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sujet; (pansy parkinson) + and when she needs to shelter from reality

HERO • we saved the world
June Winchester
June Winchester
‹ inscription : 13/02/2014
‹ messages : 2868
‹ crédits : moi et ma signature à crackle bones.
‹ dialogues : lightblue
(pansy parkinson) + and when she needs to shelter from reality Tumblr_n386dvTGPL1rv3a9bo4_250

‹ liens utiles : présentation - reaghan - ronald - daphne - mood - lyanna - lorcàn - remus
‹ âge : trente ans. (01/06/1974)
‹ occupation : à la renaissance du phénix, je n'ai pas de métier (la faute au gouvernement qui estime que les loups-garous sont trop dangereux pour avoir un métier).
‹ maison : gryffondor
‹ scolarité : septembre 1984 et juin 1991.
‹ baguette : Elle est en bois d'ébène avec une plume de phénix à l'intérieur et mesurant vingt-quatre centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 7589
‹ réputation : À Poudlard et jusqu'à sa morsure, on la connaissait parce qu'elle ne ressentait pas la douleur et qu'elle passait plus de temps à l'infirmerie pour vérifier qu'elle ne s'était pas fait mal qu'en cours. Elle a été joueuse de Quidditch aussi et pas une mauvaise. C'est un sport qu'elle a toujours adoré et qu'elle aurait bien continué par la suite. Puis après sa morsure, sa maladie s'est guérie grâce (ou à cause du) au gène loup-garou et on a fini par l'oublier. Puis après elle a été recherchée parce qu'elle a fait partie de l'Ordre du Phénix puis des insurgés. On l'a connu comme étant le rebut de Severus Snape. Puis de nouveau une insurgée. Puis héros de guerre, mais un héros qu'on remercie par un simple sourire et une petite somme d'argent, pas un héros qui mérite l'Ordre de Merlin. Vous comprenez, elle n'est pas normale. L'Ordre de Merlin, June s'en moque, mais elle ne supporte pas le snobisme de ce gouvernement qui se veut tolérant. Depuis la fin de la guerre, June se renfonce dans l'anonymat et ça lui va très bien.
‹ particularité : Loup-garou. Totalement. Elle a été mordue par Claevis, un membre de la meute de Thurisaz en 1995. La cicatrice est toujours visible et bien brillante sur son flanc gauche. Le gène lui a permis de guérir de sa maladie d'insensibilité congénitale à la douleur, mais il lui a fait perdre son boulot d'Auror aussi.
‹ faits : uc
‹ résidence : à storm's end.
‹ patronus : un renard roux
‹ épouvantard : le feu.
‹ risèd : Teddy avec Dora et Remus. Et puis elle avec Elijah et leurs enfants. Des enfants qui ne souffrent pas du gène du loup-garou.
http://www.smoking-ruins.com/t6908-june-shadow-of-the-colossus
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(pansy parkinson) + and when she needs to shelter from reality 1449751743-tumblr-mx63e2d7bi1qf4ywho1-500 June avait encore rêvé de feu cette nuit et elle s’était encore réveillée en sueur en ayant l’impression de sentir encore cette chair brûlée. Depuis le labyrinthe, depuis que Malfoy l’avait sauvée d’une mort certaine, la rouquine n’arrivait plus à trouver le sommeil. Elle revoyait ces pauvres personnes venues la sauver de Snape mourir devant ses yeux dans d’atroces cris de souffrance et l’odeur était ce qu’il y avait de plus marquant dans l’esprit de la jeune femme. Depuis le feu lui faisait atrocement peur. Elle n’osait plus s’approcher de la cheminée à cause de ça et sursautait à chaque fois qu’elle l’entendait crépiter. Elle savait que c’était parfaitement ridicule puisqu’il n’allait pas lui sauter dessus comme le ferait un feudeymon, mais elle ne pouvait pas s’en empêcher. C’était devenu plus fort qu’elle.  Depuis le labyrinthe de toute façon beaucoup de choses avaient changé. Elle avait perdu de son envie de faire des remarques acerbes à Snape tout comme elle ne suivait plus l’actualité dans les journaux. Elle avait l’impression que les insurgés perdaient du terrain et c’était quelque chose qui la dérangeait fortement. Elle plaçait tellement d’espoir en chacun d’eux – peut-être trop d’espoir d’ailleurs – qu’elle ne pouvait pas accepter qu’ils puissent échouer. Elle voulait tellement que cette situation cesse, retrouver sa liberté et faire revenir Andromeda et Teddy. Surtout Teddy en fait. Elle commençait à ne devenir folle sans nouvelle de lui et elle avait peur qu’on lui dise qu’il était mort. Pas la dernière chose qui la reliait à Dora et Remus. Tout mais pas ça et puis même si les mangemorts étaient réputés pour être sans cœur, elle ne pouvait pas imaginer qu’ils puissent tuer des bébés. C’était inhumain.

Elle se regarda dans le miroir de sa salle de bain. Sa peau était encore plus pâle que d’habitude et des cernes énormes avaient élu domicile sous ses yeux. Elle était épuisée aussi bien physiquement que moralement et pourtant la pleine lune était pour dans longtemps. Même les instincts du loup qui vivaient en elle avaient arrêté de remuer depuis quelques jours. Elle était fatiguée, mais n’arrivait pas à se résoudre à en parler à Snape. June savait déjà qu’il n’allait rien faire si ce n’est de lui dire d’arrêter de se plaindre. Elle avait déjà obtenu son autorisation pour qu’elle aille faire les courses pour lui, signifiant une sortie de temps en temps alors lui demander de compatir pour son état, c’était peine perdue. Elle arrangea ses cheveux comme elle pouvait avant de se jeter de l’eau froide sur le visage faisant rougir ses joues. Elle avait envie de retourner sous sa couette, mais elle devait préparer le repas pour Snape et ranger un peu la maison de son maître. Elle traîna les pieds jusqu’à l’étage inférieur et trouva un mot sur la table de la cuisine.

Miss Parkinson va passer dans la journée pour récupérer des potions, elles sont dans le salon. Assure-toi de lui donner. Je reviens ce soir tard.

Elle allait encore devoir jouer les intermédiaires avec les personnes que le directeur de Poudlard recevait et ça l’agaçait toujours autant. Elle n’aimait pas le ton que la plupart avait, mais elle devait courber l’échine et obéir à tous les ordres que Snape lui donnait. June poussa un lourd soupir avant de se mettre à la cuisine. Elle fut interrompue par des coups à la porte trente minutes après. Elle venait tout juste de sortir une tarte du four. Elle la laissa sur la table pour qu’elle refroidisse et alla ouvrir. Elle reconnut le visage de Pansy Parkinson. « Bonjour, vous venez voir Sn… Monsieur Snape je suppose ? » Quelle question ! Évidemment June. Ce n’était pas pour elle cette visite. « Il n’est pas là, mais il m’a laissé un message pour me dire que vous deviez passer. Entrez, s’il vous plaît, je ne vais pas vous laisser dehors. » Elle s’effaça pour la laisser passer. Son ton avait été monocorde trahissant de son manque de sommeil et de la lassitude de sa situation. Elle essaya de se redonner contenance pour éviter les remarques désagréables et que ça ne remonte jusqu’à Snape. Elle n’avait pas envie d’entrer en conflit avec lui, elle n’était pas sûre de pouvoir lui répondre convenablement ces derniers temps de toute façon.


Dernière édition par June Winchester le Lun 29 Aoû 2016 - 18:56, édité 2 fois
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WIZARD • always the first casuality
Pansy Parkinson
Pansy Parkinson
‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
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‹ liens utiles :
pansy parkinson ft. adelaide kane, nephtys shafiq ft. phoebe tonkin, kid o'faolain ft. richard harmon, maksim dolohov ft. tom hiddleston, amara bataglia ft. rowan blanchard

‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 8812
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
http://www.smoking-ruins.com/t3200-pansy-fleur-du-mal
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Le souffle rendu court la marche rapide, Pansy pestait contre le réseau de cheminée dans ce coin de la ville. Assurément, une liaison directe chez Snape aurait été pratique mais absolument inconcevable, mais était-ce réellement une raison pour la pousser à marcher autant ? D'une main pressée, elle alla appuyer sur le prémisse de point de côté qui menaçait de la terrasser. Trop enceinte pour que sa magie n'en pâtisse pas, armée d'une baguette n'allant pas à sa façon de jeter sortilèges et maléfices et ce depuis les émeutes de Janvier, elle ne pouvait transplanner. Il était hors de question qu'elle prenne le Magicobus, se mêler à la populace ne la tentant guère alors qu'elle était si sensible aux odeurs et autres paramètres qui sortaient de son contrôle si elle s'exposait à la population sorcière. Non, seule, elle devait marcher et terminer le chemin jusqu'à chez Snape en maudissant chaque seconde de la procession.


Il lui rendait service, pourtant.
Là où elle ne pouvait se permettre de se rendre à Sainte Mangouste, peu désireuse d'attirer des regards sur sa silhouette qui peu à peu, changeait, aussi sûr que l'information commençait à se diffuser, elle devait une fière chandelle à Snape, qui lui fournissait potion et onguent. Si elle n'était pas ravie de la situation, qu'il s'agisse de la randonnée nécessaire pour se rendre ici ou de la grossesse en générale, elle tenait à ce que cet enfant soit en bonne santé, même si cela impliquait d'avaler les potions infâmes de l'acariâtre directeur de Poudlard. Là où les soigneurs de l’hôpital magique s'arrangeait pour sucrer un minimum les concoctions, Snape ne semblait pas vouloir s’embarrasser de telle fioriture.


Un éclair de soulagement la traversa lorsqu'elle pu enfin voir l'endroit où elle désirait se rendre et, ralentissant un peu le pas pour ne pas arriver complètement échevelée et sur le point de s'écrouler dans une glorieuse hypoxie, elle avala le reste de la distance, remontant un peu son sac sur son épaule et jetant un rapide coup d'oeil par-dessus son épaule. Bientôt, elle se retrouva sur le pas de la porte, frappant contre le bois pour qu'on vienne lui ouvrir. Elle ne fut pas surprise de voir une tête rousse dans l'encadrement de la porte mais lorsque la jeune femme à la voix fatiguée annonça : « Bonjour, vous venez voir Sn… Monsieur Snape je suppose ?  Il n’est pas là, mais il m’a laissé un message pour me dire que vous deviez passer. Entrez, s’il vous plaît, je ne vais pas vous laisser dehors. » Pansy ne pu s'empêcher de tiquer, fronçant momentanément le nez, pas sûre de s'habituer un jour à appeler l'homme autrement que par son titre d'enseignement mais ne pouvant décidément pas râler contre son absence lorsqu'il était monsieur Snape et non pas juste un professeur que les élèves critiquaient sans réellement le penser. Elle était contrariée, pourtant, de ne pas le trouver-là, entrant quand même dans la maison et tendant aussitôt son sac et sa capeline – merci Merlin pour les extravagance de la mode moldue permettant aux jeunes sorcières de passer inaperçue sans avoir à enfiler d'inconfortables manteaux – à la rebut de celui qu'elle avait longtemps uniquement connu comme directeur des Serpentards. « Est-ce qu'il a dit quand il était supposé rentrer, il avait quelque chose à me fournir... » commença-t-elle, cherchant à s’enquérir de l'emploi du temps du maître des potions quand elle savait que, de son côté, elle accordait à peine un regard à Ginny, donnant encore moins ses plans.

Debout dans l'entrée de la demeure, elle avait encore le souffle court et les joues rouges. Pendant un instant, elle ferma les yeux le temps de se reprendre mais un léger vertige l'ébranla, la poussant à chercher une sécurité, sa main filant jusqu'au mur le plus proche pour s'y tenir. Inspirant profondément, elle serra les dents et hésita à partir violemment après l'esclave, réalisant en cours de phrase qu'elle n'avait pas vraiment l'énergie, présentement. « Tu n'as rien de mieux à faire que de rester plantée là à... » siffla-t-elle, avant de détourner le regard, laissant filer l'idée et abandonnant sa véhémence. « Un verre d'eau, rapidement » indiqua-t-elle simplement, forçant un sourire qui se savait faux mais ne se cachait pas alors qu'elle hésitait encore une seconde et s'invitait dans la pièce voisine pour trouver de quoi s’asseoir.

Snape n'était pas là, après tout, elle n'avait pas à prendre plus de pincettes que ça... et puis surtout, Snape, s'il lui rendait service, n'était plus le professeur qui pouvait lui enlever des points en cas d'effronterie. Jetant un nouveau regard sur la jeune femme qu'elle avait déjà croisé durant ses visites, elle se demanda ce que la rousse gardait de ses heures de cours à Poudlard, à travailler ici, se demandant s'il était aussi vicieux avec son rebut qu'avec les élèves qu'il traumatisait année après années.
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‹ âge : trente ans. (01/06/1974)
‹ occupation : à la renaissance du phénix, je n'ai pas de métier (la faute au gouvernement qui estime que les loups-garous sont trop dangereux pour avoir un métier).
‹ maison : gryffondor
‹ scolarité : septembre 1984 et juin 1991.
‹ baguette : Elle est en bois d'ébène avec une plume de phénix à l'intérieur et mesurant vingt-quatre centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 7589
‹ réputation : À Poudlard et jusqu'à sa morsure, on la connaissait parce qu'elle ne ressentait pas la douleur et qu'elle passait plus de temps à l'infirmerie pour vérifier qu'elle ne s'était pas fait mal qu'en cours. Elle a été joueuse de Quidditch aussi et pas une mauvaise. C'est un sport qu'elle a toujours adoré et qu'elle aurait bien continué par la suite. Puis après sa morsure, sa maladie s'est guérie grâce (ou à cause du) au gène loup-garou et on a fini par l'oublier. Puis après elle a été recherchée parce qu'elle a fait partie de l'Ordre du Phénix puis des insurgés. On l'a connu comme étant le rebut de Severus Snape. Puis de nouveau une insurgée. Puis héros de guerre, mais un héros qu'on remercie par un simple sourire et une petite somme d'argent, pas un héros qui mérite l'Ordre de Merlin. Vous comprenez, elle n'est pas normale. L'Ordre de Merlin, June s'en moque, mais elle ne supporte pas le snobisme de ce gouvernement qui se veut tolérant. Depuis la fin de la guerre, June se renfonce dans l'anonymat et ça lui va très bien.
‹ particularité : Loup-garou. Totalement. Elle a été mordue par Claevis, un membre de la meute de Thurisaz en 1995. La cicatrice est toujours visible et bien brillante sur son flanc gauche. Le gène lui a permis de guérir de sa maladie d'insensibilité congénitale à la douleur, mais il lui a fait perdre son boulot d'Auror aussi.
‹ faits : uc
‹ résidence : à storm's end.
‹ patronus : un renard roux
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‹ risèd : Teddy avec Dora et Remus. Et puis elle avec Elijah et leurs enfants. Des enfants qui ne souffrent pas du gène du loup-garou.
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(pansy parkinson) + and when she needs to shelter from reality 1449751743-tumblr-mx63e2d7bi1qf4ywho1-500 Polie et presque aimable. C’était chose rare chez June qui avait pour habitude d’accueillir les visiteurs par un regard mauvais et une réplique cinglante lorsqu’ils soulignaient l’absence du maître de maison. Elle avait appris à mettre son ton cinglant en veilleuse et assagir légèrement son comportement trop fougueux. Un peu malgré elle. Un peu à contrecœur aussi. La lassitude et la fatigue commençaient à avoir raison d’elle. Elle prit ce que la Parkinson lui tendait et alla le ranger dans un placard un peu plus loin au milieu des capes sombres du maître des potions. C’était à ce moment précis qu’elle capta cette odeur si particulière venant de la jeune fille. Elle l’avait senti qu’une seule fois auparavant et ça venait de Nymphadora lorsqu’elle attendait Teddy. L’odorat des loups était toujours plus développé question de survie lorsqu’ils gambadaient dans la nature. Elle ne s’était pas doutée à cette époque que c’était la même chose pour les loups-garous. Remus lui avait expliqué toutes les nuances. Naïvement, June avait pensé que chaque odeur était propre à un être humain, mais ça correspondait plus à un état d’esprit. Parkinson sentait comme sa meilleure amie lorsqu’elle était enceinte. Cela réveilla quelque chose en elle. « Est-ce qu'il a dit quand il était supposé rentrer, il avait quelque chose à me fournir... » Machinalement elle pendit les affaires dans l’armoire. « Il ne m’a rien dit. » Comme d’habitude. Elle était habituée au silence de son maître et à ses regards froids lorsqu’il ne souhaitait pas répondre aux questions de la rouquine. Elle referma la porte et revint auprès de la jeune femme. June se bloqua un instant en sentant que quelque chose n’allait pas. Elle se fit plus attentive aux réactions de la Parkinson. Si elle était enceinte, elle avait du faire tout le chemin à pied et donc être bien épuisée, c’était de la folie. À quoi pensait Snape en lui disant de venir jusqu’à chez lui alors qu’il aurait très bien pu lui faire porter ce dont elle avait besoin par la rouquine. Cet homme n’avait aucune considération pour l’espèce humaine. « Tu n'as rien de mieux à faire que de rester plantée là à... Un verre d'eau, rapidement » June se surprit perdue dans ses pensées. Elle divaguait souvent ces temps-ci. Elle hocha la tête et s’exécuta bien trop perturbée par ce soudain instinct mis en veilleuse. Savoir qu’une femme enceinte se trouvait sous le même toit qu’elle la perturbait plus qu’elle ne l’aurait cru.

Elle se rendit dans la cuisine, récupéra un verre et y versa de l’eau fraîche puis retourna dans le salon où se trouvait la jeune fille et lui tendit. « Tenez. » Elle laissa Parkinson boire un peu avant de poursuivre. « Il m’a laissé les instructions concernant… ce que vous devez récupérer. Tout est sur la table là-bas. » Fit-elle, elle désigna la tête d’un mouvement de la tête. Elle se trouvait dans son dos. Les potions que prenait la jeune femme devaient lui permettre à mieux supporter sa grossesse. June se rendit compte qu’elle fixait le ventre de la Parkinson et détourna aussitôt les yeux. Ce n’était pas poli de sa part et ça pouvait paraître très étrange aux yeux de la sorcière. Il lui arrivait quoi au juste ? « Est-ce que vous désirez autre chose que de l’eau ? Une tasse de thé ? Des gâteaux ? » June se rappela qu’il restait des cookies qu’elle avait préparé pour Guenièvre Lestrange. La rouquine se demandait si elle n’allait pas se proposer pour la raccompagner chez elle. Avec le temps qu’il faisait et la grossesse de la jeune femme, il n’était pas question qu’elle rentre toute seule. Et si jamais elle faisait un malaise ?

Elle avait envie de pester contre Snape. Qu’il n’aime pas ses élèves était une chose, qu’il méprise totalement ses amis mangemorts, c’était une chose, mais on ne laissait pas une femme enceinte faire un trajet si fatigant toute seule. Mine de rien – et même si elle ne connaissait pas tant que ça Pansy Parkinson – elle était inquiète pour la sorcière et pour son bébé.

Spoiler:


Dernière édition par June Winchester le Lun 29 Aoû 2016 - 18:57, édité 1 fois
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WIZARD • always the first casuality
Pansy Parkinson
Pansy Parkinson
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‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
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‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
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Il y avait une douceur étrange dans la voix de la rouquine. Dans son attitude. Dans ses regards. Pansy s'était attendue à se retrouver face à une créature farouche et insolente. Son ton avait été rude justement parce qu'elle avait prévu un échange désagréable. Elle s'était trompée.

L'esclave était tranquille, docile. Quelque part, elle aurait dû s'en douter. Snape n'était pas le genre d'homme à s'embarrasser pour rien, à supporter l'impudence des gens sous son contrôle. Il devait déjà gérer des gangs de Gryffondor idiots et insouciants, assurément il voulait la paix en rentrant chez lui. Pourtant quelque chose chez la jeune se trouvant devant elle semblait sauvage. Elle n'était pas fichue de mettre le doigt dessus, mais il y avait une énergie crue, brouillonne peut-être, mais notable, comme une aura ternie par la poussière, cette même poussière qu'elle récurait avec l'acharnement des rebuts.

Se saisissant de l'eau qu'on lui tendait, Pansy inspira profondément avant de boire plusieurs longues gorgées, étouffant la sensation de brûlure dans sa gorge. Déjà, la rousse la rassurait quant à l'absence du Mangemort à qui appartenait la modeste mais lugubre demeure.  « Il m’a laissé les instructions concernant… ce que vous devez récupérer. Tout est sur la table là-bas. » Entre l'hésitation et le regard soudain insistant que la jeune femme posait sur elle, Pansy mit moins d'une seconde à savoir qu'elle était au courant. Que Snape l'avait mise au courant. L'idée avait quelque chose de relativement agaçant. C'était son secret, était-il en droit de le divulguer, sous prétexte qu'il avait accepté de l'aider ? Probablement pas. Mais c'était Snape et elle avait beau le connaître depuis ses onze ans, elle ne savait rien de lui, de sa façon d'agir, de faire, en dehors de Poudlard. Il restait un Serpentard, certaines réactions pouvaient être anticipées, il servait sans doute son propre intérêt mais Pansy ruminait à présent, vaguement agacée, légèrement tendue aussi. Cette grossesse représentait une vulnérabilité. Physiquement et d'un point de vue social. Elle était fichue, absolument fichue, si l'information tombait entre de mauvaises mains, si on apprenait le pourquoi du comment... Bien vite, elle secoua la tête, chassant cette image dérangeante de femme au crane rasé, humiliée en place publique pour avoir ouvert les cuisses face à l'ennemi. Bien vite, elle chassa Blaise de ses pensées, ne voulant pas que son visage la trahisse. Elle avait beau dire, il y avait plus que du dédain qui se peignait sur ses traits lorsqu'elle pensait à lui, à eux, à l'avenir gâché en l'espace d'une poignée de seconde, d'une décision malheureuse. Malheureuse mais préméditée. Ne pas avoir pitié, ne pas avoir de regret. Elle n'avait été qu'un jouet, qu'un outil, une couverture. Ne pas s’apitoyer, ne pas se laisser aller.

La rousse décida – un chance – de lui offrir une issue, une délivrance en demandant d'un ton peut être un peu trop enthousiaste, un peu trop volontaire en tout cas : « Est-ce que vous désirez autre chose que de l’eau ? Une tasse de thé ? Des gâteaux ? » et l'espace d'un instant, elle se demanda si tous les rebuts se comportaient de la sorte. Elle s'était imaginée que sa relation pour le moins compliquée avec Ginny n'était pas un fait rare, mais peut-être s'était-elle trompée. Peut être Snape traitait-il sa propriété comme une simple servante, une cuisinière, une femme de chambre et non une esclave en guenille. Songer à lui rappela à la jeune femme qu'elle était en colère et mécaniquement, elle hocha la tête pour acquiescer et accepter la collation proposée par la rousse.

C'était souvent plus fort qu'elle. C'était toujours plus fort qu'elle à vrai dire. Plus qu'un talent, c'était une manie, quelque chose qu'elle ne contrôlait pas totalement, un réflexe ou une habitude, peu importait la terminologie. Comme le kleptomane rempli ses poches et le pyromane joue avec les bougies, elle ne pouvait s'empêcher de fouiller et d'amasser des informations, surtout lorsqu'elle était en colère. Détails mondains et sans importances, ensemble ils formaient une fresque et cette fresque peignait un tableau souvent sombre, devenant une arme contre le modèle. Snape l'aidait, oui, mais assurément elle ne perdait rien à regarder autour d'elle ? C'était de toute façon maladif et bien vite, elle se retrouva à presser la jeune femme. « Qu'attends-tu ? A ce rythme là les chocogrenouilles vont revenir dans leurs boites d'elles-mêmes » siffla-t-elle, tournant sur ses talons et s'approchant des étagères ornant un mur du salon, tendant une main pour ouvrir le loquet tenant fermée la porte d'un petit cabinet qu'elle n'était sûrement pas supposée explorer. En dehors des potions et flacons qu'avait mentionné la rousse, était-elle supposée poser ses mains sur quoi que ce soit dans cette maison, de toute façon ?
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June Winchester
June Winchester
‹ inscription : 13/02/2014
‹ messages : 2868
‹ crédits : moi et ma signature à crackle bones.
‹ dialogues : lightblue
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‹ liens utiles : présentation - reaghan - ronald - daphne - mood - lyanna - lorcàn - remus
‹ âge : trente ans. (01/06/1974)
‹ occupation : à la renaissance du phénix, je n'ai pas de métier (la faute au gouvernement qui estime que les loups-garous sont trop dangereux pour avoir un métier).
‹ maison : gryffondor
‹ scolarité : septembre 1984 et juin 1991.
‹ baguette : Elle est en bois d'ébène avec une plume de phénix à l'intérieur et mesurant vingt-quatre centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 7589
‹ réputation : À Poudlard et jusqu'à sa morsure, on la connaissait parce qu'elle ne ressentait pas la douleur et qu'elle passait plus de temps à l'infirmerie pour vérifier qu'elle ne s'était pas fait mal qu'en cours. Elle a été joueuse de Quidditch aussi et pas une mauvaise. C'est un sport qu'elle a toujours adoré et qu'elle aurait bien continué par la suite. Puis après sa morsure, sa maladie s'est guérie grâce (ou à cause du) au gène loup-garou et on a fini par l'oublier. Puis après elle a été recherchée parce qu'elle a fait partie de l'Ordre du Phénix puis des insurgés. On l'a connu comme étant le rebut de Severus Snape. Puis de nouveau une insurgée. Puis héros de guerre, mais un héros qu'on remercie par un simple sourire et une petite somme d'argent, pas un héros qui mérite l'Ordre de Merlin. Vous comprenez, elle n'est pas normale. L'Ordre de Merlin, June s'en moque, mais elle ne supporte pas le snobisme de ce gouvernement qui se veut tolérant. Depuis la fin de la guerre, June se renfonce dans l'anonymat et ça lui va très bien.
‹ particularité : Loup-garou. Totalement. Elle a été mordue par Claevis, un membre de la meute de Thurisaz en 1995. La cicatrice est toujours visible et bien brillante sur son flanc gauche. Le gène lui a permis de guérir de sa maladie d'insensibilité congénitale à la douleur, mais il lui a fait perdre son boulot d'Auror aussi.
‹ faits : uc
‹ résidence : à storm's end.
‹ patronus : un renard roux
‹ épouvantard : le feu.
‹ risèd : Teddy avec Dora et Remus. Et puis elle avec Elijah et leurs enfants. Des enfants qui ne souffrent pas du gène du loup-garou.
http://www.smoking-ruins.com/t6908-june-shadow-of-the-colossus
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(pansy parkinson) + and when she needs to shelter from reality 1449751743-tumblr-mx63e2d7bi1qf4ywho1-500 June vit la Parkinson hocher la tête en guise de réponse. Elle retint de justesse un soupir. Elle ne s’en prendrait pas à elle verbalement parlant. Elle portait un enfant. Elle sentait que la louve en elle remuait et désirait plus que tout chérir le petit bout de femme se trouvant dans cette maison. Elle ne lui ferait aucun mal et si l’instinct rebelle de June se réveillait, elle s’empressait de l’étouffer parce que ce n’était pas ainsi qu’on traitait une dame enceinte. « Qu'attends-tu ? A ce rythme là les chocogrenouilles vont revenir dans leurs boites d'elles-mêmes » June hocha la tête et disparut de nouveau laissant la jeune femme récupérer ce que Snape avait prévu pour elle. Elle s’empressa de mettre la bouilloire sur le feu après l’avoir remplie d’eau et disposa une tasse sur un plateau ainsi que quelques gâteaux. Elle avait presque espoir que Snape ne tarde pas à rentrer pour lui imposer le fait de la raccompagner. Elle savait pertinemment que ça donnerait suite à une belle scène de remontrance sur ce que June avait droit de dire devant les invités. Pour le coup, elle s’en moquait. Elle n’approuvait pas le fait que Snape ait laissé une jeune femme enceinte faire le chemin seule jusqu’à chez lui. Qui sait ce qui aurait pu se passer en route ? June frissonna. Si jamais elle était tombée sur un insurgé en colère, l’aurait-il attaqué ? Après tout, son état ne se voyait pas encore. Ça aurait pu être dangereux pour la jeune femme. Le sifflement de la bouilloire la tira de sa rêverie. Elle s’arracha à ses pensées pour verser l’eau brûlante dans la tasse. Elle laissa infuser le thé tranquillement avant de se saisir du plateau et de revenir dans le salon. « C’est prêt. » Elle déposa ce qu’elle portait sur la petite table et laissa l’héritière Parkinson se servir. Elle brûlait d’envie de lui demander à combien elle en était et si, en conséquence, elle savait déjà ce que c’était. June s’étonnait toujours de voir cet instinct maternel chez elle. Elle le pensait inexistant. Il fallait croire que Teddy lui manquait horriblement chaque jour un peu plus. Elle se retira en s’inclinant docilement. Rester à côté de la jeune femme n’allait pas calmer son irritabilité. June essaya de penser à autre chose qu’à cette fille enceinte dans le salon et au fait qu’elle allait devoir rentrer chez elle par le même moyen qu’elle était venue.

Au bout de cinq bonnes minutes, elle n’y tint plus et revint dans le salon où se trouvait toujours l’héritière des Parkinson. « Je sais parfaitement que je me mêle de ce qui ne me regarde pas – et libre à vous d’en parler à Snape – mais… vous allez rentrer à pieds chez vous ? » Avant que la jeune fille puisse la couper, elle enchaîna rapidement. « Vous vous doutez que… je sais pourquoi vous êtes ici. Snape n’a rien dit… j’ai deviné. » Inutile qu’elle l’informe de son côté loup. Elle n’en serait que plus dégoûtée. « Vous pouvez attendre Snape ici, si vous le souhaitez. Il vous trouvera un moyen de locomotion pour rentrer. » Ou il la raccompagnerait lui en tant que bon gentleman. Ou elle à la limite. Mais June n’était pas vraiment autorisée à sortir de chez lui.


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WIZARD • always the first casuality
Pansy Parkinson
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‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
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‹ liens utiles :
pansy parkinson ft. adelaide kane, nephtys shafiq ft. phoebe tonkin, kid o'faolain ft. richard harmon, maksim dolohov ft. tom hiddleston, amara bataglia ft. rowan blanchard

‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 8812
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
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Lorsque la rousse l'apostropha, indiquant qu'elle avait ramené la collation mentionnée, Pansy se figea. Un instant, une seconde, rien de plus, à peine le temps d'avoir des scrupules quant au fait qu'elle était en train de fouiner. La jeune femme, cependant, ne méritait sûrement ce genre d'égard. C'était une rebut et Pansy n'avait pas à se gêner. C'était ainsi, elle ne faisait pas les règles, elle les suivait juste, profitant autant que possible de la situation. Elle esquissa un mouvement de tête vague, tandis que le silence reprenait son droit sur la pièce, n'attendant pas que l'esclave de Snape se décide à déguerpir pour continuer à regarder le contenu de certains endroits qu'elle n'était, définitivement, pas supposée approcher.

Posant ses doigts sur un artefact magique difficilement identifiable, elle manqua de le faire tomber de l'étagère sur lequel il se trouvait lorsque la rouquine réclama son attention, lançant à travers le salon : « Je sais parfaitement que je me mêle de ce qui ne me regarde pas – et libre à vous d’en parler à Snape – mais… vous allez rentrer à pieds chez vous ? » et Pansy fronça les sourcils, contrariée d'être traîtée aussi vulgairement qu'une fragile plume en sucre. Plus encore, l'idée que Snape s'épanche aux sujets de soucis n'étant pas les siens l'agaçait clairement. Se confiant-elle à Ginny ? Absolument pas, et puis quoi encore... quoi qu'à la réflexion, la Weasley avait peut-être entendu quelques informations ça et là, au gré de ses tâches à accomplir sous le nez de la bonne société sorcière. « Vous vous doutez que… je sais pourquoi vous êtes ici. Snape n’a rien dit… j’ai deviné. » ajouta l'interlocutrice, confirmant un peu la théorie de la brune qui, machinalement, passa une main quelque peu protectrice sur son ventre, retroussant son nez alors que la jeune femme en face s'empressait de reprendre : « Vous pouvez attendre Snape ici, si vous le souhaitez. Il vous trouvera un moyen de locomotion pour rentrer. »

Pansy laissa filer un sursaut de rire, dédaigneux, balayant alors la remarque d'un revers de main. « Je peux me débrouiller seule. » siffla-t-elle, sur la défensive à vrai dire. C'était faux, mais il fallait bien qu'elle donne l'illusion un jour. Relevant le nez, abordant un port de tête digne des pires garces de l'histoire, elle ajouta rapidement : « Il va sûrement vouloir t'envoyer et je n'ai aucune envie d'être vue chaperonnée par... toi... » et le dernier mot fut juste légèrement déformé, à défaut de trouver une injure trop facile à lui balancer. Elle songea pourtant à ce que la rousse venait de dire. Elle avait deviné. Elle n'était sûrement pas la seule. Pansy aurait sans doute dû haïr chaque seconde de cette situation mais quelque part entre son désarroi et sa peur, elle avait commencé à s'attacher à cet enfant, à ce qu'il représentait. C'était la progéniture d'un lâche, d'un traître oui, mais pour le moment, c'était sans importance. Blaise n'était pas là, il n'en savait rien, aussi ce bébé n'était qu'à elle et jalousement, elle pouvait le garder. Quelque part, la douceur presque étrange qui émanait de la rousse lorsqu'elle semblait regarder son ventre s'alignait avec ça. D'une voix un peu agacée, un peu terne, elle concéda simplement : « Mais j'imagine que par les temps qui courent... » sans réellement terminer l'idée, venant juste s'installer dans un fauteuil près de la petite table où le thé avait été déposé.

Après une gorgée qui lui arracha une légère grimace car la boisson était trop chaude à son goût, après quelques minutes de ce silence à couper au couteau, glacé et austère, elle demanda finalement : « Tu es là pour ton sang, ou parce que tu t'es battue ? Ou les deux, peut-être ? » Elle avait posé la question de but en blanc feignant une assurance absolue et voulant ignorer l'indécence de ses propos. Comment était-elle supposée briser la glace autrement, avec une rebut ? Elles n'allaient quand même pas parler ragots comme si la jeune femme n'avait été qu'une membre ordinaire de l’Élite sorcière, quoi que la rousse en possédait probablement de très intéressants au sujet de Snape... Non, Pansy devait se cantonner à quelque chose de plus direct, qu'elle voulait donner l'impression de maîtriser sans aucun malaise. Elle avait été une des premières à acquérir une esclave, après tout, elle n'avait pas à tourner autour du pot.
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‹ particularité : Loup-garou. Totalement. Elle a été mordue par Claevis, un membre de la meute de Thurisaz en 1995. La cicatrice est toujours visible et bien brillante sur son flanc gauche. Le gène lui a permis de guérir de sa maladie d'insensibilité congénitale à la douleur, mais il lui a fait perdre son boulot d'Auror aussi.
‹ faits : uc
‹ résidence : à storm's end.
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(pansy parkinson) + and when she needs to shelter from reality 1449751743-tumblr-mx63e2d7bi1qf4ywho1-500 Elle est enceinte. Elle te cherche. Mais elle est enceinte. Oui, mais elle te cherche. Elle va donner la vie. Ça ne lui donne pas tous les droits. Sous le crâne de June, c’était la tempête. Elle ne devait pas brusquer les gens encore moins depuis qu’elle était tatouée et appartenant à quelqu’un. Elle savait qu’elle devait se tenir, sa langue se déliait parfois, mais elle en payait toujours le prix. Elle s’était dit qu’avec la Parkinson ça pouvait être différent parce qu’elle était enceinte, mais il fallait croire que même cet argument n’arriverait pas à la calmer. Elle n’aimait pas qu’on s’adresse à elle comme si elle était une moins que rien. Ne pas être chaperonnée par toi qu’elle avait dit comme si elle lui avait crachée dessus. La rouquine n’avait rien dit. Garder le silence pour éviter de se montrer trop direct et d’en dire trop également. Elle ne devait pas oublier que Parkinson faisait partie de ces sorciers qui profitent de ce système enceinte ou pas. June haussa les épaules à deux doigts de lui proposer d’être raccompagnée par l’elfe de maison de Snape si elle préférait tant ne pas être vue en mauvaise compagnie. « Mais j'imagine que par les temps qui courent... » Elle eut un sourire. Oui, vu les temps qui courent, il valait mieux éviter de sortir seul.

La Parkinson s’installa sur un fauteuil et prit sa tasse pour boire un peu. June trouva la bibliothèque bien plus passionnante et s’en approcha pour ranger des livres qui étaient tombés. Snape ne supportait pas lorsque c’était ainsi, il ne trouvait pas ça rangé. Il était maniaque. Très maniaque. « Tu es là pour ton sang, ou parce que tu t'es battue ? Ou les deux, peut-être ? » June se figea. Elle se tourna lentement. Elle ne comprenait pas sa question. Là en tant que rebut ? La rouquine frissonna. Elle était encore là parce qu’elle avait dû tuer pendant l’entraînement de Greyback. Elle était là parce qu’à ce moment-là, c’était elle ou le jeune loup contre qui elle se battait. « Parce que selon eux j’étais un bon élément pour être un rebut. » S’entendit-elle dire. Eux, les mangemorts. Celui qui l’avait attrapé en priorité. Il avait tenu à ce qu’elle cède et était venu presque tous les jours pour lui faire accepter l’idée. Elle aurait pu tomber sur pire maître que Snape. Elle préféra taire sa condition de loup-garou également, selon elle, ça ne regardait pas Parkinson plus que ça. De plus, vu sa place chez les sorciers, elle devait probablement être déjà au courant. Si c’était le cas, elle préférait taire cette information et ce n’était pas plus mal. « Même si on s’habitude à Azkaban à force. » Azkaban. Sa cellule. Non, on ne s’y habituait pas vraiment. Elle préférait se dire que oui pour éviter de penser à cette période et aux visites de ce chien de mangemort qui l’avait mise là et qui souhaitait la voir combattre dans les arènes de Greyback.

June préféra chasser ces souvenirs-là. Ils n’avaient rien à faire ici. « Je ne souhaite ce sort à personne ceci dit. » Fit-elle la mine sérieuse. Elle finit de remettre les livres droits avant de revenir près de la porte, guettant le retour potentiel de son maître d’une oreille conservant son attention sur la jeune femme. Elle se demandait comment feraient les sorciers de l’Elite si jamais ils se retrouvaient à Azkaban. Eux qui avaient toujours connu confort et volupté seraient bien dépaysés dans cet endroit. « Même si ma compagnie n’est probablement pas désirée et que je sais que sans le contexte actuel vous n’aurez pas besoin de moi, je reste votre meilleur choix pour rentrer. » Elle continuait sur ce sujet parce qu’elle avait bien remarqué que ça embêtait la Parkinson. Elle savait aussi que ça pouvait être faux étant donné qu’elle n’avait pas de baguette magique donc aucun moyen de défense à part ses poings.


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‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
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‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
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‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
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Il y avait quelque chose de profondément malsain dans sa question, ceci dit. Quelque chose tenant du voyeurisme, quelque chose de déplacé. Elle ne voulait souffrir aucune gêne cependant, parce que la rousse en face d’elle lui était inférieure, mais une toute petite partie de Pansy ne cessait de distiller des doutes désagréables dans son raisonnement. « Parce que selon eux j’étais un bon élément pour être un rebut.  » répondit la jeune femme, pourtant, sans esquiver plus que de raison, ajoutant simplement : « Même si on s’habitude à Azkaban à force.  » et l’espèce de désinvolture dans sa façon de parler fit arquer un sourcil à Pansy, qui laissa filer un sursaut de rire presque dédaigneux, incrédule surtout.

D’Azkaban, elle ne connaissait que la réputation. Elle n’avait jamais mis les pieds dans la prison magique et ne comptait pas le faire. A plusieurs reprises, elle avait été confrontée aux détraqueurs et l’idée de les supporter lorsqu’il n’y avait autour d’elle rien d’autre que les murs sales d’une cellule vide ne la tentait guère, surtout lorsqu’elle était installée dans un salon, certes humble, mais relativement confortable… Non à vrai dire, la simplicité de la demeure de Snape lui faisait déjà froncer le nez et elle ne pouvait s’imaginer enfermée dans une pièce ridiculement petite et affreusement sordide. Elle avait trop été habituée au luxe, son idée de ‘vie à la dure’ se résumant à l’humidité pernicieuse des quartiers réservés aux Serpentards, à Poudlard et au froid mordant qui résultait de loger dans un dortoir partiellement souterrain. « Je ne souhaite ce sort à personne ceci dit.  » ajouta June, la tirant de ses souvenirs et sur le coup, elle força un demi-sourire, réalisant qu’elle était mal à l’aise tandis que le silence revenait s’installer sur la demeure du maître des potions, qui n’était toujours pas là.

« Même si ma compagnie n’est probablement pas désirée et que je sais que sans le contexte actuel vous n’aurez pas besoin de moi, je reste votre meilleur choix pour rentrer.  » demanda la jeune rebut et Pansy la toisa, sa voix se faisant un peu plus sévère lorsqu’elle demanda, presque outrée : « Tu cherches à me mettre à la porte ? Quel manque de courtoisie, je ne sais pas si Snape appréciera…  » mais elle laissa le demi-sourire revenir sur ses traits, tirant un peu sur la corde, un peu cruelle sans doute à essayer de faire peur à la rousse en la menaçant, en lui faisant croire qu’elle avait offensé une membre de l’Elite. « J’imagine que l’attendre est inutile  » soupira-t-elle, « Merlin seul sait ce que cet homme fait de ses journées !  » et délaissant le thé, elle se leva de son fauteuil, peinant un peu à cause de son ventre rebondis mais essayant tout de même de rester digne. « Dois-je laisser un message pour lui dire que tu es avec moi, qu’il ne t’imagine pas fugitive à son retour ?  » siffla-t-elle, tirant la baguette de remplacement qu’elle avait obtenu suite aux émeutes, arme qu’elle détestait et qui s’avérait bien inutile la plupart du temps. Il y avait pourtant, dans la précaution du message, comme une très légère dose de considération à l’égard celle en état de servitude. Pansy n’avait rien contre le fait de punir les esclaves mais sans motif, cela manquait d’élégance et de fairplay, autant éviter une danse à la rousse si celle-ci ne la méritait pas, surtout lorsque la jeune Parkinson ne doutait pas de l’austérité stricte du maître des lieux. « Avant demain, si possible… » ajouta-t-elle, jetant un regard insistant, pressant à la rousse avant de reprendre « Peu importe, je dois lui rappeler qu'il me doit quelque chose, de toute façon » et d'un mouvement de baguette moins fluide que ce qu'elle aurait désiré, elle fit sortir un morceau de parchemin de son sac, y laissant des traces d'encre en quelques sortilèges et envoyant voler la courte missive vers un endroit où Snape serait susceptible de le voir. Rajustant sa mise, elle lança une énième remarque à la jeune femme : « Et bien, qu'attends-tu ? La porte ne va pas fondre pour te laisser passer, que je sache » faisant un léger coup de tête en direction de l'entrée.

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HERO • we saved the world
June Winchester
June Winchester
‹ inscription : 13/02/2014
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‹ crédits : moi et ma signature à crackle bones.
‹ dialogues : lightblue
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‹ liens utiles : présentation - reaghan - ronald - daphne - mood - lyanna - lorcàn - remus
‹ âge : trente ans. (01/06/1974)
‹ occupation : à la renaissance du phénix, je n'ai pas de métier (la faute au gouvernement qui estime que les loups-garous sont trop dangereux pour avoir un métier).
‹ maison : gryffondor
‹ scolarité : septembre 1984 et juin 1991.
‹ baguette : Elle est en bois d'ébène avec une plume de phénix à l'intérieur et mesurant vingt-quatre centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 7589
‹ réputation : À Poudlard et jusqu'à sa morsure, on la connaissait parce qu'elle ne ressentait pas la douleur et qu'elle passait plus de temps à l'infirmerie pour vérifier qu'elle ne s'était pas fait mal qu'en cours. Elle a été joueuse de Quidditch aussi et pas une mauvaise. C'est un sport qu'elle a toujours adoré et qu'elle aurait bien continué par la suite. Puis après sa morsure, sa maladie s'est guérie grâce (ou à cause du) au gène loup-garou et on a fini par l'oublier. Puis après elle a été recherchée parce qu'elle a fait partie de l'Ordre du Phénix puis des insurgés. On l'a connu comme étant le rebut de Severus Snape. Puis de nouveau une insurgée. Puis héros de guerre, mais un héros qu'on remercie par un simple sourire et une petite somme d'argent, pas un héros qui mérite l'Ordre de Merlin. Vous comprenez, elle n'est pas normale. L'Ordre de Merlin, June s'en moque, mais elle ne supporte pas le snobisme de ce gouvernement qui se veut tolérant. Depuis la fin de la guerre, June se renfonce dans l'anonymat et ça lui va très bien.
‹ particularité : Loup-garou. Totalement. Elle a été mordue par Claevis, un membre de la meute de Thurisaz en 1995. La cicatrice est toujours visible et bien brillante sur son flanc gauche. Le gène lui a permis de guérir de sa maladie d'insensibilité congénitale à la douleur, mais il lui a fait perdre son boulot d'Auror aussi.
‹ faits : uc
‹ résidence : à storm's end.
‹ patronus : un renard roux
‹ épouvantard : le feu.
‹ risèd : Teddy avec Dora et Remus. Et puis elle avec Elijah et leurs enfants. Des enfants qui ne souffrent pas du gène du loup-garou.
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(pansy parkinson) + and when she needs to shelter from reality 1449751743-tumblr-mx63e2d7bi1qf4ywho1-500 Si elle manquait de tact ? Oh oui probablement. Vu le regard que lui lançait la Parkinson, son insistance sur son départ avait dû être perçu comme étant très grossier. June ne voulait pas la chasser de la demeure de Snape, mais elle savait qu’il ne rentrerait pas avant une heure avancée de la nuit et elle doutait que la jeune femme veuille rentrer chez elle alors que les rues n’étaient pas si sûres que ça. Elle se mordit l’intérieur de la joue. « Tu cherches à me mettre à la porte ? Quel manque de courtoisie, je ne sais pas si Snape appréciera…  » Évidemment que non. L’homme allait bien lui faire sentir que ce n’était ainsi qu’on traitait les invités. June le savait. Elle était toujours prête à recevoir les punitions, même après autant de temps passé en la compagnie du directeur de Poudlard, elle ne pouvait calmer la colère qui grondait en elle lorsqu’elle voyait des membres de l’Élite défiler dans cette maison. Si parfois on la jugeait trop silencieuse, on regrettait amèrement cette remarque lorsque quelques secondes après, elle vous cueillait de son ton cinglant à la moindre parole. Certains mangemorts s’en amusaient et en profitaient avant que Snape n’intervienne jugeant que la jeune femme allait trop loin. « J’imagine que l’attendre est inutile. Merlin seul sait ce que cet homme fait de ses journées !  » June hocha la tête ne pouvant être qu’en accord avec la jeune femme. Et Merlin seul savait à quel point elle ne voulait pas savoir. Il devait probablement maltraité les élèves de Poudlard comme il avait si souvent l’habitude de le faire et ça elle préférait l’ignorer pour éviter de faire jaillir une colère malvenue. « Il m’a prévenu qu’il rentrerait tard. » Préféra-t-elle préciser pour éviter que la Parkinson ne pense être chassée de cette maison. Elle vit la brune se redresser avec grande difficulté, mais elle n’esquissa aucun geste pour l’aider, elle savait les dames de l’Élite très fières. Si jamais elle faisait le moindre mouvement dans sa direction, la jeune femme risquait de mal le prendre. « Dois-je laisser un message pour lui dire que tu es avec moi, qu’il ne t’imagine pas fugitive à son retour ?  » June hocha la tête. Elle préférait. Elle doutait que Snape ait le temps de rentrer avant qu’elle-même franchisse le pas de la porte, mais elle pouvait se tromper. « S’il vous plaît, oui. »

« Avant demain, si possible… Peu importe, je dois lui rappeler qu'il me doit quelque chose, de toute façon » Parkinson sortit sa baguette et fit sortir un parchemin de son sac où quelques mots vinrent se griffonner avant de le faire voleter vers une table. « Et bien, qu'attends-tu ? La porte ne va pas fondre pour te laisser passer, que je sache » June papillonna des yeux quelques secondes avant d’aller attraper sa veste, de l’enfiler et d’ouvrir la porte à la jeune héritière. Elle la laissa sortir en premier avant de refermer la porte derrière elle glissant les clés dans la poche de son pantalon. La rue n’était pas déserte, des enfants étaient en train de jouer avec leurs bicyclettes, d’autres étaient autour d’une plaque d’égout en train de jouer aux billes. Un cri de victoire arracha un sourire à June. Elle connaissait ces gamins, enfants du voisinage qui arrivaient à égailler ses après-midi. Elle avait parfois l’impression d’être de retour pendant son enfance où elle regardait ses petits voisins jouer à l’extérieur alors qu’elle était condamnée à rester chez elle tous les jours. Elle rejoignit la Parkinson et elles entamèrent le chemin silencieusement pour le retour de la jeune héritière. June espérait qu’elles ne se feraient pas embêter. Dans le coin, les commentaires étaient monnaie courante. La drague selon les moldus c’était tout sauf subtil et June ignorait si la Parkinson arriverait à garder sa baguette dans son sac.

Ça ne manqua pas. Au détour d’une ruelle qui débouchait sur une grande artère, un groupe de jeunes garçons se tenaient contre un mur et ils étaient en train de fumer. « Hé ! Hé les deux demoiselles là ! Z’avez pas un numéro où on pourrait vous joindre ? » Des rires gras s’élevèrent. Ah les garçons, toujours la même chose : tout seul, il n’aurait jamais osé, mais en groupe, il avait eu besoin de montrer qui était le boss. June leva les yeux au ciel. Affligeant.

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Dernière édition par June Winchester le Lun 29 Aoû 2016 - 18:58, édité 1 fois
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WIZARD • always the first casuality
Pansy Parkinson
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‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 8812
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
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Pansy s’était mise à marcher et la rebut de Snape l’avait rapidement rejoint, sans se faire attendre mais sans presser le pas. Elle ne pouvait pas réellement s’éloigner, elle ne pouvait pas fuir de toute façon, mais quelque part, la jeune femme était reconnaissante de l’allure mesurée qu’elles empruntaient. Oh, elle voulait quitter ce quartier un peu miteux, complètement moldu sans doute en dehors de la maison du Mangemort, mais elle appréciait ne pas avoir à s’épuiser. Son souffle était déjà court, son dos lui faisait déjà mal, autant ne pas en rajouter en courant à moitié.

Elle ne savait pas si elle devait être rassurée ou dégoutée par les gens se trouvant dans la rue. Il y avait beaucoup d’enfants, des gosses comme celui qu’elle portait, d’une certaine façon, sauf que sa progéniture avait la décence de posséder un sang magique, pur de surcroit, contrairement à toute la racaille moldue évoluant un peu partout. Elle se demandait à vrai dire s’il n’y avait pas quelques gamins dotés de pouvoir, dans le lot. Etait-ce si courant ? Elle avait côtoyé des sang-de-bourbes à Poudlard mais ne s’était jamais réellement penchée sur la question, simplement parce qu’elle s’en moquait éperdument, une fois l’ignominie de ce qu’ils étaient passés. Tout ce qu’elle voyait à présent, c’était un quartier populaire, défavorisé, plein de voyous en devenir aux genoux écorchés et sourires édentés. Tout ce qu’elle voyait, c’était une jeunesse désœuvrée traînant là à défaut d’autre chose.

Certains avaient la prétention d’oser la regarder, lui donnant envie de presser le pas en dépit de la douleur au niveau de ses côtes, poing naissant alors qu’elle respirait surement un peu trop fort. D’autres, même, eurent la prétention de se penser autorisés à lui parler, lançant d’une voix trainante, rendue lourde par l’accent ouvrier du coin : « Hé ! Hé les deux demoiselles là ! Z’avez pas un numéro où on pourrait vous joindre ? » Aussitôt, elle fronça le nez, levant les yeux au ciel et machinalement, elle rapprocha son sac de son flanc, prête à trouver si besoin cette baguette qui ne lui convenait pas mais qui devrait faire l’affaire. Elle n’avait pas la moindre idée de ce dont ils parlaient, de quel numéro ils avaient besoin, c’était sans doute une bêtise moldue, le genre de fantaisies inutiles dont ils savaient si bien s’armer pour parer l’insuffisance qui définissait une vie sans magie. Les mâchoires serrées, elle laissa un rictus désagréable se peindre sur son visage et un sursaut de rire sardonique la secouer, tandis qu’elle siffla en direction de June, commentaire entendu qui espérait trouver approbation docile « Il ne faut pas s’étonner si l’on en vient à penser qu’ils ont l’intelligence d’un strangulot desséchés  » et elle ajouta, toisant les individus avant de les dépasser, pas certaine qu’ils l’entendent mais s’en moquant assez à vrai dire « Je ne comprends pas qu’on puisse défendre pareilles choses…  » semblant alors réellement désorientée par l’idée que non content de vouloir les protéger, certains les avançaient comme égaux, ces voleurs de magie en puissance, violent et vulgaire, rustre et répugnant.

S’ils ne purent l’entendre, dans le brouhaha de la rue et des enfants, ils sentirent surement le regard qu’elle s’était efforcée de leur servir, sans baisser la tête, pleine d’une arrogance assurée. Et clairement, cela ne plu pas. « Elle a un problème, la petite bourgeoise ? Elle veut voir le fond de l’allée ? » siffla le premier, celui qui les avait apostrophé un peu plus tôt, avant qu’un de ses collègues n’ajoutent. « Vu comment elle me regarde, j’suis sûr qu’elle est curieuse. Hé, t’es perdue, tu veux de l’aide pour trouver ton chemin jusqu’à un coin sombre ?  »

Alors qu’elle commençait à ouvrir son sac, jetant un regard à la rousse à ses côtés, ils se détachèrent du mur pour s’approcher, les suivre, écrasant au sol les cigarettes qu’ils avaient fumés, crachant sur le pavé pour se donner des airs de voyous. Voyous qu’ils étaient surement et qu’elle n’allait pas se gêner à remettre dans le caniveau, là d’où ils venaient. « They’re proving the magister’s point, aren’t they ? » souffla-t-elle à June, à la fois agacée et un peu effrayée par le tournant que venait de prendre la visite chez Snape.
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