors, il n'est pas l'inventeur. Lorcàn expérimente et découvre et s'essaye joyeusement à toutes sortes d'essais, provoquant en Ardal une émulsion : celui-ci extrait alors le potentiel, l'ajuste, le stabilise, applique. Il est à la fois agacé par le gaspillage de ressources que peut faire son frère et émerveillé par sa créativité sans borne, se montre ouvertement rabat-joie mais est à la fois amusé par tous ces tests qui tantôt mènent à des découvertes prometteuses, tantôt leur explosent au visage en emplissant l'atelier de fumée épaisse et d'éclats de rire entrecoupés de réprimandes. L'atelier sans Lorcàn est sombre, sans goût, sordide. La vie sans Lorcàn est sombre, sans goût, sordide.

#5. Polyvalence pratique ; il n'est pas que le savant cloîtré dans son atelier. A vrai dire la confection de baguette est plus vaste que cela, principalement parce que les Ollivander, peut désireux de partager leurs connaissances et autres critères de sélection et de qualité, se fournissent eux-mêmes en bois. Déterminer si l'arbre est sain, s'il répond convenablement ou non à tel cœur de baguette, s'il est compatible avec la magie ou la rejette, si le sol qui l'a nourri est empreint de richesse et de potentiel ou appauvri — autant de questions auxquelles on trouve réponse directement sur le terrain, en établissant une affinité avec des arbres ayant fait leurs preuves ou en en découvrant de nouveaux aptes à faire de bonnes ressources. Les hommes de la famille n'ont cependant pas la prétention d'approcher licornes, dragons et phénix et ont établi depuis des décennies un contrat avec une famille de Magizoologistes confirmés pour renflouer leurs stocks en crin, ventricules et plumes. Ardal est aussi commerçant, nécessité absolue. Mais s'il est capable de choisir les bonnes baguettes, il n'est pas vraiment celui qui établit une relation avec le client. Il a un côté un peu étrange comme son grand-père : une tendance à transpercer du regard, à étudier ceux qui lui font face, silencieux durant de longues minutes, exprimant quelques-unes de ses réflexions à voix haute avant de se mettre subitement en mouvement. Celui qui charme, celui qui gagne les cœurs, c'est le spontané Lorcàn, le souriant Lorcàn, l'extraverti Lorcàn. Par ailleurs, on dit que l'utilisation de différentes baguettes est l'apanage des Ollivander. Ce n'est pas exact. Simplement, les baguettes qu'un sorcier crée sont inévitablement lacée de sa propre magie et y répondent ; raison pour laquelle Ardal serait apte à utiliser plusieurs baguettes : celles dont il est le principal fabricant, dont il a travaillé le bois, défini les mesures et dont le cœur le reconnaît. Seul Garrick, au sien de la famille, était capable de tirer des sorts à n'importe quelle baguette, quelle que soit sa provenance. Autant dire qu'Ardal regrette beaucoup ce sorciers qui était tout à la fois un grand-père et un incroyable mentor.

#6. Relations ; Ardal jouit d'une très bonne réputation auprès des parents purs — il inspire nettement moins les jeunes femmes, qu'elles soient idéalistes ou lucides. Il est, en théorie, un bon parti, lignée respectable oblige. Mais assurément trop versé dans son Art, au point de vivre pour son métier. Sans compter l'omniprésence de son frère dans son existence et dans ses pensées : en somme il n'est pas souvent entièrement présent, souvent ailleurs, si bien qu'une potentielle dulcinée n'aurait d'autre choix que de le partager... en permanence. Il a eu deux, trois histoires d'adolescence : rien de long, rien de poussé, pour deux raisons. Rien qu'il n'ait provoqué lui-même (il s'est contenté de dire oui, mal à l'aise et incapable de trouver une bonne excuse pour se défiler, jeune novice qu'il était ; tirant sur son col et bégayant un piètre « je euh c'est à dire que les cours enfin certes ma foi euh... o-okay ? »), et rien de solide (il suffisait qu'un devoir un peu corsé vienne s'ajouter à l'équation pour qu'il oublie sa dulcinée et se fasse donc royalement plaquer, généralement à la bibliothèque, entre deux pages de livre). En outre, romantisme et spontanéité n'apparaissent pas dans son panel de caractéristiques : il étudie des avis et des données sur tel restaurant ou lieu, questionnant et compilant les informations recueillies pour évaluer et lister les potentielles destinations selon leur pertinence et leur qualité. S'il est capable de tous les tester pour confirmer ou corriger ses listes, il reste que cette tendance à tout traiter comme un objet d'étude peut rapidement devenir lassante pour une compagne. En bon Ollivander, il peut-être irritant de par l'aspect obsessionnel de son caractère et est donc très conscient du fait qu'il pourrait rendre une épouse misérable et vice versa. Son père, Ascleus, a toujours été très insistant sur l'importance de ne s'engager qu'avec l'amour pour fondement et, en guise de ciment, des centres d'intérêt partagés et un naturel conciliant. Lorsqu'il voit le relation de ses parents, de toute façon, Ardal sait qu'il ne voudra rien de moins qu'un lien à cette image : exclusif et puissant.

#7. Parkinson ; Ardal si respectable et si Ollivander et si... au-dessus des bas cancans qui font la joie des médisants ? Damn, non. Ardal a 22 ans et plus que quelques grammes d'immaturité refoulée, quoi qu'on en dise, et pour ne rien gâcher, l'attrait des gossips coule dans ses veines au même titre que le sang Parkinson. Il le réfute de toutes ses forces, lève les yeux au ciel lorsque la conversation glisse sur la pente des on dit, semble morose et ennuyé. Et puis un mot, un terme pique sa curiosité et son regard pétille. Son buste penche vers la source d'information, son attention se concentre sur la révélation et sa langue de vipère commente et pique et jubile. Oh qu'il est à l'aise avec les médisances, tantôt jugeant tantôt compatissant ; mais comme il est déconfit quand on tente de le placer dans le rôle de confident ! Parler de quelqu'un avec quelqu'un d'autre est une chose, écouter les misères et doléances de son interlocuteur en est une autre. Ce n'est pas faute... d'intérêt, pas vraiment (pas tout le temps). Il se sent simplement awkward et mal à l'aise et ne sait pas bien quoi faire ou dire de pertinent, se contentant alors de légères tapes sur l'épaule avant de filer à l'anglaise à la première occasion. Quitte à envoyer à sa place quelqu'un de plus adapté à la situation.

#8. Adhérent temporaire ; costume endossé à deux reprises. D'abord durant les six mois de service obligatoire, effectués auprès de la BPM, et puis après la formulation de la Loi Martiale, qui l'a poussé à mettre à exécution une décision qu'il ruminait depuis que Lorcàn s'est fait Marquer. Mais il a été refroidi — glacé d'effroi — en comprenant enfin le changement d'attitude de son cadet et dès lors, l'idée de continuer de prétendre soutenir le gouvernement lui a été insupportable. Il a raccroché la robe, au risque de fâcher les autorités. Flora Carrow a d'ailleurs nourri des doutes à son égard du fait de son manque d'enthousiasme vis-à-vis des idées radicales défendues par Lorcàn et elle, elle ne s'est pas privée d'exprimer lesdits doutes à ses comparses mangemorts. Il a fallu qu'Ardal use de toutes sortes d'excuses montées de toutes pièces pour contrer la pression et les menaces qui ont suivi, ce qui ne lui a pas épargné des descentes régulières à la boutique et quelques casses en guise d'avertissement de la part des mangemorts les plus zélés (celui qu a été assigné à sa "protection" était aussi très méfiant).

#9. Rubrique Mondanités & Elite ; ce n'est pas pour les rumeurs, réputations faites et défaites et autres critiques axées tendances qu'Ardal a longuement suivi cette chronique de la Gazette, avant de s'abonner (avec réticence) à Witch Weekly. Le point commun entre les deux n'est autre que la plume rédactrice, la chroniqueuse : sa sœur Eudoxie. Force est de constater qu'il n'a jamais su y faire avec elle. La comprendre. L'apprivoiser. Essayer. Elle lui en a voulu d'exister et en retour, il a renvoyé au don d'empathie de la jeune femme tout le mépris et toute la révolte que lui inspirait le moindre de ses choix, toute son attitude, du choix de carrière au départ aux USA en passant par ses premières fiançailles. Puis le futur époux est mort et elle est rentrée au pays mais rien ne s'est arrangé. Ardal, cessant de bouder complètement tout ce qui la concernait, a commencé à la lire à défaut de savoir commun lui parler — ou de vouloir le faire, à vrai dire. Braqué, désapprobateur, il s'est apaisé quand elle a fait (à ses yeux) un pas vers la famille en acceptant de se fiancer avec Roman Travers. C'était contre certaines des valeurs qu'il établit pour lui-même mais il y avait des circonstances atténuantes : elle n'effectue pas un travail chronophage, elle écrit seulement pour des torchons. Peu importe donc que son époux ne soit pas une âme-sœur, non ? Raisonnement imputable à la rancœur longuement nourrie. Il l'avoue du bout des lèvres à présent : Travers était un rustre et une piètre compagnie. Ardal n'a pas pour autant fait marche arrière quand l'homme a rompu les fiançailles sous prétexte qu'Eudoxie était devenue stérile, non. Il s'est présenté à son chevet, traits fermés étouffant les battements paniqués de son palpitant, s'est apaisé d'entendre qu'elle était en vie, mais... mais face à elle, l'inquiétude s'est muée en colère. « Pourquoi tu n’as pas fait attention ? Pourquoi tu ne t’es pas défendue ? Pourquoi tu fais tout de travers, Eudoxie ? » — tel a été son discours, ponctué par un claquement de porte au moment de tourner les talons. Et il s'est maudit maudit maudit mais il a campé sur ses positions parce qu'il ne pouvait lui pardonner de faillir la seule et unique fois où elle faisait quelque chose pour sa lignée. Parce qu'elle n'a pas le droit de flirter avec la Mort par faute d'attention, pas le droit pas le droit pas le droit.

☇ Liens recherchés ; facultatif.
Listing des rp en cours (0/5)• commun ; event #10
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Listing des rp prévus• prénom nom ; prénom nom
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Approuvé par le Ministère de la Magie
Tag 9 sur EXCIDIUM DgxnSujet: ARDAL + tears of our blood running from the runes
Kaori Saito

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Rechercher dans: aux oubliettes   Tag 9 sur EXCIDIUM Nonew12Sujet: ARDAL + tears of our blood running from the runes    Tag 9 sur EXCIDIUM EmptyLun 17 Oct 2016 - 18:13
Ardghal « Ardal » Geraint Ollivanderimperfect understanding is often more dangerous than ignorance
❝ We're running in circles again ❞wizards ; sc de Nyssandra

☇ pseudo complet & surnom(s) ; Ardghal, tracé irlandais réceptacle des élucubrations de la voyante consultée à la naissance et de l'amour inconditionnel d'une mère ayant lutté pour mettre au monde des fils : valeur, grand honneur, traduit-on ici. Assez parlant pour être porteur d'une mission, assez flou pour ne pas imposer un destin excessivement pesant. Mais si les origines héritées de la grand-mère paternelle ont été mises en valeur pour amadouer cette chère Eithne, le jeune sorcier en est trop fier pour supporter que ces quelques syllabes soient quotidiennement écorchées à l'écrit comme à l'oral. Raison pour laquelle il se présente communément par la forme anglicisée Ardal. Suit Geraint, du nom d'un aïeul baguettiste ayant œuvré au Moyen-Âge. Il est issu d'une famille de traditions et voilà des siècles que les représentants mâles écopent de prénoms dont l’étymologie renvoie au germanique Ger-, littéralement traduit par lance mais faisant référence aux baguettes. Le tout s'achève sur le patronyme Ollivander, connu pour se spécialiser dans leur Art de père en fils depuis 382 avant J.-C. Certains, par élan d'affection, s'essayent au surnom Dal à l'occasion, et le concerné esquisse en retour un rictus mi-amusé mi-sceptique : son prénom d'usage est déjà, en soit, un diminutif qu'il est bien difficile de raccourcir plus encore.
☇ naissance ; 1er août 1981 à St Mungo's. Ardal, moitié de l'entité unique qu'il forme de corps comme d'âme avec son jumeau Lorcàn. Aîné des deux, souvent perçu comme le dominant — mais si tel a été le cas pendant longtemps, la dynamique a été brutalement bouleversée quand les allégeances de Lorcàn ont changé, rompant l'équilibre du duo.
☇ ascendance; indéniablement pur. Précieux concentré d'héritage magique et de gènes portés sur l'excellence. Les Ollivander ne partagent définitivement pas l'idéal politique inspiré par Slytherin. Leur statut de sang est préservé pour une toute autre raison : profondément amoureux de la culture magique et soucieux de transmettre leurs secrets ancestraux, c'est généralement parmi les dames au sang bleu et à l'historique sorcier riche qu'ils trouvent un alter ego, une partenaire enrichissante.
☇ métier ; Artisan baguettiste, concepteur des réceptacles magiques indispensables à la grande majorité des sorciers. C'est là le prime honneur d'Ardal, la tâche qu'il s'échine à accomplir au mieux de ses capacités — offrir à tout un chacun le catalyseur idéal grâce auquel exprimer sa magie sous sa forme la plus fidèle (il n'a pas vocation d'améliorer la magie d'autrui cependant ; le concepteur de la baguette ne fait pas la qualité des sorciers qu'il fournit). Apprentissage sans fin, entamé depuis... toujours : il a grandi dans le commerce familial et a manifesté un talent précoce, faisant montre d'une détermination tenace et d'un certain fanatisme pour les détails, la précision, la technique. Il n'y a pas de place pour le hasard ou l'improvisation : tout est calculé, mesuré, pesé, la moindre illumination est cent fois expérimentée avant d'être mise en œuvre. Car rien n'est plus dangereux selon lui que l'à peu près.
☇ camp ; neutre. La famille l'a toujours été, jouissant ainsi en temps de paix comme de guerre d'un large spectre de clients issus de tous les horizons. Mais cette guerre ci, contrairement aux autres, a impliqué des choix. Tendre une main a des insurgés aurait condamné les Ollivander à se faire prendre un bras tant il y avait de manque à combler chez les rebelles ; or trahir ne serait ce qu'un peu le gouvernement leur aurait tout coûté. Ardal ne pense rien de l'idéal fanatique prôné par le gouvernement en place, rien non plus de l'égalité dont rêvent les opposants, il veut simplement qu'on le laisse travailler en paix. Il voit moins les horreurs de la guerre que ce qu'elle peut ôter aux siens : Eudoxie a tant de fois frôlé la mort à cause des dissidents et le Magister lui a volé Lorcàn et les rues débordent du sang versé, nul n'est plus innocent. Il ne larmoie pas lorsque les uns exécutent, lorsque les autres se vengent en décimant. Il déplore seulement la ruine de sa belle Angleterre.
☇ réputation ; cultivé, talentueux, respectable — les trois attributs qu'on lui associe. Ardal a des valeurs profondément ancrées, entre autres loyauté vis-à-vis des siens, souci des traditions sorcières et on le sait profondément amoureux de belle Magie, dont il est avide de déceler les mystères. Baguettiste prometteur s'échinant à perpétuer des siècles d'artisanat, il porte un nom ancré dans l'historique de la communauté sorcière anglaise. Il reste néanmoins un jeune sorcier un peu ennuyeux au premier abord, un peu froid, un peu distant, manquant de spontanéité. Irréprochable dans les faits, mais génie fade aux yeux de quiconque ne souhaitant pas passer des heures à parler théories sorcières. On vante son ambition, mais on déplore qu'il ne l'associe au charme de son jumeau Lorcàn (tandis qu'on reproche le contraire au cadet, quelle ironie).
☇ état civil ; célibataire. Sa profession étant une obsession. Les Ollivander sont de ceux qui tracent leur route en solitaire sans se retourner, jusqu'à croiser l'âme-sœur au cours d'une quête des composants parfaits. Ardal a besoin de cohérence et une potentielle relation doit, à ses yeux, être basée sur des centres d'intérêt communs ; il ne lierait jamais sa vie à celle d'une femme pouvant à terme lui reprocher le temps qu'il consacre à sa passion.
☇ rang social ; Elite sorcière, disait-on avant que l'ultime bataille ne vienne bouleverser une nouvelle fois l'ordre établi.
☇ baguette ; bois de charme (compagnon des visionnaires et sorciers habités par leur passion) serti d'un ventricule de dragon. D'une loyauté totale, elle est imprégnée du code d'honneur de son propriétaire et ne déroge pas de ses principes ; c'est une baguette particulièrement raffinée et sensible, création de son père qu'il traite avec le plus grand égard.
☇ épouvantard ; une vie sans Lorcàn, sans moitié, sans double. Une vie d'individu à part entière, né solitaire. Voilà des mois que son cauchemar constitue sa réalité.
☇ risèd ; retrouver Lorcàn. Ardal est redondant, obsessionnel, et c'est à l'heure actuelle la plus cruciale de ses priorités.
☇ patronus ; un aigle, efficace et convenu, comme lui.
☇ particularités ; maître des runes.
☇ animaux ; aucun.
☇ Avis sur la situation actuelle :
La neutralité de sa famille est légendaire, quel que soit le conflit. Ardal se refuse à y déroger mais est, de nature, prêt à des compromissions pour éviter de devoir prendre parti. Décidé à préserver ce qui pouvait raisonnablement l'être, il a estimé que collaborer dans une moindre mesure était un calcul rentable, seule façon de ne pas être excessivement sollicité par les autorités ou pire encore : par les rebelles. Il se pourrait qu'il ait dénoncé quelques dissidents au régime, en toute discrétion, pour montrer sa bonne foi. Il se pourrait qu'il ait renié les connaissances dont l'idéal n'était pas en adéquation avec le gouvernement en place. Il se pourrait qu'il ait agi par ci, par là, de façon un peu répréhensible, à la condition de ne jamais tout à fait se mouiller. En quête d'informations sur son grand-père, quelque part, mais surtout motivé par le gage de tranquillité pour sa famille. Que Lorcàn se radicalise a été un bouleversement tout à fait imprévu — Ardal n'a rien vu venir. Il a seulement constaté que son jumeau lui échappait de plus en plus et encore aujourd'hui il en suffoque, comme privé d'oxygène car amputé d'un bout de lui. Lorcàn est foncièrement différent et indépendant et Ardal, ça le tue. Il a d'abord été complètement paumé, puis s'est mis en tête de le suivre où qu'il aille. Peu importait la finalité et le but tant qu'ils étaient ensemble après tout, non ? Mais il y a eu, courant été 2003, des rumeurs de lavage de cerveau et alors, tout son être s'est révolté. Outré par l'éventualité d'en avoir été victime — car ce qui touche son frère le touche lui en plein cœur. C'est la réponse logique à l'attitude incompréhensible, inexplicable de sa moitié, à la Marque hideuse qui les différencie désormais. Ardal a quêté et attrapé au vol autant d'informations que possible avant de s'éclipser du décor, usant de tous les stratagèmes imaginables pour échapper à la Loi Martiale ; non pour rejoindre une quelconque résistance ou s'inventer une âme héroïque, mais pour se sauver lui-même en brisant les chaînes de Lorcàn. Des jours et des semaines et des nuits entières passés cloîtré à chercher à élaborer des sceaux magiques et à s'user les yeux sur des runes, fouillant tous les ouvrages sur la mémoire et questionnant subtilement des connaisseurs à St Mungo's. La moindre piste était évaluée, puis approfondie sur le papier, sur une souris-test et enfin, enfin, appliquée sur son frère durant les phases de sommeil de celui-ci. Ardal s'est haï, s'en veut encore aujourd'hui pour cette façon de procéder : il aurait voulu avoir le temps de creuser pour de bon et d'établir un protocole stable et achevé mais il n'a pas le temps d'y aller autrement qu'à tâtons, guettant à chaque pas effectué les potentiel changement, rayant les pistes menant à une dead end, exploitant plus avant celles qui semblent prometteuses pour les affiner. Il ne peut pas se permettre de trainer et de se vautrer dans une prudence mère de sûreté alors que Lorcàn se voue corps et âme, s'enferre dans les affres d'un Enfer qui le condamne.

☇ Infos complémentaires ;#1. Entité Gémellaire ; la gémellité fascine et influence et comme bien des enfants dans ce cas, les garçons ont d'abord vu leur entourage nourrir cet aspect fusionnel. Si l'un des nouveaux-nés avait faim, on nourrissait les deux ; s’il fallait en changer un, on changeait l'autre simultanément. A leur naissance l'attention a gravité autour d'eux, à la fois du fait des ajustements nécessaires et à cause de l'arrivée tant attendue d'héritiers. Et pendant longtemps, tenues et possessions identiques, à peine différenciées par quelques variantes de couleurs. Réflexes anodins, même nécessaires au départ, mais qui se sont ancrées dans les habitudes des années durant, n'aidant pas les jumeaux à se dissocier l'un de l'autre. Pour eux, tout se déclinait en nous, en nos — ils étaient avant tout un binôme, deux moitiés, ont mis longtemps à percevoir qu'ils étaient tout à la fois des individus distincts capables d'évoluer séparément. Encore en pleine fusion jusqu'à leur onze ans, ils ont été confrontés pour la première fois à une potentielle autonomie en entrant à Poudlard, mais pas la dernière : car dès lors tout a changé, les parents entamant de traiter Ardal comme l'aîné masculin, l'hériter, avec la formation et les responsabilités lui incombant.

#2. Chapeauflou ; Fait amusant que tous ne perçoivent pas et auquel lui-même s'est trompé pendant des années : Ardal est le jumeau dominé. Alors qu'au quotidien il semble endosser le leadership, sa dépendance à son frère s'est manifestée de façon subtile à certains moments clés de sa vie. Par exemple, encore totalement incapable d’envisager sa vie sans son cadet à leur entrée en 1ère année, Ardal a supplié le Choixpeau de le placer dans les rangs des Serdaigles, certain que Lorcàn s'y retrouverait réparti par la suite. L'autre option l'ayant coincé des dizaines et des dizaines de minutes durant sur le tabouret était Serpentard : question de traditionalisme, d'ambition à toute épreuve, de loyauté empreinte de ruse et de concessions aptes à piétiner l'éthique. Mais de Serdaigle Ardal porte bien les couleurs ; il a le goût de l'apprentissage poussé à son paroxysme, soif de Savoir et de découvertes et de calculs et d'essais en tous genres. Par ailleurs, il est aussi jaloux de ses secrets et découvertes, plus savant égoïste que vert et argent solidaire férocement attaché à sa Maison et à ses pairs.

#3. Duelliste ; c'est presque mathématique, mais aussi génétique. Comme son grand-père et son père avant lui, Ardal a le flair pour identifier les sorts utilisés, mais aussi pour déterminer les contenus des baguettes, envisager le bois et l'assemblage correspondant à un sorcier, percevoir ainsi les aptitudes et failles de telle ou telle baguette.

#4. Polyvalence intellectuelle ; il est curieux de tout. Obnubilé par l'équilibre il éprouve le besoin de trouver des patterns, de tout normaliser, d'élaborer des règles ou si elles ne fonctionnent pas à tous les coups, de dénicher des méthodes pour compenser les failles. La bête noire d'Ardal est l'inconnue ; il lui faut la cerner, la comprendre pour savoir comment l'appréhender. Il est foncièrement incapable de la laisser intacte et insondable et mystérieuse. Ardal, c'est le jeune homme qui noircit des pages et des pages de théories et de mesures et de formules rigoureuses et liste les exceptions et leurs particularités. Il est alors capable de déterminer l'élément manquant à une expérience et la quantité nécessaire pour tel ou tel autre effet — mais alors, il n'est pas l'inventeur. Lorcàn expérimente et découvre et s'essaye joyeusement à toutes sortes d'essais, provoquant en Ardal une émulsion : celui-ci extrait alors le potentiel, l'ajuste, le stabilise, applique. Il est à la fois agacé par le gaspillage de ressources que peut faire son frère et émerveillé par sa créativité sans borne, se montre ouvertement rabat-joie mais est à la fois amusé par tous ces tests qui tantôt mènent à des découvertes prometteuses, tantôt leur explosent au visage en emplissant l'atelier de fumée épaisse et d'éclats de rire entrecoupés de réprimandes. L'atelier sans Lorcàn est sombre, sans goût, sordide. La vie sans Lorcàn est sombre, sans goût, sordide.

#5. Polyvalence pratique ; il n'est pas que le savant cloîtré dans son atelier. A vrai dire la confection de baguette est plus vaste que cela, principalement parce que les Ollivander, peut désireux de partager leurs connaissances et autres critères de sélection et de qualité, se fournissent eux-mêmes en bois. Déterminer si l'arbre est sain, s'il répond convenablement ou non à tel cœur de baguette, s'il est compatible avec la magie ou la rejette, si le sol qui l'a nourri est empreint de richesse et de potentiel ou appauvri — autant de questions auxquelles on trouve réponse directement sur le terrain, en établissant une affinité avec des arbres ayant fait leurs preuves ou en en découvrant de nouveaux aptes à faire de bonnes ressources. Les hommes de la famille n'ont cependant pas la prétention d'approcher licornes, dragons et phénix et ont établi depuis des décennies un contrat avec une famille de Magizoologistes confirmés pour renflouer leurs stocks en crin, ventricules et plumes. Ardal est aussi commerçant, nécessité absolue. Mais s'il est capable de choisir les bonnes baguettes, il n'est pas vraiment celui qui établit une relation avec le client. Il a un côté un peu étrange comme son grand-père : une tendance à transpercer du regard, à étudier ceux qui lui font face, silencieux durant de longues minutes, exprimant quelques-unes de ses réflexions à voix haute avant de se mettre subitement en mouvement. Celui qui charme, celui qui gagne les cœurs, c'est le spontané Lorcàn, le souriant Lorcàn, l'extraverti Lorcàn. Par ailleurs, on dit que l'utilisation de différentes baguettes est l'apanage des Ollivander. Ce n'est pas exact. Simplement, les baguettes qu'un sorcier crée sont inévitablement lacée de sa propre magie et y répondent ; raison pour laquelle Ardal serait apte à utiliser plusieurs baguettes : celles dont il est le principal fabricant, dont il a travaillé le bois, défini les mesures et dont le cœur le reconnaît. Seul Garrick, au sien de la famille, était capable de tirer des sorts à n'importe quelle baguette, quelle que soit sa provenance. Autant dire qu'Ardal regrette beaucoup ce sorciers qui était tout à la fois un grand-père et un incroyable mentor.

#6. Relations ; Ardal jouit d'une très bonne réputation auprès des parents purs — il inspire nettement moins les jeunes femmes, qu'elles soient idéalistes ou lucides. Il est, en théorie, un bon parti, lignée respectable oblige. Mais assurément trop versé dans son Art, au point de vivre pour son métier. Sans compter l'omniprésence de son frère dans son existence et dans ses pensées : en somme il n'est pas souvent entièrement présent, souvent ailleurs, si bien qu'une potentielle dulcinée n'aurait d'autre choix que de le partager... en permanence. Il a eu deux, trois histoires d'adolescence : rien de long, rien de poussé, pour deux raisons. Rien qu'il n'ait provoqué lui-même (il s'est contenté de dire oui, mal à l'aise et incapable de trouver une bonne excuse pour se défiler, jeune novice qu'il était ; tirant sur son col et bégayant un piètre « je euh c'est à dire que les cours enfin certes ma foi euh... o-okay ? »), et rien de solide (il suffisait qu'un devoir un peu corsé vienne s'ajouter à l'équation pour qu'il oublie sa dulcinée et se fasse donc royalement plaquer, généralement à la bibliothèque, entre deux pages de livre). En outre, romantisme et spontanéité n'apparaissent pas dans son panel de caractéristiques : il étudie des avis et des données sur tel restaurant ou lieu, questionnant et compilant les informations recueillies pour évaluer et lister les potentielles destinations selon leur pertinence et leur qualité. S'il est capable de tous les tester pour confirmer ou corriger ses listes, il reste que cette tendance à tout traiter comme un objet d'étude peut rapidement devenir lassante pour une compagne. En bon Ollivander, il peut-être irritant de par l'aspect obsessionnel de son caractère et est donc très conscient du fait qu'il pourrait rendre une épouse misérable et vice versa. Son père, Ascleus, a toujours été très insistant sur l'importance de ne s'engager qu'avec l'amour pour fondement et, en guise de ciment, des centres d'intérêt partagés et un naturel conciliant. Lorsqu'il voit le relation de ses parents, de toute façon, Ardal sait qu'il ne voudra rien de moins qu'un lien à cette image : exclusif et puissant.

#7. Parkinson ; Ardal si respectable et si Ollivander et si... au-dessus des bas cancans qui font la joie des médisants ? Damn, non. Ardal a 22 ans et plus que quelques grammes d'immaturité refoulée, quoi qu'on en dise, et pour ne rien gâcher, l'attrait des gossips coule dans ses veines au même titre que le sang Parkinson. Il le réfute de toutes ses forces, lève les yeux au ciel lorsque la conversation glisse sur la pente des on dit, semble morose et ennuyé. Et puis un mot, un terme pique sa curiosité et son regard pétille. Son buste penche vers la source d'information, son attention se concentre sur la révélation et sa langue de vipère commente et pique et jubile. Oh qu'il est à l'aise avec les médisances, tantôt jugeant tantôt compatissant ; mais comme il est déconfit quand on tente de le placer dans le rôle de confident ! Parler de quelqu'un avec quelqu'un d'autre est une chose, écouter les misères et doléances de son interlocuteur en est une autre. Ce n'est pas faute... d'intérêt, pas vraiment (pas tout le temps). Il se sent simplement awkward et mal à l'aise et ne sait pas bien quoi faire ou dire de pertinent, se contentant alors de légères tapes sur l'épaule avant de filer à l'anglaise à la première occasion. Quitte à envoyer à sa place quelqu'un de plus adapté à la situation.

#8. Adhérent temporaire ; costume endossé à deux reprises. D'abord durant les six mois de service obligatoire, effectués auprès de la BPM, et puis après la formulation de la Loi Martiale, qui l'a poussé à mettre à exécution une décision qu'il ruminait depuis que Lorcàn s'est fait Marquer. Mais il a été refroidi — glacé d'effroi — en comprenant enfin le changement d'attitude de son cadet et dès lors, l'idée de continuer de prétendre soutenir le gouvernement lui a été insupportable. Il a raccroché la robe, au risque de fâcher les autorités. Flora Carrow a d'ailleurs nourri des doutes à son égard du fait de son manque d'enthousiasme vis-à-vis des idées radicales défendues par Lorcàn et elle, elle ne s'est pas privée d'exprimer lesdits doutes à ses comparses mangemorts. Il a fallu qu'Ardal use de toutes sortes d'excuses montées de toutes pièces pour contrer la pression et les menaces qui ont suivi, ce qui ne lui a pas épargné des descentes régulières à la boutique et quelques casses en guise d'avertissement de la part des mangemorts les plus zélés (celui qu a été assigné à sa "protection" était aussi très méfiant).

#9. Rubrique Mondanités & Elite ; ce n'est pas pour les rumeurs, réputations faites et défaites et autres critiques axées tendances qu'Ardal a longuement suivi cette chronique de la Gazette, avant de s'abonner (avec réticence) à Witch Weekly. Le point commun entre les deux n'est autre que la plume rédactrice, la chroniqueuse : sa sœur Eudoxie. Force est de constater qu'il n'a jamais su y faire avec elle. La comprendre. L'apprivoiser. Essayer. Elle lui en a voulu d'exister et en retour, il a renvoyé au don d'empathie de la jeune femme tout le mépris et toute la révolte que lui inspirait le moindre de ses choix, toute son attitude, du choix de carrière au départ aux USA en passant par ses premières fiançailles. Puis le futur époux est mort et elle est rentrée au pays mais rien ne s'est arrangé. Ardal, cessant de bouder complètement tout ce qui la concernait, a commencé à la lire à défaut de savoir commun lui parler — ou de vouloir le faire, à vrai dire. Braqué, désapprobateur, il s'est apaisé quand elle a fait (à ses yeux) un pas vers la famille en acceptant de se fiancer avec Roman Travers. C'était contre certaines des valeurs qu'il établit pour lui-même mais il y avait des circonstances atténuantes : elle n'effectue pas un travail chronophage, elle écrit seulement pour des torchons. Peu importe donc que son époux ne soit pas une âme-sœur, non ? Raisonnement imputable à la rancœur longuement nourrie. Il l'avoue du bout des lèvres à présent : Travers était un rustre et une piètre compagnie. Ardal n'a pas pour autant fait marche arrière quand l'homme a rompu les fiançailles sous prétexte qu'Eudoxie était devenue stérile, non. Il s'est présenté à son chevet, traits fermés étouffant les battements paniqués de son palpitant, s'est apaisé d'entendre qu'elle était en vie, mais... mais face à elle, l'inquiétude s'est muée en colère. « Pourquoi tu n’as pas fait attention ? Pourquoi tu ne t’es pas défendue ? Pourquoi tu fais tout de travers, Eudoxie ? » — tel a été son discours, ponctué par un claquement de porte au moment de tourner les talons. Et il s'est maudit maudit maudit mais il a campé sur ses positions parce qu'il ne pouvait lui pardonner de faillir la seule et unique fois où elle faisait quelque chose pour sa lignée. Parce qu'elle n'a pas le droit de flirter avec la Mort par faute d'attention, pas le droit pas le droit pas le droit.

❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL

Appelez-moi Lydie (heresy.). J'ai 24 ans, je viens de France et j'ai connu le forum via . Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 14 jours sur 7. Pour les scénarii uniquement : j'ai l'aval du créateur concernant ma fiche [] oui / [] non. Un dernier mot ? facultatif.

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