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sujet; Wrap your teeth around the pavement. |
| Alecto Carrow feat Catherine McNeil • crédit Babine
| Groupe • Inventé
• nom complet ; Carrow. Le cruor sur la lèvre fendue reluit d’un pourpre commun, mais pur, et indéfectible. Aussi depuis la tendre enfance, la furie se vêt de son plus bel apparat, de sa plus juste appellation ; Alecto. Celle porteuse de remords et de colère. Celle qui venge. Un organe cardiaque corrodé des sadisme et pathologie pour battre en son sein, il lui faut œuvrer pour sa chair, crever pour son sang. Et que de celui versé soit arrosé le patronyme familial, cet héritage en offrande aux plus grands. • surnom(s) ; Si l’aîné s’essaie à la masculiniser depuis enfant, dégoisant ci et là des « Alec » qui heurtent et aiguisent au combat, il demeure, encore aujourd’hui, le seul individu apte à écorcher son nom sans risquer la gorge tranchée. Le peuple l’afflige parfois d’un sobriquet populaire ; Scorpio. Fioriture fantaisiste jumelée à son tempérament de venin. • naissance ; 13 Novembre, 1959. • ascendance ; Pure. • camp ; Pro-Gouvernement. • métier ; Professeur à la pédagogie toute relative. L’oratrice enseigne, étudie, congédie en propagandes tyranniques les préceptes orduriers de moldus à qui elle n’octroie pas même le vulgaire statut de bête. La contestation lors de ses cours est proscrite. Les doloris sur les récalcitrants, une méthode récurrente. • réputation ; Des crises de folie et de violence, tous la connaissent. « Elle est aliénée, la sœur Carrow. Fêlée en toutes encoignures. » Les jugements babillés sont durs mais légitimes, et c’est les commissures tordues en une moue victorieuse qu’elle embrasse sa réputation, toujours. • état civil ; Alecto est célibataire. Plus emprunte des chaleurs et moiteurs féminines, la furie ne s’adonne à sa déviance qu’elle éructe et requiert régulièrement les corrections de son frère pour l’en soigner. • rang social ; Mangemort. • particularité(s) ; « Voyante » des bas fonds. Diseuse de bonnes aventures, plus précisément, et bien que ses prédispositions et sa sensibilité aux lignes de la main, marc de café, ou autres entrailles animales soient pour la plupart du temps tues voire même ignorées, car jugées ingrates par l'élite. • patronus ; Poignée d’étincelles qui s’évanouissent avant même d’avoir recouvré leur forme originelle. Les moisissures à l’interne sont trop fortes. • épouvantard ; La guérison. La conscience pour éradiquer les pathologies et déverser le vitriol de regrets sur une âme en jachère. • risèd ; Mourir au combat, pour ses idéaux, ou de la main de Amycus. • animaux ; Collectionneuse d' arthropodes, arachnides, et autres reptiles. • baguette ; Bois de roseau renfermant le ventricule d’un dragon. La relique est, à l’image de sa propriétaire, fielleuse et irraisonnée. |
The stars have faded away ► Avis sur la situation actuelle : C’est comme insufflé aux soupirs. Injecté directement aux cellules. Gare à vous. Une guerre gangrène les esprits ou les magnifie. Là où plusieurs échines plient, d’autres s’élèvent et se révèlent. Alecto pourtant n’a pas cillée. Pas depuis des décennies. Le temps défère les plis aux yeux de chatte mais n’abolit en rien l’essence faisandée de la gorgone. Elle ne faiblit pas. Ne grandit pas. N’évolue pas. Chef d’œuvre intemporel qui s’articule comme un pantin de chiffon. Offerte aux liens qui écartèlent et la tiraillent, la prédatrice augure et jauge, simplement, et s’il lui arrive parfois de tanguer sous les faiblesses d’esprit, emportée par la bien-aimée pathologie qui love et susurre ses prophéties criminelles en louange et dictame, jamais l’honneur ou le devoir ne se heurtent au sentimentalisme de masse. Dénominateur commun à cette plèbe qui sous les heurts et la tyrannie se brise ; elle préfère embrasser sa folie et crever d’être insane que se résumer à pareil truisme. ► Infos en vrac : Au fond des entrailles, seul un Être a su s’ancrer aux fondations, et c’est Amycus. Leur relation dépasse l’entendement (ils sont si étroitement liés l’un à l’autre, sur toutes sortes de plans, que la plèbe au premier abord les pense souvent jumeaux). Quand bien même la furie ne sache apprivoiser cette notion qu’est l’Amour, et ce qu’il soit familial, paternel, amical ou passionné, il s’agit pourtant de cette forme de sentimentalisme pour venir lui remuer l'interne lorsque l’on en vient à causer de son frère. Seulement Lui, puisque le reste de la fratrie, la gorgone s'en fout. La teinte, l’essence ou la genèse de cette faiblesse d’esprit ressenti à l’égard de son propre sang, Alecto se fiche de la dépecer ou l’analyser. Elle se sentirait la force de crever sans ciller, si cela signifiait l’épargner lui, et c’est bien la seule certitude que la furie ait à porter avec elle à ce jour. Il est son Tout. La poutre aux instincts qui flanchent. Le biotope pour la Bête. La seule victime qui, blessée par ses récalcitrances, la fait avoir peur d'elle-même. • Mangemort de grande renommée, elle aborde un avant-bras encrée avec fierté, se plait à tanner et martyriser la marmaille lors de ses heures d'enseignement. • Sadique, il lui est difficile (voire même impossible) d’éprouver le remord ou la culpabilité face au genre humain*. Si l’absence d’empathie dérange, dans son entourage, ça n’est d’ailleurs pas pour quelques questions d’éthique (sa distance et sa froideur servant à la cause) mais parce-que ses écarts sont, la plupart des fois, sources d’échecs ou de complications lors de missions effectuées pour le compte du Lord. La pathologie n’a pas de règles, qu’importe les sentences et tortures essuyées en correction. Aussi pour cette raison Carrow est un moins bon soldat que Lestrange, n'assimilant que très difficilement ses erreurs et accumulant les bavures. • Pour autant et de façon presque ironique, la tortionnaire recouvre son âme d’enfant une fois confrontée à l’espèce animale. Hypersensible face à ces autres compagnons de vie, Alecto se refuse à ingérer quelque chair animale que ce soit et a, à plusieurs reprises, frôlé l'état post-traumatique suite à des « lectures » dans les entrailles de ceux-ci. Il lui est impossible de conter la bonne aventure si cela implique de heurter des bêtes, ou, si la pratique lui est imposée, il lui faudra gérer la crise de larmes du siècle. • Sa barbaque est saccagée au sortilège impardonnable et autres ersatz de magie noire ; oeuvre, pour les trois quarts de chair morte, des maltraitances consenties de son Autre. • Célibataire endurcie, connue pour n'avoir même jamais été aperçue au bras d'un homme, et ce en quatre décennies d'existence, Alecto fait jaser en son milieu arriéré de puristes. Féministe avérée, elle est l'une des uniques femmes conservatrices, combattantes et pionnières des rangs du Magister à réfuter l'idée de mariage et de descendance. Continûment méprisée pour ce trait de caractère, lors de joutes ou de soirées mondaines qu'elle exècre, la furie ne perd jamais la face et sait clouer le bec de ses aïeux. • Prétendument bisexuelle refoulée. Son aîné, unique confident au courant de cette déviance, est largement réquisitionné pour des séances de psychanalyse barbare. Doloris et autres sortilèges douloureux ricochent entre les murs les soirs où la belle ne sait mouiller ses draps qu’en proie au souvenir d’un galbe féminin la frôlant. Publiquement, et dans l'idée d'épargner quelques souillures sur le patronyme sacré, Alecto se revendique sexuellement stérile. • Diseuse de bonne aventure depuis son début d'adolescence, jamais plus à l'aise qu'en lien perpétuel avec les bois, la nature et la bien-aimée terre, Alec est d'apparence souvent bohème pour ne pas dire négligée. Elle met mal à l'aise autrui, auprès duquel elle n'hésite pas à se montrer sous son vrai jour, toute couverte de glèbe et de sang. • Elle collectionne et étudie les arthropodes, arachnides, et reptiles en tous genre. C'est une petite savante en matière d'insectes, de botanique, ou de faune. Nothing compares to you • pseudo & âge ; Alec, 20 ans. • comment as-tu trouvé le forum ? C'est une très longue histoire, mais après x tentatives il semble que j'y revienne constamment. • ton avis, tes suggestions ; Aucune, je suis joie de retrouver le petit cocon qu'est exci. • connexion ; Je passerai tous les jours maintenant qu'a sonné le glas des vacances. Si ça n'est pas merveilleux. • quelque chose à ajouter ? Cuir moustache.
Dernière édition par Alecto Carrow le Sam 27 Juin 2015 - 11:42, édité 16 fois |
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| Here comes the hurricane There is no freedom without no cage
Store my name, say my name, know my name, &I'll keep my faith
De l’insalubrité des lieux, la bambine se gorge. Dressée sur un petit muret de ruines, la tignasse ébène pour lui gifler le visage sous les bises qui hurlent et lui font rosir les joues, elle oscille, s’articule, perd l’équilibre et s’échoue sur l’échine inclinée de l’aîné. Lui aussi siffle au même titre que le vent. Lui aussi aurait envie de la gifler. Agacé ou protecteur, Amycus réceptionne tout de même son double et vient sangler les rotules osseuses de ses petits bras. Si la cadette est lourde, car à peine plus mince et plus petite que l’érudit, ça n’est pas pour lui poser plus de problèmes. Ils ont cette habitude. Ils ont pour eux cette proximité. S’il la couve, s’il l’élève ainsi et la love tout contre ses hanches ou l’aplat d’un dos courbé, c’est qu’il sait être le seul à la saisir complètement. Le seul, au sein de la fratrie, au sein des leurs, que ses bizarreries n’effraient pas. Aussi essaie-t-il de lui épargner une énième réprimande, conscient des corrections que leurs géniteurs lui affligeront une fois rentrés à la maison. « Les parents se sont agacés de ne plus de trouver. » la prévient-il alors. En vain. Alec déjà décroche et se perd en l’essaim de ses boucles, elle y fourre son petit nez et y entoure ses longs doigts comme s’il lui fallait flatter un chat sauvage, déchargeant aux tensions du corps quelques tendresses rédemptrices. Alors, doucement, Amycus soupire et se détend. Il avait senti les nœuds se tisser aux entrailles en s’apercevant de sa fuite. Il s’était inquiété, quand bien même le quartier de sa sœur était devenu un point de chute avéré pour la famille Carrow. L’Allée des Embrumes. L’Allée de toutes les misères, crasseuses et ingrates. C’était ici que la petite sauvage venait se salir et se cogner, sous les capes mal avisées et aux haleines gorgées de gnôle. Le patronyme la protégeait toujours physiquement, mais qu’adviendrait-il de son éducation si la garçonne s’acharnait à venir crécher ici ? « Il faut que tu arrêtes de disparaître comme ça. Surtout pour venir ici. » Ici, aux égouts, dans les rues malfamées de la Londres Magique. Père la rosserait en correction. Mère lui hurlerait dessus en réprimande. « La vieille Yaga m’a appris à tirer les cartes, aujourd’hui. Je sais qu’ils vont me punir, Amy. » « Tu n’as pas besoin qu’une vieille sénile aux crocs gâtés te tire les cartes pour le savoir. » Mais déjà regrette-il ses paroles puisqu'il écope d'un coup de talons dans les côtes. « Tais-toi. Je te dis qu’elle voit les choses. Ça n’est pas de la voyance pour moldus, moi aussi je les sens. »
Et elle sentait. Ressentait. Des cinq sens tout juste élémentaires aux terminaisons nerveuses en alerte. Aux organes pour remuer l’interne et s’échauffer sous les membranes de sa chétive petite carcasse. Il y avait un Monde autour d’elle que les Hommes ne frôlaient même pas et qui lui susurrait secrets et merveilles depuis quelques temps, maintenant. En rêves. En pellicules vicieuses, creusées à même leurs paumes ou noyées dans le marc d’un café trop serré.
« Arrête-toi. » qu’elle ordonne encore, la sotte. Et Lui s’arrête, non sans expulser un soupir exaspéré. « Qu’est-ce que tu fais, Alec ? » Les prunelles viciées au cadavre d’un rat, Alecto descend du trône que lui présente encore son Autre, s’engouffre au cul-de-sac sordide et puant la pisse de chat. C’est confiante qu’elle s'avance jusqu’aux viscères grouillantes d'insectes et s’agenouille devant la scène de crime. « Alec… » s'impatiente le frangin, mais l’idiote, déjà, sent ses cils poupins submergés par les marées de sel. Instinctive, la furie extrait d’une poche de sa cape la fiole nouvellement offerte par sa vieille préceptrice, glanant aux horreurs nauséabondes et purulentes ses petits amis repus de chair. Cafards. Amycus ne peut s'empêcher d'esquisser une moue dégoûtée, pourtant c'est sans mot dire et sans la moindre remarque qu'il la mire revenir auprès de lui. « Qu'est-ce que tu vas en faire ? » « Une étude. » Comme toujours. « Parles-en aux parents et je te ferai cracher des limaces. »
So foul & fair a day I have not seen
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Dernière édition par Alecto Carrow le Sam 27 Juin 2015 - 17:49, édité 6 fois |
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| Oh non ._____. Pas elle .____. Bienvenue tout de même Bonne chance avec cette fiche, espèce d'affreuse |
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| .... Non mais. Ça va bien oh. Merci pour la fiche, je ferai de mon mieux.
Dernière édition par Alecto Carrow le Ven 26 Juin 2015 - 17:04, édité 1 fois |
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| J'y peux rien si Alecto et Amycus sont mon Épouvantard |
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| Je savais bien que Lancelot serait le premier à te souhaiter la bienvenue, il t'aime tant En tout cas, bienvenue et bon courage pour la rédaction de ta fiche! Tu vas nous effrayer tous les gamins du forum c'est parfait :p |
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| @Lancelot ; Les Carrow ton épouvantard ? Comme c'est intéressant.
@Guenièvre ; Faut bien quelqu'un pour tanner la marmaille récalcitrante. Merci beaucoup ! |
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HERO • we saved the world Luna Lovegood ‹ inscription : 31/05/2015
‹ messages : 5660
‹ crédits : LUX AETERNA (avatar), TUMBLR + MATHY LA BEST (gifs), KAZUO ISHIGURO (quote).
‹ dialogues : bleu (luna - #669999) ; rosé (marie - #cc6666).
‹ âge : (depuis le 13/02/04) 23
‹ occupation : aventurière dans l'âme, souvent bénévole, étudiante par correspondance et mère à plein temps.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : septembre 1992 et décembre 1997.
‹ baguette : mesure 25, 8 centimètres, a été taillée dans du bois de sorbier et son cœur recèle un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 10435
‹ réputation : je suis différente ; même je ne suis plus aussi loony qu'auparavant.
‹ particularité : douée d'un sixième sens tel qu'on me soupçonne d'avoir le troisième œil.
‹ faits : Marie n'est plus ; que je me réhabitue à mon nom, mon visage et ma vie d'autrefois, tant bien que mal ; que les conséquences d'une année et demie volée sont rudes ; que je crois en Harry Potter depuis toujours ; que je suis une héroïne de guerre ; qu'il me manque du bon sens et une part d'humanité ; que je ne pourrais pas survivre sans ma fille, Lesath, ni son père, Rolf Scamander, à mes côtés ; que notre famille détonne ; que je suis l'une des sacrifiés scolaires de la guerre ; que Lesath est atteinte du syndrome Rosier.
‹ résidence : dans cette drôle de demeure du Devon, en forme de tour d'échecs, avec Rolf et notre fille, Lesath. Autrefois musée du gouvernement, aujourd'hui réhabilitée, elle s'élève toujours aux abords de Loutry-Ste-Chapsoule.
‹ patronus : un sombral, après de nombreuses métamorphoses (le lièvre et le panda ont été les plus marquantes).
‹ épouvantard : une forme prostrée dans un sous-sol tantôt calciné, tantôt humide (représentation d'un retour en arrière inéluctable, sans Lesath, sans Rolf, sans ceux qui comptent pour moi).
‹ risèd : une longue chaine dorée, sertie de six pendentifs très particuliers.
| OH . Alecto ( ), Catherine ( ). Tant d'émotions contradictoires, c'est le mal quoi . Bienvenuuuue :roule: . |
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