❝ You made a fool out of me and took the skin off my back running. So don’t breathe when I talk, Cos you haven’t been spoken to. ❞
Ça te prenait. En pleine poitrine, en pleine agonie. Un putain de coup de couteau. Une série, dans la poitrine, le ventre, en pleine gueule. Et il te faisait ça, à toi, sans même un putain de regard derrière lui. Sans même un putain de regard. T'es conne Lola, t'es une sale, sale petite conne. T'as pas compris qu'on peut pas faire confiance à ses hommes une seule putain de seconde. Non. T'as pas appris, t'apprendra jamais que des femmes comme toi, ils ne rêvent que de les briser, les assujettir, en faire des rebuts, comme le connard qui file au loin. Ton coeur s'est fracassé, encore une fois. La trahison est telle, tu voudrais, pleurer, hurler, rager, pester, tout détruire, tout fracasser, sa tête en premier. Il n'y a que tes endoloris qui filent vers lui, ne l'atteignent pas, se fracasse contre des arbres. Tes dents se serrent d'une telle rage que la mâchoire pourrait te fendre. Tu pars, à leur poursuite, sans même vraiment réfléchir aux conséquences. Tu n'y trouve pourtant que la forêt, le silence, la solitude, comme celle qui t'attend désormais à la maison. Tu fracasses tes poings contre tes arbres, mais c'est pas assez pour retenir ses quelques larmes qui coulent sur tes joues, que tu chasses de tes mains terreuses avant de ne t’effondrer au sol, te permettre d'être faible pendant que personne n'est là.
T'es restée dans la forêt longtemps. Jusqu'à ce que la fête se termine, que tu n'entende plus personne, jusqu'à ce que tu ai assez froid, jusqu'à ce que ta peau soit aussi glacée que ton coeur. Jusqu'à ce que tes lèvres tremblent de froid plutôt que de peine. Tu le tuerais. Si tu le revoyais, tu le tuerais. Tu te relevais, mais il était toujours là. Son dos, ce sale dos qu'on avait abîmé, que tu avais traité presque avec soins. Tu lui avais tout donné, à ce putain de bâtard que t'avais un jour surnommé Timy. Tu lui avais offert la dignité, tu t'étais occupée de lui comme d'un putain de gamin et c'est ainsi qu'il te remerciait. Tu n'aurais jamais dû lui ouvrir ainsi son ton logis, ton coeur, toute ta putain d'âme. Tu pleurais encore alors que t'arrivais chez-toi. T'en pouvais plus de pleurer, alors tu entrais dans sa chambre et tu foutais un putain de bordel. Ravageant tout, à t'en blesser, tant pis, tant pis. Tu t'endormais, épuisé, dans les amas de ce qui fût son lit.
Tu te réveillais au lendemain avec cet odeur partout sur toi, la sienne. Celle qui avait un jour été réconfortante, qui te donnait aujourd'hui envie de vomir, qui t'étouffais, tu t'extirpais de la couverture, la tirant jusqu'au dehors, le jetant sur la pelouse devant ta demeure, lui foutant le feu. Tu regardais ton ouvrage un moment avant de tourner les talons, partant pour prendre ta douche. Arracher cette odeur de sur toi, de dans ta demeure, une bonne fois pour toute. Tu n'avais même pas appétit après. Tu filais au boulot, espérant qu'à ce moment, au moins, tu ne penserais pas à lui. Tu te trouvais pathétique et tu te gardais bien de dire à tout le monde que la perte de ton rebut ressemblait davantage a une peine d'amour pour toi, encore une autre. Plus jamais, hein Lola ?
Ton ventre grognais. Toi aussi, alors que Aramis entrait sans te verser un seul regard. Tu ne savais pas ce qu'il avait depuis un moment. Peut-être qu'il n'allait pas bien, peut-être que tu aurais dû t'en ficher, probablement même, mais ce n'était pas le cas. Tu tentais de te concentrer de nouveau sur la montagne de paperasse devant toi. Finalement, non, tu t'en étais pas sortie. Tu en étais à décrire la fuite de ton rebut, qu'il fallait que tu rapporte au ministère, aux autorités et comme tu n'avais pas envie que personne ne prenne ta déposition, tu le faisais toi-même. Puis sa voix résonnait au bout du couloir. Saluant tout le monde, distribuant ses habituels cafés à la ronde. Tu ravalais le semblant de sourire qui c'était installé à ton visage, te concentrant de nouveau alors qu'il entrait dans la pièce.
« J'suis pas d'humeur. Mon connard de rebut a pris la fuite hier, là je remplis la paperasse, ma maison est un bordel et en prime j'ai pas déjeuner, parce que je sais pas cuisiner. Donc fait pas chier, sinon j'te bouffe. Genre, cannibalisme, c'est bon ? » Grognes-tu, sans même te tourner de face à lui, sans lui faire le moindre petit sourire ou le saluer, sans le regarder. Tu t'acharne déjà à relire ta déclaration jusqu'à maintenant, t'assurant qu'il n'y a rien de sentimental là dedans. Tu n'as plus envie de pleurer, de toutes façons, t'as juste envie de frapper, de mordre, de manger, aussi, éventuellement. Tes poings sont déjà trop abîmés, tes bras aussi, mais si tu as des questions là dessus, tu n'hésitera pas à les écorchés de nouveau. Merde, t'es vraiment la pire collègue, et tu n'en es même pas désolée.
Dernière édition par Loletina M. Bulstrode le Lun 29 Juin 2015 - 17:51, édité 2 fois
He offered her the world. She said she had her own. She held the world upon a string, Spun the stars on her fingernails but it never made her happy. When I look in her eyes Well I, just see the sky.
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kaereste / sweeheart (aka le surnom habituel de Lola) min lille blomst / ma petite fleur
Tu souris pas, pas entièrement, pas à en faire éclater le soleil, jamais. T'as qu'un coin de lèvre relevé, ça pourrait être un mal de coeur, une envie d'éternué, que tu tentes de chasser avec violence. Il est tellement con Felix. Ça transpire par tous les pores de sa peau, ça vient t'infecter, tellement que tu crains la contagion, tu la veux pas sa peste de sourire solaire. Ça aveugle tout le monde, bordel. Tu dois noyer tout cela, t’immuniser alors qu'il gruge ton espace vital, te rend plus à cran, comme si t'en avais besoin, que ta nuque soit plus raide, ton dos plus tiré. Il fait un mouvement, poussant ton café vers toi, une invitation, un piège. Un jour il va te foutre du philtre d'amour dedans et après, tu vas lui arracher les yeux. « Là, avale un peu de café kaereste, tout va toujours mieux après un café. » Ton regard glissant furtivement sur lui, dans sa position ridicule, avec ses yeux adorables, ce regard, t'as envie de lui cracher dessus pour lui faire payer de vouloir jouer au mignon avec toi, mais tu te transformes de nouveau en glace, roulant des yeux avant de ne finalement prendre son café, en avalant une vague qui tombe dans ton ventre creuse qui grogne, le reposant sans un merci. C'est déjà pas mal comme effort que tu ne lui verse pas dessus, comme tu l'as déjà fait. Ses lèvres s'ouvrant encore, bourrées de ce délicieux accent que tu jour dédaigner autant que les champignons. « mais si tu veux, il reste un placard de vide à côté du DC, je veux bien me sacrifier pour toi… » Tu lèves un regard assassin vers lui, qui bat des cils comme la princesse danoise qu'il est. Qu'il aille ailleurs jouer de ses charmes, toi, tu n'as pas le temps d'être amoureuse, pas l'envie non plus. Tu aurais bien aimé être de ses filles au coeur bien croquant, croquable, il t'aurait retournée dans des draps, te cuisant des deux côtés, puis t'aurais foutu la paix. Non. Plus tu refusais et plus il revenait te torturer.
Tu es celle qui claque sa langue contre son palais alors qu'il tire sur tes feuilles, que tu te retiens de l'y étouffer, lui déchirant le visage au passage. Celle qui reste froide devant ce sourire qui te fou un rat-de-marée dans l'estomac. Cherchant l'air comme au sommet d'un mont alors que la main de Felix gravis ton bras. Un contact qui t'étouffe, mais qui t'anime pourtant, te fais passer des cendres a flammes. Il n'as rien de la glace poigne des inferis, l'armée des mort. Il a la chaleur du café, la tendresse d'une prostituée, qui donnerait la même à tout le monde. Un tsunami remonte dans ta gorge ; tu n'es pas spéciale, ravalant ton envie d'hurler, de foutre vos bureaux sans dessus, dessous. Ton regard ondulant jusqu'à Aramis avant un geste vif pour éloigné ton bras de la sale patte de Felix don le contact te brûle l’épiderme.
Cela ne l'empêche pas de revenir à la charge, sa paume contre le haut de ton bras, comme un étaux, une prison, qui te tire vers le bas, vers la mort, ta mâchoire se serre assez pour se fracasser, grave maladie qu'est la tienne. « Bon d’accord, tu termines de remplir tes papiers kaereste, puis tu décides de la suite. A, on se lance à la recherche de ton rebut, la chasse ça me branche et y’a pas que les raffleurs qui peuvent s’éclater ici, foi d’Hvedrung. B, on va déjeuner, histoire que tu ne me bouffes pas le bras d’ici quelques heures. » Il a quoi ce putain de Danois ? Il tue tous tes instincts de survie. Tu restes à le fixer, ta moue boudeuse et rageuse pour seul masque. Aramis n'aurait jamais osé entrer de la sorte dans ta boule et heureusement, parce que tomber amoureuse de Lestrange aurait été comme se lancer un Avada Kedavra dans le ventre. Tu lui en veux, de ne plus t'adresser la parole, de faire comme si tu n'étais qu'un fantôme, alors tu lui donnes de sa médecine. Tes yeux perdus dans ceux de Felix, avalant ton souffle comme le ferait la mort tandis que ton ventre manifeste son mécontentement. Il s'avance, réduit encore ton apport en air, t'embaumant de son parfum, il ne reste plus qu'à te foutre dans un cercueil et t'enterrer dans une pyramide. «Non pas que l’idée d’être dévoré par toi me soit désagréable, min lille blomst, mais comme je doute fortement que tu me laisses choisir les régions à opérer… je préfère avoir une assurance vie ? » Un flux d'images envahissent tes pensées, les chassant à coups de batte de quidditch, cherchant l'air qui vient à manquer. Rompant tout contact physique et visuel avec lui, pour ta survie, pour éviter l'évanouissement. L'air retrouvant tes poumons te fait légèrement tourner la tête, papillonnant des cils alors que tu relis le dernière ligne de ton rapport d'évasion. T'en a marre de penser à lui et de te poignarder sans cesse le ventre, c'est du masochisme et s'en est assez pour aujourd'hui.
« Speak english for Merlin's shake, Hvedrung. » Tu poses ta plume, fou tes papiers dans un dossier sur ton bureaux, en sécurité, jetant un autre coup d'oeil à Lestrange qui continue à se ficher de ton existence. Ta langue claque contre ton palais, te levant brusquement, petite tornade. « J'ai faim. » Clames-tu, aussi claquante que ta langue. Tu en as également marre de la tensions et de la guerre qui a court dans ce bureau. Tu attrapes ton manteaux noir, ton arme magique, en plus de ta baguette qui est toujours sur toi en permanence, et ton café noir, poussant ta chaise qui va frapper ton bureau alors que tu sors à la volée, probablement Felix sur les talons. Qu'il te rattrape, il aime ça te courir après, non ? Après qui n'aime-t-il pas courir, de toutes façon ? Tu t'enfouis dans l’ascenseur, ne retenant même pas la porte pour lui. « Où est-ce qu'on va ? » Tu n'as pas particulièrement envie de t'asseoir pendant des heures à bavasser et te faire tenir en otage par ses grands yeux de danois. Déjà que tu refusais d'aller prendre un verre avec lui, un déjeuner c'était encore pire. Tu voulais juste un petit truc à emporter, qui calmerait ton ventre et qui vous permettrais de fuir à la chasse au rebut par la suite, même si tu doutais de vos chances de réussite.
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kaereste / sweeheart (aka le surnom habituel de Lola)
Ça met ta peau à vif à chaque fois qu'un sale mot danois sort de ses lèvres, celles que tu te défend de regarder, pour votre bien, à tous les trois. Tu râles, le faisant rire, c'est pire encore, comment peut-il être si cruel envers toi ? « Oui chef ! » Sale danois, sale petit con. Ille fjord, la source brûlante de toutes ses explosions avec Aramis, le cœur du volcan, celui que t'as embrassé, qui s'est déversé en dégoût, raz-de-marée sur le seul, que tu veux blesser par vengeance, vendetta, vendetta. Désormais, c'était pour lui que tu te laissais apprivoiser, laissant une main caresser ton bras malgré tout ce que cela peut déclencher comme incendies, souvenirs lugubres chez-toi. Acceptant un déjeuner avec Felix, évitant de le mordre, de le remballer, lui crier dessus et le rejeter. Comme tu l'avais toujours fait, comme tu aurais dû répéter la chanson. Tu aurais dû, te protéger, l'empêcher de s'approcher de toi, te préserver d'un autre tremblement, une autre overdose. Non, tu fonces, tête baissée avec cet idiot au salut militaire, avec ses yeux de bébé chien auxquelles tu as toujours su résister, avant cet instant. La faim et la colère nichée au creux de ton ventre, tu t'éclipses déjà du bureau sans un regard pour l'autre inferi qui s'y trouve. Fonçant dans l'ascenseur qui manque de se refermer sur Felix, vous y enfermant plutôt tous les deux, son odeur envahissant déjà tout ton espace vital. Ça t'enrage, il ne pourrait pas aller sentir bon ailleurs, pour quelqu'un d'autre ? Il bat de la queue, content le bébé chien, ça t'exaspère qu'il marque ainsi le million de points qu'il vient de faire alors que tu demandes des informations sur votre destination, un haussement d'épaules en réponse. « On s’en fiche, tu vas déjeuner avec moi. C’est mieux qu’un verre, tu le sais hein ? Je savais que tu finiras par céder. » Ta langue claque contre ton palais, tes yeux roulant vers le plafond, croisant tes bras sur ta poitrine. Il fallait qu'il le souligne, en plus, à voix haute. Non, ce n’était pas mieux qu'un verre. Au moins, pendant un déjeuner, tu aurais toute ta tête.
« I hope you're aware of how anoying you are ? Don't make me change my mind. » Râles-tu de ton accent anglais encore plus épais que celui du reste de la population anglaise. Sortant de quelques bas-fonds de l'Angleterre, d'amis, de fréquentation que t'as toujours eut, préférant souvent les brigands aux gosses de riches de sang-pur. Il semble se calmer un peu devant la menacer anglaise, la hooligan sorcière. « Ok ok, y’a un café pas loin. On peut se poser, prendre un beignet, mais sinon, je connais mieux. Meilleur que le café. Meilleur que le restau des joues ! » Tu pointes ton regard sur lui, prend un long moment avant de comprendre de quoi il peut parler. Des joues. Desjoues. Quand tu comprends enfin, tu le trouves con, con et adorable avec ce sourire, appelant un tien, qui naît, petit et fragile. Les beignets, c'est pas vraiment trop truc, pas très digne d'une police, peut-être. Tu préférais quand Tim te faisait de ses excellents déjeuners, sa une seule trace de poison. «On peut faire un saut à mon appartement… c’est calme et pis on pourra mettre au point notre plan de recherche. » Tes dents grincent, ce n'est pas la proposition que tu attendais, que tu désirais. T'iras pas chez-lui, c'est hors de question. « On va pas s’envoyer en l’air ! Je vais te faire à déjeuner, j’suis pas mal en cuistot, juré ! Je fais des œufs à mourir ! Et puis attend de goûter mon bacon, tu vas te mettre à courser les cochons la prochaine fois que tu vas en voir, en rêvant que je te les cuisine ! » Ta langue claque encore contre ton palais, exaspéré. Pourquoi est-ce qu'il a besoin de pointer le fait que vous ne coucherez pas ensemble ? Pour toi c'était clair, écrit dans le ciel ; ça n'arriverait jamais. Tu le supporte difficilement dans la vie, ce ne serait certainement pas mieux au lit. Ton ventre gargouille, pourtant, te laissant plus encline à accepter rapidement. Tu hésites encore, il s'approche, levant ton regard vers lui, ta lèvre pincer entre tes dents. « Aller, c’est jamais qu’un déjeuner et après, je serais moins chiant ? Faut voir le positif, kaereste. » Kaereste. Il t'appelait toujours comme ça. Tu étais pourtant convaincue que tu n'étais pas la seule qu'il charmait avec son accent, ses mots étrangers que personne ne comprenait. « Bloody you. » Rageais-tu, ton regard assassin coulant sur lui. « How many people did you drag in there with those evil words, huh ? » Tu soupirais. Motherfucker. Il t'avait déjà eu en prononçant le mot bacon, ton ventre toujours plus fort que ta tête. Tu le fixais, luttant contre son regard alors que l'ascenseur s'ouvrait de nouveau, lui adressant un fin sourire. Merde. Il avait encore gagné et toi, tu avais vraiment faim. « Well done, let's go to your place. And if you're thinking about raping me ; i've got a gun and a bulet with your name on it. » Plaisantais-tu dans un sourire complice. Non, sérieusement, s'il approchait ses lèvres des tiennes, tu allais les lui détruire. C'était ton ventre qui t’appelait, ton instinct de survie. Vous sortiez du ministère, attendant d'être éloigné, dans Londres pluvieux, loin de tous potentiels collègues. Lui tendant ta main, pour qu'il l'attrape et t'entraîne chez-lui. Avec un peu de chance, il s'en vanterait à Aramis. Bien fait pour sa gueule.
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1. kaereste / sweeheart (aka le surnom habituel de Lola) 2. Gud, jeg ønsker du baby. Stop bitting dine læber eller jeg won\'t vente før jeg æde dig. = Bon dieu, je te veux. Arrête de te mordre les lèvres ou je n'attendrais pas avant de te dévorer.
Il marmonne, crache des rires dans sa barbe et tu comprend rien, comme d'habitude. Tu sais jamais trop s'il te siffle pas des trucs en danois ou si c'est juste son accent, se mélangeant au massacre qu'il arrive à faire de l'anglais. Jurant, parce qu'il est en train de gagner. Parce que t'as faim et que t'as besoin de te détendre, peut-être même prendre un café alcoolisé, au final. Sa langue se délit, glissant sur ses lèvres dans un brouhaha exotique qui t'hypnotise sans pour autant que t'y comprenne un seule syllable. « Gud, jeg ønsker du baby. Stop bitting dine læber eller jeg won't vente før jeg æde dig. » Froncement de sourcils, au centre, dans ton front. Tu ne veux peut-être pas comprendre, ne pas t'enfuir en courant, refusant d'être affamé par quoi que ce soit qui ne serait pas dans ton assiette. Tu bats des cils, papillonnant pour chasser les désastres blessants. Peut-être que c'est qu'un long mot danois pour dire bacon. Tu râles quand même, sur son attitude de vampire, suivant, toi aussi, comme toutes les pauvres victimes qu'il ramenait dans son cercueil. Tu tenais à être différente, pourtant, ce n'était pas son joli sourire qui t'y amenais, mais ton égocentrisme, ta faim, ton désir de fuir une réalité trop vive. Choisissant l'enfer qu'il t'avait désigné comme étant tien. « Personne pour le moment, juste toi. Ce qui est un bon début et une intéressante fin aussi. » Tu haussais tes épaules, pas certaine qu'il te disait la vérité. Tu t'en fichais, ça changeais rien, tu n'avais fait aucun pacte. Tu pouvais tourner tes talons maintenant, le planter, l'abandonner, sans aucunes raison. Tu acceptais finalement de te rendre chez-lui, non sans un menace, pourtant bien réelle, pesant au creux de ta poche arrière, chargée, prête pour lui.
Vous arrivez enfin à l'extérieur, l'air frais, pluvieux, venant frisotter le bordel de tes cheveux. Ça te fait du bien d'être enfin si loin de Lestrange et de son père, du même coup. Tendant ta main pour qu'il te tire dans les vapes du voyage. Il l'attrape, tu t'y serres, attendant qu'il s'arrête, qu'il t'amènes. Non. Il te tire, t'attire, t'approche. Sa main pleine de ses douleurs, ses déchirures que tu as trop vécues, que tu ne veux plus vivre. Déchirant quelque chose à l'intérieur de toi, brûlant de vieilles blessures. Heureusement, ça ne dure pas trop longtemps. On trouve un hall, tu allais libérer ta main, avant qu'il ne la tire. Tu te sens ridicule, tu te sens comme n'importe qui. Les regards autour de toi te jurant que tu n'es qu'un autre, que ça ne les surprend même pas, même plus. « par ici, kaereste. », tu files dans l'ascenseur, en profitant pour quitter sa main, t'éloigner de lui, t'enfuir dans le fond de l'ascenseur. Il ne tarde pas à venir t'y rejoindre, près de toi, trop près de toi. Ta main se posant sur son torse pour le repousser alors qu'au même moment il te glisse sa phrase assasine : «Alors… avoue tout. » Tes doigts, forts et prêts à pousser se transforme en sable. Avouer. Merde. Il savait quelque chose. Il détenait quelque chose de compromettant. Tu fondais, de honte, de peur face à cette arme qu'il tenait, brandis contre toi. Il se penche encore, tu reste figée, osant à peine respirer, de peur d'échapper ton secret sur le sol, le cassant comme un pot de porcelaine. « C’est le bacon qui t’as gagné hein ? » Tu souffles, dans un rire, soulagé. Idiot. Ta main reprenant sa contenance, le poussant gentiment, taquine. Il t'as eu. Un autre morceau de baguette pour lui, petit con.
Les portes s'ouvrent, vous laissant sur une arrivée plus légère, effaçant presque ce contact physique trop long, ses contacts trop fréquents qu'il perpétraient contre toi. Sortant du fond de l'ascenseur alors qu'il jettes un bras autour de ton coup, un rire nerveux quittant ta poitrine. « Tu ne le regretteras pas, kaereste, juré ! » Tu grognes, te libérant de son bras avant qu'il n'ouvre la porte, t'y invites à t'y engouffrer. « Soit la bienvenu dans mon antre, Lola. » Tu entres, tes yeux courant partout, légèrement intimidé. Bordel, tu pourras jamais l'inviter chez-toi, c'est trop crade, trop sombre, trop anglais, trop resté dans une époque où tes parents vivaient encore. Beaucoup trop de lumière, tes yeux prenant des teintes verdoyantes, trop charmantes pour ton bien. Ton enlève ta veste, la déposant sur un dossier de chaise.
Il est plus loin, tu ne sais pas si tu dois le suivre. Tes pas se rapprochent de lui, tu es là pour manger, non ? Tu peux bien tenter de l'aider aussi, mais tu doutes fort de ton potentiel. Peut-être qu'il pourrait être ton nouveau rebut, Felix, si ses talents en cuisine se montrent convainquant. « Alors dit moi, que s’est-il passé avec Aramis ? » Tes pas le retrouvent enfin, tes sourcils froncés, ta main rejetant ta crinière vers l'arrière. Pourquoi il faut parler de lui, il pèse déjà assez lourd en toi, il te poursuit, tu en a marre qu'ils jouent dans tes plaies avec leurs doigts sales. Roulant ses manches, t'adressant un sourire qui ne te calme pas. « Pas que ça me regarde, mais- » reprend-il, comme une excuse, une de pacotille, souriant comme un sale gosse, comme Aramis. « oh mais attend ! Bien sûr que si ! Comme je suis votre collègue, l’ambiance du bureau me regarde. C’est tellement bien ! » Tu soupir, ton regard courant derrière toi, vers une fenêtre et des plantes qui y sont posées, le son du silence de des oeufs qui battent. Le son du malaise, de son plaisir. « Tu veux qu’on joue aux devinettes ? J’adore ça ! » Claquement de langue contre ton palais. Il ne trouverait pas, tu n'avais pas envie qu'il trouve. C'était ridicule, tu ne savais toujours pas ce qui avait déclenché la guerre, bien avant les hauts-le-coeur. « Mmn, alors… vous avez baisé ensemble ?» Un rire, puéril, s'échappe de ta poitrine.
« Si seulement, au moins, ça l'aurait achever et il serait sous terre plutôt que de nous faire chier au bureau.» Craches-tu rageusement. Parce que oui, il serait mort si vus aviez baiser ensemble, mort dans le dégoût, la honte et la rage. Ça te faisait sans doutes particulièrement chier, parce qu'il était pire, encore plus chiant que toi. Bordel. Fallait que t'en parles à quelqu'un. Tu décidais de te faire chez-toi, te levant de tes bras pour t'asseoir sur un comptoir pas trop loin de lui. « On s'est embrassés. Enfin, je l'ai embrassé, je crois.» Te mordant la lèvre, de rage, de frustration, pas de façon sexy, juste, furieusement, soupirant d'un même coup. Tu l'avais embrassé, mais c'était sa faute. « OI! He pussed me to !, te défends-tu, He provoqued me, complaning about you like a greedy, jealous, little baby wankstain. So I kissed the shit out of him, then I hit him in his bloody little twat's face, then he puked his bollocks on the floor like a motherfucking uphillgardener, we fought and I told him to bloody burn in hell. Then I burned some shit on his desk and here we are. Piss Off !» Rageuse, vidée, tu ne savais pas vraiment si ça t'avais fait du bien. Sa voix venimeuse te revenait en tête, te disant d'aller te plaindre à Felix du méchant Lestrange. Voilà, tu faisais exactement ce qu'il voulait, tu allais avec ton bellâtre étranger , qui n'était pas vraiment à toi. Jouant de tes cheveux, cachant ton visage pour éviter qu'il ne voit trop comment tu te sentais face à tout cela. Ça te faisait du bien, mais tu aurais voulu qu'il te dise que tu avais bien fait, que c'était tout à fait normal, qu'il aurait fait la même chose et que Lestrange avait vraiment un estomac de tapette. Rien que ça, ça et du bacon.
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1. kaereste / sweeheart (aka le surnom habituel de Lola) 2. Hvis du trykker mig igen, jeg ikke længere noget opfylder kaereste. Jeg vil tage dig her, på denne forbandede tæller. = Si tu me frappes encore, je ne répond plus de rien sweetie. Je vais te prendre ici, sur ce maudit comptoir.
Tu enrages contre Aramis, c'est devenu ton activité préférée, par ta faute. Tu espères que tous ses enfants seront mutants ou étrangers. Et en parler à Felix ravive toute ta rage, la faire renaître de ses cendres. Tu ne regardes qu'à peine Felix, ne lui répond pas non plus, perdu dans un monologue où ses répliques sont muette. « Mmn, tu as des penchants sadique, kaereste ? Je dois me méfier ? » Oui. Oui tu es sadique, ou bien tu le deviendra pour lui, comme te l'as enseigné son père. Tu lui racontes, avec un début de retenu qui te fait perdre ton anglais, pourtant si bien encré dans ton accent sans gêne. « Tu crois ? » Oui. Tu crois. T'assumes pas, ni que le baiser vienne de toi, ni même que tu ai pensé une seule seconde que c'était une bonne idée, que c'était la solution. « Il embrasse aussi mal que ça ? Parce que crois-moi, si je décidais de t’embrasser, ont saurais tous les deux de qui ça vient. » T'écoutes pas. Tu veux pas écouter, tu veux pas savoir qu'un jour Felix pourrait se décider à t'embrasser. Tu chasses cette idée, ses images de ta tête. Tu continue, tu rages, gueule contre ce connard, maintenant que tu peux.
Trop de rage, trop d'émotions. Après que tout soit sortis, que tu te calmes un peu, serrant tes poings, puis les relâchant dans un soupir. Felix s'approche, se faufile, glissant ses mains sur ton visage, son corps entre tes jambes, ton souffle qui se raccourcis. Tu sursautes, ta peau électrifiée, brûlée par son contact. Comme s'il était un sale inferi qui allait te dévorée. Panique, ratant un battement, attrapant ses mains de tes poignets. Tu lui enlèverais, sans attendre, s'il ne te mettait pas en haleine avec sa déclaration, te faisant doucement desserrer ta prise. « Tu sais quoi, j’crois savoir pourquoi il a réagi comme ça. » Tu arques un sourcil qui reprend sa place alors qu'il vient ceuilir ton regard, faisant éclore ton souffle à son bout. «tu l’as retourné sens dessus dessous. » Ta langue claque contre ton palais. Pour une fois tu pensais qu'il allait dire quelque chose de sensé, d'intelligent, de sage.
« Whatever Fe... » Rages-tu, ton regard exaspéré retournant dans le sien, trop bleu, comme ce petit con, te faisant oublier qu'il faudrait que tu le repousses, lui enseigne tes limites une bonne fois pour toute. « Promis, moi je ne vomirais pas. » Tu as tout juste le temps de commencer un rire, t'apprêtant à lui dire que tu ne répéterais pas l'expérience. Il te la ferme, ta bouche. Ses lèvres s'abattant sur les tiennes dans un soubresaut qui te retourne la peau, te donnant des airs d'inferi, les veines et les tissus à la place de la peau. Tu aurais dû le repousser, mais tes mains sur son t-shirt le tire plus près, à t'en faire défaillir, ta bouche enragée, une louve affamée, au ventre hurlant. Te transperçant le ventre de sa lance empoisonné de désir, luttant, rageant, paniquant. Tu es un amas flou de couleurs qui ne savent plus, qui deviennent noir, tu ressens trop, tout, émotive, fragile entre ses doigts. Il faut que ça arrête. Tu sens ton souffle te manquer, ta raison s'épuiser. Alors tu fais ce que t'as toujours su faire. Tu le frappes. Un coup qui lui fait enfin libérer tes lèvres, reprenant ton souffle, sortant de son putain d'océan de désir charnel. Il manque plus que du vomis et la scène se répète. Du sang, sur sa bouche, sa belle bouche que tu t'interdis de regarder, ses yeux plissés sous la douleur. « Aie, sacré droite » Il chasse le sang d'un coup de langue, la douleur aussi, chaussant un sourire. Il s'approche encore et tu recules ton poing, en avertissement. Parce que merde, c'était pas sensé arrivé, tu étais perturbé et tu ne savais plus quoi faire à partir de là. Il lève ses mains pourtant, comme celui qui n'as rien fait. « Et tu vois, pas de vomis. Il faut croire qu’Aramis encaisse moins bien que moi. » Tu roules des yeux, baisse ton poing, le regard tout de même guetteur, prête à mordre. Il s'approche, te râle comme le bellâtre étranger qu'il est. « Hvis du trykker mig igen, jeg ikke længere noget opfylder kaereste. Jeg vil tage dig her, på denne forbandede tæller. » Ton regard de feu dans le sien, la tension solide dans l'air qui vous sépare. Sans prévenir, tu attrapes sa lèvre inférieure, celle toute offerte. Tes mains agrippant encore ses vêtements, au niveau de son ventre, prête à y foutre le poing. La serrant férocement, la goûtant en même temps, ce sang coulant lentement dans ta bouche. Tu ne le lâches même pas alors que tu grognes contre lui, articulant lentement chaque mots.
« Kiss me again and I'll fucking tear your mouth appart. »
Tu lui donnes, finalement, ce coup au ventre alors que tu lâche sa lèvre, descend du comptoir pour te diriger vers ses armoires, parce qu'il tarde, merde. Léchant tes lèvres de son sang alors que tu te plains : « I'm still hungry, by the way, i'll be in a bad mood if it don't eat soon. » L'informes-tu, parce que oui, en ce moment, t'étais quand même d'humeur. Autrement, il aurait été en pièces détachés sur son plancher sans que ça n'ai quoi que ce soit de sexy. Tu te hisses sur la pointe des pieds, attrapant un bocal à biscuits, en attrapant un avant de le dévorer. Reposant le pot sur le comptoir, jetant des miettes partout, il l'avait bien mérité, il t'avait donné faim, plus faim.
He offered her the world. She said she had her own. She held the world upon a string, Spun the stars on her fingernails but it never made her happy. When I look in her eyes Well I, just see the sky.
code by bat'phanie
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1. kaereste / sweeheart (aka le surnom habituel de Lola) 2. min elskede = ma chérie
#EVENTS & #MISSIONS. NE MANQUEZ PAS LA WIZPRIDE (rp et hrp) !#SCRYNEWS. refonte du ministère (plus d'infos) & nouveaux procès de guerre (plus d'infos)#FORUMATHON.