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sujet; BLACO + heart in a cage
MessageSujet: BLACO + heart in a cage   BLACO + heart in a cage EmptyJeu 21 Mai 2015 - 9:15

PRISONERS • bloodstains on the carpet
Draco Malfoy
Draco Malfoy
‹ inscription : 13/09/2013
‹ messages : 8775
‹ crédits : faust.
‹ dialogues : seagreen.
BLACO + heart in a cage Tumblr_ob1ibueZ761rmsoypo3_250

‹ liens utiles : draco malfoy w/ lucky blue smith ; ginevra weasley w/ holland roden ; calixe davis w/ audreyana michelle ; uc w/ uc ; indiana alderton w/ nicola peltz ; heath ravka w/ im jaebum ; even li w/ jeon jungkook ; jelena kuodzevikiute w/ ariana grande.

‹ âge : 23 yo (05.06.80).
‹ occupation : ancien langue de plomb (spécialisé dans les expérimentations magiques) ; fugitif et informateur de la RDP entre le 26.05.03 et le 08.12.03 ; condamné à 22 ans à Azkaban pour terrorisme, au terme d'une assignation à résidence et d'un procès bâclé, tenu à huis-clos.
‹ maison : Slytherin — “ you need a little bit of insanity to do great things ”.
‹ scolarité : entre 1991 et 1997.
‹ baguette : un emprunt, depuis qu'il est en fuite. elle n'est que temporaire et il ne souhaite pas s'y intéresser ou s'y attacher, puisque la compatibilité est manquante.
‹ gallions (ʛ) : 14078
‹ réputation : sale mangemort, assassin méritant de croupir à vie en prison pour expier ses crimes et ceux de ses ancètres.
‹ particularité : il est occlumens depuis ses 16 ans.
‹ faits : Famille.
Narcissa (mère) en convalescence. sortie de son silence depuis peu pour réfuter l'annonce de son décès ; reconnue martyr. lutte pour que le jugement de son fils soit révisé.
Lucius (père) mort durant la tempête du 03.03.2004.
BLACO + heart in a cage 489546spea
Spoiler:

‹ résidence : emprisonné à Azkaban depuis le 06.01.04. en fuite depuis le 08.05.04.
‹ patronus : inexistant.
‹ épouvantard : l'éxécution de juillet 02, ses proches en guise de victimes: leurs regards vidés par l'Imperium, la baguette de Draco dressée, les étincelles vertes des AK et leurs cadavres empilés comme de vulgaires déchets.
‹ risèd : un portrait de famille idéal, utopique.
http://www.smoking-ruins.com/t4710-draco-there-s-a-hole-in-my-so
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Heart in a cage,

blame it on our own sick pride, sail with me into the dark
07 MAI 2002 & Blaco
 

   
   
   
Il avait des envies de violence vautrées au creux de la cage thoracique, le cœur qui battait la chamade, et un dégoût putride perlait à la coupe de ses lèvres frémissantes de rage. Violence née d’une rancœur tenace, aux contours indélébiles. Dégoût tissé d’amertume : cette situation, il aurait voulu pouvoir s'en réjouir. Mais Blaise lui prenait même ça.

Depuis plus d’une semaine déjà, neuf jours précisément, Malfoy nourrissait cette colère intense et refusait de la laisser s’étioler, s’acharnant à retracer sans cesse en pensées l’aveu lâché par Pansy dans un instant de panique : l’enfant était de Blaise. De Blaise. C’était impensable – il n’avait pas pu, pas lui, pas dans de telles circonstances, n’est-ce pas ? Au travail, sous la voûte nocturne qui lui refusait même une once de repos, en compagnie de ses pairs durant les parades de l’Elite, partout, tout le temps, le blond ressassait la révélation. La réalité ne laissait pas de marge à un potentiel déni pourtant : elle était bien trop tangible pour cela, proéminence plus évidente de semaine en semaine, de mois en mois, prenant ses aises en altérant la silhouette malléable de Pansy. Et Draco ne savait s’il devait en vouloir à ce petit être qui croissait, innocent et pourtant déjà porteur d’un double fardeau : celui de sa bâtardise, couplé à une ascendance que la société jugerait indésirable et honteuse si, par malheur, la vérité éclatait au grand jour. Il ne savait pas s’il devait haïr ou, bien au contraire, aimer plus que de raison. Les sentiments menaient en lui une lutte contradictoire et acharnée, ils ne lui laissaient aucun répit. Tantôt un élan d’aversion le faisait trembler du besoin de détruire tout ce qui se trouvait à sa portée pour expier son dépit, tantôt l’impulsion se muait en indicible attraction, en ardeur protectrice, si bien qu’il se prenait à vouloir dérober l’enfant à naître à la vue des hommes, pour qu’il ne soit jamais confronté à la laideur du monde qui lui tendait les bras. Parce que le bambin n’était pas seulement de Pansy, son âme-sœur, mais aussi de Blaise – qui était une part de Draco, la moitié arrachée par le fléau qu’était la guerre. Si la situation avait été idéale, ils auraient été réunis : les futurs parents dans le rôle du couple épanoui et un brin chamailleur, et l’ami de longue date dans celui du parrain à l’influence quelque peu contestable. Sa magie crépitait parfois, comme pour lui dire qu’elle aussi savait où aurait dû être leur place et languissait de remettre les choses en ordre, par n’importe quel moyen. Mais une autre part de lui refusait de tenter de réparer quoi que ce soit, préférait achever le processus de destruction amorcé quatre ans auparavant. Blaise avait tout gâché, et pourquoi ? Draco n’avait jamais voulu le savoir. Il n’avait pas laissé au traître le loisir de parler, de s’expliquer : faire face aux raisons profondes de cette défection, qui l’avait marqué au fer rouge lorsqu’il y avait été confronté, semblait tout bonnement insurmontable. Les rumeurs, s’il fallait leur accorder un tant soit peu de crédit, pointaient Ginny Weasley comme source de motivation du changement de camp de Zabini. La groupie de Potter… C'était grotesque, mais il redoutait d’être confronté à une réalité encore plus insoutenable. C’était douloureux, surtout, d’être piétiné après avoir livré son âme sur un plateau d’argent, avec réticence et espoir à la fois. De façon irrationnelle, il était terrifié à l’idée d’entendre le compagnon de son adolescence avouer que leur amitié n’avait été que factice à ses yeux, une comédie sur laquelle il n’avait guère été difficile de cracher. Parce qu’après tout, Malfoy n’était pas de ceux que l’on appréciait réellement, moins encore du temps de Poudlard. Les années étaient passées sans cicatriser la plaie causée par la trahison. Elle était encore intacte, béante et sanguinolente, comme une amputation grossière.

Infectée.

Le miasme de ses tourments grignotait la distance qui le séparait de Blaise avec plus d’efficacité que ne l’aurait fait un hibou ; à travers le lien tissé entre eux par un rituel mal employé du temps de leur adolescence, il bombardait Blaise des sentiments négatifs qui le rongeaient jusqu’à la moelle. Cela faisait office de message : il faut qu’on parle. Plus concret : l’origami ailé, renfermant la date et l’heure d’une rencontre, laissé dans ce qu’ils avaient considéré comme leur refuge du temps de Poudlard. Ce n’était pas grand-chose, juste une anfractuosité qu’ils avaient découverte à flanc de montagne, à environ 2h de balais de Pré-au-Lard. La vue était imprenable et, plus encore, la sensation de liberté. Malfoy savait que Blaise s’y rendait encore parfois, comme il le faisait lui-même. Il aurait été aisé de glisser l’information à un groupe de Rafleurs, en théorie. En pratique, c’était plutôt de l’ordre de l’incongru, comme placer un couteau sous sa propre gorge ou faire vaciller une épée au-dessus de sa propre nuque.

Le rendez-vous était pour ce soir, fixé 3h plus tôt. Quand il avait atterri à quelques minutes de l’heure dite, le jour baignait encore l’horizon de ses derniers éclats et il avait pu constater que l’origami en forme de dragon ne voletait plus nerveusement dans la cavité taillée à même la roche, comme il l'avait fait ces derniers jours en attendant d'être cueilli par son destinataire. A présent il faisait nuit noire ; emmitouflé dans sa cape charmée pour repousser le froid, Malfoy attendait encore, faisant claquer encore et encore la coque de la montre à gousset dont la chaîne était attachée à sa ceinture. Confronté à ses pensées et – pour la première fois depuis des jours – presque sobre. Presque. Même le firewhisky mourait sur sa langue en laissant derrière lui un goût de cendres. Blaise ne viendrait pas. Il s'était préparé à l'idée, ce n’était pas vraiment une surprise : la dernière fois qu’ils s’étaient croisés, les choses avaient mal tourné. Ça aurait été ugly si la Marque de Draco ne s’était manifestée à temps pour doucher leur emportement, mais au lieu d’y voir un échappatoire et un soulagement, Blaise s’était crispé de tout son être comme si cet instant précis était l'affront de trop. Il avait décrété qu’il éviterait à l’avenir de rencontrer le blond, tant que ce dernier ne serait pas prêt à l’écouter réellement plutôt qu’à ressasser sans fin les mêmes éternels griefs.

Well, Draco ne demandait que ça cette fois : entendre la version des faits de Blaise. L’entendre assurer qu’il n’avait pas utilisé Pansy pour approcher la Weasley, laissant derrière lui une obole empoisonnée à laquelle il n’accorderait pas la moindre attention, un enfant dont il ne connaîtrait même jamais l’existence. Un bruit le sortit de l’immobilisme quasi-total dans lequel il s’était figé, assis sur une pierre qui jaillissait à moitié du sol, coudes posés sur les genoux. Il leva les yeux sans se déplacer d’abord, détailla entre les mèches qui lui tombaient sur le front la silhouette qui venait d’arriver, encaissa presque sans vaciller l’ébranlement habituel qui accompagnait cette proximité retrouvée. Inspire, expire. « Tu es venu », constata-t-il sèchement en s’efforçant de chasser sa baguette de ses pensées – ô comme ses doigts aspirait à en saisir et à ouvrir les hostilités de façon plus brutale – et à la fois, de ne pas s'avouer son besoin farouche de profiter de ce qui pourrait presque s'assimiler à des retrouvailles. Presque. Sourcil pâle arqué dédaigneusement, lèvres ourlées en un rictus amer, il se redressa, fourra dans ses poches ses mains prises d’un léger tremblement. « C’est trop généreux de ta part de me gratifier de ta présence. Tu es plus enclin à te montrer lorsque l’effort peut te valoir un tête à tête avec cette garce de Weasley, non ? » Il serra les phalanges jusqu’à ce qu’elles en blanchissent, pour se contenir, ne pas mentionner le bébé. Pansy lui avait fait promettre de ne rien en dire, s’il venait à être confronté à Blaise. Il esquissa un demi-sourire sans joie. « Entre nous, utiliser Pansy une fois de plus pour parvenir à tes fins, c’était bas, même pour toi. »
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