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sujet; PANSY ― and if all the storm clouds decided to stay ? |
WIZARD • always the first casuality Pansy Parkinson ‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9020
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
| Pansy Greer ParkinsonMother says there are locked rooms inside all women. Kitchen of lust, bedroom of grief, bathroom of apathy. Sometimes the men they come with keys and sometimes the men they come with hammers.❝ We're running in circles again ❞HUNTED ; PV☇ pseudo complet & surnom(s) ; En premier viennent les pensées, fleurs sombres et parées de noir velouté, bien souvent. Alors elle est Pansy avant toute chose. Vient ensuite le prénom Greer, forme féminine de Gregor, qui signifie "attentive" / "observatrice", augure terrible aux manie de la jeune femme. On dit de la famille Parkinson qu'elle est réputée pour son talent de commérage et d'indiscrétions dévoilées, après tout. Ses proches l'appellent parfois Pan', certains s'amusent à utiliser le sobriquet des années Poudlard : Pugface traine encore sur quelques langues, insulte sans doute méritée. ☇ naissance ; Elle a vu le jour le 5 mars 1980 à Sainte-Mangouste, au coeur de Londres. ☇ ascendance; Elle en est fière depuis qu'elle sait ce que ça signifie (depuis toujours, donc, puisqu'on le lui a rabâché dès son plus jeune âge). Son sang est pur, on peut tracer sa lignée, y voir l'absence de tâche et d'erreur. Il n'y a que de la magie dans ses veines et elle s'y accroche, quand bien même ses convictions sont mises à mal, quand bien même elle doit maintenant sa vie à des sorciers et sorcières tirés de castes inférieures. ☇ métier ; Elle n'a jamais travaillé de sa vie, assez chanceuse pour naître rentière et vivre d'oisiveté jusqu'à ce que les choses tournent au vinaigre. ☇ camp ; Elle était irrévocablement du côté du gouvernement, avant de comprendre qu'elle ne pouvait pas garder cette allégeance si elle voulait rester en vie, si elle voulait écouter sa conscience aussi. Elle pensait toujours se ranger du côté des mangemorts mais en vérité, c'est derrière Draco qu'elle se tient. Aujourd'hui, elle est recherchée par les autorités et protégée par la rébellion, sur laquelle elle était pourtant la première à cracher. ☇ réputation ; Princesse de pacotille, capricieuse et égoïste, digne portrait de sa mère. Bonne à rien, vénale et désoeuvrée, superficielle. Idiote, lâche, commère, cruelle. Le scandale de sa grossesse (hors union) a fait le tour des petits salons, les potins ne faisant que s'amplifier à chaque développement. On a d'abord cru que le père était Malfoy, puis les gosses sont nées, des jumelles, et le scandale n'a fait que s'intensifier devant la carnation de ces enfants, clairement métisses, progénitures de Zabini, celui qui l'avait abandonné, ancien petit ami disparu et déclaré traître après la bataille de Poudlard. On dit de Pansy que c'est une enfant gâtée ne connaissant ni la douleur ni le prix de l'effort et dans la même phrase, on parle des quelques mois où elle était introuvable, s'arrachant les histoires sur sa captivité, à moins qu'il ne se soit agit d'une trahison ? A présent, pour l'Elite et les Mangemorts, elle est suspectée de trahison. Certains pensent encore qu'elle n'a pas décidé de suivre Malfoy mais ils sont de plus en plus rares. Pour la rébellion, elle est un parasite, la géolière de Ginny et elle n'a pas sa place à Poudlard, où on la tolère à peine et où on dit qu'il vaut mieux éviter qu'elle se promène seule... ambiance. ☇ état civil ; Elle est mère célibataire, presque impossible à mariée pour le profit. Celle que ses parents voyaient comme un marche-pied social au sein de l'Elite, a maintenant deux petites filles, Violet et Briar-Rose, nées en Aout 2002. ☇ rang social ; Ancienne représentante de l'Elite, elle a perdu son statut en prenant la fuite avec Draco. Elle est recherchée par le gouvernement, hébergée par la rébellion et surtout, elle est destituée de tous ses privilèges. ☇ baguette ; son ancienne baguette était en merisier, contenant un cheveux de vélane et s'avérant très capricieuse. Cette baguette a été dérobée par le Limier pendant les émeutes de janvier 2002 et Pansy utilise à présent une baguette qui lui convient moins. En bois de pommier, elle fait une vingtaine de centimètres et son coeur est un crin de licorne. L'ensemble est trop souple et trop peu réactif pour la jeune sorcier qui s'avère de plus en plus nerveuse. ☇ épouvantard ; Elle craignait un coup d'état, elle craignait que les choses changent pour elle et pour les gens qu'elle aime... ses peurs se sont réalisées et ont été remplacées par d'autres. En tête de liste, les corps inanimés et ensanglantés de ses filles. ☇ risèd ; Il y a parfois Blaise à ses côtés, parfois Draco dans la distance, parfois elle est la seule adulte face au Risèd. Elle craignait de ne pas être aimée, elle a toujours peur de la solitude mais maintenant, elle veut juste un endroit sûr où élever les jumelles. ☇ patronus ; Elle a, depuis quelques temps, énormément de mal à projeter un patronus, elle peine à trouver un souvenir heureux suffisamment puissant pour y parvenir. Lorsqu'elle se concentre suffisamment, cependant, elle est capable de produire une hirondelle, symbole de mélancolie amoureuse, de délicatesse constamment recherchée et de combativité gracieuse. ☇ particularités ; Aucune, quand bien même bon nombre de sorciers sont convaincus que les Parkinson sont dotés du troisième œil tant ils sont souvent aux courants des petits secrets de tout un chacun. ☇ animaux ; Jinx, le carlin acheté pour faire un pied-de-nez à ceux qui se moquaient d'elle, n'a pas suivi pendant la fuite. S'il n'a pas été donné aux parents de Pansy, il ère probablement aux alentours de la Bran Tower. (retrouvé errant sous un pont par Ariane Moriarty, il vit avec elle depuis que personne n'a répondu aux annonces à son sujet). ☇ miroir ; Aucun. | ☇ Avis sur la situation actuelle : Ce chaos la dépasse. Elle se sent fragile, incapable, vulnérable. Elle déteste ça. Plus que tout, elle déteste cette impression d'erreur qui entache chacune de ses actions passées. Elle ne faisait que suivre les tendances, qu'écouter le gouvernement, mais avait-elle raison ? Elle hait les rebelles, pour la façon dont ils traitent Draco, pour la façon dont ils la regardent, pour le mal qu'ils ont pu faire... et pour le doute qu'ils sèment dans ses convictions autrefois inébranlable. Elle ne sait pas, elle ne sait plus. A-t-elle jamais su ? Elle se renfrogne, se tait, apprend à se défendre, elle tente de ne pas froncer le nez mais c'est de plus en plus difficile. Sa place n'est nulle part, elle en a de plus en plus conscience et tout ceci semble dénué de sens. |
☇ Infos complémentaires ; #01 ― Si Pansy est critique, c'est contre elle-même qu'elle est réellement la plus stricte, la plus implacable, s'imposant une pression qui finira surement par la faire exploser. #02 ― Constamment et en particulier lorsqu'elle est stressée ou au coeur d'une situation la mettant mal à l'aise, la jeune femme tend son cou, se redresse, ajuste son port de tête. C'est sa façon de garder le contrôle. Toujours avoir la tête haute, même lorsqu'elle est couverte de boue. #03 ― Elle a une tendance assez flagrante à la catatonie, à force de vouloir cacher ses réactions, à force de chercher à ne pas montrer ses faiblesses. #04 ― Pansy est loyale, d'une fidélité exacerbé, ineffable, choquante même. Si beaucoup de Serpentards sont prêt à aller très loin pour protéger les leurs, ceux qui comptent, elle pousse cela à l'extrême. Il n'existe que quelques personnes pouvant prétendre à sa confiance et sa loyauté. #05 ― Elle est extrêmement rancunière. Une fois qu'elle a accordé sa confiance et que cette dernière a été brisée, il est pratiquement impossible de faire en sorte qu'elle revienne sur sa décision, celle consistant à mépriser, haïr et ruiner la personne l'ayant blessé. Les gens la traitaient de Carlin, ils auraient peut-être mieux fait de la qualifier de chien d'attaque car une fois ses dents plantées, elle ne lâche pas le morceau, faisant payer brutalement pour se venger de la douleur ressentie. #06 ― De son opération de chirurgie magique ayant pour but d'affiner son visage, elle ne garde aucune trace externe, seul un séquelle qui ressort uniquement lorsqu'elle est agacée. Par réflexe, elle fait craquer sa mâchoire en roulant ensuite des yeux. Toujours vers la gauche, toujours d'un air dédaigneux. Le geste est discret mais c'est un des signes précurseurs, ceux annonçant que la tempête Parkinson est sur le point de frapper. #07 ― On dit souvent d'elle qu'elle est égoïste et superficielle. Si elle ne dément pas la seconde, la première allégation l'agace profondément. Oh, elle n'en parlera jamais, mais elle se demande combien de temps il faudra pour que les gens réalisent qu'elle n'est égoïste que pour se préserver, parce que contrairement à beaucoup, elle n'a personne pour la faire passer en premier (exception faite de Draco, mais c'est une autre histoire) (cet avis change peu à peu, à mesure qu'on la voit s'occuper de ses filles et de Scorpius, qu'elle accepte enfin, plus ou moins). #08 ― On dit qu'elle tombe sous le charme de la moindre personne lui accordant un tant soit peu d'attention. Cela aurait pu être vrai il y a quelques années et si Pansy reste une jeune femme assez fleur bleue, elle est bien plus méfiante à présent, bien plus farouche et donc, de façon inhérente, bien plus solitaire. #09 ― Pansy préfère qu'on la critique plutôt qu'on ne parle pas d'elle. Elle préfère être détestée qu'oubliée. Elle a mauvais caractère et peut être très capricieuse, au point de sembler enfantine, mais elle ne compte pas y changer quoi que ce soit, consciente que son attitude, même si elle lui attire une certaine haine est 1. légitime 2. la raison de son statut actuelle. On ne respecte pas les gens trop doux, trop faibles et il est rare qu'une femme effacée marque l'Histoire, même mondaine. ❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL Appelez-moi WHORECRUX ou MARY. J'ai 26 ans, je viens des HAUTES ALPES et j'ai connu le forum via BAZZART.. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 7 jours sur 7. Un dernier mot ? amour sur vous & paillettes dans vos vie.Approuvé par le Ministère de la Magie
Dernière édition par Pansy Parkinson le Lun 5 Sep 2016 - 13:29, édité 10 fois |
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WIZARD • always the first casuality Pansy Parkinson ‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9020
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
| I wish I'd been a teen idleOh Mrs. Potato Head tell me, is it true that pain is beauty ? Does a new face come with a warranty ? Will a pretty face make it better ?❝ I've got troubled thoughts and the self-esteem to match, what a catch ❞Année & LieuDoucement, elle se redressa. Bougeant à peine mais tirant sur ses muscles engourdis par la contrariété, elle se détacha du miroir devenu tiède contre sa peau. Elle tourna légèrement la tête, ignorant la migraine qui lui barrait le crâne, observant brièvement la tâche de chaleur humide laissée par son épiderme contre la surface lisse. Perchée sur le comptoir en marbre de la salle de bain, les jambes passées par-dessus le lavabo, un des robinets en bronze creusant une atteinte temporaire dans son tibia alors qu’elle forçait pour tenir en place, Pansy leva une main pour repousser une mèche folle, dégageant alors son visage brouillé par la rancœur et la colère, larmes amères creusant des sillons cruels sur ses joues. Brusquement, presque, sans délicatesse aucune, elle alla frotter le dos de sa main contre ses pommettes pour chasser les ravines noires, vagues de mascara dégoulinant sur son visage, son horrible visage. Pendant un instant, elle avait songé à envoyer son poing fermé dans le miroir pour le transformer en une gerbe d’étoiles de verre, détruisant le spectacle pathétique qu’elle avait décidé de mettre en place en s’enfermant ici quelques minutes, ou heures, elle ne savait plus, plus tôt. Les choses avaient changé, évidement. Pansy n’était plus le vilain petit canard – ou bouledogue, comme ses camarades lui avaient fait si gentiment remarqués pendant des années – vivant dans l’ombre écrasante des attributs qui avaient été assez pour la définir. De son reflet, qu’elle ne pouvait s’empêcher d’observer dans les vitrines lorsqu’elle descendait le Chemin de Traverse, aux sourires satisfaits de sa mère qui daignait enfin être fière de sa progéniture, plus rien n’avait la même saveur. Il n’avait pas fallu de grand-chose pour qu’elle obtienne entre ses doigts fins une nouvelle main, de nouvelles cartes à abattre... Il n’avait pas fallu grand-chose pour qu’elle réalise, avec un agacement qu’elle peinait bien souvent à cacher, que la délicatesse de ses traits et l’harmonie de cette enveloppe superficielle allait continuer de la définir. Ses tares n’étaient plus mais avec elles s’étaient envolées la confiance et l’arrogance qu’elle avait passé des années à construire et brandir comme un bouclier pour encaisser sobriquets et regards moqueurs. Ils pensaient surement bien faire, tous, en la flattant comme ils pouvaient le faire et quelque part, elle avait besoin de ces attentions alors elle les laissait faire, se détruisant mentalement à chaque compliment mais continuant à en dépendre. Ils pensaient s’attirer ses bonnes grâces ou tout simplement être aimables, pour ceux dont la fidélité n’avait pas failli, ces amis qui étaient restés au fil des années. Intérieurement, elle rêvait d’enfoncer ses ongles dans leurs globes oculaires et de tirer, tirer jusqu’à ce que le cerveau parte avec les yeux… Elle avala sa salive, acide, frissonnant un instant et elle attrapa le pinceau qui trônait dans sa trousse à maquillage, reprenant son éternel ballet de perfection, mirage après lequel elle courait sans souffrir le moindre répit. Habituée, elle plongea l’instrument dans un petit pot de gel noir, traçant ensuite un trait sur le dos de sa main pour jauger la finesse de l’eye-liner qu’elle voulait appliquer pour cacher la misère. Elle était esclave de tout ça et le savait, elle les haïssait tous ou presque d’avoir fait d’elle un monstre d’insécurité mais à côté, à côté elle n’avait pas la force et était de toute façon trop orgueilleuse pour présenter au monde quoi que ce soit d’autre qu’une image travaillé et droite, digne de son rang, de ce qu’on pouvait attendre d’elle. Tirant sur un cil rebelle du bout des ongles, sentant la légère douleur, petite pointe, se rependre le long de son arcade sourcilière assez pour à nouveau mouiller ses yeux et faire monter une larme, elle songea à nouveau à les blesser. A faire mal au prochain idiot s’amusant à commenter. Elle s’imagina en train de lancer un sortilège, de ceux qui laisseraient des marques visibles et répugnantes, pour qu’ils comprennent, enfin, ce que ça pouvait faire que d’être défiguré, d’être regardé différemment. THEN ► De ce qu’elle avait pu lire, les moldus pratiquaient ce genre d’opération sous anesthésie générale et l’espace d’un instant, elle se retrouva à envier les pauvres idiotes sans magie à qui on proposait ce choix-là. Elle, elle était simplement immobilisée, tenue sous le joug du chirurgicomage par un sortilège basique afin qu’elle ne puisse pas remuer. Elle était consciente, pourtant, alerte et quand bien même elle ne pouvait pas se dérober, elle était tendue à s’en faire sauter les muscles, à s’en décoller la peau. Ses os, elle les sentait trembler alors que du coin de ses yeux, deux pauvres larmes dégoulinaient. Elle ne voulait pas pleurer, elle refusait de montrer cette faiblesse… Assise dans un coin, un peu plus loin, sa mère feuilletait Sorcière Hebdo sans la regarder, pas même un coup d’œil concerné. Les murmures du sorcier s’occupant d’elle la rendait folle, les potions qu’il versait dans sa bouche pour aider le processus lui donnait envie de vomir… Elle était là parce qu’elle en avait besoin, cependant et quelque part, elle n’attendait que ça. Pouvoir enfin se débarrasser de son surnom, de cette mâchoire masculine et hideuse, raboter ses insécurités à mesure que le sortilège rabotait la structure de son visage pour la rendre plus gracieuse, plus délicate, plus digne de son rang. L’élite magique ne pouvait pas souffrir la moindre laideur physique, déjà trop pourrie à l’intérieur pour se permettre une double ration.
Elle avait mal, pourtant. Le genre de douleur lui donnant l’impression que son crâne était en train de se fendre, le genre de douleur assez intense pour qu’elle en vienne à penser qu’elle allait passer sa vie avec. Ineffable, aliénante, assez pour qu’elle ferme les yeux de toute ses forces, se sentant ensuite partir dans un hoquet, envoyée vers une inconscience salvatrice alors que sa résistance et son corps rendaient les armes en même temps.
Le gout abjecte, plus que la douleur, la réveilla mais à la seconde où elle ouvrit les yeux, elle regretta instantanément cette décision, ses rétines absorbant trop de lumière et lui donnant l’impression que le haut de son visage, du front aux sinus, avait été piétiné par un hippogriffe. Le bas, évidemment, était pire et elle le réalisa lorsqu’elle ne put s’empêcher de bailler. Un mal, une agonie, se propagea comme un feu de paille, lui vrillant la nuque et la poussant à se recroqueviller dans les draps, dans son oreiller. Sa mère n’était nulle part, elle le savait, surement trop occupée à se plaindre de l’inquiétude que Pansy lui provoquait. Son père, lui, travaillait probablement, parce que faire croire qu’il en avait besoin pour maintenir leur train de vie était plus simple que d’admettre qu’il avait besoin d’une échappatoire. Elle était seule, lovée comme une gamine effrayée, à retenir des larmes de douleur, du moins elle aurait pu mettre sa main au feu à ce sujet… lorsqu’elle rouvrit les yeux, pourtant, il y avait un adolescent installé un peu plus loin, un exemplaire de la Gazette, ouvert à la page du Quidditch, posée sur les genoux, à l’observer, à surement attendre qu’elle se réveille. Un demi-sourire – adressé à Marcus, son cousin – plus tard, elle cracha un juron vicié en sentant la torture revenir, se transformant en migraine brutale. A nouveau, elle plongea son pinceau dans le pot de maquillage, reprenant le petit manège sur le dos de sa main avant de porter l’outil qu’elle avait trop tendance à tenir comme une baguette à ses yeux pour tracer, d’un geste assuré, une ligne courant sur l’ourlet de ses cils, intensifiant son regard. Elle connaissait chaque astuce, chaque tricherie pour sembler plus élégante, elle en avait eu trop besoin, pendant bien trop longtemps, après tout… et elle se cachait encore derrière, comme l’enfant s’accroche à son doudou. Elle devait être parfaite, c’était le mot d’ordre. Combien de fois avait-elle entendu sa mère dire que si elle voulait se permettre de critiquer les autres, il fallait absolument que, de son côté, elle soit totalement, irréfutablement, entièrement irréprochable… Pression vicieuse posée sur les épaules d’une enfant moins jolie que ce qu’on avait prévu pour pérenniser la lignée prestigieuse – ou se voulant, tout du moins, prestigieuse. Dans un soupire, Pansy lâcha le pinceau et se redressa un peu, tendant son dos pour améliorer son port, balançant ensuite derrière son épaule ses mèches brunes. La mâchoire était fine, à présent, son profil était regardable et son vieux surnom ne lui collait plus à la peau, remplacé par la certitude d’avoir dû changer par dégoût du regard des autres, par complexe, par insécurité. Elle serra les dents, se mordant l’intérieur de la joue et elle baissa la tête pour ensuite quitter vivement son perchoir. Comme un chat, elle aimait se lover dans des endroits étriqués et pendant bien trop longtemps, cette place près du miroir avait été son seul refuge, la moins logique des destinations, sa propre forme de torture, ses attaques personnelles, des heures, des nuits à scruter la cruauté dans son regard et la laideur dans ses traits, maintenant poupins… Plantée devant son lavabo, elle laissa un rictus déformer son visage, perdant momentanément cette mascarade orchestrée par sa propre mère. C’était une mauvaise journée, de celles où elle allait haïr chacune de ses inspirations, n’attendant que le moment salvateur où elle pourrait disparaître pour la nuit, tenter de dormir si son esprit troublé depuis quelques temps lui laissait l’occasion de le faire. C’était une mauvaise journée, de celle où d’un coup, sans prévenir, elle envoyait tout valser. Une bouteille de parfum alla s’exploser au sol sous l’éclat colérique, alors qu’un peigne et une pince à épiler partait valdinguer, entrainant les produits de maquillage et souillant le sol de la salle d’eau, qu’elle s’empressa ensuite de fuir, traversant sa chambre, passant devant un miroir qu’elle avait voulu couvrir, des mois plutôt, ne retirant jamais l’épais pan de velours noir qui recouvrait la glace. En dépit de la précaution, l’impression de pouvoir observer Blaise dormir, à moitié nu dans ses draps, dans le reflet alors qu’elle se préparait trainait encore dans la pièce, comme un fantôme qu’elle cherchait à oublier tout en s’entourant de symbole pour le garder. Il faudrait, un jour, qu’elle quitte ces lieux et elle le maugréa, mauvaise, attrapant son sac, baguette déjà plantée dans l’ourlet de sa jupe, alors qu’elle avançait vers la porte en s’armant d’idée vengeresse pour encaisser la journée et ne pas s’écrouler comme ce qu’elle pouvait rêver de faire subir à tous les miroirs de la demeure, à tous les cadres photos vides, de l’étage, là où on ne s’était jamais embêté à remplacer les photos honteuses et archivées de ses années de laideur. ❝ What if the way we started made it something cursed from the start ? What if it only gets colder ? ❞Année & LieuLa gorge nouée à ne plus pouvoir déglutir correctement, la brune fendait la foule, jouant des coudes, plantant ses épaules dans les corps qui formaient une muraille devant elle. Elle devait passer, absolument, rejoindre l’autre côté de la foule, rejoindre les siens, sa famille d’adoption. Elle se haïssait de s’être laissée convaincre de quitter le champ de bataille qu’était devenu l’école. Elle savait qu’elle n’aurait jamais dû tourner les talons, incapable de continuer si jamais il était arrivé un malheur pendant qu’elle se cachait. Elle était lâche. Pansy Parkinson était lâche, parce qu’il n’avait fallu qu’une poignée de secondes à Draco pour la convaincre d’aller se mettre à l’abri. Elle l’avait laissé, son autre, sa moitié, reculant et lui laissant entre les mains la vie de Blaise, comme elle laissait entre les mains du Zabini la vie du Malfoy. Elle avait failli au trio, continuant sur sa lancée, quelque part, puisqu’elle trahissait déjà un peu trop le blond en lui mentant par omission, oubliant savamment de mentionner sa relation avec son meilleur ami. Elle se força à avaler sa salive pour faire descendre sa gêne et son malaise, inspirant profondément et sifflant quelques ordres pour qu’on la laisse passer. Contre ses lèvres, elle pouvait encore sentir le dernier baiser qu’elle avait donné à Blaise avant de filer, profitant d’un instant de chaos pour ne pas être remarquée. Oh, elle l’aimait, beaucoup trop, entière et impérieuse et elle voulait garder ce gout sur l’ourlet tendre de sa bouche, aussi le mauvais pressentiment qui lui pesait sur les épaules à mesure qu’elle se rapprochait ne lui disait rien de bon. Elle ne pu réfléchir d’avantage, cependant, lorsqu’on la retint par le bras pour l’empêcher d’avancer, de se rendre jusqu’aux combattants se pressant pour revenir du côté des vivants. Pansy avait tous les défauts du monde, probablement et son caractère la précédait autant que sa réputation mais dans sa hargne, elle possédait une fougue que seuls les plus proches pouvaient voir. Il fallait être dans son cercle pour en profiter, il fallait avoir gagné sa confiance. Elle avait entendu un garçon, une fois, dire qu’elle ressemblait vaguement à une licorne tant elle était chiante à amadouer, et puis il s’était empressé d’ajouter qu’il ne manquait que le côté virginal, en fait et elle lui avait balancé un sortilège provoquant de l’acné en plein visage. Pansy était fidèle, loyauté ineffable, pleine d’impunité, d’insolence, d’inconscience aussi. Elle aurait dû rester, elle aurait dû se battre. Grimaçant, elle regarda la personne qui lui tenait le bras, trop fort, provoquant une douleur aigue qui ne plaisait guère à la brune, rendue hyperactive par l’appréhension, l’angoisse. « Quoi, bordel ? » aboya-t-elle, copiant le surnom qu’on lui donnait bien souvent. « Les familles d’abord, pauvre cruche » répondit l’interlocuteur, sans réaliser qu’il venait de s’attirer les foudre de la Parkinson qui, brutalement, planta le frein de sa main libre dans la face de son agresseur, lui pétant probablement le nez et lui ouvrant au passage la lèvre supérieure. Le repoussant vivement et décochant un coup de pied, elle s’arma ensuite de sa baguette, marmonnant « C’est ma famille, c'est plus que ça même... » avant de repartir bille en tête, essuyant sa main sur le revers de sa jupe pour se débarrasser du sang de cette victime imprévue. Elle devait trouver Draco, elle devait trouver Blaise. Avançant en bousculant les autres, elle se dressait en même-temps sur la pointe des pieds à la recherche d’une tête blonde, d’une peau d’ébène, ayant besoin de savoir que… son regard se posa uniquement sur la première option, sur le Malfoy aux cheveux si clairs qu’ils semblaient parfois argentés, sur certaines lumières. Elle pouvait se revoir, des années plus tôt, à jouer avec alors qu’il somnolait, la tête poser sur son ventre. Elle pouvait revoir son premier baiser, qu’elle lui avait donné sans même réfléchir, parce qu’il était Draco et qu’il comprenait chacun de ses gestes, et puis le dernier baiser en date, quelques heures plus tôt. Blaise était un frère venu d’une autre mère et jamais, jamais ils n’auraient quitté le château ensemble, à moins que… Se précipitant, ignorant ses yeux remplis de larmes, Pansy fonça vers son meilleur ami pour brusquement venir passer ses bras autour de sa taille, pressant son front contre son torse. Il lui fallut presque une minute pour relever la tête, se dressant à nouveau sur la pointe des pieds pour regarder par-dessus l’épaule du jeune homme, partant à la recherche de Blaise. « Il est à l’infirmerie ? C’est ça, dis-moi que c’est ça, que ce n'est pas grave… » souffla-t-elle, d’abord, avant de hausser le ton, colérique, monstrueux orage emprisonné dans une jeune femme. Il ne pouvait pas être mort, c’était inconcevable, elle l’aurait senti… et puis le mauvais pressentiment lui revient à l’esprit et son coeur s’enfonça douloureusement dans sa poitrine, descente aux enfers express. « Où est-il ? » pensa-t-elle murmurer, ne réalisant pas qu’elle secouait Draco, qu’elle serrait ses mains trop fort. Et puis le couperet tomba, alors qu’elle se décalait pour partir, bille en tête, à sa recherche, filant comme un beau diable uniquement pour être retenue par la sentence la plus brutale au monde. « Il a changé de camp en cours de route… enfin non, il n’a jamais été dans le nôtre, il était infiltré… » et à nouveau, elle se retrouva à crier sans le réaliser, une main pourtant crispée devant la bouche, secouant la tête pour refuser l’idée, ajoutant quelques « Non » catégoriques et se débattant afin de ne pas comprendre. « Tu mens, tu racontes des conneries, il a pas pu faire ça, il doit être blessé quelque part… »Perdue dans un brouillard immonde, un cloaque putride, elle lâcha sa baguette et ses genoux allèrent claquer contre le sol. Elle avait tendu un bras pour tenter de se retenir, à mesure que les sons autour d’elle s’accentuaient, se déformaient, devenant un brouhaha qui la rendait hagarde, perdue, désorientée. Sous le choc. « Tu mens » articula-t-elle à nouveau, la colère ne venant pourtant pas, pas même contre Draco, Draco qui ne lui mentait jamais de toute façon. Elle avait juste froid. Et peur. Et Mal. Elle pouvait encore sentir ses doigts, l’odeur de sa peau, le gout de sa bouche. Et ses yeux, remplis de larmes, débordèrent, et son corps, perclus de douleur, lâcha prise. Elle se retrouva assise par terre, habitée seulement par l’envie de se recroquevillée et de disparaître. Les preuves tombaient en place dans son esprit soudain torturé mais elle se retrouva suffisamment alerte pour envoyer des coups, lorsque d’autres que Draco cherchèrent à la soulever pour la remettre sur pied. Ils la regardaient, tous, semblant désœuvrés, d’un coup, appréciant surement de voir la garce payer un peu, prendre le retour des coups et des racontars… Malfoy du comprendre qu’elle avait perdu plus qu’un ami, parce que son regard changea momentanément, elle le remarqua lorsqu’elle se fit violence, se redressant en tirant sur les mains du blond pour s’aider, à moins qu’il ne l’ai soulevé sans qu’elle ne ne réalise. Elle ne comprit pas immédiatement qu’une heure s’était écoulée, qu’elle avait été installée plus loin, qu’on lui avait collé une flasque entre les mains. Elle avait l’impression d’avoir été rouée de coups, trahie, brisée, son cœur en suspens au-dessus de la scène de massacre. Elle regretta chaque effusion de douleur, regretta aussi d’avoir offert ça à un public qui les dévisageait à présent. Zabini était un traitre et c’était eux qu’on jugeait ? Elle voulut hurler mais à la place, un rictus dément retroussa ses lèvres et elle tendit une main pour poser ses doigts sur une petite plaie ornant la pommette de son meilleur ami. D’une voix d’outre-tombe, mentant comme un arracheur de dent et prétendant avoir besoin d'une vengeance plus que de temps pour pleurer, faire son deuil pour quelqu'un qui n'était pas mort aux yeux du monde mais qui l'était à leurs yeux, elle chercha à se donner de la contenance et un peu de courage afin de souffler « Quand on l’aura trouvé, je veux porter le coup fatal, jure moi que je pourrais... Personne n’a le droit de me briser le cœur comme ça, surtout pas lui… » et il n’y avait que Malfoy pour entendre cette déclaration, cet aveux aussi, la mention brève mais suffisante d'une relation secrète... pour sentir l’agonie dans ses mots alors qu’elle buvait à nouveau pour se réchauffer, les yeux enfoncés par les larmes, les joues semblant plus creusées déjà. Zabini l’avait utilisé et il payerait, peu importe à quel point il pouvait déjà lui manqué, elle était plus rancunière encore. ❝ Titre de partie au choix ❞Année & Lieu« Evidemment, tu n’as pas su le garder, je ne sais pas à quoi je m’attendais, tu es un cas désespéré, Pansy » Le visage fermé, les yeux assombris par des nuages dignes de pire journées de pluie que la vieille Londres ait pu essuyé, la jeune femme releva la tête, ses iris projetant des éclairs haineux à l’intention de sa mère. Dans l’embrasure de la porte, Madame Parkinson regardait sa progéniture recroquevillée dans un fauteuil du salon. « Tiens-toi droite, Pansy, et pour l’amour de Merlin, arrête avec ses regards, on dirait une harpie, comme si tu avais besoin d’en rajouter pour t’enlaidir, dans l’état où tu es… » Elle passa sa langue sur cette lippe qu’elle pouvait sentir, tremblante, gercée d’avoir trop pleuré, d’avoir laissé le désespoir la submerger encore une fois, trop longtemps après ce qu'elle appelait 'l'incident Zabini' à défaut de parler de trahison totale. « Regarde toi, on a pas idée de se rendre malade comme ça… il ne faut pas s’étonner qu’il soit parti si tu t’es présentée comme ça, on dirait une vélane en colère… » et dans la foulée, la génitrice vint se planter à côté de son unique fille, ses doigts osseux partant déjà vers les cheveux de la Serpentarde qui, maladroitement, encore un peu groggy sous l’effet des larmes, se redressait dans le siège. Elle tirait, fort, remettant quelques boucles en place, les enroulant autour de ses phalanges pour leur redonner forme alors qu’elle reprenait sa litanie. « Tu te rends compte du parti qu’il représente ? Il va falloir faire quelque chose, je ne pense pas que tu réalises à quel point il pourrait t’aider à affirmer ta place, malgré sa... malgré cette erreur de parcours. Tu sais comment on pardonne tout aux gens importants, nous comptons sur toi, tu n’as pas de frère, tu dois porter notre nom toute seule, tu le sais, nous y travaillons depuis si longtemps » et comme une vilaine piqure de rappel, les doigts glissèrent jusqu’à la mâchoire de la jeune femme, pressant la peau, soulevant son menton, l’œil habitué scrutant chaque détail du travail fait, comme pour s’assurer de ne pas avoir dépensé une montagne d'or pour rien. Pansy voulait que tout s’arrête. La voix de sa mère, les images dans son crâne, les larmes sur les joues. Blaise n’était plus là et la femme glaciale se tenant au-dessus d’elle la blâmait, comme à son habitude. Le jeune Zabini ne s’était pourtant pas lassé d’elle, non… pour ça, il aurait fallu qu’il s’intéresse réellement à elle et que leur relation n’ait pas été un simulacre ridicule. Un simulacre dans lequel elle n'avait rien vu venir, éperdument amoureuse du mirage qu'était Blaise, brasier trop intense surement. Presque aussitôt, alors que tout revenait à la surface, Pansy pu sentir ses joues bruler, de honte, de colère. La tristesse était une chose, le sentiment d’avoir été trahie, lui, était plus odieux, plus sombre, plus dévastateur. Flanquant un coup dans la main de sa mère, elle leva les yeux au ciel dans une tentative presque fructueuse pour ne pas pleurer à nouveau et elle s’extirpa du siège pour marcher, un peu frêle peut-être, jusqu’à la cheminée qui trônait dans la pièce, observant son reflet dans l’immense miroir posé sur le manteau de l’âtre, défaisant méthodiquement les retouches effectuées quelques instant plus tôt. Elle avait les yeux rouges, le nez aussi, elle avait trop pleuré, comme une idiote, comme une enfant, craquant trop régulièrement à ce sujet. « Il va falloir t’arranger, nous allons avoir de la visite dans quelques instants » souffla sa mère, soudain moins sévère, moins cruelle, se préparant à l’illusion de perfection, maman de l’année, qu’elle devrait présenter devant tout le monde. Presque aussitôt, pourtant, elle se retrouva nez-à-nez avec sa fille qui, les bras croisés par-dessus sa poitrine, venait de faire volte-face. Baguette plantée dans l’ourlet de sa jupe, comme à son habitude, mode perdurant en dehors de Poudlard, elle semblait à la fois farouche et défiante, fière et déboussolée. « Puis-je être excusée ? » lâcha-t-elle finalement, sa voix rendue rauque par les lamentations digne des plaintes d’une banshee en mission. « Il n’en est pas question, et puis quoi encore. Tu n’as pas la moindre excuse valable, tu n’as absolument rien dont tu pourrais te plaindre, ta vie est faite de sucre et de dentelle alors pas de simagrée, je t’ai assez laissé te lamenter… » Au loin, une cloche se mit à sonner, quelque part au fond des longs couloirs de la maison, indiquant l’arrivée des invitées de Madame Parkinson. Elles n’aimaient pas transplaner, toutes ses sorcières respectables, ne voulant pas risquer d’abîmer leurs coiffures élaborées, pas plus qu’elles n’acceptaient de voyager par poudre de cheminette, trop consciencieuses quant à l’état de leurs robes et autres vêtements. A la place, elles se retrouvaient et marchaient ensemble pour aller chez l’une, chez l’autre, parlant de tout et de rien, friandes des racontars qu’avait souvent à offrir l’hôtesse du jour. Elles se promenaient, en capelines élégantes, chapeaux et gants, donnant l’impression de sortir d’un autre siècle, venant juste du Londres sorcier et voilà qu’elles avaient terminés leur procession, venant en pèlerinage pour la plus longue des messes, celle des apparences à maintenir absolument. Si Pansy pouvait endurer ce genre de futilités mondaines d’ordinaire, voulant sa place et se battant bec et ongles pour maintenir son statut, aujourd’hui elle ne pouvait pas. Elle n’en était pas capable, aussi se mit elle à suivre sa mère, rapidement, marchant dans les couloirs parquetés pour tenter de la rattraper, pour terminer la discussion. Arrivée dans le hall, elle rattrapa finalement celle qui l’avait mise au monde pour ensuite lui faire comprendre qu’elle n’était pas assez bien pour mériter son attention, message réitéré par plusieurs personnes depuis l’enfance de la jeune sorcière. D’une fois forte, malgré la fébrilité émanant des mains tremblantes de Pansy, elle articula un « Non » dont l’écho alla se heurter aux murs du vestibule. Il était déjà trop tard pour éviter le pire mais alors que sa main affaissait la clenche de la porte, laissant place à ses amies, elle se retourna comme par réflexe pour fixer sa fille, la dardant d’un regard digne de ceux qu’elle lui avait servi à l’époque des bêtises infantiles. Presque choquée, attendant une raison pour frapper le coup fatal, comme une vipère guettant le moment pour mordre, elle siffla, perfide : « Qu’est-ce-que tu viens d’oser me dire ? » et un sourire narquois retroussa ses lèvres, alors qu’elle se demandait si discipliner sa gamine devant une audience donnerait l’impression d’une faiblesse évidente ou bien, au contraire, d’un respect à craindre et à copier. « Je ne veux pas rester. Je ne veux pas faire semblant, pas aujourd’hui, pas cette fois, j’en ai assez. Le garçon que j’aime… » mentalement, elle tiqua, puis tenta de se corriger « … j’aimais s’est sauvé pour être avec une traître à son sang et tout le monde sait, tout le monde me regarde avec mépris et pitié sans oser rien dire. Ils savent tous et ricanent parce qu’il n’était avec moi que pour obtenir des informations, que je lui ai donné parce que j’étais assez idiote pour penser que notre amitié signifiait qu’il ne comptait pas me briser le cœur, alors non, je ne vais pas faire semblant, tu peux aller au diable »Sous les regards outrés de trois sorcières d’un certain âge, la jeune femme attrapa sa cape et la passa sur son bras, sortant ensuite sa baguette. « Hors de mon chemin, oust… » siffla-t-elle à la volée de volaille se tenant sur son porche, balançant un sortilège derrière elle pour distraire sa mère. Un bruit de verre, puis une déferlante cotonneuse mais bien trop froide pour être plaisante lui indiqua qu’elle venait d’exploser savamment un des nombreux globes à neige magiques que son père collectionnait depuis des années, déclenchant ainsi une tempête hivernale dans l’entrée de la demeure et rendant les lieux aussi agréable que l’extérieur… Dans la foulée, elle fila ensuite entre les spectatrices fortuites et surement terrifiées pour être dans la rue, avançant le plus vite et le plus loin possible dans le froid. Avant de pleinement réaliser ce qu’elle venait de faire, elle se retrouva à courir, pratiquement, filant entre les passants, baissant la tête pour ne pas exposer son visage aux yeux trop curieux. Sa tête allait exploser, elle en était sûre. Son cœur ne battait qu’à moitié, fauché en plein vol et les horreurs des derniers mois, dernières heures à ressasser, cherchaient à prendre le dessus. Elle n’était pas assez, elle ne l’avait jamais été. Tout juste un faire-valoir, tout juste à la disposition des gens pour être utilisée. Elle était naïve, stupide, seule. Elle accéléra la cadence, son bras heurtant violemment un lampadaire alors qu’elle cherchait à se faufiler un peu mieux, un peu plus efficacement. La douleur ne la fit même pas tiquer et elle réalisa ainsi qu’elle ne pouvait pas rester isolée, ou elle allait devenir folle. S’arrêtant net, se prenant plusieurs jurons alors qu’elle bloquait des passants, elle regarda par-dessus son épaule, ayant atterrit dans un quartier moldu sans même le réaliser. Enfilant sa cape rapidement, armée de sa baguette, elle était plantée au milieu des piétons ordinaires, cette masse puante qui lui donnait envie de hurler et que Blaise côtoyait surement à présent, alors qu’il avait si longtemps prétendu être comme elle, comme eux. Les lèvres fermement pressées, se forçant à ne pas le chercher une énième fois du regard, elle inspira, trop fort, manquant de s’étouffer et en quelques pas, elle parvint à atteindre une petite ruelle dégoutante, fronçant aussitôt le nez. Le Londres moldu la répugnait mais elle n’avait pas le temps, pas quand tout venait la submerger trop fort, trop vicieusement. Fermant les yeux, elle pensa à Draco, simplement parce qu’elle n’avait pas envie de parler, parce qu'il connaissait toute l'histoire, parce qu'elle avait juste besoin de sa présence, de ses bras fermement serrés autour d’elle, la tenant dans le seul endroit où elle pourrait retenir ses larmes tout en encaissant ce énième coup, celui qui lui laissait dans la bouche l’impression qu’elle ne pourrait pas s’en relever, pas cette fois, tout durait beaucoup trop. L’instant d’après, un crac sonore vint remplir la petite allée et le cuisinier en pause entre deux service, installé sur les marches un peu plus loin, cigarette au bec, tira longuement sur le filtre de son poison légal en se demandant s’il devenait fou ou si une fille venait bel et bien de disparaître sous ses yeux. ❝ I’m learning all your tricks, I can hurt you from inside. I made myself a promise, you would never see me cry. You'll never know what hit you ❞Année & LieuPansy voulait pouvoir répondre « merci » lorsqu’on la traitait de garce, s’armant avec un rictus sardonique à en faire pâlir d’envie Severus Rogue. Elle voulait régner simplement pour ne plus jamais se sentir à la merci de quiconque. Elle voulait un empire, enfin, pour se sentir en sécurité. Elle voulait que tout se déroule selon ses plans, ne serait-ce que pour cette fois, aussi scrutait-elle chaque détail de la soirée avec une insistance digne de celle de sa mère. Ses ongles tintant contre le verre qu’elle tenait, elle afficha un demi-sourire en balayant les lieux du regard. Appuyée contre la barrière séparant la bibliothèque de la mezzanine du salon que cette dernière surplombait, elle avait une vue imprenable sur la fête qu’elle avait savamment organisé pour son anniversaire. Sous couvert de perfectionnisme, elle avait choisi de se débrouiller seule, passant surement pour extrêmement superficielle, mais à vrai dire, elle préférait être qualifié d’égoïste sans profondeur que de délaissée qu’il fallait prendre en pitié. Plutôt crever que d’inspirer tristesse à tous les badauds n’attendant qu’une chose, sa chute. Plutôt crever que de baisser les armes. Levant son verre et faisant un signe à une connaissance, elle bascula le récipient et avala l’intégralité de la boisson d’un coup. Si elle voulait tenir toute la soirée, elle allait avoir besoin de bien plus de libation, c’était évident. Elle avait passé la journée à virevolter entre les robes et les bijoux, pièces d’artisanats gobelins qu’elle aimait acheter sans modération, profitant de tous les privilèges, y compris le plus audacieux, la dernière mode, le grand scandale. C’était son vingt-et-unième anniversaire mais elle savait pertinemment qu’une large partie des invités n’étaient venus que pour voir la curiosité qui résidait, tant bien que mal et avec bien peu de droit, dans la résidence Parkinson. Se mordant l’intérieure de la joue, la jeune femme pesta un instant, réalisant qu’elle se faisait encore voler quelque chose, toujours par la même personne. D’abord Blaise, ensuite la vedette à sa propre fête… Elle devait chercher, provoquer le diable. Quelque part, elle méritait surement ce retour de manivelle, mais elle n’avait pu s’en empêcher. De tous les rebuts disponibles, de tous les cafards qu’elle aurait pu récupérer pour qu’il entre à son service, il avait fallu qu’elle mette le grappin sur Ginevra Weasley, le chat sauvage aux cheveux couleur citrouille, la petite trainée faisant honte à son sang-pur pour qui Zabini avait perdu les pédales… Un sursaut de rire mauvais secoua la jeune femme et elle fit voler jusqu’à elle une nouvelle coupe. La rouquine n’était pas là, pas exactement, et pourtant Pansy pouvait sentir qu’elle était au centre de beaucoup de conversation. THEN ► « Tu as oublié une fenêtre » comme un fouet, la voix claqua dans la pièce, emplissant les hauts plafonds et se mêlant alors au bruit d’un chaise raclant le planché ciré. « Il faut tout faire à ta place ? Tu en as raté une, là » et d’un geste dédaigneux, elle montra du doigts le carreau mal nettoyé. Attraper sa baguette et jeter un sortilège pour s’occuper des vitres aurait été aussi rapide qu’aisé, mais cela n’avait surtout aucun intérêt. Pansy n’avait pas acquis un rebut pour que ce dernier puisse se tourner les pouces et, plus que tout, elle n’avait pas spécifiquement posé son grappin sur la Weasley pour lui laisser plus de quelques instants de répit. Elle était vengeresse, terrifiante, portant autour d’elle l’aura d’une jeune femme éconduite, voile sombre comme les lambeaux de tissu du linceul d’un détraqueur. « Là, idiote » cracha-t-elle, fronçant les sourcils et pointant finalement son arme sur Ginevra, la poussant d’un sortilège un peu chaotique, le point de pression s’exerçant au niveau de sa nuque et l’envoyant contre l’embrasure de la fenêtre.
Quelques secondes plus tard, elle relâcha l’emprise, ne reculant cependant pas, son regard froid vrillant toujours la silhouette de la rousse tel un feudeymon. C’était pour ses beaux yeux, prétendument, que Blaise s’était joué d’elle. C’était pour la racaille magique que représentait la cadette Weasley, petite dernière d’un gang affirmé de traitres à leur sang. C’était pour ce petit fantôme qui se trouvait là, rêvant probablement de disparaître dans les rideaux, pour cette fille de rien qu’il avait choisi de trahir Draco, leur amitié, leurs souvenirs, envoyant un coup de pied rageur dans toutes les certitudes de la jeune femme. C’était pour elle qu’il lui avait brisé le cœur, la ridiculisant au passage, ne faisant d’elle rien d’autre qu’une enfant naïve, une jeune femme esclave de ses sentiments. L’idée débecta Pansy, qui retint un haut le cœur. La Weasley allait payer.
Évidemment, la jeune Parkinson aurait pu se souvenir du fait qu’on ne ‘piquait’ pas un amant, qu’il fallait de la volonté pour quitter quelqu’un et que les manigances d’une petite trainée comme l’ancienne Gryffondor n’était surement pas assez pour tout justifier… La détester viscéralement était cependant plus simple, plus facile à gérer. Elle pouvait la bousculer, la martyriser, la ridiculiser à son tour, la laisser vivre dans un coin sombre de la maison, lui faire miroiter sa liberté pour ensuite tout lui retirer, comme on lui avait retiré Blaise après qu’elle ait passé des mois à s’imaginer une vie parfaite, avec quelqu’un pour qui elle aurait été suffisante, quelqu’un pour qui elle n’aurait pas été qu’une tentative ratée de perfection. Sa gorge se noua brusquement et une grimace déforma son visage alors que d’un revers de bras, elle décida d’envoyer balader son rebut. Qu’avait-elle de plus, avec ses ongles crasseux et son regard rendu vide par Azkaban ? Rien, absolument rien, et pourtant, c’était la petite lionne qu’il avait voulu suivre, oubliant la vipère glacée. Le sotilège percuta Ginny en plein dans les côtes, là où trônait depuis quelques jours le tatouage d’appartenance de tous les esclaves. Sournoisement, songeant au moment glorieux où elle irait retrouver le traitre, Pansy avait apposé la marque contre le cœur de sa nouvelle victime favorite, juste sous son sein gauche, voulant qu’il pense à elle à chaque fois qu’il s’approcherait de cette petite idiote, voulant qu’il voit son nom à elle sur la peau laiteuse de la rousse.
Il y avait quelque chose d’extrêmement malsain dans l’idée de garder Ginevra à sa botte, ceci dit et quelque part, c’était exactement ce qu’elle avait voulu. Sous ses yeux, sous son nez, elle se retrouvait avec la représentation même de la tromperie, l’objet de la trahison. De quoi se forger de nouvelles murailles. Et c’était chaque jour un peu plus simple pour Pansy. A mesure que son envie de la blesser grandissait, à mesure qu’elle s’amusait à martyriser la Weasley, l’envie de fuir se faisait moindre. Elle devenait plus forte, plus solide, sa haine pour Blaise ne faisant que grandir alors qu’elle espérait, avec une certaine impatience, qu’il soit assez fou pour tenter de venir la délivrer lui-même, osant se confronter à elle. Il lui manquait, pourtant, beaucoup trop encore et en dépit de tout. Il lui manquait et elle se recroquevillait dans son lit, le soir, retenant des sanglots que Ginny ne devait entendre sous aucun prétexte. Comme tout ce qu’elle faisait, comme chacune des tâches qu’elle entreprenait, Pansy n’avait pas aimé Blaise à moitié et elle s’était perdue dans l’idée d’une passion réciproque…
Tendant son dos, elle darda un regard sur la jeune femme qu’elle avait envoyé voler à l’autre bout de la pièce « la fenêtre ne va pas se nettoyer toute seule, que je sache » et dans son ton, elle pouvait entendre sa mère, constatation désagréable qu’elle décida d’ignorer. Un sort plus tard, elle alla appuyer dans le dos du rebut qu’elle refusait de toucher, l’envoyant contre cette maudite vitre qu’elle semblait incapable de lustrer, puis elle retourna s’installer dans la causeuse recouverte de tissu délicat, la regardant faire et prévoyant tous ses coups bas à venir.
Être odieuse était plus simple que d’avoir simplement mal. Être cruelle devenait une routine et même si l’absence de repartie et de rébellion de Ginny risquait de l’ennuyer rapidement, elle comptait sur un temps d’adaptation. Après tout, elle n’était là que depuis quelques jours, encore tremblante après son séjour dans la terrifiante prison sorcière… « Alors, ces 21 ans ? » Pansy sursauta, tirée de ses souvenirs des derniers jours et elle manqua de renverser son verre sur son interlocuteur. Elle n’avait pas réalisé, ailleurs, qu’elle s’était resservit et elle observait à présent Draco en sentant l’alcool monter doucement, se diffuser dans ses veines. « Une année de plus entre le carnage et moi, je ne vais pas me plaindre » souffla-t-elle, forçant ensuite un sourire pour le reste des invités, ceux qui l’observaient comme elle avait pu les dévisager, ceux qui la scrutaient… Son regard se posa momentanément sur Scorpius, qui jouait avec d’autres rejetons, résultat d’une procréation prolifique chez les survivants, baby-boom d’après-guerre. Un léger point vint pincer son cœur et l’espace d’une seconde, elle pensa à Astoria, un autre genre de colère la rinçant méthodiquement. Elle soupira, détournant le regard et ignorant le petit garçon aux cheveux blonds, ce gosse qu’elle aurait dû adorer parce qu’il était la progéniture de Draco mais qu’elle ne pouvait même pas regarder plus de quelques instants à cause de tout ce qu'il représentait... Quelque part dans l’aile de service, là où vivait normalement les elfes de maison, Ginevra Weasley était enfermée dans une pièce sombre, au confort plus que sommaire, attendant la suite des mauvais traitements, probablement consciente qu’elle n’avait pas fini d’en baver. Après tout, la rousse était parfaitement consciente de la rancœur que la Parkinson pouvait avoir à son égard. Trinquant avec son meilleur ami, la brune chercha à se concentrer sur les mondanités, voulant faire du passé une force pour ne plus jamais en revenir à cet état si pathétique. Il fallait que sa peau de porcelaine devienne de l’ ivoire, de l’ acier, il fallait qu’elle soit inébranlable, toujours, absolument parfaite, sans aspérité dans la muraille, sans faiblesse dans les défenses.
Dernière édition par Pansy Parkinson le Lun 5 Sep 2016 - 13:39, édité 18 fois |
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| OMG OMG OMG OMG OMG UNE PANSY !!! Je n'ai officiellement pas de lien avec toi, mais j'ai envie de dire Theodore Nott et Millicent Bulstrode : on est obligés de se trouver des liens de malade, non ? En tous les cas, j'avoue que c'est ce que j'espère, surtout avec Millie Même si avec Theo (depuis le départ de Blaise, nouveau bro de Malfoy en plus ), j'aimerais aussi quelque chose qui envoie du pâté Du coup, bienvenue, j'espère que tu vas tomber amoureuse de nous et nous de toi (moi c'est déjà fait ) Et que tu resteras ici super trop longtemps, parce que c'est un forum qui roxx, un forum durable où on peut vraiment faire évoluer ses personnages et j'espère que tu seras sensible à tout cela (t'approche pas de Daphnouille, c't'une traitresse et une allumeuse qui agite sa nouille qui pend devant ses prétendants pour les séduire ) |
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| - Theodore Nott a écrit:
- (t'approche pas de Daphnouille, c't'une traitresse et une allumeuse qui agite sa nouille qui pend devant ses prétendants pour les séduire )
C'était un secret, merde. SINON UNE PANSY GOSH OMG OMG OMG toi + moi = en route pour le Nirvana avec un lien chaud bouillant des hormones à la clef. Comment tu pourrais refuser ? *wink* BREF, BIENVENUE GUEUSE QUE J'ATTENDAIS DEPUIS MA NAISSANCE n'hésite pas à contacter un membre du staff en cas de question, ou si tu veux juste discuter du lien-chaud-bouillant |
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| OMG, OMG, OMG ! genre pansy quoi, c'est l'un des pv que je surkiff le plus, trop, trop, trop bon choix ! bienvenue parmi nous, j'exigerais un lien - même si je dois avada kadavrééé pour ça ! bonne rédaction de fichette ! |
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HERO • we saved the world June Winchester | PANSYYYY Moi j'ai hâte de lire des rp entre toi et Ginny Bienvenuuuuuue ! Comme l'a dit Daphy, hésite pas à nous envoyer un mp si tu as le moindre pépin bonne chance avec l'écriture de ta fiche et amuse toi bien parmi nous ! |
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WIZARD • always the first casuality Pansy Parkinson ‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9020
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
| Damn, vous êtes fous. Je vous aime déjà tellement Merci pour cet acceuil de malade, je dis oui à tous les liens, tous les complots, tous les projets de meurtre, ça va envoyer du pâté jusqu'aux étoiles, cette histoire ! Ce PV était juste parfait, je ne pouvais pas passer à côté, quand j'ai vu Leighton en Pansy j'ai juste hurlé parce que je n'y avais jamais pensé mais en fait, queen bitch oblige, c'est juste idéal. Ahem. J'arrête de baver, juré.
Je ne vais pas hésiter à venir embêter les staffiens si jamais j'ai des questions ( il y en aura probablement, boulet inside ) ça c'est évident genre vous allez en avoir marre de moi à la fin si je m'y met
Merci encore et à très vite, j'espère |
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| Je suis ravi de voir la Parkinson tentée. Et par inhérence, j'ai plutôt hâte de te lire. Bienvenue parmi nous, il nous faudra un petit lien. |
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