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sujet; Now you're gone, they linger on, these memories. [Emrys]

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Comment était-il arrivé là ? Elijah n’en avait pas la moindre idée. Tout ce qu’il savait c’était que voir le visage de sa mère au travers de la vitre de leur salon lui avait fait bien plus de mal que tous ces mois passés à devoir se cacher comme s’il était le pire des criminels. Elle n’avait pas changé, pas vraiment. Elle portait son chemisier préféré et comme à son habitude avait laissé la télé allumée alors qu’elle semblait plongée dans son roman. La seule chose différente chez elle est cet air grave qu’elle portait constamment sur son visage, ou en tout cas, depuis deux heures, temps qu’il avait passé à rester debout, immobile en face de la fenêtre. Elle semblait avoir perdu toute joie de vivre et cette simple idée lui brisait le cœur. Un soupire s’échappa de ses lèvres tandis qu’il croisait les bras sur son torse. Le soleil avait presque disparu à l’horizon et malgré la température plutôt douce, il commençait à frissonner.

« Elijah ? » Le brun cligna des yeux et en une fraction de seconde, tourna la tête pour apercevoir l’un de ses voisins sur le pas de sa porte. Bordel, que faisait-il dehors en cette heure tardive ? Les gens ne sont ils pas sensés rester cloitrés chez eux lorsque la nuit approche ? Son visage ne trahi aucune expression, mais soudainement, il eu peur. Peur que son voisin qu’il connaissait depuis sa naissance le trahisse et aille dès le lendemain annoncé qu’il avait vu un insurgé. Peur que les mangemorts apprennent qu’il se trouvait juste ici, devant la maison de ses parents et que ces derniers aient plus de problèmes qu’ils n’en avaient déjà à cause de lui. Peur de les perdre plus que ce n’était déjà le cas. Alors il ne dit rien, tourna les talons et s’enfui dans la pénombre qui grandissait de minute en minute.

Il pouvait sentir le petit corps d’Eddie son rat se tendre aussitôt qu’il se mit à courir, la petite bête secouée par tous ces soubresauts bien qu’habitée. Il n’eut pas besoin de réfléchir à un endroit où il pourrait se cacher, ses pas le portaient déjà vers un lieu bien précis. Le seul endroit où il savait qu’il serait totalement en sécurité, bien qu’il n’ait pas réellement envie de s’y trouver. Il lui fallu une vingtaine de minute de course pour finalement l’atteindre, cette cabane que seuls ses parents et Emrys connaissaient en dehors de lui. Lorsqu’il était enfant, ils y allaient régulièrement, prenaient la voiture pour arriver dans un petit bois dans la périphérie de la capitale et passaient leurs après midis ici. A présent, aux yeux des autres ce n’était qu’un amas de planches de bois ; ses parents ayant habilement protégé l’abri par un sortilège. Ses lèvres se mirent à mordre sa lèvre inférieure tandis qu’un flot de souvenir jailli soudain dans son esprit. Des bons pour la plupart, et puis un mauvais, plus récent. Il poussa la petite porte et la referma derrière lui avant d’attraper une petite boîte pour y mettre Eddie à l’intérieur. « Dors Eddie, tu le mérites bien. » Comme s’il comprenait ce qu’il disait, le rongeur se mit en boule dans un coin et sembla s’assoupir immédiatement.
Elijah, lui, ne pouvait pas dormir. Les mots présents dans la lettre que ses parents lui avaient écrit quelques mois auparavant et qui était toujours là, froissée et jetée dans un coin de la pièce, restés gravés dans sa mémoire. Ils ne voulaient pas le voir à moins qu’il se rende aux autorités. Et bien qu’il sache pertinemment que c’était avant tout pour leur sécurité comme pour la sienne, et que de toute façon il lui était impossible de leur parler librement, il se sentait blessé. Tout ce qu’ils lui laissaient finalement, c’était cette cachette qu’il commençait à détester. Il soupira à nouveau et attrapa un oreiller ainsi qu’une couverture (objets qu’il avait dérobé à une famille moldue pour les ramener ici il y a quelques semaines) avant de s’allonger sur le sol. Il avait beau finir par détester cet endroit qui lui rappelait une vie heureuse qu’il ne retrouvera sans doute jamais, il avait tout de même conscience que cet endroit était le seul où il pouvait se cacher sans avoir de crainte d’être découvert. Le regard rivé sur les planches qui servaient de plafond, il sentit ses yeux se remplir de larmes, petites gouttes salées qui refusaient malgré tout de s’échapper. Le silence peut être reposant, mais parfois il vous fait réfléchir et vous rappelle des choses auxquelles vous savez pertinemment que vous n’aurez plus jamais la possibilité de vivre.
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Now you're gone, they linger on, these memories. [Emrys]

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