I look at him, and I see it all. I see the memories. The fights. The make ups. The love. God, the love. It’s why I can’t let go. He hold it all in those goddamn eyes. They hold everything.
J’entends mon père m’appeler du hall d’entrée. Il m’invite à venir le rejoindre. Ce que je fais sans me poser de question. Il a déjà enfilé sa cape et s’apprête à partir. Il me demande si je compte bien rester chez eux aujourd’hui. M’indique qu’il sera absent un moment. Ma mère aussi apparemment. Il l’a déjà envoyé sur le chemin de Traverse. Qu’est-ce qu’il veut ? Il ne prend jamais la peine de me prévenir. Et c’est quoi ce sourire ? Et cette lueur au fond de ses rétines ? Il s’assure une dernière fois de ma volonté de rester ici. Si je n’ai pas de travail aujourd’hui. Et il finit par prononcer le nom d’Aliss. Non. Je ne la verrai pas aujourd’hui. Je ne la vois quasiment que chez moi de toute manière. Délaissant ma propre maison depuis le meurtre de Lyubov. Ne supportant pas me retrouver seul. Entre ces murs trop vastes. Trop froid. Avec pour unique compagnie l’écho du vide. Qui me rappelle trop l’éclair vert illuminer le grenier. Et le corps inerte de ma rebut. Mais il est au courant des mes nouvelles habitudes. Ça fait plusieurs semaines que j’occupe mon ancienne chambre chez eux. Je ne saisis pas ce changement de comportement. Je ne cherche pas longtemps à comprendre l’esprit tordu paternel. Peut-être est-ce un nouveau moyen de renouer contact. Vu que je ne fais plus d’effort pour à lui adresser la parole. Depuis la révélation de son plan morbide. Celui qui inclut le sortilège de l’imperium. Il s’est adoucit depuis. Et cette nouvelle complaisance ne lui sied absolument pas. Elle contraste trop avec son autorité d’autrefois. Il sonne faux. Terriblement faux. Ce n’est qu’un rôle. Je le connais trop bien pour pouvoir y croire. Je le regarde s’en aller. Après lui avoir confirmé une dernière fois que je ne comptais pas quitter les lieux. Je me retrouve seul avec le domestique. Qui m’observe dans l’encadrement de la porte qui donne sur le grand salon. Un sourire affiché trop grand pour son visage. Qu’est-ce qu’ils ont tous aujourd’hui ? Je ne réponds pas à ce rictus extravagant. Et préfère monter à l’étage. Je m’attarde devant le bureau de mon père. Où sa pensine doit y être posé. La porte est entrouverte. Elle ne l’est jamais. Mon père est trop soigneux pour ça. Mais ça a le don d’attirer mon attention. Je pousse silencieusement la porte pour vérifier. La pensine est bien là. Installée en évidence sur l’étagère. J’hésite un instant à plonger mon nez dedans. Pour découvrir ce qui lie enfin les patriarches Flint et Carrow. Mais je me résigne. Ce n’est plus mon problème désormais. Pourtant me voilà à l’intérieur. Devant l’étagère. Les prunelles baissées sur la bassine. Et merde. Un peu de curiosité n’a jamais tué personne. Je sors ma baguette pour la plonger dans le liquide cristallin. Je mélange les souvenirs. Et m’arrête brusquement lorsque l’image de Susanna apparaît. Je râpe ma langue contre mes dents. Alors que mon cœur se tord un peu plus. Signal pour me tirer d’ici. Je n’ai pas besoin qu’on me rappelle cette peine. Je quitte le bureau. Mais toujours aussi contradictoire, je me dirige vers la bibliothèque. Parcoure rapidement la rangée de livre. Je ne sais pas vraiment ce que je cherche. Une réponse. Des explications. Comme si ça pouvait être aussi simple. Mais aucun titre n’attire mon attention. J’abandonne. Avant de voir un bouquin ouvert sur la table basse. Tout est parfaitement rangé en temps normal. Je me retrouve penché sur l’ouvrage. Sur les sortilèges impardonnables. Le chapitre sur l’imperium exposé. Délibérément ? Ce n’est pas possible autrement. Qu’est-ce que mon père est en train de manigancer ? J’attrape le livre. Intrigué par les ratures et les annotations. Je reconnais son écriture. Bordel, il a bien travaillé pour réaliser son plan. J’examine ces commentaires pendant que mes pas me guident en dehors de la pièce. Je traverse le couloir. Jusqu’à une autre aile du manoir. Je finis par atterrir dans la cuisine. Sors mécaniquement un verre du placard avant de laisser l’eau le remplir. Lorsque j’entends des pas gravir les escaliers. Sûrement le domestique. Il doit être au courant de cette mise en scène. Je pose le verre et quitte la pièces. Prêt à lui demander des explications. Mais ce n’est pas lui que je trouve. Mon cœur ratte un battement en voyant Susanna. Je ne pensais pas la revoir si tôt. Surtout pas ici. Elle a pourtant été claire avant de quitter la soirée de fiançailles. Je reste muet. Surpris. Perturbé. Tentant vainement de comprendre comment j’ai pu la laisser partir. Le sortilège, sa comédie, ma colère, tout ça me semble dérisoire. Face à la silhouette de Susanna. Parfaitement moulée dans cette robe. Aguichante et séductrice. Face à la brillance de ses opales. Qui ont toujours su renverser ce palpitant épris. Elle n’est pas venue pour crier. Ni pour m’accabler. Non. Il y a cette lueur dans ses iris. Que je n’avais pas revu depuis six ans. Cette lueur qui réchauffe mon cœur. Je pose machinalement le bouquin sur un meuble. Alors qu’elle s’approche rapidement. Et son corps rencontre le mien. Je l’attrape instinctivement. Ses bras autour de ma nuque suffisent à faire frissonner mon épiderme. Et quand ses lèvres retrouvent les miennes, la chaleur éclate. Au milieu du cœur. Qui s’affole. Frappe. Frappe. Mais plus de douleur. Mais d’une exaltation délicate et brûlante à la fois. Elle file dans mes veines. Dans mes muscles. Electrise chaque parcelle de mon corps. Alors que le sien se presse. Emprisonne mes hanches. Mes paumes la plaquent un peu plus contre moi. Insatiable. Malgré la distance inexistante. « Marcus. » Je me perds. En même temps qu’elle me retrouve. Je me laisse m’enfoncer dans l’incontrôlable. Au son de sa voix. Au rythme de sa respiration. Son dos heurtant le mur contre lequel je la pousse. Avec le besoin de rester contre elle. Dans une étreinte presque étouffante. Pourtant si libératrice. Ses prunelles m’enflamment un peu plus. Ses doigts qui retirent ma chemise. Qui appellent à plus. Alimente le feu à l’intérieur de mon ventre. Il ravage tout. Tout. « Je t’aime Marcus ! » Mon cœur ratte un nouveau battement. Pour mieux répandre la chaleur dans mes muscles. Et je suis incapable de mettre un mot sur ce que je ressens. Lorsque le palpitant se tord dans une contraction douloureusement agréable. Il accélère un peu plus à chaque respiration saccadée. Il brûle. Se consume sous les paroles de Sue. Dans un bonheur qu’il n’a plus connu depuis longtemps. « Ne me rejette pas … » Je ne peux pas. Non. Je ne peux pas. Pas quand son intimité se colle indécemment contre la dureté de mon sexe. Pas quand cette impression de retrouvailles explose. Une liberté. Un soulagement déplacé malgré mon engagement pour une autre. Je ne peux pas. Je ne peux plus la repousser. Je ne veux plus la perdre. Cette idée est devenue inconcevable. Je la veux. Entière. Soumise. Dominatrice. Je la veux. Désire à un degré trop haut pour être mesuré. « Mmmn ! … Ne me rejette pas encore ! » Ses reins ondulent. M’arrachent un grognement rauque. Incapable de résister. De penser à réagir autrement qu’à céder. A cette excitation trop pressante. Qui m’empêche de sortir le moindre mot pour la rassurer. Le simple non à sa demande reste bloqué au fond de ma poitrine.
Je nous entraîne à l’intérieur de la cuisine. Par la seule force de l’ardeur. Et cette fièvre qui grimpe. Grimpe. Je pose Sue sur la plaque froide de l’îlot central. Sans me détacher de sa silhouette gracile. Impossible. Le sang qui file. Afflue jusqu’à mon entrejambe me l’interdit. « Je n’y survivrais pas. » Mes doigts abandonnent son dos pour venir encadrer ses joues. Pour remonter son visage. Le front collé au sien pour mieux souffler. « Sue, je t’aime. » Je parle enfin. Le seul murmure perceptible qui arrive à s’extirper de mes lèvres. La seule vérité qui s’envole entre les murs de la cuisine. Mes doigts filent sur sa cuisse. Alors que mes opales glissent sur le tissu de ses bas. Sur son porte-jarretelle aguichant. Je ne peux refreiner un sourire. Elle a toujours su ce qu’il me plaisait. Elle s’est souvenue. Et moi, comment ai-je pu oublier ? Son corps qui épouse aussi parfaitement le mien. Comme s’ils étaient prédestinés à s’emboiter. Comme si elle était faite pour moi. Née pour me séduire. Pour lever l’excitation avec une telle intensité. D’une ampleur écrasante. Comme personne d’autre ne peut le faire. Il n’y a qu’elle. Et cette complémentarité parfaite. Cette alliance si naturelle. Si incroyable qu’elle en paraîtrait irréelle. Il n’y a qu’elle. Et ses grands yeux bruns. Ses lèvres pleines. Le rouge sur ses joues. Son souffle irrégulier. Il n’y a qu’elle.
Mes phalanges saisissent l’étoffe de sa robe. La soulève pour la retirer. Avant de la balancer sur le sol. Ma paume se colle contre sa nuque. Et mes lèvres humides glissent le long de son cou brûlant. Alors que ma main libre retrouve ses reins pour mieux appuyer son ondulation. Ma bouche descend jusqu’à sa clavicule. Remonte doucement sous son menton. Roule sur sa mâchoire. Ma langue perle sur son lobe. Mes dents le tirent. Pour laisser passer mon souffle chaud à travers mes lèvres. Pour effleurer le creux de son oreille. Ma main quitte le bas de son dos. Glisse sur hanche. Jusqu’à ses côtes. Et s’arrête sur sa poitrine encore prisonnière. Mes doigts jouent à travers l’étoffe. Mais je ne peux plus attendre. Je veux plus. Toujours plus de la poupée brune. Mes phalanges agrippent le tissu pour libérer son sein. Mes lèvres retrouvent sa pointe. Et goûtent la chair offerte. S’attardent sur sa poitrine gonflée. Ma paume sur sa nuque décline le long de sa colonne. S’invite sur ses fesses. Que je décolle de l’îlot pour mieux sentir la chaleur entre ses cuisses contre le bas de mon ventre. Là où mon pantalon est déjà déboutonné. Là où seule la raideur se fait sentir. Mes lèvres abandonnent la soie de sa peau bombée. Et viennent s’entrechoquer à sa bouche entrouverte. Alors qu’un dernier souffle s’infiltre sur sa langue : « Ne pars plus jamais. » Fébrile. Exalté. Embrasé. Je veux plus. Plus. Incapable de penser à autre chose. Je soulève son corps. L’éloigne du centre de la pièce. On n’arrivera pas jusqu’à la chambre. De toute manière, on n’a jamais eu besoin d’un lit. Je m’écroule sur une chaise. Toujours chevauché par Sue. Mes phalanges s’amusent avec les cordelettes de son porte-jarretelle. Fait sauter un élastique. Qui vient claquer l’air. Mes iris se calent dans son regard. Danse pour moi Sue. Je faufile mes doigts de sa cuisse à ses fesses. Pour venir les agripper. Et l’inviter à onduler encore ses hanches. Pour enfler si c’est possible l’excitation ancré dans ma peau.
I look at him, and I see it all. I see the memories. The fights. The make ups. The love. God, the love. It’s why I can’t let go. He hold it all in those goddamn eyes. They hold everything.
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