PLANQUE DÉCOUVERTE (13.04.2002) — Impasse du Tisseur : Les usines qui se trouvent non loin de l’Impasse du Tisseur ont cessé de fonctionner il y a cinq ans. Elles sont désormais fermées, si bien qu'on pourrait croire que seuls des rats vivent à l’intérieur et que des dizaines de toiles d’araignées peuplent les lieux. Le groupe des Audacieux avait pourtant investi la troisième usine. L'aspect y étant rude et froid, ils avaient su rendre le lieu aussi vivable que possible, trop poussiéreux pour être convenablement nettoyé, ils avaient simplement repoussé les moutons et les saletés dans une autre pièce encore plus encombrée. Ils avaient laissé les planches aux fenêtres et des tours de garde avaient été établis pour surveiller les alentours et prévenir les autres en cas de danger imminent. Les fenêtres laissant passer très peu de lumière, les Audacieux qui s'y trouvaient avaient écopé d’un autre surnom : les Nocturnes. Leurs yeux s’étant habitués à une obscurité constante, ils privilégient encore les sorties de nuit pour éviter de s’aveugler. Quand on est Insurgé, il ne faut pas s’attendre à des lits confortables et l’eau potable, le petit groupe dormait donc sur des lits de fortune : sac de couchage, vieille couverture ou carton tout simplement.

L’entrée de l’usine se faisait par la grande porte, mais attention ! Il fallait prononcer un mot de passe et penser à se pencher pour franchir la porte. Un mot de passe erroné déclenchait un savant sortilège alliant les effets d’un obliviate et d’un repello moldum. Oublier de se pencher pour passer la porte assurait à l'intrus l'amputation d’un bras ou pire selon sa taille, du fait de la scie plantée dans le mur de gauche, qui dépassait juste suffisamment pour faire de gros dégâts. Les Audacieux l’avaient rendue invisible pour surprendre les indésirables. Il paraît qu'elle y est encore, et que les moldus ayant traîné dans les environs ne s'en sont pas sortis indemnes. Ils prétendent depuis que les lieux sont hantés.

PLANQUE DÉCOUVERTE (13.04.2002) — Banlieue londonienne : La bâtisse se trouvait dans un ancien quartier populaire de la capitale. Elle était entourée de ronces et les plantes avaient réussi à casser les fenêtres pour investir les lieux. Personne n’osait s’y aventurer hormis les jeunes en manque de sensations fortes. Une fois installés dans le salon, on pouvait être sûr de voir circuler de bonnes doses de drogues moldues.

Les Audacieux qui avaient trouvé l’endroit s'en étaient félicités. Hormis ces quelques jeunes, personne ne semblait voir la bâtisse. Auparavant réputée pour ses soirées mondaines, elle avait été ravagée par un terrible incendie. Reconstruite par la suite, les nouveaux propriétaires n’avaient pas su faire revivre l’âme de la maison et elle était tombée à l’abandon. Les Audacieux s'étaient réfugiés dans la cave. Comme elle couvrait toute la largueur de la maison, ils pouvaient s’étaler pour un peu plus d’intimité et rassembler les diverses provisions qu’ils ramenaient dans la maison.

Comme les autres rebelles installés dans des bâtiments de squatte, les Audacieux avaient désigné un gardien du secret et utilisaient le polynectar pour sortir de la maison sans se faire remarquer — ils étaient d'ailleurs les premiers à en avoir fait un usage régulier, raison pour laquelle on les surnommait les Métamorphes. Ils volaient les ingrédients pour la potion dans un différents magasins afin d’éviter d’attirer trop l’attention. L'entrée à la cave était protégée par de puissants sortilèges repousse-moldu améliorés pour détourner l'attention des sorciers également. Lorsque la planque a été découverte, les Métamorphes ont réagi très vite. Ils ont déguerpi en la faisant exploser, espérant faire quelques victimes dans le camp ennemi. Succès : un mangemort a péri et trois autres ont été blessés.

PLANQUE DÉSERTÉE (26.04.2002) — Banlieue londonienne : Abandonné depuis deux décennies, ce bâtiment a une façade quasiment neuve, il n’y a qu’une énorme croix rouge sur la porte qui indique qu’il est condamné.

La raison de la condamnation de cet immeuble reste inconnue et beaucoup avaient parlé d’une destruction totale. Chose qui n’a jamais été faite. Le bâtiment est devenu un squatte que les jeunes moldus affectionnent tout particulièrement. Personne ne vient les embêter puisque, comme beaucoup de choses, l’immeuble est tombé dans l’oubli. Les Pacifistes avaient investi le grenier qu’ils avaient protégé à l’aide de puissants sortilèges repousse-moldu.

L’endroit était poussiéreux, mais suffisamment vaste pour éviter de se marcher dessus. Les Insurgés avaient un gardien du secret extrêmement fiable, le seul à pouvoir révéler l’endroit où ils se cachaient. Ils avaient réussi à aménager l’endroit pour le rendre suffisamment habitable. Comme les autres groupes, ils dormaient sur de vieilles couvertures ou des sacs de couchage, mais les enfants avaient droit à un peu plus de confort : des matelas moldus, un peu défoncés mais toujours plus agréables que le sol.

En plus du sortilège de repousse-moldu, les Pacifistes usaient de polynectar quand ils devaient sortir. Ils prélevaient des cheveux sur les jeunes squatteurs de l’immeuble et pouvaient ainsi faire croire que de nouvelles personnes entraient et sortaient chaque jour. Cette utilisation fréquente impliquait bien souvent le vol d’ingrédients, mais ils en ont gardé une large réserve de cheveux qui s'avère utile encore aujourd'hui.

PLANQUE DÉCOUVERTE (25.03.2003) — Toit de chez Madame Guipure : [portoloin] Le Chemin de Traverse est le dernier endroit où on penserait pouvoir trouver des Insurgés et pourtant, ne dit-on pas qu’il faut rester encore plus proche de ses ennemis ? Le groupe des Audacieux qui a décidé de s’installer dans le Chemin de Traverse a su flairer le bon plan. En arpentant la rue, ils ont découvert que le toit de la boutique de Madame Guipure était totalement plat et suffisamment haut pour éviter de se faire repérer. On y accède par un escalier se trouvant à l’arrière du bâtiment. Ils ont ainsi une vue sur tout ce qu’il se passe dans la rue sorcière.

Ils ont rendu invisible leur camp de fortune et essaient de se faire le plus discret possible. Ils ont instauré un langage des signes extrêmement élaborés pour éviter d’élever la voix le plus possible, si bien que les autres les surnomment les Silencieux. Malgré les divers sortilèges de protection, ce groupe reste tout de même très paranoïaque. Les sortilèges sont renouvelés tous les jours par les sorciers les plus compétents. Le seul moment où ils peuvent parler librement c’est une fois réuni dans les tentes aménagées. L’escalier n’est visible que si le bon code est composé en touchant les pavés au sol avec sa baguette magique. Le code est changé toutes les semaines, pour plus de sécurité.

Attention : pour y entrer, il faut composer le bon code avec les pavés du sol.
Les Silencieux ont recueilli les Métamorphes et les Nocturnes après que leurs planques aient été découvertes. La condition ? Une alliance, afin de lutter au mieux contre le gouvernement et de faire front commun contre les excès des Belliqueux. Ils courent un risque en étant si nombreux, mais ont un avantage en nombre en cas de descente de rafleurs et/ou de mangemorts. Ils ont également été rejoints pas une poignée de Pacifistes et ont passé une entente avec ces derniers.

PLANQUE DÉCOUVERTE (25.03.2003) — les profondeurs de la forêt : Qui ne connaît pas la réputation de Daeva ? Aussi repoussante qu’attirante, on pourrait s’y perdre en y mettant un pied. Pourtant un groupe d’Insurgés appelé les Belliqueux a décidé d’y poser son camp. C’est en fouillant la forêt pour trouver le parfait lieu pour se cacher que ce groupe a trouvé un réseau souterrain construit lors de la Première Guerre Mondiale. L'endroit étant aménagé comme un bunker, les Belliqueux ont trouvé une petite mine d’or : des étagères pour mettre des conserves de nourriture et des espèces de grotte séparée qui permettent d’installer lit de fortune et autres objets de valeur des Insurgés. Les petites grottes peuvent contenir deux à trois personnes si on se serre bien.

Les groupes d’Insurgés qui se rendent dans la forêt de Daeva le font principalement parce qu’ils ont des membres loups-garous parmi eux. Pour une question de sécurité, ils préfèrent se transformer dans un endroit où ils ne risquent pas de faire des victimes. Ils savent quelle zone appartient à quelle meute de loups-garous de la région et évitent d’en franchir les limites ; ainsi, ils peuvent tous perpétuer les légendes qui se racontent à propos de cette forêt. Les loups-garous n'appartenant pas à l'insurrection ignorent où se trouve exactement l’emplacement du réseau souterrain et c’est mieux ainsi. Le réseau est sécurisé par des sortilèges de protection très puissants, un sortilège qui éloigne les loups-garous (les membres lycanthropes s’éloignent de l’entrée les soirs de pleine lune). A cause de cette particularité commune à plusieurs de leurs membres, on les surnomme les Loups. Pour s’identifier comme un membre du groupe, un chant d’oiseau doit être sifflé afin de se faire reconnaître par les membres du groupe.

Attention : pour y pénétrer, il faut reproduire le sifflement d'un oiseau (geai moqueur).

PLANQUE DÉCOUVERTE (25.03.2003) — asile abandonné : Un peu en dehors de la ville, il y a cet asile laissé à l'abandon depuis des années et tombant en ruines. Personne n’ose s’y aventurer. D’abord parce qu’un asile n’est pas un lieu franchement accueillant et joyeux, mais aussi parce que celui-ci reste assez dangereux. Le sol est friable et l’entrée condamnée, si on ne connaît pas l’astuce, il est impossible d’y entrer. Le second groupe de Belliqueux a trouvé l’astuce : la cave ; raison pour laquelle on les surnomme les Aliénés. L’entrée se trouve à l’extérieur du bâtiment, contre la façade sud et donne directement dans l’endroit le plus nauséabond de tout l’asile. Ils ont investi les lieux et se sont installés dans l’aile ouest – celle qui est la mieux conservée et qui abrite les salles d’eau, les cuisines et les chambres les moins glauques de tout l’asile. Certains pensent entendre des voix venant des étages alors que c’est simplement le vent qui fait grincer les murs et les parquets.

L’endroit reste tout de même froid et difficile à chauffer. Les fenêtres sont condamnées et ne laissent apparaître que peu de lumière. Les Belliqueux de l’asile essaient bien souvent de voler des couvertures chaudes et des médicaments pour les plus fragiles d’entre eux. Les gens de la ville ont parfois l’impression de voir des silhouettes passer devant les fenêtres et pensent depuis que l’endroit est hanté.

Il fallait sécuriser l’endroit et empêcher quiconque d’entrer. Outre les sortilèges de protection, les Belliqueux ont donc fait en sorte que la poignée de l’entrée à la cave ne soit visible que si on était apte à répondre à une énigme qui change toutes les semaines.

Attention : pour y entrer, il faut réussir à répondre à une énigme en lien avec le passé commun du groupe.