Those paper dolls hold each other by the hand. One cut and they break. I'm trying to make you understand, Emotion is a wild thing. Together we can tame it. Look again, Don't you realise It's in my eyes.
« Ta copine Carrow est là. J’ignore ce qu’une fille de cette famille peut bien trouver à une gamine comme toi. Allons, dépêches-toi, je perds déjà assez mon temps. » Tourbillon infernal engloutissant la belle gamine. Apeurée, son regard était sur son géniteur. Elle ne voulait pas mais lui, il l’exigeait. Il balayait les remous internes de sa fille, il ignorait les protestations silencieuses de cette dernière, ces caprices qu’il haïssait plus que tout. Il ne voulait rien savoir, rien entendre, elle devait se bouger, un point, c’est tout. Les lèvres tremblotantes, la docile enfant se fit pantin une fois de plus, marchant derrière les traces de son père, qui grommelait dans sa barbe que c’était le travail des domestiques et non le sien de l’accompagner de la sorte. Mais une Carrow s’était pointée chez eux, la moindre des convenances était que le patriarche l’accueille avec le respect et l’attention requises d’une grande famille. Astoria ne voulait pas faire face, pas maintenant, pas tout de suite. Hier encore, elle était dans l’espace confiné d’une salle du ministère, à répondre question sur question, à balbutier son calvaire mille et une fois, à montrer patte blanche. Le lendemain, une soirée était prévue en son honneur, parce que la cadette était revenue au bercail, parce qu’elle était en vie, en plutôt bonne santé et qu’elle était la parfaite démonstration de ce que les insurgés pouvaient faire subir. Une carotte que l’on brandissait pour attiser un peu plus le régime de terreur du Magistrer, pour prouver que leur cause était la bonne, que les résistants devaient être éradiqués. Sa mère était en émois et toute la demeure avec elle. Astoria était emportée dans ce tourbillon incessant, sans savoir comment le stopper ni quand tout ceci s’arrêterait. Mais aux vues des messes basses qu’elle laissait sur chaque passage qu’elle entreprenait quand elle allait quelque part – quand bien même elle n’était pas beaucoup sortie cette dernière semaine – il fallait attendre un moment pour qu’elle soit en paix, qu’elle retrouve sa tranquillité et sa vie. Ses pas étaient silencieux, contrastant avec la démarche rapide et lourde son père, la tête baissée. Ses émotions étaient sans dessus dessous, son cœur palpitait comme jamais ; elle était terrifiée. Terrifiée mais aussi pleine de reproches, de critiques à crier, à hurler. Toute cette rage qu’elle avait accumulé pendant des années sans jamais pouvoir la faire sortir, ou alors aux personnes qui n’avaient (presque) rien demandé – même si ces sales insurgés avaient bien mérité qu’elle leur mène la vie un peu plus dure. La frêle enfant se tordait les doigts, nerveuse. Elle l’était tellement. Et pourtant, elle ne devrait pas. Elle devrait marcher d’une démarche haute, de cette allure assurée qui promettait qu’elle allait provoquer un scandale, lui rendre la monnaie de sa pièce. Mais c’était Sue. L’adorable et bienveillante Sue. Celle qui avait veillé d’un œil protecteur sur elle – mais qui n’avait pas été foutu de remettre la main sur toi, protestait sa raison. Trop occupée, trop distraite par autre chose. Astoria se pinça les lèvres devant les lignes sinistres qu’on lui avait fait lire en octobre dernier, comme pour lui brandir sous le nez qu’on l’avait oublié, qu’elle n’existait plus, qu’elle devait sûrement être considérée comme morte aux yeux du monde extérieur. Un acte malveillant, d’une cruauté sans égale, qui l’avait faite tournée dans sa cage pendant une semaine et pleurée encore plus la nuit tombée.
Et pourtant, quand la porte s’ouvrit, la jeune sorcière en oublia presque instantanément sa rancœur, toutes ces mauvaises ondes qui l’avaient habitée pendant des mois. La brune lui faisait face, l’air désarmé, les yeux visiblement larmoyants. Astoria restait droite dans l’encadrement de la porte alors que son père les abandonnait, les laissant seules dans ce salon où la lumière du printemps s’y plongeait avec délice. « Astoria… » Elle avait tellement voulu la revoir. Elle avait tellement attendu que la brune retrouve son chemin, qu’elle vienne à son secours, qu’elle entende ses appels à l’aide. Sue avait toujours été là pour elle, à chaque étape de sa vie, même la plus douloureuse. Elle l’avait soutenu, elle l’avait apaisé, elle avait su la gérer et lui parler comme personne. Son seul aura, sa seule présence suffisait à calmer la tumultueuse enfant qu’elle était. « Tu m’as tellement manqué… je n’ai jamais cessé de croire que tu reviendrais. J’ai toujours su… oh Astoria. » Sue avait cette voix rauque, brisée par les larmes qui coulaient sur son soyeux visage, aux traits qui n’avaient pas vraiment changé en quatre ans. Peut-être était-elle plus fatiguée, plus lasse que la dernière fois qu’elle l’avait vu. Ses joues étaient peut-être un peu plus creuses et la voir dans cet état lui faisait chavirer son pauvre cœur déjà au bord du précipice. Mais Astoria se pinça un peu les lèvres avant de refermer la porte. La main sur la poignée qu’elle regardait sans voir, elle resta un moment prostrée de la sorte, comme pour méditer sur ce qu’elle allait pouvoir faire. Elle sortit alors sa baguette et prononça un faible « Insonorus ». La jeune Greengrass ne voulait pas que des oreilles interdites écoutent à la porte, épient leur conversation et délient de mauvaises langues. Puis, elle se retourna, faisant de nouveau face à Sue. Et elle craqua. Toute son irritation s’était envolée et l’innocente gamine qu’elle était se précipita dans les bras de la brune, des larmes débordant de ses propres yeux bleus. Laissez-moi respirer son odeur une nouvelle fois, laissez-la me bercer une dernière fois, j’en ai tant besoin. Astoria plongea son museau dans le cou de son amie, la serrant maladroitement contre elle, les sanglots l’empêchant d’émettre une phrase cohérente. Mais pour l’instant, elle ne souhaitait pas parler. On l’avait mise à fleur de peau, les épreuves l’ayant à la fois fragilisées et rendues plus fortes. Mais dans les bras de Sue, elle n’était que la petite fleur candide de Poudlard, celle qui avait confiance, celle qui apprenait tout juste la vie, la vraie. Elle voulait tellement retourner à cette époque, où tous était beaucoup plus simple, où il n’y avait pas encore de vies détruites, de confiances trahies, de guerre faisant rage. La guerre l’avait ruiné, psychologiquement et émotionnellement. On l’avait vidé, on l’avait souillé dans son plus fort intérieur, on l’avait violé dans ses pensées, dans son esprit, dans son âme. Elle avait été un pantin toute sa vie et elle était condamnée à le rester. Mais avec Sue, dans ses bras, Astoria ressentait cette liberté qui fut sienne pendant quatre ans et demi, cette innocence de la vie, cette impatience de découvrir ce que le monde avait à lui offrir.
Le monde lui avait offert certes des années de bonheur mais à quel prix ? Au prix d’une trahison de sœur – non, Daphné avait été obligée, forcée de les trahir ? Au prix d’une erreur monumentale à cause d’un cœur trop sentimentale, qui avait idéalisé le prince charmant ? Au prix de l’abandon d’un enfant, d’adhérer à une cause qu’elle ne comprenait pas vraiment, d’être de nouveau enchaînée ? La belle eut un hoquet de surprise avant de repousser brutalement, violemment la brune. « Comment as-tu pu me faire ça ? » Ses traits habituellement contrôlés et fins étaient défigurés par ce sentiment de trahison, la peine immensurable d’avoir reçu un coup d’endoloris de la part même de celle qui avait tant veillé sur elle. « Comment peux-tu te montrer comme cela, larmoyante et pitoyable, sous mon propre toit ? » Son ton était monté, la jolie plante était devenue hystérique, criant tout en pleurant, foudroyant tout en étant sur le point de s’effondrer comme un chiffon. Elle se redressa tout de même, la mâchoire tremblotante, écume d’aigreur, le poison sur sa langue n’attendant qu’à être déversé. « J’espère que tu as bien profité de mon absence car je compte bien reprendre ce qui est mien. » Glaciale, la coupure d’un iceberg provoquée, elle avait pourtant l’air d’une lionne enragée. Ses frêles jambes ne la retenaient plus, elles avaient supporté ce corps frémissant sous le poids d’émotions extrêmes depuis des années et elles arrivaient à saturation. Et pourtant, leur propriétaire les obligeait à rester tendues, à la maintenir encore un peu, faire preuve de dignité devant Sue qui ne devait que se morfondre d’excuses à ses pieds. Jamais Astoria n’avait pensé se montrer aussi cassante face à son véritable ange gardien. Jamais elle n’avait aussi pensé que Sue aurait pu vêtir le tablier qui aurait dû être sien. Une liberté retrouvée, mais à quel prix ?
Those paper dolls hold each other by the hand. One cut and they break. I'm trying to make you understand, Emotion is a wild thing. Together we can tame it. Look again, Don't you realise It's in my eyes.
« Je n’ai jamais voulu rien prendre… jamais. Je t’en prie Tori- » Elle la priait ? Elle venait lui demander, chez elle, de la prier ? De la prier de quoi ? De lui avoir tout prit ? D’avoir menée la belle vie, celle qui aurait dû être sienne, pendant qu’elle était enchainée à ces brutes sans pitié ? Astoria se retient de boucher ses oreilles. Elle ne voulait rien entendre, elle ne souhaitait pas entendre les explications, les excuses sordides que Sue allait lui infliger. Elle aurait dû l’ignorer, elle aurait dû se faire passer pour malade ou pour trop fatiguée pour descendre. Elle aurait dû tourner les talons quand elle avait pu, fuir quand il était encore temps, s’échapper quand elle en avait eu la possibilité. Cette confrontation, elle l’avait ressassé plusieurs fois dans sa tête. La prisonnière, assoiffée de revanche sur ses assaillants, s’était jurée de faire payer sa meilleure amie, sa sœur de cœur pour ce qu’elle a osé faire. L’obscurité de son cœur avait atteint ses pensées et elle s’était déjà imaginée lui rompre le cou, de demander à son père de lui faire perdre la tête, ou tout autre sévisse aussi absurde les uns que les autres. La belle s’était agrippée les ongles sur les briques, écorchée les doigts à force de s’acharner dessus. Ils l’avaient rendu encore plus misérables, après trois ans et demi d’interrogation quant à son importance à leurs yeux, s’ils la recherchaient, s’ils retournaient ciel et terre pour la retrouver. Et tout cela pour se rendre compte que Sue, sa précieuse Sue, celle qui la comprenait peut-être encore mieux que sa véritable sœur, l’avait trahi. Ce n’était peut-être pas voulu, ni prémédité mais les résultats étaient là et Astoria n’en avait nullement à faire du pourquoi du comment. « Je t’en prie Astoria… je vais tout t’expliquer. » La jeune sorcière passa ses mains sur ses joues ; il était hors de question d’être dans le même état que Sue. Elle n’allait pas être aussi pitoyable, elle était plus digne que cela, elle n’avait aucun tort à se reprocher. Elle était la victime de l’histoire, la brebis du troupeau de loups. Elle se devait de montrer à Sue que ses paroles, son visage pleurnichant ne l’atteindront pas. Ne la déstabiliseront pas. Son cœur était devenue de pierre, son esprit s’était durci et elle avait grandi, elle avait mûri. On dit toujours que ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. Et c’était ce qui était arrivé à la jeune fille frivole d’autrefois ; elle s’était épaissie psychologiquement. Enfin, c’est ce qu’elle pensait.
Sue s’approcha d’elle de quelques pas, les traits véritablement douloureux face au rejet de la jeune fille. Mais elle s’y était attendue, n’est-ce pas ? Elle n’avait tout de même pas caressé, effleuré l’idée même que sa protégée oublierait toute cette histoire d’un revers de main, qu’il lui suffirait de sourire pour que tout parte comme une trainée de poudre ? Et comme si Sue n’était pas assez mal au point, la voilà qui tomba à genoux, à ses pieds, le visage levé vers elle. Que lui arrivait-il donc ? Astoria sentait son nez lui piquer, les yeux s’embuer face à l’image que son amie, une Carrow tout de même, lui envoyait. Elle eut presque envie de reculer quand cette dernière lui attrapa le bas de la robe, son faciès suppliant face au regard soupçonneux de la jeune Greengrass. « J’ai tout fait pour que Draco prenne soin de lui, je te le jure ! J’ai tout fait pour qu’il sorte de son état, quand tu as disparus, pas pour qu’il t’oublie, jamais ! Je ne voulais pas prendre ta place, mais je ne pouvais pas laisser Scorpius sans bras pour le bercer… je ne voulais pas… pas au départ, mais je n’ai pas su réagir autrement. » Astoria n’en croyait pas ses oreilles. Elle se risquait de l’attendrir en lui parlant deson bâtard, de Scorpius, de celui qui fut sien pendant cinq mois, en pensant que ça allait l’apaiser ? Est-ce que Sue pensait vraiment que ce genre d’arguments fonctionnerait ? Pensait-elle réellement que la jeune enfant se laisserait bercer par la sympathie, par la bonté même qu’a eue son amie vis-à-vis de son fils ou même de Draco ? « Si je me suis immiscé dans leur vie, c’était pour toi Astoria… parce que je craignais que Draco n’ait pas le cœur, ou la force de le faire. Il était détruit à ta disparition… moi aussi… Scorpius… » Cette vie qu’Astoria n’a jamais eu. Qu’elle aurait dû avoir. Qu’elle avait aussi abandonné. Sous l’influence d’un père trop sévère, trop manipulateur, trop dictateur pour laisser à sa fille son choix. Mais elle n’avait que quinze ans, elle n’en voulait pas, de ce gamin. Elle avait voulu le renier de sa vie, malgré que ses bras le réclamaient. Mais maintenant… Maintenant, la jeune mère qui sommeillait en elle s’étirait les membres et criait au manque. Son instinct lui disait que ce petit serait la résolution de nombreux problèmes. Que cet enfant pourrait savoir comment apaiser ses maux sans qu’il le sache. Qu’elle pourrait trouver auprès de lui une affection réelle, innocente et pure. Mais Sue l’avait devancé, elle s’était imposée en figure maternelle à lui et elle, pauvre sotte, elle allait devoir passer derrière son amie, derrière quelqu’un, alors que c’était elle, sa mère biologique. La Greengrass blâmait aussi silencieusement Draco de ne pas avoir été assez fort, d’avoir été le premier des lâches, de ne pas avoir su tout gérer. Il avait accepté la responsabilité de Scorpius, il aurait dû s’attendre à tout ce qui allait suivre le concernant. Il aurait dû être plus fort. « Ton fils était inconsolable… je ne pouvais pas le laisser pleurer. Draco ne pouvait pas non plus tout faire… et moi, je ne savais plus à qui donner tout ce que je gardais pour toi. Tout l’amour que je lui ai donné, tout l’amour que je lui voue, c’est de toi qu’il découle… j’avais perdu ma petite sœur… j’ai seulement pris soin de toi à travers lui. Je l’ai aimé parce qu’il était de toi… parce qu’il te ressemblait. »
Astoria ne put retenir sa main qui s’aplatit brutalement sur la joue de cette déplorable Carrow gémissante à ses pieds. Des larmes perlaient à la bordure de ses orbites, des larmes de colère, de faiblesse, de honte pour sa prétendue amie. La brune se cachait derrière un enfant de quatre ans pour excuser ses actions et maintenant, c’est à peine si elle ne se cacherait pas sous les jupons de la Greengrass pour ne plus avoir à faire au regard courroucé et toujours accusateur de la jeune fille. « Tu es méprisable, cracha-t-elle dans un dégoût non dissimulé. Je ne t’ai jamais demandé de t’occuper de lui. Comment tu oses me sortir cette carte-là ? Scorpius était sous la responsabilité de Malfoy et non de la tienne. Ce n’est pas ton enfant, c’est le mien ! » Elle avait mal, la jolie fleur. Mal de cette fureur qui lui bouffait les entrailles. Mal de devoir faire preuve de violence face à sa bienfaitrice, celle qui l’avait tant bercé dans ses doutes et ses angoisses, celle qui avait su la surveiller dans ses accès de frivolité. Astoria en voulait d’autant plus à Sue de lui faire sentir ses boyaux s’enflammer d’ondes négatives à son égard alors qu’elle ne voulait que retrouver sa protection, ses mots doux et encourageants, un soutien inébranlable sur lequel elle aurait pu se reposer, se reconstruire et réapprendre à vivre. Mais non. La brune s’était approchée de choses qui ne la concernaient pas, d’affaires qui n’étaient pas siennes. Astoria était injuste mais elle était aveuglée par ce sentiment qui ne l’avait pas quitté une seule minute. Elle ne voulait pas que Sue ait le bon rôle, elle ne voulait pas que la brune passe pour celle qu’elle a toujours été ; une bienveillante amie qui prenait soin de ce qu’Astoria avait perdu. Non, la capricieuse enfant ne voulait rien voir de tout cela, sa jalousie et sa possessivité l’en empêchant. Sue l’avait volé et cela, jamais elle ne pourra le lui pardonner. « Je ne voulais pas que tu t’occupes de lui. Je voulais que tu me cherches, que tu me retrouves ! Pas que tu berces mon fils tout en se tapant son père, celui même qui aurait dû être mon mari ! » Sa voix, qu’elle tentait malgré tout de contrôler jusqu’à maintenant, montait en octave en même temps que la pression de ses artères grossissait, comme s’ils allaient explosés d’une minute à l’autre. La cadette n’avait été libérée qu’il y a seulement quelques jours, à peine une semaine, et elle était déjà plongée dans une spirale sans fin. Elle qui avait déjà été choquée émotionnellement par la présence de Daphné dans la demeure familiale, voilà que Susanna en rajoutait une couche. Et Astoria ignorait encore combien de confrontations de la sorte elle pourrait endurer.
« Et Draco justement… Une excuse pour ça ? Est-ce que c’est aussi pour moi que tu as veillé sur lui ? » Pourtant, la belle savait qu’elle n’avait aucun droit de regard sur lui. Leurs fiançailles avaient été rompues et il n’avait jamais exprimé le moindre sentiment à son égard, mis à part du dédain et de l’ignorance. Et elle, sa meilleure amie, avait visiblement été assez proche pour que la Gazette en parle, pour qu’on soupçonne même Sue d’être la mère de Scorpius. Cet être qui ne connaissait pas sa véritable mère avait été ruiné de sa génitrice au profit d’une usurpatrice. Car c’était ce que la brune était aux yeux de la jeune sorcière ; une usurpatrice, une profiteuse. Et elle avait profité de l’absence d’Astoria pour enfiler son rôle, sa place. « Et s’il te plait, ne me fais pas croire qu’il était dévasté par ma disparition… Je n’y croirai pas. » La jalousie parlait à sa place, vomissait tous ces mots désagréables, ce ton effroyable, ce visage de glace. « Ne comptes même pas revoir Scorpius un jour. Ou même moi. Notre amitié est morte. Tu as tout détruit. » La jeune Greengrass se passa la main sur le visage, véritablement fatiguée et épuisée de toute cette agitation à laquelle Sue la soumettait. La jeune Carrow n’avait jamais voulu la perdre et pourtant, c’est exactement ce qu’il se passait.
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