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sujet; (FAMILY) ENTOURAGE DE DAMIAN RHEE 0/2 |
WIZARD • always the first casuality Damian Rhee | Famille Rhee (0/2 )“ On peut construire une montagne en rassemblant des grains de poussière. ” (티끌모아 태산)SOUTH KOREA. Installés sur le sol anglais depuis quatre générations, les premiers Rhee n’ont pas tardé à lancer une entreprise prospère autour de leur domaine de prédilection : l’ archimagie. Nommé WINGS, un petit cabinet à l’origine coincé entre deux boutiques sur le Chemin-de-Traverse, s'est agrandi au fil des décades, transformé en prestigieux cabinet d'archimagie qui possède aujourd’hui plusieurs filiales à travers le monde, tout en ayant comme office principal celui de Londres. Famille mêlée et qui ne s'en cache pas puisque la pureté du sang n'a que peu d'importance chez les Rhee ; ce qui compte, pour eux, c'est de préserver l' héritage coréen même loin de la Corée du Sud. Conservateurs mais opportunistes, ils ont longtemps soutenu le gouvernement du Magister pour bénéficier de plusieurs avantages comme d'élargir leur business et renflouer les coffres familiaux à Gringotts. Avec la fin de la guerre, ils ont tout aussi rapidement changé leurs discours pour s'adapter au nouveau gouvernement : ils étaient forcés de soutenir le Magister, qu'ils disent, sans hésiter à dramatiser en jouant les victimes. Sauvés grâce à leur ascendance mêlée mais surtout de par la publication anti-Voldemort d'une BD sorcière par le petit dernier, les Rhee n'ont subi que quelques interrogatoires. En paix dans ce gouvernement, ils n'ont pas hésité à sauter sur l'occasion de faire de nouveaux contrats avec l'état pour s'occuper de la reconstruction de certains bâtiments ; disons que les Rhee ne laissent jamais filer une occasion d'accroître leur fortune. BRANCHE 1Minho Rhee né en 1953, retraité, Chairman de WINGS Sora Rhee, née Hwang née en 1954, de famille coréenne, retraitéeJaeho “Jay” Rhee, marié à Chaerin Hyo né en 1974, CEO de WINGSDaehyun Rhee né en 1999 Miran “Mylan” Rhee né en 1980, évincéMinki “Mika” Rhee né en 1983Taemin “Damian” Rhee né en 1986BRANCHE 2Junho Rhee né en 1955, mort Hyejin Jung née 1958, de famille coréenne, morteSiwon Rhee né en 1980, COO de WINGS • (M) MYLAN RHEE - PRIS ; 23 ans, ancien taulard, maître du feu, célibataire• AVATARS SUGGÉRÉS ; min yoongi• (M) MIKA RHEE - RÉSERVÉ ; 21 ans, étudiant au SAWL Centre (cursus : arts plastiques, au WADA), maître de l'eau, veuf• AVATARS SUGGÉRÉS ; kim taehyung Approuvé par le Ministère de la Magie
Dernière édition par Damian Rhee le Sam 17 Déc 2016 - 0:04, édité 25 fois |
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WIZARD • always the first casuality Damian Rhee | - scénario pris:
Mylan “Chains” Rheefeat. min yoongi • credit : tumblr❝ We're running in circles again ❞Groupe : wizard | ☇ surnom(s) ; « Rhee Mi Ran ! » Il a entendu éclater cette exclamation exaspérée à travers le domicile familial durant toute son enfance. En dehors de la maison cependant, il se présentait sous le prénom Mylan, plus en accord avec sa terre d'accueil. C'est en tant que Chains qu'il a plus tard fait parler de lui dans la rue, un passé qui lui a coûté cher et qu'il tente d'enterrer, mais qui lui colle à la peau. ☇ naissance ; 1980, né à St Mungo's. Ses racines sont sud-coréennes.☇ ascendance; mêlée. Les enjeux liés à la pureté du sang ne font pas partie de sa culture d'origine mais, issu d'un peuple conservateur à tendance endogame, il en mesure le poids.☇ métier ; jeune criminel en proba. S'il goûte la liberté retrouvée avec délice, le retour à la société est une étape terrible. Un bracelet de sécurité à sa cheville limite le périmètre auquel il a accès et permet à la BPM de surveiller ses déplacements. Il le garde masqué, autant que possible, pour ne pas voir changer brusquement le regard que les sorciers posent sur lui en comprenant qu'il vient de loin, rescapé d'Azkaban. Au quotidien, programme de réinsertion oblige, on le contacte régulièrement pour des contrats temporaires, qu'il exécute souvent manuellement — sa baguette est bridée, l'intensité des sorts limitée jusqu'à la fin de sa peine. Autant de faits pesants qui le font se sentir comme un chien en laisse que l'on siffle à volonté. ☇ camp ; Il se tape de la guerre comme de son premier chaudron.☇ réputation ; Il est à première vue un jeune lambda qui jobbe pour vivre. Puis on perçoit son bracelet et il est aussitôt fiché ancien détenu. On se méfie, on le prend de haut, on le regarde de travers comme s'il risquait à tout instant de commettre un génocide. Le regard est différent dans la rue, où il régnait en maître autrefois aux côtés de son partner in crime et ami d'enfance, Mood. Bien qu'ayant quitté son ancien gang, Shadow Moses, de façon explosive à sa sortie de prison, Chains se traîne une réputation lourde, une street cred solide qui lui... pourrit la vie. Il en était fier autrefois, l'entretenait avec soin. Mais à présent qu'il est sous la surveillance de la BPM, elle ne lui attire que des ennuis : les crapules désireuses de gagner en renommée persistent à le défier alors même qu'il dit s'être rangé. On dit que les pluies de coups le laissent de marbre car, indifférent à la douleur, il est difficile à atteindre. A distance il use de techniques de maîtrise du feu héritées de ses ancêtres et en combat rapproché, il y ajoute le maniement d'armes blanche, dont il aime chauffer les larmes pour marquer ses adversaires sans forcément les planter - efficace et dissuasif. Chains n'est pas de ceux qui tiennent les combats sur la durée : le fait qu'il ne ressente pas la douleur est autant un atout qu'un piège car il ne peut déterminer l'état de son corps, risquant de s'effondrer s'il le pousse à l'excès. Sa force est d'affaiblir ses rivaux ou de les laisser s'épuiser puis de les liquider proprement. Racaille en quête de rédemption, les rumeurs disent en tout cas qu'il aide des jeunes à se tirer du pétrin quand ils risquent de toucher le fond, pour leur épargner de passer par les moments horribles qu'il a endurés. ☇ état civil ; célibataire depuis Azkaban, son ex lui a laissé un sale goût de trahison lorsqu'elle s'est rabattue sur Mood tandis qu'il pourrissait dans une cellule. S'il s'intéresse tant aux hommes qu'aux femmes, il est du genre discret. Son background le handicape à vrai dire, alors il se contente de relâcher la tension auprès de sorciers et sorcières de petite vertu peu regardants quant à la provenance de leur clientèle ; ça reste de rares occasions. Quant à son intérêt pour les hommes, il lui a causé à l'adolescence (notamment avec ses parents) quelques déboires qui ont poussé Mylan à ne pas le gueuler sur tous les toits, même s'il l'assume complètement. ☇ rang social ; Prolo.☇ épouvantard ; être privé de toutes sensations plutôt que seulement de celles liées à la douleur.☇ caractéristiques ; des parcelles de chair brûlée. Une à droite de l'index de la main gauche, la cicatrice d'un tatouage (avec un 2 au bout du doit) qui indiquait autrefois son rang de Numéro Deux de SM. Il l'a personnellement cramée, sous le nez de Mood, en guise de doigt d'honneur. L'autre cicatrice remplace le tatouage du groupe sur son flanc droit : des aiguilles de boussole dont les N E S et W indiquant les directions ont été remplacés par F U C K. Il a toujours sur lui un couteau à portée de main et, dans le dos, un pliable accroché à sa ceinture. Il marche avec un briquet moldu pour pouvoir exploiter son don n'importe quand, depuis qu'on l'a privé d'une baguette fonctionnelle. Il a le tic d'éteindre et de rallumer une flamme quand il est tracassé. Son langage est peu châtié, voire cru, et criblé de contractions et d'argot moldu et sorcier. ☇ patronus ; Il n'en a pas.☇ particularités ; Il souffre d'insensibilité congénitale à la douleur. Il est un maître du feu, fort de son ascendance asiatique (cf. relations politicomagiques).☇ animaux ; au choix. ☇ risèd ; faire partie d'une cellule solide. Être réellement aimé — comme sa famille n'a pas su le faire, et de façon loyale et durable — comme Mood, puis Fox, ont échoué à le faire. ☇ caractère ; défaut, qualité, défaut, qualité, défaut, qualité. |
☇ voir la fiche de Damian. ☇ Gosse, Mi Ran a beaucoup souffert de sa différence. Incapable de maitriser l'eau alors qu'issu d'une communauté ayant une affinité avec cet élément, traité tel un impotent du fait de l'insensibilité à la douleur qui lui valait de se blesser sans s'en apercevoir... Enfant aseptisé et à l'écart. C'est ce qui lui a donné, à vrai dire, le goût du danger. Mu par le désir de ressentir quelque chose, n'importe quoi, et de se sentir moins bon à rien, il s'est mis à sortir de nuit pour échapper à l'attention drainante de sa mère, escaladant des parois, des haies, des grillages, cherchant les sensations, la hauteur, les émotions. ☇ En tentant de cuisiner en l'absence de ses parents, un soir où ils lui avaient seulement demandé de surveiller son cadet Damian, il s'est grièvement blessé et ne s'est pas rendu compte de la gravité de la coupure. Ils l'ont retrouvé inconscient au sol en rentrant, le petit de deux ans pataugeant sans comprendre à ses côtés, dans une mare de sang — panique. A sa sortie de l'hôpital, le frère de sa mère, lassé de voir son neveu élevé en chiffe molle, a exigé d'être chargé de son éducation, décidé à lui apprendre à se débrouiller par lui-même. Il y a eu beaucoup de discussions et de disputes, mais il a obtenu gain de cause. Mylan garde de précieux souvenirs des heures passées assis sur la paillasse de la cuisine de son restaurant (établissement spécialisé dans les plats asiatiques et très apprécié pour ses démonstrations de découpe au couteau). A goûter les préparations en voyant son avis pris en compte et valorisé, à jouer le commis à ses heures et, surtout, à apprendre à manipuler les lames avec dextérité — cet art l'a fasciné ; son oncle est devenu un mentor, un pilier qui lui a surtout permis de s'estimer et de gagner en confiance. C'est à cette époque (1989), en évitant que les flammes ne dévorent le resto après qu'un apprenti ait laissé déborder de l'huile, qu'il a découvert la raison pour laquelle l'eau n'a jamais répondu à ses sollicitations et aux prières de sa mère : héritier d'un défunt arrière-grand-père, Mylan est un maître du feu. ☇ Il a haï Poudlard dès sa rentrée en 91. Les cours lui semblaient difficiles ; trop de théorie, de par coeur. Il s'entraînait toute la nuit à faire tourner des couteaux entre ses doigts, à maitriser à la main des flammes invoquées à la baguette, à défier le couvre-feu au côté d'un gamin orphelin avec lequel il s'était lié durant le trajet en barques. Il le surnommait Mood pour ses incroyables sautes d'humeur qu'il était seul à savoir canaliser — et Mood l'appelait Chains en référence à sa relation bouffante avec ses parents. Jusqu'à ses 13 ans, son parcours scolaire s'est constitué de bagarres, de punitions, de devoirs gonflés d'inepties et barrés de T ou de copies carrément blanches, et de beuglantes expédiées par une mère excédée par sa médiocrité et sa "racaille" de meilleur ami. ☇ Il s'est éjecté du cercle vicieux qu'était son échec scolaire à l'aube de sa 4ème année, mais de la pire façon possible. Un cambriolage du restaurant ayant mal tourné à la fin de l'été avait coûté la vie à son oncle et tandis que la famille portait le deuil, Mylan a pour sa part ruminé des envies de vengeance, mûri un plan avec le seul individu qui aurait pu l'encourager dans une telle vendetta : Mood. Après avoir fugué du Poudlard Express et volontairement manqué le départ pour Hogwarts, ils se sont lancés dans les rues de Londres, décidés à faire payer aux petites frappes responsables de la mort de son oncle. Deux nuits plus tard, Mylan réapparaissait, plein de sang, à la porte de sa famille en émoi depuis sa disparition. Les cris n'ont pas tardé à fuser quand ils ont compris ce qu'il avait fait et il s'est pris une véritable raclée de la part de son père, sans broncher ; tétanisé par son premier meurtre. Ce soir là, ses parents l'ont renié et foutu à la porte. Il s'est traîné jusqu'à chez Mood, envoyant des cailloux à la fenêtre de la chambre où son ami était confiné après avoir mis sa propre famille dans une panique similaire — et tandis que les parents adoptifs de Mood se hurlaient dessus à tout rompre en rejetant sur l'autre la faute de l'échec qu'était leur fils, les deux ado se sont enfuis pour ne jamais revenir. ☇ La rue les a endurcis. Rendus cruels. Shadow Moses, leur gang, est né trois ans plus tard et a grandi, s'est constitué un territoire à coup de bagarres et de vols, jusqu'à gangrener Londres. Formé des Breaches (cambrioleurs) et du Path (pickpockets), groupuscule restreint puis de plus en plus vaste composé d'orphelins se terrant dans Wuthering Heights Cemetery. [ Détails du fonctionnement à l'inscription]. L'escalade a duré environ quatre ans pour s'achever sur une mission échouée dont Mood l'a laissé écoper pour eux deux des conséquences : Chains s'est retrouvé ligoté, puis jugé et condamné à la prison ou à un service en tant que Rebut. Refusant de devenir l'esclave d'un sorcier, il a choisi Azkaban et a croupi un an dans la prison sorcière à moitié vidée. ☇ Au bout d'un an on lui a offert une sortie anticipée à la condition qu'il mette ses talents au service du gouvernement lorsque sa présence serait requise. Il s'est vu affubler d'un bracelet lui balançant des décharges électriques lorsqu'il s'éloignait du périmètre autorisé, forcé d'exécuter son service obligatoire pendant 6 mois et ensuite, d'user de sa maîtrise du feu à des fins douteuses — tortures de prisonniers insurgés durant des interrogatoires notamment. A côté difficile à encaisser tandis qu'il tente au quotidien de jouer au citoyen repenti. Appartement en location, jobs temporaires imposés dans le cadre de son programme de réinsertion : l'animal semble dompté. Il lui reste deux mois à tirer avant d'être réellement un homme libre. ☇ Depuis sa sortie de prison Chains essaye d'aider des gosses embourbés dans le pétrin jusqu'au cou : dettes monstre, ennemis trop forts pour eux etc. Du coup, ceux qui sont en galère commencent à venir d'eux-mêmes vers lui, s'arrangent pour le croiser dans une ruelle déserte ou lui faire passer des messages. Quand la BPM vérifie ses allés-venues et lui demande pourquoi il a traîné des heures dans un coin isolé, il peut prétendre s'être seulement posé pour fumer du tabac — ou s'être tapé une prostituée, quand il se sent d'humeur effrontée. Il choisit cependant les cas qu'il accepte d'aider et, s'il ne peut rendre un service lui-même, s'arrange pour mettre un contact sur le coup. Son aide est toujours gratuite. ☇ Il est accro à un jeu de réalité virtuelle qui atténue un peu son impression d'être une bête en cage [ cf lien avec Fox]. Damian Rhee (mingyu kim) ; (nb : lien pas mis à jour) L’écart de six ans entre Mylan et Damian ne les a pas empêchés de tisser un lien solide, plus qu’avec leurs frères aînés. Les deux autres sont beaucoup plus âgés qu’eux deux, ils sont également plus proches de la mentalité de leurs parents – petit, Mylan avait l’habitude de dire à son petit-frère à quel point Jaemi et Siwon étaient coincés. Mais c’est aussi cette différence d’âge qui a plongé Damian dans la confusion lorsque les problèmes ont commencé à s’égrener pour Mylan. Les parents, l’école, ses propres questionnements sur ses différences… Damian était trop jeune pour comprendre, trop jeune pour savoir réellement ce qui s’est passé entre son aîné et sa famille. Mais il a toujours eu une bonne image de Mylan, les bons souvenirs trop nombreux pour qu’il accepte la fatalité : du jour au lendemain, ses parents ont traité Mylan de criminel et ont banni son prénom de la maison. Sa présence a été gommée des photos, son nom renié du testament, son existence complètement effacée. Mylan n’existe plus, qu’on lui a dit. Il faut l’oublier, qu’on lui a martelé. Jaemi et Siwon n’ont pas eu de mal à accepter la disparition de Mylan, ce dernier ayant toujours été l’enfant problématique des Rhee. Damian a enterré sa colère à l’intérieur en acceptant de jouer cette mascarade que ses parents avaient mise en place. Ça l’a beaucoup tourmenté, lui qui se rappelle en bien de son frère que les autres dessinent en mal. Mais ses propres angoisses l’empêchent d’élever la voix, même de prononcer son prénom devant ses parents. « Mylan, Myla, Mylan. » Qu’il se répète les premières nuits par peur de l’oublier, lui aussi. Leur contact rompu, ils ne se sont pas revus depuis que Mylan a été mis à la porte. C’est bien des années plus tard que Mylan est réapparu dans sa vie, à la sortie d’Azkaban ; balancé sur la terre ferme, un jour ensoleillé, Mylan s’est soudainement rappelé que c’était aussi l’anniversaire de son petit-frère. Déboussolé à la sortie de prison, esseulé, fatigué, Mylan s’est rendu jusqu’à la demeure familiale dans l’espoir de faire la paix avec sa famille – juste pour un jour. Mais il n’a jamais réussi. Parce que ses parents ont refusé d’ouvrir les grilles du manoir, les fils Rhee rangés juste derrière eux. Il n’était pas le bienvenu dans sa propre famille. Sauf qu’il a vu, pour quelques secondes, la confusion et la colère dans les yeux de Damian ; il a vu le combat interne que le cadet menait en faisant même quelques pas en sa direction – avant d’être brutalement stoppé par leur mère. Mylan est parti, se débrouillant pour trouver un toit, lui qui a l’habitude de rassembler les morceaux épars de son existence désastreuse. Quelques semaines plus tard, il a reçu une lettre de ses parents, lui informant qu’il était officiellement exclu du testament et renié, lui demandant même de changer son nom de famille pour ne plus les embarrasser davantage. Fuck ‘em, qu’il s’est dit en brûlant la lettre ; il ne changera pas son nom, il le gardera parce qu’il est né Rhee et qu’il mourra ainsi. Damian et Mylan ne se sont pas revus après sa sortie de prison mais il y a quelque chose qui les réunit toujours, comme une force, une constance qui les rassemble dans leurs points communs. Même si personne ne parle jamais de lui, pour Damian, Mylan est véritablement un modèle ; c’est en s’inspirant de Mylan, de loin, que Damian est tombé dans le street art. Il n’a pas un record criminel aussi chargé que son frère, ses délits étant uniquement dans un but artistique et engagé. Mais c’est le souvenir de son frère qui lui a permis de trouver son propre exutoire et de ne pas s’enfermer dans les simagrées qu’était sa propre vie. Peut-être qu’un jour, ils se reverront et il aura le cran de lui dire qu’il ne l’a jamais oublié, que Mylan a continué à vivre dans sa tête. Parce qu’ils sont frères, peu importe les différends avec les parents, peu importe l’éloignement, peu importe les années d’écart. Fox (futur scénario — Charlotte Free) ; Réputée pour sa ruse et sa créativité, Fox a attiré l'attention de Chains lorsque SM s'est retrouvé bloqué par les protections posées sur les verrous des maisons. Il l'a approchée pour demander à ce qu'elle leur crée de quoi les franchir et au bout de quelques mois elle leur a fourni une clé, sorte de passe-partout silencieux permettant de les désactiver précisément 9 secondes — le temps d'entrer sans être remarqué. Il y a eu d'autres services du même acabit : elle leur a fourni un attirail de voleurs, en échange de la protection que Chains lui garantissait. A force ils sont devenus proches, se sont mis en couple. Jeu dangereux : il avait de nombreux ennemis. Lorsqu'il a été envoyé à Azkaban, Fox s'est retrouvée dans une sacrée panade, cible de choix de ceux qui attendaient une occasion d'atteindre son homme. Alors elle a réclamé de Mood la sécurité que Chains lui garantissait auparavant, en échange du prolongement de leur partenariat. C'est ce qu'elle a fait comprendre à Chains quand, peu après sa libération, elle s'est faufilée dans son appartement pour l'attendre et s'est heurtée à sa rancoeur. " Fais pas le con, tu sais bien que dans cet arrangement je me serais fait buter par l'un des abrutis qui voulaient ta peau." Ils se côtoient de nouveau, même s'il reste quelque chose d'acide entre eux, goût de trahison. Chains tolère sa présence et, si elle est attachée à lui, Fox est impénitente et n'a aucune intention de s'excuser d'avoir agi par nécessité. Néanmoins, ils s'échangent des services. Par exemple, consciente de combien la situation de Chains lui pèse, elle lui a posé directement à son appartement un accès au jeu de réalité virtuelle qu'elle a créé. Un espace où il peut se défouler et avoir une illusion de liberté, même si leur accord est clair : il doit rester solitaire et incognito, refuser de rejoindre la moindre guilde, car si Mood apprenait qu'ils sont en contact il la buterait assurément. Mood (pnj) ; Partenaires de crime, frères de coeur sinon de sang, ils se sont connus à 11 ans et ne se sont plus quittés durant une décennie. Lorsqu'ils ont créé Shadow Moses ensemble, vers leurs 16, 17 ans, la violence était leur mode de communication et ils en ont usé pour s'imposer dans la rue et au sein de leur gang à l'ampleur croissante. Ils ont instauré les passages à tabac comme des fondements du groupe, n'hésitant pas à faire couler le sang. Mood en est devenu avide. Chains, lui, a été rattrapé par sa conscience et s'est mis à user de son influence sur lui pour le tempérer. La discorde a officiellement été semée par ces divergences d'opinion de plus en plus nombreuses, mais ils savent tous deux qu'il y a eu autre chose pour nourrir les légendaires colères du très hétéro leader : une attirance non assumée qui encaissait les conquêtes passagères de Chains, mais qui s'est avérée ravageuse quand celui-ci s'est casé de façon sérieuse. C'est sur un coup de tête que Mood l'a laissé tomber lorsque l'une de leurs missions a tourné au vinaigre : pour lui montrer qu'il n'était rien sans lui. Aveuglé par la jalousie, il n'a même pas mesuré les risques et les a perçus trop tard — quand il est revenu sur ses pas Chains se faisait embarquer par la Brigade de Police Magique. S'il a été rongé par les remords, Mood a été trop orgueilleux pour le reconnaître. Il s'est empressé de se convaincre que tout était de la faute de l'autre, a exprimé sa frustration par de la colère, durci son emprise sur SM, nommé un nouveau second. Et le jour où Fox, la petite amie de Mylan, a demandé sa protection, il a sauté sur l'occasion de faire souffrir son ancien ami en moyennant son accord contre des faveurs sexuelles. En sortant de prison, les pas de Chains l'ont directement mené au cimetière pour un règlement de compte et, en chemin, il a appris la nouvelle. Ils se sont confrontés à huis clos, dans le mausolée où Chains et lui trônaient auparavant en duo. Cette fois là, Chains a brûlé le tatouage de son doigt pour démontrer à Mood qu'il n'avait plus aucun droit sur lui. La sépulture garde encore les traces de l'affrontement : elle est à moitié effondrée, l'entrée condamnée si bien qu'elle n'est plus accessible que par les tunnels souterrains. A présent, Mylan se tient aussi loin que possible du territoire et des affaires de Shadow Moses. " I pray that you find peace of mind, and I'll find you another time... I'll love you another time" — les derniers mots qu'il a adressés à Mood. Aspen Dunstan / Fangs (jongin kim, kai/exo) ; Si son premier contact avec Shadow Moses a été Mood et ensuite ses requêtes psychotiques, c’est Chains qui s’est le plus démarqué pour la nouvelle recrue qu’était Fangs. La différence entre le Numéro Un et le Numéro Deux, Aspen l’avait rapidement décelée, les observant plus que les autres membres du gang. Chains avait encore quelque chose d’humain aux yeux du nouveau et c’est justement cette différence-là qui a dérouté Aspen quand Chains s’est chargé de ses tortures. Les brûlures sur son corps, il avait tellement serré les dents mais il avait vu que Chains n’y prenait pas plaisir, il avait vu qu’il se retenait de lui infliger une souffrance atroce ; et puis c’est Chains qui a dit à Mood que le feu n’aurait aucun effet sur Fangs qui gardait ses mâchoires serrées, sans laisser échapper ses faiblesses. Et puis, l’idée de la noyade a germé dans l’esprit de Mood et c’est justement ce qui a fait perdre ses moyens à Aspen qui s’est découvert une peur terrible de l’eau. De cette expérience, il en est ressorti traumatisé, hargneux envers Mood et Chains ; il a gardé ses distances quelques semaines, avec ce dernier, incapable de le regarder dans les yeux sans se rappeler des différentes façons que Numéro Un et Numéro Deux ont essayé de briser ses barrières. Mais sa rancune, Aspen a réussi à l’enterrer, parce que c’est la vie dans la rue. Ce sont des humains qui sont capables du pire pour survivre. S’il lui a fallu un peu de temps pour qu’il passe outre cet épisode, ils ont pourtant réussi à solidifier leur contact. Professionnel d’abord, l’un ayant un numéro, l’autre n’étant qu’un simple pion. Et c’est seulement plus tard qu’ils se sont retrouvés à partager des confidences, tout en restant sur leurs gardes, sans jamais dévoiler trop de détails. Chains était une constance pour Aspen, celui qui l’a remis debout plus de fois qu’il ne pourrait compter ; même après tous les problèmes au sein du gang, ils sont restés en contact depuis que Chains est sorti de prison – il est un peu le meilleur ami qu'il n'a jamais eu. Scarecrow (scénario — Avan Jogia) ; Crow, né-moldu en fuite depuis la Bataille de Poudlard. Il était à moitié mort, face contre terre, quand Chains l'a retourné du bout du pied, et pourtant il a su trouver l'énergie d'agripper la jambe qui lui était apparue comme un danger et d'en faire trébucher le propriétaire. Chains s'est retrouvé cul au sol avec un moribond sauvage à moitié avachis sur lui, évanoui en tentant de le frapper, et un Mood explosé de rire un mètre plus loin. Ils l'ont traîné au cimetière, l'ont laissé se réveiller dans une tombe close et paniquer une ou deux minutes avant de lui révéler qu'il n'était pas enterré, se manifestant depuis les tunnels sous-terrains sur lesquels débouchait le fond du caveau. Ils l'ont appelé Scarecrow, l'ont amoché un peu plus en guise de cérémonie d'accueil, faisant de lui un membre du gang — l'un des premiers. Crow trouve une satisfaction malsaine dans ce mode de vie qui le place en marge d'une société qu'il exècre et qui lui offre de dépouiller nuit après nuit l'engeance maudite qui l'a tant éprouvé. Shadow Moses est devenu pour lui une sorte de famille. Tordue, malsaine, brutale, mais à laquelle il est loyal. Il y a toutefois eu un moment de doute, de flottement quand Chains a quitté le gang. Personne ne le sait mais, ce soir là, Crow l'a suivi, avec sur l'épaule le sac contenant ses rares possessions. Et c'est Chains qui lui a demandé de retourner auprès de Mood — pour veiller à ce qu'il ne bute pas tout le monde sur un coup de sang. Si Mood lui inspire un respect plus mêlé de crainte, Crow a toujours considéré Chains comme son véritable ami et leader ; alors il remplit sa mission sans faire de vague et répond également présent quand celui-ci fait appel à lui pour aider deux trois gamins paumés. Au risque de bouffer une crise de rage de Mood si ce dernier l'apprend. Indiana Alderton / Mist (Nicola Peltz) ; Fangs les a présentés il y a peu. Chains a grandi parmi des maîtres de l'eau et, à défaut de pouvoir pratiquer leur art ou de connaître leurs techniques, il se souvient de ce qu'ils étaient capables d'accomplir. C'est la raison pour laquelle le côtoyer est enrichissant pour Mist : il lui inspire des idées variées d'utilisations de l'élément, est critique, la pousse plus loin et à plus de précision, raille ses échecs, joue sur son égo pour la faire se dépasser. Honnêtement, elle ne l'aime pas trop, depuis que Crow a évoqué le fait qu'il a inspiré les tortures subies par Aspen il y a quelques années — et causé son traumatisme vis-à-vis de l'eau. Mais à en croire Aspen, Chains est aussi dur qu'il est loyal et si quoi que ce soit leur arrive, il pourrait être un atout de taille. Il le respecte énormément. Alors elle prend sur elle et serre les dents à chaque fois qu'il insiste pour qu'ils contactent l'ancien numéro Deux. Heath Ravka (réservé — Haneul Kang) ; Mylan est persuadé que Heath Ravka est un imposteur. L'un de ses jobs temporaires a été de livrer la marchandise d'un grossiste et l' Elysea était sur la liste des clients à fournir. Mylan s'est donc retrouvé à l'arrière du restaurant un soir, à décharger manuellement le stock sous le regard curieux du Chef cuisinier venu contrôler la livraison. Regard insistant, même — qui se détournait lorsqu'il le fixait à son tour, mais qui le ravageait dès qu'il prétendait se concentrer sur les caisses à transporter. Marrant. Blasant. Il en a vu passer, des pseudo hétéro, gay refoulés et autres bi curieux qui le laissaient de marbre. Mais celui-ci avait quelque chose qui l'attirait. Mylan a cependant une devise — dans ce genre de cas, il ne pousse pas, ne cherche pas, n'essaye pas, ne prend pas le risque de se rendre vulnérable, persuadé que ce genre d'histoires finissent toujours mal. Il ne l'a pas fait pour Mood à l'époque, le ferait encore moins pour un inconnu aujourd'hui, même si ledit inconnu l'électrise. Il y a eu des promesses tacites — attentions le cherchant, effleurements, excuses pour le retenir plus longtemps à chacun de ses passages, tabac partagé. Il y a aussi eu des étrangetés : échantillons qu'il devait lui faire tester au nom du grossiste et que Heath jugeait mal, incapable d'en déterminer la qualité, d'en critiquer le goût avec justesse ; fuyant. La première fois Mylan a pensé avec un peu d'orgueil que le cuistot était simplement troublé par lui. La deuxième, il a haussé un sourcil dubitatif. La troisième, il lui a mentalement collé l'étiquette d'imposteur : incapable de cerner et d'assumer ses préférences sur le plan personnel, affabulateur sur le plan professionnel. Faux chef. Il ne sait pas comment ni pourquoi ; mais en tout cas, la certitude lui a servi lorsqu'il a eu besoin, en urgence, d'une somme d'argent assez conséquente pour tirer un jeune orphelin du pétrin. Ce soir là, au boulot, il a menacé Ravka de dénoncer son secret s'il n'échangeait son silence contre des gallions. Mais le gamin a eu besoin de plus, et le chantage s'est réitéré. L'attraction s'est tachée de dégoût, de rancune — Ravka ne lui adresse même plus un regard, bouillant seulement d'une colère froide quand ils sont confrontés l'un à l'autre. Il ne lui a pas révélé être réellement talentueux dans son domaine, mais privé de son sens du goût depuis l'attentat de St Mungo's ; persuadé que ce ne serait qu'une arme de plus contre lui. Pourtant Mylan, dont la pire crainte est d'être un jour privé de toutes sensations, est bien l'une des rares personnes à pouvoir comprendre son cauchemar.. Approuvé par le Ministère de la Magie
Dernière édition par Damian Rhee le Jeu 24 Nov 2016 - 13:24, édité 1 fois |
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WIZARD • always the first casuality Damian Rhee | Mika Rhee feat. kim taehyung • credit : tumblr❝ We're running in circles again ❞Groupe : wizard | ☇ surnom(s) ; Minki de son prénom coréen, et comme ses frères, il a adopté Mika en prénom usuel pour éviter les erreurs de prononciation ; le surnom Mickey lui a été donné dès l'enfance par Damian (âgé de deux ans seulement) qui avait du mal à prononcer son prénom. ☇ naissance ; 1983, à Ste-Mangouste. ☇ ascendance; sang-mêlé. ☇ métier ; étudiant en 2ème année en arts visuels au WADA (Wizarding Academy of Dramatic Art). ☇ camp ; Moderniste, maintenant que les Rhee se sont débarrassés de leur affiliation au gouvernement, en prétendant avoir été des victimes forcées de collaborer, Mickey se permet d'être plus en raccord avec ses opinions personnelles. ☇ réputation ; Populaire à l'école autant que sur MSN, Mickey a les bonnes blagues sous la manche, un humour à différents niveaux mais surtout, il est connu pour son art. Si différent du Mickey que tous connaissent, si crève-cœur du Mickey habituellement joyeux ; il se livre entièrement dans ses peintures, ses défauts et ses qualités, toutes ses imperfections et toutes ses peines. ☇ état civil ; Veuf, il s'est marié très jeune avec Blue mais l'a perdue, tôt, très tôt ; elle était sa plus grande source de joie mais à présent elle est devenue sa plus grande peine. ☇ rang social ; Civil, il ne s'est pas mêlé aux remous de la guerre mais il participe aux manifestations et émeutes des jeunes, dans lesquelles Damian le traîne. ☇ épouvantard ; Le corps en décomposition de Blue. ☇ caractéristiques ; Libre. ☇ patronus ; Au choix, possible qu'il ait appris à en faire à Mahoutokoro. ☇ particularités ; maître de l'eau, d par son héritage coréen ; il accompagne souvent sa famille en Asie pour les rites de sa tribu, tout en retournant à la source secondaire en Angleterre. ☇ animaux ; Au choix, il en a plusieurs, tous stockés dans sa chambre. ☇ risèd ; Blue, toujours Blue, souriante et pétillante comme il se souvient d'elle, comme lorsqu'elle était encore vivante. Blue qui vieillit, à ses côtés, Blue qui lui dit je t'aime sans que ça ne soit la dernière fois ; Blue, juste Blue. ☇ caractère ; loufoque, fumiste, tactile, folâtre, sensible, dynamique, blagueur, attentionné, adepte de l'argot et des injures, tolérant, passionné, aventurier, spontané, arrogant, bon vivant, bruyant, intelligent (ne le montre pas). devant ses parents : pudique, maîtrisé, faux sourires, respectueux, vocabulaire riche et propre de toutes injures, dogmatique, passe-partout, maniéré, terre à terre, observateur, prudent, un peu prétentieux. |
☇ voir la fiche de Damian. ☇ Troisième enfant d’une famille entièrement composée de garçons, Minki a toujours senti qu’il lui manquait le sérieux de Jaeho et l’esprit rebelle de Miran – il se trouvait incomplet, c’est justement cette sensation de ne pas être assez qu’il a développé un blase pratiquement constant durant son enfance. Indifférent, il n’avait aucune idée de ce qu’il allait devenir en grandissant, c’est ce qui l’a poussé à dire « guérisseur » sur un coup de tête, sans même y avoir songé plus en profondeur. Fine, ses parents étaient heureux qu’il envisage quelque de respectable alors il leur fera plaisir. Ça a toujours été comme ça, avec Mickey – de même pour Damian. Devant les parents, ils adoptent une attitude hypocrite pour leur plaire mais dès qu’ils tournent le dos, les garçons retrouvent leurs véritables personnalités. C’est probablement la peur d’être évincé comme leur frère aîné Mylan qui les pousse à l’obéissance et à jouer aux garçons bien élevés devant eux, alors qu'ils ont d'autres ambitions. ☇ Enfant, Mika avait souvent interdiction de jouer avec Mylan, pour éviter que celui-ci ne soit blessé – mis côte à côte ils pouvaient provoquer de véritables catastrophes. Plus tard, ses parents l'ont maintenu éloigné de son frère de peur de l'influence que celui-ci pouvait avoir sur lui. Peu désireux de voir leur troisième fils "mal tourner" sous l'égide du second ou pâtir de la mauvaise réputation de celui-ci, ils ont fait le choix de le scolariser à Mahoutokoro. Il y est entré à 7 ans et, à défaut de pouvoir résider à l'école durant ses trois premières années, il a logé dans un pensionnat extérieur à l'établissement jusqu'à ses 11 ans. Il avait 15 ans lorsque le gouvernement anglais a fait passer le Décret du 7 novembre 98 imposant de passer 6 mois sur le territoire pour deux années passées a l'étranger, sous peine d'être accusé de trahison. Il lui a donc fallu rentrer au Royaume-Uni en fin février 2000, à la fin de sa 9ème année (équivalent de la 6ème année pour les anglais), effectuer l'année de ses ASPIC par correspondance ( Vitmagic) tout en effectuant son Apprentissage Orienté à Sainte-Mangouste. Après quoi, il a passé les examens finaux en tant que candidat libre à Poudlard. Ses résultats lui ont permis d'être accepté à l'hôpital en tant qu'élève stagiaire. ☇ Apprenti au service des virus et microbes magiques durant son AO (2000), Mika y subit le surmenage de son futur poste de guérisseur. C’est prestigieux pour ses parents : avec un métier pareil, il pourra aider à redorer le blason familial entaché par son frère aîné quelques années auparavant ; ce n’est pas par réelle passion qu’il s’est lancé dans cette voie mais c’était le premier choix par défaut que ses parents avaient validé. Obéissant, pas forcément très mauvais, malgré une tendance à être maladroit, Mickey faisait du bon boulot ; élève moyen, il n’était ni remarqué pour ses performances ni rabaissé pour ses échecs et ça lui convenait très bien puisqu’on le laissait le plus souvent en paix. Son quotidien pendant plusieurs mois n’avait rien d’extraordinaire, réglé à la minute près, Mickey était enfermé dans une spirale boulot-kimchi-dodo. Jusqu’à ce qu’il rencontre Blue — une jeune patiente de dix-sept ans, atteinte d’une maladie incurable. Si au début leur relation était strictement professionnelle, puisqu’il était l'apprenti guérisseur assigné à lui faire prendre son traitement, les nombreuses discussions partagées avec Blue ont rapidement coloré son propre quotidien. ☇ Sensible et sincèrement touché par le sort de la patiente, Mickey a été un véritable pilier lorsqu’elle a subi les lourds traitements censés lui prolonger la vie — mais effroyablement douloureux. Assez pour lui donner envie de mourir. Mickey a réussi à lui faire oublier, allant jusqu'à lui crier dessus lorsqu'elle l'a supplié de l'euthanasier. Tu ne peux pas demander ça, répétait-il constamment, mais l'état général de Blue ne cessait d’empirer. Sincère ; il était sincère avec Blue, sincère dans ses sentiments, sincère dans ses émotions à fleur de peau : il l'aimait. Parce qu’elle restait souriante et pétillante malgré tout ce que la maladie lui faisait subir, parce qu'elle était passionnante et fascinante et qu'ils pouvaient passer des heures, des nuits entières à discutes sans jamais tarir de sujet à aborder. Le conflit déontologique, Mickey en a souffert ; mais il était trop tard pour faire marche-arrière, il ne pouvait se permettre de lui tourner le dos, d'oublier son existence. Une fois ses ASPICs décrochés, il s'est empressé de demander à l'hôpital s'il pouvait entamer immédiatement son stage. Cette motivation inattendue lui a valu d'être accepté dès juillet 2001 et de retrouver Blue aussi tôt que possible. Le pronostic de vie de Blue était toujours plus court et à mesure qu'elle dépérissait, les traitements devenaient plus intensifs, plus drainants, à la demande de sa famille. Élan de désespoir, acharnement thérapeutique dont elle souffrait terriblement. Mika l’a épousée, là, sur son lit d’hôpital. Pour la soustraire aux demandes irrationnelles de ses parents, pour l'arracher à ce lit trop froid, à ces murs blancs. Pour lui offrir, en guise d'adieu, les plus beaux couchers de soleil ; pour lui permettre de voir de voir le ciel. Leur lune de miel, trip à travers le Royaume-Unis, n'était autre que l'accomplissement du souhait qu'elle avait formulé, de son désir de mourir libre, éblouie par des paysages sublimes plutôt que par le son des sorts et des machines raccrochant son cœur épuisé à son corps en lambeaux. ☇ Il a douté. Il a eu peur, il a été terrifié. Toutes ces nuits où l'état de Blue semblait empirer, toutes ces heures passées à son chevet, à la bercer de sa voix grave, à forcer un sourire et un calme qu'il n'éprouvait pas, à éponger son front trempé de sueur, à lui murmurer que tout allait bien tandis qu'elle crachait des flots de sang. Tous ces jours à rejeter les lettres paniquées des parents Rhee, à refuser de lire leurs mises en garde. Rentre immédiatement et ramène cette fille à l'hôpital, sa famille menace de porter plainte ! Tu as seulement dix-huit ans, tu as le temps de trouver quelqu'un d'autre ! Il ne voyait que Blue, Blue et son sourire, Blue paisible enfin. Blue à l'agonie. Dans la panique Mika est allé jusqu'à contacter son mentor. Pour être sûr — pour que quelqu'un lui dise qu'il avait fait le bon choix. Il a demandé s'il y avait la moindre chance pour qu'elle survive, s'il avait eu tort de l'emmener, et les mots du guérisseur l'ont apaisé autant qu'ils l'ont désespéré. « Il n'y avait aucun espoir de rémission. Je ne devrais pas t'encourager et ce sont tes chances de faire carrière que tu mets en jeu, mais si j'avais une fille... j'aurais souhaité qu'elle tombe sur quelqu'un comme toi. » C'est ce qui lui a donné la force d'endurer ce cauchemar. Lorsque Blue a rendu son dernier souffle, Mika a littéralement disparu. Aucune apparition, aucune nouvelle, deux mois durant. Puis il est rentré à Londres, sa bague accrochée à une chaîne à son cou et, sur les lèvres, son sourire tranquille, habituel, comme si de rien n'était. On l'a informé que son mentor avait convaincu la famille de ne pas lui en vouloir, il a poliment remercié, puis il a raccroché la blouse et la médicomagie. Pour la première fois de sa vie, il est resté inflexible face à la fureur de ses parents. Pour la première fois de sa vie, il a assumé sa véritable orientation : l'Art. ☇ Blue, sujet tabou. Mika n'en parle pas, jamais. Il a intégré le SAWL Center, plus précisément le WADA, en arts visuels. À l’école, on le sous-estime beaucoup car il passe plus de temps à se montrer loufoque et fumiste mais c’est un trait qu’il cultive depuis qu’il est petit ; intelligent, Mickey l’est, mais il est beaucoup plus réservé qu’il ne le montre. Dépeint comme le pitre aux mille amis et qui organise les meilleures soirées à l’école mais on ne s’rend pas compte que l’humour et les conneries, c’est sa façon d’ériger des barrières protectrices autour de son âme. Vulnérable et à fleur de peau, Blue ne quitte pas son esprit malgré les années, elle est sa première vulnérabilité et celle qui lui cause encore aujourd’hui un pincement au cœur. Son art, justement, est une façon d’expier ses peines, ses peintures sont pleines d'émotions – beaucoup trop parfois, tant il livre son âme dans ses tableaux, lui causant un perfectionnisme qui le pousse à s’isoler du monde jusqu’à réussir le tableau parfait. Il est plus souvent jovial que torturé mais lorsqu’on le laisse trop longtemps avec ses pinceaux et ses toiles, il replonge surtout parce qu’il voit le visage de Blue partout. ☇ La chambre de son domicile familial est un véritable zoo. Sauf que ses parents n’ont toujours pas détecté tous les animaux qu’il possède, ayant développé de bonnes tactiques pour les cacher en plein moment de panique. Il a un attachement particulier pour les animaux, ceux qui n’ont pas de famille, qui sont blessés, seuls au monde. Ça lui rappelle Blue qui rêvait d’ouvrir un refuge pour les animaux et les créatures errants. Il les secoure et leur porte les premiers soins, quitte à dépenser les gallions de son compte bancaire pour les emmener chez le vétérimage. Il se démène également pour leur trouver un foyer, quitte à faire le tour de ses connaissances ou à chercher dans les petites annonces les familles stables qui pourraient leur offrir tout l’amour du monde. Et quand il ne trouve pas de foyer dans les temps, il contacte le refuge de Londres pour un placement temporaire mais continue tout de même à militer pour trouver un foyer. damian rhee (mingyu kim) ; C’est Taemin qui s’est retrouvé tout seul, avec les parents, quand Jaeho a fondé sa famille, quand Minki est parti étudier à l’étranger et que Miran – non, c’est interdit. Interdit de parler de lui, interdit même de penser à ce frère qu’on tente d’effacer de leurs vies. Trop jeune pour comprendre les problèmes, trop jeune pour se souvenir d’un visage et d’un nom, trop jeune pour qu’on daigne lui expliquer pourquoi la chaise verte est vide, avant il y avait toujours quelqu’un dessus. Les albums de famille ont reçu un coup de baguette magique, laissant la place entre Jaeho et Minki complètement vide. Fine, Taemin avait toujours ses autres frères sur qui grimper quand ils rentraient à la maison ; il avait Minki surtout, dont l’écart de trois ans s’amincissait au fur et à mesure que Taemin grandissait et s'intéressait aux mêmes choses que lui. Si, au début, Minki le trouvait beaucoup trop collant et gamin, lui interdisait de toucher à ses crayons, leur relation s’est solidifiée quand Taemin est tombé sur ses dessins. « Hyung, c’est qui ? J’aime bien ses cheveux », qu’il lui a demandé en pointant un doigt boudiné le visage d’un adolescent. « C’est Miran, tu ne te souviens pas ? Il te portait toujours sur ses épaules. » Le oh de Taemin a vite été remplacé par quelques souvenirs qui ont ressurgi, et qu’il a répondu que « oui, je m’en souviens. C’était le fils du voisin, non ? » Minki aurait pu être exaspéré, aurait pu mettre son petit-frère dehors et lui interdire d’entrer dans sa chambre mais Minki s’est surtout rendu compte que personne n’avait pris la peine de lui parler du frère qu’ils ont tous perdu. Il en a fait son devoir, pendant des jours, des mois entiers, jusqu’à ce qu’il retourne à l’école ; il lui a parlé de Miran, il a fait en sorte qu’aucun d’eux n’oublie ce frère arraché trop tôt. Les années ont passé et quelque part, Minki s’est toujours senti responsable du dernier, parce qu’il le plaignait, parce qu’il était tout seul, coincé avec des parents trop exigeants. Quand il retournait à Mahoutokoro et que Taemin a fait sa rentrée à Poudlard, les deux frères ont gardé contact par courrier, les confidences raturées, suivies par des ne le dis pas à maman. C’est en raturant des lettres, loin l’un de l’autre, que la complicité est née au point qu’ils en viennent à s’échanger leurs secrets les plus enfouis ; le soutien mutuel dans une pression familiale encombrante, c'était ça, leur relation. Les parents ont toujours demandé plus, même à des gamins de douze ans, ce n’était jamais assez et c’est ce qui les a rapprochés le plus dans les moments de pression écrasante. Et puis, ils ont le dessin en commun. Damian a le trait satirique, son humour rend le dessin plus graphique et plein de défauts, avec des touches enfantines et modernes à la fois tandis que le style de Mika est différent, plus personnel, plus chercheur d’âmes, plus crève-cœur. Mais c’est justement en rapport au dessin que Damian n’a pas révélé tous ses secrets à Mika : il ne lui avait pas dit qu’il était REDBIRD, Mika l’a découvert tout seul. Il aurait pu lui en vouloir mais Mika a préféré taire son irritation et couvrir Damian quand les parents étaient à deux doigts de l’attraper. Quand la guerre est arrivée et que les Rhee ont subi de lourdes enquêtes résultant à ce que Damian craque en plein interrogatoire et avoue son lien avec REDBIRD, la mère a sauté sur l’occasion pour prouver leur statut de victimes de guerre forcées à collaborer ; elle a joué la comédie en prétendant qu’elle savait depuis le début ce que fabriquait Damian et a utilisé le défouloir de ce dernier pour les sortir d’affaire. Mika l’a pris personnellement parce que l’art est une corde sensible – et puis il a tiré Damian de l’interrogatoire quand ce dernier a complètement craqué et a fait une crise d’angoisse. C’est Mika qui l’a calmé, qui lui a répété que ça va aller, qu’il s’occupera de parler aux parents, qu’il sera là, qu’il n’ira nulle part. Parce que non seulement Damian a avoué qu’il en est l’auteur mais également qu’il est celui qui a fait les graffitis – interdits par la loi. Il a écopé de plusieurs heures de travail d’intérêt général et d’un avertissement sur son dossier scolaire, frôlant l’expulsion. Damian ne subit pas uniquement la pression des parents mais encore plus la sienne et ça, seul Mickey est au courant et c’est ce qui lui permet de comprendre le môme encore plus. Même si Damian ne lui a jamais dit en face ou sur papier, c’est Mickey qui lui a permis de tenir le coup et de ne pas se laisser couler par la pression au point de commettre l’irréparable ; c’est probablement pour ça qu’il voit en Mickey un pilier, quelqu’un qu’il serait capable de suivre jusqu’à l’autre bout du monde sans se poser de questions. mylan rhee (min yoongi) ; Mylan a toujours été beaucoup plus proche – rien qu’en âge – de ses petits frères que de leur aîné. Mika avait l’avantage de n’avoir que trois ans de différence et ainsi représenter le compagnon de jeu idéal pour Miran. Malheureusement, dès que les jeux des garçons sont devenus plus turbulents, leur mère a eu tôt fait de les séparer pour protéger Mylan qui, à cause de son insensibilité à la douleur, ne se rendait pas compte lorsqu’il se blessait. Bien évidemment, cette interdiction a énormément frustré les deux frères qui ont redoublé d’inventivité pour échapper à la vigilance de leurs parents et multiplier les jeux dangereux. Puisque Mylan est l’aîné, c’était lui qui écopait toujours des pires remontrances, après tout, il était censé montrer l’exemple et son petit frère ne pouvait pas être à l’origine de tous ces plans foireux pour faire enrager leurs parents. Ils ne se sont jamais doutés que le petit Minki était peut-être plus à l’origine des pires idées que son aîné, mais ça ne dérangeait pas tant Miran d’être celui qui se retrouvait puni dans sa chambre, tant qu’il pouvait continuer à suivre son petit frère dans ses bêtises, et à l’entraîner dans les siennes. Hélas, les Rhee ont commencé à estimer que Mylan avait une trop mauvaise influence sur Mika et par conséquent, ont décidé d’envoyer le garçon à Mahoutokoro. Le plus grand a crisé, littéralement, arguant que Minki était trop jeune, qu’ils n’avaient pas le droit d’envoyer son petit frère à l’autre bout de la planète, qu’il allait bientôt entrer à Poudlard et que Damian allait se retrouver tout seul et que c’était complètement injuste. Ils n’ont rien voulu entendre et du haut de ses sept ans, Mika est parti pour Mahoutokoro. Les deux frères ont eu bien des difficultés à se voir après ça, entretenant une correspondance régulière, vitale pour Mika qui s’est retrouvé tout seul, loin de chez lui, alors qu’il n’était encore qu’un enfant. Hélas, tout s’est compliqué l’année où leur oncle est mort, puisqu’après les funérailles, Mika est retourné à son école et Mylan a volontairement manqué l’Hogwarts Express avec Seán, son meilleur ami, afin d’aller se venger de ceux qui ont abattu son mentor. L’affaire a mal tourné et Mylan est rentré, les mains couvertes du sang de son premier meurtre. Les Rhee, choqués, morts de honte et ne sachant que faire d’autre, ont mis leur fils dehors. Bien évidemment, personne n’a pensé à prévenir Mika, rien que prononcer le nom Miran était devenu interdit et c’est en rentrant pour les vacances de Noël, qu’il a appris que son grand frère avait été jeté dehors et qu’aux yeux de tous, il n’existait plus. Pendant des années, les deux frères n’ont plus eu aucun contact, jusqu’à ce qu’en 2002, à sa sortie de prison, Mylan ne se pointe au manoir familial en espérant pouvoir voir Damian, dont c’était l’anniversaire. Les parents ont fait rempart, l’ont interdit d’aller plus loin et il n’a pu qu’apercevoir ses deux petits frères, choqués par cette réapparition soudaine. Avec Blue, Mika avait bien d’autres choses à penser et pendant des mois, il n’a été question que d’elle, mais après sa mort, après avoir passé deux mois à essayer d’avancer, Minki a soudainement ressenti ce besoin d’aller vers cet aîné, ce membre de sa famille qu’on lui a enlevé injustement en le mettant à l’écart toutes ces années. Ça fait peu de temps qu’ils se côtoient à nouveau, maladroits, à ne pas quoi savoir se dire parce qu’ils sont si semblables et pourtant, tout ce temps passé loin de l’autre les a transformés en étrangers. even li (réservé – jeon jungkook) ; Even et Mickey, ça rime. Non ? Mais si, réessayez, vous verrez bien. Even et Mickey, ça rime depuis déjà plus de 10 ans. Ils se sont rencontrés au pensionnat extérieur à Mahoutokoro quand Even avait 7 ans et Minki, 10. Le plus jeune, trop introverti, s'était retrouvé à partager une chambre avec un grand qui avait fait de lui son souffre-douleur. Six mois de calvaire plus tard, Minki l'avait abordé à l'école sans raison apparente, alors que personne d'autre ne lui adressait jamais la parole (parce que le statut de victime est contagieux, m'voyez) ; Even avait tenté de fuir sur un « hm. Enchanté, mais je pense pas qu'on puisse s'entendre », ce que Minki avait pris comme l'autorisation de le suivre jusqu'à sa chambre, de squatter son espace vital et de ne plus jamais le lâcher. Creepy au possible au départ, mais sans que l'aîné ne fasse le moindre commentaire Even avait fini par s'apercevoir que n'étant plus jamais seul, il était une cible moins facile pour ses détracteurs. Le jour où Mickey s'est tout bonnement installé dans son dortoir en affirmant avoir échangé de place avec son ancien partenaire, les violences ont tout bonnement cessé. La fin de l'année a été tranquille et Even s'était peu à peu réchauffé à son contact, réapprenant à rire, à faire confiance à quelqu'un. Quelques mois de répit seulement avant que Mickey n'entre à l'internat de l'école. Ils se voyaient encore la journée, entre les classes et durant les pauses, mais ce n'était plus vraiment suffisant. Even n'a jamais avoué que les coups avaient repris ; ça a duré trois ans. Ce n'est que lorsqu'il a été admis à son tour à l'internat que Mickey a pu surprendre et interrompre certains des passages à tabac, allant jusqu'à se dresser entre les brutes et lui. Aux 13 ans d'Even, la situation a fini par se calmer : ne supportant pas que son meilleur (et presque seul) ami s'acharne à encaisser des coups à sa place, il a appris à se défendre. Malgré leur différence d'âge, Mickey et lui sont vraiment devenus inséparables, liés par des secrets partagés, fous rires communs, angoisses étouffées. Ils sont rentrés en Angleterre en même temps, tensions politiques obligent. Et puisqu'ils étudiaient désormais par correspondance, ils ont dès lors passé leur temps constamment fourrés l'un chez l'autre, affalés sur le lit ou par terre, à étudier leurs cours respectifs. La routine ne s'est qu'à peine interrompue quand Mickey a décroché ses ASPIC : à la fin de ses journées à Sainte-Mangouste, il échouait chez Even, se laissait lourdement tomber sur le matelas le temps de récupérer, et ils passaient leurs soirées ensemble, à s'amuser d'un rien, à dessiner ou (plus rarement) à bosser. Affection à la fois fusionnelle et vache, taquineries incessantes. Et puis il y a eu Blue. Mika était obnubilé par elle, ne parlait que d'elle, rentrait de plus en plus tard pour rester à son chevet aussi longtemps que possible. Il est tombé amoureux, fou amoureux. Quand il a décrété qu'il l'épouserait, Even a brièvement tenté de le dissuader avant d'abdiquer et de le soutenir. Ils ont réuni leurs économies pour acheter une bague, convaincu un mage de présider le mariage, Even en garçon d'honneur, Damian en témoin ; puis se sont dit au revoir pour la première fois depuis des lustres avant que Mickey ne disparaisse des mois durant pour sa lune de miel. Quand il est réapparu, Blue était morte et il refusait d'en parler, arborant son sourire signature et recommençant à vivre comme si les huit derniers mois n'avaient pas du tout existé. Il a intégré le WADA, où étudiait Even, et ils se sont pris un appartement ensemble au YARD, ne se sont plus jamais quittés. Even et Mickey, ça rime. On les voit toujours fourrés ensemble, ou liés via leurs miroirs à double-sens, qu'ils soient côte à côte ou à distance : Even bombardant le plus vieux de photos de grimaces et l'autre lui renvoyant la pareille avec en prime des déclarations d'amour cheesy (auxquelles Even répond par de nouvelles grimaces et autres « gross ! » quitte à se récolter une pluie de smileys larmoyants en retour) et des photos de chiots par centaines (parce que c'est bien connu, Mickey fond pour ces bestioles). On ne s'étonne juste plus de leur proximité, parce que si Even n'est vraiment pas tactile, il s'est habitué depuis longtemps à sentir Mickey frotter son nez contre son cou, froncer le nez lorsqu'il rompt leur routine en changeant d'eau de cologne, voler ses vêtements (et vice versa) et ses onesies imprimés d'animaux de bd sorcières ou de dessins animés moldus, installer sans pression l'une de ses jambes en travers de ses cuisses quand ils sont assis ou lui sauter sur le dos sans crier gare (en l'étranglant un peu au passage). Ils semblent tellement cool le jour, avec leurs vestes en cuir, pantalons déchirés, piercings assumés et sur les bras, des arabesques colorés peintes à même leur corps (Even a trop peur des aiguilles pour se faire tatouer — mais le bodypainting est passionnant et le dos de Mickey est sa toile préférée). Tellement intenables dans leurs nuits de débauche, à écumer les clubs, à embrasser des inconnus comme s'il n'y avait pas de lendemain, pour se retrouver à naviguer à travers leur journée de cours avec une gueule de bois monumentale le lendemain, accumulant les retards. Et tellement crétins ces soirs où ils enfilent leurs pyjamas surmontés d'oreilles ou de queues de lapins et se roulent sous une couette partagée, leurs membres tellement entremêlés qu'on ne saurait dire où commence l'un et où finit l'autre. Mickey, c'est ce pote pour lequel Even pourrait enterrer un cadavre, sauter d'un pont, enterrer sa dignité pour le seul plaisir d'entendre son rire. C'est ce pote qui ne le juge jamais, qui l'entraine constamment dans des plans sans queue ni tête auxquels il regrette toujours de ne pas savoir résister, cet abruti absolument brillant qu'il maudit 56 fois par jour et aime inconditionnellement. C'est ce pote dont il garde le souvenir du visage tuméfié, lorsqu'ils prenait des coups pour lui, et des yeux rougis de larmes, lorsqu'il est passé d'homme marié à veuf en l'espace de quelques semaines. Ce pote auquel il ne dit plus du tout au revoir — toujours à tout à l'heure. Celui sans lequel il ne pourrait juste pas respirer. Approuvé par le Ministère de la Magie |
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FONDA • tomorrow's a mystery Oblivion | scénario validé et disponible |
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