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sujet; PRENDHAL - get ready to collide |
| Prendahl Absolem Barbary feat Ash Stymest • crédit class whore
| Wizards • Prédéfini
• nom complet ; Bien qu'il ne soit utilisé que par très peu de personnes, son prénom usuel est Prendahl. Son nom en revanche est beaucoup plus connu : Barbary. Oui, exactement comme le guitariste des Bizarr' Sisters. • surnom(s) ; Absolem. La plus grande partie des gens le connaissent sous ce surnom, ne sachant parfois pas qu'il s'agit justement d'un surnom. • naissance ; Les seules informations qui se trouvaient sur le papier que sa mère lui a laissé en l'abandonnant furent son nom et son prénom ainsi que sa date de naissance. Il est donc né le vingt et un décembre 1977, quelque part en Angleterre. • ascendance ; Là aussi la réponse reste floue mais chacun estime qu'il est de sang-mêlé. • camp ; Absolem essaye de rester le plus neutre possible, profitant du succès de son groupe sans trop se mêler aux affaires de l'état. Il accepte cependant parfois de collaborer avec les Death Eaters pour rester dans leurs bonnes grâces et soulager Nephtys. • métier ; Jamais il n'aurait cru pouvoir faire de sa passion un métier et pourtant le voilà aujourd'hui guitariste professionnel dans un groupe à succès. • réputation ; Alors qu'il a commencé dans la vie en tant que simple orphelin, il s'est retrouvé projeté sur le devant de la scène après avoir découvert sa filiation avec un autre grand de la musique, Heathcote Barbary. Beaucoup fantasment sur lui, essayent d'attirer ses faveurs et le jeune homme en profite, en abuse et s'en amuse. Peu de personnes le connaissent sous son vrai visage et pourtant tout le monde tente de devenir son ami. • état civil ; Célibataire et pas prêt de changer. Absolem aime sa liberté, les coups d'un soir et fui avec force les emmerdes des histoires à long terme. • rang social ; Bien qu'il n'ai rien demandé, il se retrouve catégorisé en tant que racheté. Position qu'il doit grâce à la notoriété de son groupe. • particularité(s) ; Aucune, mise à part celle d'être un vrai salopard quand il l'a décidé ou un ange quand la situation l'arrange. • patronus ; Un dobermann, à l'image de son sorcier, impulsif et hargneux. • épouvantard ; Personne n'est au courant de sa plus grande peur. Elle se matérialise tout simplement par une grande salle aseptisée, lui allongé sur une table d'opération avec des silhouettes sans visages et en blouse blanche penchées au-dessus de lui. Les souvenirs qu'il garde de son père adoptif en somme. • risèd ; Prendhal n'est pas un garçon compliqué, quand on l'énerve, il réplique. C'est pour cela que son plus grand désir serait de se venger de son père adoptif. Le moldu qui a fait ses expériences sur lui alors qu'il n'est qu'un gamin encore incapable de se défendre correctement. • animaux ; Aucun. L'idée de devoir s'occuper d'un autre être que lui-même lui déplaît assez. • baguette ; D'une vingtaine de centimètres, sa baguette est taillée dans du bois de charme, qu'on dit lié à la mort et à la renaissance. Elle contient un nerf de dragon ce qui la rends nerveuse et capricieuse. Les lettres PAB sont gravées sur le manche. • miroir à double sens; Aucun. |
The stars have faded away ► Avis sur la situation actuelle : Complètement et totalement intéressé serait le bon mot pour qualifier le point de vue du jeune homme sur la situation. Alors oui, parfois il lui arrive de donner des coups de mains au gouvernement mais il le fait seulement pour deux choses : première, pour soulager l'une de ces meilleures amies mais aussi, et surtout, pour être bien vu. Avec le passé qu'il se traîne, Prendhal est que bien trop au courant qu'une vie peut changer du jour au lendemain selon les bons vouloirs des puissants. Alors il reste dans les petits papiers des gens au pouvoir, sans faire -trop- de vague et sans vraiment clamer son appartenance à tel ou tel groupe. La vie et le traitement des rebuts ne l'intéresse pas, il ne compte pas s'acheter un esclave (car cela signifierait s'occuper d'une autre personne que lui) et du moment qu'on ne le met pas au pied du mur, il restera dans cet état de je-m'en-foutisme total. ► Infos en vrac : Bien qu'il n'ait jamais pris de cours de musique, Absolem est capable de rejouer n'importe quelle mélodie qu'il a déjà entendu auparavant. Il n'a bien sûr pas le même talent que sa partenaire de scène, Lilith, qui est capable de retransmettre les sons du monde mais il se débrouille quand même extrêmement bien avec sa guitare dans les mains. Il écrit aussi de temps en temps les textes de leurs chansons quand l'inspiration lui vient. • Absolem n'est pas un garçon qui aime passer inaperçu. Sa dégaine et son look sont là pour le rappeler et plus les gens le dévisage, mieux il se sent. Mélange de rock et de grunge, ces fringues sont toujours en mauvais état et il a cette manie de toujours passer sa main dans ses cheveux pour les ébouriffer. Il le fait quand il désire séduire une jeune fille, quand il réfléchit, quand il essaye de se calmer, bref toutes les situations sont bonnes pour se recoiffer. • Prendhal n'est pas vraiment quelqu'un de très fréquentable. Il est capricieux, entêté et sans pitié mais lorsqu'on arrive à percer sa carapace, on s'aperçoit qu'il peut être aussi charmant et charmeur, fidèle et prêt à tout pour aider ses amis. • Absolem porte bien son surnom car tout comme la chenille dans le fameux conte de Lewis Carroll, le jeune homme est lui aussi accro à l'orviétan. Il en consomme de façon régulière et ne s'en cache pas vraiment. C'est l'un de ces péchés mignons dira-t-on et cela fait aussi partie des clichés qui accompagnent tous les musiciens en vogue. • La musique a agit comme un électrochoc sur Prendhal qui au début de sa scolarité se faisait assez discret. A partir du jour où il a fait glisser ses doigts sur les cordes de sa première guitare, un changement s'est opéré et il a décidé de ne plus se cacher. Pour palier à ses cicatrices qui lui faisaient honte, qui lui rappelait durement les choses qu'il avait subit, il a décidé de toutes les recouvrir d'encre et c'est ainsi qu'à à peine seize ans, il se faisait tatouer pour la première fois. Il a fallu plusieurs années avant que toutes les marques disparaissent sous l'encre mais désormais il ose s'exhiber et rattrape ces années perdues. • En plus de l'orviétan, Absolem est un grand amateur de cigarettes moldues. Il en a toujours sur lui et ne se sépare jamais de son zippo. • Il est ambidextre. Nothing compares to you • pseudo & âge ; Hindy - 23 ans. • comment as-tu trouvé le forum ? Pansy bien évidemment . • ton avis, tes suggestions ; Magnifique forum, franchement. Très bon contexte, très recherché, très... pouf quoi ! • connexion ; Sachant que mes partiels se sont terminés jeudi, le plus possible ! • quelque chose à ajouter ? pouet.
Dernière édition par P. Absolem Barbary le Dim 18 Jan 2015 - 21:11, édité 8 fois |
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| Here comes the hurricane How long can you stand the pain ? How long will you hide your face ?
Life ain't a freaking fairy tail Un carton. Même pas un berceau, ou à la limite un panier en osier. Non, il n'en valait même pas la peine. Un carton d'électroménager moldu lambda qu'elle avait dénicher au fin fond de ces placards avait suffit pour faire l'affaire. En même temps il n'était pas bien gros. Un bébé de cinq jours pas plus, déposé dans un carton troué sous la neige du mois de décembre devant un orphelinat. Il n'en méritait pas plus. Prendhal n'était qu'une erreur d'un soir, une aventure qui n'aurait jamais dû se poursuivre. Pourtant le miracle de la vie s'était produit cette nuit-là entre Moïra, née-moldue américaine de son état, et son idole de toujours. Miracle dont la jeune femme se serait bien passé pour dire vrai. Alors oui, bien sûr, elle avait toujours voulu avoir des enfants, mais pas dans ces conditions, pas alors qu'elle n'avait encore que dix-sept ans et que ces parents l'étriperait dès son retour d'Angleterre si elle leur annonçait la nouvelle. Alors elle avait menti en leur assurant que tout allait très bien et qu'elle reviendrait bien un an plus tard pour les revoir. Elle avait accouché en secret dans une clinique à l'hygiène douteuse et cinq jours plus tard elle déposait son fils dans un carton devant la porte d'un orphelinat avec pour seules indications, le prénom de l'enfant, sa date de naissance et un autre nom, un certain Magnus Barbary. Malgré toutes les recherches du personnel de l'orphelinat, personne ne fut capable de retrouver ce fameux Magnus, qui, par déduction, semblait être le père de l'enfant. Les années passèrent et même avec la meilleure volonté du monde, la famille de Prendhal ne fut jamais retrouvée. Le jeune homme n'en a jamais vraiment voulu aux femmes de l'établissement. On ne peut pas vraiment en vouloir à des personnes qui ne savent que la moitié de la vérité. Les femmes qui tenaient cet orphelinat faisaient de leur mieux chaque jour pour que les enfants dont elles avaient la charge puissent grandir dans un environnement sain, ce n'était pas de leur faute si le descendant Barbary n'était pas capable de se tenir en place, faisait une esclandre à chaque fois qu'une famille potentielle arrivait pour l'adoption et ne faisait que des conneries dès que les parents s'en allaient. Il ne voulait pas être adopter, c'était aussi simple que ça. Il ne voulait pas et ne pouvait pas comprendre comment une famille qu'il ne connaissait absolument pas veuille bien s'occuper de lui alors que sa propre mère l'avait abandonné sans même se retourner. Il était persuadé qu'eux aussi finiraient par se lasser de lui et c'est pour ça qu'il refusait de se tenir tranquille dès l'apparition d'une famille. Et puis un jour tout changea. Il traînait pourtant comme à son habitude avec les petites frappes de l'orphelinat, ceux qui finirait en maison de correction avant leur seize ans, ceux qui ne savent régler leurs problèmes qu'avec les poings et les menaces, ceux avec qui Prendhal pensait enfin avoir trouvé sa place, quand tout bascula. Le jeune homme se souviendrait toujours de cette journée. Ils étaient dans la rue, les mains pleine de pièces et de billets qu'ils avaient réussi à prendre dans les poches des passants un peu trop tête en l'air quand l'homme est arrivé. Il devait avoir la trentaine, la face rouge, les mains trois fois plus grosses que la tête de Prendhal et des enjambées qui semblaient avaler la distance entre lui et les petits voleurs. « Rendez moi mon argent, rendez moi mon argent. » Il scandait cette phrase comme si sa vie en dépendait et malgré tous les efforts du gamin pour s'échapper, il fut le moins rapide de tous. L'homme, le géant, lui attrapa l'épaule et d'une simple rotation, il envoya le gamin valser quelques mètres plus loin avec les poubelles et les ordures pas vraiment fraîches. Coincé sous les détritus et le genou du mec, Prendhal sentait les mains du géant s'abattre l'une après l'autre sur son visage, sur son corps, promesses de bleus qui colorieraient sa peau pendant des semaines après sa rencontre. Et puis tout se déclencha lorsqu'une explosion de fer se fit sentir dans sa bouche. Du sang, son sang, en train de couler dans sa bouche. Du liquide chaud qui se répandait de son nez à sa bouche, ce fut ça qui précipita la suite. Sans vraiment savoir comment, les poubelles se mirent à vibrer et à s'élever de quelques centimètres avant de s'abattre à leur tour régulièrement sur le corps de l'adulte. Il ne suffit que de quelques coups pour que l'agresseur se retrouve évanoui aux pieds du gamin et que pour ce dernier se relève, essuyant le sang de son nez sans trop savoir ce qui venait de se passer. Il ne fallu que quelques minutes pour que ces amis de l'orphelinat ne l'agresse à leurs tours, crachant des insultes telles que « Anormal » « Monstre » « Erreur de la nature ». Des insultes qui firent beaucoup plus mal que les coups qui l'accablèrent en réalité. Et bien évidemment ce ne fut pas la dernière fois que ce genre de passage à tabac se produisit. Dès que l'occasion se présentait, ces anciens amis avec qui il passait du temps en profitait pour lui décocher des insultes et des coups de poings, alors que lui-même ne comprenait pas ce qu'il venait de se passer dans cette ruelle sordide avec cet homme qui était en train de le battre. La situation se prolongea durant deux mois entiers avant qu'une famille sans enfants vienne le chercher. Il ne le savait pas encore mais le père avait eu vent des capacités quelques spéciales de Prendhal et sa curiosité scientifique lui titillait l'esprit à longueur de journée pour essayer de comprendre comment, pourquoi, qu'était-ce cet enfant ? Trop de questions à assumer pour un gamin de huit ans qui n'allait pas comprendre ce qui allait lui tomber dessus. My heart is pounding, my blood is rushing but it's like i'm dead inside. Prostré dans son lit, Prendhal se prenait la tête dans les mains, basculant d'avant en arrière avec une précision presque mécanique. Cela faisait bien longtemps qu'il avait cessé de se murmurer des prières à un dieu qui visiblement n'existait pas. Ou alors c'était là un dieu bien cruel pour laisser un enfant d'à peine dix ans subir l'enfer dans lequel il se trouvait. Des pas dans le couloir le stoppa dans sa chorégraphie et il attendit, dans le silence en retenant son souffle. Il ne savait que trop bien ce qui allait se passer dès que la clenche de la porte se tournerait. Il savait qu'il ne pourrait pas fuir face à ce qui l'attendait et même après deux ans dans ce cauchemar, il n'arrivait pas à s'y habituer. La porte grinça sur ses gonds et l'enfant recula un peu plus dans son lit, mains toujours sur la tête comme si cela suffirait à le faire partir. Sa pire peur se matérialisa sur le pas de sa porte de chambre, une simple silhouette avec une blouse blanche, le visage assombri par la lumière du couloir allumé dans son dos. Une faucheuse dans sa tenue médicale. La silhouette ne prononça pas un mot et avança d'un premier pas. Un gémissement d'angoisse franchit les lèvres du gamin sans qu'il ne puisse le retenir. La silhouette n'en fut pas le moins du monde touchée et avança même d'un second pas, puis d'un troisième jusqu'à ce qu'elle soit à la même hauteur que le gamin. « Pitié. » un croassement, pas plus fort qu'un murmure. La silhouette ne dit rien, se pencha vers l'enfant qui recula de plus belle dans le coin de son lit, contre le mur. « Non, non, pitié. Juste pour aujourd'hui, pas aujourd'hui. » Toujours pas de réponse, pas même un geste d'hésitation. Une main énorme s'enroula autour du bras du gamin qui se mit à hurler cette fois-ci. Pas de phrases, ni de mots, rien qu'un cri de supplication mêlé à de la douleur. La silhouette secoua une première fois l'enfant, lui intimant l'ordre de se taire mais il ne pouvait pas. Alors comme par magie, une aiguille apparut dans la main du médecin et alla directement se plonger dans le bras de Prendhal. Il ne fallu que quelques secondes pour que le produit agisse et le cri de l'enfant mourut entre ses lèvres avec un dernier souffle. Lorsqu'il reprit connaissance, le gamin était attaché à une table, les liens mordant la chair de ses poignets et de ses chevilles déjà meurtris. Il ne prit même pas la peine d'essayer leurs résistances car il savait, après tant d'années, qu'ils étaient bien trop solides pour lui. Il entendit des pas derrière lui et sans pouvoir s'en empêcher, des larmes commencèrent déjà à rouler sur ses tempes jusque dans ses cheveux d'ébène. Il renifla plusieurs fois mais fut bientôt arrêté dans sa crise de larmes par la voix dure et froide de la silhouette qui l'avait amené ici. « Essai numéro quatre-vingt douze, on augmente la dose de la nouvelle formule à cinq millilitres. » Une nouvelle aiguille se planta dans son bras et dès que la silhouette poussa sur le piston de cette dernière, un feu liquide se répandit dans l'épaule du gamin qui hurla de plus belle. C'était comme recevoir de la lave en fusion directement sous la peau. Il pouvait sentir le produit dessiner chaque veines de son petit corps à chaque pulsions de son cœur affolé. « Allez, montre moi ce que tu peux faire... » Ce fut tout ce qu'il entendit avant que son cœur se mette à palpiter dans ses oreilles et que le monde devienne noir autour de lui. Il fallu attendre encore un an pour que Prendhal soit sortit de cet enfer. À onze ans, il reçu enfin sa lettre inespérée pour aller à Poudlard et put dire adieu à ce cauchemar. Mais jamais il n'oubliera ces trois années de sa vie où il a vécu comme un cobaye pour soigner l'égo d'un scientifique cinglé. Il repartira de cette famille avec des centaines de cicatrices sur le corps ainsi que plusieurs carences qu'il se doit encore aujourd'hui de soigner. I hear music in every words of the world. C'était ce soir. Tout se jouait ce soir et c'était la plus grosse pression que le jeune homme n'avait jamais ressentit de sa vie. Il faisait les cent pas dans le couloir depuis quelques minutes déjà avant qu'une jeune femme se pointe devant lui, les sourcils froncés et la bouche crispée en une grimace de désapprobation. « Tu vas pas nous lâcher maintenant hein ? » Le jeune homme s'arrêta et pencha la tête sur le côté, les sourcils froncés à son tour. « Tu as donc si peu de confiance en moi Cersei ? » La jeune femme esquissa un sourire de côté et haussa les épaules un peu plus détendue. « Rectification mon cher, je n'ai pas la moindre trace de confiance en toi. » Puis elle éclata d'un petit rire cristallin tandis que le jeune homme leva les yeux au ciel et repris son manège. D'avant en arrière, d'arrière en avant. Il tira plusieurs fois sur les manches de son pull, puis essuya les quelques gouttes de sueur qui perlaient déjà sur son front. Ils n'avaient même pas encore mis les pieds sur l'estrade qui leur servirait de scène ce soir qu'il était déjà en sueur. Son cœur semblait battre deux fois plus que d'habitude mais c'était une sensation grisante bien qu'un peu effrayante à la fois. « Tu veux bien arrêter de tourner comme un lion en cage ? Tu vas me rendre malade à tourner comme ça. Ce ne sont que des gens de notre année ce soir, ils ne vont pas te manger tu sais. En plus je ne suis même pas sûre qu'ils savent qui tu es. » Cersei et toujours le mot pour plaire. Mais ce n'était pas comme si elle avait tout à fait tord. Depuis maintenant quatre ans qu'il était à Poudlard, Prendhal n'avait presque jamais fait parler de lui. Il n'avait pas beaucoup d'amis -pour ne pas dire aucun, il ne participait pas aux fêtes organisées par sa maison et ne brillait pas non plus par ses notes en cours. Il n'était qu'un élève régulier, comme les autres. À la différence près que peu importait la saison, le jeune homme portait toujours un haut à manches longues pour éviter de montrer ses bras. En réalité, il n'osait pas montrer la moindre parcelle de son corps à qui que ce soit, de peur de devoir expliquer pourquoi il avait tant de cicatrices sur lui. Ce soir allait peut-être changer entièrement sa vie. S'il arrivait à monter sur scène bien évidemment. « Allez, arrête de froncer les sourcils comme ça, tu vas finir rider avant ton âge. » La jeune femme s'était approchée de lui sans même qu'il ne s'en rende compte et était en train de passer son pouce entre les sourcils de Prendhal pour qu'il arrête de froncer les sourcils. Il croisa alors ses pupilles brillantes et immédiatement fut plus détendu. Il était vrai de dire qu'elle avait pas mal de défauts mais elle et Nephtys avaient été les premières à faire attention à lui. À lui et à son talent, non pas au pauvre gamin torturé qu'il avait été et pour ça, il en serait pour toujours reconnaissant. Même s'il ne l'avouerait jamais. Dans un effort presque sur-humain, il détendit ses épaules et prit une profonde inspiration. « Tu vas voir, une fois que t'auras ta guitare dans les mains, tout ira mieux. » Elle avait raison, une fois de plus. Depuis qu'il avait testé quelques accords sur la guitare abandonnée dans la salle qu'elle et Nephtys utilisait pour les répétitions, plus rien n'avait compté pour lui. Il avait ça dans le sang et savait qu'il était doué avant même d'avoir touché l'instrument. La musique était l'élément central de sa vie, celui qui ramenait toute chose à sa place et qui lui permettait d'avancer. Quand cette évidence s'abattit sur lui, il se redressa un peu plus. Oui, peu importait si les élèves de son année n'aimait pas ce qu'ils faisaient à eux trois, avec la détermination dont ils faisaient preuve, rien ne pouvait les arrêter. Et même si personne n'appréciait leur musique et bien il en ferait rien que pour lui. Du moment qu'il avait sa guitare, rien ne pourrait l'arrêter. « Près à entrer sur scènes les artistes ? » C'était Nepthys qui venait d'apparaître dans le couloir pour les prévenir qu'ils devaient y aller. L'heure avait sonnée. Ils se regardèrent encore quelques instants dans les yeux et hochèrent tous les deux la tête en même temps. « J'ai jamais été aussi près de toute ma vie. » Et c'est avec un éclat de rire de Cersei qu'ils entrèrent en scène pour la première fois de leur vie. I'm the guy your mother warned you about. Il était désormais bien loin le gamin apeuré par son premier concert. Il était même vrai de dire que Prendhal, rebaptisé Absolem, ne vivait dorénavant plus que pour et par la scène. Ses tatouages recouvraient à présent ses anciennes cicatrices et la silhouette au visage effacé hantait seulement ses songes de temps en temps. En ce moment-même, la seule chose qui comptait était ses doigts sur le manche de sa guitare, l'ampli vibrant de notes grésillantes et les corps en mouvement qui s'étalaient devant lui. Ils étaient tous venus pour les applaudir, lui et son groupe. De parfaits inconnus qui s'étaient tous réunis au même endroit, au même moment pour faire trembler leurs os sur de la musique que les Rotten Apple avait créé. C'était plus que magique, c'était tout simplement irréel. C'était ce que se répétait le jeune homme chaque jour qui passait et pourtant quand il releva les yeux vers la foule tout lui semblait plus tangible. Son regard croisa une jeune femme au premier rang et il ne put s'empêcher de lui faire un clin d’œil, ce qui ne manqua pas de faire glousser la dîtes fan. Il était loin aussi le garçon un peu timide avec ses longues manches et qui ne se faisait que très rarement remarqué. Prendhal était mort dans ce cachot, lors de son premier concert et Absolem vivait tel un épicurien : au jour le jour en savourant les plaisirs de la vie. La fin du concert arriva bien trop vite mais la soirée ne venait que de commencer pour lui. Affalé dans un canapé en cuir noir du carré VIP de l'endroit où ils s'étaient produits, Absolem fixait la porte d'entrée comme s'il attendait quelqu'un. Et c'était le cas. Il avait chargé un des gardes du corps qui le suivait presque partout d'aller lui chercher la jeune femme du premier rang et de la ramener là. L'instant d'après, elle se présentait sur le pas de la porte, bras croisés sur sa poitrine comme si elle avait honte de sa présence ici. Un large sourire barra le visage du jeune homme qui lui fit signe de venir le rejoindre. Une légère tape sur le canapé à côté de lui fit s'asseoir la jeune femme qui esquissa un sourire gêné. « Alors tu as apprécié le concert ? » Question rhétorique bien évidemment. La seule personne a avoir osé s'opposer à la musique d'Absolem n'était autre que la redoutable Pansy Parkinson. Petite brune au caractère explosif qui avait eu l'audace de lui dire que sa musique ne lui plaisait pas et sans trop savoir comment, entre deux engueulades, elle s'était retrouvé à se dénuder devant lui. Depuis, son image tournait dans sa tête et peuplait parfois ses rêves. Autant dire qu'il avait besoin de compagnie pour réussir à ne plus avoir la brune dans la tête. Un simple hochement de tête de la part de la groupie tira un nouveau sourire à Absolem. Au moins, celle-là ne sera pas chiante. « Ça te dit de passer l'after avec nous ? » Autant demander à un aveugle s'il souhaiterait voir. Un autre hochement de tête et Absolem passa sa main dans ses cheveux avant de la glisser vers sa poche. Il en retira un petit sachet contenant de la poudre verte émeraude et commença à en disposer sur un miroir de poche en ligne bien droite. Il sentit la brunette à côté de lui se tortiller quelque peu mal à l'aise avec ce déballage de choses illégales mais un simple sourire de la part du guitariste la calma. « Tu sais, si j'ai appris un truc dans ma vie : c'est qu'il ne faut jamais dire non quand une occasion de s'amuser se présente. » Il avait parlé d'un ton suave, celui qu'il utilise tout le temps quand il souhaite obtenir quelque chose de quelqu'un. Et ce qu'il voulait obtenir de la jeune femme était plutôt évident. Il poussa alors discrètement le miroir vers la jeune fille qui n'hésita qu'un instant avant de prendre le papier roulé qu'il lui tentait. Dès qu'elle eut fini avec sa ligne, le jeune homme pris le papier à sa suite et à son tour renifla la ligne de poudre verte qui s'étalait devant lui. Et oui, il n'était qu'un cliché de rockeur se mit-il à penser avant de plonger vers la brunette et de l'embrasser sans plus de cérémonie.
Dernière édition par P. Absolem Barbary le Dim 18 Jan 2015 - 22:51, édité 4 fois |
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WIZARD • always the first casuality Pansy Parkinson ‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9020
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
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PRISONERS • bloodstains on the carpet Draco Malfoy | OIFEJOISJF ok, c'est juste trop bon de voir ce pv tenté et puis je m'inquiète même pas vu la rpgiste qui se cache derrière la belle gueule de Stymest hein BIENVENUUUE et bon courage pour ta fiche ! si t'as des questions ou besoin de précisions n'hésite pas à polluer les inbox du staff, on aime ça |
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