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sujet; priam ϟ wild heart, strong soul |
| Priam August Slughorn feat luke grimes • crédit Ecstatic Ruby
| Insurgé • Prédéfini
• nom complet ; priam august slughorn. • surnom(s) ; ça n'a vraiment toujours été que priam. • naissance ; 13 décembre 1981, à Sainte-Mangouste. • ascendance ; sang-pur. • camp ; les insurgés, depuis janvier 2002. • métier ; il y a si peu, il grimpait les échelons au ministère. • réputation ; on le dit traître, assassin. • état civil ; célibataire. • rang social ; insurgés, fugitif. • particularité(s) ; aucune. • patronus ; un geai bleu. • épouvantard ; sa sœur torturée, puis ses parents, sans qu'il ne puisse rien y faire. • risèd ; la chute du régime actuel. • animaux ; aucun. • baguette ; taillée dans du bois de chêne, elle mesure 24.6 cm et contient une plume de phénix. elle est assez rigide. • miroir à double sens; en forme de losange et de teinte orangée. |
The stars have faded away ► Avis sur la situation actuelle : A l'image de sa sœur aînée, Priam ne supporte en aucun cas le gouvernement oppressif actuel. Toutefois, il a voilé ses agissements et opinions derrière une étiquette neutre qu'il arborait par protection. Une transparence matérielle suite à chaque nouvelle décision qui abominait de plus en plus le monde de la sorcellerie. Priam ne croit pas en la suprématie des sang-pur, il trouve aussi risible que misérable cette théorie de soit-disant pureté, ce côté tertiaire frisant la xénophobie. Il s'horrifie devant la traque des nés-moldus qui n'est pour lui que le reflet sanguinaire, sadique, obscur et médiocre de la créature au pouvoir. Et bien évidemment, estime ignoble la condition des Rebuts. Aux côtés de sa sœur, il a toujours fait tout ce qui était en son pouvoir pour offrir un peu de justice et équité à ce monde en perdition, sans être toutefois au service des insurgés. Il a joué de sa position au Ministère pour notamment emmagasiner des informations importantes afin de venir en aide aux sorciers en danger. Les Slughorn alliaient ainsi leurs aptitudes magiques aux nouvelles susurrées au Ministère pour contrer ces agissements dont ils étaient tant contre. Aujourd'hui, ses magouilles du Ministère ont connu leur fin, Priam épousant une réputation de traître, d'assassin. Suite aux soupçons d'un de ses collègues pro-Voldemort face à ses véritables aspirations, il a décidé avec sa sœur de faire disparaître le dit collègue. Juliet a concocté une potion mortelle, que Priam devait faire boire au sorcier. Ce dernier est décédé, mais le jeune homme s'est aussi fait attrapé. Priam a fuit avant que le Ministère ne sévisse, faisant de lui un insurgé d'actions comme de nom. Quoi qu'il lui en coûte, il aspire à voir un renversement de pouvoir et milite ardemment contre la situation politique actuelle. ► Infos en vrac : enfant, il constituait cette petite bouille blonde qui arborait perpétuellement un large sourire aux lèvres. il était plein de vie, espiègle, dynamique, intelligent. il cherchait sans cesse le contact avec les autres comme les nouvelles aventures et connaissances • son don pour la magie s'est manifesté plus tard que la moyenne, si bien que cela a inquiété ses parents. • il a un tempérament de juste protecteur coeur-de-lion. il n'hésite pas à se mettre en avant pour défendre quelqu'un qui le mérite. il possède un cœur franc, il sait ce qu'il est, ce en quoi il croit, ce qu'il veut. • il a vite su user de son charme pour faire tourner les choses en sa faveur, convaincre les gens d'aller en son sens. • à poudlard, il a toujours été un bonne élève, autant au niveau académique qu'au niveau du comportement. cela lui a même valu le titre de préfet-en-chef. • d'ailleurs, on le percevait davantage comme un leader, quelqu'un qui aspirait confiance et qu'on désirait suivre pour sa gentillesse. • toutefois, il n'avait de l'ange que la tête : il a commis ou aider à bien plus qu'un méfait, bien que ne s'est jamais fait attraper. • sa relation avec juliet est fusionnelle. ils se sont toujours épaulés, confiés l'un à l'autre. bien que les disputes tonnent souvent entre eux, ils demeurent soudés et loyaux l'un à l'autre. • il a participé à la grande bataille de poudlard de mai 1998. peu l'y ont vu, toutefois, étant donné qu'il était dissimulé en hauteur, lançant des sortilèges sans être vu. • c'est d'ailleurs une spécialité de priam : d'agir dans l'ombre, sans qu'on se doute réellement de ce qu'il prépare. s'il avait un mauvais fond, il pourrait présenter un individu réellement dangereux. • il na jamais hésité à contourner certaines règles ou tirer profit de certaines situation,s pour son bien ou celui de ses proches • en compagnie de sa sœur, il est venu en aide à plusieurs sorciers, bien qu'encore une fois, ils agissaient dans l'ombre, sans appartenir à quelconque clan. • aujourd'hui, on le surnomme traître, assassin. d'une certaine manière, Priam se dit que ça lui correspond, et ne tire aucune gêne à être considéré de la sorte par les sorciers encore "libres" au dehors. il a prit la décision qui lui semblait la meilleure sur le coup, et a suivi ses convictions. son seul regret, est celui d'avoir été attrapé. • le plus dur depuis qu'il est devenu fugitif, c'est d'être si loin de sa sœur, de ne plus pouvoir entrer en contact avec elle, de ne plus pouvoir lui parler. il a le sentiment qu'on lui a ôté une partie de son âme, qu'on lui a brisé un peu le cœur. cela a eu un impact sur sa personnalité : le garçon qui était jadis si sociable, souriant et avenant se voit désormais taciturne, méfiant, froid envers ceux qui l'approchent. • Nothing compares to you • pseudo & âge ; addie, j'ai dépassé la vingtaine, je suis une vieille biquette maintenant. • comment as-tu trouvé le forum ? par ginny. • ton avis, tes suggestions ; sublime, bien élaboré, plein de ressources • connexion ; tous les jours, j'ai pas de vie. • quelque chose à ajouter ? .
Dernière édition par Priam Slughorn le Mer 27 Mai 2015 - 20:12, édité 4 fois |
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| Here comes the hurricane citation de ton choix, citation de ton choix
Poudlard, 1992. Le jour fatidique était enfin arrivé. Les parents Slughorn avaient embrassé leur dernier enfant sur le quai de la voie 9 ¾ qui l’emmènerait au fameux collège de sorcellerie Poudlard. Il était loin, le jour où ils avaient comblé leur aînée avec ce petit frère aux cheveux blonds comme les blés. Mme Slughorn ne pouvait s’empêcher de se ressasser tous ces moments phares qui avaient conduit Priam à son entrée à Poudlard. Son inquiétude irrationnelle lorsque les années avaient passé et que le petit n’avait toujours présenté aucune preuve de magie. Sa crainte que Priam appartienne au monde des sorciers, sans en posséder les pouvoirs, le don. Il avait toujours composé ce gamin curieux, plein de vie, avide de connaissances. Celui qui s’intéressait à tout, sans exception aucune. Ça l’avait épaté, cette volonté à tant découvrir, à tout vouloir savoir faire. Comme s’il abhorrait être dépendant des autres, comme si chaque jour de sa vie il devait ajouter une corde à son arc. Elle avait enseigné à son fils tout ce qu’il avait voulu savoir, l’avait poussé vers tous ses centres d’intérêts, aussi nombreux soit-il. Elle avait fait de son mieux pour contrer son énergie débordante, parfois éreintante. Elle avait voulu façonner un garçonnet bon, simplement bon, qui se transformerait en un sorcier juste. Elle pensait avoir effectué un assez bon travail jusqu’à présent, bien qu’elle connaisse aussi les facettes obscures de l’enfant. Son habileté au mensonge déconcertante, il demeurait un véritable comédien, apte à charmer son public vers sa libération de maux. Priam avait ce pouvoir sur les gens, ce charisme, cette attirance. Tout le monde voulait l’apprécier, l’écouter, et sincèrement, Mme Slughorn ne voyait pas cela comme une qualité. Elle craignait qu’il devienne faux, hypocrite, qu’il se pense invulnérable, supérieur. ***
Installé sur le tabouret, un sourire étira mes lèvres, je balayais l’immense Grande Salle du regard. L’enthousiasme m’animait, j’observais tout ce qui se passait autour de moi de manière énergétique, mes pensées se focalisant néanmoins que sur une seule chose : la maison à laquelle je serais réparti. Silencieusement, intérieurement, je priais pour rejoindre ma sœur, pour rejoindre Juliet. C’était elle, ma famille. C’était à ses côtés, que je voulais passer sept années. Lors de l’arrivée des premières années à Poudlard, on avait appelé notre future maison notre nouvelle famille. Personnellement, ayant Juliet à Poudlard, je ne voyais pas l’intérêt d'avoir une deuxième famille. Ou alors, d’en avoir une séparée d’elle. Je posais mon regard sur mon aînée que je venais de repérer à la table des Poufsouffle. Ses longs cheveux blonds retombant sur ses épaules, s’harmonisant presque au blason de sa maison. Lors du trajet en train, j’avais entendu plusieurs premières années dénigrer la maison d’Helga Poufsouffle, comme quoi seuls les cancres y étaient envoyés. Que c’était la maison fourre-tout, que si quelqu’un n’était pas assez courageux, intelligent, ou ambitieux, c’était là qu’ils allaient. Et bien d’autres propos encore moins reluisants. J’avais pris la parole, réfutant sans ménagement chacun de ces dires. Quitte à me faire des ennemis dès le premier jour, quitte à passer les premiers mois de ma scolarité en solitaire. Je défendais ma sœur ainsi que ce en quoi je croyais. Et puis, je trouvais cela personnellement injuste de séparer une maison des autres, la considérer moins bonne. Il fallait toujours un maillon faible, mon père m’avait-il dit un jour, ce qui m’avait insurgé. A quoi bon se comparer, lorsque de toute façon, chacun apporte sa force. Lorsque le Choixpeau clamait « Poufsouffle ! » mon sourire s’élargit. Et alors que je me précipitais vers la table de ma nouvelle maison, cherchant une place à côté de ma sœur, je lançais un regard défiant aux élèves qui avaient parlé en mal des Poufsouffle quelques heures auparavant. Une promesse de vengeance, ou un avertissement à leur montrer qu’ils avaient bien tort. Priam n’oubliait jamais. Poudlard, quatrième année « Priam non plus n’a pas rendu son devoir. » Je levais les yeux de mon livre, un sourire en coin. « McGonagall nous a dit que si on n’avait pas rendu, c’était un T. » « McGonagall est-elle vraiment du style à nous cataloguer de trolls, mh ? » répondis-je, songeur, avant d’annoncer, d’un ton humble : « J’ai eu un délai, je vais le rendre demain, mon devoir. » « Comment ça se fait que t’as eu un délai ? Ha non, laisse tomber, c’est vrai. Personne ne peut te dire non, c’est bien ça ? » Je haussais les sourcils, l’air innocent. La vérité, c’était que je savais quoi dire pour obtenir ce que je désirais. Que je connaissais assez la professeure de métamorphose pour connaître ses failles ou en jouer. Et puis, le fait que j’obtienne d’excellentes notes aidait aussi. C’était comme envoyer Rusard punir les élèves que je n’aimais pas dans les couloirs la nuit tombée. Certains catalogueraient ça de coups bas, d’autres ne jurant qu’aux duels pour régler des différends. Personnellement, j’appréciais me venger en utilisant plus fort. C’était souvent mon rôle, lorsque Juliet avait un mauvais coup derrière la tête. Elle était un peu les actes, j’étais les paroles. Et Merlin savait combien de mauvais coups en tout genre nous avions commis, tous les deux. Poudlard : la grande bataille Poudlard se détruisait sous mes yeux. Les corps tombaient, happés par des sortilèges, malmenés par la fatigue, les blessures, les tortures. Le château était attaqué sous tous les fronts : même certains sorciers sur des balais étaient venus participer à cette horrible bataille. Les hommes se raidissaient sous l'emprise de la mort, les cris perçaient l’obscurité de la nuit, les éclairs jaillissaient inlassablement, et je pensais à comment notre monde magique sombrait. J’aurais dû penser à l’espoir, j’aurais dû penser à combattre les Mangemorts, les sbires de Voldemort, et faire de notre communauté une société juste, équitable. J’aurais dû penser de manière optimiste, mais à chaque âme qui s’envolait, je ne pouvais m’empêcher de me dire que la vie que j’avais menée à mon entrée à Poudlard était si différente que celle que j’aurais à vivre bientôt. Je comparais mes nombreux amis d’aujourd’hui, ma popularité, mon influence, mon bonheur d’être étudiant dans ce château, au futur où le château ne serait plus qu’un tombeau. Je levais ma baguette magique, en hauteur sur la tour Nord, je jetais des sortilèges en restant dissimulé du regard des opposants. J’étais l’homme de haut qui, comme par miracle, arrêtait un mangemort alors que les autres militaient en plein dans le champ de guerre. Et je ne cessais pas, ma baguette frémissait à l'extrémité de mon bras raidit, sous mes incantations interminables. Toutefois, ce n’était pas assez. Elles n’étaient pas assez. Et pessimiste, je l’avais pressenti. le ministère de la magie On avait toujours estimé qu’adopter un profil bas demeurait la meilleure solution. Nous, Slughorn, nous n’étions pas comme les Potter, comme les Weasley. Nous partagions leurs idéaux, mais pas leurs manières. Lorsqu’ils se battaient face à leurs ennemis, nous agissions dans l’ombre. Lorsqu’ils étaient sur le front, je passais mes ASPICs pour rejoindre le Ministère de la Magie. Mon seul et unique vœu professionnel. Mes résultats excellents avaient fait qu’il s’était vu exaucé, et revêtant un masque ambitieux, j’avais grimpé les échelons. J’aspirais à obtenir un poste de plus en plus important, car le plus haut j’étais placé dans l’établissement, dans cette petite ville sordide par son pouvoir sadique, le plus j’apprenais sur les horreurs qui se tramaient, se prévoyaient. Chaque information, je la dévoilais à ma sœur. Chaque information, nous en faisions quelque chose pour protéger l’individu en danger. Pour résister, à notre manière. Produire notre justice. Trois années à agir en tant qu’espion et à faire en sorte de protéger les siens, d’améliorer leurs conditions de vie, aussi. Je n’avais pas hésité à jouer de mes atouts pour aider Juliet lors de son stage en tant qu’Assistante à la Brigade de Police Magique. Trois années au Ministère, et désormais je convoitais l’atrium, pour étendre encore davantage mon champ d’action, ou devrais-je dire, de connaissances. Sauf que je n’avais pas repéré le danger, je n’avais pas vu mes faux pas. A mesure des mois, la situation politique était critique, les morts s’enchaînaient, le sang semblait couler à flot. Chaque jour se levant menaçait un drame. Le Royaume-Uni était en situation de crise, devenait une catastrophe abominable. Et un collègue pro-Voldemort avait commencé à douter de moi. De mon affiliation, de mes agissements. « Inodore, incolore. » avait annoncé Juliet, sombrement. J’observais le liquide acide emprisonné dans le flacon, la substance qui devrait me préserver, me délivrer. Nous faire persévérer dans nos activités clandestines, contre le mage au pouvoir. « Tu n’auras qu’à le glisser dans son café, quelque chose du style. » J’acquiesçais, un fin sourire aux lèvres. « Ouais, les doigts dans le nez, quoi. » Je levais les yeux vers mon interlocutrice, une nuance d’inquiétude les traversant. J’inspirais, tranchant : « Je le ferais demain matin. » Je confiais tout à mon aînée. Tout ce que j'apprenais à l'extérieur, comme chacun de mes problèmes significatifs. Dès que j’avais fait part de mes inquiétudes à Juliet, elle avait préparé ce plan d’empoisonnement, d’assassinat. Elle n’avait pas voulu peser le pour et le contre, elle n’avait pas voulu laisser un bénéfice du doute et penser que mon collègue laisserait passer, se laisserait berner. Elle avait concocté un poison mortel, et demain, je neutraliserai l’obstacle. Demain, j’attaquerai un employé du Ministère, un collègue, pour ma propre survie, comme celle de nombreux sorciers qui nous pourrions aider avec ma position. condamnation « TRAHISON ! » « ASSASSIN ! » « TRAÎTRE ! » Les insultes, les menaces de mort résonnaient encore dans mon esprit. « ATTRAPEZ-LE ! ASSASIN ! ASSASSIN ! » Je percevais toujours les visages terrifiés, dégoûtés, mais aussi haineux, menaçants, meurtriers. Œil pour œil, dent pour dent, ne pouvais-je m’empêcher de penser. Manifestement protégé par une force divine durant ces minutes fatidiques, j’étais parvenu à fuir. J’étais parvenu à préserver ma peau, alors que toute ma vie semblait voler en éclat. J’avais transplané à plusieurs reprises dès que j’avais pu, transplané encore et encore, comme si je craignais que quelqu’un me pourchasse, comme si je redoutais être suivi, tracé. Finalement, c’est un haut-le-cœur qui m’avait stoppé. Le souffle court, le cœur martelant sauvagement ma poitrine, je passais mes mains contre mon visage en sueur. J’expirais, soufflais, tel un animal en détresse, un fugitif. Je m’empêchais de penser à la suite, à comment je devrais survivre désormais – parce qu’il n’était plus question de vie. Je me ressassais tous les morts, tous les condamnés, tous les exécutés. J’étais sur la liste, désormais. Tapi dans l’ombre, ce ne fut qu’une heure plus tard que j’osais transplaner à nouveau. « Juliet. » La suite s’était planifiée promptement, presque simplement. Comme si en silence, nous avions toujours eu ce plan B, ce plan redoutable résultat d'un échec, d'une séparation. Mon temps était compté, je le savais, mais l’important, l’essentiel, c’était d’effacer mes traces. De protéger ma famille, ma sœur. Je ne pouvais vivre en cavale en sachant que Juliet risquait d’être persécutée. Il fallait qu’elle ne détienne rien qui la lie à cet événement, à ma « trahison », mon assassinat. Et nous étions tous les deux d’accord sur ce fait. Des au revoir presque banaux, bien trop simples pour toute la souffrance qu’ils imposeraient. « Dès que je suis parti, tu bois la potion et tu te couches... Le sommeil fera le reste. Plus aucun souvenir des dernières 24h et pas d'effet d'oubli non plus... » Vingt-quatre heures. Vingt-quatre heures pour changer toute une vie, briser une relation, dépeupler un monde. J’observais ma sœur une dernière fois, ancrant son visage dans mon esprit, ne voulant jamais oublier ce moment, malgré tout. Car bientôt, je serais le seul à m’en rappeler. « Aussi longtemps que possible... » promis-je, me relevant, lâchant sa main que je n’avais voulu quitter, mon coeur dans un étau. Son index et son majeur se posent sur son cœur, avant qu’elle ne me fasse écho. Avant qu’elle ne devienne que mon dernier souvenir d’elle. exil La peau se déchirait profondément, finement, tel un éclair. Le rouge perlait au creux de ma paume, et je resserrais le poing solidement, le forçant à couler, à s’épaissir. Les gouttes pénétrèrent le miroir orangé, s’y dissipèrent, nous liant perpétuellement. J’observais l’objet, silencieux, malgré les paroles des autres coulant à mes côtés. Les mois d’exile avaient fait de moi un autre homme. Le Priam de Poudlard, du Ministère, le Priam innocent avait disparu. Celui d’aujourd’hui n’avait plus tout l’éclat du précédent. Celui d’aujourd’hui se murait dans le silence bien trop souvent, se montrait froid face à chaque nouveau visage, avait ce fantôme dans le regard qui le hantait continuellement. Tout le monde connaissait la raison de la fuite du Slughorn, beaucoup lui avait assuré que le reste de sa famille allait bien. Ce qui lui avait ôté un poids immense sur les épaules, ce qui lui avait apporté un réconfort incommunicable. Mais il demeurait aussi froid que les briques miteuses de certaines planques. Extrêmement secret et taciturne, frisant l’impénétrable. Son sourire était rare, il avait changé, s’appropriait presque l’adjectif de méconnaissable, pour ceux qu’il avait fréquenté, jadis. Mais l’essentiel était demeuré impact, se disait-il. J’étais toujours l’homme courageux, protecteur et loyal qui m’avait envoyé à Poufsouffle. Qui m’avait incité à prendre toutes mes décisions du passé. Qui m’avait éloigné de Juliet. Je n’avais jamais pu imaginer à quel point la perdre était difficile. A quel point ça me paraissait insupportable, impossible. Je taisais mon manque, la douleur de la séparation, le mal de me l’imaginer s’interrogeant quelque part, me recherchant ? Elle était sauve, me répétais-je des centaines de fois par jour. C'était ça, l'essentiel. Elle était sauve, et j’étais un insurgé. Avec les autres, j’allais changer le monde, me battre pour qu’il s’améliore, donner naissance à un coup d’état.
Dernière édition par Priam Slughorn le Jeu 28 Mai 2015 - 2:56, édité 8 fois |
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| le frère de Juliet, je présume ? j'adore l'avatar, bienvenue sur exci et bon courage pour la suite |
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WIZARD • always the first casuality Nephtys Shafiq ‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 01/02/2015
‹ messages : 2013
‹ crédits : avatar : freesia / signature : whorecrux
‹ dialogues : #8FBC8B
‹ âge : vingt-six
‹ occupation : musicienne, batteuse des Rotten Apple avant que le groupe ne se disloque. Autrefois elle était également une des boules de cristal ambulantes du gouvernement. Aujourd'hui, elle tente encore de créer mais passe surtout son temps à jouer pour les patients de Ste Mangouste.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1987 et 1994.
‹ baguette : fait 21 cm, elle est en saule et contient de la poudre de griffe de sphinge.
‹ gallions (ʛ) : 5426
‹ réputation : Traîtresse, lâche, infâme catin du gouvernement de Voldemort. Parce qu'elle a aidé en toute connaissance de cause le Lord et ses sbires, par ses visions et par sa musique, et parce qu'elle est longtemps restée fiancée à un mangemort même lorsqu'elle était libre de se défaire de la promesse, Nephtys est regardée de travers la plupart du temps. Son sang pur n'aide en rien.
‹ particularité : voyante, affublée à sa naissance d'un don lui provoquant dans son sommeil des visions sporadiques et imprévisibles mais particulièrement violentes.
‹ faits : Orpheline de mère, il lui reste son père, Aswad Shafiq, devenu fou après l'attaque d'Herpo Creek.
‹ résidence : dans un appartement miteux sous les toits, quelque part dans un immeuble peu rutilant de l'allée des embrumes.
‹ patronus : un chacal, symbole de clairvoyance dans l’Égypte ancienne. Elle n'arrive que rarement à en conjurer une forme corporelle.
‹ épouvantard : Tantôt, elle craint que l'on abrège les souffrances d'Aswad et panique. Parfois, elle se dit que ça serait pour le mieux, moins égoïste. A ce moment là, sa véritable peur prend le dessus. Elle voit les gros titres, "Mangemort appréhendé et abattu" et l'avis de décès de Nott quelques lignes plus bas.
‹ risèd : Theodore en sécurité, avec ou sans elle. Des nuits calmes. Du silence. Ne plus rien sentir, à défaut de l'avoir lui.
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| Bienvenue ici Bonne chance dans la rédaction de ta fiche, mes deux insurgés se réjouissent de voir leurs rangs se gonfler ! |
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PRISONERS • bloodstains on the carpet Draco Malfoy | ouuuuuuuuuh le fameux Priam BIENVENUUUUE avec ce super choix de scénario ! si t'as des doutes, des questions, just ask, et en attendant j'te souhaite bon courage pour la rédaction de ta fiche |
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