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sujet; pansy - - rumour has it
MessageSujet: pansy - - rumour has it   pansy - - rumour has it EmptyMer 10 Juin 2015 - 16:06

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pansy - - rumour has it Empty
abram & pansy
rumour has it


Il pouvait voler pendant des heures.

Juste voler. Battre des ailes. Planer. Fermer les yeux, se laisser guider, n'être qu'un avec la nature, le vent, les cieux, les nuages, le reste, le tout. Il pouvait rester durant des heures dans sa forme animale, en paix enfin, s'émerveillant comme la première fois des couleurs différentes, des sensations différentes, des os creux, des becs pointus. Il se sentait enfin libre, à virevolter, sans dessus ni dessous, avec l'intime conviction que rien, rien ne saurait jamais l'arrêter. Il se sentait enfin lui-même, offert au monde, propriété de personne; et peut-être s'il avait volé sous sa forme humaine, on aurait vu sur sa lippe s'étirer en un sourire ravi, sa gorge éclater d'un rire tonitruant et indisciblement heureux.

Mais comme toute chose a une fin, il finissait toujours par atterrir et par mettre son manteau d'homme. Même après tant d'années, il lui arrivait d'être perturbé à l'atterrissage; d'avoir des vertiges; les jambes qui flageollent; la vision qui se trouble. Il avait l'impression de ne pas avoir le droit d'être sur le sol, tout comme il avait eu l'impression de ne pas avoir le droit de voler la première fois qu'il s'était transformé.

Mais pas cette fois, oh, s'il vous plaît, pas cette fois. Cette fois il voulait juste voler, voler, ne jamais s'arrêter, aller par-delà les cieux, par-delà ce qui était connu, jusqu'à l'inconnu, le grand vide, le trou noir, l'oubli. Il voulait ne plus penser à rien d'autre que lui, ses ailes, son coeur, sa vie.

Il avait une mission. Il ne pouvait pas y faillir.

C'est donc en poussant un soupir — interne — que la pie bavarde piqua vers la droite, dans un mouvement agile et parfaitement contrôlé, disparaissant dans le manteau noir d'encre de Londres lors de ces lourdes nuits de juin.

L'oiseau s'introduit sans bruit par la fenêtre laissée ouverte, une brise faisant claquer d'un son sourd les rideaux à l'intérieur. Ils se soulèvent et s'abaissent et claquent comme les vagues d'un océan frustré. La pie disparaît un instant derrière, comme après la tombée du rideau à la fin d'un spectacle; et en ressort un homme, Abram Keenan, qui scrute déjà les détails de la chambre dans laquelle il vient de s'immiscer.

Étrangement, il ressent une adrénaline bienvenue, celle qu'il a quand il s'introduit chez d'autres pour leur voler leurs richesses, leurs objets, leur argent. C'est cette même impatience qui fouette sa conscience, cette même nervosité qui fait trembler ses doigts, ce même désir sourd qui fait briller ses yeux, passer lentement sa langue sur ses lèvres.

Il vérifie qu'il n'y a personne, sauf la silhouette endormie sous sa couette, faisant silencieusement et méticuleusement le tour de la chambre avant de tirer un fauteuil pour le mettre près de la belle au bois dormant.

Elle est étrangement adorable quand elle dort, avec ses traits enfin relaxés, ses moues d'enfant, de princesse. Elle fait quelques années de moins. Ou non: elle fait son âge; tandis qu'éveillée, avec toutes ces fêlures dans son regard et ces soucis qui s'accumulent sur ses traits, elle fait plus âgée. Abram se sent étrange de la regarder ainsi, avec un tel souci, une telle inquiétude qui explose dans son coeur malgré tout — oh, cruel coeur. Ça lui apprendra à apprécier les gens trop beaux et superficiels. Ils finissent toujours par le décevoir.

Ses yeux fauves glissent sur elle sans gêne aucune, devinent sa silhouette malgré la couverture, refont sa position telle qu'elle est, étalée sur le lit. Sa poitrine se soulève lentement, une mèche de cheveux se balade sur son visage à mesure qu'elle respire, sa paupière droite est agitée d'un tic nerveux.

N'en pouvant plus, Abram se lève.

Il refait le tour de la chambre, non pas pour en vérifier la sécurité mais pour y chercher quelque chose, n'importe quoi. Ses mains glissent sur le bois des meubles, à la recherche de bibelots; il ouvre discrètement les tiroirs; fouille les étagères; consulte les titres de livres.

Il en a un dans la main quand il sent l'atmosphère dans la pièce changer — oh, réminiscence du gamin trop sensible, trop ouvert, presque empathe de naissance. Il sent un regard picoter sa nuque, la peau nue de ses bras, ses omoplates. Abram se retourne lentement pour faire face à la maîtresse des lieux.

Pansy Parkinson trône dans son lit, le vrillant de ses yeux chocolat. Il sourit en coin en se détendant, se redressant légèrement sous son regard. “ Hiya, Parkinson, just checking if you're a bitch yes or no ” il ouvrit le livre, le feuilleta jusqu'à pointer du doigt une phrase au hasard. “ It says you are. Jeez.

Sa manière polie de dire bonjour. C'était pas sa faute: elle le distrayait un peu beaucoup quand elle était agacée.

Il revint vers elle et s'assit sur le fauteuil qu'il avait tiré plus tôt, produisant de son blouson sans manches sa baguette magique. “ Heard some gossips you might like. Where's the Pensieve so I can get it out of my head? It's kinda nasty, if you know what I mean. I'm sure you'll like it. ” Il lui fit un clin d'oeil en jouant distraitement avec sa baguette, qui tournait, tournait, tournait entre ses longs doigts. Il se laissa lentement aller conter le dossier de son fauteuil, regardant sa baguette virevolter autour de ses doigts. “ Anyway, what's new? Do you want strawberries with peanut butter? Heard knocked up women had cravings and shit. Brought you some. ” Il parlait trop, trop vite. Il semblait préoccupé. Ennuyé par quelque chose — mais très vite, ses traits serrés redevinrent de marbre et il conserva un silence d'or, celui auquel il s'astreignait depuis toujours. Le manque du sommeil lui faisait parfois oublier ses manières. Il lance néanmoins sur la couverture du lit un truc mal empaqueté, collant de sucre et de sirop de fraise, à l'odeur suspecte.
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MessageSujet: Re: pansy - - rumour has it   pansy - - rumour has it EmptyVen 17 Juil 2015 - 5:01

WIZARD • always the first casuality
Pansy Parkinson
Pansy Parkinson
‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
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‹ liens utiles :
pansy parkinson ft. adelaide kane, nephtys shafiq ft. phoebe tonkin, kid o'faolain ft. richard harmon, maksim dolohov ft. tom hiddleston, amara bataglia ft. rowan blanchard

‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9020
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
http://www.smoking-ruins.com/t3200-pansy-fleur-du-mal
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Elle avait toujours envié les oiseaux.

Autant qu'elle les redoutait, terrifiée depuis son enfance à l'idée qu'une bestiole ailée ne viennent s'emmêler dans ses cheveux, paniquant dans le dédale brun et se débattant en arrachant plusieurs longues mèches soyeuses, Pansy avait toujours jalousé ceux qui pouvait s'échapper du sol pour s'enfuir au loin, hors de porté, hors de vue. Combien de fois les piafs l'avaient-ils nargué alors qu'elle s'était retrouvée coincée face à sa mère, mal installée dans le petit salon de l'hôtel particulier des Parkinson, se faisant sermonner une énième fois parce qu'elle avait fait tomber le livre qu'elle était supposée garder en équilibre sur la tête, se faisant reprendre parce que son port de tête n'était pas assez princier aux yeux de Méabh ? Installés sur une branche, ils piaillaient et les sons aigus sonnaient comme des rires acerbes et moqueurs, la hantant pendant des heures tandis qu'elle hurlait intérieurement, prête à lancer le pire des caprices pour réclamer sa liberté mais jamais assez bravache pour réellement le faire.

Souvent elle s'était mentalement échappée, son regard filant dans le vague, ses gestes devenant automatiques. Souvent, elle s'était débrouillée pour les rejoindre, les oiseaux cruels mais si légers, délicats, dont les plumes duveteuses et les ventres ronds semblaient un peu bonhommes mais dont la dextérité et la grâce n'avaient pas d'égal. Sans fermer les yeux, elle s'était retrouvée à rêver, rêver qu'elle passait par la fenêtre et laissait sa mère derrière elle, s'en allant loin des réprimandes et des consignes qu'elle suivait attentivement sans jamais atteindre la perfection désirée.

Souvent, elle s'était envolée avec eux, à forcer de les envier et ce soir, elle avait l'impression de pouvoir flotter avec eux pour de vrai. Ils voulaient filer vers la lune puis foncer entre les bateaux sur la Tamise, ils voulaient régner sur Londres et tenter le diable entre les larges pilonnes de la grand roue installée là deux ans plus tôt. Pansy ne connaissait pas tout ça, c'était le monde moldu, elle n'avait vu que quelques photos de ce genre de choses, ne traînant pas du mauvais côté de la capitale londonienne – et partout où la magie n'était pas prédominante, c'était forcément un bas-fond – car elle appartenait à l'Elite et l'Elite ne se perdait pas là bas. Confinée entre quelques rues, un quartier sorcier qu'elle connaissait par cœur, elle se retrouvait alors avec le choix de voler à son tour, jalouse, envieuse... tellement envieuse.

Elle pouvait sentir le vent dans ses cheveux et sous ses yeux, la sombre rivière portait quelques relents salés. Certains disaient que la Tamise avait cette couleur car c'était là que les habitants venaient jeter leur thé. Des traînées noirâtres s'éclataient contre la coque des quelques péniches remontant le courant et elle, elle pouvait sentir le vide l'appeler, la tirer. Elle avait fermé les yeux cette fois et elle avait suivi les oiseaux, se retrouvant sur le rebord d'un immeuble ancien, abîmé par le temps et les intempéries. Elle avait fermé les yeux et à présent, ils voulaient qu'elle saute, se moquant à nouveau, piaillant sans souffrir le moindre repos, sans lui offrir le moindre répit.

Pansy ne pouvait pas voler, pourtant. Elle le savait. Pansy était clouée au sol, car le sort avait voulu qu'en plus du reste, elle soit mauvaise sur un balai. Cela plaisant probablement à Méabh car Pansy eut-elle été douée du moindre talent de ce genre, elle aurait pu se retrouver dans une équipe de Quidditch durant ses années Poudlard et ce sport était trop dangereux, trop sale, trop brusque pour la gamine à la mâchoire déformée. Elle pouvait l'entendre, l'imaginer : « Quidditch ? So you can have a broken nose on top of you awful jaw ? So they'll stop calling you pugface and switch to boxer or bulldog ? » et la simple idée lui glaçait le ventre, tordant ses boyaux. Ou bien c'était le vide. Le vide qui s'étendait sous elle, l'attirant, son regard oscillant entre le pavé humide et l'horizon difficilement discernable dans la faible lueur de cette ville s'ébrouant peu à peu entre deux orages. Elle ne pouvait et ne voulait pas sauter et pourtant les oiseaux vinrent autour d'elle, trop vite pour qu'elle les chasse, trop fort pour qu'elle ne se débatte pas un peu alors qu'ils tiraient, avec leurs serres, sur les mèches envolées, cheveux bruns trimballés par le vent et formant un voile désordonné autour de la tête de la jeune femme.

D'un revers de bras, elle pensa en chasser quatre d'un coup mais réalisa bien vite qu'elle avait en réalité perdu l'équilibre. Et tête la première elle fonçait, tombant du bâtiment, enchaînant les étages jusqu'à s'approcher du pavé lissé par les années, le temps, le passage des chevaux, des piétons, des voitures moldues... Inévitable, il approchait bien trop vite, le sol et elle se mordit la joue alors que l'impact arrivait, uniquement pour se réveiller en inspirant profondément une goulée d'air, les yeux écarquillés, les mains serrées dans les draps de ce lit qu'elle n'avait jamais quitté.

La véracité apparente des rêves qu'elle faisait depuis qu'elle était enceinte allaient finir par la tuer.

Ou bien l'intrus dans son appartement s'en chargerait.

Elle ne paniquait pas, pourtant. Elle connaissait la silhouette qu'elle pouvait discerner un peu plus loin, autant qu'elle connaissait celle de Draco peut-être. Le jeune homme qui se tenait là l'avait réveillé en bougeant entre la chambre et le salon, déambulant comme s'il était chez lui, naturellement à l'aise, parce que c'était bien son genre que de s'introduire n'importe où sans se soucier des conséquences. Le cœur ayant manqué de s'échapper de sa poitrine, Pansy le fixait, assise dans son lit, cherchant à cacher que son souffle était court, qu'elle avait eu peur pendant quelques secondes.

Abram n'avait pas besoin de voir ça. Il n'avait pas besoin de quoi que ce soit pour en rajouter, pour sembler plus assuré, plus que son bagou augmente. Dans la seconde, il confirma cela, d'ailleurs, en lançant : «  Hiya, Parkinson, just checking if you're a bitch yes or no » et alors qu'il pointait quelque part dans un ouvrage qu'il tenait, nonchalant dans cet appartement qui n'était en rien assorti à son allure un peu défaite mais savamment élégante, Pansy se demanda si elle avait la force – et la précision – nécessaire pour lui jeter un oreiller au visage et ce avant même qu'il ne terminer son petit manège, ajoutant alors : « It says you are. Jeez. »

A la place, elle lui servit simplement un sourire un peu mauvais, passant une main devant son visage et continuant à le toiser, critique. Elle n'aimait pas, les libertés qu'il pouvait prendre mais en soit, sa présence ne la dérangeait pas. Elle s'était habituée à lui, à son humour tranchant. Elle était presque sûre à vrai dire que le pire ressortait lorsqu'elle était dans les parages et qu'ils s'irritaient mutuellement, dans leur accord étrange. Elle l'observa tandis qu'il revint dans les alentours, se laissant tomber dans un fauteuil qui, d'habitude, était couvert de vêtements qu'elle n'avait pas jugé dignes d'être portés. « Heard some gossips you might like. Where's the Pensieve so I can get it out of my head? It's kinda nasty, if you know what I mean. I'm sure you'll like it. »

Son regard se fit plus sombre, l'espace d'un instant, alors qu'elle cherchait un sens à ce qu'il racontait, encore un peu groggy. Déjà dans sa gorge se coinçaient les informations pouvant lui servir. Elle n'avait pas de pensine ici, pas encore du moins, la sienne se trouvant encore dans l'hôtel particulier amoché pendant les attaques de janvier... à moins qu'elle n'ait été bougée à Herpo sans son accord, sans qu'on la consulte, ce qui arrivait de plus en plus en ce moment. Très vite, elle voulut attraper un oreiller, le plaquer devant son visage pour étouffer un grognement et se laisser retomber dans les draps pour terminer sa nuit. A la place elle essuya un nouveau commentaire de la part du jeune homme, lui servant une moue détestable presque aussitôt : «  Anyway, what's new? Do you want strawberries with peanut butter? Heard knocked up women had cravings and shit. Brought you some. » et immédiatement, elle cracha à moitié « If you don't stop talking about food I swear on Merlin I'm gonna puke in your lap » mais elle remarqua ce qu'il venait de lui lancer.

Une espèce de pâtisserie sirupeuse ayant déjà attaqué le papier qui servait d'emballage trônait à présent sur son lit. S'en saisissant, elle balança dans la foulée : « Oh for fuck's sake, can't you be careful with the sheets, it's so sticky I'm gonna have to burn them » se plaignant des dégâts qu'elle imaginait dans la pénombre de sa chambre, soupirant en s'entendant parler et ajoutant : « and if you snort at any of those unintended innuendos, I'll have you skinned alive, it's way too early for your shit » – better safe than sorry... maybe –

Elle pouvait entendre l'acidité dans sa voix mais elle ne chercha pas à se corriger, pas immédiatement du moins, son ton ne se calmant qu'en fin de phrase, lorsqu'elle siffla, vipère baissant sa garde : « I don't have my Pensieve here, not sure where they've put it, you're gonna have to tell me the old fashionned way, mate » elle esquissa un sourire narquois, moqueur. En guise de merci, pourtant, elle porta à sa bouche un doigts couvert de sirop trop sucré, suçotant son pouce un instant et souriant un tout petit peu plus fort alors que le goût s'imposait. « Where did you get that ? » demanda-t-elle, désignant la sucrerie, ayant presque peur de demander, le connaissant, mais lêchant un autre doigts tandis qu'elle s'installait en tailleur dans son lit baigné par un rayon de lune qui éclairait suffisamment la chambre.

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