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sujet; SIWAN OLLIVANDER ► You're not who you are, you're only what other people think you are. Fishism. |
| Siwan Ollivander feat Gemma Aterton • ice and fire
| ◄ | • nom complet ; SIWAN. Un prénom doux et soyeux qui glisse sur la langue et ne dissimule qu'un temps son tempérament farouche et indépendant. Et l'hommage macabre d'une orpheline qui donne le nom de sa mère décédée à sa première née. OLLIVANDER. Fabricants de baguettes depuis 382 avant JC. Dans les îles britanniques, il n'y a probablement que les moldus et leurs enfants pour ignorer qui ils sont. • surnom(s) ; AUCUN. Un garçon a bien tenté de l'appeler Freakles le jour de la rentrée à Poudlard, mais il s'est heurté à son indifférence. Siwan ne répond qu'à son nom ou son prénom, refusant les familiarités d'un surnom. • naissance ; Ca fait quelques 27 années qu'elle poussa ses premiers cris, un certain 4.2.1974, dans la maternité de SAINTE MANGOUSTE (LONDRES SORCIER). • ascendance ; Membres des Vingt-Huit, les Ollivander ont un sang PUR que personne n'a jamais remis en question. Certains diraient même que leurs veines charrient de la magie plutôt que du sang. • camp ; NEUTRE. Les remous de la politique et des alliances qui se font et se défont ne concernent pas les Ollivander. La magie est leur unique maîtresse, leur éternelle amante - et ils servent que la communauté sorcière dans sa globalité. • métier ; ARTISAN BAGUETTISTE. Un destin tout tracé, une voie pavée de tradition. Pourtant, nul ne saurait dire si ce choix fut poussé par son héritage ou s'il vient d'une passion innée. • réputation ; Tous la voient comme l' ENFANT PRODIGE DES OLLIVANDER. Cela explique, semble-t-il, son génie magique, comme si ça ne pouvait pas lui appartenir à elle seule, qu'elle devait forcément l'avoir obtenu de quelque part. Comme si cela devenait brusquement normal parce qu' elle est la fille d'Ollivander. Les gênes, vous comprenez. Non ? Elle non plus. Mais cela arrange tout le monde et son génie paraît moins extraordinaire, moins méritoire dès lors qu'il est héréditaire. Elle semble plus normale. Ou plus pardonnable ? • état civil ; FIANCEE. Bien que la nouvelle n'ait pas encore été officialisée, un accord a été scellé entre son père et Roman Travers afin de laver une dette de vie gênante. Après tout, même si leur neutralité a rarement flanché au cours des guerres sorcières, certains n'hésiteraient guère à faire pression pour obtenir leur soutien. Pas dit que Siwan soit ravie lorsqu'elle a appris qu'elle a été la monnaie d'échange permettant d'acheter la tranquilité de sa famille. • rang social ; Si les Ollivander ne sont pas des abonnés réguliers aux oeuvres caritatives et aux banquets, leur sang pur et leur monopole séculaire sur la confection et la vente des baguettes magiques leur assure une place parmi l' ELITE de cette société. Leur influence politique ou mondaine est peu importante mais, artisans de renom, leur position est unique. • particularité(s) ; MAITRE DES RUNES. C'est entre les lignes de l'alphabet que Siwan a appris la lecture des runes, comme son père avant elle et comme ses frères à sa suite. A la réputation de génie magique que traîne sa famille, elle n'a pas fait défaut et elle s'est toujours montrée douée et attentive dans la maîtrise de ce savoir trop dédaigné. Curieuse et appliquée, sa recherche de la perfection l'a amenée à savoir lire les runes de façon courante. L'utilisation courante qu'elle en fait, en revanche, concerne principalement la confection d'objets sorciers et la mise en place de protections magiques. Les occasions où elle eut à s'en servir de façon offensive ont été rares et se comptent sur les doigts d'une seule main. • patronus ; Aucun animal ne saurait mieux convenir à l'enfant des Ollivander que le CORBEAU, gardien de secrets et de magie. ... Mais aussi parce que Maitre corbeau sur un arbre perché ~ • épouvantard ; DEVENIR UNE SANS-MAGIE. Rien n'effraie plus Siwan que se retrouver démunie de sa chère et précieuse magie. • risèd ; Tout récemment, son désir le plus profond a changé, troquant la vision d'un atelier d'artisanat magique pour SON SIMPLE REFLET DEPOURVU DE TOUTE ATTACHE. En particulier, ces fiançailles qu'on lui impose de force. • animaux ; Ce qui ne contient aucune once de magie a généralement peu d'intérêt pour la jeune femme. Aussi, rien de surprenant à ce que son animal de compagnie soit un RAT MAGIQUE, offert par un cousin lorsqu'elle avait 12 ans. • baguette ; ACACIA, PLUME DE PHENIX, 30.2 CM. Une baguette tout en subtilité et en sensibilité à l'image de sa propriétaire. Pleine de caractère, elle affiche un tempérament indépendant et méfiant que Siwan a su conquérir au fil du temps. De leur partenariat complice, jaillissent de superbes enchantements et sorts qui contredisent tous les racontars qui circulent parmi les ignorants sur cette combinaison particulièrement exigente et singulière de bois et d'élément magiques. Bien sûr, la magie qui en ressort n'a pas le spectaculaire de certaines baguettes. Mais comme pour les humains, ce sont souvent ceux qui aboient le plus fort qui en font le moins.
• WIZARDS • Inventée |
The stars have faded away ► Avis sur la situation actuelle : Bien qu'elle ne méprise pas les moldus et leurs savoirs-faire, Siwan a toujours trouvé les politiques du Ministère sur l'égalité magique d'une naïveté et d'un ridicule qui ne pouvaient être justifiés que par la démogagie et le besoin des sondages de popularité. Elle ne s'en est jamais cachée : elle croit en la supériorité du Sang Pur. Non pas pour sa puissance magique ou pour ce qui coulerait dans ses veines. Mais parce qu'il est dépositaire d'une tradition sorcière et d'un héritage magique séculaire. C'est ce qui fait le gouffre entre eux et le reste du monde ; et ceux qui pensent qu'un Sang Pur n'est que le résultat d'une généalogie de sorciers se trompent lourdement - et prouvent, tout au contraire, qu'ils n'ont rien compris au fonctionnement de la société magique. Pourtant, elle n'adhère guère aux idéaux mangemorts et au culte de Lord Voldemort qui ont pris place au sein du gouvernement. Le Magister, à ses yeux, n'est qu'un Sang Obscur, un Sans-Nom qui se prétend Héritier de Salazar Slytherin sans en apporter la preuve. Que d'autres Sangs Purs ploient le genou devant lui est une insulte aux Vingt-Huit sacrées et devant ce spectable désolant, elle ne peut que subir la morsure brûlante de l'indignation qui grandit en elle. Une indignation aussi acide que la révolte qui l'agite à l'idée des enchères de Rebuts (un porteur de magie ne devrait jamais se faire traiter de cette façon). Malgré cela, malgré le consensus évident de sa fierté de Sang Pur et de son éthique, elle refuse de s'engager dans un camp ou dans l'autre. Mettre un pied chez les Mangemorts serait repousser tout ce qui fait d'une sorcière au lignage de Sang Pur mais se positionner aux côtés des rebelles serait dénier ses compétences au reste de la communauté magique, ce qu'elle refuse également. ► Infos en vrac : De Siwan, on a toujours reconnu que la sorcière avait plus d'attraits que la femme. Nombreux sont ceux qui décriraient sa magie comme belle aux entrelas délicats et précis, digne d'un Ollivander. De ses lectures assidues et de sa curiosité perfectionniste, elle en a tiré une culture magique qui n'a pas à rougir. Ceci dit, préciseraient certains, ce n'est pas tout son génie qui l'empêche d'être une catastrophe ambulante sur un balai volant. • Elle a l'habitude de juger les gens à l'état de leur baguette magique. D'ailleurs, quand elle rencontre quelqu'un, son regard tombe immédiatement sur celle-ci. • Ambitieuse et indépendante, Siwan veut flirter avec les hauts sommets du monde. Non pas le monde ennuyeux de la politique et du pouvoir humain, mais celui, envoûtant et sans limites, du savoir magique. Surdouée dès qu'il s'agit de magie, il y a fort à parier qu'elle finira par inscrire son nom parmi ceux des illustes savants sorciers si on lui en laisse le temps. Après tout, elle est l'enfant prodige des Ollivander. Au point d'en croire que son père fera une exception à la tradition d'héritage par filiation patrilinéaire en la nommant comme héritière. • Tout ceux qui l'ont déjà vu dans une situation dangereuse la traitont de peureuse. Siwan n'a rien d'une Gryffondor, pas besoin d'être le Choixpeau pour le dire. Même si, de son côté, elle dit plutôt qu'elle est dotée d'un instinct de survie plus efficace que la moyenne. • Ses tâches de rousseur se sont estompées avec les années, mais restent parfaitement visibles, comme le nez au milieu de sa figure. • Alimentée par les souvenirs de ses camarades de classe de Runes, la rumeur court qu'elle est Maître des Runes. Siwan dément fermement, consciente que rendre un tel savoir publique pourrait amener certains à malmener sa neutralité et sa tranquillité. • La jeune femme a probablement développé l'art de faire l'autruche. Une capacité dont elle use et abuse dès que sa sensibilité naturelle est trop heurtée ou si celle-ci entre en contradiction avec ses ambitions. Elle sait très bien se retrancher dans sa tour de glace et se barricader avec des monceaux de mauvaise foi et de sarcasmes. • En dehors de la magie pour laquelle son amour n'est plus à prouver, elle a développé des goûts excessifs pour les compliments, le thé et les mignardises. Ils sont en général un excellent moyen d'obtenir son attention si elle n'a pas le nez dans un grimoire de magie. Les cadeaux sont une autre de ses faiblesses, mais uniquement parce qu'elle est toujours curieuse de savoir ce qu'ils referment (leur contenu lui importe assez peu au final). • Les échecs sorciers sont un de ses loisirs préférés, bien qu'elle ne soit pas plus douée qu'un autre. Jusque là, elle a toujours su esquiver avec doigté les propositions de parties d' échecs géants. • Contrairement à ce que son élégance laisse croire, elle déteste le shopping, considérant qu'il est inadmissible qu'elle aille se plonger dans une marée humaine bruyante pour le plaisir (contestable et très théorique) d'acheter des vêtements alors qu'elle peut très bien faire venir les meilleurs couturiers sorciers à elle. • Elle n'aime pas les voix aiguës, les gens qui parlent fort et ceux qui crient tout le temps. Cela lui donne rapidement mal à la tête. • Elle ne méprise pas les inventions moldues. Mais ce qui ne contient pas de magie éveille rarement son intérêt. • Sa belle assurance a tendance à fondre à mesure qu'on s'approche d'elle : elle n'est pas à l'aise avec la proximité physique et elle est loin d'être de nature tactile. • Les Ollivander sont les porteurs d'un savoir ancestral, antique. Séculaire. La magie est élevée au rang d'art, de maîtresse ultime et exigente. Une quête sans fin, éternelle de la perfection. Une perfection qui s'inscrit autant dans le passé que dans le présent. Les antiques savoirs, dédaignés par les sorciers, sont encore appréciés à leur valeur véritable chez ces artisans baguettistes. Leur suprématie dans cet artisanat complexe leur vient des délicats entrelas de magies modernes et anciennes qu'ils tissent lorsqu'ils taillent et confectionnent les précieuses baguettes de Grande Bretagne. Mais plus que la simple nécessité de maîtriser les runes afin de pouvoir s'atteler à la fabrication de baguettes dignes du label Ollivander's, chaque génération se montre désireuse d'enseigner à sa progéniture ce savoir, sensé éveiller et nourrir en eux l'amour pour l'art familial. Et si tous les Ollivander ne deviennent pas Maîtres des runes, ils en retirent généralement un amour et un respect ineffables pour les vieilles magies. Siwan est la seule de sa génération à être parvenue au rang de Maître des runes. Nothing compares to you • pseudo & âge ; sovereign (mnesyah), 25 ans. • comment as-tu trouvé le forum ? bazzart. • ton avis, tes suggestions ; j'adore le contexte qui promet beaucoup (c'est juste un peu compliqué de savoir quel PV est libre ou réservé - et du coup, je suis partie sur un inventé, ça faisait longtemps xD). le design est très réussi aussi, j'aime énormément, à part que parfois la police est un peu petite ou trop foncée donc c'est un peu gênant à la lecture. • connexion ; 5/7, je dirais. • quelque chose à ajouter ? Je suis en train de me haïr parce que cette fiche serait déjà finie si j'avais pas tout perdu bêtement il y a une heure. • coup de main pour le bottin ;▋ ▋ GEMMA ARTERTON ; siwan ollivander - Code:
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▋ <a href="http://excidium.bbactif.com/u52">▋</a> <pris>GEMMA ARTERTON ;</pris> siwan ollivander
Dernière édition par Siwan Ollivander le Mar 2 Sep 2014 - 15:55, édité 18 fois |
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| Here comes the hurricane ――――――--―• Spring •――――--―――L'histoire de Siwan - la vraie, celle qui importe - débute lors du printemps vieillissant. Un Samedi, plus exactement, alors que les autres enfants de la famille s'amusent, dehors, et profitent des beaux jours qui posent leurs valises. Elle commence dans cet atelier inondé d'une lumière dorée, avec une petite fille écrasée par le prestige de la lignée et de la tradition familiale. Sur la table repose une plume de phénix dont l'écarlate forme comme une tâche rouge de sang au milieu de la céramique qui protège le bois du plan de travail. Et assis sur un tabouret aux pieds branlants, son grand-père observe quelque échantillon de bois magiques comme si un secret merveilleux se cachait entre les nervures et les noeuds. « Approche, Siwan. » L'ordre du vieux patriarche résonne de sa voix grave jusque dans les entrailles de la gamine qui acquiesce et qui s'approche à pas de ballerine avant de se hisser sur un tabouret. « Sais-tu ce que c'est ? » Elle plisse son petit nez et penche la tête sur le côté, chaton intrigué alors qu'elle se souvient des leçons de Père. « C'est du frêne. Jeune. » Garrick acquiesce, mais le pli qui dérange son front prouve qu'elle n'a pas répondu correctement. Alors elle secoue la tête, la môme, parce que, vraiment, elle ne comprend pas du haut de ses neuf ans - elle est certaine que c'est du frêne. « Ceci, et il englobe tout l'atelier d'un geste de la main : est ce qu'est un Ollivander, Siwan. » Curieuse, elle penche la tête sur le côté et ses petites menottes agrippent le bord de la table où s'appuie l'ancêtre fatigué. Elle est prête à écouter la leçon, comme toujours. Siwan a toujours aimé les leçons de son grand-père, il a toujours su où appuyer pour la mettre en mouvement, pour ravir son âme qui ne s'émeut de rien. On dirait qu'il sait exactement comment allumer son cœur. « La fabrication de baguettes magiques ? » Il acquiesce mais le pli est toujours là. « Sais-tu comment les sorciers pratiquaient la magie autrefois ? » Son visage s'illumine. Mère lui en a parlé dans un des contes qu'elle lui lit le soir avant d'aller dormir. « Ils n'avaient pas de vecteur pour diriger la magie car ils n'avaient pas de baguettes magiques. » Enfin un sourire vient faire trembler la lèvre de l'ancêtre fatigué et Siwan se ravit d'avoir trouvé la réponse lorsqu'elle sent la main rugueuse de son grand-père sur sa tête. « Ce sont les Ollivander qui, depuis des siècles, donnent des baguettes aux sorciers de Grande-Bretagne, Siwan. Et sais-tu pourquoi ? » Parce que nous sommes les meilleurs est la réponse qui lui vient naturellement et brille au fond de ses yeux. Depuis sa prime enfance, Siwan à la belle magie promet de devenir une sorcière de grand talent et la perspective, loin de la rebuter, l'enchante et la pousse toujours vers l'avant. Elle envie son grand-père et son père quand elle les voit forger les délicates et puissantes baguettes qui font la renommée de leur famille. Elle les envie quand elle sent, contre sa peau, les frémissements de la magie qu'ils libèrent en travaillant le bois. Elle aussi, elle veut tisser des enchantements, faire renaître de vieilles formules sur ses lèvres et peindre de beaux entrelas de magie. « Parce que nous aimons la magie, passée et présente. » Sa main se tend vers la plume de phénix et la pulpe de ses doigts la frôle. Elle peut presque sentir encore la chaleur de l'oiseau magique qui s'attarde. « C'est exactement ça, Siwan : nous aimons la magie. Nous sommes le catalyseur de la magie de la société et nous n'aimons que la magie. Le pouvoir et ses balivernes ne nous concernent pas. Nous ne prenons pas parti. » Si elle intègre les mots, les grave en elle comme de précieuses paroles, elle ne comprend pas tout, et dans le regard clair de son aieul, elle comprend aussi que c'est normal. Ca viendra avec le temps. « Bientôt, Poudlard t'enverra ta lettre, et certains voudront faire de toi une alliée. Parce que tu es une Ollivander, parce que ta magie est puissante. Ou parce que tu seras la meilleure. » Elle acquiesce, sentant que c'est plus un ordre qu'une prédiction : elle devra être la meilleure. Elle ne sait pas quand elle l'a promis à sa famille mais elle l'a fait et un Ollivander n'a qu'une parole. « Mais n'oublie pas que tes seules attaches sont ton Sang et la Magie. » ―――---―――• Summer •―――---――― « Il te regarde encore. » Dans la voix de son meilleur ami, il y a comme une note d'amusement et Siwan ne voit vraiment pas pourquoi. Malgré tout, elle relève la tête du mensuel d'archéomagie qu'elle lit et dans le regard qui le scrute silencieusement ne plane qu'une incompréhension un peu naïve. « McNeal. » Ses sourcils se froncent joliment alors qu'elle cherche à faire remonter un souvenir de ce McNeal. « Oh ... Aulne, poil de licorne, vingt-six centimètres ? » Sean secoue la tête pour dissiper son rire et elle devine qu'elle aurait, peut-être, pu invoquer un autre souvenir du garçon que sa baguette magique. Mais son meilleur ami sait qu'elle n'en retiendra jamais rien d'autre. « Ce n'est qu'un inconnu, précise-t-elle, comme pour se défendre : Je ne lui ai jamais parlé. » Après tout, elle a bien mis un mois avant de se souvenir de son nom pendant leur première année. « Certains diraient justement que c'est pour ça que c'est louche que tu connaisses la composition de sa baguette magique, Ollivander. » Il plaisante, elle le sait bien. C'est pourquoi elle hausse juste les épaules comme pour dire il suffit de regarder sa baguette pour le savoir, idiot. Et Sean rit de plus belle. « Pauvre garçon ... et il s'étire, pas vraiment affecté par le malheur de McNeal : Tu devrais au moins lui accorder un regard de temps en temps. » Mais elle a déjà replongé dans sa revue. « Il n'est pas intéressant. » « Tu ne lui as jamais parlé. Et ce n'est pas ce que dit Emerson. » Nouveau haussement d'épaule et page qui se tourne. Ca lui importe peu ce que dit Emerson ou même toutes les autres filles. McNeal n'est ni intéressant, ni suffisant. Pas besoin de lui parler pour le savoir. Pas besoin de le dire à Sean pour qu'il le sache. « Tu vas finir vieille fille. » Ses critères, il appelle ça des conneries (il n'a pas besoin de dire le mot, elle l'entend le penser si fort que ça revient au même) parce qu'il n'y a jamais vraiment cru ( tu dis uniquement ça parce que tu n'es jamais tombée amoureuse et que tu ne lis pas tous ces romans à la mode chez les filles, a-t-il dit une fois alors qu'elle lui expliquait comment elle considérait le compagnon idéal), elle le sait. Mais il a trop de respect pour elle ou trop de tolérance envers le monde entier pour le dire. « Je n'ai pas besoin d'avoir quarante âmes soeurs dans ma vie. Une seule, c'est bien suffisant. » Et à nouveau, il rit. Et elle ne peut pas s'empêcher de sourire : elle aime le rire franc et clair, un peu bas, comme un aveu à demi-mot, de son meilleur ami. « Toi, tu sais déjà où tu vas, pas vrai ? » « Bien sûr. Et tu improvises tout, on se demanderait parfois si tu n'es pas plutôt un Gryffondor. Rien d'étonnant à ce que le sycomore t'ait choisi. » A côté d'elle, Sean passe un bras autour de ses épaules en saisissant sa tasse de café. Elle le laisse faire parce qu'il est comme ça, toujours à envahir son espace personnel sans lui demander son avis. Depuis, elle a pris l'habitude. « Un peu d'imprévu, ça pimente la vie. Et puis, on peut bien se le permettre tant que c'est sans conséquence, pas vrai ? » Doucement, il la pousse sur le côté pour attirer son attention. « Tu devrais essayer. » Un soupir alors qu'elle voit où il veut la mener avec ses sourires l'air de rien et l'air de rire. Du duo qu'ils forment, Sean est celui qui ne connait aucune frontière - ou choisit simplement de ne pas les voir. Il dit sans cesse que ça lui vient de ses origines moldues : voir son monde s'étendre brusquement avec la découverte de la magie lui a donné l'impression que l'infini existait. « Tu veux qu'on s'esquive à Pré-au-Lard au lieu de travailler les BUSEs ? » Mais elle a déjà refermé sa revue, prête à quitter la Grande Salle et leur petit-déjeuner. « Moi ? Jamais, je n'oserai. » Alors Siwan lève les yeux vers le plafond enchanté où brille un grand soleil de Juin et affectueuse, elle lui colle une tape sur la tête en se levant. « Si je rate une BUSE, tu prendras tes responsabilités. » « Bien sûr, bien sûr. Je serais responsable de ta crise d'adolescence, Siwan. Juré sur la Magie. » ―――――――-―• Fall •――――-――――« 1000 gallions ! » Sa mère est furieuse, Siwan n'en attend pas moins. « Tu as dépensé 1000 gallions pour te payer un rebut ! » Elle-même n'en revient pas. Mais ... elle n'a pas eu le choix. Elle n'a pas eu le choix. Elle ne pouvait la laisser là-bas aux mains de ces ... Ce sont eux, les Sangs Purs qui se gaussaient et s'amusaient dans la salle d'enchères, qu'on devrait appeler rebuts. Ils se pavanent et s'enorgueillissent d'avoir la confiance de leur Seigneur au Sang Obscur. Un Sans-Nom. Ce sont eux qui la rebutent, et si elle n'a participé aux enchères que sur l'insistance d'une connaissance d'apparât, elle est bien contente maintenant d'avoir vécu ce calvaire. « J'ai besoin d'une assistante et j'ai eu des robes plus chères que ç- » Mais elle est stoppée par la sensation cuisante d'une gifle qui s'est échouée sur sa joue. Sa mère est véritablement furieuse. Les Ollivander sont neutres, ils ne prennent pas parti. Mais ça ne signifie pas qu'ils acceptent les déviances du gouvernement. Quel qu'il soit. Et elle vient d'acheter une personne comme on achète une oeuvre d'art. « UN ESCLAVE, SIWAN. » Ses doigts viennent frôler sa pommette rouge. La honte lui brûle les entrailles, mais elle ne pouvait simplement pas la laisser là-bas. Les mots lui rongent la gorge, elle veut les ravaler. Ne pas avouer qu'elle a agi sur une impulsion. Que l'espace d'un instant, ce qui l'a mise en mouvement, a été son affection, et pas sa famille. Sa mère lui pardonnerait peut-être, mais c'est elle qui ne se pardonne pas de ne pas avoir mis en balance sa famille et cette amitié du passé. « Laisse faire, Esther. Siwan a jugé et on ne peut que lui reprocher d'être trop tendre » interrompt soudain son grand-père. Visiblement, sa mère ravale sa colère à contre-coeur mais elle n'ose pas contredire l'ancien patriarche. Mais Siwan ne voit rien d'autre que la compréhension de son grand-père. Lui, lui a compris son geste sans qu'elle ait à avouer sa faiblesse. Un élan de gratitude la pousse à affronter le regard de son aîné avec une sérénité fragile qu'il a vite fait de briser en mille morceaux : « C'est pourquoi tu assumeras les conséquences de tes actes, Siwan. Tu as pris cette responsabilité, mais ça ne signifie pas que tu soies déchargée de tes devoirs envers ton sang. Tu assumeras les deux : ton Nom que tu dois servir et cette vie que tu as prise sous ta garde. Et si tu penses que tu as fait le meilleur choix, tu te trompes. » Si elle croit déceler un peu de tristesse dans le regard de Garrick, c'est un éclat trop fugace pour qu'elle l'étudie de plus près. Déjà, il lui tourne le dos. Elle veut le suivre, lui demander des précisions. Mais la voix de sa mère résonne dans la bibliothèque : « Va donc t'occuper de ta ... » Le mot qu'elle n'a pas osé dire flotte dans l'air et s'écrase à ses pieds. « Elle s'appelle Ysolde. » Ysolde. Sur sa langue, le prénom a la saveur d'une amitié d'antan, douce et sucrée. Le goût d'un passé aux pages jaunies et aux après-midis passées dans la salle commune de Serdaigle à travailler une leçon, à s'entraîner aux enchantements. Elles étaient amies à Poudlard, et après Poudlard, mais lorsque Siwan entre dans la pièce où Ysolde l'attend, la réalité lui saute à la gorge avec une violence qui la fait s'arrêter sur le seuil de la porte : leur amitié ne se conjugue plus qu'au passé maintenant. Elle ne peut plus se permettre d'être son amie si elle veut pouvoir protégér à la fois sa famille et Ysolde. Une réalité difficile à avaler, et elle déglutit, une fois, deux fois, cherchant les mots qui trancheront leurs liens avec efficacité. « Avant que tu ne te fasses de fausses idées, je ne t'ai pas achetée par amitié. J'ai besoin d'une assistante pour mes recherche et mon travail et je sais que tu travailles bien. Ton achat était purement pratique. Ne crois pas que nous soyons amies. » Sans attendre de réponse de la part de son amie, Siwan tourne les talons, ignorant sa gorge qui se noue, et lui fait signe de la suivre. « Tu prendras tes repas dans la cuisine, les elfes de maison ont pour consigne de te préparer à manger. Ton rythme de vie m'importe peu tant que tu es présente dans mon laboratoire à huit heures pour m'assister. » Et elle l'assome de règles et détails sur la vie qu'Ysolde mènera ici, coupant toute possibilité de dialogue entre elles. Siwan refuse que Ysolde lui montre de la gratitude ou quoi que ce soit qui ait trait avec leur ancienne amitié. C'est douleureux, ça lui serre le coeur mais c'est le mieux pour toutes les deux. « Voici ta chambre. » Il s'agit d'une chambre petite et isolée dans la demeure, mais lumineuse et confortable. C'est le mieux que Siwan puisse faire et elle a bien conscience que ça ne remplacera pas la liberté qu'on lui a volée. « Utilise ceci pour soigner le tatouage, elle désigne de la main un petit pot de céramique qui se trouve sur la vieille table de chevet - une attention de la part de sa mère sûrement : J'ai besoin que tu soies d'aplomb pour m'aider dès demain. » Et elle tourne les talons avant de s'éloigner, au propre comme au figuré, d'Ysolde. ―――――――• Winter •――――――― « Tu vas épouser Roman Travers, lâche-t-il comme une bombe : Ce sera un grand mariage. » Et il lui sourit, de façon si naturelle, si satisfaite, qu’elle se demande un instant si elle n’a pas mal entendu. Elle hésite entre ... entre ... entre, elle ne sait pas ... demander à son frère de répéter (d'enfoncer encore le couteau dans la plaie parce qu'elle n'est pas vraiment sûre que c’est un couteau qu’il vient de lui planter entre les omoplates, c'est peut-être juste une écharde de rien du tout et c'est sa fatigue qui la rend aussi stupidement émotive). Ou peut-être qu'elle devrait juste se lever du canapé dans lequel ils attendent leur père, elle est quasiment sûre d'avoir pâli et elle se demande si elle pourra tenir sur ses jambes (mais au pire, elle peut toujours fuir en transplanant - instinctivement, ses doigts se sont déjà refermés sur le bois magique et il suffirait d'une pensée pour partir loin d'ici). Inspire. Expire. La douleur est presque physique et elle sent son regard qui guette sa réaction, sa réponse. Mécaniquement, son esprit se replie sur lui-même alors qu'elle enferme, enterre toute émotion perturbatrice dans un coin de sa tête. « Et bien ? Ca ne devrait pas être une surprise, vu ton âge. Sois contente que Père t’ait trouvé un si bon parti. Une bonne situation financière, une magie puissante, des savoirs sorciers multiples. On t'enviera. » Elle arque un sourcil, incrédule. Est-ce qu’il plaisante ? L’idée la fait renifler avec un dédain tout aristocrate. « Pourquoi devrais-je me marier ? Nous n'organisons plus de telles mascarades depuis des générations. » La bile lui monte dans la gorge, en dépit ses efforts pour rester calme. Les Ollivander, malgré leur sang pur, ont toujours laissé leurs enfants choisir leur destinée. Et leur conjoint. Furieuse, elle tourne un regard interrogatif vers son père qui se dispute avec sa mère dans le couloir, mais elle ne parvient pas à saisir le sens de leurs murmures agacés. Va-t-il l'abandonner lui aussi ? Tout lui arracher ? Sa liberté, sa vie et son héritage ? Arthur insiste. « Le Magister est fort favorable à cette union. » Alors, brusquement, elle pivote pour lui faire face, le dédain au fond des yeux. Elle ne reconnait aucune autorité légitime à Lord Voldemort sur les Vingt-Huit. « Je suis une Ollivander, crache-t-elle, venimeuse. Le Magister aurait-il une quelconque parenté avec nous, Arthur ? » Mais elle sait déjà pourquoi il est si satisfait. Si content de lui. Elle est la meilleure. Aucun de ses frères n'a son talent pour l’art familial. Elle devrait hériter, elle est la préférée de leur grand-père qui a toujours été en faveur de lui céder la suite de la lignée malgré qu’elle soit une fille. C'est sa place. Mais elle ne se fait aucune illusion : si on la donne à Travers alors elle perdra ses droits de succession par la même occasion. Et elle ignore encore ce qui est le plus amer : épouser un Mangemort ou perdre son droit à l’héritage. Soudain, la porte s’ouvre et elle est déjà sur ses pieds, prête à demander confirmation à son père. « Tu n'as que trop longtemps tergiversé. Ton mariage assurera au Magister que nous ne nous opposons pas à lui. Il sera très satisfait. » Dans ses veines, elle sent sa magie qui s’indigne et trace des sillons brûlants dans ses veines. Alors c’est ça le fin mot de l’histoire ? Ce n’est pas seulement Arthur qui la trahit pour ses ambitions, c’est toute sa famille qui ose la vendre à Voldemort ? « Il n’est rien, Père ! Pourquoi devrais-je m’asservir en épousant un de ses moutons ? Car vous savez comme moi ce que ce mariage signifiera aux yeux du monde. » Sa voix monte, prend des accents impérieux et supérieurs, une note d'aristocrate britannique comme un cliché vivant. Elle sait qu’elle a peu de poids face aux décisions de son père, mais elle espère encore pouvoir le raisonner. Garder sa liberté et son héritage. Mais « il est le Magister » est la réponse obstinée de son père. Et l'argument ne fait qu'attiser la brûlure de son indignation. Croit-il que l'argument politique soit d'une quelconque consolation ? D'une quelconque satisfaction ? « Seigneur des Ténèbres, Lord Voldemort. Magister. De bien pompeux titres, des noms de façade pour dissimuler un Sang Obscur. Pourquoi ne pas porter le nom de sa lignée ? Nous sommes les Ollivander, nous portons notre nom et notre héritage avec fierté. Ainsi que le font les Malefoy, les Shacklebolt et toutes les familles pures et respectables. Je refuse de laisser dicter ma vie par un Sans-Nom. » Pour prouver sa résolution, elle relève le menton avec fierté et se dirige vers la sortie, bien décidée à s'accorder le dernier mot. Alors qu’elle s’apprête à dépasser son père et son frère, ce dernier lui barre le passage du bras. Les sourcils se froncent, mécontents : Arthur prend déjà des libertés d'héritier. « Il est l'héritier de Salazar Serpentard. » Devant la justification qu’Arthur lui donne sur la légitimité de leur dirigeant actuel, un rire s’enfuit d’entre ses lèvres et vient s’écraser au sol en une myriade d’éclats de mépris et de dédain. « C'est ce qu'il dit et qui irait prouver le contraire ? Il cache soigneusement son passé comme on cacherait une lèpre ou une hideuse blessure défigurant un joli portrait. Je ne me marierai pas à un de ses chiens de chasse pour lui plaire. » D'un coup d'épaule aussi dédaigneux que puérile, elle écarte son frère, prête à lui lancer un sort s’il s’interpose à nouveau. Et elle passe la porte sous le regard surpris de son autre frère, Adam, qui a probablement entendu ses cris, lorsque son père utilise le seul argument qu’elle ne saurait contrer : « Tu es une Ollivander. Je suis ton père, tu obéiras pour le bien de la famille. »
Dernière édition par Siwan Ollivander le Mar 2 Sep 2014 - 16:10, édité 50 fois |
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| Siwaaaaaaaan! Gemmaaaaaaaaaaaaaa Bienvenue parmi nous! Bonne chance pour ta fiche! |
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PRISONERS • bloodstains on the carpet Draco Malfoy | BIENVENUE SIWAN j'imagine que c'est toi mushu ? Gemma est un superbe, et puis les Ollivander sont une famille géniale (neutres par contre, ça ne gênera pas tes projets ?), très bons choix ! si t'as des questions n'hésite pas à les pauser, on est dispo pour ça |
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| Re-bienvenue On se fera un lien et puis tu vas voir on va t'intégrer ici, namého Ce sera bien. Ouais. Tu verras *fou* |
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| - Roman J. Travers a écrit:
- Siwaaaaaaaan! Gemmaaaaaaaaaaaaaa
Bienvenue parmi nous! Bonne chance pour ta fiche! Merci beaucoup ! Puisque tu as si gentiment proposé de m'aider à m'intégrer sur le forum, je vais lire ta fiche pour voir si on peut se faire un lien. =) - Draco Malfoy a écrit:
- BIENVENUE SIWAN j'imagine que c'est toi mushu ? Gemma est un superbe, et puis les Ollivander sont une famille géniale (neutres par contre, ça ne gênera pas tes projets ?), très bons choix ! si t'as des questions n'hésite pas à les pauser, on est dispo pour ça
Merciiii ! Non, ce n'est pas Mushu. xDDD C'est Mnesyah. x) Et la neutralité des Ollivander est parfaite, c'est nickel pour moi. Je n'ai pas encore de questions mais si jamais j'en ai, je n'hésiterai pas. Merci pour l'accueil - Theodore Nott a écrit:
- Re-bienvenue On se fera un lien et puis tu vas voir on va t'intégrer ici, namého Ce sera bien. Ouais. Tu verras *fou*
Intégrons-moi. -------> Je vais aussi lire ta fiche pour voir si j'ai des idées. Merci pour ton gentil message ! ** |
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PRISONERS • bloodstains on the carpet Draco Malfoy | Mnesyah wait, t'as pas joué Sepho sur HC ?
Dernière édition par Draco Malfoy le Dim 31 Aoû 2014 - 1:24, édité 1 fois |
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| Oh je te laisse lire ma fifiche d'amour! Et comme je te disais, si tu veux il y a moyen d'avoir un lien prédéfinis si tu as peur de ne pas t'intégrer! |
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