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Oh my heart ,
 changing the way I kill.

❝ There's a emptiness, there's a hole inside. You treat my body like your own. Marks on my chest, keep you on my mind. It's a sin you will drive into my bones. ❞
Souffler. Ça te faisait un bien fou. Être loin d'eux, de ses familles qui ne seraient jamais tiennes. Ni le Carrow, ni les Crouch. Le seul soucis, c'était la situation morbide dans laquelle tu te retrouvais. Ce n'était pas une fête où ton fiancé n'était pas invité. Non, c'était simplement la veillée funèbre d'une collègue raffleuse morte en fonction chez le désormais veuf de l'élite. Elle n'était pas sang-pure, mais son homme n'était pas moins riche, ce qui lui avait permis de voler un certain prestige, une certaine reconnaissance. Tout votre département avait été invité, tout comme quelques département connexes, à aller pleurer la mort de cette amie, cette collègue. Une belle hypocrisie à laquelle tu n'acceptais de participer que comme échappatoire, plutôt que de passer une énième soirée à devoir lutter contre ton futur mari, à t'épuiser. Non, qu'il aille voir ses amants, tu voulais être seule, entourée de peine, vêtue de noir à laisser le liquide rouge t’enivrer doucement. Une funeste fuite, soulagement profane.

Un pas, puis deux, dans la pièce où le cercueil était ouvert, la collègue blanche, glacée. Tu détestais cela. Chaque fois que tu entrais quelque part, même le plus discrètement possible, il y avait tous ses regards qui se tournaient vers toi, ses sourires. Quelques collègues ne tardèrent pas à venir vers toi, t'entraînant loin de tous ses regards braqués sur toi alors que tu ne portais qu'une robe noire, comme bien d'autre en portait ce soir. «  Moi aussi, j'ai besoin d'un verre pour surmonter tout cela.  » Déclarais-tu dans un soupire. Une demie-seconde plus tard, une coupe d'argent trônait à ta main, allant rapidement rejoindre tes lèvres pour alléger la situation. Il y avait une file, deux en fait. Une file de gens qui attendaient pour aller donner les condoléances et l'autre file qui les recevaient, la famille, les proches, beaucoup de ses gens que tu ne connaissaient pas, qui n'avaient pas la moindre idée de qui tu étais et qui pleuraient à chaudes larmes. Ce n'est que deux verres plus tard que tes collègues et toi vous dirigèrent vers la file de la mascarade. Prenant ton air désolée alors que tu commençais à serrer la main du cousin germain germain de la défunte. Un adolescent qui ne se gênait pas pour agripper un peu trop férocement ta taille, plaquant deux baisers trop près de tes lèvres en remerciement pour tes condoléances. Ce n'était que le début de cet insupportable moment. Beaucoup trop d'autres mâles s'en permettaient, comme si le buffet, c'était toi, les repoussant doucement, poliment. Ils n'avaient aucune idée de l'enfer que ton sang pouvait te faire vivre, tous les jours. Une femme, la grand-mère probablement, fondu même sur ton épaule, mouillant ta robe pendant deux bonnes minutes dans un malaise de plus profond que tu tentais de cacher par un sourire calme. Puis tu arrivais finalement au corps de ta collègue. La tradition voulais que, pour qu'elle parte en paix, tous les passants de la soirée lui embrasse les deux joues. Pour n'offusquer personne, tu t'y soumis, non sans ravaler tout ton dégoût. Le supplice était partiellement terminé alors que vous vous éloigniez. Un autre verre t'aida à venir calmer cet envie de gerber qui embrassait tes lèvres.

Ce n'était pourtant qu'un faible mal, comparativement à celui qui avait pu t'envahir lorsque, discutant avec d'autres employés du ministère et quelques membre de la famille, ce petit idiot montrait le bout de son nez. Tu aurais préféré venir à ses funérailles à lui, lui mordant ses joues froides plutôt que de lui les embrasser.  Tu perdais toute trace de sourire, ton corps se raidissant, refermant ta prise sur ton verre plus férocement alors que tu t'apprêtais à affronter le vilain reptile qui approchait de toi. Malfoy. Qu'il commence les hostilités. Tu détournais ton regard, rigolant à belles dents avec Marcus, tentant de l'ignorer avec brio, de le faire ignorer par le reste du groupe. Pour une fois que ce sourire radieux pouvait te servir toi plutôt que de simplement attirer des foules qui bientôt arrivaient à t'étouffer.  
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PRISONERS • bloodstains on the carpet
Draco Malfoy
Draco Malfoy
‹ inscription : 13/09/2013
‹ messages : 8775
‹ crédits : faust.
‹ dialogues : seagreen.
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‹ liens utiles : draco malfoy w/ lucky blue smith ; ginevra weasley w/ holland roden ; calixe davis w/ audreyana michelle ; uc w/ uc ; indiana alderton w/ nicola peltz ; heath ravka w/ im jaebum ; even li w/ jeon jungkook ; jelena kuodzevikiute w/ ariana grande.

‹ âge : 23 yo (05.06.80).
‹ occupation : ancien langue de plomb (spécialisé dans les expérimentations magiques) ; fugitif et informateur de la RDP entre le 26.05.03 et le 08.12.03 ; condamné à 22 ans à Azkaban pour terrorisme, au terme d'une assignation à résidence et d'un procès bâclé, tenu à huis-clos.
‹ maison : Slytherin — “ you need a little bit of insanity to do great things ”.
‹ scolarité : entre 1991 et 1997.
‹ baguette : un emprunt, depuis qu'il est en fuite. elle n'est que temporaire et il ne souhaite pas s'y intéresser ou s'y attacher, puisque la compatibilité est manquante.
‹ gallions (ʛ) : 14295
‹ réputation : sale mangemort, assassin méritant de croupir à vie en prison pour expier ses crimes et ceux de ses ancètres.
‹ particularité : il est occlumens depuis ses 16 ans.
‹ faits : Famille.
Narcissa (mère) en convalescence. sortie de son silence depuis peu pour réfuter l'annonce de son décès ; reconnue martyr. lutte pour que le jugement de son fils soit révisé.
Lucius (père) mort durant la tempête du 03.03.2004.
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Spoiler:

‹ résidence : emprisonné à Azkaban depuis le 06.01.04. en fuite depuis le 08.05.04.
‹ patronus : inexistant.
‹ épouvantard : l'éxécution de juillet 02, ses proches en guise de victimes: leurs regards vidés par l'Imperium, la baguette de Draco dressée, les étincelles vertes des AK et leurs cadavres empilés comme de vulgaires déchets.
‹ risèd : un portrait de famille idéal, utopique.
http://www.smoking-ruins.com/t4710-draco-there-s-a-hole-in-my-so
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the sound of violence,

we were born sick, but i like it
10 MAI 2002 & DRACATRIX (#3)


« Tu as vu le flegme avec lequel il affronte la situation ? Quelle chance elle avait de s’être trouvé un tel époux… » Soupire charmé. Suivi du claquement de langue dédaigneux d’une commère en verve, trépignant clairement d’impatience à l’idée de pouvoir montrer à quel point elle en savait long sur la vie privée de l'hôte. « Tu as une drôle de conception de la chance, elle s’est quand même fait emmurer vivante par des insurgés en fuite ! » « Tu es sûre ? J’ai entendu dire qu’ils l’avaient dépecée pour en faire des rations de nourriture, ces animaux » « Ne sois pas stupide, on vient d’embrasser sa dépouille. Glacée mais entière. » « Ça ne veut rien dire tu sais, les nécromages qui se sont occupés d’elle font de véritables miracles en terme de reconstitution. La preuve : elle est largement plus belle que de son vivant tu ne trouves pas ? Enfin, peu importe, tout à l’heure je ne parlais pas de sa mort mais de son couple, obviously. Et — » « Et tu ne sais clairement rien de leur situation. Permets-moi de te dire qu’elle passait plus de temps sur le terrain qu’aux côtés de son époux, et que lui n’était pas en reste. Constamment en déplacement pour le travail… c’était encore le cas le jour où elle s’est fait tuer, d’ailleurs, et il a attendu deux jours avant de rentrer pour organiser les funérailles. Tu te rends compte ! » Exclamation choquée. « Pas Morgane, sa grand-tante avait affirmé à ma cousine qu’il avait dit à sa mère qu’il avait été retardé contre son gré par l’OPI ! » Clameur exaspéré. « Bien sûr que non ! Il était confortablement installé dans le bureau privé d’un Ministre étranger, à parler affaires, comme toujours. Cet homme est d’un ennui inimaginable en plus — oh ! Très cher vous avez bien choisi votre moment, nous parlions justement de vous. » Battements de cils charmeurs. D’où il se trouvait, accoudé à la balustrade intérieure qui lui assurait la tranquillité tandis qu’il ne manquait rien de la scène se jouant en contre-bas, Draco porta à ses lèvres son verre d’hydromel sans retenir le rictus condescendant que lui  inspira la tournure de la conversation. Il n’avait aucune honte à espionner ainsi l’hypocrisie affable de sa caste ; n’était-il pas préférable, après tout, de tâter l’atmosphère en premier lieu plutôt que de s’y confronter désarmé ? Peut-être aurait-il dû rappeler cette notion à l’amphitryon de cette sombre soirée, durant les heures passées un peu plus tôt à l’épauler pour les préparatifs. Peut-être Whitaker se serait-il épargné l’effort d’adresser plus de deux phrases détachées à quelques-unes de ses plus odieuses convives. Mais son amitié avec l’homme était factice, il n’était là que pour la forme, les apparences et leurs investissements en communs. Aussi se contenta-t-il de siroter l’alcool délicat, sans détacher les yeux de la comédie se jouant encore juste sous lui. « Vraiment ? Je n’en avais aucune idée, mais je tiens à saisir l’occasion de remercier chacun de mes convives pour leur soutien face à cette épreuve et il me semblait tout naturel de commencer par vous. Ma défunte épouse vous considérait réellement comme ses plus proches amies. » La lèvre supérieure de Draco se retroussa avec amusement et il leva les yeux au ciel. Discours obséquieux. « Cette perte est regrettable, vraiment, plus rien n’est pareil sans elle… Bien sûr nous sommes toutes disposées à vous apporter soutien et réconfort si besoin est. » Rapprochement « subtile » : « Ne vous sentez-vous pas seul, désormais, dans cette immense demeure ? »

Malfoy recula silencieusement, plongeant dans l’ombre des piliers pour rejoindre les escaliers d’un pas mesuré. Il s’ennuyait à mourir et était blasé au possible. Piètre veillée que celle-ci : il se souciait peu de la victime et le veuf prétendument éploré avait déjà réservé un portoloin pour retourner en Espagne le lendemain même, une fois que le cercueil de marbre aurait été mis en terre et aussitôt oublié. Tandis qu’il préparait mallettes, papiers et nouveaux ensembles présentables, Draco l’avait assisté avec la même posture que celle qu’il affichait à l’heure actuelle : désinvolte, les mains enfoncées dans ses poches et le regard neutre, posant de temps à autres une question à propos des convenances. Ne faisait-il pas mauvais genre de ne pas prendre le temps de porter le deuil de sa femme ? Il avait fait face à un léger sourire triste, à une piètre excuse justifiant la fuite : besoin de temps pour affronter la réalité, de distance pour l’admettre. Parcourir les couloirs qu’avaient emprunté Athenaïs Whitaker au quotidien était prétendument insupportable et voire trôner ses effets dans sa chambre aux meubles désormais couverts de draps blancs, insoutenable. Draco avait acquiescé, bien sûr, et susurré suavement qu’il comprenait, ses yeux gris seulement plissés par une moquerie pernicieuse qui avait fait son vis-à-vis détourner les yeux et s’en aller plus vite encore. Il comprenait très bien, en effet, ce qui ondulait entre les lignes, l’inavouable : Athenaïs avait été une potiche indocile et sa disparition était plus un soulagement qu’un crève-cœur. Bien sûr qu’il comprenait, mais il n’en dirait rien, pas plus qu’il n’avouerait à son « ami » qu’il avait posé ses lèvres sur la nuque de sa femme dans le secret de leur bibliothèque une semaine plus tôt, et murmuré à son oreille quelques compliments, tout simplement enhardi par la piqûre de l’interdit et par le détachement qu’elle feignait alors que ses mains tremblaient, par ses efforts pour le repousser sans élever la voix et s’en y mettre toute sa force de persuasion. Il lui fallait bien trouver un moyen de pimenter un tant soit peu ses visites, obligées mais à mourir d’ennui.

Ses pas le conduisirent au cœur de la cacophonie des pleurs des proches de la défunte et des formules de réconfort faussement compatissantes, l’éloignant proportionnellement du fond sonore brodé de critiques acerbes qui ne seraient jamais formulées de visu. Son regard gris croisa celui, antipathique, de Beatrix Carrow, et il arqua un sourcil. Distraction. Elle était en compagnie de Flint, dont la fiancée n’était nulle part en vue. « Quasi fiancés hier et plus proches que jamais aujourd’hui, comme c’est charmant. Il ne manque plus que vos moitiés respectives pour compléter le tableau mais étrangement, je ne les vois nulle part. » Sous-entendu – vous ne profitez tout de même pas de leur absence pour remettre le couvert, n’est-ce pas ? Damn, Pansy devait cesser de le nourrir de ragots. Ou pas. Il serra la main au brun et prit le temps de poser un baisemain sur les phalanges pâles de Beatrix sans lâcher une seconde le regard de cette dernière, une lueur amusée au creux des yeux. Elle mourait sans doute d’envie de le gifler, compte-tenu de leur dernier tête-à-tête. S’il n’avait eu une certaine dose (voire une dose certaine) d’alcool dans le sang, il aurait lui-même répugné à se tenir à moins d’une dizaine de mètres d’elle (elle mordait comme une enragée), mais la boisson le rendait agaçant. Plus encore que de coutume, du moins. « Sans surprise, tu voles la vedette à la défunte », fit-il remarquer du fait de l’attention qui convergeait lourdement vers la demi-vélane. « A défaut d’être volontaire c’est un peu déplacé, non ? Mais il est vrai que c’est l’inévitable contrecoup au fait de n’être que partiellement humaine. » Elle n’avait rien demandé, bien sûr, et subissait le désir de ces inconnus avec autant de stoïcisme que possible, mais il avait toujours aimé prétendre qu’elle avait plus sa place au fond d’une sombre forêt que parmi une communauté civilisé. « Espérons que ta présence ne provoquera pas d’émeute, cette fois », ajouta-t-il un peu plus bas, sur un ton faussement complice, en référence « amicale » à l’échec qu’elle avait essuyé au Ministère quelques mois plus tôt.


Dernière édition par Draco Malfoy le Mer 17 Juin 2015 - 10:34, édité 1 fois
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Ses yeux océantiques, tsunamiques, croisant les tiens. Ton corps se déchirant d'envies, brûlantes. L'envie de le crucifier au mur, lui déraciner les iris, lui détruire la peau. La rage, les souvenirs envenimés remontaient en toi, la mort, de Jazmin. Trop de chose derrière ce regard enragé qu'était le sien. Ton épiderme se rappelant trop la sienne, ses mains ravageuses, ses dents sans pitié, tu te crispais alors qu'il venait droit vers vous. Son ton, sa voix, turpide. « Quasi fiancés hier et plus proches que jamais aujourd’hui, comme c’est charmant. Il ne manque plus que vos moitiés respectives pour compléter le tableau mais étrangement, je ne les vois nulle part. » Son nez de vipère se glissant, ondulant dans des affaires qui ne le concernait nullement. Mieux valait l'ignorer, peut-être qu'il partirait. Ravalant un soupir rageur, faisant également un pas pour t'éloigner de Flint. Ce qui n'empêcha pourtant pas Malfoy d'attraper sa main crispée, y déposant un baiser qui te retournait, pénétrant jusqu'à sous ta peau translucide, son regard tranchant la haine de ta poitrine, la laissant couler partout, t'en couper le souffle alors qu'il s'en amusait. Tu avais juré de le tuer s'il reposait une main sur toi, non seulement l'avait-il fait, mais y mêlant également ses lèvres. Tu serrais tes dents, il était déloyal, il l'avait toujours été, même petit. D'ailleurs il l'était toujours, petit, minable, dégoût. Un petit garçon rageur tirant sur les couettes de la fille contre qui on lui a toujours appris a lutter. Tu quittais son regard d'une papillonnement de cils vers Marcus, un appel à l'aide tandis que Draco relâchait ta main. Il n'avait pas vraiment le choix, le contraire serait risqué, les rumeurs volant plus vite que les sortilèges de mort chez les Mangemorts. « Sans surprise, tu voles la vedette à la défunte » Tu luttais, mais un claquement de langue contre ton palais t'échappa, suivis d'un soupir. Comme si ce n'était pas suffisant que tous les vieux oncles de la défunte se permettent de te serrer trop longtemps, il fallait que Draco le pointe du doigt, marmot jaloux. « A défaut d’être volontaire c’est un peu déplacé, non ? Mais il est vrai que c’est l’inévitable contrecoup au fait de n’être que partiellement humaine. » Ton regard retournais vers lui, assassin. Lui laissant marquer un point de plus. À quel point il aimait te réduire à une créature, te rabaisser, seul moyen pour lui de s'estimer un peu plus. « Espérons que ta présence ne provoquera pas d’émeute, cette fois » Peut-être ce permettait-il d'être si tranchant en compagnie de Marcus et de tes collègues, mais t'enrager contre lui et lui foutre cette gifle qu'il méritait était lui concéder la victoire. Ce serait bon, délicieuse, délectable, même, mais tes vengeances étaient toujours plus douce, poison déguisé en jus sucré. Un rire pur, argentin, brillant, charmant s'échappait de ta bouche, de ton sourire où ta langue venait doucement caresse tes dents, s'enfuyant de nouveau dans ta bouche alors que ton regard coulait sur la bouche de Draco. Lentement, innocemment, ses lèvres n'enlevant nullement ton envie de le tuer que tu contrôlais avec hargne.

« Comptais-tu la commencer, Draco ? » Rigoles-tu en toute candeur, se moquant gentiment, adorablement de son obsession pour ton sang de vélane qu'il rejetais sans cesse sur la table. Quelques rires se joignirent aux tiens, charmant sans le vouloir, une armée prête à se lever contre Malfoy. « Si nos fiancés ne sont pas là, la tienne tarde à se trouver un nom, Draco. Nous nous impatientions tous de ne plus voir ton bras vide. » ajoutais-tu sur des tons de politesse, sans pour autant qu'elle ne lisse la pointe de l'insulte. Un autre rire s'élevant de votre petit groupe. Pauvre fille que serait celle accrochée au bras de Draco. Pendant un moment, tu l'avais presque souhaité à ta potiche de soeur. Désormais, c'était une horreur que tu n'osais même plus lui souhaité, qu'elle ne se souhaitait plus non plus. Tes risettes étaient peut-être contagieuse, au grand damne de Malfoy, mais toute cette attention sur toi n'en était pas moins épuisante. « Sur ses paroles, excusez-moi, je vais aller me rafraîchir. »  te donnant congé de tes camarades, quittant le groupe en passant juste un peu trop près de Draco. Ne laissant que tes longs cheveux et ta vaporeuse robe noire voleter derrière toi. Te faufilant dans l'ombre des couloirs du manoir, loin de la vue de tous, avaler l'entièreté de ton verre que tu déposais à tout hasard sur une table pour continuer à t'enfoncer. Jusqu'à une chambre, vide, ténébreuse, où une fenêtre était ouverte. À défaut de te perdre dans la nature, t'y accouder te faisait déjà le plus grand bien. Laissant l'air froid caresser ton visage, calmant tes ardeurs et tes envies de meurtre.
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‹ particularité : il est occlumens depuis ses 16 ans.
‹ faits : Famille.
Narcissa (mère) en convalescence. sortie de son silence depuis peu pour réfuter l'annonce de son décès ; reconnue martyr. lutte pour que le jugement de son fils soit révisé.
Lucius (père) mort durant la tempête du 03.03.2004.
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‹ résidence : emprisonné à Azkaban depuis le 06.01.04. en fuite depuis le 08.05.04.
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‹ épouvantard : l'éxécution de juillet 02, ses proches en guise de victimes: leurs regards vidés par l'Imperium, la baguette de Draco dressée, les étincelles vertes des AK et leurs cadavres empilés comme de vulgaires déchets.
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we were born sick, but i like it
10 MAI 2002 & DRACATRIX (#3)


Son rire s’égrena telle une pluie de cristaux et en un instant, l’attention générale fut de nouveau entièrement dirigée vers elle. Draco n’y dérogea pas et, cette fois, ne chercha pas à masquer le fait qu’il la fixait avec insistance, comme la majorité des hommes occupant la pièce. Vingt ans de lutte et voilà que quelques grammes (plus que ça, à vrai dire) de Whisky étiolaient sa résistance – pire encore : sa volonté de résister –, distillant dans son sang le désir coupable qu’il avait jusqu’alors réprouvé avec acharnement. En ce qui le concernait, la rage qui avait accompagné leur dernier face à face s’était apaisée avec la distance ; persistait une rancœur violente qu’il lisait sans peine dans le regard de la demi-vélane et qui, loin de lui faire ressentir une quelconque culpabilité, nourrissait en lui une irrésistible flamme. Elle le haïssait. Il voulait qu’elle le haïsse. A cet instant précis, alors qu’elle baignait dans la lumière tamisée d’une pièce chargée des relents d’une perte tragique, sa présence gommait toute trace de l’empathie que Draco n’aurait de toute façon jamais éprouvée à l’égard des endeuillés, éclipsait les autres convives. « Comptais-tu la commencer, Draco ? » Un demi-rictus narquois lui étira la commissure des lèvres « Pourquoi pas », concéda-t-il en baissant d’un ton, alors même qu’il laissait son regard anthracite couler le long de ce corps qu’elle avait avidement pressé contre lui autrefois – et sur lequel il avait déversé toute son antipathie. Malfoy trempa lentement les lèvres dans l’hydromel, puis ajouta, la tête penchée de côté et l’air faussement innocent : « Mais certains prendraient l'acte pour une sordide machination si les choses venaient à mal tourner. Elle était plus que bien placée pour savoir que l'idée de provoquer une mêlée à laquelle elle ne réchapperait pas lui semblerait terriblement alléchante. Elle se faisait mielleuse et acide à la fois, et il haussa de nouveau un sourcil amusé, ne masquant pas le plaisir malsain qu’il tirait de la joute. « Si nos fiancés ne sont pas là, la tienne tarde à se trouver un nom, Draco. Nous nous impatientions tous de ne plus voir ton bras vide. » Cette fois, il se fendit d'un sourire ravageur, atténué par la crispation de sa mâchoire. « J’espère ne pas trop te décevoir si j’avoue aspirer, pour ma part, à ce qu’il le reste encore quelques temps. J'ai l'héritier et la liberté, il serait honteux de ne pas en profiter. » Il était de notoriété publique que Malfoy, tout conservateur qu’il ait été jusqu’à présent, s’avérait plus friand ces dernières semaines d’histoires sans lendemain et de soirées au Centuries, depuis que son cousin – Simon Rosier – avait fait du club l’incontournable de l’élite sorcière. Mais elle touchait un point sensible, un point tabou. Susanna. Astoria. Complications. Il eut le réflexe de lever rapidement les yeux pour s’assurer qu’aucune d’elle ne se trouvait sur place, avant de reporter son attention sur Beatrix. « Ceci dit, je m’adresse à mieux lotie que moi, non ? Après tout il ne t’incombe pas de perpétuer la lignée des Carrow. N’est-il pas réconfortant d’échapper à la pression qui accompagne ce devoir ? » La remarque fut ponctuée d'un clin d’œil et il leva légèrement son verre, comme pour porter un toast à leur statut respectif, avant d’en siroter une nouvelle gorgée. Là encore, la prétendue complicité exhalait son dédain : tu n’es qu’une demi-sang, ta descendance n’importe guère. Les sensations contradictoires crépitaient en lui au point de lui engourdir l’extrémité des doigts. Il voulait la détester et la pousser à en faire de même. De toute son âme. Leurs étreintes avaient toujours été plus difficiles à dénouer lorsqu’elles se teintaient de haine passionnelle.

Il ne se priva pas d’ajouter : « Si tu n’étais pas engagée, j’ose avouer que j’aurais été plus enclin, à présent, à accepter ces visites nocturnes dont tu espérais me gratifier autrefois. » Il feignit le regret et la nostalgie, brièvement. Puis secoua la tête, comme pour s’ôter quelque idée saugrenue de l’esprit. « Mais ma loyauté ne m’aurait pas permis de trahir à la fois ta sœur et celui auquel tu étais supposée te fiancer à l’époque. » Oups, soufflait son regard moqueur. Aurais-je mentionné devant ton ex la nuit où tu es passée à deux doigts de le trahir ? Il se délecta des raclements de gorge discrets que provoqua le rappel de l’attitude scandaleuse de la jeune femme, que la Gazette avait alors rendue publique. C’était amusant que de voir la cour de Beatrix Carrow éviter de la fixer directement, tout en multipliant subrepticement les œillades curieuses. Ils ne tenaient probablement pas à la juger, eux qui l’adulaient avec ferveur, mais des scandales tels que celui de cette fameuse nuit ne jouaient jamais vraiment en faveur des femmes qui s’y trouvaient mêlées.

Le blond prolongea un moment les échanges avec le reste du groupe après qu’elle ait elle-même prétexté le besoin de se rafraichir pour prendre congé. L’ennui eut tôt fait de se manifester de nouveau après son départ – piquer la patience et la maîtrise dont Beatrix se parait avait au moins eu le mérite de s’avérer distrayant.

Blame it on alcohol, le souvenir de sa démarche chaloupée s’agglutinait aux pensées de Malfoy. Il lança sans s’en apercevoir une énième œillade en direction du couloir qu’elle avait emprunté, retourna à la discussion, réitéra le manège et fronça finalement les sourcils en se demandant pourquoi il s’infligeait ces échanges creux. Il avait fait son devoir en apparaissant à la soirée mortuaire – plus rien ne l’y retenait. Aussi salua-t-il ses connaissances, usant d’un prétexte erroné pour s’éclipser tôt. Les au revoir traînèrent quelque peu en longueur et ce ne fut qu’une fois sa cape récupérée et posée au creux de son coude qu’il fit mine de se retirer en direction de la cheminée. Un coup d’œil par-dessus son épaule plus tard, il bifurquait en se fondant dans la masse. Il lui suffit d’un hominum revelio pour savoir quelle direction suivre, et le sort le mena jusqu’à une chambre à l’intérieur de laquelle il distingua sans peine la silhouette familière, devant l’unique carré de lumière lunaire que découpait la fenêtre ouverte. Il approcha sans bruit et l’emprisonna sans la toucher, en appuyant ses deux mains contre le rebord, de part et d’autre d’elle. « Déjà lassée de ta foule d’admirateurs ? » se moqua-t-il sans élever le ton, sa voix brodée de mépris s’enroulant presque suavement autour du lobe que ses lèvres frôlaient presque. « Ta fuite me déçoit presque, je t’ai connue plus hargneuse... »

Son palpitant s’agitait, faisait puissamment pulser son cou, et sa bouche effleura l’épaule de la jeune femme. Toujours sans réellement toucher la jeune femme, elle survola l’épiderme pâle et il ferma les yeux pour résister à la tentation de la mordre jusqu’au sang. « Il faut croire que les fiançailles t’assagissent. Dommage, je crois que je te préférais… passionnée. » Il avait vingt ans d’appétit brimé à étancher, et des envies de heurt et de tempête à l’image des eaux troubles qui ballotaient son existence. Il voulait expier contre elle la colère que les apparences le forçaient trop souvent à étouffer, goûter le sang à même ses lèvres et la dévorer pour assouvir leur animosité brute.


Dernière édition par Draco Malfoy le Mar 23 Juin 2015 - 20:05, édité 1 fois
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Cherchant le chaos à coup de rire trop tendres pour leur bien. Des rires sucrés, qu'on dévorait en quelques coups de dents, passagers, éphémères. Cherchant le diable que tu trouvais au fond des yeux hivernaux de Draco. Tu pouvais sentir quand tu étais en représentation, en spectacle, poupée vivante battant des cils, rejetant tes cascades bouclées vers l'arrière, des volutes de ton parfum enivrant s'invitant, empoisonnant tous les sorciers à proximité, les regards, les souffles retenus. Cherchant la vengeance du bout de ses lèvres fragiles, la roulant contre ta langue comme une friandise, dérobant les yeux, l'attention et la raison de tout votre petit cercle, que Draco soit oublié, lui et ses répliques qui risquaient de te vaincre à force d'enchaînement, d'entêtement. Tu jouais à ce jeu dangereux qui pouvait faire vomir de violent désir refoulés, sentant Marcus qui s'approchait imperceptiblement, resserrant l'air autour de toi, évitant soigneusement de couler ton regard sur le sien. Évitant qu'il t'entraîne plus loin pour te plaquer contre un mur. Il n'était pas ta proie, il ne devait plus l'être, ce charmant diable. Ton seul désir était qu'on oublie le petit serpent aux yeux d'océan et que la seule chose qui reste dans les mémoires soit ton sourire. Celui qui promettait que tu n'avais pas perdu, que tu n'avais rien perdu, que tu ne serais jamais vaincue, magnifique démone. Malfoy était pourtant la victime principale de ce charme, souhaitant le voir lutter, rager, comme autrefois, comme toujours, comme quand vous étiez petits, que tu voulais être son amie, caresser son visage, prendre sa main, la tenir, retenir, accrocher tes ongles à sa peau pour qu'il ne parte pas, et te serrer doucement dans ses bras, qu'il s'acharnait à te rejeter, à te faire pleurer, à apprendre à te résister, comme son père le souhaitait, qu'il soit le petit soldat qu'il devait être. Puérile.

Tu lui en voulais encore, tu lui en voudrais toujours. Pour toutes ses années, pour votre dernier entretient venimeux. Personne ne savait. Tu t'étais juré de le dire à Susanna, mais elle n'avait même pas eut besoin de ton aide pour ses libérés de ses bras aussi entêtés que des filets du diable. Se manquant de sa pique. Serait-il celui qui commencerait l'émeute, ta beauté semblant le déranger profondément, malgré ce sourire trop calme, inquiétant, narquois. « Pourquoi pas » Coulant un regard sur toi que personne ne ratait. Un frisson parcourant ton dos, l’identifiant comme du dégoût. Repensant à ton corps immobile, figé, devenu sa marionnette, à la rage, cette envie d'enfoncer tes ongles dans ses yeux. Ton regard glissant sur ses lèvres qui trempaient dans son verre, celle que tu lui aurais arrachées ce soir là, si tu avais eut une seconde de mobilité. « Mais certains prendraient l'acte pour une sordide machination si les choses venaient à mal tourner.» Un meurtre aux funérailles. Ce ne serait certainement pas le tien. Ce serait ses bras à lui que tu arracherais. Il s'amusait pourtant, restant difficilement convenables à force de la rage qui pulsait contre vos épidermes. Tu ne voulais t'emporte devant tes collègues, aussi peu nombreux étaient-ils. Puis, déversant ta rage de nouveau, enrobé dans du papier rose, avec des fleurs et du parfum, en douce taquinerie retournant le fer dans sa plaie. Il était seul. Aurait-il jamais quelqu'un dans sa vie qui ne s'enfuirait pas ? Ou sa seule façon d'avoir une femme serait-elle d'attacher une femme de force à lui, par arrangement, comme ce qu'on t'avais fait.  « J’espère ne pas trop te décevoir si j’avoue aspirer, pour ma part, à ce qu’il le reste encore quelques temps. J'ai l'héritier et la liberté, il serait honteux de ne pas en profiter. » Héritier. Ton sourire devenait géant. « Il va bien, justement, Scorpius ? » Faisais-tu, en toute innocence. Lui remémorant comment il s'était jeté facilement dans tes bras. Comment tu aurais pu revenir, repartir avec son fils, son hériter, son sang pur. Levant son regard, qui pourtant, revenait immédiatement sur toi. « Ceci dit, je m’adresse à mieux lotie que moi, non ? Après tout il ne t’incombe pas de perpétuer la lignée des Carrow. N’est-il pas réconfortant d’échapper à la pression qui accompagne ce devoir ? » Oh. Il croyait que tu n'avais pas de pression. Qu'on ne pensais pas déjà qu'un héritier de Crouch dormait dans ton ventre, cette foutue raison pour laquelle on t'avais fiancée. S'aurais pu être un Rosier, un d'Anjou, un Philips. Ton ventre vide comptait bien le rester, avec l'aide charmante de ta soeur, dont tu ne te doutais même pas. Clin d'oeil dont tu répondais d'un sourire qui ne cachait rien du dégoût coulant sur tes lèvres.

C'es plus fort que lui, il faut qu'il foute le feu encore, qu'il risque l'explosion. Parce que t'as vie est complexe et que la fidélité ne sera jamais ton fort, surtout alors qu'on t'y forçais. « Si tu n’étais pas engagée, j’ose avouer que j’aurais été plus enclin, à présent, à accepter ces visites nocturnes dont tu espérais me gratifier autrefois. » Non. Non. Pas devant lui. Il allait se faire éclater la tête contre un mur, pas que ça te dérangeait particulièrement. Tu retenais ton souffle. « Mais ma loyauté ne m’aurait pas permis de trahir à la fois ta sœur et celui auquel tu étais supposée te fiancer à l’époque. »  C'était assez pour enrager Marcus, même si vous ne vous étiez rien promis. Il t'avais considéré comme étant sienne, sa propriété, cette petite chose qui dormait sagement à ses côtés, sans qu'il ne puisse le toucher. Il fallait fuir, avant que les choses ne brûlent, qu'on t'accuse de l'incendie. Tu fuyais, récupérerait plus tard les choses avec Marcus. Lui expliquerait tout, lui parlerait de ta défunte amie. Tu espérais presque que Flint te suive, même rageur, pour tout lui expliquer. Calmer le jeu et continuer de travailler, bien travailler ensemble malgré quelques distractions passés.

Pourtant, c'était un ennemi qui t'avais suivi. Cruel reptile ne demandant qu'à te mordre. Entrant dans si peu de bruit que ton souffle étouffait tout.  T'emprisonnant, encore, dans ton dos, de ses bras sur le rebord de la fenêtre. L'effleurement de vos corps te faisant sursauter, jeter un regard nerveux pas dessus ton épaule. « Déjà lassée de ta foule d’admirateurs ? » Soufflait-il près de ton oreille, ne provoquant qu'un sourire, un rire bas qui ne venait plus perturber que lui. « Ta fuite me déçoit presque, je t’ai connue plus hargneuse... » Oh. Tu aurais continuer, entre vous, c'était amusant, mais tu n'avais pas envie de frasque. Que Marcus frappe Malfoy et que partout on dise qu'ils s'étaient battus pour toi, malgré cette foutue bague que tu devais porter, que tu rêvais de faire fondre, de dissoudre.

« Je n'ai fait que t'éviter la haine éternelle de Flint. Ce n'est certainement pas à moi qu'il en aurait voulu le plus... » Tes paroles se meurent en un souffle saccadé alors que sa bouche effleure ton épaule, tord ton ventre, dans une mélodie se contorsionnant. Tu as envie de vomir, de l'embrasser. Tu lui en veux, tu le veux. Tu voudrais le tuer, le faire tien, rien que tien. Jamais satisfaite de ce que tu as, tu veux plus, ce que tu ne peux pas avoir, ce qui te menace de mort. Cruelle avec toi-même. Tu veux son feu, qu'il te consume, sur le bûcher, à t'en faire hurler. « Il faut croire que les fiançailles t’assagissent. Dommage, je crois que je te préférais… passionnée. » Deuxièmes fiançailles, qui aurait tôt faites d'être brisées. Quand comprendraient-ils tous que tu n'es pas de celle qu'on peut attacher, qui n'est pas de celle qui rêve de marmots. Tu es cette déesse qui n'amène que rage et destruction, beauté et désir, synonymes. Tu avais juré de le tuer s'il reposait une main sur toi, et il l'avait fait. Attrapant ta main pour l'embrasser. Tu voulais le tuer, tu devais le tuer, tu l'avais juré. Que valais ta parole si tu ne la respectait pas. Tu allais le faire, tu cherchais simplement la meilleure des façons de le faire. Sans t'arracher toi-même la peau. Son corps trop près du tien. Menaçant, invitant.

« Je te retourne le compliment, je t'aimais plus résistant. » T'amuses-tu, faisant écho à votre dernière rencontre. À toutes ses horreurs qu'il avait pu dire sur toi. Tu le détruirais. Prononçant doucement la courbe de ton dos, la creusant, dévorant l'espace séparant ta croupe de son bassin. T'y collant doucement, tordant ton cou vers son visage, fixant ses lèvres, avant de sourire, rire doucement. Jouant à ce jeux dangereux, vous ne vous en sortiriez pas intacts, tu le savais. Et pourtant tu jouais. Approchant ton visage du sien, avant de te retourner brusquement, reculant, lui faisant face, accoté au rebord de la fenêtre. Le lèvres imperceptiblement tendues, comme un chant de sirène l'appelant d'un sourire délicieux. Viens les chercher, Draco. « Quelle est donc l'explication à cette dégringolade de ta raison ce retrouvant aujourd'hui aussi basse ? » Questionnes-tu, ton regard coulant de ses lèvres à son torse, à son ventre, puis son entre-jambe, marquant ainsi l'endroit où ce trouvait désormais le centre de sa morale. Retournant vers ses lèvres dans un battement de cil. Tu avais entendu les rumeurs sur ses appétits qui avaient changé. Tu le préférais quand personne d'autre ne pouvait l'avoir, quel était l'intérêt, maintenant qu'il s'accrochait à bras de n'importe quelle potiche au Centuries ? Tu ne voulais certainement pas posséder son coeur, il était comme le tien, impossessible. Pourtant le défi cruel n'en était pas moins tentant. Même si tu te doutais qu'il serait simple de le noyer sans qu'il te tire aussi vers le monde d'Hadès. N'était-ce pas, quelque part, exactement ce que tu voulais ?
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Draco Malfoy
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‹ inscription : 13/09/2013
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‹ crédits : faust.
‹ dialogues : seagreen.
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‹ liens utiles : draco malfoy w/ lucky blue smith ; ginevra weasley w/ holland roden ; calixe davis w/ audreyana michelle ; uc w/ uc ; indiana alderton w/ nicola peltz ; heath ravka w/ im jaebum ; even li w/ jeon jungkook ; jelena kuodzevikiute w/ ariana grande.

‹ âge : 23 yo (05.06.80).
‹ occupation : ancien langue de plomb (spécialisé dans les expérimentations magiques) ; fugitif et informateur de la RDP entre le 26.05.03 et le 08.12.03 ; condamné à 22 ans à Azkaban pour terrorisme, au terme d'une assignation à résidence et d'un procès bâclé, tenu à huis-clos.
‹ maison : Slytherin — “ you need a little bit of insanity to do great things ”.
‹ scolarité : entre 1991 et 1997.
‹ baguette : un emprunt, depuis qu'il est en fuite. elle n'est que temporaire et il ne souhaite pas s'y intéresser ou s'y attacher, puisque la compatibilité est manquante.
‹ gallions (ʛ) : 14295
‹ réputation : sale mangemort, assassin méritant de croupir à vie en prison pour expier ses crimes et ceux de ses ancètres.
‹ particularité : il est occlumens depuis ses 16 ans.
‹ faits : Famille.
Narcissa (mère) en convalescence. sortie de son silence depuis peu pour réfuter l'annonce de son décès ; reconnue martyr. lutte pour que le jugement de son fils soit révisé.
Lucius (père) mort durant la tempête du 03.03.2004.
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Spoiler:

‹ résidence : emprisonné à Azkaban depuis le 06.01.04. en fuite depuis le 08.05.04.
‹ patronus : inexistant.
‹ épouvantard : l'éxécution de juillet 02, ses proches en guise de victimes: leurs regards vidés par l'Imperium, la baguette de Draco dressée, les étincelles vertes des AK et leurs cadavres empilés comme de vulgaires déchets.
‹ risèd : un portrait de famille idéal, utopique.
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we were born sick, but i like it
10 MAI 2002 & DRACATRIX (#3)


« Je n'ai fait que t'éviter la haine éternelle de Flint. Ce n'est certainement pas à moi qu'il en aurait voulu le plus... » « Comme c’est attentionné de ta part… qui eut cru que l’allégorie de la Discorde s’attellerait un jour à préserver la paix ? » se gaussa-t-il contre sa gorge offerte ; pour l’heure, Flint était bien le cadet de ses soucis et il ne s’en faisait guère : si le (presque) fiancé bafoué s’en prenait à lui il ne serait pas celui qui écoperait des torts. Après tout, il avait repoussé la demi-vélane à l’époque et pourrait toujours plaider la bonne foi, qualifier la réaction de Marcus de démesurée. Son statut de Mangemort et la saveur de l’hydromel qui lui pesait encore agréablement sur la langue le rendaient également imprudent : il n’était pas prudent à cette époque de s’en prendre ouvertement aux membres de milice du Lord, puisqu’ils avaient le champ libre pour agir comme bon leur semblait. Flint était un adversaire intéressant… trop expérimenté pour que quiconque reproche à Malfoy d’user contre lui de maléfices corsés, et il se doutait de trouver en face la même hâte d’infliger quelques sortilèges cuisants. De quoi extirper de son système, peut-être, cette rage qui le consumait… ? Mais non. Non. Comme toujours s’imposaient certaines barrières – comme par exemple le fait que Flint s’avérait être le cousin de Pansy, et que Draco ne ferait rien qui puisse porter atteinte à l’équilibre branlant qu’elle tenait de conserver ces derniers temps.

Par ailleurs, il y avait plus plaisant que la violence, en terme d’exutoire.

« Je te retourne le compliment, je t'aimais plus résistant », répliqua-t-elle lorsqu’il pointa du doigt sa fuite prématurée. Et le creux de ses reins de s’arquer pour provoquer entre eux le contact qu’il n’avait qu’ébauché. La flamme de son désir répréhensible enfla sous la surface de sa peau pâle et il encra enfin ses phalanges dans les hanches voluptueuses de la jeune femme pour les rapprocher encore, lui faire sentir qu’elle était loin de le laisser indifférent, ce soir plus que nul autre. Son cou se renversa jusqu’à lui, prometteur, avant qu’elle ne se rétracte presque aussitôt, tentatrice et moqueuse, ensorceleuse et rageuse. Paradoxale, toujours, avide de lui en dépit du dégoût qu’il lui inspirait. « Quelle est donc l'explication à cette dégringolade de ta raison ce retrouvant aujourd'hui aussi basse ? » Les lèvres du jeune homme s'incurvèrent en un sourire affecté.

Une part de lui s'offusquait, inévitablement. Elle se parait du timbre dédaigneux de son père, lui soufflait qu'il faisait n'importe quoi, mais il repoussait cette part sobre et lucide, mal venue. Il ne voulait pas l'entendre, reculer, s'échapper. Il se mentait, prétendait être le chasseur et non la proie parce qu'il avait débuté la danse cette fois, alors même qu'il savait pertinemment que cet acte même était déjà une réponse aux atouts de la demi-vélane. « Je peux t'insulter, si c'est ce qui t'allume », répliqua-t-il finalement, sarcasme crispé, sans pourtant reculer. Il l'avait toujours voulue loin de lui, à présent il la voulait seulement et était enclin à se l'avouer, à l'assumer, réticent à se priver de ce péché aux accents d'interdit. Il s’était enorgueilli de l’acharnement qu’elle mettait à l’avoir, victime de son sang de vélane plutôt que maîtresse des sensations d’autrui ; elle ne supportait guère les rebuffades et il aimait à retourner ses propres armes contre elle. Il s’en était contenté jusqu’à ce qu’elle lâche prise, et s’avérait diablement décidé à raviver la tension à présent qu’elle semblait passer à autre chose. Elle le repoussait de par ses mots sans jamais cesser de jouer de ses charmes, de l’appeler de ces lèvres qu’il peinait à se retenir de cueillir pour la faire taire. « Aviver le désir puis le fuir était le passe-temps de notre adolescence », reprit-il finalement avant de la hisser sans crier gare sur le rebord de la fenêtre ouverte, arquant un sourcil pour la défier de le repousser si elle ne s’embrasait pas sous le poids des mêmes envies condamnables que lui. C’était un jeu oui, ça l’avait longtemps été. Jusqu’à ce qu’elle bafoue les limites implicites en y mêlant Scorpius. « Mais nous sommes adultes à présent, il serait temps d’en changer les règles... » Adultes peut-être... reponsables, sans doute moins. Déjà, ses paumes couraient sur les cuisses diaphanes que masquait sa longue robe, allant et venant sans pour autant relever le tissu ; Draco ne se priva toutefois pas de se glisser entre elles, loin d’avoir été rassasié par les esquisses vite interrompues qu’ils avaient partagé quelques secondes plus tôt. Cependant, il attendit qu’elle semble sur le point de parler pour  lui couvrir les lèvres des siennes. Simple effleurement d’abord. Souffles mêlés, regards voilés. Puis l’une de ses mains la survola et atteignit sa nuque, qu’il emprisonna pour l’incliner. Sa bouche avide glissa sur la chair tendre qu’elle avait soif de marquer comme sienne, son bras libre s’enroula autour de la jeune femme. Il se penchait un peu trop en avant – derrière elle, il y avait le vide, et il pouvait la faire basculer simplement en la lâchant. Mais sa prise sur elle était ferme, déterminée, et c’était bien là une vive représentation de leur relation : c’était un amusement risqué auquel ils se livraient, funambules aux sensations attisées par les risques qu’ils piétinaient.

Des voix lui parvinrent, étouffées, et il se rappela que les convives pouvaient parfaitement les surprendre – il suffirait qu’ils lèvent les yeux. Malfoy n’avait jamais, ô grand jamais été attiré par le vice qu’était l’exhibitionnisme et pourtant, loin de freiner ses ardeurs, cette idée lui arracha un sourire. Il n’avait aucun respect pour leur peine. Aucun respect pour eux. Sa langue goûta brièvement la lippe de Beatrix, mais il n’approfondit pas. Au lieu de quoi, il le rompit pour glisser de sa mâchoire à son cou, le long duquel il traça une ligne brûlante de baisers qu’il prolongea jusqu’à la limite de sa robe, en s'assurant que son menton (autrefois maintenu imberbe et à présent chargé d'une barbe soigneusement entretenue) n'irrite pas sa peau sensible (il s'en réservait le plaisir). Son dévolu fut jeté sur un carré d’épiderme juste au-dessus du sein encore soigneusement couvert. Il lui dédia toute son attention, aspirant et mordant la peau délicate jusqu’à s’assurer d’y laisser une marque, preuve de leur faiblesse. Après seulement il remonta à ses lèvres pour y souffler : « Si la fidélité compte désormais au nombre de tes vertus, c’est le moment de me le faire savoir. » Ses commissures étaient incurvées en un demi-sourire narquois, mais la question en filigrane n’était pas celle qu’il prétendait : il n’irait réellement pas plus loin si elle ne le voulait pas. Quoi qu’elle en pense, la scène qui avait clôturé l’acte précédent de leur relation tumultueuse n’était que tragicomédie – il l’avait (« simplement ») sciemment effrayée.


Dernière édition par Draco Malfoy le Ven 17 Juil 2015 - 17:20, édité 2 fois
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Tu avais vu Marcus tuer pour moins que ça. Pour un attouchement de trop envers toi. S'il savait ce que Draco avait pu te faire subir, il le ferait brûlé vivant, l'empalerait et le mettrait sur son porche. Sadique affirmé qui avait un jour appelé à tes propres démons. « Comme c’est attentionné de ta part… qui eut cru que l’allégorie de la Discorde s’attellerait un jour à préserver la paix ? » Rageant, il avait raison, tu aurais dû les laisser s'entre déchirer comme deux chacal, même au risque de perdre ses deux prétendants qui ne prétendaient pas à grand chose pour toi. Draco avait tout de même cet avantage, ce tatouage funeste à son bras, qui, quelque part, le rendait intouchable, lui donnait de la valeur. Trop de valeur. Plus qu'il n'en méritait, comme le reste des mangemorts.

Il te dégoûtait, alors que pourtant tu arquais ton dos pour coller ton bassin au sien. Contact te donnant envie de vomir, de vivre, de mourir. Tu ne le préférais pas vraiment fuyant, tu ne savais plus ce que tu ressentais et ce que tu devais ressentir. Tu tentais de trouver une explication logique. Trop de temps passé à n'avoir que Constantin sous tes doigts, monogamie comme cruelle maladie. Le laissant même attraper tes hanches de ses doigts inquisiteurs, se pressant à toi à t'en rendre malade. Reculant pour retrouver tes moyens, même si ce n'était que de façon passagère. Le haïssant quelques secondes où tu le pouvais encore. Il savait comment jouer avec toi, avec cette créature dangereuse, sachant comment la faire rager, la faire taire, le faire exploser. But you don't know me at all, i don't even know me myself. « Je peux t'insulter, si c'est ce qu'il t'allume » Un rire quittait ta gorge. Tu ne savais plus toi même. Tu étais souffrante, fiévreuse. Tu aurais voulu t'échapper de ta propre peau, fuir ses ouragans qu'il provoquait en toi, assassinés trop longtemps par la tendresse de Constantin. Tu ne voulais pas perdre son regard sur ses lèvres, pas plus que tu ne voulais t'enfuir, pas plus que tu ne voulais repartir avec lui au creux de ton ventre, désir inachevé, frustration qui le garderait dans ta mémoire alors qu'il t'aurait déjà oubliée. Maintenant qu'il ne luttait plus contre tes charmes, tu étais la seule à vous retenir, agrippant le bout du sol de tes doigts maladroits, baignant dans le vide.

Tu aurais voulu qu'il recule, qu'il soit si près qui vos peaux se mélangeant. Tu le détestais alors qu'il t'obligeait à te sentir malade., honteuse, quelque part, de ne pas pouvoir lui cracher tout bonnement au visage, le rejeter, le traiter de dérangé. S'il était un monstre, qu'avait-il donc fait de toi ? Quelque chose de bien pire, affamé, incontrôlable, mortel. « Aviver le désir puis le fuir était le passe-temps de notre adolescence » Te hissant sur le rebord de la fenêtre en coupant momentanément ton souffle. Impuissante devant tant de rage et de désir. Tu n'aurais jamais cru qu'un jour, il serait celui qui te ferait autant souffrir alors que tu t'amusais autrefois de ses refus. Tu avais fait grandir ton enfer, celui qui habitait désormais le ventre du blond et qui portait ton nom.

« Mais nous sommes adultes à présent, il serait temps d’en changer les règles... » Tu sais qu'il faut que tu fuis, toutes tes tripes te le hurle. Tu as peur, de lui, de ce qu'il pourra te faire, de ce qu'il prendra en toi. Ses mains courant contre le mince tissu foncé couvrant encore ton corps, glissant entre tes jambes pour vous rapprocher encore. Il fallait que ça arrête, que tu trouves une excuse, que tu te dérobes. Alors simplement où tes lèvres bougeaient pour former ta première complainte, les siennes s'approchaient, te faisant perdre le fil de tes pensées dans de effleurements qui se transformaient rapidement en quelque chose de bien pire. Rageur, ta nuque devenue sienne, tes mains agrippées au tissus sur son ventre, te retenant de ses bras comme tu agrippais a lui. Parce que derrière toi il y avait le vide vers lequel il pouvait te plonger et toi, assez souffrante pour t'y laisser tomber. Perdant la notion du temps et du danger contre sa bouche qui te conquérait, marquant une femme déjà promise.

Si Constant apprenait tout cela, il te tuerait pendant ton sommeil. Tu n'arrivais pourtant pas à le rejeter. Quittant tes lèvres pour se glisser dans tes joues, te faisant oublier le brouhaha ambiant par la force symphonique de vos souffles. Descendant dangereusement vers ta gorge battante. S'appropriant sa peau alors que tu te questionnais à savoir si elle n'était pas déjà sienne. Faible petite fille marqué pas une haine mal digéré, devenue difforme et sauvage. Laissant une vilaine marque rouge qui deviendrait bleuté, comme ses yeux. Une marque que tu devrais cacher jusqu'à ce qu'elle s'efface, comme le souvenir de cette soirée. Laissant un moment ses tortures pour remonter à tes lèvres : « Si la fidélité compte désormais au nombre de tes vertus, c’est le moment de me le faire savoir. » glissait-il dans un demi-sourire qui te faisait douter de tout. Ton souffle se jetant brusquement de tes lèvres, tu ne pouvais pas lui céder, sans quoi le jeux s'arrêtait, mais avais-tu réellement la capacité de le lui refuser ? Tes mains perdues contre lui, dans ses cheveux et dans son dos.

« Parce que mon accord t'es désormais nécessaire ? » Grognais-tu en écho à nuit chez-lui, privé de tes moyens. Il n'avait pourtant que gruger tes limites, il aurait pu faire pire, ne pas se retenir, te faire pleurer en silence, prenant ton corps comme celui d'un cadavre. Il avait fait juste assez pour alimenter la haine, pour s'infiltrer sous ta peau, ne demandait aujourd'hui qu'à être arraché, qu'à être guérie.Tes mains remontant vers son cou, là où tu voulais l'étrangler, remontant vers les pans de sa chemise, tirant. L'entraînant, vers le bas, avec toi. Éclatant les boutons, enfonçant tes ongles, ta bouche, tes dents, sur son torse, découvrant ses épaules, le dégoût toujours présent, surplombé par un désir hargneux. Il fallait que tu partes. Marcus allait venir te chercher, il allait te retrouver, signer ton arrêt de mort tandis que tes lèvres dégringolaient doucement vers le ventre du blond. Renouant avec la succube qu'il faisait de toi.
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‹ âge : 23 yo (05.06.80).
‹ occupation : ancien langue de plomb (spécialisé dans les expérimentations magiques) ; fugitif et informateur de la RDP entre le 26.05.03 et le 08.12.03 ; condamné à 22 ans à Azkaban pour terrorisme, au terme d'une assignation à résidence et d'un procès bâclé, tenu à huis-clos.
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Narcissa (mère) en convalescence. sortie de son silence depuis peu pour réfuter l'annonce de son décès ; reconnue martyr. lutte pour que le jugement de son fils soit révisé.
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10 MAI 2002 & DRACATRIX (#3)


( Warning: relations sexuelles explicites )

« Parce que mon accord t'es désormais nécessaire ? » Ses lèvres se suspendirent à quelques centimètres de la chair tendre qui, déjà, rougissait de ses assauts, promettant de virer au pourpre plus tard. Où étaient ses valeurs ? L’infidélité le rebutait, l’alcool élevé au rang de refuge ne lui inspirait que dédain, le sexe en guise d’exutoire attisait son mépris. Beatrix et ses charmes superficiels faits outils de manipulation le révulsaient. Et pourtant il était là, à cumuler ces torts, incapable même de rassembler une dose suffisante de volonté pour lui tourner le dos… que devenait-il ? Ses mots sonnaient comme ceux d’une victime, mais ses gestes étaient ceux d’une assaillante. Les longs doigts de la demi-vélane s’enroulèrent autour du cou du blond, accentuèrent dangereusement leur prise avant de migrer sur sa chemise. Les boutons craquèrent et Draco jura en agrippant les poignets coupables, alors que les lèvres de la jeune femme marquaient déjà son torse, remontaient ensuite sur son épaule. Il resserra ses phalanges autour des articulations de Beatrix, imprimant ses empreintes juste sous ses mains dont il avait fait des prisonnières. « Tu as raison. » Son timbre était léger mais son regard dur, tout sauf rassurant, et il l’arracha à sa besogne pour l’obliger à le fixer. « Ton avis ne compte pas. Après tout, tu n’es qu’un animal gouverné par ses bas instincts… » Et lui, qu’était-il ? Guère plus, face à elle. Il aurait dû se livrer à sa conscience et prendre le parti de faire marche-arrière ; au lieu de quoi, c’était d’elle qu’il extirpait de quoi expier sa rage, son mal être, tout ce qui lui obstruait les pensées à l’excès et lui interdisait de réfléchir convenablement. Il la relâcha et fit un pas de côté, lui laissant assez d’espace pour qu’elle quitte le rebord de la fenêtre. « Descends. » La tension était évidente dans sa voix et il ne se soucia pas d’attendre de voir si elle s’exécuterait ou non pour refermer magiquement les volets, qui claquèrent bruyamment sur leurs gonds quelques secondes avant la porte. En un instant ils se retrouvèrent plongés dans une pénombre profonde, silhouettes haletantes. L’impatience grandit en lui alors que ses iris s’accoutumaient à la pénombre et parvenaient à percevoir les formes aguicheuses de la demi-vélane. L’une des mains du mangemorts rétablit le contact entre eux, en se mêlant aux mèches de ses cheveux dont il agrippa une pleine poignée, sur laquelle il tira. « On dit des vélanes rousses qu’elles sont la forme humanoïde des Kelpy », souffla-t-il à la surface du cou qu’il lui faisait tendre à l’extrême. Il tira encore, avançant simultanément pour la pousser à reculer en direction du lit. « Inoffensives en apparences, mais démones aimant à attirer les hommes pour les dévorer. » Ce n’étaient certes que des rumeurs, nées de l’inquiétude des hommes du fait de leur vulnérabilité face à un peuple mal connu. Mais la rage qu’il avait lue dans son regard lorsqu’elle l’avait dévisagé laissait à penser qu’elle lui ferait volontiers subir le même sort. C’était étrangement exaltant. Il ne cessa d’avancer que lorsque l’arrière des genoux de la jeune femme buta contre le bord du lit et qu’elle y bascula, assise. « A te voir, je suis tenté de prêter foi aux racontards… » Une main encore noyée dans le flot flamboyant de ses cheveux, dont il n’avait cessé de se servir pour infliger à sa nuque des postures inconfortables, Draco usa de l’autre pour dénouer sa propre ceinture, adressant à sa vis-à-vis un rictus sardonique. Ceci fait, il glissa la pulpe de son pouce le long de la lèvre inférieure de Beatrix en une exigence limpide, et se pencha à son oreille. « Fais donc bon usage de cette bouche, succube », siffla-t-il dans un murmure insolent, défiant. Il oscillait entre deux feux – souhaitait à moitié qu’elle s’exécute, à moitié qu’elle le repousse et mette ainsi fin à cette folie. Serait-ce une fin en soi ? Il n’en avait même pas la certitude. Comment savoir si goûter à son corps une fois le rassasierait jusqu’au dégoût, de sorte qu’il ne cède plus jamais, ou s’il s’intoxiquerait au point de devenir dépendant de son épiderme soyeux, de sa bouche pécheresses ? Il n’y avait qu’un fait d’indéniable : ils se feraient mal. La tendresse n’avait jamais eu sa place entre eux et le respect, lui, ne perdurait qu’en surface quelques secondes durant, puis basculait inévitablement dans les méandres de l’écœurement né de leurs jeux malsains.
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