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sujet; [-16] i'm tellin' you that you'll be safe with me - samsy

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Tu aurais pu la dévorer, sans faire attention. Comme un bonbon, une douce pâtisserie, mais tu savais qu'elle ne s'avalait pas comme une sucrerie. Une fois dans ta gorge, elle serait comme une rose pleine d'épines. C'était risqué pour toi, très risqué. Pas simplement pour l'instant présent, pour ce soir, non, ça c'était même du gâteau. Après, après la tempête, après elle, comment tu survivrais, sans elle, sans ses bras et ses cheveux bouclés ? Elle occupait déjà beaucoup trop de tes nuits, éveillé ou endormis, comme une ombre dansante. Ce soir, elle était bien tangible, plus une brume qu'on ne pouvait pas attraper, se réveillant les bras vides. Non, tu voulais la boire jusqu'à en devenir complètement ivre. Elle était tienne, et ce même si ce n'était que pour ce soir, ce dont tu doutais férocement. Il était déjà trop tard, ses sables mouvants t'étouffais et tu t'y débattais pour d'enfoncer plus profondément, ne jamais en sortir.

Possessif, tu l'attirais à toi. La faisant tienne, rien que tienne. Tant pis pour ses prétendants, pour toutes ses voix qui hurlaient à l'unisson que c'était impossible, que c'était pas fait pour durer, ni même fonctionner. Tu chassais le petit Davius sur ton épaule qui hurlait de foutre ton camp, le petit Fred sur l'autre qui te disait d'assommer la collabo pour aller chercher et ramener sa soeur. Parce que oui, quelque part dans le fond d'un des cachots, elle avait sa propre rebut. Tu aurais même pu être celui de Pansy, un goût amer remontant à ta bouche alors que le visage de Dulcinea te revenait en tête, comment elle te traitait en moins que rien et comment tu aurais du l'étrangler avant que quelqu'un d'autre ne chasse les impurs de cette famille qui l'était, avant eux. Tu reprenais ton souffle, reprenait vie contre elle.

Habité par une faim qui ne t'avait pas visité depuis longtemps, un empressement alors que tu l'attirais contre ton bassin, la pressant contre toi comme si vous pouviez ne faire qu'un. Brûlés à vif, plutôt que d'enfermer le feu, pour le couper de tout oxygène, vous l’arrosiez avec de la gazoline. Ses mains défaisant cette chemise de fortune que tu portais. Elle aurait bien pu te l'arracher, faire sauter tous tes boutons que tu ne lui en aurais pas vraiment voulu. Tu la voulais, elle. Feel like I wanna be inside of you, when the sun goes down, yeah. Oh my heart. Takin' me back to blue. I've fallen into my own senses. Another night , another day. It's better this way. Let the music play. Tu voulais l'entendre, chanter, siffler, comme elle le faisait contre ta peau, t'arrachant quelques soupires en silences, que tu étouffais pour votre bien à tous les deux. Ses dents se mélangeant à la partie, te marquant comme tu avais bien pu la marquer, comme tu la marquerais encore, comme tu ne pourrais jamais l'avoir autrement. Tienne. Tienne. You were scratching your names into each other's skins, into history's back. La belle et l'insurgé. La sublime qui te poussais sur le lit, grimpant sur toi, à moitié couché, tes mains n'aidant pas à donner de la décence à sa robe. Remontant sur ses cuisses douces, remontant dangereusement.

Tu ne plaignait même pas de ses marques, arrivant même à en être fier, quelque part. Tu oserais les montrer au grand jour, quittes à tes faire questionner par beaucoup de tes camarades de fortunes. À ce moment, garderais-tu ton secret, pour éviter qu'ils t'empêchent de la revoir. Tu ne savais pas, il allait falloir tâter le terrain. Tout ça, c'était des rêveries pourtant, de la passion que tu contrôlais très très mal. Elle arrachait finalement ta chemise, te faisant basculer par l'arrière, impérieuse, avec ses airs d'amazone. Ses lèvres attaquaient délicieusement les tiennes, luttant contre son baiser, pour le rendre pire. Voguant vers ton torse, pour l'embrasser, le massacre. Bordel. Elle avait aucune idée de ce qu'elle te faisait. Embrasant ta peau, faisant bien pire à ton pauvre coeur de loup.


Ses cuisses se resserrant autour de toi, doux étau, n'était rien pour aider la chose. Ses lèvres agrippant de nouveau les tiennes. Vos front unis, sont visage réchauffant le tien, la chaleur coulant jusqu'à dans ta poitrine, ton ventre, jusqu'au bout de tes orteils ; un brasier humain. « takes one to know one... » Soufflait-elle, presque souffrante, contre ta bouche. Passant ta langue sur ta lèvre inférieur, fixant sa bouche à elle, te faisant brûler plus férocement encore. Tu savais que tu aurais prendre ton temps avec elle, la courtiser, lui donner une vraie belle nuit d'amour, pourtant vous n'aviez pas le temps. Pas le temps de vous aimer pendant des heures. Il y avait une corde autour de vos gorges, tes bras, tes jambes, prête à t'écarteler. Une épée d'Hamoclès prête à tomber sur vos coeur, unis. Comme tes doigts et ses hanches, remontant jusqu'à la naissance de ses dentelles.  Tu aurais pu les déchirer, avec tes mains, avec tes dents, pas le temps pour ses conneries. Tu les faisais glisser, disparaître le long de ses jambes, te redressant, tirant sur ses pieds doucement, pour qu'elle s'allonge à son tour.  Remontant encore sa jupe, plus haute que l'indécence. Tu n'avais pas le temps pour ça et pourtant, tu ne pouvais pas t'empêcher, de te glisser doucement entre ses jambes, de les relever.  And you kissed her. You kissed her with all your heart, all your tongue. Circling, digging, bruising. You kissed her right on her beating heart, pink and burning, deep and hard, you did. Tu l'as embrassée là où, de tout son sublime corps, elle préférait être embrassée. Avec passion, à l'en faire se tordre, sublime torture, hurler à l'aide, mettant ta propre vie en péril. Oh, tu ne mordais pas, doux, frénétique, brûlant, lui faire mal était la dernière chose à laquelle tu pensais.  Jusqu'à ce qu'elle n'en puisse plus, qu'elle te supplie d'arrêter, de la faire tienne, une bonne fois pour toute. 
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WIZARD • always the first casuality
Pansy Parkinson
Pansy Parkinson
‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
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‹ liens utiles :
pansy parkinson ft. adelaide kane, nephtys shafiq ft. phoebe tonkin, kid o'faolain ft. richard harmon, maksim dolohov ft. tom hiddleston, amara bataglia ft. rowan blanchard

‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 8833
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
http://www.smoking-ruins.com/t3200-pansy-fleur-du-mal
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He said, "Let's get out of this town, drive out of the city, away from the crowds". I thought heaven can't help me now. Nothing lasts forever, but this is gonna take me down. He's so tall and handsome as hell, he's so bad but he does it so well. I can see the end as it begins, my one condition is. Say you'll remember me standing in a nice dress, staring at the sunset, babe, red lips and rosy cheeks. Say you'll see me again even if it's just in your wildest dreams


A peine audible, un cri de surprise lui avait échappé lorsqu'il s'était mis à bouger pour la flanquer dans les draps et momentanément, Pansy avait plaqué une main sur sa bouche pour étouffer le son et n'alerter personne, pas même un elfe de maison pensant être appelé par sa maîtresse. L'heure n'était pas aux sortilèges à l'insonorisation de cette chambre, devenue théâtre d'ombres pour les gestes précipités mais brûlants qu'ils échangeaient. L'heure n'était pas au raisonnable, aux précautions. Cela aurait impliqué de le lâcher, de le laisser filer alors que déjà, il était si près, trop près. Le souffle court, sentant son cœur tantôt battre à ton rompre, tantôt rater plusieurs mesures d'affilées, elle appuya plus fort sur sa propre bouche, son silence s'avérant sans doute être le prix de cette étreinte.

Elle était cambrée, trop offerte pour pouvoir mentir et cacher l'effet qu'il avait sur elle, leurs mouvements pressés froissant encore et encore le couvre-lit finement brodé sur lequel il l'avait fait basculer. C'était le premier qu'elle faisait monter ici, dans cette pièce là, cette chambre là, au cœur de cette demeure dans laquelle elle ne vivait pas vraiment. C'était le premier qu'elle attirait à elle et s'il n'y avait aucune logique là-dedans, ça n'en était pas moins nécessaire, irréfutablement essentiel. Se tordant trop fort, les joues consumées par un feu délicieux, elle relâcha le bouclier qu'elle avait maintenu sur son visage pour chercher à se taire, ses doigts partant jusqu'au tissu, jusqu'aux draps, qu'elle tira trop fort comme pour ne pas sombrer, comme pour ne pas laisser son corps se briser en s'arquant trop vivement. Elle n'était en rien innocente mais quelque part, entre le goût de l'interdit et le danger qu'il encourait pour venir la trouver, il y avait une intensité nouvelle, une force digne des pires orages, des tempêtes les plus folles. C'était un corps à corps, un combat qu'elle n'était pas opposée à perdre, ne lui résistant même pas là où d'autres s'étaient brisés, à tenter de l'allonger, de la séduire. C'était ses entrailles se tordant sous les assauts, sous le brasier, c'était son être tout entier devenant malléable à cause de la chaleur qu'il dégageait et des tressautements qu'il lui arrachait pendant qu'elle basculait sa tête en arrière, un halo de cheveux bruns posés sur les oreillers délicats, tout ce luxe ne servant plus à rien tant c'était lui et uniquement lui dont elle avait besoin ce soir.

Et soudain il était trop d'elle, beaucoup trop loin pour qu'elle supporte la distance, beaucoup trop loin pour qu'elle reste sans rien faire, simplement offerte. Soudain elle avait peur qu'on le lui arrache et peur de le voir souffrir, peur de l'entendre hurler de douleur, peur de voir sa peau tuméfiée et ses os brisés sur le plancher de sa chambre, tout ça par sa faute, tout ça parce qu'il avait bravé tout bon sens pour la suivre et la retrouver quand elle n'avait pas su tenir sa promesse, celle de ne pas le laisser dans le cachot. Devant ses yeux passèrent des images insoutenables, son corps désarticulés, sans vie, alors qu'entre ses hoquets et ses sursauts, elle pouvait l'entendre respirer, souffles sporadiques lui échappant. Trop vite elle bougea, assez pour l'attirer, le réclamer, venir dévorer son cou de baisers impérieux, ayant besoin de sentir son poids se poser sur elle, ayant besoin de se réfugier dans la certitude totale qu'il était en vie et que si c'était la pire idée qu'ils aient collectivement pu trouver, au moins il s'en tirerait entier. Plantant ses ongles, d'abord dans les épaules de Samwell, elle glissa jusqu'à son dos, jusqu'à ses reins, y enfonçant ses phalanges et griffant son épiderme pour le rapprocher autant que possible, fronçant le nez face au tissu entre eux et s'acharnant du bout des lèvres, plus fort encore, à laisser de vilaines traces qui demain auraient viré du rouge au violacé.

Elle voulait apprendre toutes les cicatrices barbant ses bras, son torse. Elle voulait découvrir, mais ce n'était pas le moment. Il y avait une urgence entre eux, une incertitude aussi. Pansy n'avait pas la moindre idée de où tout ça allait bien pouvoir la mener et pour la première fois, elle s'en moquait totalement, autant qu'elle tentait de ne pas songer à la fin alors qu'ils se heurtaient à peine au début. Vive, elle effleura ses hanches saillantes, marquant légèrement la peau avec ses ongles avant de glisser ses mains entre eux, s'en prenant à la boucle de sa ceinture, puis aux attaches du pantalon. L'enserrant à nouveau avec ses cuisses, étau diaphane dont il aurait pu se détacher sans effort mais qu'elle voulait penser inébranlable, elle fit en sorte de repousser ce qui les séparait encore, trop impatiente, trop haletante pour calculer ses gestes. Elle devait sembler maladroite, ou simplement avide. Elle s'en fichait, écarlate mais retournant jusqu'à sa bouche pour l'embrasser à s'en damner, à s'en faire exploser le cœur, ne reculant que pour le regarder. Dans la pénombre où la lune s'était invitée, il n'y avait que lui, que son poids sur elle, que leurs corps sur le point de s'enchevêtrer, les ancrant dans l'instant comme si l'apocalypse guettait à la porte et comme si demain n'allait jamais venir.
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Depuis combien de lune ne t'étais tu pas laisser appâter par d'autres chairs que de petites carcasses d'animaux tuées au hasard. Trop, beaucoup trop. L'appétit cognait partout en toi, dans tes veines, tes bras, dans tes yeux, roulant sur ta langue, roulant sur son corps à elle. Pansy n'avait pas à calmer quoi que ton caprice, l'empirant de ses grands yeux, de ses petits cris étouffés. Ta maladie, ta fièvre était pire encore, parce que tu savais qu'elle n'était pas passagère, qu'elle ne serait pas qu'un instant où tu te sauverais comme un voleur par la fenêtre. Tu voudrais rester, contre elle, dans ses bras, toute la nuit. Jusqu'à te faire prendre, pendre. Tu te fichais, insouciant, d'être surpris. Trop empressé, trop gourmand, trop mourant d'amour pour la filer, la laisser dormir en paix. Pas demain, pas dans un mois, maintenant, parce que demain on pouvait te couper les jambes, les ailes, te tuer. Ton souffle discontinu par votre faute à tous les deux, sa bouche comme prisonnière, pour que personne ne sache votre terrible, magnifique secret. Arquée juste pour toi, juste pour elle, pour engloutir plus férocement tes caresses, tes embrassades.

Tu te fichais de qui avait semer ses terres, ses draps avant toi. Elle était à toi, toute à toi, serais à toi, resterais à toi, jusqu'à t'en percher le bas du ventre, éclabousser ton amour partout, te saignant à blanc pour elle. Tienne. Ton obsession depuis longtemps, que tu empirais à chaque baiser, jusqu'à en brûler la dernière de tes neurones. Priant à son temple sous son corps qui se brisait rien que pour toi, se déchirant subliment, te secouant à chaque inspiration. Il était trop tard pour toi. La sirène était en train de te noyer comme un bel idiot de marin et tu souriais, de ce souffle achevé te décousant les entrailles. Tes folies, tes rêves n'étaient pas vains, pas asymétriques et accidentels. Elle partageait ton trouble, dans vos hallucinations de cette union comme étant saine, astucieuse. Vous n'étiez que des épaves, des ravages déguisés en vénusités. Elle te laissais la profaner. Toi, le petit né-moldu, toi le rebut, le loup, l'insurgé, le vaut-rien, le vas-nus-pieds. Tu n'étais pas digne de la recevoir et pourtant tu ouvrais ta bouche, béante, pour l'avaler toute ronde. Tu voulais l'enlever, l'élever, lui apprendre tout ce que tu ne savais pas toi-même, la tapir dans ta grosse, la mettre sur un hôtel et y prier, tous les soirs, à genoux, les lèvres tendus en prières brûlantes. Tu n'avais jamais aimé à moitié, Samwell, les femmes que tu aimais étaient toutes des déesses, pire les unes que les autres.

Et ce que ta reine réclamait, tu lui donnais, sans limite de raison, logique ou explications. Tirant pour t'attirer à elle, vous désagrégeant ensembles, abusant des baisers de ton cou tiré en offrandes. Ton corps sien, désormais, à le salir, le mystifier, le griffer, comme il lui plairait. Ses griffes de tes épaules à ton dos, portant fièrement ses marques de harpie, de succube, de louve, ta louve. Tombant jusqu'à tes reins, se collant aux siens avec avidité.

Tu voulais être mauvais, ne pas être sage, pas une seule seconde. Avoir toute son attention, toutes ses marques, d'amour, de désir, rage et guerre. Tu voulais être honnête avec elle, aller trop vite, se sauver avec toutes les économies de sa famille, lui montrer, tout. Avoir cul rien que pour toi, c'était trop demandé ? Lui être cru, sans dentelles, mordant et griffant, dans la plus grand fidélité qui soit. Tout savoir, mourir pour elle, devenir vieux et laid, avec elle, sous la terre. Être ignorant, te sauver avec elle, là où personne ne vous connaissait, ne vous connaîtrait jamais. La dernière chose que vous deviez faire c'était aller doucement, ou vous laisser porter par le courant. Il fallait être affamés, même en sachant que vous aviez tord. Qu'elle te dise faux et que tu la traite de fraude, que vous vous déchiriez, que vous vous épingliez au mur avec tout votre amour. La dévorer. La digérer, un baiser à la fois, priant avec tes lèvres qu'elle soit tienne, espérant être sien, plus que dans cette étreinte charnelle qui serait consumée avec la rapidité des allumettes brûlant vos doigts, vos corps, vos forêts. Son corps en pays où tu posais tes drapeaux, la nommant, renommant chaque infime partie d'elle, tuant les indigènes qui avaient pu y être avant.

Ses mains impérieuses, traçant des chemins royaux entre vos hanches, s'affairant à t'arracher tes étoffes, pour ne faire de toi que le paysan que tu étais, se glissant dans le lit d'une reine qui aurait dût le débiter plutôt que le dénuder. Tu ne pouvais pourtant plus l'abandonner pour te sauver dans la nuit, tu n'avais même plus envie de te défendre contre vos envies, contre vous. L'aidant à signer vos arrêts de mort du bouts de vos doigts gaffeurs, essoufflés, labourant tout sur leurs passages, même l'air, chassant ce qui vous restait de raison, l'envoyant valser sur le sol pour en être dénudés, êtres dénudés, sans la moindre armure. Sa lèvre venant semer les tiennes de sa tendresse dans le plus beau des pêchés que tu ai connu, cueillant tes yeux comme une confirmation,  un serment inviolable par une embrassade. Ton coeur battait contre ta peau, comme s'il était partout. Joignant ton amour au sien, puis tes lèvres au siennes, étouffant un aveux que ta croupe n'aurait pas sut lui cacher.

« ... Love you... »

Écrasant ses protestations de tes lèvres. Sa retenue de ton corps, son corps, se mélangeant si bien que tu ne savais plus. Vous n'étiez  qu'une boule de lave, de feu, d'imprudence, des soupirs étouffé contre sa langue, puis sa gorge. Des hurlements de loups que tu pleurait d'étouffer, pleurant toute cette injustice. Jurant contre sa robe la couvrant encore trop, que tu la roulerais dans un champ, dans une planque à vous, que tu te battrais avec Fred s'il fallait, lui cassant son nez tacheté comme le ciel. Tu demandais presque a aller rejoindre Ginny dans le fond de son sous-sol. Une autre rêverie, parce qu'avec les accusations pesant sur ton dos de louveteau, c'était la mort qui t'attendait si on t'attrapait, rien de moins. Et tu étais là, brebis dans la tanière des loups, brebis amourachée de l'une d'entre elle, dingue, tout court.
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Pansy Parkinson
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‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
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‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
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He said, "Let's get out of this town, drive out of the city, away from the crowds". I thought heaven can't help me now. Nothing lasts forever, but this is gonna take me down. He's so tall and handsome as hell, he's so bad but he does it so well. I can see the end as it begins, my one condition is. Say you'll remember me standing in a nice dress, staring at the sunset, babe, red lips and rosy cheeks. Say you'll see me again even if it's just in your wildest dreams


« ... Love you... »

A peine audible, le murmure la secoua plus les assauts qu'ils pouvaient mener pour se trouver, s'accrochant l'un à l'autre avec une force et un désespoir digne d'une veille de fin du monde. Comme si l'aube qui menaçait d'arriver bien trop vite apportait avec elle une fin funeste pour ces amants incongrus. Presque violemment, Pansy planta ses ongles dans la nuque du jeune homme, hoquetant, sentant à vrai dire un sanglot la menacer, annonce terrible d'une tempête incontrôlable. Don't cry, se répétait-elle, don't fucking cry et un peu plus fort, ses doigts allèrent s'enfoncer dans la peau du fugitif, creusant des sillons dont il allait sûrement garder quelques marques, quelques souvenirs. De quoi se tenir à l'idée, peut-être, avant que cela ne disparaisse.

Peut-être était-elle trop cynique, trop blessée, mais une petite voix ne cessait de répéter une ritournelle l'empêchant de s'abandonner absolument. Si doux étaient les mots articulés, la voix acerbe dans sa tête tournait en boucle, enregistrement rayé, perroquet têtu : He loves the idea of you, not you. He likes that it's forbidden, that it's a secret but come morning lights, he'll realize how stupid it was and how much he should hate you... et le leitmotiv ne s'arrêtait pas, la rendant folle, lui donnant subitement envie de se débattre pour s'éloigner, non pas parce qu'elle ne voulait plus de lui mais parce qu'il ne devait jamais la voir ainsi. He doesn't love you, he lusts for the pretty things you carry around, he wants to have you like a trophy, so he can brag about it, none of them care... la voix se faisait plus cruelle, à chaque mots. He doesn't even know you, he can't care, you're not to be loved, ever, you know that so stop fucking falling for his tricks, they are nothing but that, tricks, clever tricks used by careless boys to break your damn heart... Pansy, shut it down, can't you see how much you've suffered because of it already ?

Elle ne le lâchait pas pourtant, incapable de défaire l'étau que ses doigts maintenaient sur lui, glissant jusqu'à ses épaules, ses hanches. Il ne savait rien d'elle, en dehors des quelques souvenirs qu'il pouvait avoir, en dehors de l'image de garce glacée qu'elle avait longtemps présenté. Il ne savait rien des horreurs qu'elle avait pu infliger à quelqu'un qui, juste comme lui, s'était retrouvé du mauvais côté du statut de sang. Fermant les yeux, elle pu sentir quelques larmes venir perler à ses paupières, s'accrochant à la tonnelle de ses cils courbés comme des gouttes de pluie à une toile d'araignée. Il ne pouvait que mentir, à moins qu'il ne s'emballe, poussé par le goût de sang que faisait exploser la guerre dans leurs bouches avides. C'était peut-être une course contre la montre pour lutter contre la solitude, la peur, ou bien un piège, ou bien... Elle perdait la tête. Se faisant violence, elle chercha à bloquer toutes les images, venant alors mordre son cou, l'embrasser trop brusquement, terriblement perdue, terriblement torturée aussi. Elle tremblait, des pieds à la tête, consumée par l'effet qu'il avait sur elle et la terreur qu'il provoquait à la fois. Trop souvent avait-elle trouvé le sommeil, recroquevillée, à pleurer à cause d'un cœur brisé, pour ne pas le craindre... Et pourtant, trop de fois avait-elle rêvé qu'on se soucie d'elle de la sorte, absolument, entièrement, quitte à en faire des conneries, sur un coup de tête, quitte à ce que cela ne soit qu'éphémère, fugace.

La gorge nouée, elle s'arqua contre lui, ses dents perçant cette fois-ci deux trous, où étaient ses incisives, dans la peau du jeune homme. Comme si elle voulait l'avaler tout entier, le dévorer, comme lui ressemblait à un loup affamé lorsqu'il la regardait, elle suçota sa peau meurtrie en sentant son ventre se tordre. Elle lui devait la vérité, sans doute mais elle repoussa la certitude un instant, alors que ses membres brûlaient, que sa peau prenait feu, s'illuminant pour lui, lui qui lui arrachait hoquets et suppliques, souffles heurtés, frissons d'un plaisir coupable mais bien réel. Bien vite, ses mains filèrent, allant tenir le visage du jeune homme et elle ouvrit les yeux pour le fixer, bouche entre-ouverte, front contre front, l'attirant ensuite à elle, contre sa poitrine, contre son palpitant battant la chamade, contre sa peau incandescente. Elle n'avait pas le cœur de lui dire de partir, pas plus qu'elle n'avait le courage d'être honnête. Just five more minutes, please, souffla-t-elle intérieurement, trop habituée à ce que ses amants ne désertent... Jusqu'à ce que sa bouche répète la requête : « Just... five more minutes, please » sa voix se faisant plus douce que ce qu'il avait jamais pu entendre venant d'elle, cette tendresse soudaine trahissant sans doute beaucoup trop d'insécurités.

Une véritable prière, le souhait qu'il reste là, son corps enchevêtré dans le sien, à reprendre son souffle avant qu'elle ne doivent tout briser avec les conséquences d'autres rencontres. Peut-être pouvait-elle même attendre que le soleil se lève pour ça, prendre le risque de le garder là pour la nuit entière... Peut-être n'allait-il pas noté son ventre un peu trop rond, une fois allongé entre ses bras, une fois lové contre elle dans les draps de soie, dans le silence de la jolie chambre.
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