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sujet; NYSSANDRA OLLIVANDER ► you're not who you are, you're only what other people think you are. fishism. |
| Eudoxie Nyssandra Ollivander feat Alicia Vikander • crédit Amaranth
| Wizards • Inventé
• nom complet ; Eudoxie. Celle qui est estimée. Ou sa mère le pensait réellement à sa naissance. Ou alors elle s'est foutue d'elle parce qu'elle n'est jamais parvenue à gagner l'estime de son père. Alors elle le déteste ce prénom qui la raille et se moque d'elle jusque sur les papiers officiels. Se faire appeler Eudoxie, c'est comme si on la sifflait en lui jetant tous ses échecs au visage. Deirdre. Femme. C'est affreux, elle déteste tous ses prénoms. Ca sonne comme une insulte dans la bouche de son père maintenant. Ce n'est pas vraiment un échec, c'est simplement ce qu'elle est. Ou peut-être qu'elle est simplement un échec ? Ouais, et après ? Ca fait longtemps qu'elle a renoncé à l'idée de plaire à son père. Nyssandra. Un autre prénom perdu sur l'arbre généalogique, celui d'une grand-mère. C'est un peu glauque d'appeler sa fille comme sa mère décédée. Mais elle aime croire que c'est parce que sa mère l'aimait à une époque. Ollivander. Fabricants de baguettes depuis 382 avant JC. Dans les îles britanniques, il n'y a probablement que les moldus et leurs enfants pour ignorer qui ils sont. Mais sur la langue de Deirdre, il a un goût amer, ce nom. Et ça ne date pas de la guerre. • surnom(s) ; Nyssandra. Tout le monde l'appelle comme ça maintenant. Elle signe ses articles ainsi. Nyssandra suivi d'un joli point bien rond. • naissance ; 4 Février 1974. Ca fait bientôt 28 ans maintenant qu'elle est née dans la maternité de l'hôpital sorcier de Sainte Mangouste, à Londres. • ascendance ; Membres des Vingt-Huit, les Ollivander ont un sang pur que personne n'a jamais remis en question. Certains diraient même que leurs veines charrient de la magie plutôt que du sang. • camp ; Anti-Voldemort bien qu'elle s'en cache sagement. Si les remous de la politique et des alliances qui se font et se défont ne concernent pas les Ollivander, leur aînée balance depuis peu vers n'importe quel côté qui permettrait de mettre fin au gouvernement actuel. C'est peut-être simplement une question de survie, au fond. Toute cette colère et toute cette misère finiront juste par la rendre folle si ça continue. • métier ; Chroniqueuse à la Gazette du Sorcier, rubrique Mondanités & Elite. Avant la guerre, elle vadrouillait les soirées, les expositions, les inaugurations et autres évènements culturels à la mode chez les sorciers de la haute pour des presses étrangères, notamment à Boston, USA. Aujourd'hui, de retour en Angleterre et avec les restrictions du Magister, c'est sur le territoire national qu'elle officie, après avoir jeté à bas l'employée qui squattait son nouveau bureau. • réputation ; Voilà ce que ça donne le croisement d'un Ollivander et d'une Parkinson. Ça emploie cette espèce de don pour cerner les gens qu'ont les Ollivander (comme si elle allait leur dire qu'elle était empathe, tseuh) ... et ça détruit autant que ça bâtit des réputations à la manière des Parkinson. Ca n'empêche pas les gens de l'Elite d'être ravis quand on leur annonce que Nyssandra Ollivander va se présenter à un évènement pour écrire un article sur eux. Appréciée et respectée, son opinion fait merveille en matière de relations publiques et sa perspicacité étonnante la couronne dans le monde du paraître et du savoir-être. • état civil ; Célibataire. En août 2001, on l'annonçait fiancée à un Mangemort, probablement pour des raisons qui prenaient leur source dans la neutralité dérangeante de sa famille. Jusqu'à ce qu'à la chasse d'Halloween 2001, l'attaque d'un insurgé la rende stérile. Et sans valeur pour sa famille. Rien de nouveau sous le ciel gris d'Angleterre. • rang social ; Elite. Malgré l'influence politique et sociale faible des Ollivander, cette position lui est assurée par deux choses : (1) la mention de son arbre généalogique parmi les Vingt-Huit Sacrées et (2) le monopole unique de sa famille. • particularité(s) ; Empathe. Ou éponge à émotions, c'est un synonyme. A ce qu'on en sache (elle et ses parents), ça n'était jamais arrivé dans la famille. Probablement une nouvelle bouture magique imprévue. Ca arrive. Mais aux yeux de son père, ça n'en augmente pas sa valeur pour autant. Elle n'a pas le chromosome Y qu'il faut pour ça. • patronus ; Aucun animal ne saurait mieux convenir à l'ainée des Ollivander que le corbeau, gardien de secrets et de magie. ... Mais aussi parce que Maître corbeau sur un arbre perché ~ • épouvantard ; Claustrophobe. Elle ne sait pas vraiment d'où ça lui vient. Mais les espaces clos, confinés. Ca la stresse. L'enfermement la fait paniquer. Lorsqu'elle est avec des gens, elle parvient encore à se raccrocher à leurs émotions, diluant sa panique dans le remous de sentiments des autres, et à ne pas sombrer. Mais seule ? C'est un enfer et elle perd pied rapidement. • risèd ; Si on la posait face au Miroir du Risèd, elle y verrait une lande sauvage et paisible. La métaphore d'un lieu loin des gens et de tout le fatras émotionnel qui l'agresse constamment. • animaux ; Avalon, un hibou petit duc. La bestiole a été acquise avec son premier salaire, un petit pas vers l'indépendance. Un de ses perchoirs préférés (avec celui dans la serre et celui du Hibou Grand-Duc de son père) est l'épaule de Nyssandra qui, de lassitude, a fini par abandonner la bataille. Et finalement, c'est toujours pratique de l'avoir sous la main pour envoyer un message à la Gazette. • baguette ; Acacia & Plume de Phénix, 24.2 cm. Une baguette toute en subtilité et en sensibilité à l'image de sa propriétaire. Pleine de caractère, elle affiche un tempérament indépendant et méfiant que Nyssandra a su conquérir au fil du temps. De leur partenariat complice, jaillissent de superbes enchantements et sorts qui contredisent tous les racontars qui circulent parmi les ignorants sur cette combinaison particulièrement exigeante et singulière de bois et d'élément magiques. Bien sûr, la magie qui en ressort n'a pas le spectaculaire de certaines baguettes. Mais comme pour les humains, ce sont souvent ceux qui aboient le plus fort qui en font le moins. |
The stars have faded away ► Avis sur la situation actuelle : S'il y a bien une chose dont Nyssandra ne se soucie, ni ne veut se soucier, c'est bien de politique. Son Sang Pur est une chose avec laquelle elle vit très bien. Elle n'en a pas honte et, tout au contraire, elle profite fort bien tous les avantages qu'elle peut en tirer (les privilèges, les soirées, etc). En sale gamine égoïste, c'est souvent ainsi qu'elle a agi. Parce que tant qu'à n'avoir aucune valeur pour son père, autant ne pas se donner trop de peine dans la vie. Pourtant, elle n'adhère pas aux idéaux mangemorts et au culte de Lord Voldemort qui ont pris place au sein du gouvernement. Le Magister, à ses yeux, n'est qu'un Sang Obscur, un Sans-Nom qui se prétend Héritier de Salazar Slytherin sans en apporter la preuve. Quelque part, elle doit avouer que c'est ce qu'on appelle bâtir brillamment une réputation. Mais que d'autres Sangs Purs bien nés ploient le genou devant lui, elle trouve ça ridicule et risible, au fond. (Tout comme elle se trouve ridicule et risible de superficialité) (Tous les humains sont de la merde de toute façon) Mais elle ressent littéralement la misère et le désespoir qui s'infiltrent partout et deviennent de plus en plus difficiles à ignorer, ces derniers temps. C'est ça, plus que la politique pro-pureté ou anti-moldu, qui l'a choquée. Elle veut bien avoir les privilèges et le confort, mais pas si les autres crèvent la faim et que leur colère cogne contre sa cervelle et son cœur. Et pas quand le gouvernement écrase le désespoir des gens par la violence tandis qu'elle festoie au milieu d'un monceau d'hypocrites en tenue du soir. La culpabilité et le ressentiment des gens deviennent simplement trop difficiles à assumer. ► Infos en vrac : Nyssandra maîtrise moyennement bien son empathie. S'isoler en dressant des barrières, trier les émotions afin de retrouver lesquelles sont à elle : Nyssandra possède des défenses mentales qu'elle entretient du mieux qu'elle peut puisqu'elles servent aussi de barrage à sa propre santé mentale. • Néanmoins, elle ne sait pas filtrer les émotions violentes et soudaines, de même qu'elle n'est pas capable de s'opposer à l'agressivité d'une foule agitée. • Lake District (Angleterre) est son refuge. Dans cette lande quasiment déserte, elle a un manoir, le genre cottage dont la décoration est moins tendance que l'appartement qu'elle se paie sur Londres. Elle s'y rend régulièrement, néanmoins, l'isolement lui permettant de ressourcer son esprit. Son excuse ? Une vieille blessure de magie noire à la nuque qu'elle doit soigner avec beaucoup de repos et de calme. • Le monde est une pute et les gens sont pires encore, Nyssandra l'a compris très tôt. Elle est l'humaniste désillusionnée, celle qui attend une exception qui, elle le craint, ne viendra jamais. • Elle considère qu'elle ne peut compter que sur elle, et éventuellement une poignée d'exceptions (mais surtout sur elle). Elle a trop souvent été déçue, consciemment ou pas, pour accepter de laisser les autres briser le peu de confiance qu'elle garde précieusement. • Sous sa prestance et son aplomb, la sorcière pense qu'elle ne vaut rien, qu'importe ses qualités ou ses efforts. Thanks Dad & Mom. Parce qu'elle a estimé qu'on ne l'aimerait jamais, elle a simplement décidé d'arrêter de penser aux autres et de ne penser qu'à elle. Cette ligne de conduite est restée pendant les longues années de l'adolescence et perdure encore, entremêlée avec une certaine culpabilité. • Aussi misérable qu'elle se trouve, Nyssandra aime trop être en vie pour mettre fin à ses jours ou pour accueillir sereinement l'idée de mourir. • Nyssandra collectionne les secrets, les confidences et les rumeurs ; et elle ne publie pas tout. Elle les conserve précieusement. Ils font une monnaie inestimable. • Son agressivité est plus de l'ordre de la défense que de l'attaque. Elle ne crache jamais la première mais déteste ne pas avoir le dernier mot. • Nyssandra a été initiée aux arts de sa famille. Le manque de pratique et d'études l'amène certainement à produire des baguettes de moins bonne qualité que son père ou ses frères. Mais elle est fort bien capable d'examiner une baguette et de la réparer quand les dégâts n’impliquent pas de magies trop sombres. • Si ses phrases ont parfois un goût acide, les jurons ne sortent de sa bouche qu'en deux occasions : en cas de forte colère. Ou au lit. • Mieux vaut être seule que mal accompagnée est une connerie. Mieux vaut être mal accompagnée et savoir s'armer contre ladite compagnie, raison pour laquelle elle évolue parmi l'Elite au lieu d'aller s'exiler loin de la civilisation. • Nyssandra ne s'estime pas supérieure au reste de la masse. C'est pour ça qu'elle s'autorise tous les coups bas nécessaires à la réalisation de ses objectifs. Aussi futiles puissent-ils être. • Parce qu'elle a de hauts idéaux pour ce qui est de ses amitiés et de ses amours, elle n'a pas beaucoup de proches. Et parce que ceux-ci sont à la fois rares et précieux, elle fait preuve à leur égard d'une possessivité crasse. • Les gens qui la côtoient ne devraient jamais lui offrir un compliment pour la circonstance ou par hypocrisie. Si jamais l'empathe le perçoit, les coupables se verront retourner le compliment, joliment enrubanné par des sous-entendus fort insultants. Nothing compares to you • pseudo & âge ; sovereign (mnesyah), 26 ans. • comment as-tu trouvé le forum ? bazzart. • ton avis, tes suggestions ; le nouveau design me motive tellement que c'est de la folie. (ma seule critique, c'est la taille de police qui est un poil trop petite) (mais bon, on a inventé de zoom pour ça xD) • connexion ; 5/7, je dirais. • quelque chose à ajouter ? *sifflote*
Dernière édition par Nyssandra Ollivander le Dim 9 Aoû 2015 - 4:12, édité 26 fois |
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| Here comes the hurricane Boulevard of Broken Dreams
Si Nyssandra devait parler de sa vie, sans doute vous demanderait-elle de laquelle vous parlez. Contrairement à beaucoup de gens, elle a l’impression, peut-être fausse, peut-être vraie, que la vie, ce n’est pas aussi simple qu’une bobine qu’on déroule, qu’un film qu’on défile. Sa vie, c’est un tableau, certains coins racontent une histoire, d’autres parlent du quotidien et le tout s’entremêle avec une logique discordante. Un méli-mélo de couleurs vives et sombres. Avec des accrocs par milliers, plus ou moins gros. Des zones de blancs, des morceaux de toile vide qui attendent qu’une catastrophe, un bouleversement vienne tout saccager. Et le jour où tout sera plein et usé, alors tout sera terminé.
I - One simple idea. Grandir, c'est un peu comme jeter les dés. On ne sait jamais vraiment sur quoi on va tomber. Ce qu'on va devenir. Les premières personnes qui jettent les dés, dans votre vie, ce sont vos parents. Et parfois, alors qu'on attend le six, on obtient seulement le un. C'est ce qui arrive lorsqu'Esther Parkinson fait une fausse couche. Les Ollivander sont désolés, bien sûr. Après tout, la perte d'un enfant est toujours un jour de deuil, n’est-ce pas ? Il est de bon ton de s’attrister. Bien sûr … il ne faudrait pas que ... Mais qu’importe, après tout : Esther a encore le temps, tranche Ascleus à l’époque. Ça sonne comme s'il voulait l’excuser et la défendre tout à la fois. Et avec le temps qui s’évapore, ils ont presque cru qu’elle l’a pris au mot. Puisque le premier enfant Ollivander n’arrive que plusieurs années après. Cinq pour être exact. Autant dire une poussière de sablier à l’échelle de l’humanité. Et une éternité pour Grand-Père et Grand-Mère Ollivander. Avec ça, ce n’est même pas le parfait héritier qu'ils ont tiré. Parce que le hasard, la loterie génétique ou le connard qui joue à Dieu là-haut vient mettre son nez dans l'affaire. Et au lieu de tirer un six, ils tirent un cinq ... peut-être même un deux travesti en cinq. Ce n'est pas un héritier, c'est une fille. L'idée fait son bonhomme de chemin, tranquillement, dans la tête de sa famille. Elle est intelligente, futée. Sans le savoir, elle promet à sa famille un brillant avenir. C'est positif au départ, comme une distinction qui élève la gamine au-dessus des autres braillards. Et l'idée grossit. C'est une fille, pas un garçon. Elle pousse, elle s'étend comme une mauvaise herbe. Cette enfant, toute brillante qu'elle soit, elle ne transmettra pas le nom. C'est presque du gâchis de temps et de talent de s'en occuper. Trois fois rien qui s'accumulent et s'entassent. Trois fois rien qui font tout. Nyssandra qui manifeste sa magie de façon précoce, c'est bien et on espère que ce sera aussi le cas quand vous aurez des garçons. Nyssandra qui récite son alphabet runique avec application, elle est mignonne mais ça ne servira à personne d'autre que son mari. Nyssandra qui s'intéresse à l'atelier de son grand-père, on ne va quand même pas offrir nos secrets à la famille qui la prendra !Et cette idée toute simple prend rapidement des proportions énormes. L'enfant prodige devient l'enfant inutile - et pourtant, les Ollivander ne sont pas misogynes : ils sont ouverts d'esprit et leurs femmes sont des égales. Seulement, Esther vient encore de faire une fausse couche et les héritiers tant attendus n'arrivent pas. Alors ils isolent l'enfant de leurs regards déçus, ils gardent leurs distances comme si la petite fille est responsable d'être ce qu'elle est. Et les aïeux Ollivander font des reproches à Ascleus - on t'avait bien dit de ne pas épouser celle-là, tu aurais dû nous écouter ! Et Ascleus fait des reproches à sa femme - des fausses couches et une fille, comment je fais pour perpétuer notre nom ? Et sa femme à sa fille. Tu es une fille !II - Waiting for a train. Parfois, on croit que savoir, c'est le plus important. Comme si la vérité est nécessairement plus douce que le mensonge ou l'ignorance. Après toutes ces années, Nyssandra n'a pas encore tranché à ce sujet. La vérité, elle la voit plutôt à double tranchant. Après tout, découvrir qu'elle sent les émotions des autres a eu ses pour et ses contres. Parfois, Nyssandra se dit qu'elle aurait préféré être normale - elle aurait sûrement été plus heureuse ou, au moins, sa vie aurait été plus simple. Ne pas sentir la déception de son père, la rancœur de sa mère, ça aurait rendu son enfance plus douce. Ne pas sentir la jalousie, la colère et la tromperie, ça l'aurait aidée à avoir confiance dans les gens. Le lendemain, elle participe à une soirée et elle prend un malin plaisir à épier les sentiments des autres. Vous n'avez pas l'air de beaucoup l'aimer, c'est parce que votre femme éprouve de l'attirance pour lui ? Savoir que le monde est une pute, ce n'est pas si mal. Ça évite les désillusions. Savoir ce que les gens ressentent, parfois, c'est une arme contre les déceptions. Ca a soigné certaines blessures (elle a vite compris que ça ne servait à rien de vouloir rendre son père fier et ça lui a épargné des efforts inutiles) mais ça en a ouvert d'autres aussi (comme la culpabilité qu'elle se traîne maintenant face à la misère des gens). C'est comme de recevoir cette lettre signée d'encre verte. Indéniablement, ça lui a ouvert de nouvelles portes, de nouvelles perspectives. Parce qu'elle est différente, définitivement pas comme elle faut pour sa famille (le double chromosome X, c'est rédhibitoire dans une famille de Sang Pur quand les garçons arrivent tardivement) ; ses parents n'envisagent pas de la couler dans le moule Ollivander, d'en faire le parfait exemplaire d'une longue série de successeurs formatés et produits en nombre limité à chaque génération. C'est comme si le monde lui hurle brusquement qu'elle peut devenir ce qu'elle veut. Tu peux être qui tu veux. Qui tu es. C'est comme si on lui promet l'acceptation et qu'il suffit simplement d'être sur ce quai Neuf Trois-Quarts, ce 1er septembre, et de monter dans ce train rouge qui l'amènera dans un autre monde. Un monde meilleur. Plus simple. Plus doux. Avec des gens dont les sentiments ne l'agresseront pas. Des gens honnêtes, sincères - parce qu'on raconte (très connement) que les enfants sont innocents. Un endroit qui sera chez elle et qui ne le brimera pas pour une chose sur laquelle elle n'a aucune emprise, aucun pouvoir. Une chose qu'elle n'a pas choisie - un truc con, vraiment con, parce que ce n'est pas comme si elle a son mot à dire dans la loterie des gamètes. Ce train rouge, elle l'attend encore.III - We built our own world. Les gens disent parfois qu'il vaut mieux avoir aimé une fois que de n'avoir jamais aimé. Et sur ce point, Nyssandra n'est pas de cet avis. Si son cœur n'était pas aussi con à tomber amoureux, il ne se briserait pas en milles éclats ensanglantés et Nyssandra n'aurait pas à se couper les doigts pour recoller les morceaux. Si elle n'était pas aussi conne elle aussi, elle arrêterait d'écouter son abruti de cœur. Parce qu'en y pensant, Ian lui a offert deux belles, merveilleuses années - savoureuses comme un chocolat noir avec juste ce qu'il faut d'amertume pour en apprécier la douceur. Mais à quel prix ? Elle se souvient encore. De tout. Le corps chaud qui la recueille dans son giron, le soir. Ce café amer et fort qu'il lui sert avec un baiser sur la tempe tandis qu'elle travaille tard sur un article. Ses moues agacées quand il lui demande pourquoi il devrait céder à son caprice - mais ça ne l'a jamais empêché de céder quand même. Ses sourires enjoués quand il la surprend le matin à se cacher du soleil et du réveil sous des couettes encore pleines de son odeur à lui. Le jour, c'est supportable - le jour, au bureau, elle a peu de souvenirs avec lui au final. Mais avec la nuit et ses ténèbres, résonne le chapelet de leurs souvenirs communs et ils s’imposent à elle brutalement. Vivants. Brûlants. Les silences qui en disent plus long que les mots. Les joues rouges et les sourires qu'elle ne pouvait pas s’empêcher de glisser sous un regard brillant. Les mains qui apposent leurs caresses sur leurs peaux fébriles. Le cœur battant, affolé et impatient. Cet amour brûlant qu'il a pour elle et qu'elle ne comprend pas. Même plusieurs mois après, un an après, elle arrive à en retrouver le goût sur le bout de la langue. Elle a même déménagé, une fois. Deux fois. Toujours plus loin de l'appartement qu'ils ont partagé dans le Boston magique. Elle a cru un temps que ce sont les souvenirs de lui éparpillés aux quatre coins de leur chez eux qui l'entravent, l'empêchent de retrouver sa sérénité d'antan. Cet appartement est chez Nyssandra et Ian et elle se dit que trouver un chez elle rien qu'à elle peut aider. Puis, de retour à Londres, elle finit par réaliser que c'est seulement parce qu'elle ne sait plus comment avancer sans lui, comment dormir sans lui, comment rire, être heureuse, être fâchée, être vivante. Il a fait partie de sa vie depuis si longtemps, il s'est incrusté dans sa routine si facilement qu'elle doit apprendre à nouveau comment on fait lorsqu'on est seul et abandonné de nouveau. C'est ce qui arrive quand on construit son monde autour de quelqu'un d'autre.IV - Dream is collapsing. Elle y a cru. Elle a cru qu'en détournant les yeux assez longtemps, la guerre partirait. Elle a cru qu'en fermant ses portes assez bien, elle pourrait continuer à évoluer parmi cette Elite gloutonne, fière et insouciante. Faire comme si rien ne change. Continuer à se nourrir de leurs secrets, de leurs confidences et de leurs mesquineries. Mais elle le sent. Elle les sent. Mort, guerre et famine qui se faufilent par-dessous la porte. Elle les sent, c'est faible pour l'instant, mais c'est bien là dans les salles de bal, dans les rues de Londres, dans les couloirs du Ministère. Ca gronde, ça gonfle et ça enfle. Bientôt ce sera la crue, il sera trop tard et elle se demande si quelqu'un d'autre peut le sentir. Autour d'elle, elle ne voit que l'Elite qui festoie et s'amuse. La nouvelle mode, la nouvelle drogue, la nouvelle exposition, la nouvelle expérience. On dirait qu'ils vivent tous dans un rêve éveillé, loin de l'Angleterre et de loin de la guerre. Loin de la rage, de la misère et du désespoir qui hantent maintenant les rues. Et elle se demande si elle est la seule à le voir, ici. La réalité s'invite dans le rêve.
Dernière édition par Nyssandra Ollivander le Lun 10 Aoû 2015 - 14:56, édité 23 fois |
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| Elleeeeeeeeeeen elle est tellement divine Bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche une journaliste, j'adore déjà |
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WIZARD • always the first casuality Pansy Parkinson ‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9003
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
| Rebienvenue, cousine adorée Toi et moi allons faire de grandes choses |
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| ellen page + ollivander = perfection ! tu me tues ma vivi ! toi, moi > LIEN ! |
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| Rebienvenue Je plussoie tous les autres pour l'avatar, le prénom, le nom... (surtout l'avatar, et puis le prénom, et... bah, et le nom aussi... ) Et puis, comme d'hab, bon courage pour ta fiche ! |
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| REE ton choix d'avatar est une vraie tuerie, j'ai trop hâte de voir ton perso entrer en scène si tu as une question, tu sais où aller |
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| ABRAXAS ;; Merciiiii (Ellen est cool, hein ? On ne la voit pas souvent, personnellement, je l'adore **)(Hayden est pas mal aussi )(Sauf dans les Star Wars, j'aime pas la nouvelle trilogie xD) PANSY ;; Cousiiiiine, merci. ** Que l'Elite prenne bien garde DAVIUS ;; C'est mignon tout plein comme surnom, ma caille. Tu m'as appellée comme ça aussi quand tu m'as rendue stérile ? (Allez va. J't'aime bien quand même xD) (Je regrette presque Cariad, ceci dit ) JULIET ;; OWI. AVEC PLAISIR. J'ai tellement d'idées de lien si jamais tu gardes le côté diseuse de bonne aventure/charlatan. JONU ;; (t'as vu, j'utilise ton surnom ) Merci beaucoup ma belle (et dépêche de faire venir Julian ) DAPHNE ;; Directement dans ton lit ? (ok j'arrête, je deviens aussi perverse que Vince, ça ne va pas *du tout*). Merci beaucoup pour ton gentil message (Deirdre a la classe, mais en fait, ça vient pas de moi : c'est Ellen Page qui fait tout le taff ). J'ai super hâte de jeter Deirdre dans les feux de l'event en cours alors yemedepeche |
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