► Avis sur la situation actuelle : Le régime politique actuel déplaît à Lola, même si, quelque part, il lui est profitable. Quelque peu forcée dans un combat qui ne lui a jamais tenu à coeur, ses entrailles hurlent à l'injustice dans tout ce combat. C'est sans parler de ce monde de mangemort, dirigé et gravitant autour de des hommes. Même si une femme aurait été à la place de Magister, ça ne lui aurait pas plu d'avantage. Et que dire de la vente des rebuts, elle s'est toujours vue foutue à leur place, parce qu'elle n'est pas comme le reste des gens, parce qu'elle n'est pas assez dévouée. La réplique des insurgés n'est pas non plus des plus brillantes, mettant certains citoyens innocents en danger, mais y a-t-il réellement une autre solution ? Quelque part, elle encourage les soulèvements populaires comme les émeutes récentes, même si normalement, elle ne devrait pas. Elle est perdue dans toute cette guerre, déchirée. Elle en a marre.

► Infos en vrac : Lola se bat souvent, physiquement, à la moldue, mais elle ne se bat pas nécessairement bien. Elle a bien eut quelques cours pour exercer son métier correctement, mais elle se bat surtout pour sa survie, la plupart du temps et, avec tout son coeur. Du moins, lorsqu'elle se fait attaquer. • De son côté, Lola attaque pour pas grand chose. Une réplique ou un geste mal placé, un œillade mauvaise. Elle réagit au quart de tour et souvent, de façon exagérée. Elle a un caractère flamboyant, pour le moins qu'on puisse dire. • Lola est facilement reconnaissable par son allure peu soignée. Ses cheveux en bataille, souvent emmêlés, ses vêtements troués et c'est sans parler de ses nombreuses blessures et marques de guerre qu'elle montre presque fièrement. Trop d'ecchymose et de sang, toujours, ça fait partie de son quotidien. C'est d'ailleurs l'une de choses, qui, selon ses cousines explique pourquoi elle n'a toujours pas de fiancé qui veut lui appartenir. • Lola a toujours été très douée en défense contre les forces du mal du temps qu'elle était à Poudlard. Pourtant, et malgré qu'elle fasse aujourd'hui partie des mangemorts, elle n'as jamais été particulièrement douée pour les sortilèges de magie noire. Chaque fois qu'elle a dû en utiliser un, elle s'est retrouvée avec une sorte de bestialité lui collant à la peau, la faisant grogner,  mordre littéralement, pendant plusieurs jours. • Lola est doté d'un plus grand coeur qu'elle ne veut bien le montrer. Elle fait souvent sa dure, pour ne pas être blessée, mais elle a beaucoup trop de compassion pour son bien. Elle est du genre à aider l'ennemi, pour au moins le ''livrer'' en bon état. • Lola possède le gentil tic de toujours jouer dans sa tignasse, l'emmêlant d'avantage, pour en faire un réelle bordel. Elle a aussi un tic à la lèvre inférieure, un petit mouvement peu perceptible, quand elle est nerveuse. • On dit que Lola descend des amazones et que, comme elle, elle n'aurait plus de sein droit, pour mieux manier l'arc. On dit également, qu'étant donnée son tempérament, elle serait semie-louve, mais on se met le doigt dans l'oeil.

• pseudo & âge ; acidwolf & 22 (oui, déjà, bientôt je serais plus vieille que mes persos.   ) • comment as-tu trouvé le forum ? Une petit rouquine m'as traînée de force, puis j'y ai fait ma niche et j'y suis très très bien   . • ton avis, tes suggestions ;     • connexion ; Le plus souvent possible, même si parfois je jeûne.    • quelque chose à ajouter ?  

Grandir, forte et entière, comme le plus droit des arbres. Ça n'en avait pas l'air, mais c'était tout un combat. Surtout de naître dans une famille comme la tienne, d'expliquer, à chaque fois, qui étaient tes parents, pourquoi. Tu n'en étais pourtant pas moins fière. Ta mère, la mère. Ta famille, toutes ses femmes fortes, droites, fières, belles. Certains hommes en avaient peur, tentaient de les dénigrées pour leur faire perdre leur confiance, se remonter eux-même. Rien à faire. Tu es né d'une lignée de femme qui savent ce qu'elles veulent, ce qu'elles valent. And then what about you ? La pression n'était pas moins pesante sur tes épaules, même si dans ta famille, le chemin était déjà dessiné. Féministe, fortes, belles par choix, belles pour elles, souvent belle au naturel, dans toute leur force brute. Comment est-ce qu'elles faisaient pour ne pas avoir peur, ne pas pleurer. Tu n'as jamais vu ta mère pleurer. Jamais. Même quand elle avait très mal, qu'elle était très fâché. Ton père non plus, mais lui, tu ne le voyais pas souvent, tu ne l'as pas connu assez longtemps avant qu'il se transforme en pierre. En pierre où l'ont dépose des fleurs, des offrandes souvent, comme les mexicains. Même pendant tout votre deuil, ta mère n'as pas pleuré. Non. Elle était trop occuper à s'occuper de tout le monde, consoler, avec ses bras grands comme le monde, ses lèvres réconfortantes. Son amour protecteur. Salvateur. Peut-être qu'elle a pleuré, seule dans sa chambre, peut-être. Tu as tenté de le découvrir, te cachant dans son placard pour t'y assoupir sans entendre une seule plainte. Écoutant à sa porte, rien. Rien que tu n'ai pu saisir du moins. Beaucoup auraient dit que ma mère était sans coeur. À ce jeune âge, tu as simplement compris qu'elle était forte, forte à en crever, trop forte pour son bien. Tu as décidé de lui ressembler. De devenir comme ta mère, un pilier inébranlable, contre lequel se tenir en cas d'ouragan, en tout temps. De ceux qui restent même sous une pluie de lave. Et pourtant, tu n'étais qu'une petite chose, faible et terrifiée. Tu l'as toujours été et tu l'es toujours, tu t'as simplement convaincue du contraire, jusqu'à ce que t'y crois, comme tout le monde. Devenir ton propre pilier, pour quand, elle, devrait partir.

Parce qu'elle devrait partir, un jour, tu le savais. Tout le monde partait un jour. Et toi, tu ne savais pas comment survivre sans elle. Tu serais morte à tes septs ans si ce n'avait pas été d'elle, de son instinct maternelle. Aventureuse, n'ayant pas froid aux yeux et détestant de se faire défier, parce que tu ne pouvais pas refuser un défi. Tu as suivis ton cousin vers les bois, vers sa mort. La forêt, deux enfants, idiots, cons, se bagarrant, jouant au plus fort et c'était toi la plus forte. Jusqu'à ce que le jeu s'arrête, qu'il tombe dans un trou, provoquant tes cris, ceux d'une fille, une vraie de vraie fille. Puis ses rires éclataient. « UNE GROTTE LOLA VIENS VOIR ! » Tu t'y rendais, sans la moindre crainte, t'y plongeant, idiote, idiot. Tout allait bien, jusqu'à un certain moment, des bruits étranges alors qu'il tentait de t'effrayer, réussissant. Tu proposais de rebrousser chemin, il te traitait de froussarde, alors vous continuez d'avancer. Jusqu'à ce que vous ailliez dépasser ce qu'ils protégeaient. Une main, qui l'attrapait, lui, devant. Son pied. Il hurlait, tu tentais de comprendre, de frapper dessus. Une autre main, une autre paire de main l'attrapais alors que tu luttais du mieux que tu pouvais, tes cris perçant la grotte, la forêt. Tu ne pensais même pas à t'enfuir. Tu ne pensais qu'à sauver ton cousin. Des mains t'attrapaient bientôt. S'invitant sur ton corps. Des mains gluantes et glacées comme la mort. Qui se faufilaient sur toi, tu avaient l'impression qu'ils rentraient sous ta peau, dans tes entrailles. T’emprisonnant, te faisant suffoquer alors que ta main tenait toujours celle de ton cousin, qui avait disparu sous les masse de boues. La dernière sensation dont tu te rappelle, c'est cette main, qui entrait dans ta bouche, glissant jusqu'au fond de ta gorge, comme pour aller arracher ton coeur battant. Tu te réveillais en vie. En deuil pourtant. Heureusement qu'on vous cherchait déjà au moment de l'attaque, que t'as mère t'as trouvé et a pu te sauver, sinon tu aurais été dans le même cercueil que ton cousin. Ta mère t'as fait tout lui raconter, te faisant promettre que, la prochaine fois, tu n'aiderais personne, tu t’enfuirais. Vivante, mais traumatisé, tu avais promis. Pendant de nombreuses, nombreuses années, ta mère était la seule à pouvoir poser ses mains sur toi sans que tu ne fasses une crise sans bornes. Un traumatisme qui persiste.

And then for a blink, one little second, you felt in stupidity. À Poudlard, tu n'étais pas comme toutes les autres greluches. Tu étais tombée chez les Gryffondors, sans grande surprise et tu détestais les Serpentard, comme tout bonne gryfonne. Celui sur lequel tu étais tombé était pourtant bien différent. Un né-moldu. Un serpentard. Plus impertinent, plus agaçant, faisant sauter tes fusibles, uns à uns. Tirant ta tignasse, rien que pour tu lui courre après. Tu ne comptais plus le nombre de retenues que tu t'étais prises à cause de lui, avec lui. Il te foutait en feu comme personne. Vous aviez même commencé la bagarre de nourriture la plus légendaire jamais survenue à Poudlard, où même quelques professeurs on participer, comme des enfants. Voilà ce qui occupait le plus claire de ton temps à Poudlard, entre les défenses contre les forces du mal, les bagarres et les retenues. Alors que les filles de son âge cherchaient l'amour de leur vie, tu cherchais des sortilèges pour éviter de devoir prendre du pousse-os, comme tu devais trop souvent en prendre. Tu te rappelais encore comment on hurlait à vos fiançailles prochaines alors qu'à vos dix-sept ans, vous vous courriez encore après dans les couloirs. Tu en avais profité, de votre dernière journée, pour le traîner sur le terrain de Quidditch, lui foutre une raclée et le rouler dans la boue pour te venger. Pourtant bien des années étaient passées pour que tu te retrouve au coeur de ta vingtaine, le retrouvant par la même occasion. Aussi amusée qu'une ancienne rivalité renaissait. Surtout que tu l'avais gentiment salué avec un : « Encore de la boue dans les oreilles , Avenell ? » Il avait rigolé et toi aussi, parce que c'était ta blague, et tes blagues étaient toujours hilarantes. Vous aviez passer du temps ensemble, dans un bar, sans vous cogner dessus. Il avait changé. Il avait mûris, ça lui allait bien. Trop ivres, tu étais retourner à la maison avec lui, pour te réveiller dans ses draps au lendemain. Des petits serpents plein ton ventre. Tes doigts caressant doucement son dos nu, à en tracer de petit coeurs, jusqu'à ce que tu l'entende rire. Jusqu'à ce qu'il se retourne pour que tu viennes l'embrasser. Jusqu'à ce qu'il se retourne pour regarder l'heure, se relève brusquement sans que tu ne comprennes. Jusqu'à ce qu'il se revête en te lançant un  « You should go, my wife will be there any minutes. » « YOUR WHAT ? » you asked, jumpy, jumpy ass fuck. Il est revenu vers toi, presque nu sur le bord de son lit. Attrapant ton visage, comme le connard qu'il était, celui qu'il avait toujours été. « Oh Lola, t'as pas sérieusement pensé que j'étais amoureux de toi et qu'on allait faire notre vie ensemble ? C'est n'était que de bonnes retrouvailles. » Tu ravalais toute ta peine, te comptant de lui foutre un coup en plein nez, puis un autre dans le ventre, une bataille s’entamait alors qu'il tentait de répliquer, blessant ta lèvre. Tu le finissais malgré tout, un coup entre ses jambes, bien sentis, en souvenir du bon vieux temps. Tu ramassais les morceaux brisés de ton coeur, contre le sol, puis tu partais la tête haute, la lèvre en sang, en te jurant que plus jamais. Jamais.