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sujet; carry me anew (avery)
MessageSujet: carry me anew (avery)   carry me anew (avery) EmptyDim 26 Juil 2015 - 18:05

HUNTED • running man
Owen Avery
Owen Avery
‹ inscription : 21/07/2015
‹ messages : 1765
‹ crédits : whorecrux <3.
‹ dialogues : #006666 (owen) #A0A0A0 (selma)
carry me anew (avery) Tumblr_ngncjreTC41r7i70vo4_r1_250

‹ âge : 43
‹ occupation : dans l'ombre du Magister.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1971 et 1978
‹ baguette : est en bois d'acacia rigide, possède un cœur en ventricule de dragon et mesure vingt-neuf centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 5709
‹ réputation : la magie noire a rongé mon âme, dilué toute conscience, accru ma folie.
‹ particularité : fou.
‹ faits : ma soeur jumelle vit dans mon esprit dérangé, secret dont seuls quelques chanceux ont connaissance, que je suis aussi dérangé que peut l'être un sbire de Voldemort, que je n'hésite jamais à user de violences quand bien même elles ne seraient pas nécessaires, car la souffrance et les hurlements me font vibrer comme aucune autre drogue au monde. Mais qu'elles me sont infligées souvent par la main du Magister elle-même, car dieu sait combien de fois je l'ai déçu au cours de mes années de bons et loyaux (haha) services.
‹ résidence : Herpo Creek, dans la maison de mes parents, vide et délabrée; ruines.
‹ patronus : irréalisable, autrefois une hyène bien qu'elle ne soit apparue qu'une seule et unique fois sous forme reconnaissable.
‹ épouvantard : le baiser du détraqueur.
‹ risèd : la fin de cette insurrection qui amène autant de satisfaction que de souffrance.
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Owen Darwin Avery
feat christian bale • crédit tumblr
❝ We're running in circles again ❞Groupe ici ; PV/SC/Inventé

☇ pseudo complet & surnom(s) ; Prénom, Owen. Rares sont ceux qui en ont connaissance. Plus rares encore sont ceux qui l'utilisent car la plupart savent ce qu'ils risquent à l'employer. Nom, Avery. Seul Avery résonne dans les esprits, blaze qui claque sur les langues dans un écho de terreur muette depuis que son père a rejoint le camp du Lord.
☇ naissance ; Londres, 13 mai 1960.
☇ ascendance; Pure.
☇ métier ; Bourreau pour le compte du Lord. Les sorts les plus funestes qui s'abattent sur les traîtres, douce vengeance pour toutes les punitions qu'il a subies. Effaceur.
☇ camp ; Le seul capable de nourrir sa folie et d'étancher sa soif de sang et de souffrance. Celui du Lord, qu'il suit depuis près de deux décennies maintenant, comme son père avant lui. Avery n'est que trop conscient du double tranchant de sa position. Il souffre presque autant que ses victimes.
☇ réputation ; Cet homme sans conscience ni morale, rongé par sa folie à laquelle on a du mal à donner un nom. Et pourtant, sa folie a un nom, elle porte celui de sa sœur. Il est celui qui s'est fait dévorer l'âme il y a bien longtemps déjà, à force d'user de magie noire.
☇ état civil ; Célibataire. Seul dans les affres de l'éternelle solitude, condamné à ne jamais voir un jour une quelconque progéniture. Le mariage n'est pas pour lui.
☇ rang social ; Mangemort.
☇ baguette ; Baguette en bois d'acacia et cœur en ventricule de dragon, semi-rigide, 29 cm. Particulièrement capricieuse, parfois aussi instable que l'est son maître.
☇ épouvantard ; Avery vendrait son âme plutôt que de recevoir le baiser du détraqueur murmure-t-on en riant, lorsque l'on est certain qu'il ne nous entend pas.
☇ risèd ; La fin de cette insurrection. Non pas que les exécutions et les tortures l'ennuient, mais seulement quand elles sont destinées aux insurgés et aux rebuts de basse catégories. En être la cible trop souvent l'use. Il ne peut pas décemment en subir plus.
☇ patronus ; Autrefois une hyène, forme animale qu'il n'a pu produire qu'une fois dans sa vie. Depuis, plus rien.
☇ particularités ; la demande est à faire obligatoirement avant la fiche.
☇ animaux ; Pas un capable de lui survivre.
☇ miroir ; voir l'onglet "miroirs".

☇ Avis sur la situation actuelle ; Personne ne demande à Avery son avis sur la guerre. Personne ne le demande, car tout le monde pense en connaître la réponse. Il est ce fou qui torture les gens sans qu'on ait besoin de le lui demander. Il est ce méprisable mangemort sans doute pire que l'était son père, cet ignoble lézard rampant aux pieds de son maître doublé d'un fou. Et d'une certaine manière, tout le monde a raison. Avery se complaît dans la torture et la douleur. Il trouve largement son compte dans la violence qui régit ce monde que son Lord a crée. Il admet volontiers vouloir la perte des nés moldus et des traîtres à leurs sangs, né dans l'idéologie d'une ère de sorciers au sang pur et purifié. Et elle. Elle lui murmure son approbation dès que sa baguette afflige chacune de ses victimes. Elle guide sa main à la moindre hésitation. Et pourtant. Avery sent qu'il s'essouffle. Il n'a pas toujours eu les faveurs du Lord. Et même lorsqu'il les a eues, il a souvent eu droit aux tortures punitives. Aux douleurs interminables. Tout ça pourrait se terminer avec la fin de l'insurrection. Il le sait, mais elle est toujours là pour lui rappeler à quel point ils ont eu mal, tous les deux, lorsque le Magister est revenu d'entre les morts la première fois et les a punis pour ne pas avoir été à sa recherche. Il s'était promis de ne plus jamais risquer une telle colère. Il tiendra sa promesse à lui-même, il n'a pas le choix. Owen désire survivre avant tout, malgré cette vie qui ne l'a pas épargné. Alors Avery subira jusqu'au bout sans faire de vague. Il suivra jusqu'à la toute fin les ordres du Magister, jusqu'à sa perte. Qui sait s'il ne la souhaite pas au fond de lui ?

☇ Infos complémentaires ; Selma ne devait pas mourir si tôt. Mais Selma n'est jamais vraiment partie. Sa jumelle n'est peut-être pas restée en vie pour le reste du monde, mais pour lui elle est restée. Dans sa tête, tous les jours à ses côtés. À lui murmurer des choses, des sales idées. Parfois il lui répond, et pas seulement dans l'intimité de ses pensées. Parfois il la regarde et entretient de réelles conversations avec elle. Owen est fou. Owen s'est laissé porter par le désespoir de perdre son âme-jumelle, avant même qu'elle ne soit née Avery, Mulciber, Rosier, Snape. Autant de noms qui faisaient tressaillir les jeunes élèves à Poudlard, en leur temps. Autant de noms qui devinrent ceux des fidèles de Voldemort à leur sortie. Gamins enfiévrés par une douce folie, malsains. Combien ont subi leurs tortures sans jamais pouvoir les dénoncer sous peine de voir les menaces exécutées. On avait peur. Et on a encore peur. Combien de fois l'a-t-on entendu plaider sa cause auprès du Magister, lui rappeler son indéfectible loyauté. Cela en fait sourire certains, car ceux là savent sans doute que la loyauté ne fait sûrement pas partie des qualités d'Avery, si tant est qu'il en ait. Owen n'agit que dans son propre intérêt. Son seul objectif réel, c'est de survivre. De passer la tempête sain et sauf, quitte à y laisser une part de lui dans la bataille. L'Orviétan est devenu sa bouée de sauvetage, la seule capable de l'aider à surmonter les face à face avec le Magister. Les missions de terrain avant les paperasses. Les interrogatoires et les tortures. Magie noire au quotidien, qui ronge chaque jour un peu plus son âme. Si tant est qu'elle existe. Dueliste hors pair, tortionnaire appliqué. Grand sorcier, mage détraqué Sa petite spécialité: un maléfice qui prend la forme d'une pluie de flèches argentées. Mortel décidément, quand bien utilisé, douloureux au moins. Un seul passage à Azkaban à déplorer, après leur échec du Département des Mystères. Un et non deux. Avery a invoqué l'Imperium pour y échapper la première fois, après la disparition du Lord. Ce qui n'a été pardonné qu'après de longues années à son service. Moldus; sangs-de-bourbe; traîtres à leur sang. Tous indignes d'user de leur magie, indignes de cette faveur. Avery les méprise. Les veut tous morts, ou esclaves Rebuts... le premier est mort. Il s'est mordu la langue et s'est étouffé avec son propre sang. Son nom était Fulby. Le second avait si peu d'intérêt qu'Avery s'en souvient à peine. La dernière était bien plus qu'une esclave. Elle portait son enfant, qu'il l'ait réellement été ou non. Avery ne s'est jamais passé de l'occasion d'avoir un vers rampant à son domicile pour exécuter ses ordres, et les rebuts étaient bien plus divertissants que les elfes de maison. Fou à lier.
❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL

Appelez-moi raphi, uzu. J'ai 21 piges, je viens de chez les bretons et j'ai connu le forum via à cause d'une racoleuse qui était chez vous il y a quelques temps.  jule  Ça fait un moment qu'elle me tanne, que je n'ai pas le temps, mais cette fois j'ai craqué, ça y est.  gaah . Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 7 jours sur 7. Je veux bénéficier de l'aide d'un parrain ou d'une marraine : [] oui / [x] non. Pour les scénarii uniquement : j'ai l'aval du créateur concernant ma fiche [] oui / [] non. Un dernier mot ?geez i love you so much  :russe: .



Dernière édition par Owen Avery le Dim 22 Nov 2015 - 13:38, édité 12 fois
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MessageSujet: Re: carry me anew (avery)   carry me anew (avery) EmptyDim 26 Juil 2015 - 18:11

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‹ âge : 43
‹ occupation : dans l'ombre du Magister.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1971 et 1978
‹ baguette : est en bois d'acacia rigide, possède un cœur en ventricule de dragon et mesure vingt-neuf centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 5709
‹ réputation : la magie noire a rongé mon âme, dilué toute conscience, accru ma folie.
‹ particularité : fou.
‹ faits : ma soeur jumelle vit dans mon esprit dérangé, secret dont seuls quelques chanceux ont connaissance, que je suis aussi dérangé que peut l'être un sbire de Voldemort, que je n'hésite jamais à user de violences quand bien même elles ne seraient pas nécessaires, car la souffrance et les hurlements me font vibrer comme aucune autre drogue au monde. Mais qu'elles me sont infligées souvent par la main du Magister elle-même, car dieu sait combien de fois je l'ai déçu au cours de mes années de bons et loyaux (haha) services.
‹ résidence : Herpo Creek, dans la maison de mes parents, vide et délabrée; ruines.
‹ patronus : irréalisable, autrefois une hyène bien qu'elle ne soit apparue qu'une seule et unique fois sous forme reconnaissable.
‹ épouvantard : le baiser du détraqueur.
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carry me anew
de grâce ma douleur


❝ Enfance et décadence23 Décembre 1968 & Avery's Manor

« Il est perdu Marcus, encore, et ce n'est pas... » « Tais-toi. Je sais ce que tu vas me dire. Je sais ce qui te passe par la tête dès qu'une telle chose arrive, je refuse d'y revenir encore tu m'entends ? » Les voix résonnent depuis le rez-de-chaussée ; celle, plaintive, de sa mère, couverte par le ton autoritaire de son père. À l'entendre, Owen jurerait qu'il est sur le point de sortir de ses gonds. Ce n'est pas la première fois qu'il les entend parler de la sorte, sans la moindre aménité. Rares étaient les fois où il la couvrait d'un regard autre que méprisant. Où il la couvrait du regard, tout court. Il faisait toujours preuve de froideur à son égard. Toujours. « Marcus s'il te plaît, aide-moi à comprendre ce qui se passe, je te promets que... » « Shev... » Le ton baisse, jusqu'à ce qu'il ne puisse plus rien entendre. Il se rapproche de la porte, passe la tête par l'embrasure. Les chuchotements fusent, furibonds ; ponctués de mots que sa mère tente de placer, interrompue à chaque fois par son époux. « ...est-ce que c'est clair ? » Un sanglot étouffé. Du bruit, un son étouffé ; la porte qui claque, se referme définitivement sur leur père. Désertion de la place familiale, refus implacable de poursuivre une conversation houleuse. Déni criant, douloureux. Owen quitte le pallier. Descend les marches, une à une, la main glissant sur la rambarde cirée. Elisheva s'est assise, droite et digne, sur l'un des fauteuils posés près de l'âtre, le visage fermé, crispé. Les joues humides, elle n'ouvre pas les yeux pour le voir arriver. Mais elle l'entend, c'est certain. « Mère, est-ce que ça va ? » Les flammes lèchent les parois de la cheminée dans un suintement discret. Il n'y a que le bois pour crépiter, répondre à la question lancée par Owen. Byron rampe au sol, la baguette de leur mère coincée entre ses mâchoires ; marmot d'à peine deux ans que l'aîné dédaigne du regard. Celui-ci est fixé sur les paupières closes de sa mère. Elle soupire. Hoche la tête, lentement. Rouvre les yeux. Se lève, défroisse ses robes et prend le cadet dans ses bras, pour le serrer contre elle, comme se serre le cœur d'Owen. Byron, le préféré. L'enfant chéri de sa mère. Sentiment de trahison accablant, qui gonfle dans sa poitrine, auquel Selma fait écho, presque immédiatement. « Regarde la, ça ne m'étonne pas qu'il soit parti. Elle fait pitié. » « Ce n'est pas vrai, elle est triste, voilà tout. » « Pourquoi le serait-elle ? » Questionnement sincère. « Pourquoi est-ce que vous pleurez ? » Pourquoi nous fais-tu le spectacle de ton malheur ? Comme si l'on avait besoin d'être témoin d'une telle chose. Elisheva le regarde enfin. « J'étais enceinte chéri. » Elle ne l'est plus, tait-elle. « Mais ce n'est pas grave. Va maintenant, laisse-moi. » Byron se met à brailler, bambin inutile accaparant toute l'attention de la mère, qui le cajole, qui se console. Loin de lui.

Il l'entend parler à Byron dans le salon, jouer avec lui. Chose qu'elle n'a jamais faite avec son aîné, oh non, jamais. « Je lui faisais peur, je crois. » Il acquiesce dans le vide. C'est vrai, Selma a raison. Sa mère n'a jamais accepté de l'entendre parler seul, ni croire en l'existence d'une jumelle. Tu n'as pas eu de jumelle Owen, quand vas-tu te sortir cette drôle d'idée de la tête... murmurait-elle, avec l'air, toujours, d'être sur le point de pleurer, ou de crier, ou d'autre chose qu'il n'avait jamais su nommer. Et lui d’asséner que si, bien sûr, il le sait, elle lui parle ! Pourquoi ne veux-t-elle pas le croire ! Pourquoi n'essayes-tu pas d'agir normalement, ça ne devrait pas être si difficile... Il rejette les paroles de sa mère, ressassées maintes et maintes fois. Il est normal. Eux sont justes, aveugles, dans le déni. Sourds à ses explications.
Il se détourne, passe la salle à manger, la bibliothèque de sa mère. La demeure est immense, les couloirs interminables, les pièces fermées trop nombreuses. Parvenu au bout du corridor, il fait face à la porte close, celle qui lui est interdite, plus que toutes les autres. Il a essayé de la passer, à plusieurs reprises. La main se tend, s'approche de la poignée. Le métal est tiède, comme si une main s'y était déjà posée. Il tourne.
C'est ouvert. C'est ouvert !
Par quel miracle son père a-t-il oublié de fermer à double sort ? Il n'en sait rien. Il n'en sait rien et il s'en fiche, il ouvre, il s'engouffre dans l'obscurité, se jette à corps perdu dans l'inconnu, dans les doutes et tous les possibles qui s'offrent à lui, soudain. Des flammes jaillissent de flambeaux accrochés aux murs, embrase l'excitation grandissante qui le prend au corps. « On a réussi Selma. Il n'est pas là et on a réussi, on est entrés. » Selma rigole, jubile. S'impatiente de voir les sous sols se dévoiler à leur connaissance. Les rangées de livres apparaissent peu à peu, à mesure que le reste des chandelles s'allument à leur présence. Un frisson extasié court le long de sa colonne, en dépit de l'odeur curieuse qui règne dans la cave. Ça sent la viande faisandée. Il ne reculera pas, cela fait si longtemps qu'ils essayent, qu'ils veulent savoir, et Marcus a toujours refusé de leur dire. Trop jeune, disait-il. Mais ils ont l'intelligence de deux, n'est-ce pas ? C'est ce qu'elle lui souffle toujours, quand il doute de lui, d'eux. Elle refuse la moindre hésitation.

Un hoquet d'horreur franchit la barrière de ses lèvres en apercevant le corps. Cadavre blafard posé négligemment sur la table en pierre, là bas au fond de la pièce. Des liens ceignent ses quatre membres au support, comme s'il risquait de s'enfuir. Absurde. « Oh regarde de plus près, s'il te plaît, approches-toi ! » susurre Selma. Il l'entend presque sourire. Ses jambes refusent d'avancer, il est tétanisé. Incapable de faire le moindre geste. Ses yeux restent fixés en un regard horrifié sur le macchabée, qui gise comme une masse inerte, putride et grise. C'est bien la première fois qu'il voit un cadavre, par Merlin, et. Il va vomir. « Mais non tu ne vas pas vomir, imbécile ! Ce n'est rien qu'un mort, il ne va rien te faire. Bouche-toi le nez ça ira mieux, Owen. » Il s'exécute. Effectivement, c'est mieux. Il s'approche, comme elle le lui demande, détaille du regard la scène. Des grimoires poussiéreux s'empilent sur le bureau posté à côté de la table de pierre où est tenu le mort. Et s'il le connaissait ? Le cœur saute dans sa poitrine à cette idée. Mais non, malgré le teint cireux il ne lui dit décidément rien. Rien du tout. C'est au moins ça. Les yeux écarquillés, le premier élan nauséeux passé, il découvre son nez et il observe. Il scrute, fasciné par la découverte.
Que peut bien faire son père dans les cachots sombres du manoir, avec ce cadavre. La question mérite de s'y attarder, une parcelle de vérité semble pointer son nez quand il se penche sur une main grise dont la peau se délite, s'assèche sur son muscle atrophié. L'odeur est insupportable, mais la curiosité plus forte que tout. Il croit voir... « Là, regarde. » elle souffle, électrisée. Il se penche un peu plus, il croit voir... « OWEN ! » Le cri résonne dans l'escalier, suivi du son empressé des pas d'Elisheva. Le garçon se recule vivement, comme s'il avait été brûlé. Les talons claquent et résonnent dans les sous sols et sa mère déboule dans la pièce, l'aperçoit là, face au mort. Les lèvres s'entrouvrent ; que dire. Il n'y a rien à dire. « Tu n'as pas le droit d'être là. Ne crois pas que ton père ne sera pas mis au courant. Remonte, maintenant ! »

Ils étaient si proches de savoir. Ils y retourneront.

Bribes de conversation captée à l'insu des parents.


-Il est fou...Tu l'entends se parler à lui-même ? Marcus, il est convaincu qu'il a une sœur, ce n'est pas normal, je m'évertue à lui dire, tu sais, mais il n'entend rien, il soutient qu'elle existe, qu'elle lui parle, il me fait peur...
-...
-Même Byron le dit, alors qu'il est si petit, tu te rends compte ? Il faut qu'on fasse quelque chose.
-Je connais un PsychiaMage à Sainte-Mangouste, j'essayerai de lui en parler, mais...
-Fais ça. On ne peut pas le laisser ainsi, il a besoin d'aide.
-...Je ne voudrais pas que cela s'ébruite. Que l'on médise sur notre famille, Merlin sait que l'on a pas besoin de ça.
-Qu'entends-tu par là ?
-Tu sais très bien de quoi je veux parler Shev. Pas besoin d'ajouter sa folie à la tienne pour que l'on soit définitivement rayés de la carte des bonnes relations. On a plus qu'à compter sur Byron.
(Silence).

11 juillet 1971 & Avery's Manor (alentours)


Le soleil s'abat sur la campagne anglaise comme une chape de plomb. Le sommet de son crâne est brûlant. Ses mains croisées sur son front moite tentent de le protéger des rayons, de leur morsure. Il a la gorge sèche, la voix rauque à force de parler. Il enrage depuis qu'il est sorti de la maison en claquant la porte. Le gamin cause tout seul. Comme souvent. « Je leur ferai payer, ils mentent, ils ne font que mentir. » Selma acquiesce, approuve. « Bien sûr qu'ils mentent. Ils ne veulent pas admettre qu'ils m'ont tuée. C'est bien plus simple comme ça. » « Menteurs, menteurs, menteurs. » Pourquoi t'ont-ils tuée, Selma ? Pourquoi es-tu restée pour moi ? Pourquoi ne le leur dis-tu pas ? Il faudrait qu'ils te voient. Qu'ils y croient. Mais dans le fond, Avery n'en a pas envie. Selma n'est là que pour lui, elle sera son plus grand secret à présent. Jamais elle ne doit le quitter. Et jamais elle ne le quittera. « Je serai toujours là, Owen. » Une bulle de gratitude gonfle dans son ventre. Le soulagement calme peu à peu son agitation, au rythme de ses pas qui l'éloignent de la maison. « Owen ! » Une voix enfantine le tire de ses pensées. Il se retourne brusquement, avise son petit frère qui court sur ses courtes jambes. Il saute pour éviter les hautes herbes. « Allons-nous en, il va encore nous attirer des ennuis » souffle sa sœur. « Vas-t-en ! » crie-t-il en direction du gamin, qui ne s'arrête pas pour autant. Owen tourne les talons. S'éloigne à grands pas du frangin qui, tenace, poursuit sa course jusqu'à parvenir à sa hauteur. « Owen, qu'est-ce que tu fais, reviens jouer avec moi. » « Vas-t-en je t'ai dit » Le petit garçon lève les yeux, esquisse une moue boudeuse qui ne lui vaut qu'un regard noir de la part de son aîné. « Papa et maman sont très en colère contre toi. Si tu ne veux pas jouer avec moi, j'irai leur dire que tu parles encore tout seul ! » fait-il, provoquant délibérément son aîné dans une faible tentative pour le convaincre de rentrer jouer avec lui. « Pars ! Tu m'ennuies. Laisse-nous tranquille. » « Nous ? » S'il ne veut pas partir, il n'aura pas d'autre choix que de l'y forcer. Il ne demande que la solitude, qu'à s'envelopper dans ses pensées. Laisse-moi en paix. Mais le gamin refuse encore. Il babille des choses. Prononce les paroles fatales : « Ils ont dit que tu étais dingue, que tu n'avais pas de jumelle et qu'ils allaient t'envoyer chez un guérisseur à Ste-Mangouste si ça continuait, et puis que... » La colère enfle. Dégage le reste, ne demeure que cette envie de tout détruire. Le flot de magie s'insinue en lui. Selma s'agite, approuve silencieusement ce qui est sur le point d'arriver. Double jouissance quand la magie s'échappe de son corps, encore immature mais déjà terrible. Le frangin se tait, pousse un gémissement horrifié quand il voit les plantes épineuses qui parsème la campagne s'enrouler autour de ses petits membres, griffer sa peau et strier ses jambes de longues balafres superficielles. Owen serre les poings. Sent ses ongles s'enfoncer dans ses paumes, pour canaliser cette folle colère qu'il peine à contrôler. « Comme tu ne veux pas partir, tu vas rester là, et j'espère que tu sécheras sur pied en attendant la nuit ! » L'enfant se met à pleurer. Tente de se dégager, bafouille des explications -je ne leur dirai rien, laisse-moi, libère-moi, en vain. Owen tourne le dos. S'enfuit en courant, laissant son frère à son sort.

❝ In a Bang with the Gang5 novembre 1971 & Poudlard (un couloir)

Avery pointe du doigt une petite blonde au loin, se penche vers son camarade. « Elle, on m'a dit qu'elle était née moldue. Mon père dit que les gens comme eux ne devraient pas être autorisés à Poudlard. » Mulciber ricane et toise la jeune fille qui arrive dans leur direction entourée de camarades de sa maison, des Poufsouffle, acquiesce. « Ils ne valent rien... » Il accroche sa trajectoire d'un tacle du coude qui la fait se retourner. Edna, qu'elle s'appelle, les regarde d'un air hésitant. Non, ce n'était pas une erreur, signifie le sourire goguenard que les deux Serpentard arborent fièrement. « Excuse-toi, vilaine sang de bourbe. » Les yeux s'arrondissent sous l'effet du choc, les joues rosissent alors qu'elle se refuse à éprouver la honte qui l'envahit sous les rires des garçons. Les camarades se retournent à leur tour, sourcils froncés, les baguettes sortent des poches et Avery succombe à l'euphorie méprisable qui prend possession de lui. « Les sangs impurs comme toi savent se servir d'une baguette peut-être ? » Les yeux s'embuent, les lèvres se tordent en une moue qui trahit l'envie pressante de se mettre à pleurer, là, devant un attroupement d'élèves dans l'expectative. « Fermez là bande de... » On se tait soudain quand une main sévère se pose sur l'épaule d'Owen : « Cinquante points de moins pour Serpentard, Avery. Et ce sera une retenue pour tous les deux. Vous viendrez me voir dans mon bureau à la fin de la journée. Retournez en cours maintenant, dispersez. » Mulciber perd son sourire, lui jette un regard un peu déçu : quelle imbécillité de ne pas avoir vérifié avant l'absence de professeurs autour d'eux. Ça aurait pu être infiniment plus amusant s'ils ne s'étaient pas fait prendre sur le fait.

janvier 1976 & Salle commune de Serpentard (la nuit)


La salle commune est plongée dans l'ombre, seule la lueur de l'âtre éclaire les visages juvéniles des adolescents enroulés dans des couvertures vert sombre. Une assiette vide est posée devant eux, porteuse des vestiges de leur fringale nocturne. Le ventre prêt à éclater, Owen regarde les flammes s'agiter face à eux, se réjouit d'être seul avec son ami. C'est fou ce que certains première année peuvent être bruyants. Ils n'étaient pas comme ça à leur âge, songe-t-il. Un mensonge bien sûr. Selma s'applique à faire remonter un de leur souvenir à la margelle de sa mémoire : Evan et lui, vautrés sur des fauteuils, écroulés de rire après avoir vu le visage de Mulciber prendre une teinte d'un jaune soutenu après une mauvaise farce. Eux encore, en train de se hurler dessus lors de parties de cartes un peu trop prises à cœur -c'est que la montre de son père était en jeu, Merlin il avait bien failli la perdre au Poker Sorcier ce jour là. Dire qu'il ne s'est pas amélioré depuis... Si il se fichait bien de faire n'importe quoi avec ses deux autres camarades, face à Rabastan, Owen s'était toujours plus ou moins tenu à carreau, soucieux de paraître aussi mature que lui, aussi digne. Douce utopie, il n'est pas assez sérieux pour y arriver. Ça ne l'embête pas, du moment qu'il peut conserver sa confiance, sa précieuse considération. Le silence les enveloppe sans que la gêne ne soit de la partie. « Est-ce que c'est vraiment difficile, la Légilimencie ? » demande-t-il finalement, reprenant la conversation arrêtée quelques minutes plus tôt. Rabastan est en plein apprentissage, ça le sidère, lui qui voudrait bien aller voir ce qu'il se passe dans la tête des autres. Sûrement que ça ne se passe pas comme dans la sienne, et il ne saurait dire si c'est une tare ou une chance. Un peu des deux. Selma s'éveille à demi, endormie par la chaleur et le calme qui les entoure, et quitte de nouveau sa conscience pour replonger dans un sommeil factice. Selma est toujours à l'écoute, toujours, plus ou moins active selon le niveau d'intérêt de ce qui se passe autour d'eux. Rabastan hausse les épaules. « J'y arrive de mieux en mieux... Le soucis c'est qu'il faut que je m'entraîne, et il n'y a pas beaucoup de volontaires pour ce genre d'exercices, ça se comprend. » Silence. « Pourquoi tu ne m'as jamais demandé de t'entraîner sur moi ? » L'autre le dévisage, soufflé par la question. Ce n'était pas comme si Owen avait encore le moindre secret pour lui. Ce n'était pas comme si chacun ne s'était pas peu à peu révélé à l'autre au fil des années. « Je n'ai rien à te cacher. » Selma émerge de nouveau, bien plus présente cette fois. Lestrange semble hésiter, détourne le regard. « Tu peux même essayer tout de suite. » Volonté malsaine de plaire, ou curiosité morbide ? Quel effet cela peut-il faire de se savoir à la merci d'un esprit étranger ? Il se redresse, comme si Rabastan avait déjà donné son accord, comme s'il avait déjà levé sa baguette et prononcé la formule qui lui ouvrirait les portes de ses pensées. Il plante un regard déterminé dans celui de son camarde, qui fait bientôt écho au sien. On les dirait prêts à sceller à jamais leur amitié, asseoir la confiance de l'un en l'autre. S'ils avaient su.

La concentration fige les traits de Rabastan, contact oculaire volontaire et inébranlable. « Vas-y, cette fois c'est la bonne. » assène-t-il avant de se préparer de nouveau. Hésitation ou vagues récriminations venant de son camarade, quelque chose en tout cas freine Lestrange depuis le début. Il n'y met pas assez de volonté. Mais, cette fois c'est la bonne. Selma se rétracte, peu encline à se laisser envahir par ce qu'elle considère comme une intrusion non souhaitée. « Tu ne me demandes même pas mon avis ! » geint-elle avant de se faire toute petite lorsque la formule brise le silence. « Legilimens. » Couteau tiré à pleine puissance. À la manière d'une lame, les deux esprits entrent en collision. Owen grimace, tente de gérer l'afflux de souvenirs qui remonte à la surface.

Owen observe le nouveau-né avec répulsion, impuissant... le bambin braille à en devenir rouge fluo, et une envie de le faire taire s'empare de lui... ce serait si simple de le tuer là, pendant que mère n'est pas là... Marcus Avery passe la porte d'entrée, il a du sang qui tâche sa robe verte, le teint cadavérique de celui qui n'a pas dormi depuis des jours... « Elle n'existe pas ta Selma, quand voudras-tu bien te faire à ça ?! »... Il regarde Byron pleurer, les bras liés par sa magie incontrôlable, les larmes roulant sur ses joues... Il n'avait pas à dire ces choses là... Elisheva s'emporte après avoir découvert que son journal n'est pas à sa place, elle a raison, c'est bien lui qui l'a pris... Selma lui souffle sa paranoïa à l'oreille, l'incite à faire des choses qu'il regrette ensuite... « Dégages-le de là, DEGAGES LE DE NOTRE TETE ! » Selma se rebiffe, repousse l'attaque du Serpentard. Stupide idée que voilà, servir de cobaye à une magie aussi obscure, dont ils ne devraient pas faire l'objet, ni lui ni elle ! Ils sont deux par Merlin, elle aussi a son mot à dire !

Essoufflé, Owen se renverse en arrière, percute le sol dans un bruit sourd. Il a été surpris, voilà tout. Ça n'a pas été aussi marrant qu'il l'aurait cru, lui qui ne s'attendait pas à voir son enfance défiler à la manière d'un film sous les yeux de Rabastan. Rien à cacher, non. Mais certaines hontes et haines primitives n'auraient pas du être dévoilées de la sorte, bien pour la plupart ait déjà été avouées depuis longtemps. Bien sûr qu'il a souhaité à plusieurs reprises la mort de son cadet. Il le sait, mais ce n'est pas la même chose de le voir. Rabastan l'observe, interdit.

mars 1976 & Salle vide à Poudlard


« Pourquoi est-ce qu'elle s'agite comme ça? C'est incroyable qu'une sang-de-bourbe parvienne à avoir l'air encore plus méprisable. On dirait un vers. » Mulciber accueille le sarcasme avec un éclat de rire, dirige de nouveau sa baguette sur le corps tremblant de leur victime d'un soir, qui tente de s'échapper en rampant vers la sortie de la salle vide. Sa cheville droite est brisée, et des traces de sang décorent joliment son col de chemise blanc. Un sourire malveillant étire la commissures de ses lèvres tandis qu'il sent plus qu'il n'entend Selma se réjouir depuis le fond de ses pensées. Mulciber accable la jeune fille d'un nouveau maléfice. Le cri résonne dans toute la pièce. Echo de détresse qui ricoche sur les murs. Avery agite sa baguette, envoyant la victime contre le mur afin de la faire taire. « On t'a déjà dit de la fermer, ne nous oblige pas à te coller définitivement les lèvres, bien que ce ne serait pas une grande perte. La parole des sangs-de-bourbe n'a pas tellement d'intérêt. » « Laissez-moi partir, arrêtez je vous en supplie... » « Tu nous en supplie ? Tu entends ça Evan ? » Rosier s'agite derrière eux, confortablement installé sur un banc, observant la scène avec un détachement singulier. Il hoche la tête, un rictus étirant le coin de ses lèvres. Ses longs doigts jouent nonchalamment avec sa baguette, qu'il ne semble plus vouloir utiliser. On dirait que cela ne l'amuse même plus. Ça fait simplement trop longtemps que ce petit jeu dure. Une heure déjà que la pauvre Mary McDonald gémit sur le sol, avec pour ordre de faire le moins de bruit possible alors que les trois garçons s'amusaient à lui infliger toutes sortes de sorts peu plaisants. Son seul tort est d'être née de parents dépourvus de magie. Ce qu'elle prenait pour une chance alors se mue lentement en horreur dans ses pensées. Sa lèvre est coupée, une de ses joues est lacérée d’innombrables petites coupures sanglantes. Mais la plus grande part de sa douleur provient de l'humiliation qu'elle vient de subir. « Qu'est-ce qu'il y a, tu t'ennuies ? » Mulciber se redresse, toise leur camarade d'un air interrogateur. « Un peu. Elle ne m'amuse plus et on va finir par manquer le dîner. » fit-il. Le visage d'Avery se tord en une expression indéchiffrable. Il lance un regard à la masse prostrée contre le mur. « Soit. Allons-y. Toi, tu es tombée dans les escalier. Tout ça n'est jamais arrivé, compris? » Un sanglot étouffé leur parvient pour toute réponse. Rosier se lève, s'étire, et fait tonner un maléfice qui agite la victime d'un sursaut douloureux -sa réponse est trop longue à venir. « Compris? » redemande-t-il. Elle hoche la tête, pleurant franchement à présent. Une moue de dégoût tord les lèvres d'Avery, qui ramasse sa cape et ouvre la porte, laissant la jeune rouge et or à sa terreur, talonné de Mulciber et Rosier. Mary McDonald est déjà loin dans son esprit. Oubliée, noyée parmi les autres visages tordus de souffrance, terrorisés par leur petit gang.

Février 1979 & Aile Psychiamagique Ste-Mangouste


Les pleurs qui sillonnent les joues pâles de sa mère lui donnent la nausée. Owen voudrait être ailleurs, ne pas avoir à subir la vision répugnante d’Elisheva en pleine crise de folie. Cette dernière s’accroche à ses jambes, le supplie de le ramener. « Tu ne peux pas me laisser ici, je t’en supplie, Owen, je ne suis pas folle, il faut que tu me croies ! Elles ne sont pas mortes par hasard, il me les a enlevées, tes sœurs Owen, je t’en prie aide-moi... » Il se dégage en reculant d’un pas, dégoûté. Elle pousse un cri en tombant au sol, misérable, se tourne vers Byron, dont le visage blafard n’augure rien de bon : il paraît sur le point de vomir. Son frère se retrouver à genoux au sol, attiré par sa mère qui lie ses mains aux siennes, caresse ses joues, s’accroche à lui comme si sa vie en dépendait. « Byron, Byron, tu ne me laisseras pas, je le sais, mon petit garçon, tu me crois toi, n’est-ce pas, que tu me crois ? Il le faut, écoutes-moi : » et sa mère de murmurer fébrilement ses sombres certitudes à l’oreille de son cadet, son préféré. Owen observe la scène d’un air détaché, le cœur au bord des lèvres. Ce n’est pas qu’il n’a pas essayé. S’occuper d’elle, subir ses crises de larmes, écouter ses mensonges fiévreux, toujours les mêmes. Byron a la mâchoire serrée, le regard torve. Owen se tourne vers les guérisseurs : « Occupez-vous d’elle par Merlin, vous ne voyez pas que notre mère a besoin de soins ? » L’ordre tonne dans l’aile psychiamagique de l’hôpital sorcier. Un regard menaçant fait détourner ceux des curieux qui observent malgré eux les séparations déchirantes d’une mère et de ses enfants. Non. Ce n’était plus gérable, il fallait l’éloigner, trouver des soignants qui pourraient prendre en charge sa folie à temps plein, chose dont il ne peut –et veut- pas se charger. Aucun d’eux ne peut la laisser seule au Manoir avec ses fantômes et ses craintes. Byron est bien obligé de l’admettre. Il se relève, essuie ce qui ressemble à une larme au coin de son œil, en toute discrétion, et se recule, le visage fermé. « Byron ! BYRON ! » Les pleurs s’intensifient, se mêlent aux cris et au refus de sa mère de se laisser emmener. Son frère lui décoche un regard haineux, chargé de reproches, avant de quitter les lieux à grands pas.

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Dernière édition par Owen Avery le Ven 8 Juil 2016 - 17:02, édité 37 fois
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MessageSujet: Re: carry me anew (avery)   carry me anew (avery) EmptyDim 26 Juil 2015 - 18:22

FONDA • tomorrow's a mystery
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héhé, BIENVENUE officiellement iiih dire qu'on attend un Owen depuis si longtemps, tu débarques piles quand on cesse d'espérer et qu'on envisage de l'éliminer dent belle surprise en tout cas, j'ai hâte de voir ce que tu comptes faire du bonhomme iiih si t'as des questions, tu connais l'chemin hein, le staff est là pour éclairer ta lanterne jeune padawan mg
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MessageSujet: Re: carry me anew (avery)   carry me anew (avery) EmptyDim 26 Juil 2015 - 18:23

WIZARD • always the first casuality
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‹ occupation : guérisseuse au service d'infection par virus et microbe magique et co-présidente de l'association "Rosier's Disease Research Trust".
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : 1980 et 1987.
‹ baguette : est en bois de charme, contient une plume de phénix et mesure 26,4 centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 5557
‹ réputation : je suis fragile et que j'ai été manipulée par mon compagnon.
‹ particularité : occlumens.
‹ faits : je suis de sang pur, que je fais partie de la famille Grimaldi, que je suis d'origine italienne, que j'adhère aux idées insurgées mais que je me suis résolue à ne jamais les rejoindre pour le bien être de ma fille, que je suis une ancienne guérisseuse et que je sais donc comment soigner les gens de diverses pathologies, que je me défends en duel, que j'adore lire, que j'apprécie les jolies choses.
‹ résidence : dans un petit studio sur le chemin de traverse que le gouvernement a bien voulu me donner pour mon implication de guérisseuse durant la guerre. La demeure des Grimaldi à Herpo Creek ainsi que mon appartement à la Bran Tower avaient été saisis. Je dispose toujours d'une résidence secondaire et tertiaire à Brighton (maison d'été) et à Florence (terres italiennes).
‹ patronus : un lapin, patronus de Thomas
‹ épouvantard : un entassement de corps, celui de mes enfants et des êtres qui me sont chers.
‹ risèd : ma famille heureuse et recomposée.
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BIENVENUUUUUUE ! TOI ! *pointe du doigt* Je vais t'aimer autant que je vais te détester ! iiih bave  Il faudra absolument qu'on se trouve un lien, je sais pas comment, mais il faudra ! stp
En tout cas, bon courage pour ta fiche ! Et même si t'as pris 100 ans pour la poster, vivement qu'elle soit finie ! kr kr
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MessageSujet: Re: carry me anew (avery)   carry me anew (avery) EmptyDim 26 Juil 2015 - 18:34

HUNTED • running man
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‹ scolarité : 1971 et 1978
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‹ réputation : la magie noire a rongé mon âme, dilué toute conscience, accru ma folie.
‹ particularité : fou.
‹ faits : ma soeur jumelle vit dans mon esprit dérangé, secret dont seuls quelques chanceux ont connaissance, que je suis aussi dérangé que peut l'être un sbire de Voldemort, que je n'hésite jamais à user de violences quand bien même elles ne seraient pas nécessaires, car la souffrance et les hurlements me font vibrer comme aucune autre drogue au monde. Mais qu'elles me sont infligées souvent par la main du Magister elle-même, car dieu sait combien de fois je l'ai déçu au cours de mes années de bons et loyaux (haha) services.
‹ résidence : Herpo Creek, dans la maison de mes parents, vide et délabrée; ruines.
‹ patronus : irréalisable, autrefois une hyène bien qu'elle ne soit apparue qu'une seule et unique fois sous forme reconnaissable.
‹ épouvantard : le baiser du détraqueur.
‹ risèd : la fin de cette insurrection qui amène autant de satisfaction que de souffrance.
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badt kingdom
this is not what you wanted, not what you had in mind


❝ You dit it wrong24 juin 1995 & Bureau Avery

Sous sa manche la marque brûle, dévore sa peau à la manière d'un insecte particulièrement vorace. L'Appel. Le premier depuis treize ans. Depuis que. Non. Impossible. Et pourtant si. Émergence de souvenirs en masse, de cette sensation désagréable qu'il croyait oubliée à jamais. Qu'il croyait rangée et bien léguée au passé. Il a cru à sa perte, comme tous les autres. Mais l'appel est pressent, bien réel. Le poitrail est mis à mal par un palpitant particulièrement pressé de dégager avant que ne tombe la sentence. Parce que sentence il y aura. Treize ans ont passé, mais pas un seul souvenir du Lord n'a été perdu en chemin. « Qu'attends-tu Owen. Transplane. » « Je ne sais pas. Je ne sais pas. » « Transplane, maintenant! » La voix cingle dans son crâne douloureux, fuse parmi des millions d'autres voix (les siennes cette fois, pense-t-il) qui le conjurent de ne pas bouger, et parmi celles qui lui soufflent avec empressement de retrouver son maître. « Ah! » Les mains enserrent le crâne comme pour museler une intense douleur. Peut-être est-ce un faux signal. Une farce de mauvaise augure. « Vas, maintenant, si le Maître est de retour, nous nous devons d'être à ses côtés... » Le paysage se déforme autour de lui lorsqu'il cède à l'appel, compressé par des forces invisibles qui le mènent droit à Lui. Lui qui se tient en chair et en os, bien vivant, pâle dans la faible lumière de l'astre nocturne au dessus de leurs têtes. « Maître ! » Les jambes se dérobent sous lui. Les genoux percutent le sol. Les pans de la cape noire froissent l'herbe contre laquelle il a appuyé son visage dans une attitude prostrée. Soumis. Des pop résonnent autour de lui, signant le retour de ses disciples. « Tu as été le premier Owen. Le Maitre saura s'en souvenir. » lui souffle Selma. La voix du maître, froide et sifflante, lui glace le sang. Lui fait voir toute l'ampleur de sa déloyauté : non il ne l'a pas cherché après sa présumée mort. Oui, il a bel et bien menti, préféré sa propre sauvegarde à une décennie passée à Askaban pour l'amour du Lord. Mais tout sera pardonné après treize ans de bons et loyaux services, entend-t-il, avant qu'un flot de douleur ne s'abatte sur lui.

Novembre 1995 & Angleterre, lieu secret


L'attente. La tension palpable. Le silence cotonneux qui lui renvoie le son de sa propre respiration. Tout contribue à bander ses muscles comme un animal acculé, guettant le danger, prêt à fuir. Ses yeux suivent le trajet du Lord autour de la pièce sans discontinuer alors qu'il attend. Une réaction, une parole, une question. Il attend. Soudain, il s'immobilise. Lui fait face, les yeux réduits à deux fentes se posant sur lui avec impériosité. « Broderick Bode, dis-tu. » « Oui, Maître. » « Et comment comptes-tu t'en servir ? » « L'imperium Maître. Bode est un langue-de-plomb assez isolé, c'est ce que j'ai pu voir lors de mes observations et... » « L'imperium et ensuite. Tu l'enverrais s'en emparer ? » Owen croise le regard froid posé sur lui. Deux orbes sombres capables de lire en vous aussi facilement que dans un livre ouvert. Littéralement. « Oui Maître, c'est ça. Il me semble que Lucius Malefoy serait à même de s’en occuper, sa position auprès du Ministre serait un atout. » Lord Voldemort s'attarde encore un instant sur lui, se détourne à nouveau, réfléchissant à sa proposition. « Pourquoi pas. Cela peut fonctionner. Tâche de ne pas me décevoir encore une fois. Que j'obtienne cette Prophétie est d'une importance capitale, tu comprends. Échouer à ce stade serait une erreur impardonnable. Tu peux disposer. » Ultime regard du Lord pour appuyer ses menaces. Sinon, tu payeras. Encore. Avery s'incline bien bas, quitte le repaire d'un pas empressé.

Janvier 1996 & Malfoy's Manor


Le plan était simple. Plus que ça, le plan était parfait. Il devait lui assurer une reconnaissance certaine et le faire remonter dans l’estime du Maître. Mais le plan n’a pas fonctionné. Une donnée capitale a manqué, faisant capoter l’opération. « Bode a été envoyé à Sainte-Mangouste ce matin après qu’on l’ait retrouvé inanimé dans le Département des Mystères. Ils ont fait passer ça pour un accident du travail, ce qui est une chance. Je ne parie pas sur la tienne cependant, Avery. Quand le Maître l’apprendra… Et nul doute qu’il l’apprendra, à moins qu’il ne le sache déjà. »  Terrassé par la rage et la terreur de payer l’erreur qu’il lui a sommé de ne pas commettre, Avery balaye la surface du bureau de Lucius d’un revers de main. Le souffle lui manque et le sang bat à ses oreilles à un rythme désordonné. Malefoy lui jette un regard circonspect, une moue condescendante tordant ses lèvres diaphanes. Son expression en dit long. « Passer ta colère sur mon mobilier ne sauvera en rien Avery. » D’un coup de baguette, il remet en ordre la paperasse, répare les éléments délicats qui ornaient son bureau sculpté, répare la lampe qui les entoure de nouveau d’un halo lumineux. « Après Spudmore, c’était véritablement la bévue à ne pas commettre. » déclare Lucius d’un air sombre. Son regard clair se porte vers l’extérieur, ou le ciel s’accorde si bien à son humeur. Il pleut à torrent sous le ciel chargé d’orage. D’un bond, il se relève et cherche l’erreur, détaille un à un chaque élément du plan. Où, où s’est-il planté ? Il fait les cents pas dans le vaste bureau, une main posée sur la nuque. « Pourquoi cet imbécile n’a pas pu s’en emparer ? Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné ? Tout était réfléchi. Tout. » Il a beau  retourner les faits dans tous les sens, il ne comprend pas ce qui a pu lui échapper. L’employé, les circonstances, l’heure, tout a été pensé avec précision. « Pas tout, apparemment. Tu as du oublier un détail, un détail important. » fait remarquer son collègue d’un ton las. Owen lui décoche un regard haineux auquel l’autre ne prête pas attention. Oh, Malefoy a pris part à ce fiasco. Lui aussi payera. Il ne sera pas seul à essuyer la colère du Maître. Avery se lève d’un bond, quitte la pièce, traverse à grandes enjambées le Manoir des Malefoy et transplane, une fois hors de l’enceinte bardée de sortilèges de protection. Il entend en partant, la voix suave et hautaine de Malefoy lui signifier qu’il espère qu’ils se reverront, s’il est encore en vie.

Janvier 1996 & Angleterre, lieu secret


Avec un rictus, Rookwood se présente devant lui. « Le Seigneur t’attend Avery. » Owen se lève, imperturbable. La moquerie sournoise de Rookwood le laisse indifférent. Il en est tout autre de la colère du Lord. La colère, la déception ; la douleur.
La douleur est partout. Elle lui dévore les chairs, meurtrit chacun de ses membres. Il fait de son mieux pour ne pas émettre le moindre son, mais le nouveau sortilège Doloris qu'il reçoit lui arrache un cri déchirant alors qu'il se tord sur la pierre froide. Le temps semble s'étirer à l'infini avant que le supplice ne cesse, et qu'il n'entende la voix étonnamment calme du Lord s'élever tout près de lui. Un calme qu'il sait traître, masquant une colère noire et dangereuse. Il git aux pieds du Seigneur des Ténèbres, qui ne le regard pas et marche lentement, parle d’un ton bas, comme s’il s’agissait d’une conversation courtoise. Un simple échange de nouvelles au gout altéré par la peur viscérale de perdre la vie sur ce sol froid. « Je t'avais prévenu, Avery. Je t'avais dit qu'une erreur de ta part ne serait pas pardonnée. Tu m'as déçu. Se servir de Bode était un plan tout à fait prometteur, je l'admets. Jusqu'à ce qu'on m'apprenne que tes informations étaient erronées. Personne ne peut toucher la Prophétie, en dehors de Potter et de moi-même. Envoyer ce Langue de plomb n’a strictement servi à rien, à part éveiller les soupçons. Est-ce que tu essayais de faire, Avery? Essayais-tu de me trahir ? » Il remue faiblement au sol, lance un regard farouche au responsable de sa punition injustifiée. Rookwood. C'est lui qui détenait cette part de vérité qui a échappé à Avery: la Prophétie est intouchable hormis par ceux qu'elle concerne. Comment aurait-il pu le savoir. Un nouveau flot de douleur s'abat sur lui. Augustus se tient dans l’ombre de la pièce, le visage caché. Des vagues de haine se déploient dans sa direction. « Réponds, Avery. » « N-non Maître. Je ne savais pas qu'il ne pourrait pas s'en emparer. Je le jure. J’étais sûr que ce plan fonctionnerait. » Le Lord lui tourne le dos. Le silence s’éternise un instant. Secondes durant lesquelles Avery renonce à tout espoir. La voix glacée s’élève de nouveau, insuffle un nouvel espoir en lui. « Tu t'es montré imprudent Avery. Ton erreur a failli déjouer mes plans. Mais je sais me montrer miséricordieux, et pardonner -une fois de plus- ceux qui me déçoivent. Je ne te tuerai pas cette fois, Avery. Tâche de ne plus faire de faux pas, désormais. Je ne serai pas aussi bienveillant la prochaine fois. »

Janvier 1996 & Daegon Alley


Le botaniste le toise d’un air torve et soupçonneux. « Une bouture de… Pardon ? » Ses lèvres se tordent, signent son exaspération. « Faut-il que je débouche vos oreilles crasseuses ? » menace-t-il, la baguette dirigée vers lui. « Une bouture de filet du diable. Et débrouillez-vous pour faire passer ça pour une jolie plante en pot. » Le commerçant le regarde, l’air stupide de celui qui n’est toujours pas certain d’avoir bien entendu. « C’est une commande plutôt inhabituelle… je ne suis pas sûr d’avoir ce que vous désirez mais… » Avery appuie la menace, la baguette s’élevant de quelques centimètres dans les airs. Son regard dévie sur la baguette, méfiant. Après un dernier instant d’hésitation il disparait dans l’arrière-boutique. Les minutes s’éternisent et Owen observe distraitement les plantes qui s’agitent, murmurent ou chantent autour de lui. Une odeur de rose lui file la nausée. Au dehors, les badauds s’agitent sans un regard pour la vitrine : il a pris soin de tourner la pancarte, indiquant que le magasin est fermé. Simple précaution. L’impatience le gagne avec certitude quand le petit homme trapu revient, tenant à bout de bras un pot rouge d’où une minuscule bouture pointe son nez. « Manipulez ça avec précaution. Elle est petite mais non moins dangereuse. » Owen s’empare du Filet du Diable, prenant garde à ne pas la toucher. « Oubliettes » murmure-t-il, avant de disparaître. La plante sera envoyée à destination de Broderick Bode quelques jours plus tard, présent empoisonné à celui qui, selon Avery, a grandement participé à sa disgrâce.

« EVASION MASSIVE D’AZKABAN »

Le ministère a annoncé tard dans la nuit qu’une évasion massive avait eu lieu à Azkaban. Recevant les reporters dans son bureau privé, Cornelius Fudge, ministre de la Magie, a confirmé que dix prisonniers sous haute surveillance s’étaient évadés hier en début de soirée et qu’il avait déjà informé le Premier Ministre moldu du caractère dangereux de ces individus. (...)


Le journal retombe sur ses genoux dans un bruit feutré. Le silence est assourdissant, tout à coup. Le regard vide, Avery demeure immobile en digérant la nouvelle, pour le moins étonnante. Pas tant que ça, en réalité. Le Seigneur des Ténèbres avait sous-entendu à maintes reprises que le jour de la libération de ses fidèles alliés enfermés approchait à grands pas. De nouveau, il observe les clichés mouvants de ses anciens camarades de milice. Les visages tantôt ennuyés, tantôt moqueurs des prisonniers le regardent depuis leurs cadres. Un sentiment curieux, malaisé, s’empare de lui. Peut-être est-il heureux de cette nouvelle. Peut-être songe-t-il aussi avec un poil d’appréhension au jour où il devra leur faire face, après toutes ces années. Expier ses fautes, assumer les mensonges. Le vent tourne et l’horizon se ternit, entache le futur de fantômes revenus d’entre les morts.

Juin 1995 & Azkaban


De faux pas, non. Pas plus que les autres. Battus par des gamins. Envoyés derrière les barreaux à cause d'adolescents contrôlant à peine leurs pouvoirs. Ils auraient pu les balayer en un rien de temps, récupérer cette maudite Prophétie si ces enfants n'avaient pas reçu l'aide de l'Ordre. Ils s'étaient fait avoir comme des rats. Les pupilles cherchent un coin de ciel bleu au travers de la minuscule fenêtre. Un peu de chaleur pour ranimer son corps. Tu vas crever Avery. T'es passé à deux doigts du baiser mais, tu vas crever là comme un chien, bouffé par tes souvenirs. Tes idées noires. Et Selma qui n'est plus là, hormis dans tes cauchemars, embryon informe et sans vie. « Pitié... Pitié... » murmure-t-il. Pour une fois, il n'est pas seul à parler à un mur, à des fantômes. Autour de lui, les multiples cellules de ses compagnons résonnent du même genre de chuchotements désespérés. D'appels au secours disséminés, que personne n'entendra jamais. Tu vas crever.

❝ Poor, poor little fella  ❞30 janvier 2001 & Enchères

« 1600 une fois… 1600 deux fois… Adjugé pour 1600 gallions à Lady Parkinson ! La marchandise sera livrée à votre domicile d’ici la fin de la vente. » Avery jète un regard amusé à la jeune femme qui récupère les clefs de sa propriété, un rictus malveillant se formant sur ses lèvres, agrémentant le regard qu’elle lance à Ginny Weasley en guise de bienvenue. Bienvenue en enfer. Le rebut suivant monte sur l’estrade, l’air suffisant de celui qui se croit assez résistant pour ce qu’il est sur le point de vivre. Selma s’agite, s’étend, s’intéresse. « Regarde-le. Tu ne trouves pas qu’il a l’air bien trop confiant pour le misérable sous-être qu’il est ? » Force lui est de lui accorder au moins ça : s’il ne transpire par la sécurité, il essaye de s’en donner l’air. Voilà qui est déjà trop lui donner. Vilain sang de bourbe. « Une petite leçon d’humilité lui serait d’une grande utilité. Il doit comprendre ce qui l’attend à partir de maintenant, s’il croit pouvoir s’en sortir… Remets-le à sa place… » « ...n’est pas un cas notoire en terme de beauté ni de charme mais saura s’avérer utile pour toutes vos basses besognes et… » Comme s’il avait pu entendre les paroles de Selma, le visage du rebut se tord en une expression… dédaigneuse. Presque dégoûtée. Qu’est-ce qui lui inspire donc tant de répugnance ? Est-ce le spectacle auquel il appartient ? Est-ce eux, l’Elite ? Un sourire amusé étire le coin de sa bouche, Avery lève une main badine vers le ciel, s’amusant d’ores et déjà du petit jeu qu’il entonne sans préavis. Selma ricane et observe avec avidité l’appréhension du rebut gagner en intensité. « Eh bien, au moins n’est-il pas idiot au point de ne pas avoir peur. Un point pour lui. » « Dix gallions. » Lance-t-il. La remarque agite les rires dans l’assistance. « L’animal me semble indocile. Je souhaiterais le tester pour m'assurer qu’il vaut la peine que je dépense le moindre gallion pour lui. » Demande-t-il d’une voix traînante. Exigent, le Mangemort ne souffrira aucun refus. « Requête accordée. Sir Avery, donnez-vous la peine d’avancer… » Mauvais, sauvage, Owen s’avance, encouragé par Selma. Qui s’impatiente, qui exulte avant même que leurs doigts ne se soient serré autour de la baguette d’acacia. Et le sang coule, le rebut hurle. Remis à sa place : à terre, plus bas que les pires immondices que pouvaient produire les Sangs-impurs de son espèce. Avery lui fera comprendre, quelle est sa place, son utilité dans ce monde. Il payera chaque jour pour être né, et chaque minute il priera la Mort de venir à lui, amie plus douce et désirable que la compagnie d’Owen, ce démon, ce cauchemar vivant.

Un véritable hurlement déchire l’espace. La peau à vif se déchire et se teinte de noir sous le tracé incisif de la baguette du Mangemort. Il rit, le fou, s’amuse de la souffrance et de l’abomination infligé au Rebut. Nathan Fulby n’est déjà plus que cela : une chose, un être à peine digne d’être considéré comme humain, relégué à plus bas que l’elfe de maison qui se cache les yeux devant la scène. A la manière d’une corde de pendu, le tatouage prend place dans la chair, imprégné de la magie douceâtre qu’Owen lui associe, comme tous les propriétaires. Il est capable de le ramener à lui de force s’il tente une bêtise. L’apposition de la marque lui rappelle la sienne, douloureuse, définitive. Jusqu’à la fin du processus, le rebut tente de se débattre, immobilisé par un sortilège qui ne l’empêche pas de crier ; c’aurait été comme se priver d’une petite fête à laquelle Owen ne veut pas renoncer. Le son est une mélodie délicate à ses oreilles et lorsque la torture prend fin, le souffle court et les sanglots à peine réprimés de Fulby le font presque regretter les cris de douleur. Il se relève, admire son œuvre à la manière d’un artiste contemplant sa dernière création, n soupçon de fierté teintant son regard sombre. Il le contourne, se met face à lui, force le rebut à lever le visage vers lui d’une poigne dénuée de délicatesse. Les doigts crochètent le menton et les ongles s’enfoncent dans la peau, déjà marquée par des coupures qui saignent encore depuis l’enchère qui a eu lieu, quelques heures plus tôt. « Te voilà à moi, pour de bon. Tout un chacun reconnaîtra en toi ce que tu es dès à présent : une immonde déjection tout juste bonne à me servir. Le moindre faux pas, la moindre tentative de fuite te vaudra la mort, est-ce bien compris ? » Les yeux à demi fermés, les membres secoués de tremblements irrépressibles, le rebut hoche la tête, sans oser croiser le regard du Mangemort. « Tu nous dois la vie, tu nous dois ta liberté. Tu aurais pu croupir à Azkaban, c’est un honneur que l’on te fait. » Lance-t-il, satisfait. « Remercies-moi. » Le silence pour toute réponse, Selma perçoit avant qu’il n’arrive le flux de magie. « Remercies-moi ! » Tonne-t-il. Fulby ferme les yeux, pousse un gémissement plaintif. Tient tête, s’obstine dans son mutisme buté, rebelle. « Très bien. Tu l’auras voulu. Dilacerent ! » Les blessures se rouvrent dans la chair du rebut, de nouveaux hurlements viennent colorer la douce mélodie de sa souffrance. Un rictus malveillant sur les lèvres, Avery lève le sortilège, recule. « Je croyais que tu avais compris quelle serait ta place. Ce n’est pas grave rebut. Cela prendra juste plus de temps. » D’un claquement de doigts, il appelle l’elfe à lui et lui impose d’emmener le rebut aux sous-sols, sa nouvelle demeure pour l’éternité. L’enfer glacé qui sera le sien, humide et déshumanisé. Pire que la cage d’un animal.

Mars 2002 & Chambre du Rebut Mason


Selma caresse l'idée d'avoir un enfant à surveiller, à élever. « On ne peut pas le lui laisser. Tu le sais. » « Je sais » il répond, dans le vide, les yeux rivés sur la rebut prostrée sur le lit. Elle ne le regarde pas. Se tient aussi loin que le lui permet le lit étroit sur lequel il l'a coincée, en la couvant de ce regard qui la débecte. Une de ses mains caresse son ventre bombé dans un geste protecteur qui ne lui sied pas le moins du monde. Avery ne la terrorise jamais plus que quand il se montre aussi attentionné. Aussi... paternel. Au moins, ses accès de colère, de démence, ont un sens à ses yeux. Mais ça, non. Il poursuit cette conversation qu'il entretient avec lui-même, plongé dans ses pensées, se préoccupant peu d'elle pour l'instant. Elle suit l'évolution de ses pensées avec appréhension. Prie pour qu'il la laisse seule, se reposer. « Elle n'est bonne qu'à se mettre à genoux. Comment pourrait-elle être digne de lui. » Ses paroles n'ont pas de sens aux yeux de la rebut. Elle ne se doute pas un instant que le monstre va lui subtiliser cet enfant. Être sans défense, plongé dans la peur et l'obscurité à peine sorti de son ventre. Avery va le lui voler, après l'avoir éliminée. Un sourire doucereux vient fendre son visage étonnamment détendu. Rebecca détourne le regard, le cœur battant, terrifiée à l'idée de vivre peut-être ses derniers mois de « tranquillité ».

6 Juillet 2002 & Un sous sol en Angleterre


« Ou est-elle. Mason apparaît bien sur la liste, je vous demande de m'amener son corps. Pourquoi serait-ce impossible, alors que je vous le demande expressément ? » Sa voix brise le silence qui occupait tout l'espace, entre lui et cet imbécile -un sorcier insignifiant, maîtrisant à grand peine le tremblement de ses mains. Simple messager, appât envoyé à lui par un malheureux jeux de circonstances. Il suinte la terreur par tous les pores de sa peau. Ça l'agace, ça l'électrise. « J-je... » « Mulciber... » fait-il en avisant le nom du Mangemort parmi les centaines d'autres défunts, victimes de la débâcle qui a suivi l'exécution des rebuts. Une exécution bien mal menée selon lui. Il parcourt une dernière fois la liste des victimes, jette le parchemin sur le bureau. « Alors ? » tonne-t-il. Le misérable sorcier frémit, se recroqueville sur lui-même. Il semble vouloir disparaître sous terre. Mourir ici même. Tout plutôt que de devoir subir la colère d'Avery, qui se contient péniblement. Il avance son buste vers le malheureux. Ce dernier évite son regard. Bafouille une réponse incompréhensible. Il serre les dents. Pousse un profond soupir, dégage sa baguette des plis de sa cape, exaspéré par le silence du sorcier. Ce n'est pourtant pas compliqué. Il exige le corps de son rebut. Plus que cela, il demande le corps de son enfant. Dussent-ils être deux masses informes et carbonisées, il les veut. Pour lui. Avery se lève, s'avance. Pointe la baguette dans un geste menaçant. « Je vous le demande une dernière fois, allez-vous me ramener les corps, oui ou non ? » Les tremblements du sorcier s'intensifient, lorsqu'il secoue la tête de droite à gauche. Ses lèvres blanchissent lorsqu'il pince les lèvres, visiblement contrarié. « Où sont-ils ? » « En-enterrés, Sir. » « Tue-le. » Les corps ne devaient pas être enterrés. Tous les corps devaient être restitués, après quoi, ils aurait été jetés dans une fosse. Tous les misérables sangs de bourbes, réunis dans une même tombe. Tous destinés à pourrir dans une même sépulture infâme. « Enterrés, dis-tu. Qui t'en as donné l'ordre ? » Le visage du vis-à-vis pâlit à vue d'oeil. « Personne, Sir, il y avait ce bébé et -et il m'a semblé plus juste de... » Le bonhomme ne put jamais terminer sa phrase. Plus juste ! La justice de ce monde était décidée par le Maître en personne, pas par ce personnage sans importance. Fatigué d'avance par les explications à venir, il laissa libre cours à sa fureur, martyrisant la pauvre âme pour avoir voulu rendre les corps qui lui appartenaient à la terre, en toute dignité. « Acidum anguis ! » Il me la fallait. Elle m'appartenait, jusque dans la mort.

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Dernière édition par Owen Avery le Mer 13 Jan 2016 - 22:52, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: carry me anew (avery)   carry me anew (avery) EmptyDim 26 Juil 2015 - 19:22

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J'ai commencé à lire ta fiche et pour le moment, j'adore kr sans compter qu'oblivion qui te souhaite la bienvenue en personne, c'est la grande classe mdr bref bienvenue parmi nous, c'est cool de voir que tu as craqué jule
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MessageSujet: Re: carry me anew (avery)   carry me anew (avery) EmptyDim 26 Juil 2015 - 20:52

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FALLAIT PRENDRE ROOKWOOD snif

(mais bienvenue avec Owen kr )
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MessageSujet: Re: carry me anew (avery)   carry me anew (avery) EmptyDim 26 Juil 2015 - 21:10

HUNTED • running man
Owen Avery
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‹ inscription : 21/07/2015
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‹ crédits : whorecrux <3.
‹ dialogues : #006666 (owen) #A0A0A0 (selma)
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‹ âge : 43
‹ occupation : dans l'ombre du Magister.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1971 et 1978
‹ baguette : est en bois d'acacia rigide, possède un cœur en ventricule de dragon et mesure vingt-neuf centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 5709
‹ réputation : la magie noire a rongé mon âme, dilué toute conscience, accru ma folie.
‹ particularité : fou.
‹ faits : ma soeur jumelle vit dans mon esprit dérangé, secret dont seuls quelques chanceux ont connaissance, que je suis aussi dérangé que peut l'être un sbire de Voldemort, que je n'hésite jamais à user de violences quand bien même elles ne seraient pas nécessaires, car la souffrance et les hurlements me font vibrer comme aucune autre drogue au monde. Mais qu'elles me sont infligées souvent par la main du Magister elle-même, car dieu sait combien de fois je l'ai déçu au cours de mes années de bons et loyaux (haha) services.
‹ résidence : Herpo Creek, dans la maison de mes parents, vide et délabrée; ruines.
‹ patronus : irréalisable, autrefois une hyène bien qu'elle ne soit apparue qu'une seule et unique fois sous forme reconnaissable.
‹ épouvantard : le baiser du détraqueur.
‹ risèd : la fin de cette insurrection qui amène autant de satisfaction que de souffrance.
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Sansa ; j'espère que la suite te plaira aussi alors rougit merci de ton accueil (t'as vu cette classe, c'est vrai Laughing)

Nyssandra ; j'ai longuement hésité mais vraiment Owen m'inspire plus, et vous n'aurez pas longtemps à attendre je pense, Rookwood est un pv au top aussi. mdr jule merci anyway !
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MessageSujet: Re: carry me anew (avery)   carry me anew (avery) EmptyDim 26 Juil 2015 - 22:07

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‹ âge : (depuis le 13/02/04) 23
‹ occupation : aventurière dans l'âme, souvent bénévole, étudiante par correspondance et mère à plein temps.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : septembre 1992 et décembre 1997.
‹ baguette : mesure 25, 8 centimètres, a été taillée dans du bois de sorbier et son cœur recèle un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 10416
‹ réputation : je suis différente ; même je ne suis plus aussi loony qu'auparavant.
‹ particularité : douée d'un sixième sens tel qu'on me soupçonne d'avoir le troisième œil.
‹ faits : Marie n'est plus ; que je me réhabitue à mon nom, mon visage et ma vie d'autrefois, tant bien que mal ; que les conséquences d'une année et demie volée sont rudes ; que je crois en Harry Potter depuis toujours ; que je suis une héroïne de guerre ; qu'il me manque du bon sens et une part d'humanité ; que je ne pourrais pas survivre sans ma fille, Lesath, ni son père, Rolf Scamander, à mes côtés ; que notre famille détonne ; que je suis l'une des sacrifiés scolaires de la guerre ; que Lesath est atteinte du syndrome Rosier.
‹ résidence : dans cette drôle de demeure du Devon, en forme de tour d'échecs, avec Rolf et notre fille, Lesath. Autrefois musée du gouvernement, aujourd'hui réhabilitée, elle s'élève toujours aux abords de Loutry-Ste-Chapsoule.
‹ patronus : un sombral, après de nombreuses métamorphoses (le lièvre et le panda ont été les plus marquantes).
‹ épouvantard : une forme prostrée dans un sous-sol tantôt calciné, tantôt humide (représentation d'un retour en arrière inéluctable, sans Lesath, sans Rolf, sans ceux qui comptent pour moi).
‹ risèd : une longue chaine dorée, sertie de six pendentifs très particuliers.
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A grand méchant, grandes pompes, comme on dit Sansa jule gaah .
O WELCOOOOOOME ! Baleeeeeee bave . Bon courage pour la suite de ta fichette, m'sieur mg .
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MessageSujet: Re: carry me anew (avery)   carry me anew (avery) EmptyDim 26 Juil 2015 - 22:46

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‹ âge : 43
‹ occupation : dans l'ombre du Magister.
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‹ scolarité : 1971 et 1978
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‹ particularité : fou.
‹ faits : ma soeur jumelle vit dans mon esprit dérangé, secret dont seuls quelques chanceux ont connaissance, que je suis aussi dérangé que peut l'être un sbire de Voldemort, que je n'hésite jamais à user de violences quand bien même elles ne seraient pas nécessaires, car la souffrance et les hurlements me font vibrer comme aucune autre drogue au monde. Mais qu'elles me sont infligées souvent par la main du Magister elle-même, car dieu sait combien de fois je l'ai déçu au cours de mes années de bons et loyaux (haha) services.
‹ résidence : Herpo Creek, dans la maison de mes parents, vide et délabrée; ruines.
‹ patronus : irréalisable, autrefois une hyène bien qu'elle ne soit apparue qu'une seule et unique fois sous forme reconnaissable.
‹ épouvantard : le baiser du détraqueur.
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Merci miss Luna dent Joli choix d'avatar pour ce PV. J'adhère ! yeux
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