► Avis sur la situation actuelle : Briséis est outragée, c'est bien pour cela qu'elle n'a pas suivi ses parents dans la neutralité. Revendre des sorciers . C'est de l'esclavage, voilà tout. Elle est contre, absolument contre et si elle pouvait libérer tous les "rebuts", elle le ferait. Évidemment, elle est contre le régime politique actuelle, comment pourrait-elle être pour ? Ils favorisent la vente de sorciers, poursuivent les insurgés, ils s'enracinent dans une haine des moldus et des nés moldus, ils suivent le Seigneur des Ténèbres les yeux fermés, ils finiront par détruire le monde sorcier. Oui, Briséis est épuisée par l'état actuel des choses, cela dure depuis trop longtemps, mais elle sait qu'il est difficile de changer les choses, encore aujourd'hui. Elle s'est révoltée par amour et puis elle a épousé la cause des insurgés.

► Infos en vrac : • Elle est douce • attentionnée • têtue • amoureuse • rêveuse • lunatique • elle veut toujours avoir le dernier mot •  elle enroule ses doigts dans une mèche de cheveux lorsqu'elle est stressée ou qu'elle réfléchit • elle aurait voulu être une grande dresseuse de créature • elle aimerait avoir des enfants un jour, si elle avait pu, elle en aurait déjà aujourd'hui • elle cache ses sentiments • elle aime beaucoup lire • sa couleur préférée est le rouge • elle a un coeur tatoué derrière l'oreille et un lotus dans le creux de l'épaule

• pseudo & âge ; Noémésie, 23 ans. • comment as-tu trouvé le forum ? Grâce à PRD. • ton avis, tes suggestions ; J'aime beaucoup le tout ! C'est très agréable a regarder, à lire, ect. • connexion ; Un peu tous les jours je pense. • quelque chose à ajouter ? J'aime les cupcake   .

Je suis née sur l'île d'Unst. Oui, c'est une île qui fait partie des shetlands, celle qui est inhabitée pour qui n'est pas sorcière. Un château en ruine trône sur l'île et c'est la seule chose qui puisse être vue par les moldus. En réalité, ce château est en parfait état, entretenu depuis des générations par les Austen, ils se sont passés la direction de l'île de générations en générations, ils ont toujours bien géré l'île et la non-divulgation de la population magique qui y vivait dessus. Nous étions bien sûr l'île. J'ai grandi là-bas, jusqu'à ce que j'aille à Poudlard, je rentrais toujours pour les vacances. J'avais une amie là-bas, la fille de Mr et Mme Austen, elle s'appelait Eireen Austen, nous étions les meilleures amies du monde, à dire vrai, nous étions nées le même jour et comme nous traînions toujours ensemble, on nous appelait les jumelles, bien que nous ne nous ressemblions pas. J'étais blonde aux yeux bleus, elle était brune aux yeux marron, mais c'était comme si nous étions soeurs. Depuis toujours nous jouions ensemble et nous avions célébré la chose ensemble lorsque nous avions reçu nos lettres respectives pour Poudlard. Nous faisions déjà des projets pour nos années là-bas. Nous serions colocataires, car évidemment, nous serions dans la même maison et même si ça n'était pas le cas, nous serions inséparables. Nous étions même allés au chemin de traverse ensemble afin de faire nos achats. Dans le train, nous étions l'une à côté de l'autre, parlant de la suite des évènements, des histoires que l'on racontait sur Poudlard, déjà là, les autres élèves pensaient que nous étions des soeurs, des fausses jumelles. Arrivées à Poudlard, nous fûmes séparées, j'allais à Poufsouffle et elle se retrouvait à Serpentard. Durant la première année, nous étions restés proches et puis la deuxième année, elle s'éloigna, ainsi de suite jusqu'à ce que nous ne nous parlions plus. Je me faisais d'autres amis, me faisant à l'idée que notre amitié n'avait pas survécue. On disait souvent que les Serpentard ne s'entendaient avec aucune autres maisons et qu'une amitié entre deux élèves était impossible. J'avais pourtant espéré, ce que je ne savais pas alors, s'était qu'elle avait été contrainte à ne plus me fréquenter. J'avais fini par oublier. Je rencontrais d'autres personnes, notamment Ethilios McElligott. Un Serdaigle de deux ans mon ainé. Nous nous entendions plus que bien. Je passais beaucoup de temps avec lui, au fil des mois, il était devenu mon meilleur ami, presque un frère. Et puis il avait fini par m'embrasser et j'avais compris qu'il y avait plus qu'une simple amitié. J'avais quinze ans et lui dix-sept, les histoires de Poudlard nous passaient au-dessus de la tête, nous rêvions à notre avenir, nous nous préoccupions de nos études et de nos futurs métiers, je voulais être dresseuse de créature magique et il voulait travailler au ministère, être auror. En quittant Poudlard, nos buses et nos aspics en poches, nous avions continué dans le chemin de nos métiers respectifs, nous avions pris un appartement ensemble et nous vivions au jour le jour. Il avait fini par me demander en mariage, j'avais vingt ans, il en avait vingt-deux.

C'est en 99 que les choses changèrent, lors de la bataille de Poudlard. Ethilios choisit son camp et contre toute attente, il se battait contre les mangemorts et le Seigneur des Ténèbres. Il devint un insurgé et ce fut de plus en plus difficile pour nous voir. Il me suppliait de le rejoindre, de rester avec lui, de rejoindre le camp des insurgés, mais je pensais aussi à ma famille, eux qui ne prenaient pas parti, comment réagiraient-ils ? Et puis je ne reçus plus de nouvelles d'Ethilios. Il faisait partie des « Belliqueux » et c'était le groupe qui prenait le plus de risque. Je l'avais imaginé mort et j'avais fait mon choix. Ethilios était mon premier amour et sûrement l'amour de ma vie, j'avais donc décidée que par amour pour lui, je reprendrais le flambeau, gardant mon alliance à mon doigt, comme souvenir. J'avais rejoint le groupe des audacieux, je n'étais pas une personne violente par nature, mais je pensais avoir ma place là-bas. Personne n'entendit plus parler d'Ethilios. Alors que je finissais par me faire à cette idée, il réapparut. Il avait une lueur de démence dès les yeux. La première fois qu'il me vît, il se jeta sur moi, m'embrassant, me serrant dans ses bras, me touchant pour s'assurer que j'étais réelle. J'étais heureuse de l'avoir retrouvé, de savoir qu'il n'était pas mort. Il avait passé la journée entière à être soignée, un repos forcé, bien que ce soit difficile de rester assez longtemps au même endroit pour offrir un repos optimal. Le lendemain, il se mit à crier et il tapait sur le sol, il frappait la terre à s'en faire saigner. En l'approchant, il me rejeta si fort que je heurtais le sol, ses yeux changèrent, son expression aussi et il se leva, courant vers moi afin de m'aider à me relever. S'excusant des centaines de fois pour son geste. Je laissais passer. Il n'avait pas voulu me parler de ce qui lui était arrivé durant sa disparition, mais j'avais compris que ça l'avait changé. Il changeait d'état du tout au tout. Un moment il était l’homme que j’aimais, celui que j’avais rencontré à Poudlard, celui prêt à tout pour la cause des insurgés et le moment suivant, il n’était qu’une ombre, un fou, qui frappait, criais et s’en prenait à ses camarades. Il était devenu presque dangereux pour ses confrères. Il fallait que je l’aide, que je le sauve. Alors que tout le monde autour l’évitait, je restais auprès de lui, c’était mon devoir de l’aider, c’était mon devoir de le sortir de là, mais était-il seulement possible de le sortir de la démence qui l’habitait parfois ? J’avais peur, je ne voulais pas lui dire, le lui faire ressentir, mais il me faisait peur, mais je continuerais toujours de l’aimer.