We run around like we don't care, it's gonna leave its mark somewhere. Do you want to show me something new?
Tu as toujours aimé faire le contraire des autres et ce, depuis toute petite. Pas besoin de taper du pied et d'en faire tout un drame, non. Tu prenais surtout plaisir dans les petites contradictions. Ce qui n'intéressait pas la populace en général, toi, tu ne pouvais freiner cette petite étincelle d'intérêt. Juste une façon de sortir du lot, d'être différente. Et tu te demandes si c'est cette même étincelle qui s'est fait connaître lorsqu'il t'a approché. Hvedrung. Un bon type, bien charmant, bien souriant. Et si tu t'es quelques fois permise d'échanger quelques plaisanteries avec lui au passage, tu ne pensais jamais dépasser le simple stage de la sympathique collègue de travail avec lui. C'est la réponse qu'il t'a fournit alors que tu lui balançais, ajustant plusieurs dossiers sous le bras, l'air faussement détaché, mais amusé « Vraiment ? Aucune autre concubine à proposer cette jolie invitation Hvedrung ? » Peut-être cette brune, l'air facilement sévère, avec qui elle le voit traîner bien souvent, non ? Non, puisqu'il te rétorque, comme si c'était une simple discussion sur la météo, qu'il n'avait encore jamais trouvé personne prête à accepter son offre. Être la première, voilà quelque chose qui t'a toujours réjouit, n'est-ce pas Leo ? Et parce que tout le monde avait dit non, tu ne pouvais résister l'envie de lui dire oui, aussi bête la notion puisse paraître. La vie était simple à ce point dans ton cas. Et puis, à le regarder, quelque chose devait sérieusement clocher pour qu'on lui refuse à répétition, non ? Tu devrais peut-être faire gaffe avec ce genre de mentalité. Après tout, on sait tous ce qui s'est passé avec le chat un peu trop curieux. Seulement, tu ne pouvais pas accepter dans un premier souffle. Non, il fallait le faire patienter un peu, faire mine de réfléchir, parce que ça ne t'as jamais amusé de tout donner d'un coup. Alors tu regardes tes dossiers que ton si gentil patron t'a demandé de terminer avant de quitter, puis finit par acquiescer. « J'ai quelques dossiers à mettre en ordre par contre. Disons, 20h au Centuries ? » Prendre les rennes, oui, c'était tout à fait ton genre, que ça plaise ou non. « Très bien, on se voit tout à l'heure alors » que tu conclues, mielleuse et tu tournes les talons sans plus de cérémonie. Aussi bien s'attaquer à ta petite montagne de travail si tu veux en voir le bout.
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Franchement, tu n'es pas certaine d'apprécier vraiment ton boulot, mais ça, c'est loin d'être une énorme découverte. Lire le sport sur des parchemins est loin de le pratiquer. Seulement, avec tout ce qui s'est passé, reprendre était hors de question et tu pouvais tout simplement abandonner l'idée. Qui plus est, si les tenues féminines ne t'ont jamais réellement répugner, avoir un code vestimentaire restreint à des jolies chemisiers, des jupes ou des robes étaient loin de te ravir. Sans parler de ces foutus talons. Tu termines le plus rapidement possible, bien consciente que tu as déjà dépassé l'heure attendue. Tu ranges et classe le tout avec soin, parce que tu sais parfaitement que ton patron, ou même le sous-directeur, risque de te le faire remarquer dès les premières heures et de te le faire payer durement. Tu le sais, puisque tu as prit un petit moment, lorsqu'on t'a confié l'emploi, à demeurer aussi ordonner sur ton bureau que dans tes vestiaires. Les mauvaises habitudes de Poudlard qui refont surface. Bien certaine que tout est en ordre, tu décides d'envoyer au diable les moyens de transports ordinaires et décides tout simplement de te transplaner directement au Centuries. Là au moins, tes foutus escarpins n'auront pas l'effet d'un handicap. Tu pourras toujours serrer les dents alors que tu pénètres à l'intérieur, réaction que tu t'autorises subtilement, parce que tu arrives même à sentir les petites ampoules se former sur tes pieds. Voilà ce qui en coûte de porter de nouvelles chaussures. Tu te déplacerais presque en vraie femme d'affaires, bien droite et les épaules crispées. Le seul moment où tu arrives à te détendre, c'est lorsque tu aperçois enfin Felix, après avoir été escorté jusqu'à lui. Tu t'autorises une posture plus détendue, un sourire facile aux lèvres, voir sucré alors que tu t'installes en face de lui, l'excuse au bord des lèvres. « Vraiment désolée, je pensais terminer plus vite. » Tu ne peux t'empêcher de ponctuer la fin de ta phrase par une petite grimace alors que tu soupires d'aise, heureuse de ne pas avoir de poids sur tes pauvres pieds.
Le coin Boulevard, voilà qui était une bonne idée. Même si normalement tu ne dirais pas non a un peu de déchaînement à la section Supernova, ce soir le boulot avait fait ses dommages. Quand bien même Felix n'aurait pas été présent, tu n'aurais pas su dire non à un bon verre de vin, quittes à avoir l'air d'une vieille fille. Ce que tu étais, dans un sens, la faute à toutes les autres mariées trop jeunes. Tu ne te tardes pas à faire signe à un serveur, histoire qu'il vienne prendre au moins ta commande, non sans jeter un petit coup d'oeil à l'homme près de toi. Peut-être aurait-il souhaité le faire ? Oh tant pis, tu n'étais pas d'humeur à galanterie ce soir de toute façon. Plus vite on t'apporterait ta coupe, mieux tu te porteras. Une fois prise, tu te permets un souffle, alors que tu rejettes tes cheveux vers l'arrière, déjà plus à l'aise. Ton regard se porte une nouvelle fois sur lui, tranquillement installé. Tu te demandes ce qu'il dit de ton attitude jusqu'à maintenant. Même, une question te brûles les lèvres et tu es rarement du genre à faire taire ta curiosité. « Vous auriez pu partir vous savez. Ça vous aurait évité d'avoir l'air de vous faire poser un lapin » Tu taquines, même si c'est toi la fautive avec ton retard. Et tu t'avances, intéressée, posant même ton coude sur la table. Non, les bonnes manières, ce n'était pas dans tes préférences ce soir non plus. À la place, tu préfères continuer sur ta lancée alors qu'un sourire te chatouille sur le coin des lèvres. « Même si j'avoue, une première invitation acceptée, il y a de quoi montrer de la détermination. » Tu serres le poing pour appuyer ton dernier mot, un réflexe de toujours vouloir illustrer tes propos. Puis c'est ton Saint-Graal miniature qui se présente sous la forme d'une jolie coupe de vin qu'on pose devant toi et tu t'y attaques, refrénant un empressement. Ce n'est que lorsque la douce chaleur enveloppe ta gorge que tu te permets un petit son de pure satisfaction, reculant pour t'adosser pleinement sur ta chaise. Tu joues un peu avec ta coupe, faisant tournoyer doucement le liquide dans celui-ci alors que tu t'attaques de nouveau sur le même sujet. « D'ailleurs, je me demande, qu'est-ce qui peut bien faire qu'ils refusent tous votre invitation ? » Et puis, tu t'avances, telle une conspiratrice. « Dois-je craindre quelque chose ? »
We run around like we don't care, it's gonna leave its mark somewhere. Do you want to show me something new?
« Dit donc, presque une heure et demi de retard. Je vois qu’on est devenue importante. » L'excuse polie que tu avais sur le bord des lèvres t'échappes aussitôt et tu as même le bon sens d'avoir l'air coupable, même si en vérité, tu préfères sans hésiter faire face à la colère de Felix plutôt que celle de Mr. Selwyn. Importante, bah ! Si seulement c'était vrai, sauf que non, tu es maintenant coincée derrière un bureau et sur cette réflexion négative, tu commandes directement à boire. C'est bien ce qu'ils étaient venus faire, non ? Felix a eu tout le temps du monde pour commencer et ce dernier n'hésite aucunement à te taquiner à ce sujet, jouant les orgasmes buccales devant toi. Tu arques délicatement un sourcil. Vraiment, Hvedrung ? Toi aussi, tu peux jouer à ce genre de petits jeux et si tu hésites un instant, le temps de croiser tes jambes, l'idée d'incarner la petite anglaise bien coincée te plait beaucoup trop pour y renoncer. Ça, ça allait te changer les idées et tu débutes sans plus de cérémonie quoique doucement, histoire de faire monter le suspense comme il se doit. Le vouvoyer de la sorte, ça te donne presque l'impression de te retrouver à nouveau avec un pur étranger. Et ça te plait, si bien que tu ne peux t'empêcher de t'avancer sur ta chaise et il te suit, docilement. Une invitation à poursuivre, ce que tu fais, odieusement charmante. « Alors déjà, ce n’est pas « vous » mais « tu », je veux dire, je ne suis pas encore vieux hein. Ensuite, ce n’était pas un lapin, puisque tu es là. Et puis… je n’ai rien à foutre de ce que les autres pensent. » Ton sourire s'épanouit sans que tu ne puisses y faire quoique ce soit, sauf peut-être le cacher à demi dans le creux de ta paume, de peur qu'il ne gâche ce ton petit manège. Cette lueur malicieuse dans ton regard par contre, tu ne peux rien y faire et elle brille, pétille et chasse un instant la fatigue. « En plus, comme tu le dis si gentiment, je suis une teigne. » Cette fois tu éclates de rire, parce qu'il n'y a que lui pour avouer une telle chose comme s'il faisait mention de la météo. Pas comme ces autres personnes qui l'avouent et l'enrobent d'une menace, prêtes à faire feu telle une arme. Il l'est, point. Et tu as presque envie de lui dire que la vérité ne fait pas tout le temps mal en fin de compte, sauf que tu te souviens de ton rôle, alors tu te retiens.
Heureusement pour toi, l'alcool arrive en fin et tu t'empresses d'y goûter, heureuse de pouvoir enfin accompagner le danois et de souffler un peu. Tu te détends, sans trop tenir ton jeu, ou du moins, le temps d'une ou deux gorgées histoire de revenir à la charge. Son rire est contagieux et tu gardes un sérieux avec peine et misère, surtout lorsqu'il l'agrémente de son « Sérieusement, c'est ça qui te hante ? » Tu as cet air affreusement innocent alors que roules plus que tu ne hausses les épaules, tes doigts caressant ta coupe alors qu'un sourire te grignote le coin de la bouche. Tu es curieuse, c'est bien vrai, mais tu n'es pas assez gauche pour l'admettre ouvertement, pas encore. Tu détournes par le jeu, l'exagération et en plus de l'amuser, ça fonctionne. « Ça dépend je suppose ? » Voilà qui te rends tout à fait curieuse, alors qu'il balance cette question d'un air si candide. Tu te sais patiente à l'occasion, quand on te manipule avec soin et c'est en te voulant sages que tu l'observes s'avancer de nouveau, silencieuse et prête à entendre la suite. « De quoi as-tu peur hein ? Parce qu'au fond, ça ne dépend que de toi. » Question qui te prend de court, tu l'avoues, malgré son air joueur et à défaut de répondre, quelque peu troublée par le double sens que cette dernière pourrait avoir, tu préfères prendre une petite, mais longue gorgée. Quand on te parle de peur, ton esprit revient toujours à un moment particulier et tu doutes que c'est là qu'il veut t'amener ce soir. Aussi bien le laisser élaborer son point. Tu l'écoutes, ta joue retrouvant ta paume, alors qu'il t'amuse à nouveau. « Tu vois, pour Aramis, un collègue, ce serait d'être forcé de me parler. Il craint d'attraper ma connerie ou je ne sais quoi. » Un petit « oh » muet se forme sur tes lèvres alors que tu prends un air faussement craintive, ponctuant sa phrase d'un petit « Crainte totalement infondée » trop théâtrale pour être prit au sérieux alors qu'il hausse les épaules comme un pauvre homme incompris. « à mon avis, quand il était petit, il avait peur d'aller à la toilette tout seul. Et de là, c'est devenue chronique, maintenant, il a peur de moi. Il m'associe au monstre, tu vois ? Enfin, c'est assez con comme peur, mais c'est la sienne, pas la mienne ! » « pourtant j'imagine que tu jouerais très bien le rôle » que tu enchéris immédiatement, oubliant tes fausses manières dans son discours.
Tu souris, buvant une autre gorgée alors qu'il continue sur sa liste. « Alors que pour Loletina, ce serait qu'on réalise qu'elle craque à mort sur moi. DONC qu'on nous surprenne en train de nous peloter, voire plus. » Tu poses ta coupe, ne voulant pas y faire des bulles avec le petit rire qui remonte dans ta gorge. « voilà des ragots qui seraient intéressants durant la pause café. » Son genou presse contre le sien et tu lui fais une œillade, tapotant sa jambe une fois avec ton pied. Avertissement ou invitation, tu verras bien ce qu'il en décide. Deux fois n'était pas un accident, pas avec lui. « Je suis trop joyeux pour eux, petit oiseau. Ils craignent ce qu'ils ne comprennent pas. Je suis un étranger, je souris trop, je parle beaucoup, mais pas trop hein ! » Si cette fois tu t'apprêtes encore à riposter, il prévoit le coup, te pointant du doigt et tu concèdes, non sans pincer un instant les lèvres. « Donc… sauf si tu crains de craquer pour moi, ce qui pourrait sincèrement arriver, alors soit prudente, la chute en effraient certaines, je crois que tu es en sécurité. » Tu souris, tes doigts retrouvant ta coupe, incertaine de ce qu'il veut dire exactement par là. Peut-être es-tu simplement trop fatiguée pour déceler son double-sens, peut-être que tu cherches trop à lire entre les lignes. « La prudence ne me connait pas, j'en ai bien peur. » que tu préfères confesser, avant de te rappeler le petit jeu que tu t'étais construis et de rire un peu. « Tu sais que c'est vraiment difficile de jouer les bonnes dames en ta présence ? Damn, j'y étais presque. » Et tu bois, encore, une gorgée un peu trop longue sans doute. Ta coupe ne tiendrait pas longtemps à ce rythme, ça c'est certain. « Et toi Hvedrung » que tu débutes, ajustant la position de ton coude pour être plus confortable alors que tu poursuis d'une voix douce, presque latente « tu as peur de quelque chose envers quelqu'un? Ou la puissance danoise te protège de tous les maux ? » que tu termines avec un petit sourire, ne voulant pas trop alourdir votre conversation. Oh non, par Merlin, il te faudrait beaucoup plus de vin, voir d'alcool en général, si tu empruntais trop facilement ce chemin. Si ton pied retrouve une nouvelle fois sa jambe, c'est par accident en premier lieu, mais tu te dis que c'est amusant, que ça n'a rien de grave, alors que tu le glisses en véritable complice de crime, un peu plus fermement. « Moi personnellement, si j'ai bien peur d'une chose en ton égard, c'est de mal prononcer ton nom de famille. » Tu souris, parce que même si tu as beaucoup voyagé et que ça t'aide sans doute un peu, tu te demandes si depuis le tout début, tu as l'air aussi idiote en le prononçant que tous les autres. Tu t'avances, n'hésitant pas à traîner ta chaise pour te retrouver un peu plus à sa droite. « Non, vraiment, je le prononce bien ? » et tout naturellement, rien de mieux qu'un exemple « Hvedrung. Havedrung ? »
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