"One loyal friend is worth ten thousand relatives."
Freya était prête à partir, elle allait sortir pour aller chercher le portoloin. "Rappelle moi où tu vas déjà." Elle lève les yeux au ciel lorsqu'elle entend la voix derrière elle avant de se retourner et de se retrouver face à son père. "Voir un match de quidditch, je te l'ai déjà dit cinquante fois papa." difficile à croire, mais à vingt-deux ans, Freya encore des comptes à rendre à son père dès qu'elle doit se déplacer quelque part. Où vas-tu? Avec qui? Pour faire quoi? Toute une ribambelle de questions qui finissent par l'agacer. D'ailleurs elle anticipe déjà la prochaine question de son père, ne lui laissant même pas le temps de répondre. "Et je dois voir Amos après le match. Satisfait ?" L'agacement est perceptible dans sa voix. Ca devient lassant. Il n'était pas comme ça avant, pas à ce point. Du moment qu'elle ne s'attirait pas des problèmes il se fichait bien de savoir avec qui et où elle passait le plus clair de son temps. Tant qu'elle ne se mélangeait pas à l'ennemi bien sûr et même là, il ne s'inquiétait pas. Depuis qu'elle est dans son berceau il l'a conditionnée elle et son frère à suivre l'idéologie familiale, ça fait partie de l'éducation qu'il leur a donné et il est plutôt fier de lui sur ce point. il n'avait pas le choix de toute façon, il fallait faire oublier l'erreur qu'il avait fait par le passé. Faire oublier qu'il avait succombé aux charmes d'une moldue. Les jumeaux sont le dernier souvenir d'elle qu'il lui reste, aussi douloureux soit il. Il règne sur la vie de ses enfants d'une main de fer. Il semble encore plus prêter attention à Freya qu'à Dall. En même temps, il sait tout de l'ancien petit ami, de comment il a fini. Il sait que la foi de sa fille a été ébranlée par l'exécution des rebuts. Il la sait influençable, quelqu'un avec les bons mots serait capable de la détourner du droit chemin et il ne compte pas laisser ça arriver. Pas après tout ce qu'il a perdu. Alors, il la flic, il n'y a pas d'autre mot. Il sait que ça l'énerve, mais ne peut s'en empêcher. Il y a quelques temps, elle se serait fait réprimander pour avoir parlé à son père sur un ton peu convenable, mais plus maintenant. Comme un compromis entre eux. Il lui pose les questions qu'il veut, elle peut se permettre un peu moins que la politesse du moment qu'elle lui répond honnêtement. "Je peux y aller maintenant?" Demande t-elle reprenant un ton calme. Son père se contente simplement de hocher la tête en signe d'acquiescement.
Il ne lui en faut pas plus pour partir, elle attrape le portoloin se trouvant dans le jardin et avec ça elle disparaît et arrive bien rapidement à destination. Elle est assez étonnée que son père n'ai pas posé plus de questions cette fois, elle sait qu'il n'apprécie pas Amos plus que ça. Il le tolère du fait de son ascendance pure, mais ça s'arrête là. Est-ce qu'il soutient le gouvernement? Une des questions préférée de M. Rathmore, ce à quoi Freya se contente de répondre qu'elle ne sait pas. Ce n'est même pas un mensonge, elle ne sait vraiment pas et pour une fois elle s'en fiche, ne veut pas savoir. Pourquoi devoir toujours compliquer les choses? Ne pas parler des sujets qui fâchent est tellement simple que c'est agréable. Au moins quelque chose de positif dans cette époque chargée de conflits. D'un commun accord, il ne parle jamais de ça, ne vont pas fouiller dans les affaires de l'autre pour tenter d'avoir des informations et c'est pas plus mal. Il y a tellement de choses intéressantes quand on met la situation du moment de côté, à quoi bon se torturer l'esprit.
Elle arrive juste à temps pour le début du match. Le stade est remplit et les supporters sont au rendez-vous chacun acclamant son équipe. Freya aime le quidditch pour le sport en lui-même, ne connais pas spécialement les équipes, ni même les joueurs. Par défaut elle n'aime pas les Faucons de Falmouth, mais ça c'est juste à cause de Goyle. Le jour où il ne jouera plus dans cette équipe elle n'aura plus rien contre elle. Aujourd'hui l'équipe d'Angleterre, donc l'équipe d'Amos rencontre une équipe dont Freya n'a jamais entendu parler et qui s'avère ne pas être très douée puisque le match fini précipitamment lorsque l'attrapeur de l'équipe d'Amos attrape le vif d'or. C'est alors l'ovation et Freya se lève comme les autres pour applaudir l'équipe victorieuse. Éventuellement la foule commence à quitter le stade et au bout d'une quinzaine de minutes il ne reste plus que quelques personnes. Freya s'est rassise sur les gradins en attendant qu'Amos vienne la rejoindre. "Encore une victoire!" Annonce t-elle lorsqu'elle voit le jeune homme s'approcher. "Ca devient plus vraiment intéressant à regarder, t'es au courant?"
Tu rodais depuis le levée du Soleil sur le terrain de Quidditch, toujours avec ce même rituel. D'abord se lever, prendre une douche tiède et diminuer le chaud pour le froid peu à peu avant de fermer l'eau au complet.Tu te revêtis d'un habit typique de sport, soit un simple chandail à manches courtes blanc, ainsi qu'un jogging. Tu prends le repas que ta mère prend toujours soin de faire avant chaque match. La touche finale, enfiler le collier que Freyjat'avais donné il y a bien un temps de cela. Ce pendentif n'a aucune source de magie pure, mais pourtant il représente assezà tes yeux pour signifier la plus belle magie au monde. Le sac sur ton épaule, le balais dans ta main, tu quittes la maison et te diriges vers le stade, grâce au portoloin.
Il n'y a personne, comme à l'habitude. Tu filtres l'air fraîche du matin pour relâcher un petit nuage de ton souffle. Une fois tes choses bien rangées dans les vestiaires, tu prends ton balais ainsi qu'un souafle pour te pratiquer au niveau des tirs. Ce rituel du matin tu l'avais mis en place il y a de cela bien longtemps. Tu as consacré tes années à Poudlard à te lever tôt, uniquementpour t'échauffer pensais-tu. Ton père lui, croyais que c'était le meilleur moyen de gagner - en se pratiquant sans relâche évidemment.Au début tu te plaignais, par désir de dormir davantage et par désir de profiter de ta matinée, comme n'importe quel adolescent de ton âge.Or, avec le temps qui file et les obligations parentales, tu t'y es adapté rapidement. Après tout ce n'était pas tous les matins de ta vie etles quelques fois où tu te réveillais tôt tu avais la chance de profiter davantage de ta journée et même de fêter le soir après le match. Tu en¸tires ainsi tous les avantages du monde, tout comme au moment-même. La seule différence, c'est que tu ne vas pas fêter ce soir, tu en profitespour passer du temps avec Frey. C'était décidément l'une de tes meilleures amies. Tu savais qu'elle était loin d'être comme n'importe quelle personne que tu allais rencontrer dans ta vie. Sa personnalité te foudroyait dans tous les sens par vos taquineries et son caractère solide. Tu n'avais pas fait grandement attention à sa personne plus jeune. Certes, tu lui as adressé la parole, par obligation dans des cours, des travaux d'équipes mix au niveau des maisons. Autrement dit, si tu lui disais salut, c'était elle qui faisait un signe de tête et ses copains Serpentard qui te défiguraient par mépris pour le gros matou que tu étais. Mais bon, ça c'était bien avant. Maintenant, vous étiez plus qu'en bon terme et tu regrettes bien le temps perdu d'autrefois.
Tu trouvais pourtant inutile de se repentir de ce que tu n'as pas fait auparavant. Tu préfères plutôt penser ce qu'il ne se serait pas passé, si les chosesn'avaient pas été telles qu'elles sont. Aussi bien penses-tu que vous auriez été encore meilleur ami, aussi bien penses-tu que cela n'aurais peut-être pasaussi bien fonctionné entre vous deux. Pour l'instant, l'important était de finir au plutôt ce match et d'aller la rejoindre pour parler du bon vieux temps, comme du nouveau. Facile à dire, mais pas à faire. Lorsque la moitié de tes effectifs se retrouvent bloqués par l'adversaire et que l'autre tentent en vain de se démarquer sans résultat, tu fonces et ça, sans trop regarder, où tu vas. Tu évites un cognard, puis l'autre, mais tu te retrouves confronter directement devant un poursuiveur adverse. Il feinte devant toi pour diminuer tes chances de passer. Ça fonctionne et tu n'as d'autres choix que de passer au plus près de toi le souafle. Sans succès franc, par la malchance de l'arrivée d'un autre poursuiveur d'Irlande. Tu fermais les yeux et serra les mains sur ton manche, visualisant mentalement le score, les adversaires, rattrapant de manière fulgurante ton équipe, jusqu'attend que... "ET NOUVEAUX LES GAGNANTS DE CE MATCH INCROYABLE, ENTRE L'ANGLETERE ET L'IRLANDE! VOILÀ L'ATTRAPEUR D'ANGLETERRE QUI A CAPTURÉ MAJESTUEUSEMENT LE VIF D'OR! UNE AUTRE VICTOIRE POUR L'ÉQUIPE DE QUIDDITCH D'ANGLETERRE!". Une poignée de mains et au vestiaire pour prendre rapidement une douche et rejoindre dans les estrades, qui se vidaient peu à peu, Freyja. "Bien marrante toi. Ah j'avoue que tu avais tout de même l'habitude de perdre avec l'équipe des Serpentard non? Ah oui non, navré de ça." Tu t'attendais bien à une réplique violente de sa part, mais tu fais comme si de rien était et tu te contente de sourire et de faire avancer les choses. Tu l'invites donc à aller prendre, comme auparavant une Bièrobeurre. Par galanterie tu lui payes son verre et relances la conversation, où vous l'aviez laissé avant de quitter le stade. "Tu comprends toi pourquoi ils ont à toujours gueuler dans ce micro déjà qu'à la base sa voix se porte assez bien, pas besoin de casser encore plus les couilles." Tu laisses ton petit rire niais flotter sur ton sourire et prend une gorgée avant de reparler. "Alors la petite fille à son père l'a laissé sortir? Tu es sûre que tu ne dois pas rentrer avant minuit Cendrillon?" À force d'avoir regardé des "classiques" (selon Freyja), tu t'es mis à les utiliser comme référence pour l'agacer. Ça faisait déjà un bon bout que tu ne l'avais pas vu et tu comptais savourer un autre moment avec elle.
One loyal friend is worth ten thousand relatives. [Amos]
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