The Nightmare Before Christmas

Simeon Orpheus VonBecker

feat Andrew Garfield • crédit swan

Insurgé Belliqueux • Inventé

• nom complet ; Simeon Orpheus VonBecker. • surnom(s) ; Snow. • naissance ; un treize novembre dans les terres de l'Angleterre • ascendance ; un sang pur, un peu trop à son goût mais il ne peut pas le renier. • camp ; insurgé. • métier ; il n'en possède pas vraiment, l'argent et l'héritage de sa famille lui permettant d'avoir ce qu'il désire. Cependant étant donné qu'il n'est pas matérialiste il se permet de vendre n'importe quel objet de valeur pour réussir à vivre convenablement. • réputation ; ceux qui ne le connaissent pas pourront dire que c'est un connard, que toute sa famille est une alliance de mangemorts qui ne cherchent qu'à assouvir les désirs de Lord Voldemort et c'est ce qu'ils veulent qu'on croit. De l'intérieur cependant, ils se battent, ils cherchent à aider dans le plus grand des anonymat la paix face à cette guerre complètement inutile. • état civil ; fiancé par le passé mais aujourd'hui son coeur n'appartient qu'aux plaisirs de la nuit. • rang social ; Pour ceux qui ne le connaissent pas ils se doutent que la famille VonBecker fait partie des Mangemorts alors qu'en réalité leur coeur appartient à la cause des insurgés. • particularité(s) ; il n'en a aucune• patronus ; un loup, au pelage soyeux et vivant qui ne reculerait devant aucun obstacle. • épouvantard ; la victoire complète de Lord Voldemort ? en trouver une nouvelle après tout ce qu'il a vécu serait bien trop difficile étant donné qu'elles ont déjà toutes eu lieu. • risèd ; le passé. Si seulement il pouvait rembobiner toute cette histoire pour retourner à son bonheur d'antan • animaux ; aucun. • baguette ; chêne blanc et crin de licorne, une baguette faite pour quelqu'un destiné à vivre dans la lumière. • miroir à double sens; un miroir en losange d'une couleur bleutée qui lui rappelle aujourd'hui les yeux de celle qui l'a aimée .

The stars have faded away

► Avis sur la situation actuelle : Mortel. C’est le mot qui caractériserait le mieux tout ce qui se passe autour de lui. Mortel, déloyal, insignifiant, répugnant. Jamais il ne pourrait comprendre cette autorité, ces actions inhumaines qui se déroulent dans son monde. Alors oui il se bat, mentalement ou physiquement ça n’a aucune importance car il agit. Il cherche des réponses à ses questions, il cherche un sens plus logique à tout ce qu’il lui arrive et surtout il cherche à ce que son monde se reconstruise de nouveau. Impossible ? Oui. Les morts ne reviennent pas à la vie et ce n’est pas en achevant cette guerre que toutes les pertes reviendront. Non. Mais il vit tout de même avec l’espoir qu’en arrêtant ce massacre, des gens garderont cette flamme de vie que beaucoup chérisse en eux et des sourires apparaîtront, des larmes mais surtout le bonheur. Un bonheur qu’il cherche à reconnaître et à retrouver sans espoir.

► Infos en vrac : Il y avait un sourire sur ce visage. Il y avait un rire dans sa voix. Il y avait de la vie dans son corps. Dans le passé, dans ce rêve qu’il vivait, il était bon. Joyeux, rassurant, aimant, généreux et protecteur. Aujourd’hui il a perdu la joie. Ses sourires sont faux, ses rires sont forcés ou nerveux et la douleur est constante. Il va mourir un jour c’est certain. Condamné à regarder les heures passées à attendre que la grande faucheuse le traque. Ce n’est pas un cancer, c’est autre chose. C’est plus lent mais à la fin ce sera pareil. Il sait qu’il ne sera jamais vieux et il se dit que ce n’est rien. Il prend des potions que les médicomages lui donnent depuis sa naissance. Il va mourir. Il ne l’a appris que récemment et pourtant ça ne lui a rien fait. Peut-être parce qu’il a déjà tout perdu ? Oui, sûrement. Il se moque du futur ou du présent et agit comme bon lui semble. Il agit pour la bonne cause car il ne veut pas que son passage ait été vain. Il abandonne parfois mais sa cicatrice au ventre et son pendentif en forme de trèfle lui rappellent que si il arrête tout ils seront partis pour rien. On les a tués, et il ne doit pas oublier qui a commandité leur mort.

Nothing compares to you

• pseudo & âge ; appelez moi PuffDaddy What a Face

et j'ai 18 balais dent

bientôt 19 mais bon

. • comment as-tu trouvé le forum ? top site je crois

. • ton avis, tes suggestions ; pendu

il faut qu'on m'explique comment ce smiley arrive à se pendre par les pieds

. • connexion ; techniquement je passe tous les jours :D J'ai un peu du mal parfois avec des tracas IRL mais justement plus j'en aurais et plus j'écrirai

• quelque chose à ajouter ? VAMOS A LA PLAYA A MI ME GUSTA BAILAR !!! .

Here comes the hurricane

citation de ton choix, citation de ton choix

This was just the beginning

Famille VonBecker. Richesse, gloire et fierté. Un sang-pur de génération en génération. Une devise ? « Cuius opes fama sincerum est » ou autrement dit « Gloire et richesse à celui dont le sang est pur ». C’est écrit partout, c’est incorporé dans les esprits de tous les nouveaux nés pour qu’ils pensent ainsi. On se moque du bonheur, on se moque de l’amour, toutes ces choses ne sont que des subterfuges auxquels les impurs tentent de se raccrocher pour vivre. La gloire et la richesse sont les deux principes fondamentaux d’une vie parfaite. Un mariage arrangé, une vie planifiée, voilà ce qui attend chaque membre des VonBecker. Des pantins vivants qui n’ont que pour seule mission de garder intact la devise familiale et la réputation de ce nom si important.

C’est dans ce milieu qu’est né Alfred VonBecker. Premier de la sixième génération, un enfant beau et fort dès la naissance il était déjà écrit, son avenir, alors qu’il venait de pousser son premier cri. Deux années plus tard, une fille du nom de Octavia VonBecker a vu le jour. La naissance d’une demoiselle n’est jamais beaucoup appréciée dans la famille étant donné qu’elle ne pourra jamais garder le patronyme mais ses parents la chérissaient de tout leur cœur afin de lui garantir le plus bel avenir possible. Et une année après il est né. Celui dont on compte l’histoire a vu le jour. Au début, on a été heureux de savoir que ce petit être qui s’était ajouté au cycle de la vie était un mâle mais cette joie a rapidement fuit l’euphorie des parents. Malade et mourant. C’était deux mots que les médicomages avaient utilisés pour Simeon. Ils avaient proposé aux deux adultes de mettre fin à ses jours dès à présent car alors il ne souffrirait plus mais ils avaient refusé. « Combien de temps a-t-il ? » Un jour, une semaine, un mois, un an, une vie. La réponse était vague car on ne savait ce qu’il avait. C’était du jamais vu, c’était inconnu. Mais elle n’était pas née VonBecker, si bien que les valeurs de la famille qu’elle avait épousée n’étaient pas dans son sang. On lui avait appris à aimer et chérir les êtres qui l’entouraient si bien qu’elle avait refusé. Elle voulait que son fils soit fort et qu’il arrive à surmonter tous les obstacles. Elle voulait qu’il soit comme son frère et sa sœur, qu’il ait une vie normale. Alors ils n’ont pas ébruité la nouvelle, ils ont gardé secret cette maladie, ne la dévoilant à personne et pas même au petit Simeon.

C'était à la surprise des deux parents qu’il avait atteint les six ans. Il était fort, grand et normal. Il prenait des potions sans demander ce que c’était et vivait pleinement sa vie de bambin. Les trois enfants vivaient une vie normale et une éducation… normale elle aussi. C’était elle, elle qui avait décidé de ne pas inculquer les valeurs de la famille VonBecker. Elle voulait qu’ils décident de leur plein gré ce qu’ils souhaiteraient faire de leur vie. Qu’ils deviennent Mangemorts comme leur patronyme l’indiquait, qu’ils soient au contraire contre ces actions de Lord Voldemort, elle s’en moquait car elle les aimerait de tout son soul. C’était la petite pépite qui avait tout changé, c’était elle qui avait été la bombe. Son mari ne disait rien car il était épris d’un tel sentiment pour elle qu’il ne pouvait que lui donner raison. Effectivement ils se battaient parfois sur telle ou telle chose mais ils arrivaient toujours à un compromis parfait.

Mais plus les enfants grandissaient et plus ils affirmaient les nouvelles convictions qu’on leur avait appris. Le reste de la famille le découvrait petit à petit et il commençait à y avoir des désaccords et autres réprimandes. Le grand-père insultait son fils de laisser ses enfants divaguer et dire des propos qui n’étaient pas dignes d’un VonBecker et il menaçait sans cesse de le renier lui et sa famille mais il ne le fit jamais. Pourquoi ? Parce que malgré toutes les convictions que la devise entrainait, il ne pouvait s’empêcher d’aimer cet enfant, ce premier fils que la nature lui avait donné et qui était pour lui le plus beau et le plus parfait. Au plus grand malheur de Oscar VonBecker, le frère cadet de la cinquième génération. Toujours dans l’ombre, toujours rejeté par son paternel. Il faisait les pires conneries, son père ne remarquait même pas. C’était dès sa naissance qu’on avait vu l’amour qu’il ne lui portait pas. Il avait longtemps détesté son frère pour cet affront mais il lui avait pardonné en apprenant que lui et sa famille vivait selon de nouveaux principes. Ce n’était pas le cliché de la vision du « il va être renié et je prendrai sa place dans le cœur de papa » au contraire, c’était presque une porte qui s’était ouverte à lui dans lequel il avait alors remarqué qu’il trouvait sa place dans ce nouveau monde.

Ainsi la famille de Simeon était calme et normale. Les gens qui ne les connaissaient pas les assimilaient à des Mangemorts et ils ne niaient pas car alors ils vivaient sous l’idée que « Qui juge par les apparences vit dans l’ignorance »

May be the odds be ever in my favor ?

Il avait dix neuf ans lorsque ça a commencé à se gâter. Le monde magique commençait doucement à couler, tel le Titanic qui percute l’iceberg. Dans la famille, les disputes devenaient de plus en plus importantes. La famille de Simeon se levait contre les Mangemorts, déclarant que tout ce qui se déroulait à l’extérieur n’était rien d’autre que le mal incarné alors que les autres VonBecker se vantait de la bonté de leur Lord. C’était comme une guerre à l’intérieur même de la maison. Alors un jour, son grand-père a décidé d’atténuer les esprits et d’éteindre le feu qui prenait en proposant un ultimatum. « Soit vous êtes avec nous, soit vous êtes contre nous auquel cas vous ne méritez pas votre nom. » Il pensait à l’époque que ça les ferait changer d’avis et qu’ils se soumettraient aux désirs familiaux mais ça n’était rien de tout cela. Prenant leurs affaires ils ont quitté la demeure familiale sous l’œil étonné et désapprobateur de l’ancien. Oscar, quant à lui, était resté. Il ne savait pas comment cette guerre s’achèverai, de quel côté elle pencherait et il n’avait aucun autre endroit où se terrer. Ne voulant pas paraître un boulet pour son frère il avait préféré rester avec son père, quitte à se prononcer Mangemort.

Ils s’étaient alors trouvé une petite bicoque dans Londres, loin des regards de la foule. Aucun membre de la famille ne les avait dénoncés en traitres au Lord. Peut-être parce qu’ils les aimaient plus que leurs convictions ne désiraient leur faire croire. Les enfants avaient tous grandis mais ils restaient près de leurs parents. La solidarité qui unissait cette famille ne pouvait être ébranlée et chacun savait que si l’un tombait ils tomberaient tous. C’était pour cette raison que la mère n’avait pas voulu qu’ils intègrent un quelconque mouvement rebelle. Etre contre les idéaux des Mangemorts était une chose, les combattre en était une autre. Elle préférait voir sa famille dans un lieu sûr et reculé où personne ne les embêterait plutôt que de savoir ses enfants mettre leur vie en danger pour une cause qui n’était pas la leur. Sauf que la flamme de la jeunesse brulait dans leur être si bien qu’à eux trois ils se mêlèrent à des mouvements pour tenter d’éteindre le brasier ardent qui prenait place dans le monde sorcier, se créant alors une place parmi des dissidents, changeant les préjugés qui régnaient alors sur leur patronyme.

C’est en dix neuf cent quatre vingt dix huit que sa vie commença à le perdre. La bataille de Poudlard, les trois enfants VonBecker y ont participé. Et de trois il n’en est resté que deux. C’était Octavia, sa sœur tant aimée et si forte qui est tombée sous ses yeux. Il avait crié de toutes ses forces en voyant le mangemort l’attaquer. Il avait comme par un réflexe jeté une contre attaque à ce monstre qu’il ne considérait pas comme sorcier. Il l’avait tué, ou assommé, il ne savait pas vraiment. Il avait espéré qu’en courant vers elle pour lui parler et tenter de la réveiller elle serait toujours en vie mais il n’y avait plus rien. La mort l’avait attrapée tout comme elle capturait de nombreux sorciers ce soir là. Il pleurait et se moquait du monde qui l’entourait. Il n’entendait rien et prenait soudainement conscience de la merde dans laquelle il s’était fourré. Que pensait-il en s’engageant dans cette guerre ? Que ce serait un jeu d’enfant ? Qu’ils gagneraient d’un coup de baguette ? Mais on l’avait réveillé. C’était une voix qui l’avait réveillé puis on l’avait secoué. « Qu’est-ce que tu fous ? Reste pas là tu vas te faire tuer ! » Il avait voulu crier contre cette fille, la frapper de toutes ses forces en lui clamant qu’elle n’avait pas à lui donner d’ordres et qu’il voulait rester près du corps d’Octavia mais il s’était stoppé en lançant un sort de défense. Il s’était rapidement remis dans le bain du combat, lançant tout ce qu’il connaissait et évitant tout ce qu’il pouvait pour survivre.

Le combat avait été lourd. Dans cette bataille il avait pleuré sa sœur et avait trouvé réconfort. Bertille. Elle s’appelait Bertille. Il n’était pas tombé amoureux d’elle tout de suite, au contraire. Il l’avait détestée de l’avoir ainsi obligé à se séparer de la défunte. Cependant, il passait beaucoup de temps en sa compagnie et rapidement il prenait conscience qu’elle lui faisait plus de bien que de mal. Elle était forte, elle le poussait à se dépasser et à rester concentré sur ses objectifs et elle était une née-moldue. Il avait été amoureux d’elle sans le savoir. Ce n’est pas lui qui s’était déclaré, c’était bien Bertille. Dans un jour calme et reposant elle l’avait embrassé et il avait senti comme une chaleur conquérir son cœur. Oui il l’avait aimée. Grâce à elle il avait réussi à surmonter la mort de sa sœur et se disait qu’il pourrait subir n’importe quoi tant qu’elle serait à ses côtés. Mais ce n’étaient pas des mots qu’il fallait prononcer car il le regretterait bien rapidement.

C’était un jour calme. Ils étaient chez ses parents. Ils étaient là, Monsieur, madame, Alfred, Bertille et Simeon. Ils avaient beaucoup pleuré la mort d’Octavia et pendant longtemps le silence avait régné durant les repas. Aujourd’hui, ils avaient fait leur deuil et chacun des enfants avaient juré de ne plus se mêler aux batailles qui se profilaient à l’extérieur. Mais il savait. Il savait que son frère ne restait pas sans rien faire, qu’il agissait dans le plus grand des secrets mais il ne disait rien, pensant qu’il savait ce qu’il faisait sûrement. Ainsi le repas était entamé, la journée était normale et on aurait même pu croire que toutes ces histoires de guerres qui se déroulaient dehors n’étaient qu’un ancien cauchemar. Jusqu’à ce qu’on entre. Sans frapper, sans prévenir, une masse noire avait pénétré la maison. Comme un réflexe on avait sorti les baguettes pour combattre, mais ils étaient trop rapides, trop nombreux et trop préventifs. On avait beau tirer sur eux, ça ne faisait rien. La fumée avait commencé à rentrer dans la demeure si bien qu’il ne fallait pas être très intelligent pour comprendre que le feu les entourait. Ils avaient essayé de sortir mais toutes les portes étaient closes. Simeon cherchait du regard ses parents mais tout ce qu’il avait trouvé n’était que leurs corps ensanglantés. Son esprit s’était arrêté et sa gorge avait poussé d’elle même en appelant son frère et Bertille. Personne ne lui avait répondu si ce n’était le cri de sa bien aimée. Il avait accouru à l’étage et là avait été arrêté. Pétrifié sur place, forcé de regarder la scène qui se déroulait sous ses yeux, il avait senti les larmes couler sur ses joues. On avait tué Alfred, d’un coup de lame et on la tenait fermement, le couteau sous la gorge. Il aurait voulu supplier pour qu’on ne lui fasse aucun mal, il aurait voulu se débattre, se lever pour elle mais il ne pouvait pas. Alors il avait été contraint d’observer le fer glisser sur sa gorge blanche, laissant un rideau rouge se déverser sur elle. « Les traitres payent toujours. » Et le mangemort s’était enfui, alors que le corps malade de Simeon ne pouvait plus combattre la fumée. Il avait senti le sortilège le quitter et s’était laissé tomber à terre, les yeux clos et la vie le quittant peu à peu.

Titre de la partie (facultatif)

Il n’était pas mort. Non, pas encore. Il s’était réveillé, difficilement, la blancheur de l’endroit lui faisait mal à la tête mais il ne s’était pas demandé où il était. Il sentait la douleur dans tout son corps et avait du mal à mettre une idée en face d’une autre. Il n’arrivait plus à se rappeler si l’incendie avait été un cauchemar ou bien la réalité. Il avait même du mal à se rappeler jusqu’à son propre prénom. « Il est réveillé. » Il connaissait cette voix. Elle était rocailleuse, sévère et pleine d’une tristesse qui ne lui allait pas. Tournant la tête lentement il avait découvert son oncle à son chevet, le regardant avec soulagement. Que faisait-il ici ? Pourquoi ses yeux étaient rougis par la tristesse ? Que s’était-il passé ? Sa bouche s’était ouverte mais il ne lui avait pas laissé le temps de parler. « Je suis désolé. » Alors il avait pris conscience de la réalité qui l’entourait. Il apprenait la difficulté de la vie et encaissait seul les erreurs commises. Ses souvenirs lui revenaient petit à petit, son cœur se vidait lentement de toutes joies de vivre. Ses nuits n’étaient qu’un supplice de plus dans son existence, revoyant sans cesse les morts qui l’entouraient, apercevant ou sentant le sang de Bertille couler sur sa peau. On lui avait annoncé sa maladie, inconnue et mortelle, qui le suivait depuis sa naissance mais il s’en moquait, ou plutôt il prenait ça pour une bonne nouvelle. Il périrait, rejoindrait ceux qu’il aimait et retrouverait peut-être sa flamme de vie.

On l’avait obligé à retourner vivre dans la demeure VonBecker. Il avait été obligé d’écouter jour et nuit les discours de son grand-père qui annonçait que sa famille n’avait eut que ce qu’ils méritaient, qu’en se mettant à dos le Lord ils n’avaient pas d’autre choix que de mourir. On lui disait que s’il était encore en vie s’était justement pour lui accorder une seconde chance, qu’il devait se ranger du côté des Mangemorts mais il refusait. Il ne parlait plus, il ne mangeait que trop peu et restait la plupart du temps dans sa chambre. Personne ne se souciait de lui mais il s’en moquait. Il n’y avait que Oscar, son oncle, qui était venu le voir un soir. Il lui avait apporté son repas et ses potions, comme il le faisait toujours et avait tenté une discussion sans pour autant obtenir une réponse. « Simeon, tu ne devrais pas te morfondre comme ça. Tu devrais vivre pour eux et essayer de garder cette nouvelle chance qu’on t’offre. » Et il avait réagit. Il lui avait crié qu’il ne se rangerait jamais aux côtés de ceux qui avaient tués les personnes qu’il chérissait le plus au monde et qu’il préférait mourir plutôt que de trahir l’amour de sa famille. « Car je ne suis pas un lâche, pas comme toi. » Et le lendemain matin, Simeon avait disparu.

Il fuyait sa famille, il fuyait ses connaissances mais était de retour parmi les insurgés. Son nom avait été au départ un handicap pour se mêler à leurs rangs mais du fait de ses pertes physiques et ses actes passés on l'avait accueilli non sans méfiance, mais ce n'était pas ce qui le dérangeait. Il voulait faire payer ceux qui l’avaient détruit, quitte à en mourir. Il ne savait quand ses jours se termineraient, si demain il serait parmi les vivants ou les morts mais il voulait que cette deuxième chance qu’on lui offrait ne soit pas vaine. Il ne faisait pas parti des pacifistes ou autres rebelles trop gentils comme ça, non il y avait un trop plein de violence en lui qui ne demandait qu’à exploser et il le laisserait sortir contre toutes les personnes qui porteraient l’emblème des Mangemorts. Il aurait pu changer de nom, du fait de la liaison qu’on y faisait à ces monstres mais pour lui le patronyme de VonBecker revenait au fait qu’il ne fallait pas juger par les apparences. Cependant, il préférait le prénom d’Orpheus, celui de son père, le portant avec honneur et fierté pour montrer au monde que ce n’est pas un nom qui fait une personne mais bien ses convictions.