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Ton père t’avait réclamé d’être présent, il avait invité des gens de hauts rangs, des nouveaux venus à qui, il désirait souhaiter la bienvenue en nos terres magique. Il t’avait demandé, ou plutôt imposé d’être disponible pour ce souper de convenance comme il aimait dont réaliser. Ta mère avait fait nettoyer la grande salle à manger, paraissait-il que c’était une famille nombreuse venue du Danemark. Tu ne te tenais pas au courant de ce genre de nouvelle, tu n’étais pas aussi friand des potins, tu savais tenir le mystère autour de toi afin que personne ne te remarque trop, mais tu n’avais aucune idée de qui viendrait. Ton père parlait de jeunes filles dans leur famille, s’émoustillant pour peut-être une possible union.

Tu avais quitté la demeure, tu n’en pouvais plus de voir tous les domestiques disponibles nettoyer tous les carreaux des fenêtres, faire briller les lustres, ton père en faisait tout simplement trop pour épater la galerie. Tu t’étais donc faufiler pendant le jour, mais tu étais revenu dans les temps pour pouvoir changer de tenu, ton père t’aurais bien massacré si tu n’étais pas convenable. C’était paraissait-il des invité de Vol-de-mort, tu grondais déjà de devoir endurer des « mangemorts » sous ton toit toute une soirée. Tu avais eu droit au bain, aux habits neufs et on t’avait exigé un rasage de près, cette barbe de chasseur devait disparaitre que disait ton paternel.

La maison brillait de mille feux à croire que Vol-de-mort lui-même serait de la partie, mais heureusement il ne sortait jamais. La cuisine devait grouiller de domestiques au moment même alors que les invités arriveraient sous peu, ton père avait fait un menu spécial pour la soirée, sans doute une tonne d’entrée, un repas gigantesque et des tonnes de dessert. Les Crouchs avaient une jolie fortune et pour les occasions, ils savaient organiser des banquets et des réceptions.

Le moment tant attendu de ton paternel arriva enfin, on entendit la sonnette retentir et certes ton père laissa un des domestiques aller accueillir les fameux invités, ce que tu trouvais ridicule. Ils furent donc invités au grand salon là où ton père les accueillis enfin, ta mère était vêtu d’une robe convenable à son âge et qui la rendait gracieuse et magnifique. Ton père se montra des plus chaleureux, saluant toute la troupe, les Hvedrung étaient une grande famille à comparer à la vôtre. Tu restais au fond, ne désirant pas tant te mêler à ces inconnus portant cette marque, tous semblaient pourtant heureux d’être ici ou peut-être ce moquaient-ils des fioritures que ton père avait organisé pour eux.

Tu restais bien élevé alors lorsqu’on te réclama afin de te présenter, tu avanças doucement vers l’attroupement que créait ces inconnus. Tu remarquas au départ le père de famille, puis sa femme à qui tu offris un compliment banal et quelconque afin de bien paraitre pour le bien de ta famille. Puis ce fut les deux jeunes femmes, elles te semblaient jeunes, mais elles étaient très jolies, tu leur offris un sourire et complimenta leur tenue, ce qui semblait les ravirent toutes deux. Puis ton regard glissa sur les fils, ils étaient trois, trois hommes, dans ton âge ou plus vieux que toi, tu serras leur main à chacun en les saluant et leur souhaitant la bienvenue ici. Lorsque tu touchas l’un d’eux, tu avais ressentis une drôle d’alarme interne, comme si le loup en toi avait reniflé quelque chose, mais cela n’avait duré qu’une seconde, ayant rapidement échangé cette poignée de main.

Ton père les invita à venir s’installer autour de la table, tous furent invités à la grande salle à manger où les couverts attendaient ses hôtes. Une fois tous installés, tu te retrouvas assit près des jeunes sœurs, une manigance de ton vilain père et également de cet homme, celui qui t’avait offert une alarme interne au toucher. Les domestiques circulaient déjà, servant les potages et ouvrant les bouteilles de vin. L’une des jeunes filles te souriaient déjà, t’offrant sans doute ses plus beaux yeux, te questionnant déjà sur ton travail, alors que les ainés discutaient au bout de la table entre eux. «Alors dites-nous Constantin, vous travailler où?» Tu sentais le regard de certains se figer sur toi alors que tu n’avais pas vraiment le choix de répondre. «Dans un endroit peu convenable pour de jeunes femmes tel que vous ma demoiselle.» Tu regardais ton bol remplit de potages et cette discussion de métier te promettais d’être ennuyeuse à souhait. «Je travaille dans les forêts, j’y chasse à vrai dire.» Tu vis le feu briller dans ses yeux, à croire que cette réponse avait eu le chic de piquer sa curiosité et non de l’ennuyer.
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Constantin & Felix
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Une cigarette au bec, je fais patienter ma famille avec Asher. Lui aussi, il fume. Brave petit. Enfin, petit, à son âge c’est presque une insulte oui. Ce soir, toute la famille est réunie, non pas que ce soit un exploit en soi, pas après tout le temps que je passe à trainer dans le QG familial depuis leur installation, mais tout de même. C’est difficile de ne pas balancer un autre clin d’œil à Nessa, le bébé de la famille, ma petite sœur adorée, qui me balance un regard amusé mais aussi plein d’impatience. Ça n’a rien à voir avec la température anglaise, le mois d’octobre est bien plus doux ici, d’ailleurs mes sœurs n’ont pas même daignées enfiler un manteau digne de ce nom. Normal vu comment le temps est plus clément ici. Pour le moment du moins ? Aller, je termine ma cigarette et c’est mon père qui fait signe à notre frère ainé, qui remet de l’ordre dans mes vêtements, comme si j’étais encore un gamin. Comme si je ne pouvais pas le faire moi-même. Puis il s’occupe d’Asher, moment dont je profite pour déranger le travail de Melech, he he he ! J’attrape ensuite le bras de Nessa, laissant Aliza avec notre ainé. Il ne manque que l’ainée de la famille, mais comme Libby est mariée et accessoirement encore au Danemark, il y a peu de chance pour qu’elle se joigne à nous. Tant mieux pour elle, parce que tout ça s’annonce mortel. Mais pas dans le sens où on va tous finir à moitié à poil, le cul dans le punch et mon père se perdant en excuse, la braguette ouverte et une domestique à genoux près de lui. Non, ça c’était au Danemark. Les anglais sont bien plus collet monté et ça je l’ai vite compris. En fait, toute la famille le sait. Mes pauvres petites sœurs, j’ai presque pitié d’elles et je tapote la main de la cadette alors que nous entrons enfin dans la demeure des Crouch.

Mais qui sont donc les Crouch ? Ah la bonne question ! Après une petite enquête de mon crue, j’ai découvert qu’il s’agissait d’une famille à la langue agile. Non pas que ce soit un défaut, j’ai toujours fait bon usage de ce genre de talent, toujours ! Mais quand il s’agit de lécher les bottes de tout ce qui s’avère être potentiellement intéressant pour une famille, j’ai tendance à vite me lasser. C’est la même chose qu’avec les individus qui ont trop de salive, vous avez déjà essayé d’en embrasser un ? Bordel, c’est immonde ! Et pourtant, placé au bon endroit, quelques coups de langues peuvent être utiles. Dans la vie, quand on te donne des citrons, il faut en faire de la limonade et la boire avant que les autres sachent qu’il y a justement de la limonade. Les Hvedrung ont toujours adoré la limonade ! Je n’arrive pourtant pas à savoir ce que mon père espère de cette soirée. Enfin, je croyais ne pas avoir compris, jusqu’à ce que les présentations soient faites. D’abord un paternel pompeux, un peu ridicule, parce que surfait, de quoi t’arracher, ainsi qu’au reste de ta fratrie, des sourires amusés. Les Hvedrung sont toujours heureux et souriant, encore là, rien de bien folichon. Rien de surprenant. Rien de louche. Puis une génitrice un peu crispée, mais charmante. Fatiguée, un peu ennuyée, voilà ce que la soie de ses mains me chuchote à l’oreille. Elle aussi, elle en a assez de son époux, qui se perd en salutation et en explication ? Je crois. Je la comprends. Et pendant que le maître des lieux en fait une tonne sur son précieux fils, que je reluque déjà, j’en profite pour chuchoter mes secrets à Nessa, qui glousse derrière sa main.

Passons au fils maintenant. Beau garçon, regard ténébreux, cheveux impeccable, costume fait sur mesure. Il respire la confiance, il est un roc, pris dans la mer que forme son père. Par Loki, est-ce que ce type la boucle parfois ? Asher ne porte même plus attention je crois, il observe plutôt les lieux, Aliza tirant sur son bras pour le ramener vers le groupe, alors qu’elle offre des sourires forcés aux Crouch. Est-ce que le charme de Constantin fonctionne sur elle ? Je ne sais pas, mais moi, j’en veux bien un bout. Mon sourire passe d’amusé à intéresser, dès que je touche sa main, le temps de la lui serrer. Le temps de sonder ses émotions. De l’agacement. De la colère. Une rage mal contenu. Une faim dévorante. Putain, ce type est une bombe vivante et déjà, il retire sa main de la mienne. Il l’a sentit ? Vu comment il a commencé à paniquer juste avant de reprendre sa main. Oui. Tant mieux. Ils sont encore plus délicieux quand ils frétillent. Du coup, les paris sont lancés, suffit d’un regard sur Nessa et je sais que nous sommes en compétition. Lequel de nous deux va l’emballer le plus ? Les paris sont ouverts, he he ! Et même le regard de Melech ne suffit pas à nous calmer. Hors de question, un jeu est un jeu et ça, même lui, le sait. Du coup, il ne s’en mêlera pas. Aucun risque. Et puis, une fois la bouche pleine, il n’y a plus heureux qu’un Hvedrung et tout est rapidement oublié, les potages distribués. Un peu plus et moi aussi, j’oublie notre petit jeu. Peut-être le Crouch senior est un emmerdeur, qui ne sait pas la boucler, mais au moins il sait recevoir des invités !

J’en suis à la moitié de mon bol, alors que Nessa se lance dans un interrogatoire de notre victime à venir : Constantin. Il n’a pas l’air emballé, il n’a pas même envie d’être là hein ? Ça m’amuse terriblement alors que je m’essuie la bouche, Nessa battant des cils. Cette petite ira loin avec ses grands yeux de poupées, c’est moi qui le dis. Tsk. Bon, la réponse de Constantin est moins fun cela dit : « Dans un endroit peu convenable pour de jeunes femmes tel que vous ma demoiselle. » Peu convenable et Nessa ? Deux mots étranges à reliés. Les anglais ont tellement le sens des convenances, tellement de règle et d’étiquette que je me retiens de ne pas rire. Idem pour Asher plus loin, qui s’intéresse un bref instant à nous. Bon aller, je relance la chose, grand frère trop gentil que je suis, c’est que Nessa n’a pas toujours la main. Le vin, tout ça, ça la rend un peu… inconstante. Pas totalement à ma taille. Mais je suis un gros joueur moi. « Et où est-ce qu’il ne serait pas convenable, pour ma petite sœur, de se trouver, Mrs.Crouch ? » Mon sourire est lumineux, tellement qu’il cherche à l’aveugler le beau gosse. Mais il me répond, oh que oui : « Je travaille dans les forêts, j’y chasse à vrai dire. » Dans la forêt ? Je hausse un sourcil, une moue aux lèvres. Est-ce que ma petite sœur est étonnée ? Pas vraiment. Elle ne comprend pas hein ? Ma main fait un vague signe pour l’encourager, l’humour brillant dans mon regard. Presque aussi éclatante que mon sourire tien, un peu plus et je le foudroie par ma beauté lumineuse. Pauvre gars. Ahem. « Mais encore ? C’est un jeu de devinette ? Je dois deviner ce que vous y chasser ? » Je ris un peu, lance un regard taquin à ma petite sœur, qui déjà plisse ses jolis yeux. Elle est prête ? Oui, évidemment.

Mon père, au bout de la table, près du patriarche Crouch me lance bien une œillade curieuse. Dans la famille nous sommes tous curieux, tous joueurs, tous trop taquins. Mais mon père a gagné en sagesse et s’il ne nous arrêtera pas de sitôt, la soirée est si jeune et puis, le jeu encore sans danger, il nous garde à l’œil. Il s’intéresse au jeu surtout. Je me laisse doucement retomber contre mon dossier et me passe la langue sur les lèvres, pour sourire de plus belle. Oh et puis aller, je me permets de lui lancer une œillade plus directe. Il me plait. Il a la bonne carrure, l’allure qui me plait, sans parler de cette rage que j’ai décelée chez lui. Il pourrait me tenir chaud la nuit. Et pas que la nuit. Et pas que chaud. Mouais. « Mmn je pencherais pour le sanglier, parce que je ne vois assurément pas Nessa courir derrière un gros cochon poilus. » Charmant, je lui souris avec humour, pour offrir un clin d’œil à ma cadette, qui me rend mon sourire, non pas sans un bout de langue. Et quand je ramène mon regard sur Constantin, j’envoie un autre message, muet celui-là : s’il chasse dans les bois, je veux bien m’y perdre et le laisser me prendre en chasse. Ça pourrait être amusant. Mais si je l’attrape en premier, j’exige de goûter un peu de son sang. Coquin va.
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La cadette te poses beaucoup trop de questions, mais voilà que l’un des fils s’en mêle également, vraiment tu n’es pas d’humeur ce soir. Un souper avec une famille de mangemort invité spécial de vol-de-mort ne te plaisait pas tellement et tu essais avec le plus grand des efforts de ne pas laisser paraitre ton caractère de loup féroce ce soir. La contenance avec laquelle cet homme te parle ne te plait pas vraiment, tu aurais préféré qu’il comprenne les signaux que tu envoyais et qu’il change de conversation ou bien que leur interrogatoire se pousse sur le maitre des lieux, après tout c’était l’idée de ton père tout ça et non la tienne. « Mais encore ? C’est un jeu de devinette ? Je dois deviner ce que vous y chasser ? » Le sourire amusé qu’il prenait te fit légèrement froncer des sourcils, parler de loup-garous à la table n’était pas une habitude chez les Crouch, ta mère ne le tolérais tout simplement pas. Elle parlait de ses créatures comme de monstres vicieux qu’il valait mieux ne pas imaginer lorsque nous étions à la table.

Pourtant tu te rends compte que tu devins rapidement l’intérêt de plusieurs des membres de la famille Hvedrung. Tous attendaient la suite des informations que ce Félix essayait tant de te dérober. Il semblait y prendre plaisir, tu devinais qu’il y avait autre chose derrière ses regards, ses sourire enjôleur, mais tu n’étais pas prêt à lui tomber dans la main. « Mmn je pencherais pour le sanglier, parce que je ne vois assurément pas Nessa courir derrière un gros cochon poilus. » imaginer la demoiselle derrière une telle créature aurait pourtant été amusant, bien qu’il y ait plus de chance que la bête soit derrière elle et non devant. «Le sanglier est tout de même dangereux, mais ma proie n’est pas celle-ci, non je chasse du plus gros gibier Mrs. Hvedrung.» Ta mère soulève la tête, prête à intervenir. «Voyons mes chers ne parlons pas de cela à table, ses créatures sont immondes et bien trop cruelles pour en discuter autour d’un repas, Constantin ne coupe pas l’appétit de nos invités je te prie.» Tu lances un petit sourire à ton tour devinant que l’intervention de ta mère a surement tuer leur petit jeu, mais ce ne sont pas des anglais, il ne semble pas connaitre les étiquettes de l’élite anglaise et sans doute que l’intervention de ta mère ne les arrêtera pas pour autant. Ton père qui a suivi la scène souris doucement. «Voyons ma chère, ce sont nos invités, ils ne connaissent pas ce coin de pays et s’ils sont curieux d’apprendre certaines chose, je ne vois pas pourquoi nous devrions les en privés, Constantin n’a qu’à ne pas expliquer dans tous les détails ses chasses qui te dédaigne tant.» Le jeu semble de nouveau repartie, la jeune femme Nessa te regarde a nouveaux intrigué et sans doute reconnaissante que ton père lui laisse le bonheur de connaitre cette proie si mystérieuse. Pourtant, tu n’aimes pas tellement parler de ton travail, peut-être à cause de l’effet de la lune sur toi, ou bien parce que c’est quelque chose que tu aimes vivre seul. «Je chasse le loup-garou, alors non, je ne crois pas que vous espérez un jour laisser votre sœur au prise avec de tels créatures et risquer le pire pour elle. Ils sont bien loin d’être un être humain, une fois que la créature prend le dessus, il n’y a plus rien de rationnel en eux vous savez et si l’odeur de la viande fraiche leur plait, ils ne s’arrêteront pas à une simple morsure vous savez, il dévore rapidement et tue froidement leur proie, ce n’est surement pas un endroit pour une jeune fille. Je crois tout de même qu’il vaut mieux mourir que de vivre avec la morsure, c’est un changement radical dans une vie. Mon travail consiste avant tout à les attraper puisqu’il y a un sorcier derrière cette peau, mais il m’arrive parfois pour ma propre sécurité de devoir en abattre et certes ce n’est pas une mince affaire.» C’était également un fardeau voir ses corps immonde reprendre forme humaine, peu de gens avait de l’intérêt à le faire, peu de sorcier avait la force requise pour bien les chasser, mais tu avais les capacités nécessaire pourtant, grâce au loup sous ta peau.

Une certaine tension s’était installer, tu n’avais pas eu envie de parler de ses histoires d’horreurs, mais ta mère qui en connaissait les causes rattrapa l’atmosphère. «Bon je crois que cela nous vaut bien une bonne coupe de vin pour oublier de tels horreurs.» Les domestiques vinrent alors remplir les coupes de tout le monde offrant la possibilité entre le rouge et le blanc. Ton père sourit et porta un toast à cette nouvelle rencontre et en souhaitant la meilleure des bienvenue à la famille Hvedrung, leur souhaitant d’avoir beaucoup de plaisir parmi les nôtres. Tous levaient leur verres et tu fis de même, tu regardas celui qui t’interrogeait plus tôt, maintenant que tous connaissait tes activités, quel étaient les leurs? «Et vous, que compter vous faire comme emploi du temps à Londre?»
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Constantin & Felix
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Eh bien, eh bien, on commence tout juste à s’amuser ici, que déjà maman Crouch vient jouer la chieuse. « Voyons mes chers ne parlons pas de cela à table, ses créatures sont immondes et bien trop cruelles pour en discuter autour d’un repas, Constantin ne coupe pas l’appétit de nos invités je te prie. » De quoi elle se mêle la vieille hein ? Sérieusement, les nimbus, très peu pour moi. J’aime bien voler, mais quand je daigne me foutre un truc entre les fesses, c’est loin d’être ce genre de manche. Bah non. Mais son fils, je veux bien lui donner un tour de manège. Bon, reste à voir s’il est aussi mortellement ennuyant que sa chère maman. Là, je passe mon tour hein ! Sérieux, faut pas déconner avec ma caverne sacré, Alibaba peut se rhabiller. Bon, d’accord, maintenant monsieur « je chasse le gros gibier trop cool, mais je dirais rien parce que je suis trop mystérieux krr krr » souris à sa maman. Putain, tu parles d’un tue l’amour. Même Nessa est déçu, je goûte sa déception en même temps que mon champagne. Raté Constantinope. Raté. Il va devoir faire mieux que ça s’il veut jouer dans nos culottes. Heureusement, il se trouve que le maitre des lieux est plus funky, un peu con aussi, mais je l’aime déjà celui-là, il est marrant. Moins coincé. Plus apte à jouer. J’adore jouer. « Voyons ma chère, ce sont nos invités, ils ne connaissent pas ce coin de pays et s’ils sont curieux d’apprendre certaines chose, je ne vois pas pourquoi nous devrions les en privés, Constantin n’a qu’à ne pas expliquer dans tous les détails ses chasses qui te dédaigne tant. » Ce à quoi mon père acquiesce, levant son verre devant la dame de la maison. Mais parler de dédain et de détails, de garder des trucs privés, ça ne fait que nous exciter davantage, nous les Hvedrung. Mon père à cette étincelle dans le regard et déjà ma mère lui lance un regard curieux. Ma mère est plus sage que mon père en fait, la faute au sang de Loki à ce qu’il parait. Avoir un dieu farceur dans la famille, ça à ce genre d’impact. Ma mère s’y est habituée, elle aime même bien. Coquine va. En attendant, je relance le sujet, tout sourire, fier, devant Constantinope. Voilà, connard, t’as vu. C’est NOUS qui décidons comment se déroule le jeu et on veut tout savoir de ton métier. « C’est vrai, il suffit d’omettre les détails, nous ne sommes pas des demeurés, nous devrions comprendre malgré tout. » Et voilà, papa Crouch se perd déjà en excuse et en explication. Mon père cherche à l’apaiser gentiment, mais non pas sans amusement. Parfait, parfait. Melech relance un autre sujet, près d’eux et voilà, je me concentre sur Constantin et son balais bien enfoncé dans la… bref. Ça a intérêt à être amusant, sinon je ne vais pas trainer ici longtemps. Je lance d’ailleurs un coup d’œil à Nessa. Si ça devient chiant, il faut qu’elle pleurniche qu’elle a mal à la tête. Ce à quoi elle répond d’un petit sourire mutin. Ouaip, c’est tout bon. Asher nous balance, lui aussi, un regard suppliant. Bon okay, notre sœur va devoir faire mine de s’évanouir. On trouvera bien.

« Je chasse le loup-garou, alors non, je ne crois pas que vous espérez un jour laisser votre sœur au prise avec de tels créatures et risquer le pire pour elle. » Mouais, c’est pas trop mal comme début. Nessa semble intéressée, Asher mâche avec un air moins ennuyé. « Ils sont bien loin d’être un être humain, une fois que la créature prend le dessus, il n’y a plus rien de rationnel en eux vous savez et si l’odeur de la viande fraiche leur plait, ils ne s’arrêteront pas à une simple morsure, il dévore rapidement et tue froidement leur proie, ce n’est surement pas un endroit pour une jeune fille. » Mn, alors le nimbus qu’il a dans le cul n’est peut-être pas si long que ça. Monsieur chasse le loup-garou hein ? Intéressant. Assez pour que Nessa n’ait pas à feindre un soudain malaise. Tant mieux, elle est parfois une terrible actrice. « Je crois tout de même qu’il vaut mieux mourir que de vivre avec la morsure, c’est un changement radical dans une vie. Mon travail consiste avant tout à les attraper puisqu’il y a un sorcier derrière cette peau, mais il m’arrive parfois pour ma propre sécurité de devoir en abattre et certes ce n’est pas une mince affaire. » Oh oh, monsieur n’est pas une merde donc. J’aime bien comment il se vante sans en faire trop. Il n’ose pas prendre tout le mérite, mais il sous-entend qu’il est capable de faire un truc dont tout le monde ne peut pas se vanter. Et puis, il ne le dit pas par vanité, ce n’est pas ce qu’il ressent du moins. Aller, j’essaie de le sonder un peu, en tentant de tirer l’intérêt grandissant de Nessa et l’ennui assommant d’Aliza, pour me concentrer sur lui. Oh, finalement ce n’est peut-être pas tant ma sœur qui s’ennui, mais bel et bien lui. La poisse. Pour lui. Moi je suis plutôt divertit en ce moment.

Normalement, je parlerais, Asher surement aussi. Mais il aime trop la nourriture, à moins que ce soit la domestique ? Mn, je vais y réfléchir. Nessa attend la suite je crois, mais l’attente ce n’est pas trop son truc et quand elle ouvre la bouche, les sourcils froncés, prête à poser LA question, c’est encore la vieille chieuse qui prend le relai : « Bon je crois que cela nous vaut bien une bonne coupe de vin pour oublier de tels horreurs. » Sérieux ? On arrête de parler de ça, comme ça ? Pas d’explication, pas d’anecdote ? Juste du grand mysticisme ? Aller, ça mérite que je vide mon verre d’un trait, juste avant que le patriarche parle d’un toast. Je termine encore, puis fait signe à la domestique. J’en veux plus. Bon, là je suis prêt et je redresse mon verre comme tous les autres. J’ai tout juste le temps d’avaler une lapée que l’héritier ce décide à nous questionner, coupant, une fois de plus, l’herbe sous le pied de ma petite sœur. « Et vous, que compter vous faire comme emploi du temps à Londre? » Elle commence à bouder là, non ? Ha ha ha, trop mignon ! Ça mérite mon coude dans les côtes d’Asher, qui ricane avec moi. Nessa nous balance un regard noir, mais je réponds à Constantin, histoire de l’agacer un peu plus. Dans la famille, quand un membre est agacé, il faut ABSOLUMENT qu’on s’acharne sur son cas. Pas le choix. « Oh, on a tous été se faire marquer déjà, vous savez, comme dans les nightclubs. » Bon aller, je me redresse un peu, retire ma veste et retrousse ma manche de chemise. Déjà, Asher me taquine à côté, « pour un type qui râlait que ça grattait, il en rate pas une pour le montrer à tout le monde. » Je lui balance un grand sourire amusé, « et attend, là c’est jamais qu’un crâne et un serpent, si ça avait été un dragon et des flammes, je jetterais toutes mes chemises à manche longue ! »

Étrangement, il n’y a que nous, les danois, que ma remarque fait rire. Bon, okay, y’a papa Crouch. Je l’aime bien, même s’il parle constamment. Il a de l’humour. Du goût là même. En attendant, je remets ma chemise en place et laisse mon veston sur l’accoudoir de ma chaise, pour sourire à Constantin avec amusement. « Plus sérieusement, on a tous eu un poste au ministère. Je veux dire, on ne déménage pas toute une famille de leur habitat naturel sans une quelconque promesse de divertissement. » Évidemment, c’est au tour de Melech de se foutre de moi et de ma presque condescendance. « Et c’est le type qui a hérité d’un poste dans la minable brigade magique, qui ose faire le fier, ha ha ! » Il se mérite une grimace de ma part, puis un sourire amusé. Quand je ramène mon attention sur Constantin, il ne m’a pas quitté. « Il est seulement jaloux, faut pas lui faire attention. Il sait que les uniformes rendent les femmes folles. » Et c’est possiblement le pourquoi mon très cher frère a préféré ne pas postuler pour le poste. Il a eu sa dose de femme, depuis la mort de la sienne. Ouais bon, ce ne sera pas facile de retrouver le grand amour, ou de l’intérêt pour une femme, pas après une demi-vélane hein, mais j’ai foi en lui moi. Et en ce qui lui pend entre les jambes. Un homme reste un homme. Et puis il y a plein de folle furieuse dans le coin, pas le choix, avec leur étiquette et toutes ses familles assoiffées de sang pur. Bref, moi j’ai répondu, au tour des autres. Asher attend tout de même un coup de coude de ma part, pour se lancer. Il fait l’effort. Aliza le fait ensuite, poliment, mais sans attendre quoi que ce soit d’autres. Elle retourne bien rapidement à la conversation qu’elle a avec notre chère mère et la chieuse qui dirige cette famille. Melech expédie sa réponse, puis je fixe Nessa avec amusement. Que va-t-elle faire ici hein ? « Et Nessa, Nessa va surement piller toutes les boutiques de Londres, embêter tout ce qui est célibataire. » Ou pas qu’ajoute Asher avec malice, pour me faire rire, notre petite sœur nous tirant la langue. Ça ne regarde personne selon elle, et avec son petit air hautain, c’est d’autant plus amusant. Et voilà, elle se tourne vers Constantin et lance LA question qui doit la titiller depuis un max de temps : « Parlons plutôt des loups garous ! Comment les attrapez-vous ? Vous avez des appâts ? Des pièges ? »

Déjà, toute l’attention retourne sur Constantin, toute la famille veut savoir. Mais à tout coup, la vieille va s’en mêlé et dès qu’elle le fait, je soupire pour terminer mon assiette puis reculer ma chaise. On se tourne vers moi et j’offre un sourire à la ronde : « Navré, mais j’aurais besoin d’une cigarette, vous permettez ? » Évidemment que je peux, je vais me gêner tien ! Je me redresse donc, mais oh miracle, il y a même papa Crouch qui m’offre sa fille en mariage, bon okay, il demande seulement à son fils de me conduire jusqu’au balcon. Super. Un peu d’air frais et le chasseur de loup, rien que pour moi. Je le suis donc, j’attends que nous soyons à une distance acceptable, pour reprendre la parole. « Dès que vous allez y retourner, Nessa va se jeter sur vous. » Il me lance un coup d’œil et je souris, sentant son hésitation. Je l’ennuie, il ne m’aime pas beaucoup, et ça me fait rire. « Je suis sérieux, elle veut savoir. Et moi aussi, enfin surtout pour l’embêter en lui disant que je sais et elle pas, mais ouais, j’aimerais savoir. » Je le rattrape en quelques enjambées et lui balance mon plus beau sourire. Un chouia charmeur. Je fais même émergé mes cigarettes de ma poche et lui en offre une, alors que nous passons sur le balcon. « T’en veux une ? C’est l’une des meilleures inventions moldus, il n’y a pas à dire. Aller, je te l’offre et si tu deviens accros, je te fournirais. » J’en glisse une entre mes lèvres et lui souris, tout en sortant ma baguette. Un sort informulé et elle manque de me faire frire la tête, mais je m’allume quand même sur le feu qu’elle crache. Bah quoi, il faut rester sûr de soi, même quand déconne. J’inspire un peu, puis recrache la fumée, pour lui sourire. « Alors dit moi, tu n’avais aucune envie d’être là ce soir hein ? » je ne tente pas de le piéger, je le taquine là, mes yeux scintillant sous les lueurs de la demeure. « Que ça reste entre nous mais… » nouvelle inspiration, mes yeux se ferment un instant, puis je souris un peu plus et recrache tout, « moi non plus. Ont es pas si différent que ça, tu vois. Enfin, sauf pour le balai dans le cul. Là évidemment… » Je hausse les sourcils, tout en hochant la tête horizontalement, « c’est typiquement anglais. Sans offense hein. » Là, il se mérite un sourire taquin de ma part. Et un petit coup d'oeil coquin, reluquer, c'est un art. Et moi, je le maitrise. J'assume. Et lui ?
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Ton père a encore dit une bêtise que ce Félix n’a pas hésité à remarquer, ce qui fit certes rougir ton père et proclamer des excuses, n’ayant pas voulu les offenser. « C’est vrai, il suffit d’omettre les détails, nous ne sommes pas des demeurés, nous devrions comprendre malgré tout. » De voir ton père si embarrasser te fait tout de même marrer, bien que son invité le rassure doucement.  Pourtant le sujet loup-garou semble les distraire, ils doivent en avoir également dans leur pays natal? Certes le Danemark est un endroit beaucoup plus froid, mais les loups revêt une peau et une fourrure, n’ont-il jamais tenter l’expérience avec les sorcier prit à ce désarroi, ou peut-être qu’il ne connaissait aucun chasseur et que cela les intéresse donc.  Tu vois le contentement dans le regard du grand châtain lorsque tu t’expliques enfin et également l’intérêt dans celui de la plus jeune qui te questionne depuis le départ. Lorsque ta mère interrompt le tout, elle n’aime pas parler de ça, ça l’effraie de penser que son fils pourrait mourir, elle connait ta vérité, elle sait que la raison pour laquelle tu exerces ce métier est beaucoup plus personnel. Les Crouch ne parle jamais du problème de leur fils, tu as appris à vivre avec et eux à l’endurer sans nécessairement en faire référence. Ton père a toujours semblé déçu que tu ne sois que cela et ta mère, elle préfère oublier qu’un poison noir à entacher le futur de son précieux fils unique. Pourtant, tel de l’encre, elle coule entre tes veines, la bête est bien en toi et malgré qu’elle n’a aucun échappatoire, elle te demande de l’énergie, elle a une faim immense et une rage puissante. Elle t’offre une plus grande puissance, des capacités te rapprochant de l’animal, ce qui explique que tu arrives à te battre sous la puissance de la lune contre une de ses créatures. Les invités semblent plutôt ravis de voir leur verre se faire remplir, tu crois déceler une certaine frustration chez eux de ne pas pouvoir continuer, poser plus de questions. Puis lorsque tu poses la question, sans avoir remarqué l’intention de la plus jeune, puisque ton attention est entièrement sur le fils. « Oh, on a tous été se faire marquer déjà, vous savez, comme dans les nightclubs. » Puis il se leva et retira sa veste pour remonter sa manche de chemise. Il exhiba fièrement cette affreuse marque. Ton père la regarda avec intérêt, tu fis surpris qu’il n’applaudisse pas cette démonstration. « Et attend, là c’est jamais qu’un crâne et un serpent, si ça avait été un dragon et des flammes, je jetterais toutes mes chemises à manche longue ! » Sa remarque se voulant de l’humour, ne te fit pas réagir réellement, cherchant le message derrière, il n’aimait pas le logo?  Alors que ses frères et son père rigolait doucement, l’encourageant.

Puis, plus sérieusement, il te parla des emplois du temps de chacun de ses frères et sœur. « Plus sérieusement, on a tous eu un poste au ministère. Je veux dire, on ne déménage pas toute une famille de leur habitat naturel sans une quelconque promesse de divertissement. » Puis il parla du sien, étant de faire partie de la brigade magique. C’était plutôt bon à savoir, tu ferais attention à tes paroles en sa présence, mangemort et policier, ce n’était pas rien. Tu acquiesças de la tête, lui démontrant ton écoute. Puis son frère ainé vint le taquiner puisque semblait-il ce n’était pas un si haut poste aux yeux de tous et l’autre renchérit en parlant de jalousie. Une taquinerie fraternelle, tu n’avais pas de frère et les voir ensemble te faisait presque regretter de ne pas avoir connu une telle chance, mais au moins tu avais Susanna, elle était comme une sœur cadette.  Puis il parla de la jeune femme, celle qui semblait si curieuse, semblait-il qu’elle était encore trop jeune, il en valait donc de soi qu’elle ne ferait que des activités de femme. « Et Nessa, Nessa va surement piller toutes les boutiques de Londres, embêter tout ce qui est célibataire. » Son autre frère renchérit et la demoiselle semble plus ou moins heureuse de l’attention taquine que ses frères lui offre. «Vous savez Nessa, je suis certain que vous rencontrerez rapidement d’autres jeunes femmes de votre âge, beaucoup de soirée et de bal se donne au sein de l’élite, vous aurez l’occasion de vous amuser et de faire des rencontres intéressante, enfin je vous le souhaite.» Mais voilà qu’elle te regarde, profitant de ce moment opportun pour poser une question qui semble lui brûler les lèvres, elle revient rapidement au sujet du loup-garou et alors qu’il y a peu cette attention t’embêter. Sa dévotion et son entêtement te faire sourire, légèrement amusé. « Parlons plutôt des loups garous ! Comment les attrapez-vous ? Vous avez des appâts ? Des pièges ? »

Tous te regarde à nouveaux, à croire que ce sujet leur semble si particulier et intéressant, tu souris alors à la jeune fille. «Oui des pièges ça aide vraiment, après le repas, si vous voulez, je vous montrerez, j’en ai en ma possession ici, la lune est loin d’être pleine donc ils ne sont pas installer pour l’instant. » Tu vois l’intérêt de chacun qui semble augmenter, à croire que d’immense piège fais de fer et d’argent les intéresse beaucoup plus que leurs assiettes. Ta mère pourtant fait servir le plat principal, ce qui apporte un lot de frustration puisqu’elle leur retire leur plaisir de poser autant de questions. Félix se lève donc puis sourit à tous. « Navré, mais j’aurais besoin d’une cigarette, vous permettez ? »Alors qu’il est pour partir, ton père te réclame de l’accompagner à l’extérieur, histoire qu’il ne se perde pas dans la demeure et que ce soit plus poli de ta part certes.

Tu te lèves donc et le dirige vers la cours arrière, passant par la grande salle de réception qui est certes peu illuminer à cette heure, la salle est vide avec tous les meubles ranger contre les murs. Tu ouvres la porte française pour l’inviter à sortir sur la véranda qui donne accès à votre immense jardin. Une fois à l’extérieur, il te regarde. « Dès que vous allez y retourner, Nessa va se jeter sur vous. » Je le regarde, plus ou moins prêt à me laisser transparent puisqu’on ne se connait pas, puis il rigole doucement. « Je suis sérieux, elle veut savoir. Et moi aussi, enfin surtout pour l’embêter en lui disant que je sais et elle pas, mais ouais, j’aimerais savoir. » Je prends appui contre la balustrade, profitant de la vue des jardins, malgré la lumière du soleil qui diminue de plus en plus. La pénombre s’installe doucement sur l’herbe et les plante, laissant une couleur de bleu vanille et quelque trace de rose orangé. «C’est des loup-garous, j’imagine qu’il peuvent être fascinant…» Il te rejoint en peu d’enjambé, car certes il est plus grand que toi ce mec et t’offre une cigarette de son paquet. « T’en veux une ? C’est l’une des meilleures inventions moldus, il n’y a pas à dire. Aller, je te l’offre et si tu deviens accros, je te fournirais. » Tu lui souris doucement, tu n’as jamais aimé l’odeur de la cigarette à vrai dire. La dernière fois que tu as essayée, tu t’es étouffé carrément devant la fille que tu essayais d’impressionner, pas question de retenter l’expérience. «Hum, non merci.» Il sort alors une cigarette et la glisse entre ses dents, tu le regarde faire, puis il sort sa baguette et formule une rapide incantation qui fait jaillir une flambée monstrueuse, ce qui te fait légèrement sursauté. Tu le regarde avec des yeux sans doute aussi gros que des billes, il ne semble pas brûler heureusement. «Tu utilises toujours cette formule pour t’allumer? Tu sais il y a une autre invention moldu très simple et petite qui est un briquet, je crois que ce serait moins risquer pour tes sourcils…sans vouloir t’offenser.» Puis il te pose la fameuse question. « Alors dit moi, tu n’avais aucune envie d’être là ce soir hein ? » Tu n’as donc pas réussit à bien le camoufler, tu fais une légère moue. «À vrai dire, disons que mon père m’impose pas mal de ses décisions et ça me saoule un peu.» Il te fait un de ses sourires charmeur, d’ailleurs depuis le début de la soirée qu’il te fait du charme, à croire que tu lui plais, bon il est pas mal lui aussi, complètement ton genre physiquement, mais il est mangemort. Certes, tu ne vas pas répondre à ses œillades puisque tes parents sont présent et que c’est bien entendu mal vue pour l’Élite d’être en train de fricoter avec un homme, chose que tu fais parfois, mais dans le plus grand des secrets. « Que ça reste entre nous mais… » Il inspire une nouvelle fois de sa cigarette, pour ensuite tout recracher en un amas de fumée blanche. « Moi non plus. On n’est pas si différent que ça, tu vois. Enfin, sauf pour le balai dans le cul. Là évidemment… » Il hoche de la tête alors que tu fronces des sourcils aux terme du «balai dans le cul« et aussitôt il exprime de plate excuse « c’est typiquement anglais. Sans offense hein. » Sans offense, alors qu’il vient de te parler directement, il est plutôt directe, mais c’est peut-être typiquement Danois. Puis il te sourit, avec une certaine malice et tu crois desseller de l’intérêt. Tes parents ne sont pas là en ce moment tu peux te permettre d’être plus franc à ton tour également. «Eh bien, j’ai peut-être un balai dans le cul, mais je crois qu’il ne te déplait pas à regarder pour autant, ça doit être typiquement Danois d’être aussi franc et démonstratif j’imagine. T’es plutôt pas mal toi aussi, mais tu vois, devant mes parents je ne peux pas me permettre autant de liberté enfin en ce qui a attrait aux hommes, c’est mal vue en Angleterre d’aimer ce genre de chose alors qu’on doit se marier avec une femme. » Tu lui offre un léger sourire, tu es encore en questionnement sur ce mec et de ses raisons de porter la marque.«Désolé pour ma mère, elle n’aime pas parler de certain sujet pour des raisons familial disons, mais je sais qu’elle vous a tous retirer votre plaisir, après le repas, je vous montrerez des pièges et ce qui me sert lors de mes chasses, ma mère ne nous suivra pas alors… on devrait d’ailleurs bientôt y retourner, le dessert arrivera sans doute sous peu.»
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Constantin & Felix
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S’il y a bien un truc que je croyais être certain, c’était que le job de chasseur de loup-garou était stressant. Bah il semblerait que je me sois trompé, parce que Constantin ne fume pas, or s’il était stressé, il le ferait. Ouais, être empathe c’est stressant, j’assume. Je fume donc sagement, tout en l’observant, le coup de la baguette l’a impressionné en tout cas. Tant mieux, tant mieux. C’est comme ça que les vikings du nord s’allume. Enfin, on va dire. Saleté de baguette, sérieusement. « Tu utilises toujours cette formule pour t’allumer? Tu sais il y a une autre invention moldu très simple et petite qui est un briquet, je crois que ce serait moins risquer pour tes sourcils…sans vouloir t’offenser. » Il me fait sourire, si naïf, si candide. Brave petit. J’acquiesce donc. Ouais, je connais les briquets, les allumettes même, mais les sorciers, les vrais, n’ont pas besoin de ça. DONC moi non plus. « Le briquet, c’est quand même vachement moins viril. Le danger, c’est exotique, Constantin. » Eh si, même si c’est con, je suis bien d’accord ! Alors je fais dévier le sujet, sur lui, sur son envie d’être là. Et il commence à se détendre, il n’a visiblement rien contre l’idée d’être là, maintenant. Je fais souvent cet effet aux gens, mais ma famille aussi, je dois lui plaire. Tant mieux. Évidemment, quand l’occasion de lui donner le fond de ma pensée, je ne me montre pas pudique. Ce n’est pas mon genre de toute manière. Cela dit, j’aurais peut-être dû lui présenter les choses autrement, lui affirmer que je veux bien jouer avec son nimbus ? Mmn, peut-être.

« Eh bien, j’ai peut-être un balai dans le cul, mais je crois qu’il ne te déplait pas à regarder pour autant, ça doit être typiquement Danois d’être aussi franc et démonstratif j’imagine. T’es plutôt pas mal toi aussi, mais tu vois, devant mes parents je ne peux pas me permettre autant de liberté enfin en ce qui a attrait aux hommes, c’est mal vue en Angleterre d’aimer ce genre de chose alors qu’on doit se marier avec une femme. » Impossible de ne pas rire, alors je me lance. Amusé. Follement amusé même. Il sait qu’il a un balai, mais il l’assume relativement bien ! Il n’y a pas à dire, ce type me plait de plus en plus. Il se permet même de me complimenter, je savais que je lui plaisais, mais qu’il ose le confirmer, ce n’est pas plus mal. Au contraire ! Après, il me fait encore rire un peu plus sous son explication des mœurs et habitudes de son peuple. J’acquiesce déjà, soufflant ma fumée vers le jardin. « Ah ça, je l’avais compris, figure toi. Vous faites des chichis avec un rien, ça doit être fatiguant d’être anglais, non ? » Je plisse les yeux, amusé, le regard pétillant, alors que je remets mon bâton de poison entre mes lèvres. « Ta mère semble d’ailleurs particulièrement exigeante » évidemment ce n’est pas une véritable critique, seulement un fait, que je souligne avec une pointe d’humour. Mais il me prend au sérieux si ça se trouve ? « Désolé pour ma mère, elle n’aime pas parler de certain sujet pour des raisons familial disons, mais je sais qu’elle vous a tous retirer votre plaisir, après le repas, je vous montrerez des pièges et ce qui me sert lors de mes chasses, ma mère ne nous suivra pas alors… on devrait d’ailleurs bientôt y retourner, le dessert arrivera sans doute sous peu. » Des raisons familiales ? Ça me fait sourire un peu plus. « Quoi, vous avez un loup garou dans la famille ? Il a bouffé mamie et papi ? » C’est surement déplacé de ma part. Par Loki, je dois mieux me tenir, mais après, Constantinope n’est pas mangemort, ça va quoi. Je peux me détendre. Et puis, il parle des pièges et déjà je le regarde avec intérêt. « Mmmn, intéressant. Nessa sera ravie, ça en fait au moins une. » Parce que moi aussi, comme la vieille Crouch, je suis capricieux, eh ouais ! Mais c’est l’heure du dessert et j’écrase ma cigarette sur la balustrade, avant de lui indiquer l’intérieur. « Je te suis… »

Et voilà, on retourne sagement vers la salle à diner. Je remets un peu d’ordre dans ma tenue et lui lance un coup d’œil pour finalement sourire avec quelque chose de gamin. « Tu ne veux pas savoir, pourquoi je ne suis pas ravi ? J’aime les jeux, mais si tu ne veux pas participer, c’est tout de suite moins drôle. » Quand je dis que je suis capricieux hein ! Je le retiens finalement, à une dizaine de pas de la salle, d’être vu des autres. Là, je me rapproche de lui et je souffle avec quelque chose de plus chaud, de sensuel même : « J' ville elske at chatte med dig. Nu hvis det er muligt. » Mon sourire a quelque chose de coquin, d’interdit et je tire finalement sur le revers de sa veste pour plaquer un baiser sur sa bouche. Elle est chaude, tendre, plus accueillante que je ne l’aurais cru. Peut-être que je craignais trop son rejet ? Non. Je pensais qu’il était aussi froid et coincé qu’il le semblait à prime abord, or il n’en est rien. Ce type est moins coincé que les autres, il prend plaisir dans mon baiser, contre ma langue qui se frotte lentement à la sienne. Puis je le relâche, alors que le vieux Crouch demande à un domestique de venir nous trouver. Là, je me recule, souriant, taquine au possible. « Après le diner, j’aimerais rester pour une démonstration de piège… évidemment, ce n’est pas une activité pour une jeune fille telle que ma sœur cadette. Ce sera un moment entre homme, n’est-ce pas ? » Il comprend non ? Je veux qu’il m’invite, mais avait d’avoir son consentement, je rejoins la pièce en souriant. Déjà, mes frères me taquinent sur cette fameuse cigarette, elle devait mesurer au moins quelques mètres oui. Et en effet, comme Constantin le prédisait, les desserts sont servis. Tant mieux, j’aime bien la cuisine anglaise et déjà je pioche dans l’assiette de mon frère, qui a pris un autre dessert que moi et me balance un coup d’œil désapprobateur. Les conversations reprennent alors doucement autour de la table et cette fois, c’est moi qui lance l’annonce de l’héritier Crouch : « Après le repas, Constantin a accepté de nous montrer ses pièges, n’est-ce pas fascinant, Nessa ? » Oh ça oui, déjà elle applaudit et remercie Constantin, à qui je souris avec intérêt. De là, les desserts sont rapidement engloutis, à notre bout de la table, afin que nous suivions tous le chasseur dans son antre. Melech s’ajoute à notre groupe, mais Aliza préfère rester avec notre mère. Bien. Nessa se faufile près de Constantin, ce qui me laisse tout le loisir de lui regarder les fesses. Jolies.
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Il ne semble pas vraiment s’offusquer facilement, peut-être a-t-il raison, les anglais sont plus pointilleux sur certain point. Enfin, il semble que le briquet ne soit pas une alternative pour lui. « Le briquet, c’est quand même vachement moins viril. Le danger, c’est exotique, Constantin. » Tu acquiesce de la tête, peut-être, mais c’était un danger inutile que de se faire brûler le visage, mais il devait avoir l’habitude et mieux maitriser son sort maintenant. Puis lorsque tu lui fais remarquer que ce balai semble lui plaire, tu lis l’amusement dans ses pupilles. Il semble satisfait de ta réponse. « Ah ça, je l’avais compris, figure toi. Vous faites des chichis avec un rien, ça doit être fatiguant d’être anglais, non ? » Fatiguant, hum peut-être, tu ne t’étais jamais vraiment posé la question, mais certes les conventions habituel au membre de l’élite ne vous offrait que des airs de snob, tu haussas des épaules. Puis il te parle au sujet de ta mère et la raison que tu lui offres sembla animer sa curiosité. « Quoi, vous avez un loup garou dans la famille ? Il a bouffé mamie et papi ? » Un loup-garou, non pas vraiment, tu t’étais heureusement sauvé de la morsure, mais tu étais marqué à jamais, tu lui souris doucement, pas prêt à dévoiler ce secret, encore moins à un mangemort. «Non, rien d’aussi dangereux au sein de notre famille.» lorsque tu lui parle des pièges que tu pourras leur montrer, il semble plus ou moins intéresser, parlant plus de l’intérêt de sa jeune sœur. . « Mmmn, intéressant. Nessa sera ravie, ça en fait au moins une. » À croire que cela ne l’enchantais pas vraiment, cela te laissa perplexe, tu croyais lui offrir les réponses qu’il souhaitait ainsi. Tu l’invita donc à retourner à l’intérieur, chose qu’il fit en écrasant sa cigarette contre la balustrade, tu devras penser à le dire à un domestique histoire de nettoyer la trace laissé, mais tu ne laissa rien paraître sur ton visage, ton père ne s’en offusquerait pas, dans le pire des cas il la ferait changer, après tout il ne manquait pas de richesse.

Alors que vous retourniez à l’intérieur et certes, repassant par toutes ses pièces pour revenir vers la table à diner, il te posa une question. « Tu ne veux pas savoir, pourquoi je ne suis pas ravi ? J’aime les jeux, mais si tu ne veux pas participer, c’est tout de suite moins drôle. » Tu le regardas, il parlait de jeu, combien c’était moins amusant si tu n’y participais pas. «Alors dit moi pourquoi tu n’es pas ravi, je ne savais pas qu’on jouait.» Tu lui offres un petit sourire, curieux de la suite, mais voilà qu’il t’attrape le bras avant d’être rendu à la salle à manger. Tu te retournes vers lui, attendant qu’il te dise ce qu’il veut te dire. Il se rapproche dangereusement de toi, tu le laisses faire, le regardant faire, puis il se rapproche pour te glisser une phrase qui t’es certes incompréhensible. « J' ville elske at chatte med dig. Nu hvis det er muligt. » Puis il te sourit, tu vois une ombre d’amusement lui chatouiller le regard, puis il t’attrape par le revers de ta veste pour déposer ses lèvres sur les tiennes. Celle-ci tu ne l’avais pas vu venir, il te surprend légèrement, mais tu te surprends à lui rendre son baiser, à y prendre plaisir, laissant sa langue venir rejoindre la tienne. C’est qu’il embrasse plutôt bien le salopard, ce qui te met l’eau à la bouche, tu ressens la bête tendre les oreilles aux pulsions qui s’anime en toi. Toi qui ne désirais rien de cette famille, de ce mangemort, te voilà entrain de répondre à son baiser et en désirer plus, le salop à réussir à faire étinceler quelque chose en toi, la bête endormit avait été éveillé à présent et son appétit te chatouillait doucement. La voix de ton père le ramena à la raison, il demandait à un domestique de venir vous chercher, tu le laissas se reculer, légèrement à contre cœur, ce salopard avait réussi à te plaire plus que tu ne l’avais cru. Il t’offre ce petit sourire victorieux, avant de te lancer cette faveur. « Après le diner, j’aimerais rester pour une démonstration de piège… évidemment, ce n’est pas une activité pour une jeune fille telle que ma sœur cadette. Ce sera un moment entre homme, n’est-ce pas ? » Tu comprends déjà sa demande, mais sans pouvoir lui donner une réponse, il avance jusqu’à rejoindre les autres, tu restes un instant interdit avant de reprendre tes esprits et venir les rejoindre, replaçant ton veston avant de faire un pas. Sa dernière phrase te promet sans doute quelque chose de plus désirable, de plus excitant et elle te donne cette petit frénésie d'un enfant qui arrive au dessert.

Félix a déjà voler un morceau de pâtisserie à un de ses frère lorsque tu arrives, tu reviens prendre ta place. Puis alors que pleut les taquineries entre frères, Félix annonce aux autres ce que tu lui as dit. « Après le repas, Constantin a accepté de nous montrer ses pièges, n’est-ce pas fascinant, Nessa ? » Sa jeune sœur applaudit déjà de plaisir, l’excitation parcourant son visage. Puis voilà le repas est terminer pour l’instant, ton père invite ses invités à passer au petit salon où on retrouve piano et banquette. Toi, tu offres aux autres intéressés de te suivre, Nessa te prend déjà le bras, tu l’accompagne donc, sachant que les yeux du blondinet derrière toi te fixe alors que ses deux frères se joignent à vous. Tu ne leur fais pas vraiment visiter le manoir, mais certes, ils doivent passer dans de grandes pièces et de long couloir avant d’atteindre l’aile ouest où ta chambre se trouve. Une fois rendu, tu les invites tous à y pénétrer, ta tanière, ton chat vous regarde entrer. Il lâche un miaulement à la vue des gens, les semant des caresses, offrant de jolie façon à la demoiselle, se frottant contre les draps de ton lit, qui heureusement son soigneusement placés. Tu te diriges vers ta penderie ou tu en sorts quelques articles, couteau, lames, pièges, fusil, tu en dépose quelque un sur un des bureaux et tu leur explique les différents usages. La pièce est heureusement assez grande pour tous, ayant même quelque fauteuil pour ceux qui désirait s’asseoir et ne pas avoir à prendre place sur le lit. «Cette lame, je la garde toujours à ma taille, c’est en dernier recours, si jamais je me fais attaquer sans avoir l’opportunité de me défendre autrement, elle est légère et peu facilement trancher la gorge, je la lime fréquemment. Ce piège quant à lui est très simple d’usage, un peu comme un piège à ours, mais en plus grand, je le place d’avance, allant scruter la forêt, certes je dois y mettre quelque appâts, des animaux en cages pour les attirer et celui-ci est enclencher et cacher sous de l’herbes ou des feuilles mortes.» Tu le dépose au sol et d’un coup sec l’enclenche, puis prenant un vieux balai qui ne te sert plus, tu le déposes sur le déclencheur qui le fait se refermer rapidement et avec force, le bois se casse sous la pression. «Cela ne l’est tue pas, mais certes cela les blesses, mais ils sont immobiliser.» Tu vois que cela les impressionnent sans doute plus qu’il ne le devrait, Nessa semble ravie. Tu leur explique que le fusil ne te sert qu’à endormir, sortant des fléchettes avec un puissant somnolant. «Habituellement, je l’utilise en restant dans les arbres, j’essaie de ne pas mettre ma vie en danger inutilement et cet objet moldus est très utile. » Puis tu sors différentes chaines énormes et une muselière beaucoup plus grande que celle d’un chien. «Pour les maintenir il faut parfois utiliser ce genre d’objets, mais la muselière ne garantit pas de ne pas perdre un doigt dans l’action puis j’ai d’autre objets que je laisse sur place, donc ce n’est quelque spécimens, j’utilise d’autres pièges, mais qui ne sont certes pas approprier à la vue d’une jeune femme. Des questions?» Certes ils auront des questions, des tonnes de questions, tu le sais déjà, bien que cette remarque risque de ne pas plaire à la demoiselle.
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Constantin & Felix
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Dans la chambre de Constantin, il n’y a pas que des pièges, il y a aussi un chat. Or, si les pièges me fascinent aussi, c’est toujours intéressant de découvrir de nouveaux jouets pour faire saigner les gens hein, j’ai un réel intérêt pour la boule de poil. Bon, elle n’a pas le charme de Fenrir, mon bouledogue, mais elle est mignonne, câline même. Alors je profite des démonstrations du maitre des lieux, pour cajoler le chat, lui gratouiller les oreilles. Je n’écoute pas tellement les explications, mais je porte attention à ses gestes, à ses démonstrations. « Cela ne l’est tue pas, mais certes cela les blesses, mais ils sont immobiliser. » Non, pas un loup-garou, mais je ne peux pas m’empêcher de me demander si Constantin consentirais à me prêter l’un de ses jouets pour voir si un humain peut, lui aussi, y survivre. L’idée est séduisante, tout comme le chat, qui me réclame un peu plus d’affection. Il a de la chance, je suis un type généreux et je lui caresse le cou avec plaisir. Le fusil me plait énormément aussi d’ailleurs, j’en ai déjà utilisé, le reste de ma famille aussi. La chasse, quel plaisir, et pas seulement avec un arc et des flèches. Il faut dire que je suis sincèrement nul avec un arc et des flèches. Lamentable même. Mais un fusil de chasse c’est magique. Et voilà que Constantin vous montre des muselières et je m’approche un peu, abandonnant le chat, curieux. J’adore torturer, alors c’est tout à fait normal que j’ai un penchant pour tout ce qui sers à retenir les autres. « Pour les maintenir il faut parfois utiliser ce genre d’objets, mais la muselière ne garantit pas de ne pas perdre un doigt dans l’action puis j’ai d’autre objets que je laisse sur place, donc ce n’est quelque spécimens, j’utilise d’autres pièges, mais qui ne sont certes pas approprier à la vue d’une jeune femme. Des questions? » Je laisse Asher et Nessa poser leur question, Melech aussi. Moi, je préfère observer la muselière, puis les pièges. Évidemment, je me montre prudent, afin que leur propriétaire ne me gronde pas.

Les questions tombent, quant à la façon dont il organise ses nuits, ses chasses, mais aussi sur ses stratégies. Les loup-garous sont-ils pareilles à des bêtes quand ils se transforment ? A-t-il déjà tenté d’attraper une bête avec un humain pour appât ? Les questions plus personnelles viennent évidemment de Nessa, éternellement curieuse, aimant le danger. Peut-être plus que moi, la beauté de la jeunesse, l’impression d’être invincible je suppose : a-t-il déjà été mordu ? J’attends les réponses avec intérêts, moi aussi. Mais mon autre question se rapporte surtout au système anglais, alors que je me pose sur le lit, le chat me rejoignant sans hésitation. « Je suppose que les anglais ne vois pas d’un bon œil le fait d’être un loup-garou, n’est-ce pas ? » Je lui souris quand nos regards se croisent. « Là d’où nous venons, il en va différemment. Je n’irais pas jusqu’à dire qu’il existe une forme de fierté à être atteint par ce mal, mais bien que nous ayons, nous aussi, un registre… nos loups ont droit à davantage de respect ? Après tout, ils sont de terriblement adversaire. Et toi, Constantin… que penses-tu des loup-garous ? Honnêtement je veux dire, en tant que chasseur. »
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Les questions te sont toutes posés rapidement, ils semblent tous si curieux vis-à-vis ce métier, ou est-ce le danger que cela comporte? Félix semble écouter d’une oreille, distrait par ton chat qui profite de ses caresses. On te pose des questions sur tes stratégies, ta chasse, les créatures et leur apparence. «Il ne ressemble pas vraiment à des loups si c’est la question, ils sont debout sur leurs pattes arrière, ils ont une tête ressemblant aux loups, mais c’est des bêtes de deux mètres de haut, ils sont très fort et très rapide.» Puis la jeune fille, Nessa te pose une question qui te fait sourire. As-tu déjà été mordu? «Une morsure et cela ferait de moi une bête mademoiselle, si j’avais cette morsure, je ne pourrais certes les chasser venu la pleine lune, donc non je n’ai jamais été mordu.» Tu ne vas surement pas admettre que tu as eu droit à la cicatrice, à un coup de griffe d’un foutu Alpha, car seul un alpha pouvait te transmettre ce don maudit. Tu dévie donc la conversation sur les meutes. «Mais vous savez, dans une meute on retrouve un alpha et des betas, et un alpha sans meute devient fou à ce qu’il parait… L’alpha est beaucoup plus imposant et gigantesque, c’est le plus fort d’entre eux.»

Félix pose alors une question, sur les anglais, ce qui fait que ton attention revient sur lui, il est assis sur ton lit avec ton chat sur lui. « Je suppose que les anglais ne vois pas d’un bon œil le fait d’être un loup-garou, n’est-ce pas ? » Il a tout à fait raison, tu acquiesce à sa question. «Certes, mon but est de les attraper pour pouvoir ensuite les contrôler, le gouvernement aime savoir qui devient quoi la nuit venu, donc non, il vaut mieux ne pas être de ceux qui se transforme, les gens du pays ne les apprécie pas vraiment.» Il te lance un sourire des plus charmeurs, comme à ses habitudes. « Là d’où nous venons, il en va différemment. Je n’irais pas jusqu’à dire qu’il existe une forme de fierté à être atteint par ce mal, mais bien que nous ayons, nous aussi, un registre… nos loups ont droit à davantage de respect ? Après tout, ils sont de terriblement adversaire. Et toi, Constantin… que penses-tu des loup-garous ? Honnêtement je veux dire, en tant que chasseur. »

Tu vois l’attention des autres se tourner vers toi, attendant patiemment ta réponse. Il te demande d’être honnête, tu les hais ces créatures, plus que tout au monde pour ce qu’elle on fait de toi, bien que tu sais que ce sont des sorciers atteint d’un mal. «Honnêtement, je crois qu’on ne devrait pas permettre à de tel créatures d’exister, je hais ces créatures pour tout ce qu’elle représente et mon but est certes de les capturer et d’éliminer ce mal qui coule en leur veine. Pourtant, je ne sais pas trop ce que le gouvernement en fait, tiens-t-il seulement un registre ou des expériences, je n’en sais trop rien, mais certes ce qui me motive à faire mon métier est sans doute que j’ai les capacités de le faire et que cela peut empêcher des innocents de tomber entre leur griffes, une fois transformer, il n’hésiterait pas à manger un bambin, on doit donc faire en sorte que cela n’arrive pas, n’êtes-vous pas d’accord? Ils sont comme des bombes à retardement et un jour elles éclatent.» Puis tu lui offres un petit sourire.

«Mais peut-être qu’on doit les voir en actions pour penser ainsi, en avez-vous déjà vu un? Avez-vous déjà été une proie à leurs yeux, si ça vous intéresse, vous pourriez m’accompagner en forêt une de ses nuits, je ne ferai pas une pareille offre à une jeune femme, mais vous me semblez plutôt téméraire et en pleine capacité de survivre.» Certes ce ne serait pas pour y pique-niquer, mais tu es curieux de voir s’il serait prêt à te suivre, tu serais en mesure de le protéger s’il a besoin, mais tu ne doutes pas qu’il pourrait bien se débrouiller.
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Tes yeux d’opales brillant de curiosité tu demandes à ton hôte s’il a déjà été mordu. Si tu avais été née dans une autre famille l'on t'aurait certainement rabrouée sur le champ pour avoir osé poster une telle question. Mais ta famille est plutôt du genre à tendre l'oreille pour entendre ce que ce fils Crouch, trop ténébreux pour son propre bien, a à répondre. «Une morsure et cela ferait de moi une bête mademoiselle, si j’avais cette morsure, je ne pourrais certes les chasser venu la pleine lune, donc non je n’ai jamais été mordu.» Tu réprimes un sourire, à croire qu’il te prend pour une enfant, une petite bleue qui n’y connait rien. Bien sûr que tu sais ce qu’une morsure de loup-garou provoque chez un homme, c’est bien pour cela que tu as posé la question, pour savoir si le chasseur ne serait pas, par hasard, devenu la proie. Si le prétendu héros n'est pas devenu la bête. La réponse te déçoit un peu il faut l'avouer, mais tu n’en laisses rien paraître, pas plus que tu ne fais savoir que tu es un rien vexée par sa condescendance. Faire la naïve, l’innocente t’as assez souvent servi, peut-être que malgré ce mauvais départ tu réussiras à t’en sortir et gagner ton pari. Pour le moment c’est Félix qui jouit d’une avance non-négligeable, cependant rien n’est jamais perdu. « Mais vous savez, dans une meute on retrouve un alpha et des betas, et un alpha sans meute devient fou à ce qu’il parait… L’alpha est beaucoup plus imposant et gigantesque, c’est le plus fort d’entre eux. » Tu hoches la tête, feignant la fascination, mais ne parvenant pas à masquer un petit sourire en coin. Félix prend la relève avant que tu n'aies eu le temps d'ouvrir la bouche. « Je suppose que les anglais ne vois pas d’un bon œil le fait d’être un loup-garou, n’est-ce pas ? » Tu lui lances un petit regard, ravalant de justesse ton rictus amusé. Les anglais ne voient absolument rien d’un bon œil, du moins c’est ce qui te semble. Ceci dit cette étroitesse d’esprit-là peut sembler un peu plus justifiée. Les bêtes sont belles et bien dangereuses après tout. Constantin offre à Félix une réponse satisfaisante sur le but de sa profession. Toutefois tu écoutes à peine, t’approchant plutôt de ses instruments, le bout de tes doigts caressant tantôt une muselière au cuir tanné, tantôt un objet semblant répondre à des intentions beaucoup plus cruelles.

Sans être sollicité, ton aîné se met à expliquer les différences entre le Danemark et l'Angleterre en matière d'acceptation des races autres qu'humaines. Tu penses deviner que vous êtes sur la même longueur d'onde pensant les esprits anglais encore et toujours bien trop fermés, ancrés sur des positions archaïques.  « Et toi, Constantin… que penses-tu des loup-garous ? Honnêtement je veux dire, en tant que chasseur. » Tu relèves immédiatement la tête, intéressée par la question et surtout par sa réponse. Tu veux savoir qui se cache derrière le chasseur, ce qui le motive lui personnellement à faire ce qu’il fait. Les raisons qui ont poussée à la création d'un tel métier ne n'intéressent pas, tu n'as pas besoin qu'on te répètes que les loups sont des créatures sauvages et dangereuse. Ce que tu veux savoir c'est ce qui a poussé l'homme en face de toi à choisir cette voie-là et pas une autre, qu'est-ce qui selon lui justifie passer sa vie à chercher à attraper, torturer, tuer peut-être autrui. Tu ne juges pas bien entendu, les loups ne sont rien d'autre pour toi qu'une éventuelle source de divertissement. « Honnêtement, je crois qu’on ne devrait pas permettre à de tel créatures d’exister, je hais ces créatures pour tout ce qu’elle représente et mon but est certes de les capturer et d’éliminer ce mal qui coule en leur veine. Pourtant, je ne sais pas trop ce que le gouvernement en fait, tiens-t-il seulement un registre ou des expériences, je n’en sais trop rien, mais certes ce qui me motive à faire mon métier est sans doute que j’ai les capacités de le faire et que cela peut empêcher des innocents de tomber entre leur griffes, une fois transformer, il n’hésiterait pas à manger un bambin, on doit donc faire en sorte que cela n’arrive pas, n’êtes-vous pas d’accord? Ils sont comme des bombes à retardement et un jour elles éclatent.»  Tu es loin d’être d’accord avec lui, mais la réponse te satisfait amplement quoiqu'elle attise un peu trop ta curiosité quant à ce qu'il advient des bêtes une fois attrapées. L’image des bombes te plait bien et au fond tu espères pouvoir un jour être témoin d’une telle explosion. Ca ne peut être qu'un spectacle des plus intéressants. Pourtant tu ne montres rien de ton ressenti réel battant plutôt des cils en t’approchant de nouveau de ta cible. « Mais peut-être qu’on doit les voir en actions pour penser ainsi, en avez-vous déjà vu un? Avez-vous déjà été une proie à leurs yeux, si ça vous intéresse, vous pourriez m’accompagner en forêt une de ses nuits, je ne ferai pas une pareille offre à une jeune femme, mais vous me semblez plutôt téméraire et en pleine capacité de survivre. » C’est là que tu tiques, profondément agacée. Tu as certes profité de cette faiblesse que l'on t'attribue un peu trop vite pour la simple raison de ton sexe, mais tu détestes être exclue d’une aventure quelconque et tu as presque envie d’abandonner le jeu ici et là. Tu sens ton côté capricieux qui exige que tu crises pour arriver à tes fins. Tu veux être de la sortie, tu veux voir ce que c’est de traquer un loup, tu veux en regarder un dans les yeux, ressentir la peur et pouvoir en rire après coup. Et tu as toujours eu ce que tu voulais. Tu entrouvres la bouche, prête à riposter, mais tu te retiens de justesse. Non, tu n’as plus dix ans, tu dois faire montre de retenue. Il y a d’autres moyens d’obtenir ce que tu veux que de te mettre à geindre comme une enfant, chose qui serait pour le coup sûrement peu efficace. « Oui quelqu’un de fort et vaillant comme vous pour les empêcher de nous faire exploser avec eux, ça rassure. » Tu hoches la tête comme pour donner plus de vigueur à tes propos. « Comme je suis heureuse qu'il existe des chasseurs aussi forts que vous pour nous protéger. » Puisqu’on les anglais semblent bien enclins à considérer les femmes comme naturellement faibles et requérants une protection particulière et qu’on ne te traite que comme une petite fille depuis tu es arrivée, autant que tu  en joues un peu. « Avec quelqu’un comme vous à mes côtés, une promenade en forêt ne peut pas s’avérer bien dangereuse n’est-ce pas ? » Tu effleures son bras doucement avec un sourire timide et des yeux pleins d'espoir. Tu es loin d'être aussi douée que tu ne le penses pour le paraître, mais tu n'es pas totalement dépourvue de talent et tu es en cet instant assez convaincante.

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