-55%
Le deal à ne pas rater :
Friteuse sans huile – PHILIPS – Airfryer HD9200/90 Série 3000
49.99 € 109.99 €
Voir le deal


sujet; ypsös — « parait que l'enfer est pavé de bonnes intentions »

Invité
Invité
ypsös — « parait que l'enfer est pavé de bonnes intentions » Empty
Ypsös Ace Burke
feat charlie hunnam • crédit o.dream

Death Eater • Pré-Inventé
• nom complet ; Burke, de la noble famille britannique, de celle que l’on associe consciemment à tout art de magie noire, à toute revente et trafic d’objets considérés dangereux. Ypsös de son premier prénom, et dans l’incapacité d’en révéler l’origine, sans doute est-ce là le goût d’une femme pour un héros de livre, ou la déformation d’un autre prénom qu’elle aurait mal comprit. Ce n’est pas comme si cela avait une quelconque importance. Ace en second lieu, diminutif remanié de Asher. Là encore, n’allons pas chercher à comprendre. Il est de la seconde lignée de la famille, le second fils, mais pas le moins inutile et porte fièrement son nom. • surnom(s) ; De ses prénoms, n’en découlent aucun, jugés trop courts pour y voir d’autres sobriquets… Mais on se plait toutefois à l’apostropher ainsi: huntsman, à l’image de son emploi, de sa passion. Pour le reste, on l’appelle par son nom Burke, ce qui apparaît parfois comme bien plus sage. • naissance ; 27 novembre 1973 à Sainte-Mangouste. Une naissance banale, sans grande tempête pour marquer son arrivée, sans événement particulier. Une mise au monde dans les halètements, les cris et le sang, et l’angoisse de ne pas parvenir à expulser l’enfant à temps.  • ascendance ; sang-pur, à l’image de ses ancêtres, des membres actuels de sa famille. On ne badine pas avec l’impur, sous risque de recevoir un cadeau empoisonné, ou pire. • camp ; le gouvernement, comme une majorité des membres de sa famille. Néanmoins, chacun sait que les Burke se rangent le plus souvent du côté du plus offrant, de celui qui a la plus grosse bourse. • métier ; Loin d’avoir voulu suivre le modèle de « l’honnête » commerçant, Ypsös a choisi une voie bien à lui, en rejoignant le ministère et notamment le Département de Contrôle et Régulation des Créatures Magiques. Il est aujourd’hui employé en examen des créatures dangereuses. Toutefois, la paperasse ? Très peu pour lui, on le retrouve bien plus aisément sur le terrain, à traquer et chasser les créatures mettant en péril la population sorcière, et hélas, moldue. Officieusement, il est aussi revendeur d’ingrédients issus de ses chasses, et il semblerait que sa meilleure clientèle soit les propriétaires de la boutique Barjow&Burke. • réputation ; On le compare souvent aux autres Burke de sa famille, opportuniste, froid et pourtant ô combien charismatique dès lors qu’il lui faut commercer. D’autres iront jusqu’à dire qu’il est le chasseur le plus acharné qu’ils connaissent, pire qu’un pitbull qui ne lâche pas le morceau jusqu’à ce qu’il ne sente plus aucune résistance. • état civil ; Célibataire… et c’est bien de son propre fait, considérant certainement qu’il n’a guère le temps pour s’encombrer d’une femelle à combler. Peut-être y’a t’il du vrai dans cette affirmation, néanmoins, il est aussi responsable, considérant les femmes soumises et faciles comme inutiles. Charmeur pourtant, il l’est, mais se lasse bien trop rapidement de celles qui cèdent facilement à ses esquisses de lèvres. À croire qu’il préfère ses bêtes à une créature féminine. • rang social ; De par son sang, il est un Élite passe-droit à la nouvelle société d’aujourd’hui. Néanmoins, il est aussi et avant tout, un mangemort, dévoué au Magister et ses sbires, pliant l’échine devant le Lord, pactisant avec Bellatrix Lestrange, esquissant des mimiques amusées devant l’horreur. • particularité(s) ; Legilimens. De plus, outre la marque des ténèbres qui trône fièrement sur son avant bras, Ypsös est marqué d’autres dessins à l’encre dans la peau, d’un phœnix sur la peau protégeant son cœur, symbole de sa capacité à renaitre de ses propres erreurs, d’un étrange soleil sur sa hanche gauche qu’il s’est laissé tatoué lorsqu’il était entre les affres de l’alcool. Le résultat d’ailleurs, est étonnamment à son goût. Et si d’autres tatouages viennent parer son épiderme, c’est surtout des cicatrices que l’on peut apercevoir lorsqu’il daigne se mettre partiellement nu, de déchirures traversant ses épaules à multiples griffures le long de ses côtes. Celles qui sont dans son dos ? Quelques amantes un peu trop sauvages. • patronus ; Autrefois, cela paraît bien lointain, le fils Burke était capable, il pouvait percevoir sous cet amas argenté, l’image d’un félin, un ocelot certainement, la grâce dans ses pas. Aujourd’hui, il lui apparaît de plus en plus difficile d’extirper l’animal de sa baguette. En toute vérité, plus rien ne sort de cette baguette, pas même la volute de fumée de ses débuts. Le néant, à l'image des souvenirs heureux qui ne s'amassent plus. • épouvantard ; Si haut se trouve t’il, sa chute n’en sera que plus vertigineuse. Lorsqu’il était encore innocent, son épouvantard prenait une forme bien ridicule, d’une banshee tout simplement. Aujourd’hui, c’est la perte de sa position qui l’inquiète bien plus, sa propre impuissance alors qu’il est vidé de vie, le regard figé dans l’espace-temps. • risèd ; Il fut un temps où il aspirait à la renommée, la grandeur et le pouvoir. Aujourd’hui, ses désirs sont bien moins provinciaux, et il commence à désirer la vie de tout homme, à savoir une épouse et un héritier, peut-être deux. Qui pourrait prétendre qu’il n’a pas de cœur ? À moins que ce ne soit que pour perpétuer sa lignée… Là encore pourtant, ses désirs sont évolutifs, aujourd’hui une famille, demain le prix du grand derby peut-être ? • animaux ; On murmure qu’il possède grand nombre de créatures autour de sa demeure, tapies dans l’ombre, n’attendant qu’un impudent curieux pour se manifester. Réel ou pas réel, il n’ira pas délivrer tous ses secrets. En attendant, on sait qu’il possède un Demiguise qui traine bien souvent dans ses pattes, et qui semble être le parfait petit espion, voleur qui soit. C’est bien pour cette raison d’ailleurs qu’il l’a tout naturellement surnommé Arsène, à l’image d’un héros de littérature. • baguette ; Fidèle inséparable, c’est dans du bois de saule pleureur qu’elle fut taillée à trente-deux virgule sept centimètres, lissée et peinte dans le noir le plus sombre et le plus délicat. En son cœur repose le ventricule gauche d’un magyar à pointes. Une baguette qui se veut souple et pourtant capricieuse par le caractère du donneur de son cœur. Elle ne répond réellement qu’à son maitre, bien qu’un tout autre membre de sa famille serait apte à s’en faire un tant soit peu maitre.

The stars have faded away
► Avis sur la situation actuelle : Conditionné, pratiquement élevé pour accepter ce nouveau tournant de la destiné, de la société. Ne possède t’il pas la marque des ténèbres, ce tatouage désormais ancré dans sa peau, derme nécrosé, pour preuve ? N’est-il pas de ceux qui ont forgé ce nouveau monde ? Comment aurait-il put ne pas en être autrement, avec un parrain le menant sur ce chemin, lui inspirant toute la fierté qu’il possède désormais ? Il jouit de sa nouvelle position, sans pourtant en profiter comme le ferait tant d’autres, il observe, suit les ordres et irait même jusqu’à accompagner certains rafleurs pour le plaisir de la chasse, pour la traque d’ennemis du Ministère. Et pourtant, il déplore cette nouvelle idée du Magister, cette vente de rebuts. Car là où certains voient des esclaves, pas même des hommes, Burke aurait tendance à voir encore des hommes et des femmes, des détenteurs de potentiel magique, que l’on ne saurait gaspiller aussi inutilement. Et s’il se tait, ne bouge pas le petit doigt, il n’ira pourtant pas contrer le seigneur des ténèbres. Mouton qui lui même s’est vu octroyer une rebute.

► Infos en vrac : Il fume des Black Jealousy (cigarettes sorcières) depuis qu’il a 16 ans. Au début, pour se donner un genre, aujourd’hui parce qu’il est accro. Les seules fois où il n’a pas de cigarettes au bout des lèvres sont durant les moments de traques et de chasse. Il considère Rodolphus Lestrange comme un second père, un mentor en plus d’être son filleul. Il est celui qui l’a mené à devenir l’homme qu’il est aujourd’hui, et pour cela, lui voue une certaine forme de respect, teinté d’une certaine violence lorsque tous deux perdent patience Il a étudié à Serdaigle lorsqu’il était à Poudlard, trop érudit pour qu’on l’envoie à Serpentard, malgré ses ambitions et les qualités de la maison qu’il pouvait alors posséder. Bien qu’il adore transplaner, Ypsös préfère conduire une harley qu’il a légèrement (beaucoup) modifié. Si certains sorciers possèdent des voitures, lui préfère la deux roues. De surcroit, elle vole aussi. Observateur, il lui arrive très souvent d’observer le monde autour de lui, bien plus dans le but de découvrir les diverses manies que les autres possèdent lorsqu’ils ressentent une émotion particulière. Ayant la ville en horreur, il a acheté un manoir (plutôt récupéré après avoir malencontreusement fait disparaître les propriétaires, nés-moldus,) à quelques minutes d’un village de sorciers. On murmure qu’il a choisi l’endroit en raison des bois qui entourent celui-ci, idéal pour les créatures qu’il ramène souvent de ses chasses.  Lorsqu’il était à Poudlard, son intérêt pour les créatures lui a souvent valu d’être assimilé à Hagrid (bien qu'il ne fut que garde-chasse), suffisamment pour que certains trouvent amusant de se moquer de lui. Ceux-là ont aujourd’hui payé très cher leur insolence, bien que le fils Burke n’ait jamais souffert des moqueries ni n’ait été vexé qu’on le compare au demi-géant : c’est bien grâce à ce dernier qu’il est aujourd’hui capable de s’occuper des créatures qui peuplent son petit domaine. S’il revient souvent blessé de ses chasses, il a la fâcheuse tendance à ne pas faire d’effort pour se soigner. Ce qui lui vaut bien souvent les remontrances de sa génitrice et de belles cicatrices en bonus. Lorsqu’il se met en mode traque et chasse, Ypsös est d’une concentration mortelle. C’est l’une des raisons pour lesquelles il préfère être seul pour ce type de mission… Si l’on venait à l’accompagner, il s’avèrerait bien trop dangereux pour que son partenaire ne rentre sain et sauf. La faute à cette impulsivité dont il fait preuve, ou de cet instinct de survie exacerbé. L’homme devient animal, rien de moins. Il a pour ambition d’entrer dans le Cercle des mangemorts, bien que conscient que s’il venait un jour à échouer, sa chute serait rapide et douloureuse. Il n’est pas fou, bien conscient que le magister pourrait avoir sa peau en moins d’une minute s’il le désirait. Bien qu’il ne le sache pas, il a manqué d’être père, suite à une unique nuit avec Lucrezia Rowle. On ignore encore comment il pourrait réagir à cette déclaration, mais l’on gage que la colère, son éternelle compagne, viendra mettre son grain de sel. Il est legilimens depuis ses 21 ans. Un don qu’il travaille depuis son adolescence, en connaissant principalement la théorie. S’il est accompli en tant que Legilimens, il lui arrive toutefois de se payer de grosses migraines, selon la personne qu’il viole spirituellement. Dans ce genre de cas, mieux vaut ne pas lui parler pendant minimum deux heures. Il n'abuse pas de sa capacité, uniquement lorsqu'il estime percevoir une opportunité, lorsque le Magister le demande, ou quand il s'emmerde royalement. Tatoué sur bien des parties de son corps, il en est une qui pourtant ressemble à une liste de chiffres, basées sur ses côtes, tel un livre de compte quand il ne s'agit en réalité que d'initiales de ses plus proches amis ayant perdu la vie au cours de cette guerre. Une manière de rendre hommage, même pour ceux qui sont devenus traitres.


Nothing compares to you
• pseudo & âge ; Tiphe, et toujours le même âge • comment as-tu trouvé le forum ? un gobelin m'a menacé de vider mon coffre si je me ramenais pas ö • ton avis, tes suggestions ; rien, nada, aucune, c'est parfait *O* • connexion ; 4/7• quelque chose à ajouter ? Je vous aime mes tartelettes de fruits des bois  yeah



Dernière édition par Ypsös Burke le Sam 10 Jan 2015 - 20:12, édité 20 fois
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité
ypsös — « parait que l'enfer est pavé de bonnes intentions » Empty
Here comes the hurricane


Chapitre 01
Il n’était qu’un gosse, de ceux qui regardent le monde évoluer autour d’eux, qui voient leur frère grandir, leur sœur passer de peste à délicieuse jeune fille. Il était ce fils au sang équivalent la royauté, sans jamais porter de couronne pourtant. Il était le second d’une fratrie de trois, et à l’âge de l’enfance, il se moquait bien de savoir qu’il était le benjamin. À vrai dire, il se moquait alors de bien des choses, des frasques de son frère aîné de deux ans de plus et des gazouillis incessant de sa cadette. Il ne vivait que pour observer, détailler chaque geste que son paternel pouvait exécuter, là, sur son bureau, quand lui-même était assis dans un coin, visant la même concentration que la figure de l’ancien. Qu’espérait-il prouver alors ? Rien. Il ne tachait que d’essayer de comprendre, de mettre des mots sur les étranges gestes qu’il pouvait capter. Le vieillard appelait ça magie noire. Lui, l’enfant, ne faisait rien de tel, pourtant suffisamment impudent pour vouloir… « trop jeune » glissait-on avec amusement, « tu verras bien plus tard » grondait-on à son approche. Et lui, l’insolent impatient, ne pouvait que se taire et continuer d’observer. Et s’il avait l’honneur de se trouver dans ce bureau, c’est parce qu’il l’avait mérité, Ne venait-il pas de faire preuve de son potentiel magique une fois de plus ? Lui qui avait déjà montré celui-ci à l’aube de ses trois années de vie, venait de prouver à six qu’il était capable de s’élever au dessus du sol sur le vieux brossdur de son paternel. Quelle meilleure récompense finalement, que de voir l’étincelle de fierté dans les yeux d’un père pourtant bien trop occupé par ses affaires. Quant à sa mère ? Ah ! La créature à la beauté quelconque se voyait bien plus occupée par la dernière née. Et le frère aîné ? Certainement occupé ailleurs. Il était le seul à cet âge-ci à s’intéresser vraiment aux travaux de son paternel, et il comptait bien le rester encore pour la journée complète. Il n’aspirait qu’à comprendre, délier les mystères d’un tel sortilège agité par la baguette. Comprendre et être capable plus tard, lorsqu’il aurait enfin l’âge, de dupliquer.

Et les années s’écoulèrent bien assez rapidement, alors qu’il passait ce temps libre dans ce bureau, tâchant d’enregistrer toute information, moitié de compréhension. Passe-temps étrange pour un enfant, mais faisant la fierté avant tout. Et l’aube ne tarda plus, onze ans, et bientôt un hibou qui vint porter une lettre, en même temps que celle de l’aîné dont il enviait l’entrée à Poudlard. Il ferait bientôt lui aussi partie de cette école et enfin ! Enfin il pourrait prouver ses propres valeurs ! Enfin il achèterait sa propre baguette, il pourrait lui-même lancer des sortilèges et refaire lui-même les sorts tant observés.

Chapitre 02
Adolescent, à l’aube de ses 17 ans, l’aube de sa majorité, cigarette entre ses lèvres, pas encore allumée tandis que son regard se perdait dans les lignes de son livre. Fier Serdaigle, il n’avait pas rejoint, à l’image de ses ancêtres, la noble maison de Serpentard, bien plus attiré par les énigmes, me mystère et la connaissance. N’avait-il pas d’ailleurs réussit à se fondre dans la masse des érudits, libérant des réponses aux énigmes lui permettant d’ouvrir l’accès à sa propre salle commune ? Mais c’en est était une toute autre qu’il essayait désormais de percer, assis là sur les marches d’escaliers menant au salon commun. Cet art, cette manipulation de l’esprit qu’il tâchait de décortiquer, y trouvant un certain intérêt. Et pourtant, force était de reconnaître qu’il en connaissait déjà les méandres théoriques, dans l’incapacité pourtant de jouer de pratique. Legilimencie de son nom, quand il avait quelques mois, années plus tôt, décrypté quelques suppositions de sa jumelle. Mais c’était bien la première qui l’intéressait réellement, art subtil pouvant s’avérer utile en toute circonstance. Il était déjà plus ou moins familier avec les émotions physiques d’autrui, observant inlassablement les réactions humaines, tâchant de deviner quelle pouvait être la cause d’une colère, d’une tristesse… Sans que jamais sa curiosité ne soit réellement assouvie. Mais qu’importe ? Tant qu’il pouvait déceler ce tic sur la mâchoire sous l’agacement, ce regard lointain quand la mélancolie venait étreindre ? Rien que cela s’avérait déjà utile en soi. Jouant avec sa langue sur sa catin au bas blanc, il continua sa lecture, avant qu’une ombre ne vienne enfin se pencher sur les pages noircies, allant jusqu’à rendre illisible toute ligne.  « Encore en train de rêver de devenir legilimens Burke ? » Ses lèvres s’étirèrent sous une mimique amusée, tandis qu’il daignait lever le regard vers cette voix douce néanmoins cassée. Il n’existait qu’une personne capable de s’avérer à la fois moqueuse et cassante, et ses yeux caressèrent le satin de la peau de ses jambes, remontant le long de son uniforme aux mêmes couleurs que le sien, jusqu’à croiser son teint doré, puis ses yeux d’ambre. « Ferme-là Kal’. » rétorqua t’il enfin, fermant son livre avant de se relever, s’aidant déjà de la main tendue par cette apparition au caractère certain. De nature de sang-mêlée, elle avait très vite su se faire une place aux côtés du fils Burke, alors que leur relation avait commencé par des insultes et des moqueries en tout genre. Comble de l’ironie, et malgré leur incompatibilité, ils avaient fini par former un binôme sur bien trop de matières, jusqu’à finalement s’apprécier au bout de quatre années insupportables. Comment elle avait réussit à franchir la muraille du fils Burke ? Cela demeurait bien naturellement un mystère, et certains soupçonnaient un philtre d’amour aux effets permanents. Cette rumeur avait bien vite amusé les deux adolescents qui depuis, ne s’étaient plus quittés. « Tu as autant de chance de devenir legilimens que j’ai de chance de sortir avec William Greystone. » Un regard vers le ciel, avant qu'il n'observe finalement cette amie très chère « Ce qui selon cette lueur dans ton regard, ainsi que la façon dont tes doigts s’agitent sur ta jupe, est en bonne voie. » « C’est bien ce que je dis ! » »  glissa t’elle alors sous un excès de zèle, gloussant avant d’attraper le bras de son meilleur ami et confident, dévoilant sans qu’il n’eut besoin de demander, les détails de ce début de soirée. Elle était bien la seule, l’unique dont il supportait ce genre de babillages, tout comme elle était la seule à le comprendre réellement, à capter son désintérêt d’une gente féminine trop facile à glisser en cage, de ses ambitions, de sa façon d’être. Elle était la première à sortir la baguette sitôt qu’on lui cherchait des noises et il était le seul à se dresser face à des compères qui auraient vu en elle une créature à descendre plus bas que terre. L’exception sous bien des angles. Des efforts de la sorte ? Assurément, il n’en ferait avec personne d’autre, et pourtant, tous deux savaient qu’ils n’étaient que victimes d’une amitié fusionnelle, de celle que l’on ne rencontre pas à chaque coin de rue, quand bien même tout n’avait été rose. Mais comment auraient-ils put savoir alors que les choses allaient changer ? Qu’ils ne seraient plus sur ce pied d’égalité ? Qu’ils ne partageraient plus jamais ces éclats de rire, que leurs points de vue étaient bien différents ? Le futur, incertain, ne leur avait pas même laissé l’ombre d’un indice alors qu’ils s’engouffraient dans le salon, prêts à partager chacun le quotidien de leur journée. Il écoutait pourtant d'une oreille distraite, acquiesçant à sa demande, laissant sa propre réflexion analyser ce qu'elle avait glissé plus tôt. Elle, si optimiste, ne pouvait entrevoir l'échec d'une telle ambition, et pourtant, lui, le sorcier de bonne famille aux idées saugrenues, doutait. Il doutait d'être prêt à pouvoir voler les pensées d'autrui, d'être capable d'être doué dans ce domaine. La théorie était une chose, la pratique une autre… et seul le temps pourrait lui confirmer ses craintes ou le détromper. Le rêve et la réalité, deux notions différentes, et il semblait plus proche du songe… 

Chapitre 03
Le vent était en sa faveur, cachant sa présence à la créature jugée dangereuse par les habitants du coin. Un dragon, un simple dragon, pas encore adulte, mais certainement plus enfant depuis trois ans au moins. Seul. C’était bien là le problème. Un dragon de cet âge ne pouvait évoluer seul sans causer des soucis. De ce qu’il en savait, ces créatures se faisaient plutôt discrètes, pas peureuses pour un sou, mais principalement méfiantes. Celui-ci visiblement, avait raté le cours de survie, brûlant champs et attaquant troupeaux dans sa ligne de mire. Un problème pour lequel on l’avait recruté lui, parmi tant d’autres. Il était bon dans ce qu’il faisait, voilà tout. Un métier qui pourtant, ne semblait guère satisfaire le patriarche de la famille, ayant vu pour son fils une meilleure option, un meilleur type de vie. À croire que décevoir ce dernier semblait être la meilleure préoccupation de la fratrie. Qu’importe au fond ? Peut-être, dans quelques années, lorsqu’il jugerait le moment opportun, choisirait-il de changer de carrière, se lancerait sans la politique comme le vieil homme le désirait, trouverait femme qui lui donnerait des enfants pour perpétuer la lignée Burke… Pour l’heure, il se considérait bien trop jeune, préférant profiter de ces instants de liberté, jouant de ses limites. Attrapant finalement sa baguette, il s’approcha lentement de la créature, de dos, veillant à faire quelques gestes discrets à ses camarades, ces autres chasseurs payés pour la même chose que lui. Un groupe de quatre pour un petit problème. Le premier assaut fut enfin donné, bientôt suivit d’un second, puis d’un troisième… « CONJONCTIVITE ! » Furent les mots qui franchirent ses propres lèvres, peu avant qu’il n’exécute un saut de côté pour éviter le souffle du dragon, chargé d’un feu détruisant tout sur son passage. Un résistant. Grinçant des dents, le benjamin Burke redoubla d’efforts, sa baguette lui servant d’outil principal pour la flopée de sortilèges et maléfices qu’il connaissait, chacun destiné à ralentir la créature, jusqu’à ce qu’il succombe enfin, ses ailes se repliant sous les lianes l’emprisonnant, tombant lourdement sur le sol. « Et maintenant ? » furent les paroles d’un compagnon, quand un autre extirpa un parchemin de son sac. « J’ai un ordre d’exécution pour celui-là. » Grimaçant, Burke ne put s’empêcher de ranger sa baguette, ses doigts préférant courir sur la peau parfaite de l’animal vaincu. Il rechignait toujours à tuer les dragons, et sa baguette… était on ne peut plus en accord avec cette pensée. Mais soit. Extirpant une dague de sa botte, il vint finalement se placer au dessus du cou du dragon, prenant pour lui cette tâche, relevant la tête de ce dernier en arrière, pour mieux faire son office. Il acheva son travail non sans une grimace, tandis que le sang déjà se mettait à couler sur le sol, veillant à rendre ce dernier stérile. « Burke. » Un regard mauvais, tandis qu’il s’éloigne déjà du cadavre. « T’aurais pas eu les couilles de le faire. Allez y, je me charge de faire disparaître le corps, occupez-vous des habitants et des moldus qui auraient put le voir. » Vint il grincer entre ses dents, se retournant de nouveau sur le cadavre, tandis que des craquements sonores indiquaient clairement la disparition de ses congénères. Lui… Eh bien lui, c’était une toute autre affaire, car déjà le voilà qui pose son sac au sol pour mieux en extirper certains outils. L’avantage de ce métier parfois, c’est que l’on peut récupérer certains composants nécessaires à bien des choses, et dont la valeur parfois, pouvait s’avérer inestimable. En trophée pour lui même pour exemple, il se plaisait à arracher une dent… Mais pour d’autres, tel Ollivander, certains composants étaient nécessaires pour la composition de ses baguettes, et le vieux fabricant  ne lésinait jamais sur les prix.  Pour le reste toutefois… C’était une autre affaire, le conduisant à se rendre dans l’allée des embrumes sitôt son travail de récupération achevé, et les restes du dragon… brulés. Barjow, de Barjow&Burke, était sans aucun doute son plus gros acheteur, le reniflant à l’instant même où il pénétra dans la boutique. « Tu empestes le dragon mon garçon. Qu’est-ce que tu me ramènes cette fois ? » Un rire, tandis que déjà, le dit garçon posait son butin sur le comptoir, des flacons, des pots, des boites… Toutes contenant un ingrédient estimé rare chez une créature de la sorte. « Le tout issu d’un Vert Gallois de trois ans environ. A manier avec précaution donc. » Un rire glauque s’échappa des lèvres du tenancier, tandis que déjà ses mains s’aventuraient sur les marchandises, veillant de la qualité. « Prélevé il y a peu à ce que je vois. C’est parfait mon garçon. Suis-moi, je te prends le tout. » Ou l’art de se faire payer en toute discrétion. « Tiens, avec les compliments de la maison. Tiens, si un jour tu venais à tomber sur un kelpy… Tu nous ferais une immense faveur en nous apportant un peu de sang… C'est pas très répandu c't'affaire, et ça se vend pas trop mal, si tu vois ce que je veux dire. » Un haussement d'épaules, ce genre de démon là, même le fils Burke rechigne à les attaquer, bien trop conscient du potentiel noir et dangereux dont ils sont capables. Et pourtant, c'est un signe de tête qu'il renvoie au vieillard, avant de conduire une cigarette à ses lèvres sèches. « Bien. Salue ton paternel de ma part, et dis lui que sa commande est arrivée. Fais gaffe à toi gamin, file droit, si tu vois c'que j'veux dire.[/color] » Filer droit ? On ne pouvait pas dire qu’il le faisait, porteur de la marque, répondant aux appels du Magister dès lors que ce dernier s’avérait avoir besoin d’eux. Il n’avait fait que rejoindre une cause qu’il pensait noble, avait suivi les traces de son second père, et s’évertuait à grimper les échelons, comme tout un chacun. Son unique avantage ? Il était depuis quelques années désormais un Legilimens accompli, farfouillant les pensées, les souvenirs de ses victimes, assistant aux interrogatoires, fouinant à s’en rendre fou, à laisser la confusion le gagner, à s’endormir avec des migraines durant des heures, des jours. Une faiblesse, l’unique l’obligeant à plonger dans l’art recommandé pour un mangemort qu’est la magie noire, rejoignant son parrain et son épouse, se faisant fils digne, laissant peu à peu la colère, la violence le ronger, sans aucune bouée de secours pour le maintenir à flot, sans lueur d’espoir pour le faire remonter à la surface.  



Dernière édition par Ypsös Burke le Sam 10 Jan 2015 - 20:19, édité 23 fois
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité
ypsös — « parait que l'enfer est pavé de bonnes intentions » Empty
V'là le pwalu. :russe:
Toi. Moi. Des poings et du sang. mwaha

Rebienvenue. ♥️
On va pas se leurrer, tu m'es plus sympathique sous les traits de la frangine, mais comme je suis gentil... bde
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité
ypsös — « parait que l'enfer est pavé de bonnes intentions » Empty
hinhin hinhin hinhin hinhin hinhin hinhin hinhin hinhin hinhin hinhin hinhin hinhin hinhin hinhin hinhin hinhin hinhin hinhin hinhin hinhin hinhin hinhin hinhin hinhin hinhin hinhin hinhin hinhin hinhin hinhin hinhin hinhin hinhin hinhin hinhin hinhin hinhin hinhin hinhin hinhin hinhin hinhin hinhin hinhin hinhin hinhin hinhin hinhin hinhin hinhin

FUCK ME HARD gaah c'était l'effet Charlie. Voilà, c'est fini. Promis. dent anyway, bon courage avec cette nouvelle fiche, si tu as une question tu sais où aller ! Et...ohmygad... *regarde l'âge de Ypsös, regarde celui de Clyde et celui de son TC* mais mais mais... je pense qu'on va pouvoir se trouver des liens sans galérer, meuf (et sans que ma mémoire nous fasse un gros fuck) gaah
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité
ypsös — « parait que l'enfer est pavé de bonnes intentions » Empty
S'pèce de spermatozoïde défaillant bde
Pardon, j'exprime mal mon amour What a Face
Rebienvenue musclor kr
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité
ypsös — « parait que l'enfer est pavé de bonnes intentions » Empty
C'est... presque romantique Maks :siffle:
Rebienvenuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuue ma légitime placard ! Mon ptit gâteau hug bed
Vas-y, il est trop beau Charlie bave bave bave En plus il a son nom accroché sur le mur de sa chambre Arrow
Hâte de découvrir le vile personnage qui va sortir de ton esprit potte
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité
ypsös — « parait que l'enfer est pavé de bonnes intentions » Empty
POPOPOOOOO QUE DES BG DANS CETTE FAMILLE fire toi, moi, lien : c'est tout ce que j'ai à dire jule (bon d'ac je rajoute un REBIENVENUE pour l'occasion, mais t'es chez toi alors ça coule de source hehe )
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité
ypsös — « parait que l'enfer est pavé de bonnes intentions » Empty
haaaaan fire
j'ai tellement hâte de voir ce que ton perso va devenir *se meurt* je viendrai sûrement te demander des liens, mais ça m'étonnerait qu'ils soient positifs (vu mes persos) malheureusement mdr (c'est pas grave, on se poutouillera en cb quand même mdr ) (et c'est bien bizarre quand je le dis avec Fred mdr )
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité
ypsös — « parait que l'enfer est pavé de bonnes intentions » Empty
OMGPUTAINGDEMERDEC'ESTTROPBEAUJEVAISAVOIRUNEATTAQUE! iiih iiih iiih fire bed
charlie hunnam quoi ! trop trop trop bon choix d'avatar ! j'exigerais un lien avec un de mes comptes !
trop hâte de lire ta fiche -pression sur toi-
rebienvenue sur EXCI ! god love leche
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité
ypsös — « parait que l'enfer est pavé de bonnes intentions » Empty
rebienvenueeeee potte et bon courage pour ta fiche yeux
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé
ypsös — « parait que l'enfer est pavé de bonnes intentions » Empty
Revenir en haut Aller en bas
 

ypsös — « parait que l'enfer est pavé de bonnes intentions »

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 3Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
EXCIDIUM :: “ Leaky cauldron ”
I know chasing after you is like a fairytale
 :: Présentation; walk the line :: aux oubliettes
-