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sujet; Set me on fire, with silent kisses like the sunset ... |
| Sansa D’Aubéry feat Emma Roberts • Crispin
| ◄ | • nom complet ; Elle est née d’Aubéry, mais n’a jamais eu le droit aux privilèges de ce nom. Elle a vécu avec son père, n’ayant pas d’autre choix que de la recueillir après la fuite de sa mère. Sa famille la renie, la traite avec dédain. Elle a pourtant survécu. Sansa qu’elle a été prénommée. • surnom(s) ; Personne ne lui a accordé assez d’affection ou d’attention pour lui en donner un. De toute façon, comment voulez-vous abréger ce prénom ? Sansa, deux syllabes, le raccourcir à une seule serait burlesque. • naissance ; Misérable, accidentelle. Elle ignore tout des circonstances, elle ne sait pas dans quelle situation ses parents se sont empêtrés pour qu’elle en soit le résultat, si c’était destiné à être une nuit sans pareille, ou une stupide idylle qui a mal fini. Quoiqu’il en soit, elle sait que son anniversaire est le 26 mars et qu’elle est née en l’année 1980, à Paris. Rien de plus, on n’a pas jugé nécessaire de lui raconter l’histoire de sa venue au monde, après tout, ce n’est pas comme si elle était désirée. • ascendance ; La pureté du sang l’a toujours indifférée. Elle est plutôt du genre à se faire une idée sur les gens qui l’entourent par leurs actes, mais elle ne leur montre jamais. Juge silencieuse, ses iris parcourent tout le monde et son esprit se rappelle de chaque impression qu’elle a. Oui, elle est sang-mêlé, elle n’est pas aussi propre que sa famille paternelle voudrait qu’elle le soit. • camp ; L’hésitation n’a pas été longue. Pour arriver à ses fins, elle se doit de bien choisir dans quel décor évoluer. Alors, il faut dire que le choix a été bien vite fait : rejoindre le gouvernement est certes dangereux, surtout si l’on découvre ses intentions véritables, mais c’est la chose à faire si elle veut se frayer un chemin vers son objectif. • métier ; Trouver un travail au ministère magique était essentiel. S’approcher de sa cible qui se rend tout le temps là-bas, devenir sa collègue. Pas trop proches, pas trop loin, elle a opté pour (à méditer) • réputation ; Personne n’a su voir sous le masque qu’elle s’est constituée. Tous voient en elles cette jeune fille mystérieuse, à la froideur exceptionnelle et au sourire qui glace le sang. En la voyant parcourir les couloirs, ceux qui ne la connaissent pas pensent qu’elle est maîtresse des lieux, princesse des ténèbres. Ceux qui ont le privilège de le faire n’en pensent pas moins, admirant cette prestance dont elle est dotée, cette malice qui se lit au fond de ses prunelles, cette ambition qui la propulsera ailleurs que dans la fonction qu’elle est en train de remplir présentement. • état civil ; Personne ne lui encore demandé sa main. Seuls les fous qui ne se sont pas renseignés sur ce qu’elle est vraiment le feraient, de toute façon. Elle n’a pas besoin de se marier, elle se suffit, elle passe de lit en lit, telle une veuve noire. Il n’y a qu’un seul individu qui la trouble, elle commence à développer des sentiments envers lui qu’elle renie complètement et qu’elle cherche à enterrer sous des couches de glace. • rang social ; Élite sorcière. • particularité(s) ; Aucune. • patronus ; Elle n’a jamais réussi à lancer ce sort, incapable d’avoir un souvenir heureux qui lui vient en tête les rares fois où elle a essayé. • épouvantard ; A venir. • risèd ; Parfois, lorsqu’elle dort paisiblement, elle rêve. Elle rêve de n’être jamais née dans le monde magique, elle rêve d’être en sécurité dans une famille aimante. Si néanmoins un jour, pour une raison ou une autre, elle est confrontée au miroir de Risèd, elle sait ce qu’elle y verra. Sa mère a ses côtés, ses bras l’entourant affectueusement. • animaux ; Aucun. • baguette ; Il est incroyable comment un simple bâton en bois peut définir son porteur. Celle de Sansa est magnifique, comme elle. Les baguettes faites de bois d’érable telles que la sienne recherchent chez leurs propriétaires de l’ambition, et il faut dire que la jeune femme n’en manque pas. Le dragon a arrêté de cracher du feu, s’est délesté de son cœur pour fournir le ventricule qui est à l’intérieur. Elle n’en fera pas mauvais usage. Elle aussi resplendira et s’entourera des flammes de sa volonté. De 24 centimètres seulement, l’arme et amie de Sansa lui permet de mettre en œuvre son talent autant que sa créativité, dans des sortilèges élégants mais qui peuvent s’avérer destructeurs si le besoin s’en ressent. • miroir à double sens; /
• WIZARD• Perso prédéfini |
The stars have faded away ► Avis sur la situation actuelle : régime politique, vente des Rebuts, traque des insurgés, durée de la guerre (5 lignes). ► Infos en vrac : un ou des talents (sport, matière de prédilection, etc. nb : ). • un tic. • une qualité. • un défaut. • une caractéristique (traits physiques, tatouages, cicatrices). • une rumeur. • etc. Nothing compares to you • pseudo & âge ; pipelette & 19 ans. • comment as-tu trouvé le forum ? Bazzart. • ton avis, tes suggestions ; Il est sublime et représente une énorme tentation au point où j’ai vraiment craqué, après de longues journées d’hésitation. • connexion ; Pendant la période des examens (qui se rapprochent d’ailleurs) autant qu’en temps normal : quotidienne. Il n’y a que le temps de connexion et la productivité qui différent. • quelque chose à ajouter ? J’ai hâte d’apprendre à tous vous connaître.
Dernière édition par Sansa D'Aubéry* le Sam 20 Déc 2014 - 17:45, édité 2 fois |
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| Here comes the hurricane ――――――-―• But I’m still breathing through the thunder, and the fire, and the madness… •――――-――― La gifle retentit, atterrit sur sa joue et lui donne des vertiges instantanément. Elle ne bronche pas, elle ne crie pas, elle encaisse silencieusement. Ce n’est pas un châtiment qu’elle mérite, elle n’a rien fait pour devoir affronter une telle violence. C’est juste la façon avec laquelle son demi-frère s’amuse, c’est son passe-temps favori lorsqu’il s’ennuie, lorsqu’il n’a personne d’autre à martyriser, lorsqu’aucune servante ou autre domestique n’est dans les parages pendant ses élans de méchanceté. Elle le fixe froidement, soutenant son regard. Ça ne l’affecte pas du tout, elle s’en fout un peu, ça fait mal, sa joue est rouge mais elle ne peut rien y faire. Si elle lui rend, elle se fera punir, et lui s’en sortira indemne, peu importe si c’est lui qui a commencé. Après tout, s’il faut choisir entre l’indésirable et l’héritier des D’Aubéry, il n’y a même pas matière à l’incertitude. Elle s’est habituée, ça fait dix ans qu’elle reçoit ce traitement. Au début, elle ne comprenait pas ce besoin de se servir d’elle comme punching-ball, puis elle a compris que c’est tout simplement ce qu’il est, un monstre avide de pouvoir, avide de pouvoir user de son autorité. Il ferait un bon représentant de sa famille, il ressemble tellement à son père, qui est celui de la jeune fille également. Elle, en revanche, joue dans une catégorie complètement différente. On lui reproche son arrogance infondée, sa fierté injustifiée. Elle garde le menton en l’air, elle roule des yeux lorsqu’on l’insulte alors qu’elle devrait apparemment leur baiser les pieds pour avoir daigné lui mettre un toit au-dessus de leurs têtes. Très jeune, elle a recherché l’amour de son paternel, elle a tout fait pour lui plaire. Mais ça n’a pas été suffisant, et un jour ou l’autre, elle a abandonné. ”Si tu en as envie, tu peux recommencer. ” Un sourire méprisant vient s’afficher sur son visage, elle est inatteignable ; après tout, la bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe. Là, dans la maison familiale, elle demande à Louis s’il veut la frapper à nouveau. Elle n’a pas peur, elle le défie. Elle se retrouve par terre quelques secondes après, le coup était encore plus violent, et elle n’a pas réussi à rester debout sur ses jambes cette fois. ”Ne fais pas la maligne avec moi. Tu te crois plus intelligente que tout le monde, c’est ça ? Tu n’es qu’un petit être pathétique qu’on mariera à quiconque voudra nous débarrasser de toi. ” Elle s’humecte les lèvres, relève ses prunelles sur lui, avec le même coup d’œil qui lui tape sur les nerfs, plein de dégoût. ”En tous cas, de nous deux, c’est clair qui a le plus de jugeote. ” Il s’apprête à lui flanquer un coup de pied, elle ferme les yeux, elle anticipe et attend. Sauf qu’il ne vient pas et un rire résonne dans la pièce. ”Tu as tellement peur de moi que tu dis n’importe quoi. Ta vue m’insupporte, tu n’aurais jamais du naître. Ta mère n’était qu’une putain fertile, tu n’aurais jamais du voir la lumière du jour. ” Tellement de haine alors qu’il est si jeune. Et elle, qui se laisse faire sans pleurer, sans s’apitoyer sur son sort… Il croit que ça l’affecte, mais à force, elle s’est accoutumée à tous ces mensonges sur sa mère, différents de jour en jour, empirant à chaque fois. Elle est forte. Elle n’en croit pas un mot, et quand bien même que ce serait vrai, elle en aura le cœur net, elle le verra par elle-même quand l’opportunité lui sera accordée. Elle vit pour cela. Toute son existence est centrée sur ce souhait de retrouver sa génitrice et de lui poser toutes les questions qu’elle a en tête, de découvrir si elle en vaut la peine ou si comme tout son entourage actuel, elle n’est qu’une perte de temps atroce. Un jour, elle brisera ces chaînes qui la retiennent dans ce lieu qu’elle abhorre plus que tout. Un jour, elle aura autre part où aller. Les vacances d’été sont les pires pour elles. Alors qu’enfin elle avait trouvé refuge à Beauxbâtons, elle devait obligatoirement retourner chez elle, si on peut qualifier la demeure de son père comme telle, durant la saison chaude. Autant à Noël et pendant les autres congés, elle avait le droit de rester si elle le voulait, autant elle ne pouvait décemment pas rester dans le château toute seule, avec le personnel. Néanmoins, les mois de juillet et d’août de l’an 1996 résonnent d’une façon très particulière en elle. Elle a bien grandi, c’est devenu une magnifique femme aux charmes incontestables. Elle aurait pu être la fleur des D’Aubéry, mais elle sera toujours plutôt considérée comme étant la mauvaise herbe. Sauf par lui. Blake. Ils sont venus passer quelques semaines avec eux, alors qu’usuellement, c’est le contraire, tandis que Louis et ses parents séjournaient chez eux pendant quelques temps à Londres, abandonnant Sansa avec les domestiques qu’elle traite avec indifférence, sans avoir d’autorité sur eux. Dès qu’elle l’a vu pour la première fois, elle a su qu’il allait constituer un problème. Il est trop beau. Et sans être spécialement attirée par lui, elle sait qu’elle ne lui dira pas non. Car oui, elle mène une existence de débauche dont personne ne sait rien. Elle recherche le réconfort dans les bras d’inconnus qui lui accordent de l’amour pendant de maigres heures. A Beauxbâtons, ça ne sait pas pour la simple raison qu’elle a toujours opté pour les garçons qui sont déjà engagés dans une relation, de sorte qu’ils n’aient d’autre choix que de garder leurs gueules fermées. L’œillade que lui adresse le jeune homme veut tout dire. Il s’est empêtré dans la toile de Sansa, il ferait tout pour elle, tout pour partager sa couche. Elle adore ça, l’attention. Elle ne peut s’empêcher de jubiler lorsqu’elle plaît. Alors, elle a précautionneusement entretenu une relation avec lui, dans le secret absolu. Personne ne devait être au courant, ils s’attireraient des ennuis. Enfin lui ne s’en rend pas compte, il est gaga, il est trop avide de forcer la porte physiologique de celle qu’il embrasse la nuit, après s’être faufilé dans sa chambre. Mais elle prend bien soin de ralentir les choses au maximum, après tout se donner à lui dès le début ne serait pas du tout amusant. Elle le tient en haleine, elle joue avec lui, elle lui envoie des signaux contradictoires. Devant les parents, elle le traite froidement, poliment, comme il se devrait. Quand ils ne sont qu’entre eux, elle le rabâche, elle fait de lui son petit chiot, elle joue et le récompense quand il fait ce qu’elle lui demande de faire. Elle est très douée à ce jeu. Et il durera jusqu’à quelques jours avant le départ des invités. Ce soir, impatient, il geint et la conjure de finalement le laisser lui faire l’amour. Bien sûr, elle prend le temps de réfléchir, elle prétend qu’elle ne sait pas si c’est une bonne idée. Ne lui laissant pas le choix, il s’immisce dans son lit, et l’invite à le rejoindre. Avec un grand soupir, elle s’approche et pendant un instant, très bref, elle lui appartient. Néanmoins, ce qui devait ne se produire qu’une seule fois se répète les jours suivants jusqu’à ce qu’ils doivent se quitter. C’est là que Blake, ayant un grand sens du timing, lui révèle qu’il est amoureux d’elle. Elle cligne des yeux, éberluée par cet aveu qui, inconsciemment, dévaste son cœur. Il l’aime elle, la bâtarde, l’inutile idiote qui n’a pas sa place ici. Des larmes perlent dans ses yeux mais elle ne les laisse pas sortir. ”Dehors. Je ne veux plus jamais te revoir, espèce d’imbécile. ” Sa langue claque, tel un fouet. Non, elle ne l’autorisera pas à porter des sentiments pour elle. Non, elle ne peut pas se laisser avoir. Ce n’est que pâle mensonge, destiné à la faire souffrir. Personne ne l’aime, sauf elle-même. Lorsqu’il sort, après maintes protestations et tentatives de compréhension, elle laisse tomber le masque, fourrant sa tête dans son oreiller pour pleurer tout son saoul. La façade s’écroule, révélant la petite fille apeurée qui se cachait tant bien que mal. ――――――-―• Some birds aren't meant to be caged… •――――-――― ”C’est bien fait pour toi. Tu le méritais, tu n’étais qu’un être odieux, un gâchis de l’air que tu respirais et de l’espace que tu occupais. Mon seul regret, c’est de ne pas être celle qui t’a achevé, c’est que la mort ne t’aie pas emporté parce que c’est moi qui lui ai offert ta pathétique personne.” Elle cracherait presque sur sa tombe, si elle le pouvait. Trop distinguée pour ça, elle se contente de la fixer froidement, avec tout le mépris dont elle est capable. Elle a toujours abhorré ce demi-frère, sa haine a toujours fait écho à la sienne, il lui a mené la vie dure. Elle lui doit d’être devenue aussi forte, aussi inflexible. Malheureusement. Aussi glaciale que l’hiver, elle commence à faire peur aux personnes qui l’entourent. Même la femme de son père commence à la craindre, se gardant à tout prix de lui adresser la parole ou de même la regarder. Il n’y a que ce dernier qui ose encore soutenir ses prunelles dévastatrices. Après tout, c’est de lui qu’elle les tient. Et si après vingt et une années, il ne lui a adressé que quelques syllabes, dernièrement, il prend son courage à deux mains et il essaie de s’enquérir de son état. Elle ne comprend pas pourquoi. C’est comme s’il avait prédit la mort de son unique fils, c’est comme s’il avait anticipé cette entrevue dans son bureau à laquelle il l’a invitée. ”Assied toi, Sansa.” Sa voix fait trembler la pièce, mais laisse la jeune femme de marbre. Elle n’est pas du tout affectée par ce ton grave, elle a longtemps rêvé qu’il lui dise des choses gentilles, qu’il lui révèle son amour, qu’il lui donne l’impression, pour quelques maigres secondes, que son propriétaire est bel et bien son géniteur. Mais plus maintenant, cette époque est révolue, il est trop tard. ”Je n’en ai pas besoin. Je ne suis venue ici que pour mon du.” L’irrespect dont elle fait preuve lui aurait octroyé le droit à une gifle si sa grand-mère était là, celle qui lui a toujours dit de bien se tenir, comme une D’Aubéry, bien qu’elle n’en soit pas une. Celle qui lui a toujours sommé de se comporter comme une ombre discrète, afin que son existence ne soit que très peu remarquée. ”Ou manquerez-vous à cette promesse?” Il lui a demandé de feindre la tristesse lors de l’enterrement de Louis. Il savait qu’il en demandait trop, alors en échange, il s’est engagé à lui remettre une somme d’argent pour qu’elle s’en aille, loin d’ici. ”Ne sois pas insolente, Sansa, j’ai à te parler. Installe-toi.” L’animosité vibre en elle, pourtant elle s’exécute, ne laissant rien apparaître sur son beau faciès. Elle attend qu’il vide son sac, s’impatientant quant à sa récompense bien méritée pour toutes les larmes qu’elle a du prétendre pour un déchet qui l’insupportait plus que tout au monde. ”J’ai besoin que tu enquêtes auprès de la famille Travers pour découvrir s’ils sont bel et bien, comme je le suspecte, condamnables pour le meurtre de ton frère. Je te couvrirai d’or si tu y arrives, et tous les frais de ton voyage à Londres seront bien entendu couverts par la famille.” Ses sourcils se rejoignent, elle ne comprend pas. Pourquoi elle ? Il aurait pu engager un détective privé, quelqu’un qui aurait l’appât du gain, quelqu’un qui ferait semblant de s’en foutre au moins. Un petit rire se saisit d’elle, alors qu’elle fait mine de se relever. ”Je ne vous ferai pas perdre votre temps comme vous venez de me faire perdre le mien. La réponse est non. Je n’ai que faire de votre argent, je n’ai besoin que de peu pour quitter ces lieux qui ne m’ont jamais vraiment accueilli. Et vous vous trompez. Ce n’est pas mon frère. Comme vous n’êtes pas mon père. Donnez moi ce que vous me devez et je disparaîtrai.” Sa tirade n’a rien de passionné, elle est plate, dénuée de sentiments qu’elle démontre. Tous les mots qui y sont présents ont été prononcés de la même façon, sans qu’elle ne faille une seule fois. C’est comme si elle était en train d’établir des vérités générales, elle ne cherche pas à le faire culpabiliser, elle n’en a que faire de sa pitié ou de ses regrets. Pourtant, elle ne s’attendait pas à ce sourire narquois qu’il lui adresse, qu’elle voudrait rayer de son visage. Sa baguette tremble, animée par l’exécration. Elle voudrait tellement pouvoir le tuer, les tuers tous, effacer leurs existences de ce monde pourri. ”Tu lui ressembles tellement, tu sais. Nous sommes semblables, certes, mais tu tiens plus d’elle que de moi.” Son cœur se met à tambouriner violemment contre sa poitrine. Après tout ce temps, elle obtient enfin sa version de l’histoire, enfin une parole sur elle de sa part. Une larme manque de couler, qu’elle retient. Non, elle ne se fera pas duper. Ce n’est qu’un moyen de lui soutirer ce qu’il veut. ”Soit. Si tu acceptes la mission qui t’a été confiée, tu sauras tout à propos de ta mère, Sansa. Même où elle se trouve actuellement.” C’est impossible. Il ne sait rien, il bluffe. C’est sa façon d’opérer. Et par le plus malencontreux des tournants, elle marche. ”Quand mon départ est-il prévu?”Elle sait maintenant. Pourquoi elle a été choisie. Ce n’est pas seulement pour ses talents et pour sa personnalité unique. C’est également parce qu’avec une motivation pareille, rien ne l’arrêterait. Et ils le savent. Pertinemment.
Dernière édition par Sansa D'Aubéry* le Ven 26 Déc 2014 - 1:36, édité 6 fois |
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WIZARD • always the first casuality Pansy Parkinson ‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9003
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
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