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sujet; Octavien + Behind the smile of the Optimus Civis / UC

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Octavien Iulius Grimaldi
feat Ryan Taylor • crédit SkippySquirrel

   
Wizard • Inventé
• nom complet ; Octavien, du nom du premier Empereur romain qui mis fin à la République Romaine pour exercer un pouvoir personnel en -27 avant Jésus Christ. Il adapta la constitution républicaine à l’exercice de son autorité en influençant les actions du Sénat. Iulius, prénom commun de la dynastie des Julio-Claudiens notamment passé à la postérité par l’Imperator Julius Caesar et sa carrière de conquérant. Grimaldi, grande famille princière exilée chez les britons depuis presque cent ans qui s’est distinguée par leur honorable maitrise de la communication et de la bienséance, illustrant le raffinement italien.  • surnom(s) ; Les intrigants qui s’en méfient le nomment avec sarcasme Optimus Civis – le premier des citoyens – ou tout simplement le Suceur de Robe en se le représentant comme un lèche-botte chevronné. Quant aux intimes, ils préféreront l’appeler par son deuxième prénom, Iulius, signe qu’ils font partie de son cercle privé. C’est également son surnom dans la famille.  • naissance ; 6 mars 1977. Naissance au Mont Palatin durant les vacances de l’épouse Grimaldi à Rome. Octavien est né par un jour ensoleillé d’une grande douceur, effleuré par un vent venu du sud. L’accouchement fut de l’avis de tous un événement exemplaire et agréable. • ascendance ; Parmi les plus prestigieuses familles de sorciers, les Grimaldi sont des sangs-purs d’origine étrangère. Leur présence en Angleterre ajoute un peu d’exotisme à la sphère fermée de l’élite sorcière anglaise.  • camp ; En bon héritier, Octavien est un fervent serviteur du gouvernement. Il compte sur ce soutien pour se hisser dans la hiérarchie et s’installer tout comme ses parents en agent indispensable du pouvoir. Par son éducation classique, il se retrouve tout à fait dans l’établissement de la pyramide des individus, oeuvrant à mériter sa place parmi les optimates – comprendre l’Elite.  • métier ; Avec un Curriculum Vitae exemplaire et un talent familial pour la communication, Octavien Grimaldi est employé au service de Communication et Renseignements du Niveau 1 au Ministère de la Magie. Il est responsable en relation presse chargé de promouvoir les actions du Magister et de son ministère. Son aisance dans le relationnel et sa maitrise de la présentation en font l’atout charme des services de propagande.  • réputation ; Octavien joue le rôle de coqueluche médiatique à la perception. Son rôle est d’incarner la voix officielle de la dictature ce qui lui donne accès aux événements mondains.  Avoir un Grimaldi à sa réception demeure un signe de prestige et de fréquentabilité à ne pas négliger. On le dit humble et aimable, toujours soigné et courtois. Le jeune homme est de ses protagonistes dont on apprécie la compagnie discrète malgré l’ambition qui brille dans ses yeux. Il fait son petit effet sur les veuves et les demoiselles. Pourtant, certains sont convaincus que derrière ce sourire bienveillant se cache les dents du Grand Méchant Loup. Un valet cache toujours une volonté propre derrière un habit tâché de pourpre. • état civil ; Célibataire, Octavien est un cœur à prendre. Pourtant, il n’en est pas moins d’une grande exigence, sous l’œil tendu de sa dynastie. A vrai dire, sa carrière l’aveugle sur sa grande solitude et sur la nécessité de perpétuer la dynastie Grimaldi. Le jeune homme ne s’est pas interdit quelques aventures plaisantes de ci de là en faisant bien attention de protéger sa réputation. Ses tendances ne sont pas conventionnelles.  • rang social ; Il est membre de l’Elite Sang-Pur. L’engagement d’Octavien ne va pas jusqu’à intégrer le corps armé des Mangemorts. Cette cause l’obligerait à se salir les mains de manière officielle. L’héritier compte bien se dissimuler éternellement derrière son beau sourire et ses talents d’éloquence. Sa vie est faite de faste, de travail et de prodigalité. Les plaisirs oisifs tendraient à le jeter dans les bras d’une certaine dame Férocité. • patronus ; Son Patronus revêt la forme raffinée d’un Cygne élancé et brutal. Le souvenir qu’il utilise est celui des après-midi soumis aux vents tièdes du Mont Palatin, résidence d’été de la dynastie Grimaldi où toute la noirceur du monde sorcier semble s’effacer derrière de larges colonnades. Que voulez-vous, la tradition génoise de la famille s’est perdue dans des rêves d’Empire romain.   • épouvantard ; La déchéance publique serait la pire chose qui pourrait arriver à Octavien. L’humiliation serait pour lui totale et il se la représente comme son reflet revêtissant les habits d’un Rebut de la société. Heureusement pour lui, cela ne risque pas de lui arriver.  • risèd ; Il rêve de porter un jour la couronne de laurier, de se perdre dans la gloire et dans la crainte de son courroux. Le miroir lui montrerait une puissance toute nouvelle, digne d’un Imperator du discours et de l’éloquence. Il ne veut pas le pouvoir mais il veut l’influence d’un consul exerçant son conseil sur le leadership de la nation. Nul n’est éternel mais l’histoire se souvient de ceux qui la font flancher.  • animaux ; Octavien Grimaldi ne possède aucun animal si ce n’est un hibou sans intérêt utilisé uniquement pour son rôle postal.  • baguette ; 27 centimètres et demi, la baguette d’Octavien est faite du bois raide de laurier, suivant la tradition de la famille. « Grimaldi souverain, du Laurier en sa main » prétend la légende dynastique. Son cœur est fait d’un unique crin de Licorne mâle. Un spécimen majestueux d’après les dires d’Octavien...

The stars have faded away
► Avis sur la situation actuelle : La situation actuelle convient très bien à Octavien Iulius Grimaldi. La nature dictatoriale du régime lui permet de ne pas trop se soucier de la mouvance du pouvoir et il y trouve une certaine cohérence dans la réalisation de son travail de propagande. C’est un valet loyal et travailleur, tout à fait docile et agréable, qui rempli sa part du contrat avec une efficacité aussi grande que sa soif de ne pas faire de vague. Il souhaite se hisser jusqu’à l’oreille du Magister et il se plait à entendre quelques remontrances adressées à des collègues moins compétents – et franchement moins charmants – que lui. Sa position de Grimaldi lui donne une certaine sécurité de classe et l’oisiveté de l’Elite le divertit une fois ses communiqués de presse terminés. La Plèbe a besoin d’être maintenue par une communication bien huilée afin de calmer les ardeurs de quelques tribuns véhéments. Oui, sa pensée est nourrie d’empire romain. Après tout, le régime actuel n’en est-il pas une projection ? Quoiqu’il en soit, tout ça lui correspond parfaitement alors pourquoi tenter vainement de nager contre le courant ?

► Infos en vrac : A fait ses classes à Serpentard et y fut préfet. Il renifle dédaigneusement lorsqu'il croise un sorcier de classe inférieure. Son sourire charmeur fait son petit effet. Son livre de chevet est un exemplaire effrayant des Potions de Grand Pouvoir Octavien maitrise parfaitement la préparation du Félix Felicis. Le bruit court qu'il aimerait les hommes Le teint parfait qu'il arbore doit tout à ses vacances au Mont Palatin et surtout aux potions cosmétiques qu'il utilise. Sa bienveillance de façade cache son arrogance chevronnée. A une précieuse mémoire des visages et des prénoms Il vit à Londres. L'odeur des roses lui arrache des frissons Maniaco-dépressif, sa maitrise des sortilèges ménagers est exemplaire. Éloquent en public, emmerdeur en privé.

   
Nothing compares to you
• pseudo & âge ; Skippy Squirrel & 20 ans • comment as-tu trouvé le forum ? Grâce à Blaise Zabini • ton avis, tes suggestions ; Un forum qui donne envie de recommencer le RP !  kiss • connexion ; présence une fois par jour sauf exception - rp autant que possible • quelque chose à ajouter ? Une menthe à l'eau ? C'est possible ?

   


Dernière édition par Octavien I. Grimaldi le Dim 25 Jan 2015 - 18:49, édité 3 fois
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Here comes the hurricane
Dynamite guaranteed to blow your mind

La Genèse.
La salle à manger transpirait les fragrances de la tarte au citron et de l’alcool de mandarine. Au plafond se mêlaient les volutes des bougies d’anniversaire et le brouillard des cigarettes des parents qui discutaient déjà en latin. Il n’était que quinze heures mais la première fête était terminée. L’intimité s’éteignait peu à peu, à mesure que le vent de l’après-midi tiédissait l’Italie. On attendait le reste de la famille pour le second repas, dans une pure tradition de faste et de prodigalité. Les yeux sévères d’un portrait scrutaient chaque visage comme pour se rappeler des personnes installées sur les chaises d’ébènes. Leurs longs dossiers semblaient s’élever très haut au dessus de la tablée, sculptés en magnifiques danses de faunes Octavien venait d’avoir dix ans, dix années passées au cœur de la famille Grimaldi. Il ne les avait jamais vu que d’un œil extérieur - cette vision qu’ont les enfants en comprenant mal ce qu’est d’être adulte. Le petit visage naïf du garçon éblouissait sa mère par son allure statuesque. Il était encore tracé dans une porcelaine juvénile, en attendant de se changer en marbre au temps de l’adolescence. La dynastie n’avait pas échoué à se donner un héritier impérial ce qui expliquait le raffinement des festivités, l’usage de la langue latine et la décoration en lierre des colonnades.

Chaque année, les Grimaldi revenaient au Mont Palatin pour fêter la naissance d’Octavien. Les femmes de la famille se réservaient les jardins parsemés d’oliviers et les hommes affectionnaient les salons doucereux et frais. Les voilures se balançaient doucement et le temps se suspendait inexorablement. On vivait davantage qu’au cœur de Londres. Tout était rigoureusement codé, ordonné et laissait peu de place à l'improvisation mais un large espace pour l'oisiveté. La mécanique marchait à la perfection et le tableau semblait presque irréel. Ils évoluaient tous dans un temps mythologique, comme si rien n'avait changé pour les sorciers Grimaldi depuis que Rome était Rome. Au balcon s’étendaient les ruines de la République Romaine et plus loin on distinguait la capitale italienne moldue. On ne s’expliquait pas pourquoi il ne revenait pas dans leur pays d’origine. L’Angleterre les avait aspirés et ils s’y plaisaient. Ici ils oubliaient les ténèbres, là-bas ils les embrassaient. Rien ne semblait plus paradoxal et pourtant. Les sources leur redonnaient la force de peser dans les milieux mondains. On pouvait être pleinement Sang-Pur sur le territoire anglais. L’enfant l’avait très peu compris et ce jusqu’à ce qu’il entre enfin à Poudlard. Dans un an, son visage bienveillant étonnerait tout le monde lorsque le Choixpeau lui choisirait Serpentard. Pourtant, il avait l’air gentil ce petit bonhomme, assis sur sa chaise trop grande, en train de siroter son jus de pamplemousse. L’espace d’un instant, le portrait le scruta et eu un sourire. Il n’était pas dépourvu d’ambition. Cette qualité semblait même inonder son regard lorsqu’il admirait son père.

Tout deux se ressemblaient étrangement. Ils portaient avec fierté un menton saillant, inadapté à une quelconque fossette.  L’acidité de leur regard était adoucie par deux sourcils droits et taillés parfaitement. Il ne s’agissait aucunement d’esthétisme mal placé, de coquetterie artificielle. Seule subsistait les dons de la génétique, une filiation calculée pour que le profil des mâles ne soient en rien abîmés par une généalogie insatisfaisante. La philosophie de la maison était baignée de classicisme : il fallait garder chez César ce qui appartenait à César. Octavien ne pouvait pas se substituer à la règle et cela lui convenait. Son prénom l’inspirait tant il était baigné dans le prestige d’un Empereur absolu. Cela se ressentait dans le maintien d’un petit garçon influencé par une famille guindée, une famille prestigieuse, la famille Grimaldi. A son tour, Octavien observa le portrait de son ancêtre, couronné de laurier. Son destin était tout tracé…  

L'Exode.
« Nathan revient ! ». Il essayait de rester discret. Le blason de son uniforme et le P d’or qui y était brodé ne lui suffiraient pas à imposer son autorité. La salle commune était presque vide ; Octavien rentrait à peine de son tour d’inspection. Ses traits étaient fatigués mais son teint paraissait toujours aussi lisse et chaud. En revanche, on n’aurait pas pu lui arracher un seul sourire, un seul signe de maitrise de soi. Nathan avait compris que son premier amour ne pouvait l’aimer en toute liberté. Les Grimaldi revenait toujours aux lèvres du fils, comme une rengaine répétée encore et encore pas un prisonnier satisfait de ses chaines. Il n’avait aucune conscience de sa cage dorée qui l’empêchait d’aimer correctement. Octavien songea un instant à suivre son petit ami. Sa retenue brisa son élan. Les larmes subissaient un barrage féroce, animé par la rage qu’il ressentait si profondément. Deux sensations le traversaient : tout d’abord c’était la culpabilité d’avoir entrainé une dispute, encore une fois, sur des broutilles. Après tout, que valaient des règles qu’il pourrait briser une fois ses parents disparus. La règle était la même pour tous les héritiers. Leurs règnes étaient marqués de ruptures avec la figure du père, et cela se répétait indéfiniment en un cycle continu, naissance après naissance, mort après mort. Ensuite, venait la pression du sang, ce grand sens du devoir dynastique et la culture de la puissance. Rien ne devait obstruer l’aqueduc de l’ambition écoulant son flot encore et encore sur les vies oisives des privilégiés.  A la réflexion que représentait Nathan ? Ils n’avaient de toute façon aucun avenir à deux. En dehors des murs de Poudlard, la récréation homosexuelle devenait même indécente. Qu’y avait-il à assumer d’autre qu’une humiliation certaine et l’éloignement des hauteurs du Mont Palatin ? Un an. Voilà le temps qu’avait duré cette relation. Nathan était beau, élancé. Son sang était presque entièrement pur. Octavien Grimaldi se rappelait de l’effet des yeux noisette du jeune homme sur sa peau. Les frissons parcouraient son échine lorsqu’ils se croisaient, entre deux portes ou dans une alcôve. Un serment avait été prononcé, un serment sincère mais un serment naïf. A l’époque, ce n’étaient pas des paroles en l’air. Pourtant, elles n’avaient pu que s’envoler loin, par delà les sphères humaines, s’évanouissant dans le néant. Rien ne changerait cette décision. Un Empereur devait sacrifier ses émotions au jeu de son succès.

Son regard céruléen se perdit dans la nostalgie. Octavien Grimaldi avait du mal à conserver l'attention nécessaire au match de Quidditch auquel il participait. Les verts et argents demeuraient accoutumés à l’humeur changeante de leur préfet sans jamais comprendre d’où lui venait un sourire rayonnant après avoir été assigné à trois tours de rondes consécutifs. Sept jours et sept nuits avaient glissés sur le château comme une ombre. Nathan restait un écho lointain des frasques du jeune homme mais la tristesse se cristallisait étrangement. Il ressentait les bras décharnés de la solitude et son souffle froid au creux de sa nuque. Son teint était un peu pâlot. Rien d’étonnant après une rupture. Octavien ne voulait qu’une chose : il souhaitait que l’air qui piquait inlassablement son visage remette ses idées en place. Sans doute appelait-on cela le moment de la remise en question, ce moment où l’introspection est douloureuse parce qu’elle s’enfonce au plus profond des êtres blessés. Le Serpentard ne vit même pas le Cognard qui s’avançait vers lui, frapper ignoblement dans sa direction par Nathan en personne. Il ne remarqua que le choc, trop douloureux pour lui laisser un souvenir. L’écran était noir, le black out, et puis il avait ouvert les yeux, à l’infirmerie. Les veines de son bras se tendaient à mesure qu’il se relevait. Quelques cartes de prompt rétablissement trainaient ça et là, les confiseries importées de chez Honeydukes débordaient sur la table de chevet. Et puis il y avait ces fleurs, des roses jaunes. Elles lui arrachèrent un pauvre sourire, ultime provocation de Nathan. Cela faillit l’affecter. Ce jour là, alors que l’héritier finissait ses dernières années à Poudlard, quelque chose se passa. Ses commissures légèrement étirées en un masque d’albâtre se figèrent dans une fausse bienveillance. Il avait compris une seule chose : son grand sens des traditions et sa volonté dynastique ne valaient rien sans une présentation soignée. Sa tête semblait se déchirer encore et encore ; son visage se figeait de marbre.


L'Apothéose.
Le Persano à la robe blanche trotta jusqu’au perron large du manoir familial. S’il habitait à Londres, Octavien retournait rendre des visites hebdomadaires à ses parents. On avait reçu dans le faste des membres de la famille Grimaldi et d’autres amis de la famille. On entendait par les hautes fenêtres ouvertes les Rebuts parentaux débarrasser la grande table. Les femmes et les jeunes hommes des Grimaldi revenaient d’une balade chevaline bienheureuse pour leur digestion. Certes, la tradition pouvait paraître trop moldue mais les Italiens voyaient les Hyppogriffes comme des montures fort peu confortables et trop peu fiables pour y poser une seule fesse aristocratique. Octavien descendit de cheval, vêtu d’un uniforme de chasse anglais, et il adressa un large sourire à sa mère qu’il aida à son tour à descendre. Les femmes montaient comme les hommes, vêtues de pantalons épais et aux redingotes couleurs pâles. Tous les chevaux étaient blancs ou bruns, jurant avec les quelques Sombrals qui élisaient domiciles chaque hiver sur la propriété. Le manoir était moins impressionnant que celui des grandes familles anglaises d’Herpo Creek. En revanche, son architecture italienne jurait avec l’obscurantisme ambiant et ses grands jardins florentins où se mêlaient des parcelles d’herbes à potion apportaient un peu de dépaysement à la morosité du ciel britannique. La volière, jouxtant la véranda, répandait ses chants par échos successifs et ravissants. L’ensemble était pompeux mais inspirait aux esprits légèreté et désir d’évasion. Il fallait ajouter à cela l’Orviétan. Les Grimaldi en cachaient dans les armoires secrètes, dissimulés parmi les moulures renaissantes du salon doré. Approchez et regardez ces fioles nombreuses d’Excess – versées avec parcimonie dans le vin pour vous arracher dans la joie quelques scandales – et ces quelques capsules de Navitas – réservées à l’usage personnel de la famille. Ces psychotropes côtoyaient une bouteille de Veritaserum poussiéreuse mais vide à moitié. Octavien Grimaldi était conscient que la détention de ces produits n’avait rien de désintéressé. Les parents Grimaldi avaient excellé dans les arts de la communication, comme leurs parents avant eux, et dans ce que cela impliquait de travail d’information en amont. Par la même occasion, protéger leurs secrets sous couvert d’une dignité princière paraissait à l’éventail de leurs talents.

On ne parlait jamais des échecs des Grimaldi tant ils les avaient dissimuler aux yeux les plus indiscrets et aux oreilles les plus fines. Ainsi, tout le monde avait oublié Teresa, la petite sœur. Insurgée, elle était reniée. Et puis, la mort l’avait trainé bien au delà des sphères de conscience connues. Qu’en était-il advenu ? Rien du tout. Le sortilège d’Amnésie avait été apposé depuis longtemps sur le front lisse du Dauphin de la dynastie. Aucun souvenir ne passait dans son regard et les photos mouvantes elles aussi avaient effacé le doux visage de la cadette. Merlin seul savait si les parents en souffraient car rien ne devait être dit ni mentionné. Eux ne s’étaient pas soumis au sortilège afin de se nourrir de frustration. Leur réussite avait été l’ainé et ils auraient sans doute mieux fait de s’en contenter. Octavien s’était changé, revêtissent un costume sobre à la cravate sombre. Les cheveux soigneusement entretenus par un filtre personnel, il prit congé de l’assemblée installée dans le Grand Salon. Il baisa la main de sa mère avant de glisser vers le hall opalin, poignant dans la poudre de Cheminette et indiquant le Ministère, il disparut élégamment dans un flot de flammes vertes. Elles éclairèrent brièvement les armes de la famille, fuselées d’argent et de gueules. Une main jaillit du trouble pour lui agripper l’épaule alors que son pas résonnait dans l’Atrium. « Ascenseur, niveau 1. Vous avez été promu à la communication de la Présidence monsieur Grimaldi. ». La suspicion mêlée d'une fierté mal assurée ne parvint pas à défaire son sourire ; pourquoi passerait-il du service d'invention d'excuse pour moldus à la communication ? Il se rappela soudain du clin d’œil de son père quand il avait pris congé du manoir Grimaldi. Le Dauphin avait fini sa formation d'héritier. On testerait désormais sa belle gueule, son éloquence et sa maitrise de soi sur le terrain avant de lui léguer le trône...



Dernière édition par Octavien I. Grimaldi le Lun 26 Jan 2015 - 15:55, édité 9 fois
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bienvenue sur le forum yeux
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omg ryan iiih j'suis trop amoureuse kr kr kr kr kr sex sex dommage que Marcus ne soit pas gay mdr
Bienvenue avec ce sexy Grimaldi & bon courage pour le reste de ta fiche iiih
Je suis trop fan du prénom Octavien aussi. Ainsi que de ta plume hm épouse moi jule
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Bienvenue et bon courage pour ta fiche jule
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Bienvenue sur le forum !
Moi, je viendrai t'embêter pour un lien vu que Deirdre est journaliste et qu'Octavien est chargé des relations publiques. mdr

Bon courage pour ta fiche !
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WIZARD • always the first casuality
Pansy Parkinson
Pansy Parkinson
‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
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‹ liens utiles :
pansy parkinson ft. adelaide kane, nephtys shafiq ft. phoebe tonkin, kid o'faolain ft. richard harmon, maksim dolohov ft. tom hiddleston, amara bataglia ft. rowan blanchard

‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9020
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
http://www.smoking-ruins.com/t3200-pansy-fleur-du-mal
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Bienvenue sur Exci ! N'hésite pas à contacter un membre du staff si tu as la moindre question jule et bon courage pour la suite de ta fiche gaah kr
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Bienvenue et bon courage pour ta fiche jeune homme What a Face
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Bienvenue sur Exci ! yeah Je suis fan de l'avatar et du pseudo... :russe: Bon courage pour l'écriture de ta fiche. kr
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Merci beaucoup pour tous ces messages de bienvenue ! :oué:
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