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sujet; liam/ how can we win when fools can be kings ? |
 | LIAM THADDEUS O'DAIRE feat kit harington • (c) stilinski
 | enslaved • Inventé
• nom complet ; liam thaddeus pryam, o'daire. Plus irlandais, c'est difficile à trouver. La famille O'Daire n'est pas des plus connues, ils mènent une vie paisible ou du moins, tentent de le faire dans les contrées montagneuses reculées près de Wicklow, peu importe les tendances, ils suivent leur propre camp. Réputés pour leurs idéaux et leur façon d'être bien étrange, ils sont souvent considérés comme forts physiquement mais naïfs et désormais même dangereux. Oui, leurs idéaux ne correspondent pas avec ceux du Magister. L'amour, la paix, aider son prochain, c'est pas trop son truc.
• surnoms ; Oddy, Fitzy. Comme son sorcier le voudra. Ca n'a plus vraiment d'importance ce qu'il peut être ou ce qu'il peut penser. Il n'y a que la force de ses bras et la résistance de son corps qui comptent.
• naissance ; le premier mai 1977, dans la chaîne de montagnes de Glendalough, près de Wicklow, tout le clan O'Daire était réuni pour cette sorte de cérémonie.
• ascendance ; sang-mêlé, la pureté du sang de sa famille a été "entachée" par son père, un moldu dont sa mère est tombée éperdument amoureuse. Pour Liam, ce n'est pas le sang qui fait l'homme mais plutôt ses actes.
• camp ; le sien, il s'abstient de tout jugement et de tout ralliement à une cause parce qu'aucun camp n'a aidé sa famille quand elle en avait besoin. Il déteste autant les insurgés que les sous-fifres du Magister.
• métier ; dernier accessoire à la mode, c'est un rebut.
• réputation ; Liam n'est pas épargné par l'héritage de sa famille. Jusqu'en 1999, être un O'Daire, c'était être un gros bras au coeur tendre, plus ou moins rustre mais de bonne patte, toujours là pour rendre service et aider la communauté de leur village. Ils étaient appréciés. Le jeune Liam était réputé être particulièrement borné, rustre, désinvolte mais très altruiste. Puis, au courant de l'année 1999, dans la nuit du 15 septembre, tout a changé. Désormais, être un O'Daire c'est avant tout être un semi-monstre, se livrant à des pratiques occultes. Liam étant un sang-mêlé, il s'est retrouvé à Azkaban pour son crime de trahison envers le Magister. Donc en plus d'être une bête de foire, il a l'étiquette de traître sur son front.
• état civil ; célibataire, il a une peur bleue des filles. Même des détraqueurs lui paraissent plus abordables. C'est vrai, avec leur cheveux, leur yeux, leur voix, elles ont tout pour envoûter et faire perdre la raison à n'importe qui. En vrai, il est tellement aveuglé par sa haine et sa colère que les filles sont le cadet de ses préoccupations.
• rang social ; rebut, il n'est rien. Juste un accessoire, un objet qui est là pour accomplir la volonté de son sorcier pour un temps déterminé. Ou pas.
• particularité ; hormis ses marques traditionnelles dans sa famille sur le flanc gauche et le tibia droit, il a une cicatrice en forme de patte de griffon, avec trois marques sur le haut de l'arcade et un trait, profond, qui part du niveau pré-orbitaire jusqu'à la joue. Ah et c'est un semi-loup, volontaire ou pas, c'est l'identité de sa famille et c'est surtout la seule chose que personne ne pourra lui enlever.
• patronus ; un griffon, animal mythique et mythologique dont sa mère lui contait les aventures avant de l'endormir. C'est un souvenir très réconfortant, chaleureux qui permet d'écraser toutes ses peurs et faiblesses par la chaleur de son étreinte et le son apaisant de sa voix.
• épouvantard ; le sien prend la forme d'une dizaine d'hommes en noir, pointant leur baguettes sur une personne, lui empêchant toute fuite, s'acharnant sur cette personne qui n'est même pas armée. C'est une attitude lâche, inqualifiable par sa petitesse. Et puis Liam s'avance, tout s'embrase. Les cris, les horreurs, c'est la nuit du 15 septembre 1999 qu'il revit. Il y a tout perdu, sa famille, son lieu de vie, sa liberté et son pire cauchemar est de revivre quelque chose de semblable.
• risèd ; la contrée paisible de l'enfilade de lacs de Glendalough, Liam est avec sa famille et tient fermement sa baguette. Il n'a plus de tatouage insultant car réducteur de liberté, le Magister n'est plus et la paix règne. Tout ce cauchemar est fini et Liam ressent quelque chose qu'il a oublié : le bonheur.
• animaux ; il n'est pas autorisé à être propriétaire de quoique ce soit.
• baguette ; sa baguette est en bois de houx, car il semblerait que sa lutte contre l'injustice coule dans ses veines depuis sa naissance. La passion qui en découle fait de Liam un sujet à l'impulsivité et parfois à la colère, même s'il espère arriver à rester maître (ou pas) de mes sentiments. Au coeur se trouve une plume de phénix, chose rarissime mais rendant cette baguette particulièrement équilibrée entre le côté protecteur et terre-à-terre du houx et l'aspect mystérieux, imprévisible et léger de la plume de phénix. Sa longueur est de trente-deux centimètres, raisonnablement souple, en parfait équilibre. Ce jour-là, chez Ollivander, un large courant électrique parcourra son échine et illumina son regard, au premier contact avec celle-ci, alors qu'aucune baguette n'avait daigné se monter compatible, ce fut la bonne. Et, finalement, l'incompatible fut compatible, comme quoi rien n'est impossible. A quoi bon en parler, Liam en est désormais privé. Elle doit être détruite ou quelque part en Irlande ou à Azkaban.
• miroir à double sens; il ignore ce que c'est et ne veut rien avoir à faire avec les rebelles, qu'il qualifie allègrement de "scroutt à pétard" et encore, c'est trop mignon pour eux. |
The stars have faded away ► Avis sur la situation actuelle : Liam ne s'intéresse pas à la politique ou à la situation actuelle. Il ne fait que vivre sa vie, dans la haine pour les insurgés mais aussi pour les Rafleurs et les membres du ministère qui soutiennent le Magister. Les deux, il ne peut pas les voir en peinture, ce ne sont que deux groupes qui luttent pour le pouvoir et qui cherchent à être du bon côté de l'Histoire. Il ne voit pas pourquoi il prendrait partie puisque personne n'est du sien. Ce n'est que le pantin d'un sorcier, pour échapper à Azkaban désormais. Ce qu'il veut, c'est le retour de la liberté, le retour à une vie naïve bien loin de tous ces chamboulements. La situation actuelle le dégoûte, mais que faire ? Azkaban l'a brisé, il n'est plus que l'ombre de lui-même, obéissant, oubliant parfois qui il est. Il n'a plus la notion du temps et heureusement, Liam aurait pu devenir fou. Ces insurgés, il en est dégoûté. A cause d'eux, sa famille n'a pas pu survivre, à cause d'eux, la guerre continue, à cause d'eux.. il a rejoint le marché des Rebuts, il n'a plus sa qualité d'être, ce n'est qu'un vulgaire accessoire. Ce n'est plus qu'un objet maintenant et sa fierté irlandaise semble être bien silencieuse désormais. Ce qui le préoccupe, c'est de survivre dans un monde qui est entrain de se détruire. Il pense qu'il n'a rien à perdre, alors il ne s'en préoccupe pas. Égoïste ? Quand on vous brise, vous ne savez plus qui vous êtes. ► Infos en vrac : Liam est connu pour être particulièrement robuste, solide et il excelle dans tout ce qui est travaux physiques, sans rechigner. • débrouillard, formaliste et intrépide sont les qualités qui définissent le mieux Liam. • brusque, désinvolte et complètement borné sont ses principaux défauts. • lors de sa scolarité à Poudlard, Liam était bien loin de la tête de classe, sans pour autant être dans les derniers. La fameuse chance des irlandais faisait toujours en sorte qu'il se maintienne à flot dans les matières qu'il n'aimait pas (potion et arithmancie notamment) alors qu'il savait se démarquer dans les matières qui le faisaient vibrer (défense contre les forces du mal, l'astronomie et l'Histoire aussi bien des sorciers que des Moldus). • il était très proche de sa famille, et en particulier, de sa mère. • son père les a abandonnés, ne supportant pas l'idée de voir son fils devenir une "bête de foire". • il se craque les coudes quand il est nerveux ou énervé. • Liam est surtout quelqu'un de profondément altruiste, il ne pourra jamais s'empêcher d'aller aider quelqu'un, Rebut ou pas, c'est sa vraie nature. • rustre, borné, peu délicat, c'est un ours irlandais qui est très souvent grognon et désinvolte. • de tradition, il a une marque de griffure sur le flanc gauche et sur le tibia droit. Ces marques font de lui un membre à part entière de sa famille mais aussi et surtout un semi-loup. • à Azkaban, en bon irlandais, il se battait régulièrement, ce qui a vite dégénéré et il en porte la marque à son oeil droit (une cicatrice en forme de patte, avec trois marques au dessus du sourcil et une plus longue au niveau péri-orbitaire. • sa fierté familiale et irlandaise est représentée par un tatouage sur tout le biceps gauche, qui représente de vieux symboles celtiques. • aucune rumeur ne court sur lui, il faudrait qu'il soit considéré comme un homme pour cela. Quoique, on lui prête une force plus que développée et une vitesse assez supérieure à la moyenne. • il voue une haine contre les Rafleurs mais aussi contre les insurgés. Il ne voit pas d'espoir en eux, juste des opportunistes. • physiquement, ses cheveux sont noirs, ses yeux bien que violets, changent en fonction de l'environnement où il se trouve, ce qui peut potentiellement amuser son sorcier. En colère, ses yeux tirent vers le bleu. • sa voix est grave, légèrement cassée et avec un accent irlandais très prononcé. • son passage à Azkaban n'a pas que marqué son esprit mais aussi son corps, il en conserve des amers souvenirs dans le dos et aussi une très large cicatrice au niveau de son cou. N'ayant aucune information à donner, il a tout de même enchaîné interrogatoires musclés et les maltraitances, ce qui l'a profondément changé. • il excellait dans les duels magiques et les défenses contre les forces du mal lorsqu'il était élève à Poudlard. • il occupait le poste de batteur dans l'équipe de Quidditch de Gryffondor. • complètement brisé, il s'est perdu dans les murs d'Azkaban où il y est resté près de deux ans. Nothing compares to you • pseudo & âge ; RALPHFORPRESIDENT, 20 ans. • comment as-tu trouvé le forum ? bazzart. • ton avis, tes suggestions ; tout simplement parfait, très complet et l'alternative est juste géniale  . • connexion ; à peu près tous les jours. • quelque chose à ajouter ? merci pour cet accueil, vous êtes géniaux 
Dernière édition par Liam O'Daire le Mar 6 Jan 2015 - 18:06, édité 9 fois |
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| | Here comes the hurricane citation de ton choix, citation de ton choix
O'DAIRE'S SHIRE ; so lucky, so strong, so proud.  L'homme et ses deux acolytes plièrent bagages. Il était de coutume dans notre famille d'aider notre prochain dans le besoin. Ces personnes s'étaient perdues et une s'était foulée la cheville. Il était tout simplement naturel d'avoir cherché à veiller sur eux. Les gens du village d'ailleurs les avaient redirigés au domaine. La jeune fille me sourit, gêné, je baissais la tête avant de le lui rendre. Mes mains tremblaient, je n'étais pas habitué à ce genre de gestes. « Prenez des vivres avec vous, notre porte vous sera toujours ouverte. » Ma mère leur tendit un petit sac, qu'elle avait ensorcelé pour agrandir sa capacité de stockage. L'homme prit sa main, j'échappais un grognement d'insatisfaction. « Je vous promets, que vous et votre domaine serez sous notre protection. J'ai conscience qu'aider des gens comme nous est dangereux, c'est la moindre des choses. »Je pris quelques affaires, ma baguette et descendis les marches de l'escalier. « M'man, je vais au Wiggentree. Tu as besoin de quelque chose ? » Elle hocha à la négative avant de sourire. Je déposais un baiser sur son front avant de sortir, courant vers le sommet de l'enfilade des lacs où je vivais. Mes oncles étaient assis, discutant bruyamment de la dernière coupe du monde de Quidditch. Je continuais à courir, poussant avec une facilité déconcertante tous mes obstacles sur la route. Je ne savais pas encore quoi faire de ma vie, alors en attendant, j'aidais dans le domaine. Ils n'allaient pas souffrir d'une paire de bras supplémentaire. Cette situation préoccupait ma mère, qui me répétait à longueur de journée que j'étais jeune et que je devais penser à moi, faire ma vie. Mais ma vie, elle était ici. J'ôtais ma sacoche, m'asseyant devant cet arbre avant d'escalader ses branches. La vue était imprenable, le temps clair permettait de voir les environs de Dublin, c'était tout simplement somptueux. J'aimais cet endroit, et je ne voyais aucune raison de le quitter pour le moment. Mes oncles se faisaient vieux, il fallait bien que je prenne le relais. Des éclats de voix vinrent troubler la quiétude environnante, alors qu'une épaisse fumée se dégageait du domaine. Je descendis alors, dévalant la montagne à toute allure. Tout était en feu. « Stupéfix ! » Lançai-je à l'encontre de l'homme encapuchonné avant de me précipiter sur le corps inerte d'un de mes oncles. Envahi par la haine et la colère, je partis à l'encontre de ses personnes. « Sectusempra ! » L'homme se retrouva avec le bras entaillé, ne tardant pas à se vider de son sang. J'avais eu le bénéfice de l'effet de surprise et cela ne risquait pas de durer. Je devais sauver le maximum de gens. Alors que je me dirigeais vers la maison en flammes, un homme encapuchonné lui aussi, me barrais la route. « Expulso ! » Ma parole s'accompagna d'un large geste de rejet, poussant l'homme à une distance non-négligeable. Sur mes gardes, la chaleur de mon sang semblait s'être dérobée. Je ne pensais qu'à une seule chose, c'était à voir ma mère, si elle était en vie et si elle avait survécu. Mon coeur battait au point de tout rompre. « Liam ! Sauves-toi ! » Je tournais la tête vers les cris, me précipitant vers elle. C'était ma mère, tenue fermement par une de ces saletés de Rafleurs. « Maman ! » Un nuage de fumée m'entoura, prenant forme en cinq personnes. Je décidais de foncer à travers eux, brusquement arrêté par ces derniers. « Regarde bien ce qu'il en coûte de trahir le Magister. » Le sortilège de mort se fit entendre et mon coeur se fendit. Je tombais sur mes genoux, alors que les Rafleurs s'emparèrent de mes bras. Agité et peu coopératif, ce fut le noir soudain. A mon réveil, je n'avais plus rien de familier sur moi. Plus de baguette, plus de vêtements à ma taille. Je n'avais qu'un mal de crâne et un mal global. J'avais cette impression désagréable d'être dans un cauchemar et de ne pas arriver à me réveiller. Je ne me rendais pas compte encore des changements de cette soirée du 15 septembre 1999. Personne n'était venu, ma famille avait été abandonnée de tous. Ces vermines d'insurgés n'avaient pas tenu leur promesse. THE FUNHOUSE ; tear us down, throw you out  « Liam O'Daire.» Le bourreau continuait son sort de torture, refusant de me croire. La douleur était telle que je ne ressentais plus rien. « Liam O'Daire. » Je relevais la tête, en souriant, crachant le sang qui était dans ma bouche. « Veracrasse. » J'échappais un rire, alors que la séance reprit son cours. Je finis par perdre connaissance, sous le plaisir sadique de mon bourreau. On me jeta dans la cellule, où il faisait noir et froid. Mes blessures avaient été juste soignées de façon à pouvoir recommencer le jour suivant. Le regard vide, l'estomac creux, je commençais à alimenter une haine sans vergogne envers les insurgés et les rafleurs. Je les détestais, les deux profitaient, se servaient et partaient. Ils causaient des dommages irréversibles et tout se confondait dans ma tête. Le bien, le mal, j'en arrivais à penser que si personne ne prenait la peine de défendre des intérêts justes, je n'avais pas à rallier d'autres causes qui m'étaient étrangères. Je les haïssais, je les détestais tous, de toute la force qui me restait. Croupi dans ma cellule, je ne compte plus le temps qui passe ni même les marques sur mon corps. Azkaban était loin d'être une partie de plaisir et un nouveau choix s'offrait à mon futur peu glorieux. Toutes les nuits, c'était le même rêve. Le même cauchemar. Le peu de répit que j'avais finissait d'achever mes journées. Ma mère, ma famille, tout le monde finit par s'embraser et je demeure impuissant. Ma peau, noircie par la crasse et colorée par mon sang, peine à trouver un éclat grâce à la lumière de la Lune. C'était comme si tout faisait de nous des êtres de non-droits. Meurtriers, voleurs, traîtres, il n'y avait rien de bien reluisant ici. Je ne comprenais pas mon utilité ici. Je ne connaissais aucune information et je ne voyais pas l'intérêt de parler de ces moments-là. Borné ? Là, on peut parler de stupidité mais j'avais des principes. Même s'ils n'avaient tenu leur parole, je n'allais pas leur donner une description physique de ces vermines, je n'allais pas donner leur faux nom ou sobriquet. J'étais neutre, dans mon camp où seule ma haine comptait et elle me faisait survivre dans cet endroit depuis deux ans. (Décret 01-R-32) « Sous les ordres du Magister, tous les criminels ayant trahi le pouvoir ou ayant attenté à la vie de honnêtes sorciers se verront arrêtés par la police magique. Une alternative à l’emprisonnement leur sera alors proposée ; ils pourront rembourser leurs dettes à la société en effectuant des années de service public. Octroyés à des sorciers de confiance, ils réapprendront les valeurs qui animent nos âmes et notre patrie. Les années de service seront établies individuellement. » Cette annonce passait en boucle dans ma cellule, au point que je commençais à être très franchement séduit par cette idée d'être réduit en esclavage. « Impero. » La porte s'ouvrit, je me levais méthodiquement. « Je suis volontaire. » Affaibli, je n'avais pas les moyens de lutter, ni même de me rendre compte de ce qui se passait. Je me sentais volontaire pour être Rebut. C'était mon choix, j'en étais persuadé. ASHES AND DUST ; hope raised on the wrong wave. La capuche m'est arrachée du visage, brusquement. Il me semble reconnaître le style du ministère de la Magie. Quoi de plus étonnant, ils étaient tous pourris, les uns autant que les autres. Veracrasses. Remonté, j'attends mon tour. Qu'est-ce-que je pouvais bien faire ici ? Rien ne pouvait être pire qu'Azkaban, du moins je l'espérais. Ils devaient manquer de volontaires vu le débit de prisonniers qui devenaient Rebuts. En guenilles et chaînes, j'avançais au fur-et-à-mesure. Je suis le dernier de la file du jour. Les ventes venaient d'ouvrir et elles ne risquaient pas de faire long feu vu l'effet de mode que cela pouvait engendrer. Les sorciers se battaient, criaient, pour avoir leur accessoire préféré. Quel était le but ? Être à la mode dans une société donnée ? Quand tout cela sera fini, à condition que cela finisse, ils finiront par se rendre compte du ridicule de la situation. Le prochain et dernier lot du jour. Liam O'Daire, sang-mêlé, Gryffondor, cursus terminé, soi-disant bûcheron/fermier lors des événements, s'est rendu coupable de haute trahison pour avoir protégé et défendu des insurgés, et coupable d'acte de résistance aux Rafleurs, apte à tous sortes de travaux, excelle dans tous les travaux physiques. La lecture méthodique de mon dossier me laissait vide. Pouvait-on vraiment résumer la vie d'un homme en quelques phrases ? De toute évidence, l'homme y était parvenu. Un rafleur me poussa dans la salle, alors que j'avais les yeux rivés vers le sol. Les hués et les insultes commencèrent à fuser, je décidais alors de me redresser, affrontant enfin cette salle pleine de sorciers plus infâmes les uns que les autres. Ne masquant pas mon dégoût à leur égard, je balayais la salle du regard. « En tenant compte du passif peu important du Rebut, les enchères commencent à vingt gallions. » Que le jeu commence. Un homme se lève, supplantant toutes les propositions des autres. Il me glaçait le sang et pourtant, j'étais habitué à la présence d'êtres bien pires dans les murs d'Azkaban. Il y avait quelque chose d'étrange chez cet homme, quelque chose de sombre. Je déglutis, continuant à masquer ma peur. C'était donc à lui que j'allais appartenir ? Qu'il en soit ainsi, j'avais joué, et je venais de comprendre qu'il n'y avait aucun moyen de gagner dans ce monde magique.
Dernière édition par Liam O'Daire le Mar 6 Jan 2015 - 18:38, édité 3 fois |
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et puis ton nom et ton titre aussi. 
Merci beaucoup, on sera amenés à se comprendre je pense 
