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I look at him, and I see it all. I see the memories. The fights. The make ups.
The love. God, the love. It’s why I can’t let go. He hold it all in those goddamn eyes. They hold everything.
and now my chest holds more love than salt



Ce matin, tout allait bien. Enfin, aussi bien que les choses sont en ce moment. Parce que si maintenant tu arrives à t’endormir sans pleurer la nuit, ton appétit ne t’es pas revenu. Tu n’as plus faim de rien. De nourriture. D’affection. De connaissance. De plaisir. Non, tu te sens vide. Pas autant que lorsque Julian est mort, ce vide-là était plus froid, plus horrible. Non, c’est une autre nuance de vide qui s’est installé en toi. De ceux qui te creusent l’estomac, qui est tiède, comme pour te rappeler sa présence. Parce que tout ce que tu finis par aimer te file entre les doigts, te laissant un goût amer dans la bouche. Probablement la faute à tes doigts d’ailleurs, à force de te les grignoter le soir devant l’horreur de la situation. Et malgré tout, malgré ton estomac vide, ton cœur et ta tête, tu as rejoint ta serre. Les plantes te consolent, elles ne te pressent pas pour quoi que ce soit, elles comprennent, elles attendent. Alors tu les cajoles, tu les arrose et tu en déplace certaines. Il fait encore frais à l’extérieur, mais le soleil brille fièrement dans le ciel, te forçant à retirer ta cape et à offrir tes bras, dénudés par ta robe de nuit, à ses rayons. Là, tu oublis ta douleur. Tu arrives à ne plus penser à ses yeux bleus, à leur expression à la fois surprise et blessée, à ses cheveux blonds, si doux. Et puis sa copie miniature te vient en tête et pour la première fois de la journée, tu abandonnes les feuilles d’une délicate pousse, pour plutôt enfoncer ta main contre ton estomac. Là où le vide te dévore, grignotant tes côtes, prêt à délivrer le petit oiseau qui vit dans la cage gauche. Mais l’oiseau ne chante plus, il se contente d’attendre. Que la douleur passe. Que tu fasses ton deuil, encore une fois. Un rebut. Une relation. Une amitié. Un enfant. Sue, tu peux le faire, tu le sais.

Puis la douleur se retire. Tu ne comprends pas, tu clignes les yeux, c’est comme si on venait de te retirer une épine du cœur. Pourtant, si tu fouilles bien dans ton corps et que tu palpes ton ventre plus fort, d’une main inquiète, tu retrouves les bouts de ton cœur brisé. Mais il y a quelque chose d’autre en toi, quelque chose de puissant qui te revient. Marcus. Son visage t’apparais en pensée, mais plus que cela, c’est tout son être qui te manque soudainement. Comment peux-tu pleurer la perte de Draco, alors que tu t’essouffles tant, loin du brun ? Tout cet amour que tu avais cru s’être évaporer avec le temps, avec votre séparation de Poudlard, te reviens de plein fouet. Si ta main te creuse l’estomac à nouveau, ce n’est plus en quête de ce qui fait mal, mais de tout ce qui ne fait pas mal. C’est puissant, c’est comme si tu venais de récupérer des années d’attentes, de sentiments, de joie et de désir pour lui. Est-ce un sortilège ? Tu te redresses, chancelante, le souffle coupé, ton petit oiseau battant follement dans sa cage. Qu’importe la raison de tes sentiments retrouvés, parce que c’est bel et bien l’effet qu’ils te font, comme une couverture que l’on retrouve dans le fond du placard, un grand pull réconfortant à enfiler et dont on ne voudrait plus jamais se départi, tu as l’impression d’être enfin toi. De retrouvé des bouts de toi qu’on t’avait dérobé, mais qui et quoi ? L’oiseau n’en a rien à faire, il exige une seule chose de ta part : retrouver Marcus. Alors tu t’enfonces dans l’hiver, abandonnant tes plantes chéries, le corps drapé dans ta cape. La seule chose que tu arrives à te convaincre de faire, avant de t’empresser de transplaner jusque chez les Flint, c’est de te changer. Tu ne peux décemment pas te présenter devant Marcus en robe de nuit !

L’éducation de Delilah Slughorn à raison de toi, alors tu grimpes dans ta chambre, sans porter attention à qui que ce soit, ton cœur toujours douloureux. Du manque. D’amour. De besoin. Tu veux te faire belle pour lui, tu veux qu’il te désire comme toi, tu le désire en ce moment même. Essoufflée. Le creux des reins déjà contracté a l’idée de le revoir. Ce n’est pas sain que tu te répètes alors que tu enfiles des bas, que tu attaches les cordelettes de tes jarretelles. Il est fiancé, mais ça ne suffit pas à te convaincre, non. Alors tu enfiles une robe violette moulante, facile à enfiler, facile à retirer et mettant ton corps de l’avant. Tu prends la peine de nouer tes cheveux en un chignon relativement lâche, mais les mèches qui s’en échappe, alors que tu enfiles ton manteau et dévale les escaliers, tes escarpins en main, n’a rien à voir avec une réflexion artistique. Du tout. Tu as tout juste le temps d’enfiler tes chaussures, que tu t’échappes de la maison pour disparaitre dans un flop, réapparaissant devant la demeure des Flint. Étrangement, on te répond rapidement, comme si on t’attendait, un domestique t’invitant à entrer. Tu veux Marcus et tu le réclames, le plus poliment possible, avec une frustration croissante en ton sein. On t’entraine à l’étage du dessus, l’héritier Flint se trouvant visiblement quelque part dans la bibliothèque ou dans le petit salon. Mais toi, tu n’as nulle besoin d’être guidé, tu connais très bien la demeure, ses vastes corridors, ses ailes, alors tu remercies le domestique et le dépasse, grimpant les escaliers quatre à quatre devant son regard ébahis. Une fois en haut, tu tournes à droite, avançant avec empressement, regardant dans la bibliothèque, puis le bureau, le salon de musique même. Ton cœur bat fort. Ton cœur bat vite. Tu y poses une main, le souffle court, tes poumons se voulant percés de partout. Où se trouve-t-il ? Par Morgana, où as-t-il bien pu aller ?!

Tu pivotes sur toi-même et là, à l’autre bout du corridor, il te fixe. Aussi surpris que toi, un rayon de soleil illuminant sa pommette droite, le sublimant. Il est à couper le souffle, plus beau que jamais dans sa chemise toute simple, déboutonné en haut et cette bouche entrouverte. Tu inspires profondément, une expression bien décidée au visage et alors qu’il referme le livre qu’il tenait, tu te mets en marche. Tes escarpins claquent contre le sol, de plus en plus fort, de plus en plus vite alors que tu presses le pas, alors qu’il fronce les sourcils et dépose négligemment son livre sur un meuble du corridor. Toi tu quittes ton manteau, qui tombe au sol. Dès que ses mains sont libres, tu t’élances dans sa direction, tu cours le rejoindre. La faim te dévore le corps, l’ardeur prend possession de ton regard et tu sautes dans ses bras sans réfléchir. Il te réceptionne sans effort et déjà tes bras s’enroulent autour de sa nuque, ta bouche s’écrasant avec allégresse contre la sienne. Tu te fais l’impression d’avoir été abandonner des années dans le désert et que lui, cet être magnifique, parfait en tout point, est un oasis. Il est la source même de la vie, de toute chose. Alors tu t’y abreuves, tu veux même t’y noyer et si tu l’embrasses à corps perdu, avec cette rage d’une tendresse trop longtemps mise de côté, ton corps ne reste pas pour autant passif. Non, là où ta bouche l’aime à s’y perdre et l’abreuve d’un amour infini, ton corps se fait tentateur, fruit défendu à mordre, à prendre. Tes cuisses se refermant autour de ses reins, tes pieds se referment derrière ses jambes et tu te cambre contre lui. Les sourcils froncés, haletante contre ses lèvres, tu presse ta poitrine à la sienne, tes seins sont lourds presque douloureux de ne pas être touchés, malmenés, dévorés.  Alors que tes reins sont le berceau de la vie, volcan fabuleux et paradis exotique en attente, la température y grimpant dangereusement.

Tu enfonces tes doigts dans ses cheveux, comme autrefois, comme avant. Quand il t’aimait, quand tu l’aimais, quand vous entriez perpétuellement en collision dans des éclats magnifiques de sentiments et de passions. Et là, contre sa bouche, avec ses mains t’attrapant par réflexe, tu parles avec peine : « Marcus. » Ta voix n’est qu’un feulement, un son issu du désir, de la faim, de ce qui fait de toi une femelle. Celle qui l’appelle, celle qui le force à plaquer ton corps contre un mur, alors que tu geins tout bas, abandonnant sa nuque d’une main, pour tirer sa chemise hors de son pantalon, entrouvrant les yeux sur un regard enflammé. Tu ne fais pas attention à l’endroit où vous vous trouvez, tu ne cherches pas même à savoir s’il était seul, non. Tu pourrais le prendre devant toute une assemblée, tu es trop affamée. D’amour, de chaleur, de lui. Et là, ton regard n’est qu’affection, que félicité alors que tu le regardes comme s’il était le jour. Presque un sanglot dans la voix, tu abandonnes sa bouche, à court d’oxygène tout comme lui assurément, pour faire ton plaidoyer : « je t’aime Marcus ! » Oui, tu le supplie de te croire et tes doigts cherchent à appuyer tes propos, tirant doucement sur ses cheveux alors que tu tires sur le haut de son pantalon, que tu le déboutonnes, à la fois avide de chaleur et d’amour. « Ne me rejette pas… » tu le supplie oui et gémis alors que vos corps se pressent plus fort ensemble, te forçant à te mordre un bout de lèvre inférieure : « Mmmn ! … Ne me rejette pas encore ! » Tu plantes un regard torturé dans le sien. S’il te met dehors, tu en mourras, tu le sais. Tu le sens. Mais lui aussi non ? Oui, parce que là, entre tes cuisses, contre le bas de ton ventre, ta robe ayant remontée dans votre position, dévoilant tes bas et la dentelle ouvragée, tu sens son désir se presser à toi. Et par réflexe, parce que ton corps sait ce dont il a besoin, tu viens onduler contre lui. Comme il te l’a appris par le passé, comme il aimait tant te voir faire il y a quelques années. « Je n'y survivrais pas » tu as du mal à parler, tu halètes, mais tu fais l’effort et tu lui embrasses le menton avec envie, avec amour. Draco se brouille dans ton esprit. Le petit oiseau refuse de le reconnaitre, t’encourageant à faire ton deuil, quitte à souffrir davantage avec le vieux fantôme qu’est Marcus.
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I'm past the point of no return




love's never too late

J’entends mon père m’appeler du hall d’entrée. Il m’invite à venir le rejoindre. Ce que je fais sans me poser de question. Il a déjà enfilé sa cape et s’apprête à partir. Il me demande si je compte bien rester chez eux aujourd’hui. M’indique qu’il sera absent un moment. Ma mère aussi apparemment. Il l’a déjà envoyé sur le chemin de Traverse. Qu’est-ce qu’il veut ? Il ne prend jamais la peine de me prévenir. Et c’est quoi ce sourire ? Et cette lueur au fond de ses rétines ? Il s’assure une dernière fois de ma volonté de rester ici. Si je n’ai pas de travail aujourd’hui. Et il finit par prononcer le nom d’Aliss. Non. Je ne la verrai pas aujourd’hui. Je ne la vois quasiment que chez moi de toute manière. Délaissant ma propre maison depuis le meurtre de Lyubov. Ne supportant pas me retrouver seul. Entre ces murs trop vastes. Trop froid. Avec pour unique compagnie l’écho du vide. Qui me rappelle trop l’éclair vert illuminer le grenier. Et le corps inerte de ma rebut. Mais il est au courant des mes nouvelles habitudes. Ça fait plusieurs semaines que j’occupe mon ancienne chambre chez eux. Je ne saisis pas ce changement de comportement. Je ne cherche pas longtemps à comprendre l’esprit tordu paternel. Peut-être est-ce un nouveau moyen de renouer contact. Vu que je ne fais plus d’effort pour à lui adresser la parole. Depuis la révélation de son plan morbide. Celui qui inclut le sortilège de l’imperium. Il s’est adoucit depuis. Et cette nouvelle complaisance ne lui sied absolument pas. Elle contraste trop avec son autorité d’autrefois. Il sonne faux. Terriblement faux. Ce n’est qu’un rôle. Je le connais trop bien pour pouvoir y croire. Je le regarde s’en aller. Après lui avoir confirmé une dernière fois que je ne comptais pas quitter les lieux. Je me retrouve seul avec le domestique. Qui m’observe dans l’encadrement de la porte qui donne sur le grand salon. Un sourire affiché trop grand pour son visage. Qu’est-ce qu’ils ont tous aujourd’hui ? Je ne réponds pas à ce rictus extravagant. Et préfère monter à l’étage. Je m’attarde devant le bureau de mon père. Où sa pensine doit y être posé.  La porte est entrouverte. Elle ne l’est jamais. Mon père est trop soigneux pour ça. Mais ça a le don d’attirer mon attention. Je pousse silencieusement la porte pour vérifier. La pensine est bien là. Installée en évidence sur l’étagère. J’hésite un instant à plonger mon nez dedans. Pour découvrir ce qui lie enfin les patriarches Flint et Carrow. Mais je me résigne. Ce n’est plus mon problème désormais. Pourtant me voilà à l’intérieur. Devant l’étagère. Les prunelles baissées sur la bassine. Et merde. Un peu de curiosité n’a jamais tué personne. Je sors ma baguette pour la plonger dans le liquide cristallin. Je mélange les souvenirs. Et m’arrête brusquement lorsque l’image de Susanna apparaît. Je râpe ma langue contre mes dents. Alors que mon cœur se tord un peu plus. Signal pour me tirer d’ici. Je n’ai pas besoin qu’on me rappelle cette peine. Je quitte le bureau. Mais toujours aussi contradictoire, je me dirige vers la bibliothèque. Parcoure rapidement la rangée de livre. Je ne sais pas vraiment ce que je cherche. Une réponse. Des explications. Comme si ça pouvait être aussi simple. Mais aucun titre n’attire mon attention. J’abandonne. Avant de voir un bouquin ouvert sur la table basse. Tout est parfaitement rangé en temps normal. Je me retrouve penché sur l’ouvrage. Sur les sortilèges impardonnables. Le chapitre sur l’imperium exposé. Délibérément ? Ce n’est pas possible autrement. Qu’est-ce que mon père est en train de manigancer ? J’attrape le livre. Intrigué par les ratures et les annotations. Je reconnais son écriture. Bordel, il a bien travaillé pour réaliser son plan. J’examine ces commentaires pendant que mes pas me guident en dehors de la pièce. Je traverse le couloir. Jusqu’à une autre aile du manoir. Je finis par atterrir dans la cuisine. Sors mécaniquement un verre du placard avant de laisser l’eau le remplir. Lorsque j’entends des pas gravir les escaliers. Sûrement le domestique. Il doit être au courant de cette mise en scène. Je pose le verre et quitte la pièces. Prêt à lui demander des explications. Mais ce n’est pas lui que je trouve. Mon cœur ratte un battement en voyant Susanna. Je ne pensais pas la revoir si tôt. Surtout pas ici. Elle a pourtant été claire avant de quitter la soirée de fiançailles. Je reste muet. Surpris. Perturbé. Tentant vainement de comprendre comment j’ai pu la laisser partir. Le sortilège, sa comédie, ma colère, tout ça me semble dérisoire. Face à la silhouette de Susanna. Parfaitement moulée dans cette robe. Aguichante et séductrice. Face à la brillance de ses opales. Qui ont toujours su renverser ce palpitant épris. Elle n’est pas venue pour crier. Ni pour m’accabler. Non. Il y a cette lueur dans ses iris. Que je n’avais pas revu depuis six ans. Cette lueur qui réchauffe mon cœur. Je pose machinalement le bouquin sur un meuble. Alors qu’elle s’approche rapidement. Et son corps rencontre le mien. Je l’attrape instinctivement. Ses bras autour de ma nuque suffisent à faire frissonner mon épiderme. Et quand ses lèvres retrouvent les miennes, la chaleur éclate. Au milieu du cœur. Qui s’affole. Frappe. Frappe. Mais plus de douleur. Mais d’une exaltation délicate et brûlante à la fois. Elle file dans mes veines. Dans mes muscles. Electrise chaque parcelle de mon corps. Alors que le sien se presse. Emprisonne mes hanches. Mes paumes la plaquent un peu plus contre moi. Insatiable. Malgré la distance inexistante. « Marcus. » Je me perds. En même temps qu’elle me retrouve. Je me laisse m’enfoncer dans l’incontrôlable. Au son de sa voix. Au rythme de sa respiration. Son dos heurtant le mur contre lequel je la pousse. Avec le besoin de rester contre elle. Dans une étreinte presque étouffante. Pourtant si libératrice.  Ses prunelles m’enflamment un peu plus. Ses doigts qui retirent ma chemise. Qui appellent à plus. Alimente le feu à l’intérieur de mon ventre. Il ravage tout. Tout. « Je t’aime Marcus ! » Mon cœur ratte un nouveau battement. Pour mieux répandre la chaleur dans mes muscles. Et je suis incapable de mettre un mot sur ce que je ressens. Lorsque le palpitant se tord dans une contraction douloureusement agréable. Il accélère un peu plus à chaque respiration saccadée. Il brûle. Se consume sous les paroles de Sue. Dans un bonheur qu’il n’a plus connu depuis longtemps. « Ne me rejette pas … » Je ne peux pas. Non. Je ne peux pas. Pas quand son intimité se colle indécemment contre la dureté de mon sexe. Pas quand cette impression de retrouvailles explose. Une liberté. Un soulagement déplacé malgré mon engagement pour une autre. Je ne peux pas. Je ne peux plus la repousser. Je ne veux plus la perdre. Cette idée est devenue inconcevable. Je la veux. Entière. Soumise. Dominatrice. Je la veux. Désire à un degré trop haut pour être mesuré. « Mmmn ! … Ne me rejette pas encore ! » Ses reins ondulent. M’arrachent un grognement rauque. Incapable de résister. De penser à réagir autrement qu’à céder. A cette excitation trop pressante. Qui m’empêche de sortir le moindre mot pour la rassurer. Le simple non à sa demande reste bloqué au fond de ma poitrine.

Je nous entraîne à l’intérieur de la cuisine. Par la seule force de l’ardeur. Et cette fièvre qui grimpe. Grimpe. Je pose Sue sur la plaque froide de l’îlot central. Sans me détacher de sa silhouette gracile. Impossible. Le sang qui file. Afflue jusqu’à mon entrejambe me l’interdit. « Je n’y survivrais pas. » Mes doigts abandonnent son dos pour venir encadrer ses joues. Pour remonter son visage. Le front collé au sien pour mieux souffler. « Sue, je t’aime. » Je parle enfin. Le seul murmure perceptible qui arrive à s’extirper de mes lèvres. La seule vérité qui s’envole entre les murs de la cuisine. Mes doigts filent sur sa cuisse. Alors que mes opales glissent sur le tissu de ses bas. Sur son porte-jarretelle aguichant. Je ne peux refreiner un sourire. Elle a toujours su ce qu’il me plaisait. Elle s’est souvenue. Et moi, comment ai-je pu oublier ? Son corps qui épouse aussi parfaitement le mien. Comme s’ils étaient prédestinés à s’emboiter. Comme si elle était faite pour moi. Née pour me séduire. Pour lever l’excitation avec une telle intensité. D’une ampleur écrasante. Comme personne d’autre ne peut le faire. Il n’y a qu’elle. Et cette complémentarité parfaite. Cette alliance si naturelle. Si incroyable qu’elle en paraîtrait irréelle. Il n’y a qu’elle. Et ses grands yeux bruns. Ses lèvres pleines. Le rouge sur ses joues. Son souffle irrégulier. Il n’y a qu’elle.

Mes phalanges saisissent l’étoffe de sa robe. La soulève pour la retirer. Avant de la balancer sur le sol. Ma paume se colle contre sa nuque. Et mes lèvres humides glissent le long de son cou brûlant. Alors que ma main libre retrouve ses reins pour mieux appuyer son ondulation. Ma bouche descend jusqu’à sa clavicule. Remonte doucement sous son menton. Roule sur sa mâchoire. Ma langue perle sur son lobe. Mes dents le tirent. Pour laisser passer mon souffle chaud à travers mes lèvres. Pour effleurer le creux de son oreille. Ma main quitte le bas de son dos. Glisse sur hanche. Jusqu’à ses côtes. Et s’arrête sur sa poitrine encore prisonnière. Mes doigts jouent à travers l’étoffe. Mais je ne peux plus attendre. Je veux plus. Toujours plus de la poupée brune. Mes phalanges agrippent le tissu pour libérer son sein. Mes lèvres retrouvent sa pointe. Et goûtent la chair offerte. S’attardent sur sa poitrine gonflée. Ma paume sur sa nuque décline le long de sa colonne. S’invite sur ses fesses. Que je décolle de l’îlot pour mieux sentir la chaleur entre ses cuisses contre le bas de mon ventre. Là où mon pantalon est déjà déboutonné. Là où seule la raideur se fait sentir. Mes lèvres abandonnent la soie de sa peau bombée. Et viennent s’entrechoquer à sa bouche entrouverte. Alors qu’un dernier souffle s’infiltre sur sa langue : « Ne pars plus jamais. » Fébrile. Exalté. Embrasé. Je veux plus. Plus. Incapable de penser à autre chose. Je soulève son corps. L’éloigne du centre de la pièce. On n’arrivera pas jusqu’à la chambre. De toute manière, on n’a jamais eu besoin d’un lit. Je m’écroule sur une chaise. Toujours chevauché par Sue. Mes phalanges s’amusent avec les cordelettes de son porte-jarretelle. Fait sauter un élastique. Qui vient claquer l’air. Mes iris se calent dans son regard. Danse pour moi Sue. Je faufile mes doigts de sa cuisse à ses fesses. Pour venir les agripper. Et l’inviter à onduler encore ses hanches. Pour enfler si c’est possible l’excitation ancré dans ma peau.
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Comment as-tu pu oublier combien Marcus était délicieux ? Comment as-tu pu survivre loin de lui aussi longtemps ? Tu ne comprends pas, tu ne comprends plus. Tu n’es plus que l’esclave de tes besoins, de tes désirs. Et tout ce tourne vers lui, tout l’indique, comme si tu avais enfin libéré cette vieille boussole qui se trouvait en ton sein. Dans ton cœur. C’est lui qu’elle pointe, il est le nord. Il le sera peut-être toujours. Tu as été faite sur mesure, par lui, pour lui. Tous tes gestes sont empreints de sa personne, c’est lui qui t’a tout appris, c’est lui qui rafle tout. Tu n’as jamais été aussi lascive avec quiconque, jamais tu n’as cherché à séduire aussi sérieusement un homme, que lui. Pas même avec Draco, avec lui c’était des jeux innocents, des tentatives, le temps d’une soirée. La faute du vin, la faute de Marcus aussi, pour ce qu’il avait déjà commencé à remuer en toi. Mais là, dans la lumière du jour, ta bouche capturant encore et encore la sienne, ce n’est pas le vin qui t’enivre mais lui. Oh oui, c’est le brun qui te fait tourner la tête, qui te fais serrer les cuisses sur lui, te frotter sans plus aucune décence. Tu le veux à en avoir mal, à en gémir tout bas, effrayée d’être repoussée. Rejetée. Mais non, il te serre contre lui, il grogne même quand tu racles ses reins des tiens, son désir poussant contre le cœur de ton plaisir, t’arrachant un petit son flou.

Il vous déplace, t’amène ailleurs, mais vos bouches ne se quittant jamais réellement, tu n’as pas conscience de la pièce que vous rejoignez. Tu sens simplement qu’il te dépose sur une surface froide et lisse, qu’importe. Tu le tires plus près, l’embrasses comme si ta vie en dépendait, mais bientôt ses mains se referment sur ton visage et tu redresses le menton, ouvrant des yeux fiévreux sur lui. Des yeux où l’amour est roi, ravagé par un désir qui embrouille tout, mais qui n’arrive pas à gommer cette dévotion que tes sentiments imposent à ton cœur. Il y a un reflet similaire dans les siens et tu te permets d’espérer, tes lèvres s’entrouvrent doucement et haletant tout bas, tu te mets presque à prier pour que ce soit vrai. Il faut que ce soit vrai. « Sue, je t’aime. » Il suffit de quatre mots et tu soupires, le soulagement te faisant l’effet de trois tonnes qu’on te retires des épaules. Alors tu presses doucement ton front contre le sien et ferme les yeux, un sourire étirant tes lèvres dans une joie qu’on ne t’as jamais vu, sauf lui. Encore et toujours lui. Il est le maître de ton cœur, de ton bonheur. Jamais tu n’as aimé comme tu l’as aimé, jamais tu n’as tant désiré et espéré. Tu oublies Aliss et leur fiançailles, tu oublis Beatrix et ce presque échange de vœux, tu oublis même sa demande de ne plus jamais te voir. Tout est oublié, pour le moment du moins et ta main gauche remonte contre sa joue droite, la lui cajole du bout des doigts alors que tu remercies le ciel de t’accorder cette chance.

Il y a alors ses doigts contre ta cuisse, un touché papillon, puis plus insistant, qui te fais te mordre la lèvre inférieure. Tu baisses les yeux, regarde les doigts tirer sur la cordelette et tu souris avec quelque chose de faussement innocent. Une expression que tu as appris avec lui, que tu aimais lui offrir quand vous jouiez, quand tu le séduisais. Tu sais ce que tu faisais quand tu t’es changé, tu savais qu’il ne pourrait pas résister à tes dessous, tu espérais que tes bas et les jarretelles, pourtant si rarissime pour toi, autrefois, ferais encore leur petit effet. Tu es devenue une femme, une vraie, et ce qu’autrefois tu enfilais pour le satisfaire, pour l’exciter, pour le séduire, fait dorénavant partie de ton quotidien. Et alors qu’il t’observe, qu’il te redécouvre, tes mains coulent doucement contre son torse, déboutonnant sa chemise, alors que tu lui embrasses tendrement un bout de mâchoire, encore et encore. Il peut te toucher, te redécouvrir, mais toi aussi, tu exiges la même chose. Toi aussi, tu veux le voir nue et caresser la fermeté de sa peau, la chair bouillante et forte, les muscles jouant dessous. Car il n’existe pas plus bel homme que celui qui te tien contre lui, parce qu’il n’en existe pas un seul que tu désires aussi douloureusement. Une pression gonfle dans ton ventre, jusque-là, entre tes jambes, où le charbon ardent devient liquide, lave prête à s’écouler, prête à franchir les barrières, prête à l’accueillir au cœur de ton volcan. Un enfer paradisiaque, la chaleur n’a pas à lui faire peur, au contraire. Le feu qui brille en vous deux n’a rien d’effrayant, il est de ceux qui purifie, qui nettoie, digne des amants grandioses et prédestinés. Parce que là contre lui, alors que tu fais glisser sa chemise sur ses épaules, tu n’as aucun doute sur la chose : il est ta moitié manquante.

Il te retire enfin ta robe et tu te montres obéissante, parfaitement synchronisé avec lui, retirant tes mains de sur lui pour plutôt lever les bras, puis c’est à son tour, de perdre sa chemise. Puis il est contre toi, la pression de sa main suffit à t’arracher un délicieux frisson, à brouiller ton regard à nouveau. D’envie. De vice. D’attentes qui n’ont rien de sage. Rien d’innocente. Il redécouvre ton cou et tu l’étires, soupirant tout bas, les lèvres entrouvertes, un bout de langue s’y glissant alors que tout ton corps s’échauffe contre sa langue. Son autre main presse tes reins plus près et tu ondules avec plus de précision, les paupières lourds, tu te concentre sur les sensations. Sur cette barre chaude et ferme que tu sens contre toi, tu t’y frottes, tu cherches à lui démontrer combien tu es brûlante pour lui, là à l’intérieur. Tu es son paradis perdu, l’Éden retrouvé, tu veux être Ève, tu veux être son serpent. Tu lui feras tout ce qui est défendu, tu lui offriras tous les fruits dont il pourra avoir envie. Oui, tu veux l’aider à abandonner son humanité, parce que pour toi, il est bien plus. Tu le vénère déjà dans ton cœur, alors qu’il te dévore des lèvres, ajoutant sa langue contre ta mâchoire, ses dents contre ton lobe d’oreille, t’arrachant un feulement, un appelle au plaisir. À tellement plus, alors que d’une main, tu te cramponnes à l’un de ses bras, l’autre main tirant encore et toujours des mèches sombres, attirant son visage plus près, plus à droite, jusque derrière ton oreille. « Oh Marcus… » Tu ne te contentes assurément pas de frémir, tout ton corps subis la secousse alors qu’il respire au creux de ton oreille. Il est la tentation incarné et tu te mords les lèvres alors qu’il découvre ta hanche, te forçant à t’étirer, à te cambrer sur cet îlot. Tu pousses tes seins contre sa main, hoquète tout bas alors qu’il te pétrit sans vergogne, ton corps vibrant de l’intérieur.

C’est pire quand sa main écarte le bonnet, quand le tissu est abaissé, découvrant une pointe qui se dresse encore plus fièrement à l’air libre, déjà certaine d’être goûtée, d’être réchauffé. Ça ne t’empêche pas d’inspirer rapidement quand il le fait, quand ses lèvres aspirent le petit monticule de chaire, qui frémit contre sa langue. Et toi tu baisses les yeux sur lui, haletante, faute de mieux, tes reins ne sachant plus arrêter leur danse de l’amour, continuant d’appeler continuellement ceux de Marcus. Ça ne s’arrange pas avec sa main qui coule dans ton dos, pour te pousser plus près, pour te hisser à moitié sur lui. Tu abandonnes alors son bras d’une main, la fait plutôt glissé derrière toi, sur le marbre froid et plus en équilibre, pour pouvoir te presser plus fort à lui. Pour que cette colonne de chaire, emprisonné dans le tissu, soit presque en toi tant tu y mets du tien. Tes paupières se referment sous l’éclat de plaisir, sous la fièvre qui grimpe, qu’il augmente encore une fois en venant t’embrasser, en te soufflant l’amour, tout autant qu’il tente de te le faire. « Ne pars plus jamais » qu’il glisse dans ta bouche et tu fermes les yeux plus étroitement, pour l’embrasser avec ardeur. Ta réponse se trouve dans ce baiser, parce que tu l’embrasses à corps perdu. À en perdre la raison, le creux de tes reins te faisant presque mal maintenant. Il doit d’ailleurs être trempé, lui aussi, à force de subir tes assauts. Mais tu n’as pas le temps de regarder, de vérifier, pas même d’y réfléchir, qu’il te soulève, t’écrasant à lui. Tes bras retournent autour de sa nuque, tu te moules à lui, parce que c’est là qu’est ta place, parce que tu es faite sur mesure pour lui. Deux bouts d’un casse-tête enfin retrouvé, prêt à s’emboiter pour redevenir un item.

Tu as pourtant peur qu’il t’attire trop loin, tu ne pourras pas attendre, tu n’en as pas la patience. Ni l’envie. Non, tu le veux maintenant et tu ouvres les yeux, ta bouche toujours soudé à la sienne, ta poitrine se frottant tout autant à lui que tes reins, pour voir où vous pourriez aller, quand vos corps tombent. Doucement. Sur une chaise. Il semble satisfait, assis là, sous toi et tu lui offres un presque sourire, tes mains glissant de sa nuque à son visage. Alors qu’il joue avec les cordelettes, le bout de tes orteils s’enfoncent contre le sol, ta bouche entièrement dévouée à la sienne. Jusqu’à ce qu’un élastique claque, là tu cesses tout, le visage à quelques centimètres du sien, la respiration difficile, les poumons douloureux, la tête pleine de lui. Pas que la tête. Son regard te fait l’effet d’une suggestion vicieuse et puis le contact délicat de ses doigts est une invitation aux actes les plus audacieux. Tu le connais, tu n’as pas oublié et un petit sourire recourbe le coin de tes lèvres, tes mains passant de son visage à son cou, puis à son torse. Tu le lui palpe, alors que tu te redresses, toute droite, que tu te cambres, déesse exposant ses pouvoirs enfin retrouvés. Devant lui, tu ne crains rien, ni ta banalité, ni quelques absences de grâce. Non, avec Marcus tu es parfaite, la plus belle femme ayant foulé cette terre, rien que pour lui. Alors tu te lances dans une danse du ventre, qui se contracte furieusement, douloureusement, affamé de sa personne. Tes pieds te servent de levier alors que tu te fais glisser contre lui, les mains posées de chaque côté de ses hanches. Tu te frottes avec application à lui, redécouvre son sexe dans toute sa splendeur, sa longueur, sa largeur, tu y écrase le tien et y imite l’amour. De quoi le rendre fou, de quoi le faire renverser la tête sur sa chaise. Mais il n’y a pas que tes reins, pas que ton écrin de velours pour l’aguicher, non.

Tu abandonnes son ventre d’une main pour la faire courir sur ton propre corps, pour empoigner un globe de chair et y refermer une main gourmande. Tes lèvres, entrouvertes, soupirent, quand un bout de langue n’y cours pas et quand ta main remonte, c’est pour détacher tes cheveux. Puis tu abandonnes son ventre entièrement et alors que tu t’acharnes sur l’extrémité sensible de son entre-jambe, tu retires ton soutient gorge, tu te dévoiles. Le vêtement termine au sol, comme le reste, mais il n’a pas même le temps de l’atteindre que déjà tu te penches sur le brun pour laper son torse, pour en sucer un bout de chaire. Il est pareille comme dans tes souvenirs, sinon meilleur. Tes dents l’écorche un peu, alors que tes hanches se pressent plus fort à lui, pousse presque cette force de la nature, qui se dresse entre ses jambes, à s’enfuir de sa prison de tissu pour venir à ta rencontre. Pour venir en toi. Tu remontes jusque contre son cou, laisse la pointe de tes seins érafler son torse et soupires avec lui sous la sensation, ta bouche happant l’espace à la jonction de son cou et de son épaule. Tu aspire sa peau avec besoin, avec envie, alors que tes doigts crochètent son sous-vêtement. Puis tu n’y tiens plus et tu te hisses sur la pointe des orteils, ses mains t’aidant à tenir en équilibre, alors que tu abaisses l’avant de son sous-vêtement, humide. Ta faute. La sienne. Tant pis. Il n’en a plus besoin. Maintenant libéré, il est à toi et baissant un regard, brillant de convoitise, entre vos deux corps, tu te mords la lèvre presque au sang. L’anticipation te contracte le pelvis et tu retiens ton souffle alors qu’il se redresse glorieusement devant toi. Aussi parfait qu’autrefois, aussi appétissant. Parce que voilà ce que Marcus à fait de toi : une femme capable d’apprécier à sa juste valeur sa virilité la plus complète, la désirant même par sa simple vu, appétissante vision qui n’attends que toi. Mais tu sais qu’il t’aidera, déchirera le dernier rempart de vêtement vous séparant ou l’écartera. Qu’importe au fond, toi tu te contentes de t’y presser, de laisser la dentelle devenir un objet de torture, vous mettant au supplice alors que tu recommences à onduler contre lui, que tu hoquète en te collant contre lui, ta poitrine écrasée à la sienne, ta bouche fusionnant avec la sienne, avide de chaleur, avide d’amour. Avide de plaisir, celui ultime, celui qui se dissimule en toi et qu’il doit aller chercher. Et là, tu gémis contre ses lèvres, le temps d’un souffle : « Prend moi ! » C’est une supplique, un hoquet, un gémissement, un ordre. Tu as besoin de lui, besoin qu’il soit au plus profond de ton être, besoin de l’enlacer de partout, besoin que les limites redeviennent flou entre ce qui vous définis tous les deux. Lui. Toi. Un seul être en devenir. Une seule personne, parce qu’il se trouve à la limite de vos deux corps qu’on doit réunir. Parce que c’est là votre réelle place : emboité l'un dans l’autre.
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