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sujet; Khayla *Be like the flower that gives its fragrance to even the hand that crushes it.

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Khayla Topaz Bhamra
feat Freida Pinto • crédit swan

Groupe • Scenario de Ypsös
• nom complet ; Khayla Topaz Bhamra. • surnom(s) ; On l'appelle Khal parfois Ayla, d'autres Aya. Aujourd'hui on l'apostrophe par des termes peu flatteur "toi là" "hé l'rebut" mais vous aurez bien de la chance si jamais elle ne vous accorde que l'ombre d'un regard. • naissance ; Les dates n’ont que peu d’importance pour Khayla mais chaque 1er mai, elle prend un instant pour fêter son anniversaire et sa venue au monde en 1973.
• ascendance ; Sang-mêlé, et en dépit de toutes les propagandes essayant d’asseoir la supériorité des sangs-purs, elle ne peut avoir honte de son statut. A son humble avis, la diversité devrait être célébrée et embrassée. Ils peuvent bien la priver de tous ses droits, la reléguer au bas de l’échelle sociale, tenter de la briser, ils ne parviendront jamais à changer son opinion quant aux statuts de sang. • camp ; Insurgée. Comment pourrait-elle choisir un autre camp ? Pas de nuance, pas de négociation. Céder à la terreur et aux extrémismes n’est pas la solution et jamais elle ne s’y résoudra. Elle fait partie de ceux qui parlent et qu’on voudrait faire taire mais qui jamais ne cesse le combat. • métier ; Au service de Monsieur Burke. • réputation ; S’il fut un temps où elle pouvait encore s’enorgueillir d’être considérée, valorisée par ses camarades, il est depuis longtemps révolu. Khayla est presque incapable de se souvenir d’un temps où ce qu’on disait d’elle était une préoccupation de tous les instants : oh, elle n’aurait pas beaucoup d’efforts à faire pour entendre à nouveau la clameur qui s’élève des gradins alors qu’elle fend le ciel une souaffle à la main ou encore les murmures admiratifs de ses camarades lorsqu’elle parvenait à la fin d’une démonstration particulièrement retorse. Si elle ne renie pas ces souvenirs, elle ne peut s’empêcher de dissocier cette époque-là de la personne qu’elle est devenue.
Les rebuts ont-ils seulement une réputation ? Non, décidément, toutes ces considérations sont réservées à une population qui n’a pas à lutter pour leurs droits fondamentaux, qui n’ont pas la preuve de leur aliénation gravée dans la peau comme un rappel indélébile.
Pourtant la vanité de sa vie précédente n’a pas tout à fait disparu, pour preuve : la jubilation malsaine qui l’a envahie lorsqu’elle a découvert avoir réussi à déstabiliser l’ennemi au point de s’élever au rang de la 10ème indésirable du pays  (elle avait également été, un instant, extrêmement flattée de la récompense offerte à quiconque la trouverai). • état civil ; Célibataire. • rang social ; Rebut. • particularité(s) ; Le tatouage de la famille Burke qui s'étale sur son flanc arrière et quelques cicatrices héritées de ses années de résistance. • patronus ; Un loup. • épouvantard ; Être coincée dans un sablier géant dont le décompte est presque terminé et duquel s’écoule des gouttes de sang. Elle lutte, dans une vaine résistance, pour émerger du liquide poisseux qui l’attire vers le fond. Lors des rares moments où elle peut voir au-dehors, tout ce qu’elle voit c’est une énorme balance dont l’équilibre se rompt inexorablement. Sur le plateau relevé, assis et dominant, un rictus froid et ironique plaqué sur ses lèvres, l’image de celui qu’elle a toujours identifié comme son meilleur ami et qui, depuis quelques mois, y a accolé la particule de maître. Bien que cet épouvantard soit très intellectualisé, il est facile d’en deviner la signification : Khayla  craint que le temps aidant, ce nouveau statut de rebut d’Ypsös mais aussi leurs allégeances contradictoires corrompent tous les sincères sentiments qui les lient.
Ces dernières années ont été lourdes en sacrifices et elle estime en avoir payé plus que sa part, elle n’était pas prête à voir se détériorer une des derniers piliers de sa vie  • risèd ; Un regard peu averti pourrait croire que le miroir du risèd affiche une image tirée du passé : Khayla à califourchon sur un balai, le maillot de son équipe sur le dos. Peu de choses ont changés si ce n’est des traits plus affirmés, une cicatrice au coin de la mâchoire, juste au-dessous de l’oreille et un tatouage à peine visible au coin de sa hanche, là où son maillot se soulève. La voie du Quidditch n’était pas un choix de cœur mais elle avait su y trouver une certaine liberté, ivresse bien trop rare depuis le commencement de ces terribles événements. La liberté ? Quelle aspiration originale de la part d’une rebut, vous ne trouvez pas ? • animaux ; Elle avait l’habitude d’aimer avoir un animal de compagnie mais depuis qu’elle-même a goûté aux joies de la mise en cage, elle ne peut se résoudre à prendre quiconque sous son aile – comme si elle était encore capable d’assurer à un simple hibou une quelconque protection de toute façon. • baguette ; Il y avait eu une distorsion dans l’air et soudain une sensation étrange l’avait envahie, comme si l’oxygène s’était mis à peser plus lourd.
Et puis plus rien.
Elle se trouvait simplement dans la vieille boutique d’Ollivander, qui avait vu passer des milliers de sorciers en devenir entre ses murs.
« Elle est en ébène. C’est du bois de qualité. » Et effectivement, Khayla ne parvenait pas à s’arracher à la contemplation du bois sombre sous lequel il lui semblait deviner des veines presque transparente courir en son long. Le vieil homme reprit avec un sourire indulgent « C’est une baguette de caractère que vous avait là, demoiselle. Ebène et nerf de dragon, voilà un intéressant mélange si vous voulez mon avis mais vous, les Bhamra, avaient toujours eu un goût pour ce genre de baguette. C’est certain. »
La jeune femme lui adressa un sourire ravi avant de fendre l’air de sa nouvelle compagne. Elle avait eu peur d’avoir l’air idiote et empruntée avec une baguette à la main. Le monde magique avait beau être le seul qu’elle n’ait jamais connu, tous les sorciers qu’elle côtoyait s’étaient illustrés d’une façon ou d’une autre. C’est un lourd héritage à porter quand on n’a que onze ans et qu’on ne sait pas encore vraiment qui ont est. Pourtant, l’artefact magique trouva immédiatement sa place au creux de sa main, si bien qu’elle avait l’impression que celui-ci était une extension naturelle de son bras et qu’elle n’avait qu’à formuler une incantation – n’importe laquelle - dans son esprit pour que la baguette réagisse.
Et c’était exactement ça.
La boutique se retrouva sans dessus-dessous. Après une seconde de battement dû à l’étonnement, le vieil homme gloussa « Caractère. Que je sois maudit moi et mes euphémismes. » Khayla eut un sourire désolé pour le désordre causé mais ne put s’empêcher de jubiler. Elle l’adorait.
Des années plus tard, le jour de sa capture Khayla se souvint de jour où elle s’était saisie de sa baguette et réalisa avec amertume qu’on lui ôtait d’un seul coup les deux choses les plus importantes à ses yeux : sa liberté et sa baguette. • miroir à double sens; Il lui a été dérobé le jour de sa capture. voir explications.

The stars have faded away
► Avis sur la situation actuelle :
Les extrémistes prennent le pouvoir, le Lord Noir qui, il n’y a pas si longtemps était craint mais répudié de tous est aujourd’hui à la tête d’un pays – ou devrait-on dire d'un empire ? Le monde va de travers. Parfois elle a l’impression d’être naît à l’envers, comme si le monde s’était fourvoyé en lui attribuant des attentes et des valeurs qui n’avaient plus court dans la société d’aujourd’hui.
Dans ses jours de désespoir, elle a la sensation de nager à contre-courant, essayant vainement de compenser toutes les injustices de ce monde.
Elle ne comprend pas comment la société a pu en arriver là : la chasse et le commerce d’être humains, l’esclavage, la banalisation de la torture,  et l’ombre de la peur qui s’étend d’un bout à l’autre de la Grande-Bretagne.
Comment des êtres fondamentalement intelligents peuvent-ils se laisser berner par des idéaux, par de belles paroles, par des justifications bancales qui ont pour but de légitimer le règne de la violence ?  De toutes les émotions qui la traverse quand elle pose un regard critique sur leur société, la révolte est sans doute celle qui prédomine.


► Infos en vrac : Une habileté au Quidditch qui se décline aussi dans sa vie quotidienne : c'est un vrai chat. Jamais elle ne bouscule qui que ce soit par inadvertance, elle ne trébuche pas. On peut dire qu'elle gracieuse (pour tout le bien que ça lui apporte de toute façon). Quand elle joue la comédie il est très difficile de le deviner mais si elle commence à se caresser le coin de la mâchoire, juste au niveau de sa cicatrice, il y a de grandes chances pour qu'elle soit en train de vous embobiner.   Le charisme et l'intelligence. Une impulsivité et un caractère belliqueux, qui, elle le devine, ne pas bien s'intégrer à sa nouvelle vie de rebut. Le tatouage des Burke, une cicatrice sous l'oreille droite héritée du premier homme qu'elle a tué Dans un accès de fureur incroyable, elle aurait traqué et torturé jusqu'à la mort un mangemort qui aurait assassiné quinze enfants nés-moldu..

Nothing compares to you
• pseudo & âge ; Louise, 22 ans. • comment as-tu trouvé le forum ? Un commentaire sur tumblr qui évoquait le nom du forum. • ton avis, tes suggestions ; Très beau contexte • connexion ; Je passerai sans doute tous les jours. Pour le RP, je pense répondre une fois par semaine minimum mais à voir comment je gère ça avec mes 40-45 h/semaine haha • quelque chose à ajouter ? Vouii, votre forum est parfait.



Dernière édition par Kalysta Bhamra le Sam 31 Jan 2015 - 19:31, édité 3 fois
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Here comes the hurricane
Don’t mistake my kindness for weakness. I’ll choke you with the same hand I fed you with.

I’m neurotic, perverted, destructive, fiery, dangerous - lava, inflammable, unrestrained.
Il serait sans doute un peu fade et inintéressant de s’étendre sur ses jeunes années qui, certes, participèrent en grande partie à construire la femme qu’elle est aujourd’hui mais qui ne revêtent, en réalité, que peu d’intérêt. Pour être synthétique et clair, la vie familiale de Khayla a toujours été heureuse.
L'immigration de ces ancêtres, des générations plus tôt avaient été motivée par le souillage du sang des Bhamra. Cet affront à leur sang était désormais complètement digéré et sa famille d's'était parfaitement fondue dans le paysage sorcier d'Angleterre.
Son père et sa mère, tout deux notables du ministère malgré leur sang impur, ont toujours cultivé chez leur fille des valeurs qu’ils pensaient essentielles : l’ambition, l’intelligence et la persévérance.

Leur éducation porta leur fruit : Khayla a l’élégance d’un chat et l’éloquence d’un lion. Ni l’un ni l’autre ne sont des talents innés. Tous deux s’acquièrent dans la sueur de l’effort et la volonté de repousser ses propres limites – autres qualités que ses parents avaient pris grand soin de développer chez l’agréable bambine qu’elle avait été un jour. Jamais il n’avait été dit à haute voix qu’être sang-mêlé était un frein à l’ascension social mais les mots n’ont pas toujours besoin d’être prononcés : la route pour être reconnu de même valeur qu’un sang pur exige deux fois plus travail et est semée de nombreuses embûches. Ce qu’elle fit à Poudlard, sans jamais se poser de question : l’injustice d’alors ne l’avait jamais dérangée.

Bien trop souvent on voyait en elle une poupée de cire aux allures courtoises et charmantes. Elle était néanmoins capable de s’échauffer sous le coup de la colère et de l’humiliation pour embraser tout ce qui était à sa porté. Le monde a trop tendance à oublier que sous les coussinets se cachent des griffes acérées.

Ce n’est pas chose aisé de porter en soi brasier et glaciers ; pourtant elle ménageait la chose avec sa sérénité et sa grâce habituelle. Il était d’ailleurs fort possible que si elle y réfléchissait, l’ampleur de la tâche aurait endommagé sa propre maîtrise.
Cette ambivalence avait toujours était les outils de sa réussite : elle l’aidait à progresser, elle la poussait à recommencer lorsqu’elle échouait, l’obligeant à se relever chaque fois qu’elle déposait genou à terre.


Les années aidant, alors qu’elle était simplement conduite par l’envie de réussir, Khayla avait dû s’endurcir et adopter les armes de ceux qui jouaient aux mêmes jeux qu’elle. La manipulation finit par rejoindre son arsenal de compétence, sans pour autant entaché son caractère agréable et son caractère joyeux.
Mais pouvait-on lui reprocher d’être devenue la femme qu’elle était quand ses parents avaient comme gravé au feu et à la pierre leur volonté en elle ? Ils n’avaient jamais acceptés de sa part moins que l’excellence, prônant sans soucis de pédagogie les bienfaits des résultats, de l’ambition et de la détermination.

A l’époque où elle entra à Poudlard, tout s’était déroulé selon le plan de ses parents : elle était devenue une petite fille curieuse et de caractère, avide de savoirs et de connaissances, et ce sont ces penchants qui la menèrent droit dans les rangs de Rowena Serdaigle. Elle y passait une scolarité exemplaire, entrecoupés des aventures, des joies et des peines coutumières de cette période.

***
« Ypsös. Quelle délicieuse surprise. » s’exclama Khayla, un sourire amusé affleurant à ses lèvres.
Il n’était pas rare qu’elle déniche quelques élèves baroudeurs alors que le couvre-feu était passé et, d’habitude, elle les renvoyait dans leur quartier avec un avertissement ou une pénalité de point. Cependant, elle n’avait jamais eu le plaisir de prendre en faute son camarade. Elle l’avait détesté de tout son être mais les véhémences d’un enfant de onze ne durent jamais et ses sentiments à l’égard d’Ypsös s’étaient doucement transformés en une saine rivalité. Plus souvent qu’à leur tour, ils s’étaient retrouvés en binôme et si l’esprit de compétition qui vibrait entre eux était brûlant, c’est aussi à cette époque que Khayla s’était mise à l’apprécier à sa juste valeur. Elle avait découvert un garçon intense et brillant dont la fine réflexion le poussait à l’excellence et le préservait de l’échec. Il avait de la conversation et une manière toute particulière d’aborder le monde : il était la glace là où elle incarnait le feu, il était le contrôle quand elle n’était que spontanéité. C’est sans doute à ses côtés qu’elle commença à comprendre les bénéfices de la discrétion et de l’observation. Aujourd’hui, elle était en 4ème année et elle présentait que leur amitié était à une nouvelle aube : le contenu de leur conversation avait évolué et la franche camaraderie s’était muée en une amitié plus profonde.
« Je ne vis que pour te faire plaisir, tu le sais bien » lui répondit avec ironie le garçon qui avait relevé la tête lorsqu’elle l’avait apostrophée.
Elle s’approcha d’un pas enlevé, guillerette à l’idée de découvrir ce que tramait le jeune homme « Que fais-tu dans les toilettes des filles ?  Aurais-tu quelque chose à m’avouer ?» Elle laissa son rire cristallin envahir l’espace alors que le garçon se dérobait à son regard, tentant de cacher un objet derrière son dos. Khayla surpris le mouvement mais ne se précipita pas : elle aimait le jeu et elle ne connaissait pas de meilleur partenaire qu’Ypsös. « Rien de ce genre-là, je te rassure.» glissa-t-il avec un amusant non-feint, la vrillant de ses pupilles rieuses. Khayla lui rendit son sourire. Ils étaient nombreux ceux qui leur avaient inventé une idylle mais ils avaient tous tort : bien sûr qu’ils entretenaient un discours ambiguë mais seul les mots l’étaient, Khayla n’en avait jamais douté. C’est pourquoi elle s’engouffra dans la brèche qu’il lui avait ouverte.
« Tu m’en vois ravie parce que je ne suis pas sûre d’avoir les épaules pour encaisser une telle déception … » Elle réduisit l’espace entre eux, féline, ses lèvres découvrant ses dents en un sourire mutin. Une nouvelle fois, il se soustrait à elle en déplaçant l’objet de ses délits pour qu’il reste hors de sa vue.
Khayla plaqua une main sur son cœur, feignant être blessée. « Ne m’en veux pas Khal’, je ne voudrais pas alimenter les rumeurs qui courent sur nous. »
D’un bond, elle fendit l’air et attrapa le livre qu’il cachait dans son dos : elle avait beau avoir un physique gracile, elle n’en était pas moins forte et habile (n’oublions pas qu’elle était déjà une star du Quidditch en devenir). Ypsös protesta et tenta de reprendre son bien mais elle s’était déjà mise hors de portée. Elle simula l’étonnement, bouche grande ouverte en désignant l’ouvrage dans sa main : « Oh … Pas seulement menteur mais aussi voleur. Ce livre appartient à la réserve de l’école. Tss, cela va vous coûter cher Monsieur Burke. »
« Arrête ton cinéma Bhamra et rend-moi ça » cingla Ypsös qui perdait patience.
« Depuis quand tu t’intéresses à la légilimencie ? » le questionna-t-elle perxplexe, avant de se rendre compte qu’il s’était dangereusement rapprochée d’elle.
Vive comme le vent, elle sortit sa baguette pour la positionner sous la gorge du jeune, plus par amusement que par menace et poursuivit. « Dois-je aussi ajouter menace envers un représentant de l’autorité à Poudlard ? Par Merlin ! Tous les points que tu rapportes à notre maison ne seront bientôt plus suffisant pour contrebalancer tes écarts au règlement ! »
Il ne répondit pas, lui lançant un regard plein de reproche sans que cela n’ébranle l’assurance moqueuse de Khayla. Elle lui rendit son livre sans qu’il ne lâche un seul merci mais l’ébauche de sourire qu’elle surprit au coin de ses lèvres la conforta sur son idée que tout cela n’était qu’un jeu. Il sortit en la bousculant un peu, lui adressant un vague au revoir de la main.
N’y tenant pas, elle se permit un dernier sarcasme alors qu’il passait le pas de porte « Ne me remercie pas, tout le plaisir a été pour moi. Mais si je peux te donner un conseil, fais attention ! Un de ces jours tu va attraper un rhume à cause de la glace à l’intérieur de ton âme !» Satisfaite de sa répartie, elle quitta à son tour les toilettes des filles pour poursuivre son tour du château.


The axe forgets; the tree remembers.

En sortant de Poudlard, elle fut immédiatement recrutée par le département des sports au sein de l’équipe de Quidditch délaissant – seulement pour un moment croyait-elle – sa carrière de médicomage.
Ce serait mentir que de dire qu’elle n’appréciait pas la célébrité et tous les avantages qui allaient avec : Khayla était une jeune femme orgueilleuse et elle avait toujours été très fière de la personne qu’elle était, sans pour autant jamais s’en satisfaire.
Mais les belles années furent brutalement interrompues par les plans du Vous-Savez-Qui.

Elle n’eut pas l’ombre d’un doute et rejoignit les Insurgés. Elle fut rapidement approchée pour apporter son soutien au nouveau gouvernement : il était toujours bon d’être supporté par des figures publiques appréciées de la population. Outrée, Khayla n’avait pu retenir son indignation, ce qui n’avait pas manqué de mettre la puce à l’oreille aux agents venir recueillir son approbation.
Le lendemain, elle était portée disparue.
Pendant plusieurs années, elle avait activement participée au sabotage minutieux de toutes les actions du gouvernement. Brillante, elle avait été la tête pensante de certain, n’hésitant jamais à se rendre sur le terrain pour mettre en œuvre les desseins qu’elle avait parfois imaginés.
Jamais elle n’avait eu la chance de jouer de double-jeu, sa précédente notoriété et ses traits exotiques lui avaient ôté toute chance d’anonymat.
Durant ces années, Khayla avait tout de même réussi à retrouver une certaine forme de bonheur auprès des autres Insurgés. Elle avait connu la camaraderie, la chaleur humaine, les moments de joie, le sentiment d’accomplir quelque chose de grand et de juste, quelques interludes amoureux aussi – mais ils n’avaient guère durés.
Pendant plusieurs années, elle déjoua habilement les plans des chasseurs de tête, les pièges des raffleurs jusqu’à ce 28 mai où ils lui mirent la main dessus.

Deux mois durant, elle fut jetée dans les cachots pour y subir des violences qu’elle s’était promis de ne jamais évoquer. Ils n’en tirèrent pas un mot, certain jour même pas un cri. Chaque fois qu’il la laissait tranquille, elle s’astreignait à raffermir sa volonté et accepter l’idée de sa mort prochaine pour ne pas trahir son camp. Elle crut avoir réussi quand ils la changèrent de demeure. Elle retrouva néanmoins une autre cage, en tout point similaire à la précédente si ce n’est qu’elle était bondée d’autres être humains.
Une autre sorte de torture commença : on allait la vendre en tant que Rebut mais avant cela il fallait briser sa volonté. Ils y parvinrent presque.

Toute sa vie elle se souviendrait de ce moment où son corps et son âme se sont dissociés, où la douleur l’avait inondée, pareille à un océan carmin, et l’avait rejetée hors d’elle. Khayla s’était cru av vaincue, perdu et brisée, elle avait cru sombrer dans la folie, mais, soudain, venue de nulle part, une petite voix lui avait murmuré : Celui qui se soumet n’est pas toujours faible. Et cette simple phrase avait remis toute sa vision en perspective : il ne servait à rien de mener une lutte spirituelle dans ces cachots humides, désarmées, en proie à des bourreaux qui n’auraient aucun scrupule à être responsable de sa mort.
C’est donc ainsi qu’elle pris la décision de céder pour se retrouver à l’air libre et mener un combat qui, lui, aurait une minuscule chance d’être gagnée. Certaines batailles valent la douleur d’être menée.
A tous ceux qui pensent que les femmes sont faibles, Khayla leur dirait qu’elles sont faites d’acier. Pour preuve, son corps qui après avoir été saigné à blanc, incendié et briser à plusieurs reprise continue de survivre. Elle était d’acier. Un peu rouillé par la douleur et les attaques, certes, mais encore capable d’endurer dix fois, cent fois ce genre de traitement.
Cette capitulation entacha durablement son ego mais elle vivrait.

De tous ses calculs et de ses plans quant à sa nouvelle vie de rebut, Khayla avait omis d’imaginer une chose : elle n’avait jamais pensé qu’Ypsös volerai à son secour.
Elle s’était rendue sur le banc des ventes avec toute la dignité dont elle était capable, vêtue de blanc dans une vaine tentative du magistère de lui donner un air moins revêche : son visage d’habitude si doux était glacé, ses lèvres comme scellées sur le marbre de sa peau et son regard vide s’était immédiatement porté au fond de la pièce.
Elle essayait de toutes ses forces de ne pas prêter attention au discours du commisseur-priseur, peu encline à savoir quelles arguments allaient déclencher sa vente : son ancienne célébrité, sa jolie gueule, qu’elle ait été classée Indésirable n°10 ? Peu lui importait.
Elle s’était peut-être amusée à apprendre combien de galion était promis quand sa tête avait été mise à prix mais aujourd’hui elle ne voulait pas le savoir.
Le brouhaha dans la salle avait monté d’un cran, elle entendait les injonctions, les prix sans les analyser, le corps tendu par ses grands airs. Ce n’est qu’au bout d’une dizaine de minute – Par Merlin ! Ne pouvait-il pas se dépêcher – qu’une voix profonde brisa tumulte.
Elle frémit.

Saisie, elle chercha Ypsös, elle n’avait jamais été aussi heureuse et paniquée de toute sa vie. Il lui moins fallut qu’un battement de cil pour réaliser tous les risques qui prenaient Ypsös, tous les écueils qu’ils auraient à éviter et surtout à quel point leur relation allait être.
Et cependant, quand bien elle savait que la route serait longue, semée d’embuche et avec un potentiel catastrophe important, une vague de gratitude l’envahie complètement. Il avait rallumé une lueur d’espoir dans son âme, peut-être n’était-elle pas totalement condamnée ?

***

Quand Ypsös vint réclamer son lot, il lui fut très difficile de se maîtriser.
Elle était intelligente et elle avait compris qu’à partir d’aujourd’hui ils évoluaient sur une corde raide, à la manière d’équilibriste et que le moindre faux pas pouvait leur être fatal. Elle mit donc à profit ses talents de comédienne, résistant pour la forme, le poussant à la gifler devant l’assistance pour que le monde entier soit témoin de sa domination sur elle.
Khayla savait que leur première destination serait la salle de tatouage et à l’occasion d’un mouvement de foule, la jeune femme murmura d’une voix rauque et implorante ses premières paroles depuis des jours, voir des semaines : « Je t’en prie, fais-le. Tatoue-moi. Il n’y a que comme ça que je le supporterai. »
Elle avait menti, même si Ypsös accéda à sa demande, elle ne le supporta pas. Le symbole était trop fort et que ce soit la marque de son meilleur ami n’arrangeait en rien la situation, comme elle l’avait cru de prime abord.



Dernière édition par Khayla T. Bhamra le Dim 1 Fév 2015 - 10:21, édité 14 fois
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WIZARD • always the first casuality
Pansy Parkinson
Pansy Parkinson
‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
Khayla *Be like the flower that gives its fragrance to even the hand that crushes it. 1481838266-pangif

‹ liens utiles :
pansy parkinson ft. adelaide kane, nephtys shafiq ft. phoebe tonkin, kid o'faolain ft. richard harmon, maksim dolohov ft. tom hiddleston, amara bataglia ft. rowan blanchard

‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9020
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
http://www.smoking-ruins.com/t3200-pansy-fleur-du-mal
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Contente de voir que tu as craqué bave kr ( J'aime tellement la citation de ton titre  yeux + ton avatar ne charge pas chez moi mais Frieda Pinto gaah trop de bg chez les rebuts, comment est-ce qu'on peut abîmer des bouilles pareilles ? ) Bienvenue sur Exci, en tout cas  panic  n'hésite pas à venir trouver un membre du staff si tu as la moindre question et bonne chance pour la suite jule
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bienvenuuuuuue trognon
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Pansy — J'vais pas abîmer ma rebut, c'est mon âme sœur :russe:

Kalysta — GNEEEE. inlove
Je me contiens pour ne pas te montrer tout mon amour potte Je suis heureux que tu ais choisi ce scénartio craque
Bon courage pour ta fiche, et si tu as des questions, n'hésite pas :D
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Merci vous trois pompom ow

Ypsös, je t'ai envoyé un MP mais je n'en retrouve pas la trace, du coup j'en déduit qu'il ne t'es pas parvenu. Je recommence dent
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:-^: Welcome par ici. Je peux arracher tes jolies boucles brunes ? What a Face
Un peu trop proche d'Ypsös, ça va pas ça gaah
Mais bon courage pour la fiche Arrow
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Bienvenue !

Et bon courage pour la fiche :)
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Ooooh la rebut de mon brooo' :russe:
C'est trop chouette de la voir débarquer enfin ! owi Bienvenue ma belle et bon courage pour ta fiche, super choix de scénario que t'as fait ! graouh Je viendrai sans aucun doute roder pour un lien par la suite palpite
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Lucrezia - Il va falloir que tu me donnes quelque chose en échange de mes boucles. Tu aurais pas un peu de liberté dans ton sac par hasard ? haha

Merci Ulrich ow

Melchior, c'est avec plaisir (viiiiiiens roder !) :naan:
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Khayla *Be like the flower that gives its fragrance to even the hand that crushes it.

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