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Stop messing up with my heart

Do you need a reason to not want to lose ?
19 MAI 2002 ; #Aranyss 2
 

Elle va mourir et il sera sa perte.
C'est la seule certitude qu'elle a.

On ne peut pas se perdre là-haut, si haut ; décoller pour de célestes hauteurs sur un coup de tête un peu con, un coup de cœur un peu fou et espérer s'en sortir. Autour d'elle, l'air se raréfie, l'odeur d'Aramis l'intoxique, la tête lui tourne pendant la montée et les axes, les dimensions se sont échappés, ont explosé quand il a foutu le feu aux poudres avec son damné sourire, quand ses mains ont glissé le long de son échine cambrée. « Hell please. » Supplie-t-elle, sans honte et sans pudeur. Elle a le cœur au bord de l'arrêt, la poitrine qui brûle si fort qu'un feu d'enfer est probablement ce qui lui crame tout son oxygène.

Contre ses jambes, elle sent encore le pantalon qui la nargue de sa simple existence et l'empêche de l'avoir lui, uniquement lui. Ca la frustre, elle ne veut que lui, elle ne veut même pas d'air à respirer. Elle n'a besoin que de lui. Alors ses doigts impatients s'agacent, s'agitent sur la hanche, cherchent à agripper le tissu, à le retirer, à le déchirer. Leur maladresse érafle la peau, s'épelle contre les nerfs. « Ne t'énerve pas. » Dans l'ordre, roulent des braises, coulent des laves. Un instant, la surprise arrête les mains qui apposent leur chaleur sur la peau et Nyssandra relève les yeux sur Aramis, le fauve se noie dans leur eau claire. « Tu vas m'avoir. » Un grognement insatisfait roule sur sa langue, ses ongles impriment leurs marques sur la chair. Le futur lui déplaît. Souveraine des présents, princesse de l'immédiat, l'Ollivander ne se conjugue plus qu'au présent. Ses instincts ne savent plus appréhender que l'instant. Celui d'avant est déjà effacé, anéanti sous le besoin impérieux de lui. Celui d'après est trop loin, trop évanescent dans son abstraction. C'est maintenant qu'elle le veut ; « Fuckin' claim me. » et après ... après, elle ne sait plus.

Au fond, elle s'en fout.
Merlin, elle s'en fout tellement.

Quand il la renverse sur les draps, quand son dos s'écrase contre la chaleur qu'il a laissée, un gémissement impatient se glisse entre les lèvres et Nyssandra s'enroule autour de lui aussitôt qu'il vient contre elle ; bras, jambes, mains. Avides. Affamés. Dans ses entrailles, elle a des tempêtes solaires, tourbillons furieux qui s'écrasent contre ses reins et réclament l'explosion. « Je suis à toi. » Il est à elle, n'est-ce pas ? Même si ce n'est que maintenant, même si ça ne dure qu'un temps. Il est à elle, pas vrai ? Parce qu'elle n'est qu'à lui, défaite de ses vêtements, imparfaite sans ses barrières.

Et soudainement, elle inhale un soleil brun, comme une fournée d'étoiles embrasées entre les jambes. C'est l'impact électrique d'une comète qui lui troue le cœur. C'est une météorite qui la fissure de bas en haut et libère les désirs et les plaisirs en torrents de lave incandescente. Nyssandra croit gémir son nom, un « Aramis » entre plaisir et douleur (et c'est parfait, car c'est exactement comme ça qu'est leur relation entre le sucré et l'amer, entre l'obscurité de leurs parties et les lumières de leurs oppositions), mais elle n'est pas certaine. Peut-être qu'il a avalé ses mots et ses soupirs quand leurs bouches se sont écrasées l'une contre l'autre, car rien n'arrive à ses oreilles sinon le bourdonnement de son sang et les battements vivo de son cœur. « Pour toujours ... A toi.. » Et pourtant, ce n'est pas assez. C'est loin d'être assez. Les yeux plantés là-haut dans deux iris couleur d'un ciel d'orage, d'un cyclone infernal, ses doigts cherchent la main large et chaude, pour s'y accrocher quand il la possède un peu plus. « Encore ? » Pour toute réponse, ses hanches roulent, affluent et refluent comme une mer furieuse. Cherchant désespéramment l'extinction des volcans qui courent sous les courbes et les creux de son corps.

Elle va devenir folle, probablement. Son esprit plie sous les désirs, son identité se dissout dans les plaisirs. Elle se met à dire des choses hallucinées, pas vraiment réfléchies et pourtant plus vraies que jamais. Elle appelle son nom comme on se gave de son péché mignon, elle demande des « encore » et promet des « toujours ». Elle lui dit « j'ai tellement besoin de toi » aussi, une fois. Elle jette ses mots en vrac, sans arrangement, ni rubans. Elle n'est pas certaine que ça ait du sens. Plus grand chose n'a de sens, Aramis est devenu son unique centre.
Et c'est comme si toutes les pièces étaient enfin à leur place. La vraie, la bonne.

Quand l'orgasme l'abat en explosion solaire, c'est presque avec surprise. Comme un coup de revolver en plein ventre qu'elle attendait mais qu'elle n'a pas vu venir. Et ses yeux bruns s'ouvrent en grand avec une stupeur d'assassinée pas vraiment innocente. Contre Aramis, son corps tout entier se crispe dans sa petite mort et elle l'enserre, l'enlace jusqu'à ce qu'il s'effondre à son tour, jusqu'à la collision finale.

Puis, toujours accrochée à son cou et la bouche contre son oreille, elle en rit d'un ravissement innocent, gamine pas du tout repentante, pas décente pour un sou.

Elle n'est pas désolée.


Dernière édition par Nyssandra Ollivander le Dim 11 Oct 2015 - 2:56, édité 1 fois
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the forget-me-not flower has bloomed again, right here
I remember, do you remember me?
can you recall the day you met me? I remember
(play)

Le désir te colle à la peau. Il dépasse tous les mots, tous vos maux. Grignotant de ses mains toutes ses suppliques, tous les interdits. Ce matin, on vous offre l'éternité. Ce matin, on ne vous offre pas de fin. Les doigts embrasent, chassent l'horreur, les douleurs. Il n'y a qu'elle. Il n'y a que vous. Les jeux d'enfants ont été balayés, renversés par les vies adultes, par tes mains qui ne cessent de s'émerveiller, de l'aimer. Tu décris les courbes, les blessures de guerre, l'enfer de cette terre. Elle n'a pas ses mains trop longues, écrasés par le poids des duels, des combats sans fins, sans matin, contre tes recherches.

Tu n'en as pas aimé tellement.
Tu n'aimes qu'elle.

Tu n'as pas peur. Tu n'auras plus jamais peur contre son cœur. Les rancœurs se terrassent, se crevassent. Elles déversent leur poisons dans la rivière de l'oubli, elles se soûlent de l'ivresse de tes doigts qui paressent. Tu as toute la journée. Tu as l'éternité. La goûter, la sentir, vous guérir. Le jeu de tes mains s'égare, c'est bien de ça dont tu as envie, non ? Colmater les plaies, chasser le sel sur les mots injurieux, orduriers. Elle griffe, elle abîme, elle t'excite. L'ordre la fait crever ta peau de ses ongles. Et tu gémis sous les crocs de ses mains, sous ses marques rougeoyantes qui s'impriment, se dessinent. Oh bordel, elle va te tuer.

Les grognements roulent, le pantalon roule aussi. C'est facile, imbécile. C'est ainsi entre vous.  C'est toujours ainsi. La simplicité se glisse, s'immisce dans la complexité, crevant, tuant tous les travers, tous orgueils, les écueils de la haine souveraine, sans cesse reine. Merlin, tu l'aimes. L'impatience la jette contre toi. Et elle s'enroule à toi, dans un gémissement. Les mains s'égarent sur ta peau, les jambes assassinent de leur étau ton cœur, les bras s'enroulent à toutes tes erreurs. Et tu sombres en elle. Tu n'es plus que l'ombre de toi-même. Il ne reste que vous dans la gourmandise d'un baiser qui s'échappe, qui dérape. La faim est grande, franche. Elle attaque, elle désarme, elle t'arme. Et  l'ivresse est fulgurante, fascinante, laissant traîner les plaies lancinantes de vos mémoires, de votre histoire. « Je suis à toi. », dans un murmure, dans la chaleur du baiser échangé, dans la fièvre passionnée. L'imperfection vous rend à la passion. L'imperfection vous rend beaux, dans ses corps qui fusionnent, s'étonnent de se compléter, d'aimer.

Et le plaisir fauche. Il traîne ses doigts dans tes gémissements, tes couinements. Merlin, c'est si bon. Tes hanches se sont perdus entre les siennes. Et ça monte, ça t'inonde d'un besoin sale, écarlate. « Aramis » , ton prénom lèche les accents du plaisir, de tous les désirs, crapahutant sous les douleurs qui la rendent belle, tellement belle. Et elle t'entoure, elle est tous les atours. Sa chaleur glisse entre lenteur & lourdeur, t’asphyxie du corps au cerveau. Tu te casses de la gueule au cœur, dévasté, terrassé, tyrannisé. Les mots te manquent, les mots se bloquent. Ta gorge rester nouer, alors que tes doigts osent pousser le vice. Au bord du monde, son prénom se perd sur le bout de ta langue. Au bord du vide, tu vacilles dans le choc de vos baisers. Tu veux terrasser la douleur, ne laisser que la douceur. « Pour toujours ... A toi.. » , et tu oses dans la course de tes reins. Prince des caprices, des supplices, tu te fais bourreau d'amour & de velours, perdant tout dans la courbe de ses yeux fauve. Tout pour elle. Tout pour ses désirs, ses plaisirs. Vos doigts se mêlent, s'entremêlent. Tu es là, tu n'abandonnes pas.

Tu n'abandonnes plus.

Et elle agresse, elle oppresse de la caresse de ses reins la fureur, la rancœur des amours volés, arrachés. Tu as demandé & elle esquisse de tout son corps la réponse, la passion. Et tu réponds, tu donnes.  Ton corps la trouve, la retrouve dans le choc, dans cette mer agitée. Le vertige s'amorce & tu désarmes. Tu es l'animal contre sa peau. Tu es l'animal qui courent dans son cou, contre sa gorge, laissant les traces bleutés de possessivité. A toi, rien qu'à toi.

Les paroles se disloquent, sans sens, sans volonté, brisé entre baisers pressés & raison ravagée. Les mots se perdent à ton tour. Tu ne vois qu'elle, n'entend qu'elle dans la course folle. Tu perds l'haleine, convoitant la reine, piétinant, sans mesure, ton rôle avec démesure. Et le paradis s'égare. Le plaisir avale. Les prénoms se perdent, et tu files, files, files à sa rencontre. Tu montes sans t'arrêter, sans le pouvoir, ni le vouloir. A ses « encore », tu donnes le monde dans les mouvements brisés, écrasés. Tu grognes, tu t'abandonnes. Tu n'as pas peur, tu serres sa main plus fort. La chute est belle. La chute est souveraine. Des « toujours » sonnent comme des promesses, des ivresses complémentaires, prisonniers de ce besoin en overdose, en apothéose. Tu gémis lorsque tu entends son « j'ai tellement besoin de toi » . Tu ne parviens plus à garder le nord, tu perds pied, tu te tords. Et tes ongles crissent, tu t'emballes, t'égarant plus, toujours plus. « Moi aussi », jappes-tu contre elle, dans le bleu peureux contre le brun aventureux des yeux.

Et dans le désordre, l'apologie au terrorisme des émotions explose.
Et tu oses, tu t'imposes.

Elle se serre, t'enserre dans sa chair & tu laisses le monde valser, valdinguer, vaciller. Elle te happe & te dévaste. Et tu cris ou gémis. Tu ne sais plus bien, tu ne sais plus rien. La jouissance prend tout, ravage, déglingue le reste de tes neurones. Et c'est bien, c'est tellement bien lorsque tu te retiens pour ne pas l'écraser dans ses yeux écarquillés, privés, étonnés de tant donner, de ne rien casser. C'est foutu, vous êtes foutus. Le rire te crevasse, te terrasse. Le souffle est court, fatal, animal. Tu te presses à elle, anéanti, vidé, exténué. L'indécence vrombit, vomit dans vos ventres & tu souris. Elle est tellement belle, la gamine. Elle s'est offert le festin de ton cœur. Et tu sais, en lenteur, en douceur, que vous avez trompés, abusés, chassés le destin dans un dernier baiser.

Et le froid t'assaille, entaille quand tu oses te séparer d'elle dans un grognement de voix éraillé, dévasté. Et puis, soudain, la peur. Et puis, soudain, tu réalises. Et si elle te laissait ? Et si elle t'abandonnait encore ? Le corps s'enroule au sien & tu murmures, gamin sans lendemain, sans destin ; « Tu ne me laisses pas, hein ? ».

Question sans fin, sans réponses.
Lorsque tu t'endors, blotti dans son corps.

- FIN -
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